La légende du livre de Colomba qui ne pouvait être détruit par l'eau selon Adamnán

CHAPITRE VIII. Du volume d'un livre à l'écriture du Saint qui ne pouvait pas être détruit par l'eau. Je ne peux pas penser à laisser un autre miracle inaperçu qui a eu lieu une fois au moyen de l'élément opposé. Pendant de nombreuses années, après le départ du saint homme pour le Seigneur, un jeune homme tomba de son cheval dans la rivière qui, en Écosse, s'appelle Boend (la Boyne), et se noya pendant vingt jours sous l'eau. Lorsqu'il est tombé, il avait un certain nombre de livres emballés dans une sacoche en cuir sous son bras; et ainsi, quand il fut retrouvé après le nombre de jours mentionné ci-dessus, il avait toujours le cartable de livres pressé entre ses bras et son côté. Lorsque le corps fut sorti sur le sol sec et que le cartable s'ouvrit, on trouva qu'il contenait, parmi les volumes, d'autres livres non seulement détruits, mais même pourris, un volume écrit par les doigts sacrés de saint Colomba. ; et il était aussi sec et totalement indemne que s'il avait été enfermé dans un bureau. D'un autre miracle dans des circonstances similaires. A un autre moment, un livre d'hymnes pour le bureau de chaque jour de la semaine et, sous l'écriture de saint Colomba, ayant glissé, avec la sacoche en cuir qui le contenait, de l'épaule d'un garçon tombé d'un pont, était immergé dans une certaine rivière de la province des Lagéniens (Leinster). Ce même livre était dans l'eau depuis la fête de la Nativité de notre Seigneur jusqu'à la fin de la saison pascale, et a ensuite été trouvé sur la rive du fleuve par des femmes qui se promenaient là: il a été amené par elles dans une sacoche non seulement trempée, mais même pourrie, à un certain prêtre nommé Iogenan, un Pict par race auquel il appartenait auparavant. En ouvrant lui-même la sacoche, Iogenan trouva son livre indemne et aussi propre et sec que si elle avait passé tant de temps dans son bureau et n'était jamais tombé à l'eau. Et nous avons constaté, en tant que vérité incontestable, ceux qui étaient bien informés en la matière, que des choses semblables se sont produites à plusieurs endroits en ce qui concerne les livres écrits par St. Colomba, à savoir que les livres ne pouvaient être détruits en étant immergé dans l'eau. Mais le récit que nous avons donné du livre susmentionné d'Iogenan, nous l'avons reçu de certains hommes honnêtes, excellents et honorables, qui ont vu le livre lui-même parfaitement blanc et magnifique, après une submersion de tant de jours, comme nous l'avons dit. Ces deux miracles, bien que travaillés en un petit moment, et montrés dans des éléments opposés, à savoir le feu et l’eau, sont à l’honneur du bienheureux et prouvent ses grands et singuliers mérites devant le Seigneur.

Source:Book_II#CHAPTER_VIII._Of_a_volume_of_a_book_in_the_Saint_handwriting_which_could_not_be_destroyed_by_water