Prédication Un Paradoxe de William Branham a été prêchée 64-0206B

«(261) C’est de saint Martin que j’essayais de me souvenir. Voyez-vous, c’était un soldat, et en France, c’était une obligation qu’on exerce la profession de son père. Mais lui plutôt croyait toujours. Sa mère était une croyante. Et par un jour froid... C’était un homme très humble, et on disposait toujours d’un homme chargé de cirer ses bottes pour être toujours élégant comme doit l’être un soldat. Mais lui, il cirait les bottes de son serviteur. Il ne suivait pas leurs traditions et leurs coutumes. Il croyait que les hommes étaient créés égaux. (262) Ainsi par un jour froid, il se tenait à la porte de la ville de Tours, pendant qu’il entrait, il a dit qu’un vieux mendiant était étendu dans la rue. Sans doute que vous avez lu cela plusieurs fois. Un mendiant était étendu dans la rue en train de mourir de froid, l’hiver était très rude. Il mendiait, disant aux gens: «Venez! Que quelqu’un veuille–veuille me donner un manteau. Cette nuit je vais geler. Je ne peux pas m’étendre sur ce sol comme ceci. Que quelqu’un veuille me donner un manteau.» Il n’y avait personne. Il a dit: «Je vous en prie, que quelqu’un ait pitié; je suis un vieux, je vais mourir. J’ai fait mon temps de service, j’ai donné le meilleur de moi-même. Ne me laissez pas mourir. Je meurs de froid. Que quelqu’un veuille me couvrir.» (263) Et alors Martin se tenait en retrait, observant. Il n’était pas un croyant, à l’époque il n’était pas un chrétien, il n’avait pas encore accepté la Chose. Il se tint tout simplement là à observer. Personne ne l’a fait, alors que les foules de gens passaient, certains d’entre eux avaient suffisamment de moyens pour le faire. Martin n’avait qu’un seul manteau, et c’était son manteau de militaire. Il tira son épée et coupa son manteau en deux, et il en enveloppa le vieux mendiant et continua son chemin. (264) Et pendant qu’il descendait la rue les gens se moquaient de lui, parce qu’il avait un morceau de manteau pendant sur lui. «Quel drôle de soldat!», disait-on, en se moquant de lui. (265) Cette nuit-là il fut réveillé de son sommeil. Il regarda, et voilà que Jésus se tenait à côté de son lit, enveloppé de ce vieux morceau de manteau dont il avait enveloppé le mendiant. Alors il a compris: «Tout ce que vous avez fait au plus petit de Mes petits.» (266) C’était un paradoxe, son appel. Il était le–il était le messager de cet âge-là. Il a pris position pour les Écritures malgré toute la méchanceté du catholicisme de ce jour-là. Dieu l’a choisi, et Il lui a permis de voir Christ par un paradoxe.»