La réponse est implacablement oui. Selon les enregistrements audio et les transcriptions de ses sermons, il est parfaitement clair qu'en Juillet 1961, William M. Branham n'avait pas encore reçu aucune révélation de la part du Seigneur sur tout ce qui concernait les Sept Églises mentionnées dans le Livre de l'Apocalypse. Il affirme qu'il a passé des heures à se documenter et à lire plusieurs ouvrages de théologiens, qu'il a «essayé de demander à Dieu» de comprendre les prophéties bibliques (Il a demandé l'inspiration de Dieu) car il ne savait absolument rien. Lors de l'enregistrement du sermon du dimanche 30 juillet 1961, William M. Branham explique qu'il compte sur l'éclairage du Seigneur afin de prêcher sur le sujet des sept Églises le dimanche suivant, soit le 6 août 1961. Voici les citations et références du 30 juillet et du 6 août 1961


- Les Instructions de Gabriel à Daniel 61-0730M

(paragraphe 32) «Celle-ci a été une semaine d’étude approfondie. Hier, je ne suis presque pas sorti de mon bureau toute la journée, je cherchais à étudier. C’est quelque chose, dernièrement, beaucoup d’anciens, dans mes enseignements, je me contentais de dire : « Là, il y a les soixante-dix semaines de Daniel », mais je n’osais pas les aborder pour les expliquer. Mais cette fois-ci, par la grâce de Dieu, j’ai essayé (???) de demander à Dieu de m’accorder la grâce de pouvoir l’apporter aux gens. Et je constate qu’il y a là-dedans des choses dont je ne sais absolument rien.»
(paragraphe 33) «Et puis, je–j’ai lu le livre du Dr Larkin, le livre du Dr Smith, les notes du Dr Scofield, différents commentaires émis par des hommes de partout, et pourtant, je n’arrive pas à faire concorder cela pour que ça soit intelligible. Voyez ? Alors, cette semaine, j’ai l’intention de... J’ai visité la bibliothèque au Kentucky (pour me documenter) sur l’astronomie ancienne, les calendriers et la chronologie, et j’ai pris dans les bibliothèques et autres tous les anciens livres que j’ai pu et... faire mon humble part, en faisant solennellement confiance à Jésus-Christ qu’Il me le révèle. En effet, je ne cherche pas cela pour dire : « Je sais ceci, je sais cela. » Il connaît mon coeur. Il est en train de m’écouter. Mais j’en ai besoin pour pouvoir éclairer Son peuple ; je crois donc qu’Il va me l’accorder. Je ne sais pas encore, mais je compte sur Lui pour dimanche prochain, parce que ce sera la partie capitale, dimanche prochain : connaître et placer ces soixante-dix semaines
(paragraphe 34) «Chacune a une place à part. Et quand vous faites... vous les mettez ensemble, cela ne donne rien de juste, le résultat est faux. C’est inévitable. Et, donc, peut-être que moi, je–je n’arriverais pas à les placer comme il faut, mais je vais placer ma confiance dans le Seigneur pour ça.»
(paragraphe 35)  «Et je me souviens de Salomon qui, une fois, a prié et a demandé au Seigneur Dieu de lui donner de la sagesse, non pas pour lui-même (non pas que ses jours soient prolongés, qu’il ait une vie plus longue, qu’il ait des richesses), mais qu’il ait de la sagesse pour savoir comment juger le peuple de Dieu. Et Dieu a exaucé cette prière et a donné à Salomon cette sagesse-là, parce que c’était pour Son peuple. Et c’est pour ça que je demande à Dieu de me faire savoir ce que ces soixante-dix semaines signifient, parce que je sais que c’est le calendrier qui s’applique à l’âge où nous vivons. Et, par conséquent, je veux savoir cela, pas pour moi-même, je suis... pas pour moi-même. Évidemment, je veux savoir cela. Ce n’est pas dans ce sens-là que je dis : « Pas pour moi-même », parce que je veux le savoir pour moi-même. Je veux le savoir, parce que je veux savoir où nous en sommes et dans quel temps nous vivons. Et puis, je sais que cela a été donné.»
(paragraphe 36) «Plusieurs ont fait leurs propres calculs, et ils ont fait aboutir cela bien avant, dans le passé. Je lisais que quelqu’un avait dit que tout cela s’était terminé en 1919, les soixante-dix semaines. Eh bien, ce n’était pas vrai. Après soixante-dix semaines... Après soixante-dix semaines, tout est terminé. Alors, nous–nous ne... Nous voulons connaître la Vérité, et je demande à Dieu de me donner la Vérité.»


Maintenant observez bien! C'est très important! Vous avez vu que le dimanche 30 juillet 1961, William Branham avouait candidement «qu'il ne savait absolument rien» sur l'interprétation des 70 semaines de Daniel, ni sur les prophéties d'apocalypse 2 et d'ailleurs. or, le dimanche suivant, il revient «éclairé» après avoir lu les œuvres de Clarence Larkin, un théologien Baptiste!

- La Soixante-dixième semaine de Daniel (Daniel's Seventy Weeks) , paragraphe 51, [61-0806]
«Je suis très reconnaissant au Dr Larkin, de son point de vue. Je suis reconnaissant à tous ces gens très érudits, pour leurs points de vue sur le sujet. Et de les lire, ça m’éclaire beaucoup, je trouve des choses qui ont l’air justes. Mais, pour exploiter le point de vue que je—j’ai pensé que j’aimerais exposer, j’ai fait une recherche sur le “temps”, dans l’encyclopédie, pour savoir ce que c’est que le “temps”.»


Mais on ne donne pas d'ultimatum au Seigneur, car Il révèle à qui Il veut en son temps. Cependant, il devient évident que le Seigneur ne lui a rien donné durant la semaine, car le dimanche suivant il affirma avoir plutôt été éclairé par les érudits et les théologiens comme Clarence Larkin: «Je suis très reconnaissant au Dr Larkin, de son point de vue. Je suis reconnaissant à tous ces gens très érudits, pour leurs points de vue sur le sujet. Et de les lire, ça m’éclaire beaucoup, je trouve des choses qui ont l’air justes.»

Voilà  d'où vint "sa lumière"
.... directement de théologiens et d'érudits! Ceux-là même dont il avait dit: «Dans Hébreux 1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la Bible par le moyen qu’Il avait Lui-même choisi. Il ne L’a jamais écrite par des théologiens, et Il ne L’interprète pas non plus par des théologiens. Jamais il n’y a eu un temps où–où les théologiens aient eu une interprétation de la Parole de Dieu.» - «Ainsi donc, il n’y a pas d’écoles, pas de théologiens, ni d’enseignants de la Bible dans n’importe quelle école qui connaissent quelque chose à ce sujet. Ils ne peuvent rien connaître à ce sujet. Il leur est impossible de connaître quoi que ce soit à ce sujet. Dieu a caché aux véritables docteurs élus et à tous les autres le sens pour pouvoir reconnaître cela.» - «Aveugles, conducteurs d’aveugles!» - «Remarquez, Dieu seul tient cette clé. Aucun théologien ne peut vous le dire, ce n’est pas connu. Cela leur est caché. Ils n’en savent rien.»  «la Parole de Dieu ne vient pas à un théologien; il n’y a pas... C’est lui qui L’embrouille.» - «Mais les théologiens s’étaient représenté tout cela à leur manière, et ils L’ont manqué à des centaines de kilomètres.»