Par Michel Morin
1 Introduction, pourquoi ai-je publié cet exposé?
2 Critères bibliques pour être un «ange / messager de Dieu»
3 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
4 L'appel aux «vainqueurs» de l'arbre de la connaissance du bien et du mal
5 Le protocole des noces de l'Agneau
6 Exposé sur le mystère de l'iniquité
7 William Branham et «son message», avant le retour de Christ
8 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur l'évolution progressive de la nouvelle naissance
9 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'enlèvement et les tribulations
10 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur les 70 semaines de Daniel
11 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le rôle de la nation littérale d'Israël dans les prophéties bibliques
12 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'unité de Dieu et sur la divinité
13 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le serpent ancien
14 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur les 144,000 d'Apocalypse 7:4, 14:1 et 14:3
Réfutation de l'interprétation de William Branham sur la marque de la bête
16 Réfutation de la prétention de William Branham déclarant que son message a «réglé les points en suspens»
17 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église d'Éphèse «Paul»
18 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Smyrne «Irénée de Lyon»
19 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Pergame, «Martin de Tours»
20 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Thyatire, «Colomba d'Iona»
21 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Sardes «Martin Luther»
22 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Philadelphie, «John Wesley»
23 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Laodicée «William Branham»
24 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 sceaux et les 7 tonnerres par William Branham
25 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 trompettes par William Branham
26 Clarence Larkin, sa publication de 1918
27 À propos de «Voice of God Recordings»
28 Lettre ouverte de Sarah Branham aux croyants (du Message) datée de 1989



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Avant-propos et introduction
01) Le cerveau humain et le lobe frontal. Là où réside la décision du comportement
02) Le front, symbole biblique du siège de la pensée humaine
03) Les mots «esprit» et «pensée» ont la même signification
04) La pensée humaine - celle de tous les hommes est un seul et même esprit
05) Satan n'est pas un nom, mais une désignation. Satan signifie l'esprit adversaire ou esprit accusateur
06) L'accusateur, l'adversaire, l'esprit  qui règne sur la race humaine
07) Le crime d'iniquité de l'adversaire - régner sur l'Église et prendre la place de l'Esprit de Dieu
08) Les ouvriers d'iniquité n'ont jamais compris qui était Jésus, ni qui était son Père et son Dieu
09) Qui sont les «antichrists» dont l'apôtre Jean mentionne dans 1 Jean 2:18?
10) Le Nicolaïsme, sa signification et son lien avec le mystère de l'iniquité
11) L'interprétation du «nicolaïsme» d'Apocalypse 2, vu par les nicolaïtes eux-mêmes

La marque de la bête selon William Branham et sa réfutation
12) Ce que William Branham pense au sujet de la marque de la bête en général: citations
13) William Branham enseigne que la marque de la bête et le sceau de Dieu sont des «marques» spirituelles
14) L'œcuménisme ou une Fédération d'Églises dirigées par le catholicisme romain est lié au chiffre 666 de la bête
15) Rejeter le «message de William Branham», conduit nécessairement à la «marque de la bête»
16) La bête et la marque de la bête du livre de l'Apocalypse
17) La marque de la bête «dans le front»
18) Le «Coma Johanneum» est un passage apocryphe ajouté aux écritures pour justifier le dogme de «la Trinité»
19) Le sceau de la perfection de Dieu
20) Références sur «la marque de la bête» de William Branham

Rappel: Exposé sur le mystère de l'iniquité
21) Introduction au mystère de l'iniquité
22) L'homme du péché selon 2 Thessaloniciens 2;3 - la vraie signification du terme d'origine
23) Paul savait exactement qui était «celui qui le retenait encore»
24) La première phase du mystère de l'iniquité fut de remplacer les authentiques «surveillants» par un clergé
25) L'évêque Clément de Rome, ouvrier du mystère de l'iniquité
26) L'interprétation particulière de Clément de Rome pour justifier une doctrine de succession apostolique
27) Le rôle de «surveillant» dans l'église est une «charge» ou une «fonction» attribuée exclusivement par Dieu
28) Ignace d'Antioche, contemporain de l'époque apostolique
29) Lettre d'Ignace d'Antioche aux membres de la communauté de Smyrne
30) Lettre d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens
31) Lettre d'Ignace d'Antioche aux membres de l'assemblée de Tralles
32) Ignace d'Antioche et son rôle dans la liturgie de l'Église catholique de Rome
33) Ignace d'Antioche jugé selon son témoignage
34) Polycarpe de Smyrne, celui par qui les lettres d'Ignace ont été publiées dans toutes les Églises
35) La Didachè - document historique datant de la fin du 1er siècle ou début du 2e siècle
36) La contribution Irénée de Lyon, disciple de Polycarpe, à l'ancrage de la succession apostolique
37) Comment les ouvriers d'iniquité ont graduellement dénaturé la personne de Jésus-Christ
38) Irénée de Lyon et son influence sur la doctrine de la Trinité


La Septante (LXX, latin : Septuaginta) est une traduction de la Bible hébraïque en dialecte commun grec. Selon une tradition rapportée dans la Lettre d'Aristée (2e siècle av. J.-C.), la traduction de la Torah aurait été réalisée par 72 (septante-deux) traducteurs à Alexandrie, vers 270 av. J.-C., à la demande de  Ptolémée II. Par extension, on appelle Septante la version grecque ancienne de la totalité des Écritures bibliques (l'Ancien Testament). Le judaïsme n'a pas adopté la Septante, restant fidèle au texte hébreu, et à des traductions grecques ou araméennes (Targoum) plus proches selon leurs autorités dudit texte. Plusieurs manuscrits de la Septante nous sont parvenus. Quelques écarts existent entre ces différentes versions. Trois codex  complets en écriture calligraphique médiévale en capitales arrondies existent : Le Codex Vaticanus, le Codex Sinaiticus et le Codex Alexandrinus. Les traductions de la Bible en français ont d'abord été réalisées à partir de la Vulgate latine, puis du texte hébreu massorétique pour l'Ancien Testament et du texte grec pour le Nouveau Testament.

Isaïe 60:17
Traduction française de la Septante 
« Et au lieu d'airain je t'apporterai de l'or ; au lieu de fer, je t'apporterai de l'argent ; au lieu de bois, je t'apporterai de l'airain, et au lieu de pierre, je t'apporterai du fer. Et je te donnerai des princes dans la paix, et des surveillants dans la justice.» Site web

Clément de Rome
Épitre aux Corinthiens
Chapitre 40 ( XL) verset 5 -(Note: Une succession apostolique fondée sur le modèle clérical Juif -)
«  […] . Au grand prêtre des fonctions particulières sont confiées ; les prêtres ont leur place, les lévites leur service, le laïc les obligations des laïcs. […]»
Chez les Juifs, le souverain pontife a des fonctions particulières, le prêtre un rang qui lui est propre, les lévites un ministère déterminé, le laïque des observances qui lui conviennent. C’est ainsi, mes frères, que chacun de vous doit, dans la place où il se trouve, rendre grâce à Dieu, vivre avec une conscience pure, sans jamais sortir des règles de son ministère, ni des bornes de la modestie.»

Isaïe 60:17
Traduction française de la Septante 
« Et au lieu d'airain je t'apporterai de l'or ; au lieu de fer, je t'apporterai de l'argent ; au lieu de bois, je t'apporterai de l'airain, et au lieu de pierre, je t'apporterai du fer. Et je te donnerai des princes dans la paix, et des surveillants dans la justice.» Site web


Hébreux 10:15-16
« (15) C'est ce que le Saint Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit: (16) "Voici l'alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, Et je les écrirai dans leur esprit

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Matthieu 12:36-37
« (36) Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. (37) Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.»


2 Thessaloniciens 2:6-7
« Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne paraisse qu'en son temps. (7)  Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.  »


Actes 13:2
« Pendant qu'ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu'ils jeûnaient, le Saint Esprit dit: Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l'œuvre à laquelle je les ai appelés.. »


1 Corinthiens 12: 27-30
« (27) Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. (28) Et Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues. (29) Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? (30) Tous ont-ils le don des miracles ? Tous ont-ils le don des guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? »


1 Pierre 5: 1-5
« (1)Voici les exhortations que j'adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée: (2) Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; (3) non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. (4) Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire. (5) De mêmes, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. »


Éphésiens 4: 14-16 (en parlant de Christ, le chef de l'Église)
« (14) afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, (15) mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. (16) C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans la charité.»


Colossiens 1: 16-18 (en parlant de Christ)
« Tout a été créé par lui et pour lui. (17) Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. (18) Il est la tête du corps de l'Église ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.»


Apocalypse 6:2
« Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.»

Actes 15: 1-10
« Actes 15: (1) Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n'êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. (2) Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion ; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question. (...) (4) Arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l'Église, les apôtres et les anciens, et ils racontèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux. (5) Alors quelques-uns du parti des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il fallait circoncire les païens et exiger l'observation de la loi de Moïse.(...)(10) Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter ? »

Extraits Galates chap. 4, 5
«(...) comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? 10 Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! 11 Je crains d'avoir inutilement travaillé pour vous. (...) 17 Le zèle qu'ils ont pour vous n'est pas pur, mais ils veulent vous détacher de nous, afin que vous soyez zélés pour eux. (...) 21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous point la loi ? (...) 5: 1 C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. (...) 18 Si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes point sous la loi. (...) 19 Or, les œuvres de la chair sont manifestes, (...) les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, (...) 26 Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.»

Clément de Rome
Épitre aux Corinthiens
Chapitre 42 ( XLII) versets 1 à 5
«  Les apôtres, éclairés par Jésus-Christ, ont connu qu’un jour des disputes s’élèveraient dans son Église, au sujet de l’épiscopat ; et voilà pourquoi, d’après cette connaissance certaine qu’ils avaient reçue d’avance, ils ont établi ceux dont nous avons parlé plus haut, et ont déterminé un ordre de succession ; ils ont voulu qu’après leur mort le ministère et les fonctions qu’ils exerçaient passassent à des hommes éprouvés. Les prêtres établis par les apôtres et ceux qui furent choisis depuis par des hommes recommandables avec l’assentiment et l’approbation de toute l’Église, et qui gouvernèrent le troupeau de Jésus-Christ avec une humilité, une modération, une noblesse qui leur a concilié l’estime générale, ces hommes, tel est mon sentiment, ne peuvent sans injustice être exclus de leurs fonctions. Nous-mêmes nous ne pourrions, sans nous rendre très-coupables devant Dieu, déposer de l’épiscopat des hommes dont la conduite fut sainte et irréprochable dans l’exercice de leur ministère. Heureux les prêtres qui, parvenus au terme de la carrière, trouvent dans une sainte mort la récompense d’une sainte vie ! ils ne craignent plus de se voir enlever la place qui leur était destinée. Et vous, vous arrachez des ministres (presbytres) du Seigneur d’une vie exemplaire aux fonctions qu’ils exerçaient, non-seulement sans reproche, mais avec honneur !»

Clément de Rome
Épitre aux Corinthiens
Chapitre 42 ( XLII) versets 1 à 6
« (1). Les Apôtres nous ont annoncé la bonne nouvelle de la part de Jésus-Christ. Jésus-Christ a été envoyé par Dieu. (2). Le Christ vient donc de Dieu et les Apôtres du Christ. Cette double mission elle-même, avec son ordre, vient donc de la volonté de Dieu. (3). Munis des instructions de Notre Seigneur Jésus-Christ, pleinement convaincus par sa résurrection, et affermis dans leur foi en la parole de Dieu, les Apôtres allaient, tout remplis de l’assurance que donne le Saint-Esprit, annoncer partout la bonne nouvelle de la venue du Royaume des cieux. (4). A travers les campagnes et les villes, ils proclamaient la parole, et c’est ainsi qu’ils prirent leurs prémices ; et après avoir éprouvé quel était leur esprit, ils les établirent évêques et diacres des futurs croyants. (5). Et ce n’était pas là chose nouvelle : depuis de longs siècles déjà l’Écriture parlait des évêques et des diacres ; elle dit en effet : « J’établirai leurs évêques dans la justice, et les diacres dans la foi » [Isaïe 60, 17]

Irénée de Lyon
Contre les hérésies
Livre III, chapitre 3, 2
« Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c’est en toute Église qu’elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises, et leurs successeurs jusqu’à nous. (Contre les hérésies, III, 3, 1) « Mais comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d’énumérer les successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l’une d’entre elles, l’Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu’elle tient des apôtres et la foi qu’elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu’à nous par des successions d’évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s’accorder toute Église, c’est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres. »

Ignace d'Antioche
Lettre d'Ignace écrite à Polycarpe, l'évêque de l'Église de Smyrne
« Ignace, dit aussi Théophore, à Polycarpe, évêque de l'Église de Smyrne, ou plutôt qui a pour évêque Dieu le Père et le Seigneur Jésus Christ, salut et toute sorte de joies ! Accueillant avec joie les sentiments que tu as pour Dieu, fondés comme un roc inébranlable, je glorifie à l'extrême le Seigneur de m'avoir jugé digne de contempler ton visage irréprochable : puissé-je en jouir en Dieu ! Je t'exhorte, par la grâce dont tu es revêtu, à presser ta course et exhorter tous les frères pour qu'ils soient sauvés. Justifie ta dignité épiscopale par une entière sollicitude de chair et d'esprit ; préoccupe-toi de l'union, au-dessus de laquelle il n'y a rien de meilleur.(...) » — Ignace d'Antioche, Lettre à Polycarpe, 1.6-7, trad. Th. Camelot, Sources Chrétiennes 10, Cerf, 1969, p. 147.151-155 »

Ignace d'Antioche
Lettre d'Ignace écrite aux Philadelphiens
« Ignace, dit aussi Théophore, à l'Église de Dieu le Père du Seigneur Jésus-Christ qui est à Philadelphie d'Asie, objet de la miséricorde, affermie dans la concorde qui vient de Dieu, et pleine d'une inébranlable allégresse dans la passion de notre Seigneur, et pleinement convaincue, en toute miséricorde, de sa résurrection; je la salue dans le sang de Jésus-Christ. Elle est ma joie éternelle et durable, surtout s'ils restent unis avec l'évêque et avec les prêtres et les diacres qui sont avec lui, établis selon la pensée de Jésus-Christ, qui selon sa propre volonté les a fortifiés et affermis par son Saint-Esprit. Cet évêque, je sais que ce n'est pas de lui-même, ni par les hommes (Ga 1, 1), qu'il a obtenu ce ministère ... (...) Car tous ceux qui sont à Dieu et à Jésus-Christ, ceux-là sont avec l'évêque; et tous ceux qui se repentiront et viendront à l'unité de l'Église, ceux-là aussi seront à Dieu, pour qu'ils soient vivants selon Jésus-Christ. ” (...) Ayez donc soin de ne participer qu'à une seule eucharistie; car il n'y a qu'une seule chair de notre Seigneur Jésus-Christ, et un seul calice pour nous unir en son sang, un seul autel, comme un seul évêque avec le presbyterium et les diacres, mes compagnons de service: ainsi, tout ce que vous ferez, vous le ferez selon Dieu. » 

1 Timothée 3:1-13 (Segond 1910)
 « (1) Cette parole est certaine: Si quelqu'un aspire à la charge d'évêque, il désire une œuvre excellente. (2) Il faut donc que l'évêque soit irréprochable, mari d'une seul femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l'enseignement. (3) Il faut qu'il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé. (4) Il faut qu'il dirige bien sa propre maison, et qu'il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté ; (5) car si quelqu'un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Église de Dieu ? (6) Il ne faut pas qu'il soit un nouveau converti, de peur qu'enflé d'orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. (7) Il faut aussi qu'il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l'opprobre et dans les pièges du diable. (8) Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d'un gain sordide, (9) conservant le mystère de la foi dans une conscience pure. (10) Qu'on les éprouve d'abord, et qu'ils exercent ensuite leur ministère, s'ils sont sans reproche. (11) Les femmes, de même, doivent être honnêtes, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses. (12) Les diacres doivent être maris d'une seule femme, et diriger bien leurs enfants et leurs propres maisons ; (13) car ceux qui remplissent convenablement leur ministère s'acquièrent un rang honorable, et une grande assurance dans la foi en Jésus Christ.» 

Qu'est-ce qu'un dogme ? Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Dogme

Note: Le mot dogme vient du grec «δόγμα dogma» : «opinion» ou δοκέω dokéô : «paraître, penser, croire» ou «vraisemblablement» et du verbe dokein qui signifie, «sembler bon». Ce terme est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible formulée par une autorité politique, philosophique ou religieuse. Historiquement, le dogme a été une formulation d'un article de foi, utilisé lorsque le critère de conformité à la foi devait être utilisé par le pouvoir judiciaire, lorsque le pouvoir temporel (historiquement, l'Empire romain d'Orient) sanctionnait pénalement les déviations par rapport à l'orthodoxie. Un système de dogmes cohérents, ou en apparence cohérents, forme une idéologie. Le premier usage non officiel du «dogme» dans l'église chrétienne a été fait par Irénée de Lyon dans son ouvrage intitulé «Démonstration de l'enseignement apostolique», qui fournit un «manuel de base» constituant le «corps de vérité» Pour le catholicisme, la foi n'est pas une connaissance intellectuelle, mais un cheminement vers Dieu, où les dogmes jouent le rôle de moyens.  Selon l'Église Catholique romaine, par sa nature, un dogme n'est pas immédiatement compréhensible — sinon ce ne serait qu'une vérité scientifique. L'Église Catholique ne revendique cependant de n'être qu'un «conservatoire de sagesse et d'expérience spirituelle»: «la transmission des dogmes n'est pas un acte d'autorité, mais un service dû à la Vérité».

Signification du mot évêque - Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Évêque  

Note: Le mot « évêque » provient du mot gallo-roman EPISCU, forme raccourcie du mot latin episcopus, lui-même adapté du grec episkopos qui veut dire littéralement « surveillant » ou « superviseur », c'est-à-dire modérateur, tuteur, responsable d'une organisation ou d'une communauté. Avant le christianisme, le terme était utilisé pour désigner toutes sortes d'administrateurs (ce mot est la meilleure traduction) dans les domaines civil, financier, militaire, judiciaire.
 
La première attestation de la structure hiérarchique de la communauté chrétienne est la Première lettre aux Corinthiens de Clément 1er écrite aux alentours de 95. La plus ancienne organisation de l'Église de Jérusalem ressemble à celle des synagogues juives, mais elle a un conseil ou un collège de prêtres ordonnés, le presbytérium. Le terme de prêtre ne se distingue pas encore à cette époque de celui de « surveillant » (en grec Eπίσκοπος / episkopos), le pouvoir au sein de ces premières communautés chrétiennes étant dévolu aux apôtres ou à leurs délégués. Le ministère épiscopal naît dans le courant du IIe siècle qui voit progressivement la figure de l'évêque présider ce presbytérium : les premiers episkopoi sont élus par les membres de l'Eκκλησία / ekklêsia, l'assemblée des fidèles (clergé et peuple de la ville, avec en plus les évêques suburbicaires pour l'élection de l'évêque de Rome), à la manière dont une association élit aujourd'hui ses dirigeants.

L'autorité d'un évêque ne découle pas de la Bible, mais de sa connexion aux apôtres en ligne de succession ; les sièges apostoliques ayant été directement fondés ou visités par un Apôtre peuvent se réclamer plus facilement de sa tradition, dont on garde jalousement le récit, l'évêque étant le gardien de cette tradition dans la communion plus large de l'Eglise.

Signification du mot presbytre - Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Presbytre

Le presbytre (du grec ancien πρεσβύτερος / presbutéros) désigne l'« ancien » ou l' « aîné » en grec classique avant de désigner une fonction de responsable et de conseiller de communauté dans les premières communautés chrétiennes. Il est à l'origine du mot actuel « prêtre ».

Catholicisme: Le presbytre s'occupe de l'organisation de la communauté et de la gestion de ses biens, tout en étant investi d'autorité et de pouvoir sacramente. Le presbytre relève également de la mission pastorale et de la succession apostolique comme le mentionnent déjà la première épître de Pierre et les actes des apôtres. La fonction semble relever du rôle de l'ancien dans la tradition juive et la fonction presbytérale se calque sur l'organisation synagogale dirigée par des Anciens. À l'instar de ceux-ci, les presbytres sont présentés comme gardiens de la Tradition et les défenseurs de l'orthodoxie. Le rôle des presbytres est moins clair que celui de l'épiscope, avec lequel il se confond souvent, qui désignera quant à lui progressivement le pasteur principal des communautés, en prélude à la fonction d'évêque, même si le mot presbytre est de temps à autre utilisé pour désigner la dignité de l'épiscopat. Le terme évoluera en latin chrétien en presbyter, puis en prestre en français à l'origine du mot « prêtre ».

Signification de «diacre« Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Diacre_(christianisme)  

Note: Le diacre (du grec διάκονος / diakonos, serviteur) est une personne qui assiste le dirigeant d'une église locale chrétienne. Il est choisi pour sa foi et ses qualités morales. Il est responsable de certaines activités de l'Église.

Catholicisme: Le diacre (du grec ancien diákonos « serviteur ») est une personne ayant reçu le premier degré du sacrement de l'ordre dans l'Église catholique romaine. Alors que les prêtres, qui ont reçu le second degré du sacrement de l'ordre, sont les collaborateurs de l'évêque dans son caractère sacerdotal, le diacre est collaborateur de l'évêque dans son caractère ministériel. Au cours des âges, la fonction de diacre va peu à peu évoluer, en particulier dans l'Église latine : il semble que le besoin se fait moins sentir d'avoir des hommes dévoués au seul service, les laïcs étant souvent en mesure d'assurer les tâches matérielles diaconales. Peu à peu, le diaconat permanent disparaît et l'ordre des diacres ne devient qu'une étape vers l'ordination presbytérale.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Diacre_(catholicisme)

La «succession apostolique» Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Succession_apostolique

(Selon l'Église catholique de Rome)
La succession apostolique est la transmission, par les apôtres, à des successeurs, de l’autorité et des pouvoirs reçus de Jésus de Nazareth. De ce fait, ces successeurs s'estiment seuls habilités à enseigner et à gouverner leurs Églises respectives. La succession apostolique se transmet au moyen des consécrations épiscopales dont certains canons (Écritures) définissent la validité. Ce concept ecclésiologique propre au christianisme joue dans la non-reconnaissance par les Églises catholique et orthodoxe des ministres d'autres confessions chrétiennes (les Églises antéchalcédoniennes et celles issues de la Réforme protestante) ou de leur autorité.

La succession apostolique consiste en la consécration d'un nouvel évêque par un, ou plusieurs évêques, eux-mêmes validement consacrés. Le concile de Nicée de 325 a précisé qu'il fallait la présence d'au moins trois évêques. Mais en cas de nécessité, la présence d'un seul suffit. Cette règle est appliquée par les catholiques, les orthodoxes et d'une façon générale, par l'Église anglicane quoique les deux précédents dénient à cette dernière la validité de ladite succession (...) Chez les protestants, la succession apostolique n'est pas considérée comme devant être historique (alors même qu'elle est parfois un fait historique, comme dans les églises luthériennes scandinaves), mais comme spirituelle.

 


#01)

La neuroscience admet que la connaissance du bien et du mal est une caractéristique exclusive du cerveau humain, situé dans le lobe frontal. Les scientifiques appellent les lobes frontaux de notre cerveau «des superstructures» qui gèrent toutes les autres parties du cortex cérébral, afin de remplir une fonction plus universelle de régulation générale du comportement.

Capture d'écran ICM Institut du Cerveau et de la Moelle épinière
du site de l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM)
À propos de l'ICM  Site web
 Les neuroscientifiques soulignent que les lobes frontaux sont importants pour le contrôle de soi. Les neuroscientifiques disent: Les lobes frontaux s’occupent de la 
planification, de l’organisation, du raisonnement et de la prise de décision, du jugement et des émotions. L'activité du cerveau préfrontal détermine qui et quoi nous contrôlera, la vérité ou l'erreur, le bien ou le mal.
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Le lobe frontal, chef d’orchestre du cerveau humain
Les progrès de la biologie sont là pour nous persuader qu’il n’y a pas d’état psychique qui ne corresponde à un fonctionnement cérébral, et qu’inversement toute modification du fonctionnement cérébral est susceptible d’entraîner des changements de nos états psychiques. Les scientifiques savaient que des lésions du lobe frontal pouvaient par exemple entrainer une désorganisation des fonctions exécutives, nécessaires pour s’adapter à des situations nouvelles, et une altération du comportement social.

Un rabbin Juif a publié « Si, depuis l’antiquité, le dicton médical plaidait pour «une âme saine dans un corps sain», de nos jours, on a pu vérifier comment un léger dommage dans l’âme entraîne d’importants dégâts dans le corps ; que plus l'âme est saine et plus elle exerce sa domination sur le corps et est à même de corriger ses déficiences, au point que de nombreux traitements d’ordre matériel s'avèrent beaucoup plus efficaces dans la guérison du corps lorsqu’ils sont accompagnés de l’intense volonté et de la force de l’âme du patient.»

La dualité du corps et de l'âme et la conscience humaine.

2 Corinthiens 4:2 « Nous rejetons les choses honteuses qui se font en secret, nous n'avons point une conduite astucieuse, et nous n'altérons point la parole de Dieu. Mais, en publiant la vérité, nous nous recommandons à toute conscience d'homme devant Dieu.»

Selon les chercheurs en neuroscience, le lobe frontal, situé à l'avant de la tête, contrôle nos comportements les plus complexes tels que: l'évaluation et la prise de décision en fonction d'une situation donnée. Dans le cas où un individu a une décision à prendre, c'est là que tout se passe. Que l'individu soit un illettré ou le président d'un grand pays, les décisions passent par le lobe frontal.

Le cortex préfrontal est le siège de la prise de décision en fonction des valeurs morales acquises.
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Néanmoins, la partie matérielle du cerveau humain n'est pas la seule responsable des choix et des décisions quant au comportement. Généralement, on s'entend pour dire que ce qui influence et caractérise l'identité individuelle et collective diffère d'une personne à l'autre, d'un pays ou d'une collectivité à l'autre. L'identité individuelle, c'est ce qui est propre à l'individu et ses «valeurs acquises». Le dictionnaire Larousse en ligne, donne l’explication suivante pour le mot «valeur»: « Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, et intègre d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre». Ici, il n'est pas question de religion ou de culte, mais de «valeurs morales». Qu'un individu croit en Dieu ou qu'il se dise athée, et peu importe ses talents innés ou aptitudes, le concept de justice et d'intégrité devrait être «normalement» valorisé, comme règle morale (état d'âme idéalisé) pour son propre comportement individuel. Je ne parle pas ici de la notion de ce qui est mal ou de ce qui est bien, car cette notion de bien ou mal, s'impose d'elle-même dès l'enfance, comme un héritage partagé par la race humaine toute entière.

Dans le cas des comportements, impliquant des gestes à poser ou des paroles à exprimer, les valeurs morales acquises au cours de l'éducation, enseignées par les parents ou un autre milieu social (école, église), offrent des repères au jugement et à la prise de décision. Dans le cas de problèmes difficiles à solutionner, ou de décisions difficiles à prendre, c'est à cet endroit que toutes les ressources du cerveau s'activent. Donc, si quelqu'un ment consciemment, ou s'il décide d'enfreindre la loi sur les impôts en ne déclarant pas ses revenus, c'est dans le lobe frontal que sa décision va se prendre.

La symbiose de l'âme et du corps, prouvé scientifiquement, sans équivoque.
Des scientifiques ont récemment observé la zone frontale (le lobe frontal) (derrière le front de la tête), en utilisant un appareil de balayage par résonance (scanner) dans le but de voir ce qui se passait dans le cerveau dans le cas ou un individu exprime un mensonge. Il s’est avéré que la principale zone qui a été active pendant l’action de mentir était la zone frontale du cerveau, zone située directement derrière le front de la tête… Par la suite, des dizaines d’expériences ont été menées pour vérifier et étudier l'activité du cerveau lors d'occasions de mensonges ou d'erreurs chez l’être humain afin d’améliorer la capacité de prise de décision… Par conséquent, toutes ces expériences ont prouvé implacablement que la zone du devant de la tête ou ce que les scientifiques appellent le cortex préfrontal est également responsable du choix moral et de la prise de décision lors des mensonges, des erreurs et même de la tromperie.

 Les neuroscientifiques soulignent que les lobes frontaux sont importants pour le contrôle de soi. Les neuroscientifiques disent: Les lobes frontaux s’occupent de la planification, de l’organisation, du raisonnement et de la prise de décision, du jugement et des émotions. L'activité du cerveau préfrontal détermine qui et quoi nous contrôlera, la vérité ou l'erreur, le bien ou le mal.
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À partir du moment où vous allez comprendre que le lobe préfrontal (désigné dans les Écritures par «le front») est non seulement responsable de la coordination motrice volontaire et du langage, mais est également le siège du cerveau qui renferme les centres de la mémoire, de la prise de décision, de la créativité et du raisonnement par analogie, vous pourrez faire le lien avec le volet spirituel qui est relié aux fonctions du lobe préfrontal.

L’arrière du lobe frontal est associé à des aires qui contrôlent les mouvements simples tels que le mouvement du pied, de la main alors que l’avant du lobe correspond aux aires associées à des fonctions plus complexes comme l’estimation de la valeur des choses, le comportement social. Ainsi les fonctions élaborées de planification se trouvent à l’avant du cerveau.

Les neuroscientifiques soulignent que les lobes frontaux sont importants pour le contrôle de soi. Les neuroscientifiques disent: Les lobes frontaux s’occupent de la planification, de l’organisation, du raisonnement et de la prise de décision, du jugement et des émotions. L'activité du cerveau préfrontal détermine qui et quoi nous contrôlera, la vérité ou l'erreur, le bien ou le mal.  Les vertus qui idéalisent le comportement humain, comme par exemple le respect, la solidarité, l'empathie ou l'altruisme, complètent graduellement cette notion du bien et du mal, et ces vertus sont souvent acquises dès l'enfance et l'adolescence.

Lors de recherches sur Internet, j'ai observé que plusieurs sites web faisant l'apologie de l'Islam, s'étaient intéressés aux dernières avancées scientifiques de la neuroscience, sur le rôle du cortex préfrontal du cerveau humain, car les dernières découvertes semblent donner raison à un passage du Coran qui dit « un devant de la tête qui ment et qui fait des erreurs » et ils s'étonnent de ce que ce le Coran ait parlé de cela avant même que la science le confirme. Par contre, nous savons également que l'Ancien Testament le mentionne aussi, et cela implicitement à plusieurs endroits. Ce thème sera traité un peu plus loin.

Des scientifiques à l’université de Pennsylvanie ont enfin mené une expérience en utilisant l’appareil de balayage par résonance dans le but de voir le cerveau en cas de mensonge. Il s’est avéré que la principale zone qui a été active pendant l’acte de mentir c’est la zone frontale du cerveau, c’est la zone qui est située directement derrière le front de la tête…
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Éducation, formation, instruction, apprentissage, mémoire, aptitudes, raisonnement, jugement, décision ...
Le cerveau humain est comme un jardin «d'arbres de la connaissance» . Mais il y a un arbre qui s'impose de lui-même, c'est celui de la connaissance du bien et du mal.

Le cortex préfrontal est le siège de la prise de décision en fonction des valeurs morales acquises.
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#02)

Si vous regardez les photos ci-dessous, vous vous demanderez peut-être ce que l'homme et le soldat israélien portent sur leur front. Les Juifs appellent cela un phylactère. Alors, qu'est-ce qu'un phylactère?

Le phylactère est le nom de cette petite boîte de cuir renfermant des morceaux de parchemin où sont inscrits des versets de la Torah, que les Juifs pieux portent attachée au front et au bras gauche pendant la prière du matin.

Comme ces 2 boîtiers contiennent des textes bibliques écrits sur des parchemins, les Juifs expliquent que le geste de les porter signifie : soumettre ses pensées (la tête) et son action (le bras) à la loi divine. La tête, symbole des facultés intellectuelles, le bras, symbole de la force physique et le cœur, symbole des sentiments sont les éléments les plus importants de notre corps, puisqu’ils permettent d'exprimer à travers la pensée et la parole (tête), les relations à autrui (cœur), et l’action (bras). Les Juifs font référence aux instructions des Écritures contenues dans   Deutéronome 6: 4-8 et Deutéronome 6: 4-8 Donc, le phylactère attaché au front est symboliquement lié à «l'esprit» ou «souvenir». Il n'est donc pas étonnant que le seigneur ait voulu que «son sceau» soit identifiée au front de son peuple, quand on lit  Apocalypse 7:3   et nous savons pertinemment que le sceau de Dieu est dans la pensée, et non pas à la surface du front, visible de l'extérieur. 

 La loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l'exacte représentation des choses
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 Jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu
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Conclusion: Nul besoin de préciser que le front symbolise la pensée, et que toute allégorie relative  au front, comme «le sceau de Dieu» sur le front, Apocalypse 7:3 , est en fait l'Esprit de Dieu qui a pris contrôle des pensées. Jésus l'avait explicitement dit à l'apôtre Pierre lorsqu'il fut reprit, Matthieu 16:23 , et l'apôtre Paul l'a aussi explicitement confirmé dans le passage de 1 Corinthiens 2:16 Je développerai également plus loin, comment l'archange Michel (Jude 1:9) a pris le contrôle du corps de Moise , car qui contrôle la pensée, contrôle tout le corps.



#03)

J'aimerais ici développer un exposé sur le sens qu'on accorde au mot «pensée», ou si vous désirez «l'esprit», car bibliquement, la pensée humaine est aussi appelée l'esprit humain. Je suis d'avis qu'il est primordial que les pasteurs et enseignants dans les assemblées comprennent le sens exact de ce que les mots «esprit et pensée» veulent dire, surtout dans le contexte biblique. Il est très important de souligner que cette compréhension de l'esprit ou de la pensée affermit le fondement même de la foi et une fois que le sujet est maitrisé, le croyant possède une clé qui lui ouvre les portes du royaume des cieux et commence à comprendre certains mystères qui étaient demeurés obscurs jusqu'à maintenant. Lorsque l'Église accédera enfin au mystère de l'esprit humain et de l'esprit divin, dans un entendement renouvelé, cela mettra «les pendules à l'heure» et qui corrigera la perception altérée que les croyants ont du «diable» et du «Saint Esprit» de Dieu.

Dans un premier temps, j'aimerais vous citer quelques passages pour vous convaincre qu'esprit et pensée sont deux expressions qui se rejoignent et partagent la même signification. Voyons d'abord ce qui est dit dans le l'Ancien Testament à propos de l'Esprit de Dieu (de l'Éternel).

Isaïe 40:13
Prenons le passage dans Isaïe 40:13, et observons ce qui est écrit dans la Bible Segond 1910 :

«Qui a sondé l'Esprit de l'Éternel, Et qui l'a éclairé de ses conseils ?» 

Note: Les autres versions bibliques de langue française donnent exactement la même expression
Darby (fr),   Martin,   Ostervald,   Annotée Neuchâtel,   Segong 21

Ici vous remarquez que la traduction française nous donne l'expression «l'Esprit de l'Éternel» et nous verrons que ce passage sera repris dans le Nouveau Testament avec une traduction légèrement différente. Pour pour prouver hors de tout doute que le terme «Esprit» a bel et bien été utilisé, voyons quelques traductions de langue anglaise pour le même passage d'Isaïe 40:13

Dans Isaïe 40:13, si vous observez les différentes versions en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression «Spirit of the Lord» pour remplacer l'expression française «l'Esprit de l'éternel»
New International Vers., New Living Translation, English Standard Vers., Darby Bible Translation,
New American Standard Bible, King James Bible, Christian Standard Bible, GOD'S WORD® Translation, American Standard 1977, Jubilee Bible 2000, American King James Vers., International Standard Version

Note: J'ai trouvé seulement 3 versions anglaises ont traduit l'expression «Spirit» par «The Mind of the Lord»
NET Bible, New Heart English Bible Brenton Septuagint Translation


Maintenant, lisons le passage de Romains 11:34, lorsque l'apôtre Paul a explicitement fait référence et cité le même passage d'Isaïe 40:13. Vous observerez que l'expression «l'Esprit de l'Éternel» a été remplacée par «la pensée du Seigneur»

Romains 11:34
Voyons maintenant si «l'Esprit de Dieu» sa la même signification que «la pensée de Dieu».

Dans le Nouveau Testament, l'apôtre Paul a cité EXACTEMENT le même passage d'Isaïe 40:13, et cela se trouve dans Romains 11:34 où il est écrit:
« Qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller ?»
(Segond 1910)
Note: Les autres versions bibliques de langue française donnent exactement la même expression
Darby (fr),   Martin,   Ostervald,  Annotée Neuchâtel,   Segong 21

1 Corinthiens 2:16
(Note: Paul utilise le mot «pensée», alors qu'Isaïe utilise le mot «Esprit»). Le même mot «pensée» est également utilisé dans 1 Corinthiens 2:16: «Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l'instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ

Paul connaissait parfaitement la signification derrière le mot «pensée» et il était parfaitement conscient que le mot «Esprit» était utilisé dans le livre d'Isaïe.

Romans 11:34 (anglais)
Dans Romans 11:34, si vous observez les différentes versions en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression «the Mind of the Lord» qui signifie «la pensée du Seigneur».
New International Version, English Standard Version, Berean Study Bible, New American Standard Bible, King James Bible, Christian Standard Bible, Good News Translation, Holman Christian Standard Bible, International Standard Version, NET Bible, New Heart English Bible, Aramaic Bible in Plain English, GOD'S WORD® Translation, American King James Version, American Standard Version, Douay-Rheims Bible, Darby Bible Translation, English Revised Version, Webster's Bible Translation

Note: J'ai trouvé seulement 2 versions anglaises ont traduit l'expression «Mind of the Lord» par «the Lord's thoughts ou the thoughts of the Lord»: New Living Translation, Contemporary English Version

1 Corinthians 2:16 (anglais)
Dans 1 Corinthiens 2:16, si vous observez les différentes versions en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression «the Mind of the Lord» qui signifie «la pensée du Seigneur».
New International Version, English Standard Version, Berean Study Bible, New American Standard Bible, King James Bible, Christian Standard Bible, Good News Translation, Holman Christian Standard Bible, International Standard Version, NET Bible, New Heart English Bible, Aramaic Bible in Plain English, GOD'S WORD® Translation, American King James Version, American Standard Version, Darby Bible Translation

Note: J'ai trouvé seulement 2 versions anglaises ont traduit l'expression «Mind of the Lord» par «The thoughts of the Lord» et aussi utilisé l'expression « what Christ is thinking »
New Living Translation, Contemporary English Version

Note: Les Écritures rapportent qu'un jour, un docteur de la loi, questionna Jésus pour l'éprouver, en lui disant «Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?» Nous observons que dans les passages de Matthieu 22:37, Marc 12:30 et Luc 20:27, Jésus n'a jamais mentionné le mot «esprit» mais a utilisé le mot «pensée». Les traductions françaises et anglaises sont précises sur ce détail.

Matthieu 22:37: « Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée

Matthew 22:37:« Jesus replied: Love the Lord your God with all your heart and with all your soul and with all your mind.»

Arrière de moi, Satan ! (esprit accusateur) tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes»
Cliquez pour agrandir (esprit accusateur)

Conclusion: La plupart d'entre nous sommes familiers avec le passage des Écritures dans Matthieu 22:37 sur le plus grand commandement, à savoir « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée». L'intensité de l'expression «toute ta pensée» ne laisse pas vraiment de place à une interprétation particulière, car dans ce contexte l'expression «toute ta pensée» signifie «entièrement, complètement, totalement, à 100%». Les passages de Marc 12:30, Luc 10;27 mentionnent également la même expression. Évidemment, si le mot «pensée» est associé au mot «esprit», alors l'expression «tout ton esprit» ne pourrait pas s'appliquer à l'esprit humain dont Jésus a affirmé que les pensées des hommes ne sont pas celles de Dieu.   Dans le texte original grec, le mot utilisé dans «toute ta pensée» est le mot [holos] qui porte la référence Strong #03650, qui est interprété comme «entier, complètement, à 100%».

Puisque l'esprit humain ne saurait rencontrer l'intensité d'une pensée entièrement focussée sur la Nouvelle Alliance en J.-C., il va sans dire que l'authenticité d'une personne remplie de l'Esprit de Christ se confirme quant cette personne rencontre les critères énoncés dans Matthieu 22:37


Page Internet de www.lexique-biblique.com sur ce mot



#04)

Cependant, suite à la déclaration utilisée par Jésus lorsqu'il réprima Pierre, «Arrière de moi Satan!» (Marc,8:31-33), Satan est devenu le nom propre et «diabolique» du diable, l'accusateur et l'adversaire, celui qui accusait les frères devant Dieu, jour et nuit, jusqu'à ce qu'il soit «précipité/banni» du royaume des cieux.

Jésus aurait très bien pu dire : «arrière de moi Accusateur!» ou «Arrière de moi Adversaire» et cela aurait été la même chose. Lorsqu'on analyse la déclaration de Jésus, selon différentes traductions, il est clair que Jésus ne confond pas Pierre avec Satan, mais s'adresse à l'esprit humain de Pierre, car Pierre ne connaîtra l'authentique nouvelle naissance que plus tard.

L'accusateur, la pensée universelle de tous les hommes
Matthieu 16,21-23
«Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes Marc 8:33 « Alors Pierre le prit à part et se mit à le reprendre, mais Jésus se retourna, regarda ses disciples et réprimanda Pierre en disant: «Arrière, Satan, car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes

Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes»
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Version Annotée Neuchâtel: Matthieu 16:23 « Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes» «Mais lui, s'étant tourné, dit à Pierre : Va arrière de moi, Satan, tu m'es en scandale, parce que tu ne penses pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes.» (Note: de toute l'humanité)

Ainsi lorsque Jésus dit: «Satan, tes pensées» et qu'ensuite il fait référence à l'humanité ou au genre humain, (tes pensées sont celles de tous les hommes) il donne quelques indices sur la nature de l'esprit humain. Pourquoi les traducteurs n'ont jamais osé traduire le vrais sens des paroles de Jésus? Tout simplement parce que la vérité est insoutenable.

D'autres traductions expriment plutôt la pensée de Satan comme étant «celles de tous les humains». Les traductions de la Bible en anglais sont plus explicites: la version anglaise GOD'S WORD a traduit le verset par «Mais Jésus dit à Pierre: Enlèves-toi de mon chemin Satan, tu me tentes à pécher. Tu ne penses pas selon la manière de Dieu, mais de la manière que les humains pensent»... «But Jesus turned and said to Peter, «Get out of my way, Satan! You are tempting me to sin. You aren't thinking the way God thinks but the way humans think.»

Effectivement, Jésus n'avait pas en tête de comparer les pensées de Pierre à seulement quelques hommes, mais à l'humanité toute entière, et sur ce point, personne ne peut me contredire.

Quelques versions anglaises de Matthew 16:23

Good News Translation «thoughts of yours don't come from God, but from human nature» - nature humaine-
«Jesus turned around and said to Peter, Get away from me, Satan! You are an obstacle in my way, because these thoughts of yours don't come from God, but from human nature.»

International Standard Version «you are not thinking God's thoughts but human thoughts!» -pensées humaines -
«But Jesus turned and told Peter, «Get behind me, Satan! You are an offense to me, because you are not thinking God's thoughts but human thoughts!»

Aramaic Bible in Plain English «you do not reason of God but of humans» - tu raisonnes comme les humains-
«But he turned and said to Kaypha, «Get behind me, Satan; you are a stumbling block to me because you do not reason of God but of humans

GOD'S WORD® Translation - «the way humans think» - la façon dont pense les humains-
« But Jesus turned and said to Peter, «Get out of my way, Satan! You are tempting me to sin. You aren't thinking the way God thinks but the way humans think.»

Conclusion: Alors que j'ai fait la démonstration que Satan ou le diable, est en fait l'esprit qui anime actuellement la race humaine, je développerai également l'analogie de la mer spirituelle dans laquelle tous les hommes sont   comparés à des poissons et où vit le «dragon». Puisque celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui un seul Esprit, 1 Corinthiens 6:17, ainsi celui qui n'est pas né de Dieu, 1 jean 3: 9-10, est avec l'accusateur et l'adversaire un seul esprit. Ainsi donc, contrairement à l'opinion généralement répandue, le mot «Satan» n'est pas un nom, mais une désignation. Satan signifie «l'esprit adversaire» ou la «pensée adversaire», «l'esprit qui s'oppose», «la pensée ennemie», «l'esprit accusateur».

Et d'ajouter que Dieu avait dit à cet esprit adversaire (Satan) qu'Il ferait sortir «du milieu de lui» (en d'autres mots, du milieu de cet esprit) , un feu dévorant  Ézéchiel 28:18, d'où le principe de la Nouvelle Naissance.



#05)

Voyons ce trouve généralement à propos de «Satan» sur Internet... Ci-après vous verrez ce que l'encyclopédie Wikipédia publie sur son site web. L'explication qu'on y trouve est assez élémentaire, et bien qu'on y lit que la signification du mot «Satan» semble être «adversaire» ou «accusateur», cela n'apporte pas vraiment de vraie réponse à la question: «qui est l'esprit adversaire qui accuse les élus de Dieu?»

Satan: Satan (mot hébreu : שָׂטָן śātān, « ennemi » ; grec ancien : Σατανâς Satanâs ; araméen : ܣܛܢܐ sātānā’ ; arabe : ﺷﻴﻄﺎﻥ šaytān) désigne un être apparaissant dans le judaïsme, le christianisme et l'islam. Le nom « satan » apparaît d'abord dans la Bible hébraïque, en hébreu שָׂטָן (śātān).

Satan est un mot problématique, sa signification réelle demeure mystérieuse:
Il est manifestement relié au verbe śātan mais la signification exacte de ce verbe est problématique car la racine ŚTN n'a pas d'équivalent dans les langues sémitiques antérieures ou contemporaines de l'hébreu biblique. La signification de la racine ŚTN ne peut être déterminée qu'à partir de ses occurrences dans le texte biblique. Son sens semble être «être un adversaire» ou le verbe «accuser», avec la nuance de «diffamer». Référence Apocalypse 12:10

Judaisme:
Tel que l'enseigne la Torah d'Israël, l'autorité divine ne se partage pas et en ce sens le « diable » n'existe pas: il existe une instance appelée « le satan », avec l'article défini parce que ce n'est pas un nom propre mais une fonction, dont l'objet est d'éprouver toute réussite afin de l'authentifier comme dans le livre de Job où le satan participe à l'assemblée des anges. Les Sages de la Mishna mentionnent rarement Satan. Il y apparaît comme une force du mal impersonnelle.

Christianisme:
Dans la tradition «chrétienne», Satan est mentionné dans le Livre de Job et dans les Évangiles par Jésus qui le qualifie de « prince de ce monde ». Il est identifié au chef des anges déchus.

Cette conception s'appuie sur les écrits bibliques : le chérubin qui avait été oint «pour protéger» fut déchu selon Isaïe 17, et Ézéchiel 18, dans l'Ancien Testament et Pierre et Jude dans le Nouveau Testament. Satan est identifié également au serpent et à l'arbre de la connaissance du bien et du mal de la Genèse.
Références
Matthieu 16:23 , Luc:10:18   Apocalypse 12:9

Satan est fréquemment surnommé Lucifer, sans qu'aucun texte de l'Ancien Testament ou du Nouveau n'utilise ce terme. L'assimilation à Lucifer provient du fait que Vénus était appelée « astre du matin », expression rappelant celle d'Isaïe.

Ainsi donc, contrairement à l'opinion généralement répandue, le mot «Satan» n'est pas un nom, mais une désignation. Satan signifie «l'esprit adversaire» ou la «pensée adversaire», «l'esprit qui s'oppose», «la pensée ennemie», «l'esprit accusateur». En d'autres mots, la «pensée perpétuelle de l'accusateur» est cette pensée humaine universelle, qu'on appelle «le diable» et c'est la raison pourquoi l'homme doit «naître de nouveau» et mourir entièrement à l'esprit accusateur.

En naissant de nouveau, il n'y a plus jamais d'accusation Romains 8:1 valide devant Dieu, de la part de cet esprit. Matthieu 16:21-23.  Après la nouvelle naissance, si le diable continue d'accuser, ce ne sont que des mensonges. Jean 8:44, Romains 3:4

Comment expliquer que nous pouvons «quitter définitivement» la nature de cet esprit accusateur? La promesse de Dieu contenue dans son Alliance avec son peuple, en Jésus-Christ, déclare que DU SEIN DE CET ESPRIT ACCUSATEUR, Dieu va susciter «un feu qui le dévore», Ezéchiel 28:18 et que ses serviteurs sont «des flammes de feu» Hébreux 1:7 qui ont pris conscience de qui ils étaient, Daniel 12:3,c'est-à-dire «des étoiles de Dieu» et qu'ils se sont approchés Hébreux 12:22 de la montagne de Dieu.

Depuis la fin de l'époque apostolique, le crime de l'esprit accusateur, c'est d'avoir voulu régner sur les étoiles de Dieu, Isaïe 14:12-15  et de s'être assis sur la montagne de Dieu pour les asservir. Maintenant, il va être exposé et précipité. Abdias 1;4 , Jérémie 49:16, 2 Thessaloniciens 2:4

le diable, père du mensonge, que tout homme soit reconnu menteur
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Le diable: père du mensonge
Que tout homme soit reconnu menteur
 Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore,
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Vous comprendrez que nous sommes loin du personnage symbolique, affublé de 2 cornes et d'une queue fourchue, qui se tient invisible derrière une personne, pour le tenter, ou lui «induire» dans ses pensées, le désir de suivre un comportement que sa morale lui interdirait normalement de faire.

 

Conclusion:  Le terme original «diable» et «Satan» qui est employé en hébreu signifie simplement « adversaire» ou «accusateur», comme un procureur dans un tribunal hébraïque qui accuse quelqu'un d'avoir enfreint la loi. L'hébreu ne connaît ce terme qu'en tant que nom commun, désignant une fonction, et non pas un être bien déterminé. Donc oubliez le personnage du diable et ses démons invisibles qui hantent l'enfer. Ce n'est pas tout à fait cela. Par contre, ce que la bible appelle «le diable et Satan» est étroitement lié à l'humanité sur terre. C'est l'esprit universel qui règne sur l'humanité.

Étant donné que Satan n'est pas un personnage invisible qui se tient près de nous pour nous tenter, comme le veut la tradition, mais plutôt l'esprit adversaire de tout ce qui appartient à Christ, voyons au chapitre suivant, un peu plus de quoi il en retourne. Mais avant tout, Satan signifie «l'accusateur» car cet accusateur n'est relatif qu'à l'humanité.



#06)

Les Écritures nous fournissent plusieurs indices quant au rôle d'accusateur du diable, l'esprit humain (l'esprit de tous les hommes).Matthieu 16:21-23  Néanmoins, le seul passage d'importance qui associe explicitement le rôle d'accusateur avec le «dragon» ou «le serpent ancien», qui est aussi le diable et Satan, est le passage de l'Apocalypse 12, versets 9 et 10 :

Apocalypse 12:9-10 « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.»

l'esprit qui les accusait continuellement devant Dieu, jour et nuit
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Un accusateur doit toujours se fonder sur quelque chose pour accuser
Pour le mot «accusateur» le dictionnaire de la langue française donne comme signification «délateur, dénonciateur». Les Écritures ne mentionnent pas que l'accusateur exerce nécessairement la calomnie. Par contre la médisance rapporte quelque chose de vrai, alors que la calomnie s'applique à des choses ou événements faux. La diffamation peut pour sa part s'appliquer autant à des choses ou événements vrais que faux. Mais ici dans le passage d'Apocalypse 12:10, il n'est pas dit que le diable était un calomniateur ou qu'il accusait faussement les frères par des mensonges, mais plutôt comme «un procureur» qui sait que l'accusation est fondée. En d'autres mots, une accusation ne peut être «reçue» comme telle par un magistrat, si l'accusation ne repose sur rien de précis ou des allégations mensongères.

Dans le cas du passage d'Apocalypse 12:10, il s'agit d'une «atmosphère d'accusation perpétuelle» sur la pensée des frères, qui dure depuis l'âge Apostolique, liée au fait que la nature même de l'esprit qui contrôle la pensée des frères, est celle d'un esprit «accusateur», lié à un rôle spirituel qu'il ne peut s'empêcher d'exercer. Cet esprit accusateur ne peut accuser qui que ce soit, à moins de comparer les règles, les lois et les valeurs morales de l'accusé avec son comportement et son témoignage. Les «bons» prédicateurs modernes sont passé maîtres dans l'art de prêcher la repentance et culpabiliser leur auditoire. Rappelez-vous dans le Nouveau Testament l'histoire de la femme surprise en adultère que les scribes et les pharisiens amenèrent à Jésus.  Ces scribes et pharisiens étaient maîtres dans l'art d'accuser, bien qu'ils ne «voyaient pas le royaume de Dieu», tout comme Nicodème qui vint voir Jésus de nuit et à qui Jésus lui dit qu'il devait naître de nouveau pour accéder au royaume de Dieu .

Jean 3:3 « Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.»

Les prédicateurs qui vous disent que votre vie n'est pas assez sanctifiée
Quand l'assemblée ou l'auditoire d'un prédicateur se retrouve constamment à genoux lors d'un appel à l'autel, le diagnostic est clair: Personne n'a rien compris du salut, le pasteur en premier! Encore mieux, si les gens à genoux pleurent et se lamentent de désespoir, l'aura du prédicateur brillera davantage aux yeux de son assemblée! Prenez tous ces prédicateurs dans l'histoire des peuples et observez leur habileté à susciter chez leurs auditeurs, le sentiment de culpabilité! Observez ce que certains appellent «des réveils» et comment les prédicateurs maîtrisant l'art de provoquer «la repentance» ont été des acteurs important dans le succès et le prosélytisme de leurs idées et enseignements! Et ici, je cite William Marrion Branham, un prédicateur élevé au rang de prophète par ceux qui ont été «ébranlés» et conquis par ses doctrines et enseignements. Mais quel accusateur! S'il y a un prédicateur qui possédait la technique parfaite de provoquer un sentiment de culpabilité chez ses auditeurs, c'était bien lui! Il était tellement efficace, que sur une échelle de 1 à 10, je lui donne un 10 parfait, comme prédicateur/accusateur.

William Branham, prédicateur maître dans la culpabilisation de son auditoire
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Jean 8:1-11 (Segond 1910) 

«(1) Jésus se rendit à la montagne des oliviers. (2) Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. (3) Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ; (4) et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. (5) Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu ? (6) Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. (7) Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. (8) Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. (9) Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. (10) Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? (11) Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.»

Le terme grec du mot accusateur dans Apocalypse 12:10 est «kategoros» (Strong #02725)

L'accusation est un processus assez simple. Je pourrais le résumer en 3 phases: Accusation, jugement, condamnation entrainant la culpabilité. Pour «accuser» dans la conscience d'un individu, il faut qu'un comportement ou un témoignage de l'individu soit «aligné/comparé» avec «ses valeurs morales acquises» y faisant référence, ensuite si le comportement transgresse les dites valeurs, le jugement l'individu lui génère une culpabilité. Donc, soit que le jugement du comportement rassure l'individu ou lui génère un sentiment de culpabilité. Lorsque cela se produit consciemment «devant Dieu», cette culpabilité confirme alors que l'individu n'est pas «un vainqueur» dans le sens «des valeurs chrétiennes acquises»

l'esprit qui les accusait devant Dieu, jour et nuit
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l'esprit qui les accusait devant Dieu, jour et nuit
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Une valeur morale est un principe ou une idée qui guide le jugement moral des individus et des sociétés. Chez un individu, la somme des valeurs morales acquises, que j'appellerais une «connaissance du bien et du mal, exerce une distinction entre l'intégrité et l'iniquité. Chez certains groupes d'individus, les valeurs morales forment un corps de doctrines, qui prennent la forme d'obligations qui s’imposent à la conscience comme un idéal. Ces valeurs morales sont créées et transmises par les idéologies, les religions et les sociétés humaines. Les lois des sociétés relèvent des notions d'honnêteté et de justice. Certaines de ces valeurs morales se veulent universelles. L'intégrité, la tolérance, le respect, la loyauté, la charité, l'altruisme, l'éthique, sont des exemples de valeurs morales.

On parle souvent de «valeurs morales» pour désigner l’ensemble des principes partagés par un grand nombre d’êtres humains pour guider leur comportement dans leurs rapports avec autrui. Ces valeurs morales sont souvent associées à de grandes religions comme le christianisme, l’islam, le bouddhisme. Rappelons-nous que la notion de conscience individuelle est un attribut exclusivement humain qui est partagé universellement entre tous les hommes, peut importe leur foi, croyance ou religion.

Romains 2:14 « Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes »

En recherchant sur Internet, je suis tombé sur un livre intitulé : «Mon livre des valeurs» dont le résumé disait: «12 valeurs chrétiennes pour les enfants, par Lesley Wright, La Maison de la Bible , (octobre 2001) Résumé Présente douze valeurs morales : amour, pardon, bonté, joie, générosité, reconnaissance, patience, honnêteté, courage, application, responsabilité, fidélité. Pour chacune : une définition, l'exemple d'un récit biblique, une citation d'enfant, un verset de la Bible, des pistes pour en discuter en famille, une prière composée par un enfant. © Electre 2019» J'imagine que les bons parents de foi chrétienne vont acheter ce livre pour éduquer leurs enfants, ou même que certaines assemblées vont l'acheter pour leur école du dimanche. Je ne parle pas ici d'instinct naturel, mais de connaissance. Aussi comment ne pourrait-on pas reconnaître que la «connaissance des valeurs morales» passe par un apprentissage, une éducation, une «acquisition». Le terme «connaissance» ne saurait exister sans qu'il y ait eu au départ un «commencement» un apprentissage progressif des dites connaissances.

Le sentiment de culpabilité chez l'homme est directement lié aux règles ou valeurs morales transgressées ou aux erreurs de décision lors de comportements qui entrainent des conséquences négatives. L'autodiscipline monastique ascétique par exemple, est un idéal de «martyr non-sanglant» dont les valeurs morales strictes sont parfois à la limite de l'endurance et de l'obéissance, dans le but d'atteindre «une perfection» morale et spirituelle pour plaire à Dieu.

Cet arbre prétend connaître ce qui est bien ou mal, intègre ou inique, devant Dieu, pour dicter et diriger le comportement de l'homme. Sous la domination de cet arbre, l'homme n'est jamais assez saint ou parfait. L'esprit de cet arbre nourrit l'homme de fruits légalistes, de règles à suivre, de codes moraux, qu'il interprète comme étant des préceptes et des lois divines pour plaire à Dieu. L'esprit de cet arbre devient un accusateur devant Dieu, si l'homme enfreint ce que l'arbre prétend être bien ou mal. Le crime de cet arbre, c'est qu'il a usurpé le rôle de l'arbre de vie.

l'accusateur dit: vous ne serez jamais assez sanctifiés! Vous êtes faibles et pécheurs, repentez-vous! Vivez une vie sanctifiée!
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#07)

Prenons d'abord ces passages d'Hébreux 10 et voyons un peu ce que l'apôtre Paul a voulu expliquer. À partir du verset 10, il devient évident que Paul s'adresse aux élus sanctifiés par la Nouvelle Alliance dans le sacrifice expiatoire de Jésus. En aucun cas ici, Paul n'avait en tête un peuple Juif qui bénéficierait d'une Alliance distincte en tant que nation, mais il fait allusion directement au peuple de Dieu sous la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, composé de toutes les nations, Juifs inclus. Donc, il n'y a qu'une seule et unique Nouvelle alliance et un seul et unique peuple de Dieu. Et c'est sur cette Alliance que le diable, l'adversaire, va s'acharner, afin de l'altérer au point de la rendre innefficace.

Hébreux 10:10 «(10) C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes.

Hébreux 10:14 « (14) Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.»

Hébreux 10:16 « Voici l'alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, Et Je les écrirai dans leur esprit...»

Pour s'attaquer à cette Nouvelle Alliance entre Dieu et son peuple, le diable doit d'abord s'infiltrer au sein de l'Église, y placer ses ouvriers et finalement corrompre les termes et conditions de l'Alliance avec leurs enseignements et leurs fausses interprétations des Écritures et de l'Évangile Apostolique.

La loi de Dieu de son Alliance, ne peut être écrite dans «les esprits», que par l'Esprit du Seigneur.
Lorsque l'apôtre Paul reprend le passage de dans Hébreux 10:16, il nous fait observer que Dieu va écrire Lui-même sa loi, dans les esprits et les cœurs, de tous ceux qu'Il a appelés , sanctifiés et glorifiés. Il est important de comprendre que Dieu n'a vraiment pas besoin d'aide de l'extérieur, pour graver Lui-même sa loi, dans les esprits de ceux dont le nom est écrit dans le livre de vie. Dieu n'a pas besoin de théologiens, ou même d'honnêtes pasteurs pour écrire sa loi, et Il a affirmé qu'Il le ferait Lui-même.

Autrement dit, seul l'Esprit de Christ se réserve le privilège d'écrire dans le cœur de ses élus. Or l'esprit humain, l'adversaire et l'accusateur, a toujours voulut écrire dans le cœur des «étoiles de Dieu». Et c'est justement là le problème. Il y a vraiment eu trop de personnages qui ont voulu «aider» Dieu à leur manière et tenter de «graver» eux-mêmes, ce qu'ils croyaient être «la loi de Dieu» dans l'esprit des gens, dans les cœurs de leurs disciples et assemblées

Qu'ont-ils fait?

Ils ont fait exactement ce que les Écritures avaient prophétisé: Ils ont joué le rôle des ministres de l'accusateur. Ces ministres inspirés par l'accusateur sont les anges de l'adversaire, ceux de l'esprit humain, ceux qui sont nommés dans  Apocalypse 12;7 et qui sont finalement vaincus et dont l'autorité spirituelle sur les cœurs des saints est finalement anéantie à la fin des temps.

L'accusateur mentionné dans Apocalypse 12;10 est celui qui se prend pour Dieu et qui a voulu écrire dans la pensée perpétuelle des saints  c'est-à-dire les contrôler, leur faire avaler ses enseignements. Malheureusement, l'esprit humain accusateur a réussi dans ses plans et les saints, qui sont symboliquement représentés comme les étoiles de Dieu, furent vaincus, comme il avait été prophétisé

L'accusateur finit par faire cesser complètement le sacrifice perpétuel (la mémoire perpétuelle) de la Nouvelle Alliance et les étoiles de Dieu tombèrent du ciel et la vraie prédication de l'Évangile apostolique fut perdue. Ce n'est qu'au retour de celui qui détient et dispense l'Esprit de l'Alliance, que les saints retrouveront la pensée du sacrifice perpétuel et qu'ils brilleront à nouveau .

Lorsque les saints furent vaincus et que les étoiles tombèrent du ciel.
Il semble que plusieurs prophéties dans les Écritures ont annoncé qu'aux temps de la fin, les «étoiles du ciel» tomberaient.
Ecclésiaste 12:2 , Isaïe 13:10 , Joel 2:10 et Joel 3:15 , Matthieu 24:29 ,
Marc 13:25, Daniel 8:10

En fait, à notre horloge du temps, les saints sont tombés à la fin de ce qu'on appelle l'âge de l'Évangile Apostolique. Le prophète Daniel l'avait également mentionné. Daniel 8:10 Daniel avait également mentionné que le diable ferait cesser le «sacrifice perpétuel», façon de parler qui exprimait évidemment «la conscience perpétuelle» de la Nouvelle alliance en J.-C. La plupart des théologiens se sont embrouillés à tenter d'interpréter ces prophéties avec des événements historiques ou de leur donner un sens littéral. Or, la réalité des prophéties était beaucoup trop simple pour leur intelligence. Il est vrai qu'il semble bien qu'à la lecture des Écritures, que c'est au retour de l'Esprit du Seigneur à la fin du temps des nations, que les étoiles du ciel tombent.

Cependant, je vous avise qu'il ne faut pas vous attendre à voir littéralement des étoiles filantes tomber sur la terre, ni à voir le soleil s'éteindre dans le ciel ou la lune cesser de briller. Ce n'est pas tout à fait ce qui arrive à la fin. En fait c'est un mystère survenu il y a près de 2000 ans environ qui est révélé. Ce ne sont pas les étoiles qui tombent à la fin, mais c'est plutôt cette révélation des étoiles qui tombent, qui «vient» à la fin des temps. C'est comme écouter à la télévision, le dernier bulletin de nouvelles en soirée, annonçant des événements qui viennent de se passer. Elles n'ont pas vraiment besoin d'être «en direct», mais si les nouvelles se sont produites dans les 48 heures précédant leur diffusion, c'est acceptable. Par exemple, s'il se produirait un terrible cataclysme sur la planète, il est probable que les médias ne pourraient publier quoi que ce soit de bien précis avant d'avoir dépêché des journalistes et des enquêteurs sur le terrain, le temps de prendre des images et des vidéos, monter des reportages et c'est seulement après plusieurs heures ou même quelques jours, qu'on commencerait à en parler et ainsi, la nouvelle du cataclysme serait répandue pendant plusieurs jours, voir plusieurs semaines. Voyez-vous, si pour le seigneur un jour est comme 1000 ans, des faits datant de 2000 ans peuvent se classer dans le créneau des 48 heures du Seigneur. Encore fallait-il que tout l'auditoire soit branché dans les nuages (clouds), ce qui est très récent dans notre époque technologique.

Les élus de l'Église sont comparés à des «étoiles» sur la montagne de Dieu
Dans son épitre aux Hébreux, lorsque l'apôtre Paul utilise l'analogie de la montagne de Dieu, il est évident que les Écritures font également allusion à cette même montagne spirituelle, lorsque les prophéties nous disent que l'adversaire de Dieu est parvenu pour un temps, à s'y asseoir, pour régner sur les saints de Dieu, ceux que les Écritures nomment «les Étoiles de Dieu». Voyons quelques passages qui confirment ces choses.

 Les prophéties : les élus de Dieu sont sur la «montagne de Dieu»
 

Hébreux 12: « (18) Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher (...) ! (22) Mais vous vous êtes approchés de la montagnede Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges, (23)de l'assembléedes premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous,des esprits des justes parvenus à la perfection,»
Isaïe 14:13 « Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion»

 
 Les prophéties : les saints sont les étoiles de Dieu
 

Daniel 8:10 « Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula.»
Daniel 12:3 « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.»
Abdias 1:4 « Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l'aigle, quand tu le placerais parmi les étoiles, Je t'en précipiterai, dit l'Éternel.»

 
 Les prophéties :l'adversaire entraine les étoiles de la montagne de Dieu sur la terre
 

Apocalypse 6:13 « et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes.»
Apocalypse 12:4 « Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté.»
Daniel 8:10 « Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula.» (Note: une partie= 1/3)
Joël 3:15 « Le soleil et la lune s'obscurcissent, et les étoiles retirent leur éclat
Marc 13:25 « les étoiles tomberont du ciel, et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées»

 
 Les prophéties : l'adversaire précipité de la montagne de Dieu
 

Ézéchiel 28:2 « Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: ton cœur s'est élevé, et tu as dit: je suis Dieu, je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers ! Toi, tu es homme et non Dieu, et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu.»
Ezéchiel 28:16 «Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché ; Je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes.»
Apocalypse 12:9 « (7) Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, (8) mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel (9) Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.»

Il est comme un arbre planté près des eaux et qui étend ses racines vers le courant ; Il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert.
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le diable, père du mensonge, que tout homme soit reconnu menteur
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#08)

Jean 20:17 «Jésus lui dit: (Marie Madeleine) Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »

De tous ceux qui ont écrit des lettres dans le Nouveau Testament, le seul rédacteur du Nouveau Testament à utiliser le terme « antichrist » est l’apôtre Jean. Observons quelques détails et voyons comment il en parle. Notez ce qu’il en dit dans 1 Jean 2:18-19

« (18) Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure. (19) Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres ; car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu'il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres.»

J'ai même trouvé sur Internet une traduction française du verset 19 qui donnait un sens un peu plus clair: « « Ils sont sortis de chez nous, mais ils n’étaient pas de notre genre ; car s’ils avaient été de notre genre, ils seraient demeurés avec nous » (1 Jean 2:18-19). (Bible TDJ Traduction du Monde Nouveau.)

Jean précise en effet qu’« ils sont sortis de chez nous ». Cela s'est passé du vivant de l'apôtre Jean! Il est évident que ces ouvriers d'iniquité n'avaient aucune prise sur les disciples des assemblées, tant que les apôtres étaient là pour les retenir et les chasser. Ce nouveau «genre d'ouvrier d'iniquité» professant Jésus-Christ n'existait pas auparavant. Ils avaient été discernés et c'est la raison pourquoi l'apôtre Jean parle de « la dernière heure », vraisemblablement la fin de la période apostolique. De toutes façons, le Seigneur leur avait montré ce qui devait arriver. Précédemment j'ai fait la démonstration que le personnage d'Ignace d'Antioche, évêque autoproclamé et ouvrier d'iniquité, a laissé des écrits exhortant les disciples de toutes les assemblées d'Asie Mineure à être soumis inconditionnellement au «clergé», (évêque, presbytres, diacres).

Il suffit de lire dans le Livre des Actes des apôtres, que l'Église d'Antioche avait assurément été avertie par des prophètes du Seigneur, lesquels leur avaient prophétisé que l'adversaire finirait par s'emparer de leur assemblée:

Actes 11:27 « En ce temps-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche

Actes 13:1 « Il y avait dans l'Église d'Antioche quelques prophètes et docteurs, Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius le Cyrénéen, Manahem, élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul. »

Jésus avait annoncé que de faux prophètes, «des loups rapaces», viendraient en «vêtements de brebis». Bien avant que Jean n’écrive au sujet de tels imposteurs religieux, Jésus avait recommandé à ses disciples :

« Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups rapaces » Matthieu 7:15

La particularité de ces ouvriers d'iniquité était qu'il leur était impossible de comprendre le mystère du royaume des cieux. Ils ne pouvaient comprendre qui était Jésus. Selon eux, personne ne pouvait être saint ni parfait, et la grâce de Dieu ne reposait que sur une repentance perpétuelle. L'esprit de l'accusateur qui était sur eux, avait carte blanche, pour les accuser jour et nuit. C'est la raison pourquoi «ce genre de soi-disant chrétiens» travaillèrent toute leur vie à tenter de se «sanctifier» eux-mêmes, par des comportements moraux d'apparence de sainteté, mais ils ont toujours renié la force que conférait l'authentique nouvelle naissance dans le Royaume de Dieu. Dès la fin du 2ième siècle, la tendance d'une vie «sanctifiée» par la privation, le jeûne, la pauvreté et l'abstinence allait devenir la norme. La montée du monachisme à partir du 2e siècle, était perçue comme «un martyre non-sanglant» pour atteindre «une perfection» par la discipline du corps.

L'accusateur mentionné dans Apocalypse 12;10 est celui qui se prend pour Dieu et qui a voulu écrire dans la pensée perpétuelle des saints  c'est-à-dire les contrôler, leur faire avaler ses enseignements. Malheureusement, l'esprit humain accusateur a réussi dans ses plans et les saints, qui sont symboliquement représentés comme les étoiles de Dieu, furent vaincus, comme il avait été prophétisé

L'accusateur finit par faire cesser complètement le sacrifice perpétuel (la mémoire perpétuelle) de la Nouvelle Alliance et les étoiles de Dieu tombèrent du ciel et la vraie prédication de l'Évangile apostolique fut perdue.

Qu’a encore écrit Jean au sujet de l’antichrist ? Parlant de faux prophètes, il fait cette mise en garde : « Toute parole inspirée qui confesse Jésus Christ comme étant venu dans la chair vient de Dieu, mais toute parole inspirée qui ne confesse pas Jésus ne vient pas de Dieu. C’est là, en outre, la parole inspirée de l’antichrist dont vous avez entendu dire qu’elle venait, et maintenant elle est déjà dans le monde » (1 Jean 4:2, 3).

Puis, dans sa deuxième lettre, Jean explique à nouveau : « (7) Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist. (8) Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. (9) Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. » (2 Jean : 7-9).

Incontestablement, Jean avait compris que tous les ouvriers d'iniquité qui sont animés de l'esprit antichrist, sont tous ceux qui n'ont jamais compris qui était Jésus et qui était son Dieu, et qui plus tard ont dénaturé la personne de Jésus et propagé une doctrine qui nie que Jésus est le premier-né «entre plusieurs frères» et que le Père de Jésus est notre Père et que son Dieu est notre Dieu.



#09)

1 Jean 2:18-19« (18) Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure. (19) Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres ; car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu'il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres.»

Le mot « antéchrist(s) » vient du grec ancien antíkhristos par l'intermédiaire du latin médiéval antechristus, mot qui vient du latin ecclésiastique antichristus. Le terme « antichrists » signifie simplement « contre (ou à la place de) Christ ». Le terme «esprits ursupateurs» serait évidemment approprié. Mais comme l'apôtre Jean a mentionné qu'il y avait plusieurs «antichrists», on comprend que ce sont des ouvriers d'iniquité, tous animés du même esprit, cet esprit adversaire qui veut prendre la place de Christ dans l'Église. À noter que le mot antéchrist signifie adversaire de Christ et non pas «celui qui vient avant Christ».

Le mot grec antikhristos est utilisé au pluriel dans les épîtres de l'apôtre Jean, désignant ceux qui vont participer au mystère de l'iniquité. Donc, en fin de compte, l’antichrist (ou antéchrist) n’est pas un personnage, une organisation ou une entité en particulier, puisque le Nouveau Testament dit qu’il y a « beaucoup d’antichrists »  1 Jean 2:18 . Puisque apôtre Paul a révélé que les anges de Dieu étaient des esprits au service de ceux qui devaient hériter du salut, Hébreux 1:14, les anges du diable sont par conséquent des esprits au service des ouvriers d'iniquité. L'antichrist est l'esprit du diable, et ses ouvriers sont animés de ses «anges d'iniquité», lesquels sont des esprits au service de ceux qui périssent. Apocalypse 12:9

Le terme «antichrist» au singulier, n'apparaît pas dans les textes chrétiens de base en grec: il n'apparaît ni dans l’Apocalypse de Jean, ni dans le livre de Daniel, ni dans la deuxième épître aux Thessaloniciens, ni dans l'évangile selon Matthieu dans la discussion de Jésus sur les signes « de la fin du monde » qui n'emploie d'ailleurs jamais le terme au cours de son ministère.

Au départ, plusieurs ont émis l’idée que «l'antéchrist» aurait été un personnage diabolique, ce qui  semble plutôt se combiner dans la première épître de Jean avec celle qui en fait une catégorie de personnes. Jean y parle de «plusieurs antéchrists» qui incarnent l'«esprit de l'antéchrist», lesquels auraient côtoyé les apôtres dès le 1er siècle. Les témoignages de l'apôtre Paul et Jean nous indiquent que les apôtres en avaient discerné leur présence au sein des Églises. Lorsque Jean mentionne que «cet esprit antichrist» existe au moment même où il écrit son texte «c'est la dernière heure » (...) et qui  maintenant, est déjà dans le monde», 1 Jean 4:3 cela indique également que les temps de «la fin de L'Église Apostolique» sont sur le point de se concrétiser. Donc, nous observons qu'il ne s'agit pas vraiment «de la fin du monde» mais de la «fin des Églises» de l'ère apostolique.

Nous comprenons maintenant que les élus savaient qu'il était prophétisé que «les saints seraient vaincus» et qu'ils devaient «retenir» l'esprit antichrist le plus longtemps possible afin que tous ceux dont le nom était écrit dans le livre de Vie parviennent à la pleine maturité de la moisson apostolique. Lorsque les «anciens» qui avaient acquis la maturité spirituelle furent partis, il n'y avait plus personne pour encadrer les jeunes convertis. Hébreux 5:14

Cela est également confirmé par l'apôtre Paul, lorsqu'il mentionne dans 2 Thessaloniciens 2:6-7, «Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.» Et qui retenait cet «esprit d'iniquité» ? C'était le Saint-Esprit au sein des apôtres et de Paul!

L’apôtre Paul avait aussi averti les chrétiens de Thessalonique : «Que personne ne vous séduise d’aucune manière, car il faut que l'apostasie soit arrivé auparavant et qu'on ait vu paraître l'homme de péché, l'homme de perdition» 2 Thessaloniciens 2:3 Le mot grec «apostasia» signifie «le fait de s'écarter de», dans le sens de «conserver un semblant de position par rapport à la position originale de l'Évangile apostolique», tout en se réclamant les héritiers légitimes de l'intégrité de la foi apostolique. Ainsi, au 1er siècle, des ouvriers d'iniquité étaient déjà actifs et s’efforçaient d’assujettir les congrégations chrétiennes, en se positionnant parmi «les anciens».

Paul a avertit les élus que le jour du Seigneur ne viendra pas avant qu'ils aient vu paraître ce nouveau type de «soi-disant croyant», que Jésus a comparé à des «loups» dans des «vêtements de brebis» Matthieu 7:15. Ce «genre de chrétien» ayant l'apparence de la piété et de la sainteté, professant Jésus-Christ, n'existait pas auparavant, et c'est ce qui était dangereux.

2 Corinthiens 11:3-4 «(3) Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. (4) Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que Celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien.»

Le terme « antichrist » employé par l'apôtre Jean visait tous ceux qui s'autoproclamaient «anciens», «presbytres», «évêques» ou «diacres» sans avoir été reconnus et éprouvés par les vrais élus. Et comme le dicton le dit si bien, qui se ressemble, s'assemble. Le point de vue du Seigneur sur ces individus ressort des propos de Paul, qui les qualifie de «fils de destruction». Ainsi les vrais élus avaient discerné cette race d'hommes qui avaient l'apparence de la piété et de la sainteté, et qui s'employaient à devenir influents dans les assemblées. Lorsqu'ils eurent l'opportunité d'agir sans être contestés, ces ouvriers d'iniquité organisèrent graduellement un système de «succession» ou de «transmission d'autorité» (entre eux) pour s'enraciner définitivement dans les Églises et devenir indélogeables. Leur apparition était le signe de la fin des temps apostoliques. Ainsi la Parole prophétique s'accomplit:

Daniel 7:21 « Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux »

Apocalypse 13:7 « Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.»

Ces ouvriers d'iniquité qui étaient inspirés par l'esprit accusateur, sont ces «anges» de l'adversaire, ceux qui sont nommés dans Apocalypse 12;7 et qui seront finalement vaincus au Jour du Seigneur, lorsque leur autorité spirituelle sur les cœurs des saints est finalement anéantie à la fin des temps.

Mise au point sur les «ouvriers d'iniquité»
L'expression «ouvriers d'iniquité» semble à prime abord très péjorative et plusieurs seraient portés à croire que ces hommes étaient de mauvaises personnes, avec des comportements immoraux ou scandaleux. Or ce n'est le cas, et tous ces personnages ont probablement témoigné de vies exemplaires, car l'iniquité selon le Seigneur, n'a absolument rien à voir avec un comportement moral d'un individu. L'iniquité selon Dieu vise essentiellement l'attitude et l'entendement d'une personne face à la Parole de Dieu. Les ouvriers d'iniquité ont utilisé leur propre justice qu'ils ont assimilé à la justice de Dieu pour gagner le cœurs des disciples des assemblées. La façon dont ces gens ont interprété l'Évangile Apostolique pour en faire un culte «chrétien» balisé par des codes de conduite fondamentalement justes et honnêtes, était en fait une habile contrefaçon très séduisante de la foi apostolique.

Les ouvriers d'iniquité ont tous reconnu que la nature humaine était déchue et que Jésus était venu «sauver» la race humaine déchue, du moins ceux qui croyaient en sa venue, sa crucifixion et sa résurrection. Mais le mystère du Royaume des cieux ne leur a jamais été révélé, et ils n'ont jamais compris que personne ne pouvait être sauvé tout en demeurant dans «l'arbre de la connaissance du bien et du mal». Tous ont tenté de se positionner dans les plus hautes branches «du bien» dans l'arbre de la connaissance, alors que c'est tout l'arbre qui était déchu. Ils n'ont jamais compris que la nouvelle naissance, celle dont avait parlé Jésus à Nicodème ainsi que l'apôtre Jean, ne pouvait exister que dans l'arbre de vie, là où la perfection n'est pas la ligne d'arrivée ou la cible à atteindre, mais plutôt la ligne de départ.

Ils n'ont jamais compris que par le sang et sacrifice expiatoire de Jésus, le but ultime que visait à atteindre ceux qui étaient sous la loi, c'est-à-dire une justice fondée sur l'obéissance parfaite aux commandements de Dieu, était devenu le point de départ et la fondation de base de tout l'édifice. Ils n'ont jamais compris que l'esprit de l'accusateur avait jadis été le gardien de l'intégrité de la conscience humaine, l'arbre de la connaissance du bien et du mal, mais que lorsqu'il a été déchu de Dieu, c'est également tout l'arbre de la connaissance qui a été déchu. Ils n'ont jamais compris que lorsque Dieu a dit à son peuple « Vous serez saints, car je suis saint. (1 Pierre 1:16 )» et que Jésus a confirmé en témoignant « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. (Matthieu 5:48)», cela ne pouvait s'accomplir qu'en passant de l'arbre de la mort, à l'arbre de vie. Enfin ils n'ont jamais compris que celui qui était réelement né de nouveau, ne pouvait plus pécher et qu'il ne le pouvait même pas.

1 Jean 5:18 «Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas

1 Jean 3:9 « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher , parce qu'il est né de Dieu.»

Et pourquoi ne pouvaient-ils pas croire à ce que l'apôtre Jean avait écrit dans 1 Jean 3:9?
Parce que tout simplement, ils n'ont jamais compris qui était Jésus et qui était l'Esprit qui oignait Jésus, ni qui était le Père de Jésus, le Dieu de Jésus, et leur Dieu. En dénaturant Jésus et en l'élevant au même rang que son Dieu et notre Dieu, ils ont annulé pour eux et leurs disciples, toute possibilité de s'identifier parfaitement conforme à la nature spirituelle de Jésus, car personne n'aurait osé s'identifier à Dieu, puisqu'ils avaient élevé Jésus au rang de Dieu, ne comprenant pas comment «la divinité» du Fils, pouvait habiter en lui.

Ils n'auraient jamais pu interpréter comment l'Esprit de Christ qui s'adressait aux Églises, et qui disait aux vainqueurs qu'Il viendrait bientôt, pouvait parler de son Père comme étant son Dieu, tel que dans Apocalypse 3:12

Apocalypse 3:12-13 « (12) Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. (13) Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises



#10)

À première vue, les indices qui nous renseignent sur le «Nicolaïsme» des passages d'Apocalypse chap. 2, versets 6 et 15, sont les expressions «œuvres des Nicolaïtes» et «la doctrine des Nicolaïtes». En ce qui a trait à la doctrine, le fait que le mot soit au singulier indique qu'il n'y en a qu'une. Par contre, cette doctrine produit des œuvres que le Seigneur hait. Voyons tout d'abord ce que signifie «Nicolaïsme».

Le mot «Nicolaïsme» tiré du mot «Nicolaïtes», lequel est mentionné dans 2 passages du livre de l'Apocalypse. Nicolaïtes est la traduction du mot grec «Nikolaites» et dans la concordance Strong, porte le numéro 3531 qui signifie «destruction du peuple». Ce terme grec se retrouve dans Apocalypse 2:6 et Apocalypse 2:15.

Ce terme grec «Nikolaites» a été traduit en français par Nicolaïtes. L'origine grecque de «Nikolaites» vient du mot «Nikolaos» (Strong 3532) lequel est un terme grec trouvé 1 fois dans le Nouveau testament. Ce terme peut être traduit en français par le nom de Nicolas. La traduction littérale de Nicolas signifie «vainqueur du peuple» ou «victorieux du peuple». Le personnage biblique de Nicolas était un prosélyte d'Antioche et un des sept diacres de l'Église de Jérusalem. Occurrence: Actes 6:5

Donc, si Nicolas signifie «vainqueur du peuple» et Nicolaïtes signifie «destruction du peuple», et que ces termes sont liés directement à une doctrine et des œuvres que le Seigneur hait, cela ne peut être qu'une doctrine et des œuvres visant la destruction du peuple saint, l'Église.

Cette doctrine est celle du mystère de l'iniquité et rassemble dans un seul esprit, tous ceux qui ont participé à la destruction du peuple saint, Daniel 7:21, Daniel 12:7 en transférant le joug de l'Esprit Saint sur les assemblées, vers un joug «étranger», dont l'identité se révèle dans une autorité humaine dans un cadre de «succession apostolique» étendu à toutes les Églises.

Traduction littérale Nicolaïtes (Anglais: Nicolaitans) = "destruction du peuple". Définition: une secte mentionnée dans , qui suivait l'erreur de la doctrine de Balaam, enseignant à l'église de Dieu la liberté de manger les choses sacrifiées aux idoles aussi bien que de commettre la fornication. Apocalypse 2:6 et Apocalypse 2:15

À l'ange/messager de l'Église d'Éphèse:
Apocalypse 2:
« (4) Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. (5) Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. (6) Tu as pourtant ceci, c'est que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi. »

À l'ange/messager de l'Église de Pergame:
Apocalypse 2:
(12) Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants: (13) Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. (14) Mais j'ai quelque chose contre toi, c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. (15) De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. »



#11)

Selon l'encyclopédie Wikipedia, le nicolaïsme désigne, dans le «christianisme», et particulièrement dans l'Église latine du Moyen Âge, l'incontinence sexuelle des clercs en opposition au célibat, que ce soit par le mariage, le concubinage ou tout commerce sexuel ou encore le fait de prêcher la luxure. Cette interprétation tire son origine de ce que les «Pères» de l'Église (catholique de Rome) de leur compréhension du passage de la lettre à l'Église de Pergame (Apocalypse 2,14–15) : « Mais j'ai quelque chose contre toi, c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. »

Toujours selon l'encyclopédie Wikipedia, certains «Pères de l'Église» et théologiens catholiques attribuent l'origine du nicolaïsme dont parle l'Apocalypse au verset 2:6 au disciple Nicolas d'Antioche. Ayant une connaissance du grec de l'époque, ils étaient capables d'y voir une relation étroite entre le nom de Nicolas et le «nicolaïsme». Néanmoins, ils n'auraient jamais pu interpréter correctement la signification des «nicolaïtes» car c'est effectivement d'eux que le terme visait. C'est quand même assez remarquable qu'Antioche soit également la ville de l'évêque d'Antioche dont j'ai parlé dans les chapitres précédents, et qui a laissé des preuves écrites de ses œuvres de nicolaïte.

Clément d'Alexandrie (150- 215 après J.-C.) raconte dans ses écrits Stromates, III, chap. IV, que le diacre «Nicolas avait épousé une femme d'une grande beauté dont il était fort jaloux. Les apôtres lui reprochant sa conduite, il la conduisit devant la communauté en déclarant : «Voici ma femme. Qu'elle soit à qui voudra ! » Il continua à vivre «saintement» mais ses disciples affirmèrent que les femmes, comme tous les autres biens, devaient être mises en commun. Clément précise que Nicolas mène par la suite une vie d'ascète, de même que ses enfants. Les nicolaïtes sont donc dans l'erreur quand ils interprètent sa maxime « il faut mésuser de la chair » comme une incitation à la débauche, et non à l'ascèse. Cette distinction entre Nicolas lui-même et les nicolaïtes ne sera pas reprise par la suite».

2e siècle
«Visiblement, selon les «Pères de l'Église», le mode de vie «nicolaïte» enfreignait directement le «décret apostolique», qui enjoint aux fidèles de s'« abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité ». Donc, ces «Pères de l'Église» ont offert des interprétations plus précises, dérivées de la tradition. Selon Irénée de Lyon (2e siècle), il reprend la référence à Nicolas, cité par les Actes des Apôtres: prosélyte d'Antioche, il est l'un des sept premiers diacres de l'Église de Jérusalem. Pour Irénée, les nicolaïtes sont des gnostiques qu'il considère comme les prédécesseurs de Cérinthe (nom d'un maître gnostique qui aurait été contemporain de l'apôtre Jean) et qui, apparemment, existent toujours de son temps».

3e siècle
«
À peu près à la même époque, l'écrivain et auteur de langue latine, Tertullien (±150/160 à 220 après J.-C.) accuse les nicolaïtes de prêcher la luxure mais ne semble pas avoir de connaissance directe de leur doctrine : il se contente de les rapprocher des caïnites, qui prêchent un Dieu rédempteur opposé au Dieu créateur et réhabilitent le personnage de Caïn, persécuté par ce dernier.»

Comment est-ce possible?
Cliquez pour agrandirTableau succession apostolique

4e siècle
«Épiphane de Salamine (évêque et théologien chrétien du 4e siècle) reprend en effet l'histoire de la femme de Nicolas, mais l'interprète de manière radicalement différente : ayant échoué à rester chaste aux côtés de sa femme, Nicolas bâtit une doctrine où les relations sexuelles deviennent la clef du Royaume des cieux, disant de Nicolas, qu'il prêchait que quiconque voulait faire son salut, devait chaque jour accomplir l'œuvre de chair. C'est aussi la version relatée par Thomas d'Aquin (±1224/1225 à 1274 après J.-C.)»

5e siècle
«
Par la suite, les Pères de l'Église se contentent de réitérer les condamnations antérieures des nicolaïtes, en se focalisant sur le caractère obscène de leur mode de vie. Jérôme de Stridon (347 à 420 après J.-C.), un moine et traducteur de la Bible, fait ainsi de Nicolas « l'inventeur de toutes les obscénités », arguant qu'il « conduisait des troupes de femmes. »

9e et 11 siècle
«Sous l'influence patristique, les acteurs de la réforme grégorienne popularisent le terme aux 9e et 11e siècles pour désigner l'« incontinence » des clercs. En effet, à cette époque, le mariage des prêtres est encore permis, dans l'Église grecque comme l'Église latine, sous quelques conditions : un clerc peut se marier tant qu'il n'a que les ordres mineurs ; à partir du grade de sous-diacre, il doit garder sa femme s'il est marié et rester célibataire s'il ne l'est pas. Les hommes appelés à devenir prêtres doivent donc choisir leur mode de vie. Mais parallèlement, l'abstinence sexuelle a très tôt été encouragée chez les clercs, sans exclure la possibilité du mariage. La première prescription connue en la matière est un canon du concile d'Elvire, tenu en Espagne, vers 306 et est étendue lors du premier concile œcuménique, le concile de Nicée, en 325. Le célibat ecclésiastique a ensuite connu une évolution différente dans les églises d'Orient et d'Occident : « Le célibat ecclésiastique qui, du 1er au 4e siècle, avait été en honneur sans être obligatoire, tomba du 4e au 12e siècle sous le coup de lois très précises et beaucoup plus rigoureuses en Occident qu’en Orient : tout l’Occident reste en effet très ferme à proclamer que les évêques, prêtres et diacres mariés doivent s’abstenir de tout rapport conjugal. Le mariage est interdit aux clercs déjà engagés dans les ordres ».

«Cependant, les mentalités évoluent : dès le 11e siècle, l'idéal du célibat se répand dans l'Église d'Occident, sous l'influence de l'idéal monastique. Le mot « nicolaïsme » apparaît rarement sous la plume des papes : il est alors étroitement associé à la simonie, c'est-à-dire le trafic de biens spirituels, voire englobé par ce dernier terme : les prêtres mariés ou concubins ayant des enfants, ces derniers héritent souvent des paroisses ou des bénéfices de leur père. Le terme n'est cité qu'une fois dans les actes de Grégoire VII. Plus tard l'origine exacte du terme tend à être oubliée, le moine-ermite Pierre Damien écrivant ainsi que « les prêtres mariés sont appelés nicolaïtes à cause d'un Nicolas, qui est à l'origine de cette hérésie. » L'apogée de la dénonciation du nicolaïsme se produit au 12e siècle. L'abbé Rupert de Deutz (1070 à 1129) explique ainsi que le « diacre Nicolas» a institué la coutume de l'échange des femmes. Parallèlement à l'usage du mot à proprement parler, le mariage des prêtres est fermement condamné depuis le 10e siècle. Sa signification principale était d'être une plus parfaite imitation de la chasteté du Christ, fondateur de l’Église, et de l'exemple de l'apôtre Paul. Les conciles de Latran III (1179) et Latran IV (1215) réitèrent encore l'interdiction du mariage. Celle-ci joue un rôle non négligeable dans le creusement du fossé entre Églises catholiques d'Orient et d'Occident.»

Ainsi donc, d'après l'Église catholique de Rome, le nicolaïsme serait «le manque d'abstinence sexuelle» des prêtres et du clergé en général... lesquels sont obligés de pratiquer le célibat depuis plus de 850 ans. Quelle interprétation! Mais nous savons maintenant, que le nicolaïsme est cet esprit antichrist, ce «mystère d'iniquité» qui est s'est développé dès que les apôtres furent partis, qui a fait la guerre aux saints et a fini par les vaincre totalement...

Daniel 7:21 « Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux
Apocalypse 13:7 « Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre.»
Daniel 12:7 « (...) toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée.»
Apocalypse 17:6 « Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus.(...) »



#12)

Ici j'ai préféré recopier des citations de ses sermons traduits en langue française, lesquels furent prêchés en 1965. Toute personne «du message» endossant la tendance observée de «* la révélation progressive de William Branham» n'aura aucune autre version d'interprétation que celle que l'on retrouve dans la rhétorique de 1965. Pour simplifier, William Branham enseigne que «la marque de la bête» est l'adhésion au système dénominationel et du fait, le rejet de «son message», voir «ses enseignements».

[65-0711] Honteux De Lui - Jeffersonville — Indiana, U.S.A.
« E-4 Maintenant, pendant que je suis ici, je voudrais m’arranger avec les diacres et les anciens. Cela commence à être partout la même chose. Nous vivons dans les derniers jours, et l’Évangile n’a plus la prééminence qu’Il devrait avoir; Il n’a plus les droits qu’Il devrait avoir. Il a été mélangé à la politique et à toutes ces choses, pour donner une sorte d’union. Et c’est ce à quoi nous arriverons finalement, car la marque de la bête doit venir au moyen d’une union. Et nous savons que cela finira par un boycott; aucun homme ne pourra vendre ni acheter s’il n’a pas la marque de la bête.»

[65-0801M] Le Dieu De Cet Age Mauvais - Jeffersonville, Indiana, USA
« E-145 Voyez-vous maintenant qui est le conducteur de cet âge mauvais, religieux et moderne? C'est le diable qui prend l'arbre du bien et du mal et le place là (remarquez), conduisant sa belle église épouse vers le conseil œcuménique pour un mariage (c'en est une bonne), sa belle église scientifique ayant tous les - les - les diplômes que l'on puisse obtenir, les doctorats d'État de l'église de Christ, les doctorats d'État de l'Église baptiste, presbytérienne, pentecôtiste et tout. Il les conduit tous avec leurs belles décorations, leurs grandes églises et tous vers le conseil œcuménique. "Nous sommes un." Cela ne leur sera jamais pardonné. Une dénomination... Porter la marque d'une dénomination, c'est la marque de la bête. Nous avons déjà vu ici ce que c'est que de faire cela. Fuyez cela, les enfants; fuyez cela. Voyez-vous? Une très belle église pour les noces œcuméniques, portant sa marque, des shorts (certainement), des robes mondaines, sexy, maquillées, de bons et véritables disciples du diable pour attraper les fils de Dieu - faisant entrer un bon garçon mûr dans une vieille histoire réprouvée comme cela par le mariage. C'est vrai. Quel...»

[65-0911] La Puissance De Dieu Pour La Transformation - Phoenix, Arizona, USA
« E-136 Mais il a laissé ce faux docteur-là les vaporiser avec sa conception intellectuelle de la chose Et c'est exactement ce que fait en ce moment même le Conseil Œcuménique, vous voyez, la même chose: "Eh bien, mettons-nous tous ensemble dans une grande organisation." Tout votre système organisationnel est du diable. C'est la marque de la bête dont il est question dans la Bible. Le Seigneur voulant, je publierai un livre sur ce sujet, très bientôt...»

[65-1127B]  Essayer de rendre un service à Dieu, sans que ce soit la volonté de Dieu - Shreveport La
« E-86 Bien, et quand je parle des dénominations, il ne s’agit pas pour vous d’être cruel au point de… Non, il ne s’agit pas pour vous de ne pas aller à votre église. Allez à votre église, faites ce que vous avez à faire. Mais seulement, ne vous joignez pas à ces organisations, parce qu’un jour, je vous dirai et je vous prouverai par les Écritures que c’est la marque de la bête. Et souvenez-vous-en: c’est la marque.»

Mes commentaires:
La «révélation progressive» est une doctrine à laquelle adhèrent la plupart de ceux qui suivent les enseignements de William Branham. Le principe de base de cette doctrine est que William Branham a «grandi et évolué» dans l'inspiration de l'Esprit qui accorde la révélation, et ainsi les citations des sermons ultérieurs sont plus «inspirés» que les premiers.

Selon cette doctrine, les enseignements contenus dans les derniers sermons de William Branham sont doctrinalement plus exacts. Ainsi par exemple, dans le cas où une déclaration de 1965 contredirait le sens doctrinal d'une déclaration antérieure datée de 1961, c'est la déclaration de 1965 qui devrait être acceptée comme «vraiment inspirée»Ainsi les derniers sermons de William Branham, entre 1962/63/64 et 1965, sont plus proches de la vérité que les anciens qui sont antérieurs à ces années-là.

Cependant voici l'exemple d'un effet pervers de ce type de logique. William Branham a souvent déclaré qu'il ne parlait que «sous inspiration» de l'Esprit. Prenons le cas où il a déclaré en février 1960 qu'il ne parlait «que par inspiration». S'il s'avérait qu'une déclaration doctrinale de 1962, 63, 64 ou 65 semblerait contredire ce qu'il a déclaré en 1960 ou antérieurement, c'est également la déclaration à propos de «son inspiration» qui serait moins «inspirée» .... ce qui est complètement contraire aux Écritures, puis que Dieu n'évolue pas dans «son inspiration».



#13)

Selon William Branham «le front» symbolise «une révélation», donc c'est une expression qui range «le sceau de Dieu» et «la marque de la bête» dans le domaine spirituel. Jusque là, cela semble juste et la prochaine étape pour comprendre ce qu'est vraiment «la marque» de Dieu ou du diable, consiste à comprendre également tout ce qui consiste au «mystère de l'iniquité». Et c'est malheureusement sur ce point que William Branham fait défaut.

Évidemment vous observerez que selon les témoignages de William Branham, la marque de la bête est associée à toute personne qui refuse de reconnaître William Branham comme dernier «ange/messager/prophète» et «son enseignement». Selon «le message«, l'enseignement de William Branham est actuellement la somme des «mystères révélés», et ceux qui refusent «son message» sont invariablement «marqués de la marque de la bête» et par conséquent «ne peuvent être scellé de Dieu».

Dans les enseignements de William Branham, son interprétation dans le livre de l'Apocalypse des 144,000 scellés «du sceau de Dieu» sur leur front accorde à tort aux juifs ce privilège, car il n'a absolument rien compris sur ce point. Bien qu'il ait mentionné qu'un «sceau» signifie «une œuvre achevée», il est évident que son entendement sur «une œuvre achevée» se limite plutôt à son propre ministère et ses enseignements, et non pas à la révélation du mystère de Christ et à la perfection divine de même calibre que celle de Jésus, conférée au croyant dans l'efficacité du sacrifice de Jésus.

Le Seigneur n'a jamais placé de conditions particulières dans «le contrat» de la rédemption complète du peuple de Dieu par la réalisation de la Nouvelle Alliance par le sacrifice de Jésus, telles qu'il fallait reconnaître tel ou tel ouvrier de l'Évangile et adhérer à «ses auditeurs» ou «fidèles»!  La seule condition est de croire que le sacrifice de Jésus était suffisant pour restaurer le croyant complètement à l'image de Jésus, autrement dit, de faire du croyant un copié-collé conforme au grain de blé spirituel tombé en terre! Tout le reste vient naturellement! Je ne peux naturellement pas enseigner cela directement aux fidèles des assemblées du «message», et cela me prend des «coachs» ou «entraineurs» pour y arriver! Voilà pourquoi le Seigneur cherche de vrais vainqueurs!

[58-0128] L'Harmonie De l'Unité (La Tour De Babel) - Waterloo, Iowa, USA
E-150 Il y a plusieurs passages des Ecritures, mais laissez-moi vous en donner un afin que vous ne l'oubliiez pas. Éphésiens 4.30 dit: " N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu par lequel vous êtes scellés jusqu'au jour de votre Rédemption. " Voilà le Sceau de Dieu. C'est ce que j'essaie de vous dire. Vous attendiez que le Sceau de Dieu vienne dans les derniers jours, pas sur votre front. Dire que c'est sur votre front signifie votre connaissance afin de comprendre. Mais la Bible dit que le Sceau de Dieu, c'est le Baptême du Saint-Esprit. Et tous ceux qui l'ont, leurs cœurs sont libres. Ils sont scellés par la connaissance de Dieu, sur leur front, par laquelle savent que Jésus est mort et ressuscité, parce qu'ils peuvent Le voir.»

[59-1216] Qu’est-Ce Que Le Saint-Esprit? -Jeffersonville, Indiana, USA
« E-46 ... vous êtes scellés par le Saint-Esprit. Voilà ce qu’est le Saint-Esprit. C’est le Sceau de Dieu, qui montre qu’Il a trouvé... que vous avez trouvé grâce à Ses yeux, et qu’Il vous aime, et qu’Il vous croit, et qu’Il a apposé Son Sceau sur vous. Qu’est-ce qu’un sceau? Quelqu’un... Eh bien, un sceau indique ou veut dire une œuvre achevée. Amen. Dieu vous a sauvé, vous a sanctifié, vous a nettoyé, vous a manifesté Sa grâce, et Il vous a scellé. Il a terminé. Vous êtes Son produit jusqu’au jour de votre rédemption. Un article scellé, c’est un produit fini.»

[60-1211M] Les Dix Vierges, et les cent quarante quatre mille Juifs - Jeffersonville, Indiana, USA
« E-52 Les cent quarante-quatre mille, au chapitre 14 de l'Apocalypse, se tenaient sur le Mont Sinaï. C'est tout à fait vrai. Ils avaient le Nom de leur Père écrit sur leur front. C'est tout à fait exact! Les Juifs, le reste des Juifs...»

« (E-243) Observez maintenant ce qui se passe ici: "Et elle fit que tous,... grands, riches... pauvres, libres... esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front; et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête, ou le nombre de son nom. C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est... nombre d'homme, et son nombre est 666." Nous savons ce que c'est: c'est la hiérarchie de Rome, le pape.»

« E-250 Eh bien, je voudrais maintenant condenser cette partie avant de nous en aller dans quelques minutes. Eh bien, le sceau de Dieu, c'est le Saint-Esprit. Tout le monde sait cela, n'est-ce pas? Bien! Nous le savons tous que le sceau de Dieu, c'est le Saint-Esprit. Eh bien, on trouve... Prenez Apocalypse 9-9:1 à 4; vous verrez qu'ils avaient tous le sceau sur le front. Dans I Corinthiens 1.22, Paul dit: "Par lequel Il nous a scellés du Saint-Esprit pour le jour..." Ephésiens 4.30 dit: "N'attristez pas le Saint-Esprit." C'est cet ange qui vient apposer un sceau sur votre front. Cela ne veut donc pas dire que vous... qu'il prend quelque chose et appose une marque là-dessus. Votre front, c'est votre révélation, voyez-vous? Et votre main, c'est ce que vous faites en conséquence. Vous voyez, c'est une marque spirituelle. Vous voyez? Il ne prend pas un gros cachet pour vous marquer comme cela. Oh, non!»

« E-252 Mais Il a marqué ceux qui sont scellés! Vous voyez? Bien! Comment était le-comment était le premier sceau, à quoi ressemblait-il? Ils furent remplis du Saint-Esprit (c'est vrai), et leurs œuvres étaient les œuvres de Christ. Ils imposaient les mains aux malades et les malades étaient guéris; ils firent toutes sortes de signes, de miracles et de prodiges. Et sur leur front était scellée la révélation qu'Il était le Fils de Dieu, et ils-ils collaboraient avec Lui (la-la Divinité de Christ): c'est cela, la marque.»

En résumé, je suis d'accord pour dire que la marque de la bête et le sceau de Dieu sont des marques spirituelles et relèvent de l'esprit. En vertu de son interprétation, William Branham aurait du rejeter complètement l'interprétation d'une marque sur le front avec le nombre du nom de la bête, 666 étant la somme des chiffres des lettres équivalentes des chiffres romains pour «Vicarius Filii Dei». Cependant, dans la conception de William Branham et ses interprétations bibliques teintées de sa doctrine «dispensationaliste», doctrine qu'il a acquise dès ses premières années dans l'Église baptiste-pentecôtiste, et de son enseignement sur les juifs au sens littéral, est un mensonge induisant en erreur tous ceux et celles qui le suivent. Déformer la vérité en proclamant l'interprétation mensongère avec le «ainsi dit le Seigneur» n'est qu'une ruse du diable et cela fait partie du mystère de l'iniquité!

[61-0217] La marque de la bête
« (85)... Le Sceau de Dieu, c’est le baptême du Saint-Esprit. La marque de la bête, c’est rejeter»



#14)

William Branham a vraiment exploité tout ce qu'il a pu trouver sur le nombre du nom de la bête, 666. Malgré son témoignage anti-dénominationel tout au long de son ministère de prédicateur, nous pouvons observer qu'il a utilisé ce que les dénominations utilisaient déjà depuis un bon bout de temps, voir plusieurs siècles, avec le fameux «VICARIVS FILII DEI» en alphabet romain. Bien que William Branham se soit dissocié du trinitarisme, il est étonnant qu'il ait utilisé des enseignements véhiculés par les dénominations trinitaires et leurs théologiens. Tous ces gens à partir des temps de la réforme, étaient des trinitaires et ne connaissaient pas le Seigneur. Croyez-vous vraiment qu'ils furent inspirés de Dieu? Même William Branham a déclaré que Dieu n'a jamais traité avec un théologien. Pour les gens utilisant l'alphabet latin, cela peut être étonnant, mais essayez donc d'interpréter ces lettres alphabétiques avec un chinois ou un arabe! Cet enseignement est tellement faux que la logique même la condamne!

D'une part William Branham ne pouvait prévoir que l'Église Catholique Romaine tomberait en déchéance à cause des innombrables scandales sexuels de ses prêtres et son hiérarchie et perdrait toute crédibilité au sein des Églises protestantes, et qu'ainsi le rôle de Rome au sein d'une direction au sein d'une fédération ou d'un œcuménisme est non seulement improbable, mais plutôt impossible.

Voyons d'où vient l'enseignement sur «VICARIVS FILII DEI», tel que proposé par William Branham!

Les réformateurs protestants interprètent le nombre 666 en années
Martin Luther avait inscrit une des notes marginales accompagnant sa traduction de la Bible en allemand, telle qu'elle figure dans son Nouveau Testament de 1530, ainsi que dans ses éditions 1534, 1541, 1545 et 1546 de la Bible entière. . Dans chacun d'eux, il a écrit: «Ce sont six cent soixante-six ans. Tant que la papauté terrestre est debout.» Les calvinistes en vinrent à adopter la même interprétation.  Comme Luther et Calvin, les derniers écrivains protestants ont identifié la bête d'Apocalypse 13 avec le pape. Ils ont également supposé que le nombre notoire faisait référence à une période de temps. Ils ont tous omis de considérer qu'Apocalypse 13:18 concernait clairement le «nom» de la bête.

Vers l'an 1600.
Andreas Helwig interprète Vicarius Filii Dei comme ayant une valeur numérique de 666
Vivant environ cinquante à cent ans après Luther, Andreas Helwig (1572-1643), un brillant érudit connaissant bien le latin, le grec et l'hébreu, arrive sur la scène avec une toute nouvelle interprétation. Il a souligné que Vicarius Filii Dei (Vicaire du Fils de Dieu), qui était l'un des titres du pape, avait une valeur numérique de 666. Son traité Antichristus Romanus (L'Antéchrist romain) est apparu pour la première fois en 1600. Plus connu est la réimpression du livre paru douze ans plus tard à Rostock, en Allemagne. En 1630, il publie la troisième version définitive du livre à Stralsund, en Allemagne. Ici, et tout au long de cet article, le mot « vicaire » signifie en fait « représentant de » et « remplacer pour ». La bibliothèque municipale de Västerås (à l'ouest de Stockholm, en Suède) semble posséder le seul exemplaire survivant du livre de Helwig. Il a été placé là apparemment par Carl Frederik Muhrbeck en 1772, et donc avant la Révolution américaine. Le plus remarquable à propos de cette édition du livre est le fait que Helwig a inclus Vicarius Filii Dei sur la page de titre.

À partir de 1715
D'autres protestants éminents n'ont pas immédiatement accepté l'interprétation du chiffre 666 de Helwig. Néanmoins, de 1715 à 1896, plus de quatre-vingt-dix écrivains non catholiques ont évoqué ou discuté le titre Vicarius Filii Dei. La plupart d'entre eux ont appliqué ce titre à la papauté et ont montré qu'il avait une valeur numérique de 666. Par exemple, en 1759, James Ferguson (1710-1776), un célèbre astronome écossais, portraitiste et grand mathématicien, qui aimait les chiffres tout en étudiant prophétie, mentionnait clairement l'équivalence nom-numéro. Il a élaboré trois tables établissant la valeur numérique de Romiith en hébreu, Lateinos en grec et Vicarius Filii Dei en latin. Il a souligné qu'à son époque, ce dernier nom était un titre reconnu par les catholiques : « Les papistes appellent le pape Vicarivs Filii Dei (Le Vicaire du Fils de Dieu). Et, si nous prenons la somme de toutes les lettres numérales dans ces trois mots, nous le trouverons aussi être 666.»

Est-ce vraiment l'intelligence humaine des hommes non-régénérés qui peut comprendre cela? Il semble bien que l'intelligence humaine, ou «la ruse», ne soit pas l'intelligence divine dont parle les apôtres!

Romains 10:2 « Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence:»

Romains 12:2 « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.»

Comme le prétend William Branham, il était «inspiré» de Dieu lorsqu'il a enseigné cela dans ses sermons, et c'est là que les «chrétiens» naïfs ont cru ses fables «habilement conçues» et ont tout pris ses enseignements pour «la Parole de Dieu». Afin de convaincre les gens de quitter leurs églises dénominationelles «organisées», il n'a pas hésité à les menacer de recevoir «la marque de la bête» s'ils n'obéissaient pas à quitter leurs églises dénominationelles. Si vous y regardez de près, tous ses enseignements et interprétations bibliques n'avaient aucune valeur du point de vue évangélique, car rien n'était concentré sur le mystère du salut par grâce.

Contrairement à ce que l'apôtre Paul déclarait dans 1 Corinthiens 2:2 « Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié.», William Branham était plutôt obsédé par ses enseignements «dispensationalistes» concernant les 7 âges de l'Église, les 7 messagers, les 7 sceaux, les 7 tonnerres, etc... Selon lui, le seul fait d'accepter ses enseignements plaçait les gens qui le suivaient dans une classe d'élus à part, «une épouse», et cela n'avait absolument rien à voir avec leur communion personnelle avec «Jésus crucifié», tel qu'enseigné par l'es ouvriers de l'Église apostolique!

La vraie Parole de Dieu ramène toujours le croyant è «Jésus crucifié» et au mystère de Dieu qui rétablit sa nature spirituelle à la nature même de Jésus! Un croyant avec l'obsession permanente de «Jésus crucifié» en lui, lui confère tout ce qu'il a besoin et selon les termes de la Nouvelle Alliance, Dieu écrit Lui-même sa loi dans son cœur! Comment ne pas vomir tous ses enseignements humains qui «sélectionnent» ceux et celles qui les suivent, et qui «leur évite la marque de la bête»!

« (11) Oui, monsieur, vous devez l'avoir! Et, cela se terminera ainsi. C'est ma prédiction en tant que serviteur de Christ. Par la compréhension que j'ai de la Parole et par l'inspiration: cela arrivera de cette manière. (244) Vous pouvez seulement servir Dieu... Vous pouvez seulement servir Dieu comme vous le faites et croire les serviteurs que Dieu envoie. Vous ne pouvez servir Dieu, voyez-vous, que dès le moment les serviteurs de Dieu, qui sont envoyés, interprètent pour vous la Parole par une inspiration divine [62-0318E]

« (8) Mais comment un homme qui va prêcher par inspiration peut-il dire autre chose que ce qui lui vient par inspiration? Si jamais je dis quelque chose de contraire à la Parole, attirez donc mon attention là-dessus.» [62-0519]

« Si Dieu veut simplement me faire confiance dans cette position-là, je suis juste Son porte-parole. Eh bien, ces hommes sont des érudits. Ils ont reçu une instruction. Ils savent comment rassembler ces choses. Moi, je ne fais qu’éparpiller les choses comme cela de toutes les manières juste par inspiration. » [62-0623]

« (5) Je suis sans instruction, et je ne peux parler que par inspiration.» [64-0125]

1965 - Citation prise dans le sermon "Événements modernes rendus clairs par la prophétie" [65-1206] 
"(p. 68) Dans Hébreux 1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la Bible par le moyen qu’Il avait Lui-même choisi. Il ne L’a jamais écrite par des théologiens, et Il ne L’interprète pas non plus par des théologiens. Jamais il n’y a eu un temps où–où les théologiens aient eu une interprétation de la Parole de Dieu." (William M. Branham)

1963 - Citations prises dans le sermon "Christ est le mystère de Dieu révélé  [63-0728] 
"(p 296) "Ainsi donc, il n’y a pas d’écoles, pas de théologiens, ni d’enseignants de la Bible dans n’importe quelle école qui connaissent quelque chose à ce sujet. Ils ne peuvent rien connaître à ce sujet. Il leur est impossible de connaître quoi que ce soit à ce sujet. Dieu a caché aux véritables docteurs élus et à tous les autres le sens pour pouvoir reconnaître cela."

Et William Branham a quand même réutilisé la vieille recette concoctée par des trinitaires....

[58-0928M] Le Baptême du Saint-Esprit - Le Saint-Esprit expliqué ou le nom de Jésus - Jeffersonville, Indiana, USA
« (E-32) Il est dit: "À celui qui a de la sagesse." Nous trouvons que l'Esprit continue à parler expressément: "A celui qui a de la sagesse, à celui qui a la connaissance, à celui - les différents esprits, les dons." Pouvez-vous voir ce Dieu faisant avancer cette Église dans les derniers jours? Il doit s'élever une Eglise pleine des dons spirituels, de réels dons de Dieu. "Voici, que celui qui a de la sagesse calcule le nombre de la bête, car c'est un nombre d'homme, son nombre est 666." Et nous avons vu où cela se trouve exactement, ça ne peut pas être plus parfait. Écrivez vous-même VICARIVS, qui est le vicaire du Christ, FILII, de Dieu -
VICARIVS FILII DEI et voyez si cela ne fait pas (en chiffre romains) 666. Voyez si cela ne se trouve pas... Ce n'est pas situé à un endroit qui vous laisse soupçonner ceci, cela, mais c'est à l'endroit même où il est écrit dans les autres Écritures qu'elle serait assise. Et voici les protestants sortis directement de...»

[61-0806] La Soixante-dixième semaine de Daniel - Jeffersonville, Indiana, USA
« (E-184) Maintenant, on pourrait retourner ici, dans Apocalypse 13, et vous montrer que cet homme est assis sur une ville... dans une ville, et que cette ville se trouve sur-sur sept collines. Et le nombre de la bête, c'est 666, écrit dans le-dans l'alphabet latin... l'alphabet romain, 666, c'est VICARIVS FILII DEI, ce qui veut dire " à la place du Fils de Dieu ", sur le trône du pape. Et il a une tri-...-il a une triple couronne. Et j'ai regardé cette couronne de mes yeux, aussi près que ma main l'est de mon visage, comme ça, et-et j'ai vu la tiare du pape, là même au Vatican, de mes yeux, j'étais là et je l'ai regardée, pour être sûr, je sais de quoi je parle. »
Note:  Non William Branham! Tu ne sais pas de quoi tu parles!

William Branham a enseigné que l'appartenance à la Fédération des Églises serait la marque de la bête. Où est la communion perpétuelle d'un «Jésus crucifié» entre la personne croyante et son Dieu dans les menaces de William Branham? Trouvez-moi la moindre allusion dans les promesses de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ où il faut que vous ayez en vous des «connaissances» historiques pour être «nés de nouveau» ? Selon les interprétations de William Branham, quiconque porte la marque de la bête ou adore l'image de la bête sera jeté dans l'étang de feu lors du jugement final parce qu'il a «été rejeté» et qu'on a pas suivit ses enseignements! Ses déclarations passent largement à côté du vrai message Évangélique.

[62-1014M] La stature d’un homme parfait - Jeffersonville, Indiana, USA
« E-373 (273) Maintenant, vous voyez où nous allons aujourd’hui. Même à la fin de cet âge, l’Église de Laodicée est devenue si formaliste qu’elle et le catholicisme (qui l’a dispersée juste ici) se mettent ensemble et s’unissent en une seule grande église. Avec une fédération d’églises, c’est pareil au catholicisme

[62-1111E\ Pourquoi je suis contre la religion organisée? - Jeffersonville, Indiana, USA
« E-195 ... C'est en chiffres romains au Vatican, ou plutôt sur le trône du pape, VICARIVS FILII DEI, ce qui signifie, cela se trouve dans le diocèse catholique, que c'est le - le nombre de la bête d'Apocalypse?"»

[63-0319] Le deuxième sceau - Jeffersonville, Indiana, USA
« E-266 Et la Bible dit: «Que celui qui possède le don de la sagesse calcule les nombres de la bête, car c’est un nombre d’homme. Et son nombre est six cent soixante-six.» Maintenant, prenez VICARIVS FILII DEI, tirez une ligne, avec les chiffres romains: «V» représente cinq, «I» représente un... Additionnez cela et voyez si vous n’obtenez pas six cent soixante-six.»

[63-0630E] Votre vie est-elle digne de l'Évangile? - Jeffersonville, Indiana, USA
« E-49 ... Et le système religieux est plus pourri que les mœurs. Elle devient... En faisant cela, l'Amérique a donc adhéré avec toutes les églises du pays, à la fédération des églises et elle a reçu la marque de la bête. »

[65-0418E] Dieu change-t-Il de pensée au sujet de sa parole? - Jeffersonville, Indiana, USA
« E-73 ....mais un Message m'a été confié, je dois être fidèle à ce Message, sinon je serais un hypocrite. Voyez? Je - je ne peux pas dire plus que ce qu'on m'a envoyé dire. Et je - je pense que le grand ennemi de la communauté chrétienne aujourd'hui, ce sont les églises organisées. Je crois vraiment de tout mon cœur que cela finira par devenir la marque de la bête (en fait, je peux - je pense que je peux prouver cela par la Bible et avec l'aide de Dieu, je l'ai déjà fait.) - que cela deviendra la marque de la bête dans la fédération des églises



#15)

La notion de vainqueur de William Branham n'est pas celle prônée par les apôtres et les ouvriers de la première Église Apostolique. La «notion de vainqueur» de William Branham, c'est une reconnaissance de son ministère et de ses enseignements. Par contre, les enseignements du catholicisme, du protestantisme et du système des dénominations se rejoignent sur le «dogme de la trinité» et ne sont pas vraiment un obstacle pour celui qui est régénéré spirituellement et qui sait Qui est son Père et qui est son Dieu. L'authentique «nouvelle naissance» lui ouvre tout l'entendement nécessaire pour comprendre que le dogme trinitaire est un mensonge diabolique.

Vous constaterez que la première mention de William Branham au sujet «de la marque de la bête» date de 1954, et la deuxième date de 1964, soit un an après «l'ouverture des sceaux». La question que je pose aux «gens du message» se résume à ceci : dans le livre de l'Apocalypse, il est effectivement fait mention du «nombre du nom de la bête» (Apocalypse 13.17). Ce nombre est 666.

« […] « (428) “ Seulement les vainqueurs, ceux qui auront vaincu la bête, vaincu sa marque, ” c'est-à-dire le catholicisme, le protestantisme, le système des dénominations, “ qui auront vaincu la bête, sa marque, la lettre de son nom. ” “ Il aura droit à l'Arbre de Vie, à entrer par les portes où rien de souillé ne pourra jamais entrer. ” Voyez? Pensez-y. Maintenant, un instant, là, comme on continue juste un petit peu plus loin. L'Arbre de Vie sera réservé aux vainqueurs. » […] »
La Demeure future de l’Epoux Céleste et de l’Epouse terrestre, 2 août 1964, Lien Internet

Selon un examen des Écritures et des nombreuses références et déclarations que William Branham a faites sur le sujet, les gens du «message» définissent l'essence de l'expression « La Marque de la Bête » comme suit ;

La Marque de la Bête, (c'est-à-dire la caractéristique d'identification des individus et organisations sous l'influence de la hiérarchie catholique romaine) est celle de aveuglement spirituel irréversible à la vraie Parole de Dieu, semblable à l'aveuglement qui enveloppe une personne lorsqu'elle rejette la lumière du Saint-Esprit pour la dernière fois.

Néanmoins l'aveuglement «spirituel» est plutôt caractérisée par une non-reconnaissance ou un rejet des enseignements de William Branham, et de son rôle comme «ange/prophète/messager» de Dieu pour son époque. Voyons comment William Branham a interprété tout cela:

[61-0806] La Soixante-dixième Semaine De Daniel - Jeffersonville, Indiana, USA
« (E-184)... Voyez, incirconcis… Ils pouvaient entendre cela avec leurs oreilles, mais étant incirconcis, ils ne pouvaient pas croire cela. Voyez-vous ? Incirconcis de cœur et d’oreilles, comprenez cela. « Oh, tout est mystère pour moi, comme Caïn. C’est à prendre ou à laisser. J’ai adhéré à une église, c’est tout ce que je peux faire de bien.» Très bien, Caïn. Vous serez marqué par la bête et vous vous en irez droit dans votre dénomination. Mais vous pouvez venir à Christ et être scellé par le Saint-Esprit. Vous pouvez faire votre choix. Suivez donc. Vous entendez la trompette de l’Evangile… Qu’est-ce qu’est la trompette de l’Évangile ? Les bonnes nouvelles, le Saint-Esprit est ici. Comment le savez-vous ? Voyez-Le à l’œuvre ; voyez ce qu’Il fait. Ce sont les bonnes nouvelles.»

Voici les déclarations qu'il a faites en 1961, dans un sermon qu'il a prêché le 17 février 1961, intitulé «la marque de la bête»

« (14) ...Je pense que le Sceau de Dieu, c’est le Saint-Esprit. La Bible soutient cela. La marque de la bête, c’est le fait de rejeter le Saint-Esprit. Il n’y a que deux catégories de gens. Et ce côté-ci de… Le salut et le rejet commencent dans la Genèse, comme toute autre chose.»

« (75) Au temps du soir, la lumière paraîtra. C’est vrai. Pendant que les lumières du soir brillent, pourquoi ne recevez-vous pas cela ? Pourquoi ne venez-vous pas à cela ? Ne soyez pas scellés à l’écart. Ne restez pas assis morts. Croyez au Seigneur Jésus-Christ et soyez scellés dans le Royaume. Qu’est-ce que la marque de la bête ? C’est rejeter le Saint-Esprit. ...»

« (85)... Le Sceau de Dieu, c’est le baptême du Saint-Esprit. La marque de la bête, c’est rejeter»

Exposé des sept âges de l'Église: Sept âges chapitre 9 page (316)
«
Premièrement, ce messager sera un prophète. Il aura la fonction de prophète. Il aura le ministère prophétique. Ce ministère sera solidement fondé sur la Parole, car, lorsqu’il donnera une prophétie ou qu’il aura une vision, elles seront toujours “axées sur la Parole” et elles s’accompliront TOUJOURS. Il sera authentifié comme prophète par l’exactitude de ses prophéties. La preuve qu’il est prophète se trouve dans Apocalypse 10.7 : “Mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme Il l’a annoncé à Ses serviteurs, les prophètes.” Or, cette personne, que ce verset appelle un “ange” dans la version du roi Jacques [une version anglaise de la Bible], n’est PAS un être céleste. Le sixième ange qui sonne de la trompette, lequel est un être céleste, se trouve dans Apocalypse 9.13, et le septième de ces anges se trouve dans Apocalypse 11.15. Celui que nous avons ici dans Apocalypse 10.7 est le messager du septième âge : c’est un homme, il doit apporter un message de la part de Dieu, et son message et son ministère vont mener à terme le mystère de Dieu, comme Il l’a annoncé à Ses serviteurs, les prophètes.

«Dieu traitera ce dernier messager comme un prophète, PARCE QU’IL EST UN PROPHÈTE. C’est ce que Paul était dans le premier âge, et le dernier âge en a aussi un. Amos 3.6-7 : “Sonne-t-on de la trompette dans une ville, sans que le peuple soit dans l’épouvante? Arrive-t-il un malheur dans une ville, sans que l’Éternel en soit l’auteur? Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien, sans avoir révélé Ses secrets à Ses serviteurs les prophètes.” Nous voyons donc venir un messager du septième âge, et c’est un prophète.

Exposé des sept âges de l'Église: Sept âges chapitre 9 page 332
Oui monsieur. L’Église n’est plus le “porte-parole” de Dieu, elle est son propre porte-parole. Aussi, Dieu se retourne contre elle. Il la confondra au moyen du prophète, et de l’épouse, car la voix de Dieu sera en elle.»

[62-1111E] Pourquoi Je Suis Contre La Religion Organisée? - Jeffersonville, Indiana, USA
« E-218 (205).... Qui était le messager de l'âge de l'Église de Laodicée qui appelle les gens à sortir de Babylone? Suivez. .... Celui-ci, c'est l'ange de la Lumière qui est envoyé à l'Église de Laodicée qui avait rejeté Christ et Sa Parole à cause des dogmes et qui L'avait mis dehors. ... Aujourd'hui, le Saint-Esprit, la manifestation du Saint-Esprit, c'est cet Ange qui cherche à ramener les gens à la Parole, car le Saint-Esprit ne confirmera que la Parole. Il ne peut pas confirmer des dogmes; ils n'ont pas de vie. Il est la vie. Remarquez, l'âge de l'Église de Laodicée L'a renié, L'a rejeté, et L'a mis dehors.»

64-0119 Shalom -Phoenix, Arizona, USA
« E-36 Je sais que ce n'est pas populaire de parler contre l'organisation, mais c'est la marque de la bête. C'est la chose qui nous y introduit d'un trait. Cela forme une image à la bête... Et comme ce Glorieux Saint-Esprit a confirmé ces messages et a prédit ces choses, jamais cela n'a failli une seule fois! Et pourquoi tâtonnons-nous dans les ténèbres? Pourquoi les gens ne se réveillent-ils pas avant qu'il ne soit trop tard? L'un de ces jours, il sera trop tard, quand vous aurez déjà pris la marque, et alors il n'y aura plus... Il n'y aura plus rien d'autre que vous pourriez alors faire à ce sujet. Vous serez attrapé dans ce système-là, et vous aurez reçu la marque avec ce système-là.»

Ainsi, quiconque rejette le ministère de William Branham va recevoir «la marque de la bête» car selon lui, l'efficacité et toute la restauration spirituelle promise dans le salut par le sacrifice de Jésus est étroitement lié à ses enseignements, et les rejeter c'est Dieu Lui-même! Quelle audace! Quel mensonge!



#16)

Ce volet va vous démontrer à quel point le «mensonge du serpent» a cheminé au cours des siècles à travers le trinitarisme, lequel fut instauré après l'époque de l'Église Apostolique par l'Église Romaine. Voilà la vraie vérité! Incapables de connaître Dieu au moyen de l'authentique «nouvelle naissance», ils se sont créé «une trinité divine» d'un Dieu en trois personnes de la même essence, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Vous voulez voir «la trace du serpent?»... Suivez le trinitarisme!

Bien qu'il soit généralement admis et enseigné au sein des différentes Églises du protestantisme que le système hiérarchique de l'Église de Rome est «la prostituée assise sur 7 collines», et que le Pape de Rome est la «personne de l'antichrist», j'aimerais vous démontrer que ce n'est pas tout à fait exact. Vous allez comprendre que c'est beaucoup plus profond que cela. Mais est-ce que le «romanisme» ou «le Pape»  sont vraiment ce que l'on prétend être? Nous savons tous qu'actuellement, l'Église catholique de Rome ne peut plus séduire aucune église issue du protestantisme. Et si vous me suivez bien nous allons voir que le cheminement du mystère de l'iniquité ne s'est pas arrêté aux jours de la Réforme, comme plusieurs le prétendent.

Si vous voulez comprendre, le mystère de l'iniquité ne fut jamais une «succession apostolique» ou «un évêque de Rome (pape), ni «une liturgie propre à l'Église de Rome» ou un faux enseignement sur le baptême d'eau qui «effaçait tous les péchés» et donnait «la nouvelle naissance». Ce fut beaucoup plus subtil que cela. Depuis près de 19 siècles, ce mystère a cheminé dans ce qu'on appelle «le christianisme», ce qui comprend aujourd'hui pratiquement toutes dénominations, et cela n'est pas le «romanisme» à proprement parler. C'est une doctrine qui est demeurée «tatouée» dans les enseignements de toutes les églises depuis la réforme. La bête est un enseignement et elle a un nom. Ce nom est un nombre. Le nom de la bête s'identifie par un nombre, lequel est la somme d'une addition de 3 nombres. 600+60+6.

Voyons comment les Écritures nous révèlent comment le calculer. Il n'est pas nécessaire de connaître le grec ou même le latin. Même les gens qui utilisent un alphabet et des chiffres différents des nôtres, tels que les chinois, les arabes, les hindous, etc.. sont capables de comprendre sans effort. À ce jour la meilleure traduction vient de la version anglaise «International Standard Version» qui n'hésite pas à mentionner qu'il s'agit d'une addition logique de 3 nombres et que la somme est un total de 666. La clé de l'énigme n'est pas l'addition ou la somme des trois nombres, mais la métaphore qui est cachée dans «le nombre de la bête». Voici le texte d'Apocalypse 13:18

Traduction Segond 1910 « C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.» (666)

Traduction King James « Here is wisdom. Let him that hath understanding count the number of the beast: for it is the number of a man; and his number is Six hundred threescore and six.» (600 +60+6) (Note: «threescore» signifie 3 x 20, donc 60)

International Standard Version « In this case wisdom is needed: Let the person who has understanding calculate the total number of the beast, because it is a human total number, and the sum of the number is 666. » (Note: la somme de l'équation donne un total de 666)

Ce qui est remarquable, c'est la simplicité dans laquelle le Seigneur désire pointer du doigt la «doctrine tatouée dans l'esprit» (le front) , de ceux qui «adorent la bête et son image». Voici la logique élémentaire requise pour calculer le nombre de la bête. Vous avez 3 nombres, et ensuite les 3 nombres sont «un». C'est un calcul purement humain. Voyons un peu comment cela est possible avec une traduction de 1 Jean 5:7 avec ces 2 traductions.

Bible catholique Crampon « Car il y en a trois qui rendent témoignage [dans le ciel : le Père, le Verbe et l'Esprit ; et ces trois sont un. »

Version King James  « For there are three that bear record in heaven, the Father, the Word, and the Holy Ghost: and these three are one. »

La logique veut que trois nombres additionnés deviennent un seul nombre, soit la somme des 3. Voilà, ce n'est pas plus compliqué que cela. Voilà l'indice de la doctrine, la bête spirituelle.

Comment calculer le nombre de la bête
Cliquez pour agrandirCalculez le nombre de la bête

 



#17)

Pourquoi la bête? Parce que la «bête» est cette créature animale (l'homme non-régénéré) la plus intelligente que Dieu ait créé sur terre et qui peut s'élever jusqu'à faire croire que son esprit est Dieu, et qui sait imposer à ses semblables, sa perception humaine de ce qu'il croit être bon ou mal, juste et injuste, vrai ou faux.

Maintenant, voici comment calculer le nombre de la bête. Le passage d' Apocalypse 13:18 dit qu'il faut compter. C'est une addition et le total est donné: 666. Oubliez totalement l'interprétation de la marque de la bête avec l'inscription «Vicarius Filii Dei» et le pape de Rome. Les Chinois et les Japonais ne peuvent pas décoder le latin, et les Écritures sont assez claires sur le point que le nombre de la bête est accepté par toutes les nations, peu importe leur langue et leur alphabet d'écriture. 

  • En chinois, «Vicarius Filii Dei» s'écrit 神的牧师 La majorité des chinois ne peuvent lire le latin
  • En japonais, «Vicarius Filii Dei» s'écrit 神の牧師 >Très peu de japonais pourraient lire le latin
  • En hindi, «Vicarius Filii Dei» s'écrit Très peu d'indiens pourraient lire le latin
  • En coréen, «Vicarius Filii Dei» s'écrit 하나님의 교구 신부 Très peu de coréens pourraient lire le latin
  • En hébreux, «Vicarius Filii Dei» s'écrit הכומרהאל
  • En russe, «Vicarius Filii Dei» s'écrit НаместникБога
  • En arabe, «Vicarius Filii Dei» s'écrit النائب الله

Calculer le nombre de la bête est mathématiquement très simple et nul est besoin de connaître l'alphabet latin pour le comprendre. Même des peuples comme les Chinois, les peuples arabes et hindous qui utilisent des caractères différents peuvent le compter, car c'est une simple addition. Même un jeune enfant peut le compter.

Six cent et soixante et six , soit 600 + 60 + 6

Le nombre de la bête est la somme, un total, ce qui implique 3 nombres, qu'on additionne. Prenez ces 3 nombres. Ce n'est pas une multiplication, mais une addition. Le premier étant 600, ajoutez ensuite 60, puis finalement 6. Quelle est la réponse? La réponse est : 666, et les 3 nombres deviennent «UN» , analogie du principe de la trinité. Les 3 personnes de la trinité de Nicée sont «UN». Réalisez-vous que le passage d'Apocalypse 13:18 était prophétique et ne devait être compris qu'à la fin? Même un chinois peut comprendre cette explication....

Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther et John Wesley, tous trinitaires, tous marquées du nombre de la bête
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Bien que la pensée trinitaire a commencé à être enseignée dès le 2ième siècle, elle s'est ancrée officiellement à partir de Nicée en 325 puis en 381 lors du concile de Constantinople avec la protection de l'empereur romain, parce que la religion et la politique étaient unies,  et cette pensée trinitaire a subsistée jusqu'à maintenant. En accordant à l'homme nommé Jésus, l'identité divine qui n'était réservée qu'à son Père et son Dieu, il n'était plus possible désormais de s'identifier au «sacrifice expiatoire» sur une base d'égalité, d'homme à homme, en ce qui a trait à la nature même de Jésus. En d'autres mots, personne ne peut s'identifier à un «Dieu le Fils», même sur la croix. Les Écritures étaient pourtant assez claires sur ce point: Jésus était devenu «notre sacrifice personnel» afin que nous devenions «lui» en toutes conformité, dans une attitude de conscience «perpétuelle». Voilà la marque de la bête dans le front. ils ne peuvent pas comprendre que ceux dont les noms sont écrits dans le Livre de Vie, ont été restaurés à l'image même de Jésus, et qu'ils sont co-égaux et cohéritiers avec lui devant son Père et notre Père, et devant son Dieu et notre Dieu.

La pensée constante et perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus fut remplacée par une orthodoxie faisant l'apologie d'un monachisme ascétique trinitaire, d'abord en Gaule (partie de l'empire romain) avec Martin de Tours, puis ensuite migra en Angleterre (Britannia, province romaine) et en Irlande, avec Colomba d'Iona. À peu près à la même époque, un compatriote Irlandais contemporain de Colomba d'Iona, Colomban de Luxeuil, exporta le monachisme partout en Europe. Ces personnages, étaient tous des moines dont le prosélytisme était fondé sur le Trinitarisme de Nicée. Même Martin Luther passa une partie de sa vie chez les moines catholiques. Mais la vraie piste à suivre, c'est celle du trinitarisme de Nicée. Jusqu'à maintenant! Le trinitarisme de Nicée est la marque de la bête. C'est un crédo dans leur front.



#18)  

Nous allons maintenant parler sur le texte de 1 Jean 5:7, dont le verset 7 a été modifié dans quelques versions, et les mots «le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu'un.» n'existent pas dans la version grecque originale.

Dans certaines traductions des écritures, le texte de 1 Jean 5:7 a été souvent employé comme «preuve» relative à la question de la Trinité de la divinité. Il convient que je vous présente ici un exposé qui réfute implacablement l'imposture spirituelle de ce verset, qu'on a volontairement modifié, et qui renvoie un message clair aux défenseurs de la doctrine trinitaire. Dans la version du roi Jacques (King James), nous lisons : « Car il y a trois qui portent témoignage dans les cieux, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois sont un.»  Vous trouverez ci-dessous, une liste de diverses traductions bibliques qui offrent sensiblement le même texte.

Comprendre la manière dont 1 Jean 5:7 a pu se trouver dans la Version King James est une chose étonnante. Le verset ne se trouve pas dans toutes les traductions anglaises. Cependant je l'ai retrouvé dans 3 versions françaises et 5 versions dites «protestantes» qui affichent un texte complémentaire apocryphe dont l'origine ne date que du 16e siècle. La portion du verset qui se trouve entre parenthèses, est considéré comme un ajout «apocryphe» non authentique, ce qui revient à une falsification des Écritures pour accommoder les défenseurs du «crédo» trinitaire de Nicée.

Cherchez sur Internet à propos du «Comma Johanneum» et vous verrez qu'un passage apocryphe a été ajouté pour justifier le dogme de la Trinité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Comma_Johanneum


Voici quelques traductions bibliques en français

Traduction Abbé Crampon
« Car il y en a trois qui rendent témoignage [dans le ciel: le Père, le Verbe et l'Esprit; et ces trois sont un.» (1 Jean 5:7) Bible catholique
Traduction Pirot-Clamer / Liénart
« Au fait, ils sont trois qui rendent témoignage [dans le ciel, le Père, le Verbe et l'Esprit-Saint, et ces trois sont d'accord;] (1 Jean 5:7) Bible catholique
Traduction Abbé Fillion « Car il y en a trois qui rendent témoignage {dans le Ciel: le Père, le Verbe et le Saint-Esprit; et ces trois sont un.}» (1 Jean 5:7) Bible catholique
Traduction David Martin « Car il y en a trois {dans le Ciel} qui rendent témoignage, {le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu'un.} (1 Jean 5:7) Bible Protestante (1696-1712)
Traduction King James française
« Car il y en a trois qui rendent témoignage {dans le ciel, le Père, la Parole, et la Sainte Présence, et ces trois-là sont un.}»  (1 Jean 5:7) Bible Protestante
Bible à la Colombe « Car il y en a trois qui rendent témoignage [dans le ciel : le Père, la Parole et l'Esprit-Saint. Et ces trois sont un].» (1 Jean 5:7) Bible Protestante - Louis Second révisée
Bible d'Ostervald
« Car il y en a trois qui rendent témoignage {dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un.}» (1 Jean 5:7) Bible Protestante - Bible de Genève révisée - 18e siècle
Traduction Lemaistre de Sacy
« Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, Le Père, le Verbe, & le Saint-Esprit; & ces trois sont une même chose.» (1 Jean 5:7)  Protestante (huguenot) 1696
Note: Aussi connu sous le nom de la "Bible de Mons" ou la "Bible du Port Royal”, cette traduction est considéré comme la première traduction en français accessible au grand public qui ne connaissait pas le latin.

Les autres versions françaises telles que: Louis second 1910, Annotée Neuchâtel, Darby et la Nouvelle Édition de Genève n'ont pas ajouté le complément apocryphe et leur texte se limite seulement à
« Il y en a trois qui rendent témoignage» 

La contestation est compréhensible puisque le verset 7 n’a pas le support des manuscrits grecs. Les érudits de la Version King James, dans leur traduction de 1611, ont essentiellement utilisé le texte grec publié par Erasme, un théologien catholique du siècle précédent. Quand Erasme a publié la première édition de son texte grec du Nouveau Testament, il a rencontré de sévères critiques, et celles-ci étaient en rapport avec le verset en question.

Parmi les critiques lancées contre Erasme, une des plus sérieuses semble être l’accusation de Stunica… que son texte n’avait pas la portion du dernier chapitre de 1 Jean, c’est-à-dire la déclaration trinitaire concernant «le Père, la Parole, et le Saint-Esprit : et ces trois sont un. Et il y a trois qui rendent témoignage sur terre» (1 Jean 5:7). Erasme répondit qu’il n’avait pas trouvé de manuscrit grec contenant ces paroles, bien qu’il en ait, entre temps, examiné plusieurs autres en plus de ceux sur lesquels il s’était appuyé quand il avait commencé à préparer son texte. Dans un moment d’inattention, Erasme promit qu’il insèrerait ce qui est appelé le Comma Johanneum dans les futurs éditions, si un seul manuscrit grec contenant ce passage pouvait être trouvé.

Une telle copie fut enfin trouvée, ou fut «fabriquée» sur ordre ! Comme il en ressort maintenant, le manuscrit grec douteux a probablement été écrit à Oxford vers 1520, par un moine Franciscain (catholique) nommé Froy (ou Roy), qui tira les mots contestés de la Vulgate Latine. Erasme tint sa promesse et inséra le passage dans sa troisième édition (1522), mais il indiqua, dans un long commentaire, qu’il soupçonnait que le manuscrit avait été spécialement préparé afin de le confondre et «appuyer l'orthodoxie trinitaire» de l'Église de Rome.

Parmi les milliers de manuscrits grecs du Nouveau Testament examinés depuis le temps d’Erasme, trois seulement sont connus comme contenant ce passage apocryphe. Le passage contesté n’apparait pas avant l’an 800 dans les manuscrits de la Vulgate en Latin… Les érudits modernes de l’Église Catholique Romaine reconnaissent que les mots ne sont pas dans le Testament grec.

Bien que l’affirmation trinitaire se trouve dans la Vulgate latine, elle ne se trouve pas dans plusieurs milliers des anciens manuscrits grecs du texte du Nouveau Testament. On doit se rappeler que les textes qui ont été choisis pour constituer le canon du Nouveau Testament ont été écrits, à l’origine, dans la langue grecque et non dans la langue latine. En conséquence, il est plutôt étonnant que les érudits, Protestants et Catholiques, acceptent unanimement que 1 Jean 5:7 puisse ne pas être considéré comme une partie du texte original grec.


Source: http://www.trinitytruth.org/was1john5_7addedtext.html

Bien que beaucoup de ces érudits/théologiens soient trinitaires, ils sont tous d’accords pour reconnaître que la preuve du manuscrit du texte latin de 1 Jean 5:7 est insuffisante… et que ce texte ne devrait pas être utilisé.

Vu l’absence de support d’un manuscrit grec, la décision des traducteurs de la Version King James d’insérer le passage contesté dans leur traduction, a livré aux Églises protestantes le faux prétexte de défendre la doctrine trinitaire de Nicée. Néanmoins, il est intéressant de noter que la dernière partie du verset déclare que « ces trois sont un ». Il serait toujours bon de faire savoir comment ce verset a été introduit dans la Bible du Roi Jacques imprimé aux environs de 1535.

Voici ce qu’on peut lire à ce propos dans l’Encyclopédie britannique:
«Ce fut Constantin qui présida. Il dirigea activement les discussions, et ce fut lui qui proposa la formule capitale qui allait exprimer la relation du Christ à Dieu dans le Credo adopté par le concile, «de même substance que le Père» (...). Intimidés par l’empereur, les évêques, à l’exception de deux, signèrent le Credo, ce que beaucoup firent contre leur gré.”

L'histoire nous enseigne que durant les première réunions du concile de Nicée en 325, les évêques n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur «la divinité», et c'est justement là que Constantin intervint en obligeant les évêques à choisir la «consubstantialité de Jésus» au Père. Trois évêques seulement résistèrent aux pressions. Le vote n'était pas «démocratique». L'empereur Constantin n'était pas du tout «chrétien» à l'époque et que son intérêt n'était que politique. Voilà comment le diable s'installa et prit graduellement le contrôle.

L’Encyclopédie américaine fait remarquer à ce sujet:
«L’idée trinitaire atteignit son plein développement au Moyen âge, en Occident, lorsque la scolastique en entreprit l’explication par la philosophie et la psychologie.»
L’Encyclopédie américaine dit aussi
«La doctrine trinitaire du IVe siècle ne donnait pas une idée exacte des croyances des premiers chrétiens sur la nature de Dieu; elle en constituait au contraire une déviation

Plusieurs penseront, qu'il n'est pas nécessaire de citer des sources d'historiens ou de théologiens pour se convaincre que le dogme de la Trinité est une «aberration philosophique» imposée par le diable. Par contre il pourrait être intéressant de constater que même certains érudits trinitaires actuels se posent la question, à savoir: qu’est-ce qui a provoqué cette déviation de l'interprétation de la divinité?

Comme l'a affirmé Adolf Harnack dans son Précis de l’Histoire des dogmes, la doctrine de l’Église se trouvait “rivée par des chaînes au sol de l’hellénisme [la pensée grecque païenne]. (...) Elle devint ainsi un mystère pour la très grande majorité des chrétiens”. L’historien Will Durant fait remarquer à cet égard: “Le christianisme n’a pas détruit le paganisme; il l’a adopté. (...) D’Égypte vinrent les idées de trinité divine.”

Un éminent égyptologue et théologien  nommé Siegfried Morenz, a déclaré dans son travail: La religion égyptienne: “[On] faisait de la trinité à la fois une possibilité et un devoir pour les théologiens (...). On réunit donc trois dieux en un seul dont on peut parler au singulier. Mais de cette manière le courant d’influence égyptienne est mis en contact direct avec la théologie chrétienne.” À la fin du IIIe et au IVe siècle, en Égypte, des ecclésiastiques d’Alexandrie, tel Athanase, transmirent cette influence par les idées qu’ils formulèrent et qui conduisirent à la Trinité (celle de Nicée qui combattit contre l'Arianisme).

L’Église de Rome a remplacé l'enseignement pur de l'unité d'un seul Dieu des premiers chrétiens par l’incompréhensible dogme de la Trinité. Pareillement, de nombreuses doctrines païennes inventées par les Égyptiens et idéalisées par Platon ont été adoptées parce que considérées comme dignes de foi. Selon le Dictionnaire de la connaissance religieuse (angl.), beaucoup de gens disent que la Trinité “est un enseignement corrompu, emprunté des religions païennes et greffé sur la foi chrétienne”.

Dans la Nouvelle Encyclopédie de la connaissance religieuse (angl.), de Schaff-Herzog, on y lit que dans L’Église des trois premiers siècles: “La doctrine de la Trinité est apparue progressivement et relativement tard; (...) son origine est totalement étrangère aux Écritures juives et chrétiennes; (...) elle s’est développée et a été introduite dans le christianisme avec le concours des Pères platoniciens.” Le témoignage de l’Histoire est clair: le dogme de la Trinité est une déviation et relève de l’apostasie face à l'Évangile apostolique.
Référence: https://www.foicatholique.com/2010/04/lempereur-constantin-nicee-et-la.html



#19)

Apocalypse 7:3 « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.»

Le passage ci-dessus est une métaphore qui explique que «la marque de Dieu», autrement dit, «le sceau de Dieu sur le front», est de nature spirituelle, tout comme la marque de la bête fait partie de la «pensée» ou de «l'esprit humain» non-régénéré.

Dans ce monde, le type de garantie le plus courant que le consommateur retrouve sur les marchandises, est une garantie du manufacturier qui confirme que son produit est exempt de défauts, tant matériel que dans la fabrication. Une telle garantie promet simplement que le fabricant a correctement assemblé son produit, à l'aide des matériaux appropriés de la meilleure qualité. Cela implique évidemment que son produit durera et se comportera exactement comme l'on s'attend qu'il le fasse.

Lorsqu'une entreprise garantit à l'acheteur original, que son produit ne présentera aucun défaut de fabrication, si son produit est correctement installé pour un usage conforme aux spécifications de ce produit, le manufacturier place souvent un sceau de qualité, soit sur son produit ou le certifie par écrit sur un contrat de garantie.

Analogiquement, dans le spirituel, Dieu met son sceau dans l'esprit, la pensée étant illustrée par le front, seulement quand il voit Sa Perfection. C'est ici que ce qu'a dit Jésus dans Matthieu 5:48 prend tout son sens: C'est possible si le croyant s'est vu accorder la Sainteté et la Perfection de Dieu par le sacrifice et le sang de Jésus. La Sainteté de Dieu est exactement la même, que celle qu'avait Jésus durant son ministère sur terre. D'ailleurs Jésus le savait et nous a explicitement demandé de tout faire afin de la recevoir:

Matthieu 5:48 «Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» Jésus faisait ainsi écho au passage de Lévitique 11: 44-45, qui a été repris par l'apôtre Pierre : Pierre 1:16 «Vous serez saints, car je suis saint».

Apocalypse 12:11 «Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.»
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Pas de perfection ? Pas de sceau!
Aussi longtemps que vous croyez que vous «n'êtes pas assez saint» ou «pas parfait», votre esprit ne mérite certainement pas le sceau de Dieu. Comprenez-vous? Vous feriez mieux de lire encore Hébreux 10:14et Hébreux 10:10, car ceux qui savent que le sang expiatoire de Jésus les a rendu saints et parfaits devant leur Père Céleste, ou en d'autres termes, fait co-égaux d'avec Jésus, recevront le sceau de Dieu dans leur esprit. Le sceau y sera «gravé» pour toujours. Comprenez aussi, que Dieu n'a besoin de personne pour sanctifier ses élus et graver son propre sceau de qualité, car Il le fait Lui-même par son Esprit. Toutes les tentatives de faire le travail de l'Esprit à sa place, soit par l'auto-sanctification par les œuvres, (monachisme ascétique), tel qu'ont essayé de le faire des personnages choisis par William Branham (Irénée, Martin de Tours, Colomba d'Iona) sont autant d'exemples antichrist qui luttent contre l'Évangile apostolique.

Dans Hébreux 10:10  « Et par cette volonté, nous avons été sanctifiés par le sacrifice du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.» et dans Hébreux 10:14 , il est dit: « Car, par un seul sacrifice, il (Christ) a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés.» Non seulement cet esprit vous rend saint et parfait devant Dieu, mais nous devons aussi comprendre que l'esprit de l'alliance perpétuelle est un état d'esprit éternel au sens perpétuel / continu, et qu'il est lié à l'expression «alliance éternelle, sacrifice perpétuel».

Hébreux 8:10 «Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.» Note: Lorsque Dieu «écrit» c'est «gravé» éternellement, comme un «sceau»

Le verset d'Hébreux 10:14 témoigne de l'exigence du sceau de la qualité de Dieu : «Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.» (la perfection requise pour recevoir le sceau)

Notre Évangile nous enseigne que Dieu a publié une Alliance de réconciliation avec Abraham et sa progéniture spirituelle, à savoir le peuple saint de Dieu.

La plénitude de l'Esprit de Dieu s'est déplacée et s'est installée dans cette Alliance, et son Esprit a promis d'habiter pleinement dans son peuple SAINT, en autant que toutes les conditions du contrat soient pleinement rencontrées.

« Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël:»
Apocalypse 7:3-4

Seuls les vainqueurs auront leur esprit marqué du sceau de Dieu

  1. Les vainqueurs ne peuvent vaincre le diable (Satan) que par la pensée perpétuelle du sang de l'agneau, et non pas à cause de leur propre sang, même s'ils devaient mourir martyrs.

  2. Les vainqueurs sont toujours revêtus des vêtements blancs symboliques de la pureté et de la perfection de Dieu

  3. Les vainqueurs lavent toujours leur robe symbolique «dans le sang de l'agneau

  4. Les vainqueurs sont restaurés à égalité avec Jésus, leur frère ainé,  (exactement conforme, rendus saint, comme leur Père Céleste est saint) ), devant leur Dieu. Les vainqueurs combattent «l'accusateur» dans leur conscience humaine, le précipite hors de leurs pensées, et gardent en eux la pensée de l'Alliance scellée dans le sang de Jésus.

  5. Les vainqueurs ont toujours devant eux, un sacrifice parfait (en la mort de Jésus) qui les restaure à la même perfection que celle de Jésus, et cette perfection divine, ils la tiennent fermement et ne la lâchent jamais. L'«ange» de chaque vainqueur voit constamment «la présence de leur Père» (par l'Esprit.)

Un sceau sera placé dans l'esprit des vainqueurs ! Recevez le sceau de Dieu ! Soyez un vainqueur ! «Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.» Apocalypse 12:11

Apocalypse 12:11 «Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.»
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#20)

Liens Internet
The Mark Of The Beast - William Branham - 54-0513 - Bing video
The Mark Of The Beast And The Seal Of God #1 (William Branham 61/02/16) - YouTube
The Mark of the Beast and The seal of God #1 -16/02/1961 - William Branham - YouTube
The Mark of the Beast - study (williambranhamstorehouse.com)
https://www.branham.fr/files/pdf_print/54/SHP54-0513.pdf
La "lettre du nom de la bête", concept biblique ? ~
Prédications - Restauration Promise (branham.fr)



#21)

Le mystère de l'iniquité, comme le dit l'expression, est demeuré un «mystère» jusqu'à maintenant. Plusieurs théories ont été avancées, telle que celle d'un personnage appelé «l'antichrist» ou «l'homme de perdition», qui doit se manifester à la fin des temps, imposant sa marque. Non seulement cette interprétation est fausse et contraire aux Écritures, mais elle contribue à masquer complètement le mystère de la grâce. Lorsque vous aurez parcouru les chapitres de mon exposé, vous comprendrez que le mystère de l'iniquité est déjà en place depuis la fin du premier siècle après Jésus-Christ, et qu'il a migré à travers les temps dans toutes les tentatives de réforme, incluant celle du Message des Temps de la fin, dont les enseignements reposent sur les prédications de William Branham. L'apôtre Paul l'a mentionné, 2 Thessaloniciens 2:6-7, et Paul savait pertinemment de quoi il s'agissait. Il est cependant assez surprenant que ce sujet «du mystère de l'iniquité» ne se retrouve pas ailleurs dans les épitres de Paul. Ceux qui ont réuni les lettres des apôtres pour constituer ce qu'on appelle «le canon» du Nouveau Testament, n'auraient certainement pas choisi d'inclure des textes qui donnaient plus d'explications sur ce que Paul avait partagé concernant «ce mystère», car ce n'était assurément pas dans leur intérêt. Vous serez surpris de la simplicité de l'explication de «ce mystère» et vous comprendrez la tragédie spirituelle et les dommages qu'il a infligés à l'Église. En faisant une recherche dans le Nouveau testament, j'observe que dans l'évangile de Matthieu, le mot «iniquité est mentionné dans 4 passages.

Matthieu 7:23 , Matthieu 13:41, Matthieu 23:28, Matthieu 24:12.

Par contre, comme c'est de la part de Paul que nous avons appris «que le mystère d'iniquité» agissait déjà aux jours apostolique, je préfère les passages des épitres de Paul, tels que 2 Corinthiens 6:14, qui assimile l'iniquité «au joug étranger» «qui agit déjà» jusqu'à ce que «celui qui le retient encore, ait disparu».

2 Corinthiens 6:14 «Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?»

2 Thessaloniciens 2:7 «Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.»

Dans Galates 5, bien que Paul mentionne de fuir «l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables», ce n'était assurément pas le fondement de son Évangile. Paul a prêché que Dieu a garantit dans une Nouvelle Alliance avec son peuple, c'est-à-dire à tous ceux qui croient, la sainteté et la perfection dans Sa présence. Cette Nouvelle Alliance est conditionnelle et validée seulement si celui qui croit conserve la pensée perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus pour sa nature de pécheur. L'apôtre Paul et l'apôtre Jean était exactement sur la même longueur d'onde, lorsque ce dernier a écrit :

1 Jean 5:18 «Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas

1 Jean 3:9 « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher , parce qu'il est né de Dieu.»

Quand on a compris ce que Jean voulait dire dans «il ne peut pécher» et «le malin ne le touche pas» je ne vois pas comment un chrétien serait perpétuellement accusé dans sa conscience, une fois qu'il a compris que la foi véritable restaure le croyant au même niveau de perfection et de sainteté que celui de Jésus.

Par contre, il faut comprendre que si le diable voulait prendre le contrôle de l'Église, ce n'est pas avec les comportements que Paul avait énumérés dans Galates 5, qu'il pourrait séduire les élus. Le mot «iniquité» a un sens spirituel beaucoup plus profond que ce que les mots «idolâtrie», «impureté» ou «dissolution» veulent dire.

L'esprit d'iniquité est beaucoup plus subtil et ruséque cela.  Les mauvais comportements ne séduisent pas les élus, et personne ne serait assez crédule et dupe pour adhérer à des enseignements faisant l'apologie de telles choses. Par contre, des enseignements prodigués par quelqu'un ayant une apparence de «sainteté» pourraient possiblement susciter quelque intérêt. Paul a mentionné que les Corinthiens «supportaient» fort bien, «un autre Jésus» et «un autre Évangile». 2 Corinthiens 11:4 C'est ce que je développerai un peu plus loin.

Un autre indice que nous a laissé l'apôtre Paul, se retrouve dans le passage de 2 Corinthiens 11:3, lorsque Paul a exprimé son inquiétude à propos de cette assemblée, qui se détournait de son enseignement. Mais l'influence que subissait les Corinthiens allait bientôt devenir généralisée dans toutes les Églises d'Asie Mineure et en Galatie.

2 Corinthiens 11:3-4 «(3) Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. (4) Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien.»

Corinthe
Aux jours de Paul, la ville grecque de Corinthe était devenue le centre des communications entre ces diverses parties du monde civilisé. Selon les historiens, sa population était très mélangée, et on l'évalue entre six ou sept cent mille âmes dont quatre cent mille esclaves. Telle était cette grande ville dans laquelle arriva, probablement vers l'automne de l'an 52, Paul, qui venait y prêcher avec simplicité l'Évangile du mystère de Dieu.
1 Corinthiens 12:1-2.

Paul prêchait dans une assemblée Actes 18:4,8,10, composée en grande partie 1 Corinthiens 12:2 de païens, mais qui renfermait aussi des Juifs ; et même le chef de la synagogue, Crispus, crut à l'Évangile avec toute sa maison. Cependant la plupart de ceux qui avaient cru, appartenaient aux classes inférieures ou moyennes de la société de Corinthe. 1 Corinthiens 1:26.

Paul resta encore assez longtemps à Corinthe. Puis, voyant que le moment était venu de porter ailleurs l'Évangile, il s'embarqua pour la Syrie, et, après un quatrième voyage à Jérusalem, il vint s'établir à Ephèse. Il y fit un long séjour d'environ trois ans, pendant lequel il écrivit l'épître aux Corinthiens. Actes 18:18-23,19:1

Que se passait-il à Corinthe? Quelles étaient les inquiétudes de Paul? 
Les Corinthiens avaient reçu des «faux apôtres», des «ouvriers d'iniquité» déguisés en ouvriers de justice, ayant l'apparence de la piété, mais qui en reniaient la force. Ces «ouvriers d'iniquité», que Paul compare au «serpent rusé» de la Genèse, prêchaient «un autre Jésus» et un autre Évangile. Observons ce que Paul écrit dans 2 Corinthiens 11:13,14,15,19,20

«(13) Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. (14) Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. (15) Il n'est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. (...) (19) Car vous supportez volontiers les insensés, vous qui êtes sages. (20) Si quelqu'un vous asservit, si quelqu'un vous dévore, si quelqu'un s'empare de vous, si quelqu'un est arrogant, si quelqu'un vous frappe au visage, vous le supportez.»

Diviser pour régner
Rappelons-nous les passages prophétiques d'Isaïe 14:13 et celui d'Ézéchiel 28:2, lorsqu'il est dit que Satan n'avait pour objectif de régner sur «la montagne de l'assemblée», cette même montagne décrite par Paul dans Hébreux 12:22-24

« (22) (...) Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, (23) de l'assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, (24) de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel»

Isaïe 14:13 « Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion ;»

Ézéchiel 28:2 « Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: ton cœur s'est élevé, et tu as dit: je suis Dieu, je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers ! Toi, tu es homme et non Dieu, et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu.»

Voilà le mystère de l'iniquité! L'esprit de l'adversaire, celui qui désire toujours prendre la place de Dieu pour contrôler la pensée et le cœur du peuple de Dieu!


#22)

Les livres du Nouveau et de l'Ancien Testament n'ont pas été écrits en Français à l’origine; l'Ancien Testament l’a été en hébreu et araméen puis traduit dans d’autres langues dont le Français, même chose pour le Nouveau Testament, qui lui a été écrit en Grec. La traduction des textes bibliques en français (ou dans toute autre langue) manque souvent de fidélité et de «relief» par rapport aux textes originaux, ce qui parfois nous donne quelques difficultés pour bien interpréter les textes des Écritures. Aussi, ceux qui ont l'habitude d'étudier la Bible en profondeur savent qu'il est important de pouvoir avoir accès aux textes bibliques originaux pour mieux comprendre et interpréter un passage biblique. Cependant, apprendre le grec et l’hébreu représente un lourd investissement, qui de plus n’est pas donné à tout le monde, il faut le souligner. C’est pour cela qu’un théologien du 19ème siècle nommé James Strong, nous a facilités la tâche, en remarquant tout simplement que les mots de l’AT et du NT sont immuables et qu’il suffisait de les classer par ordre alphabétique dans chaque langue originale et d’y associer à côté un numéro dans l’ordre croissant : Ceci a donné tout simplement les mots codés Strongs pour l’Ancien et le Nouveau Testament (ou les Strongs en raccourcis). Lui et une centaine de ses collaborateurs après un travail fastidieux, ont sorti un ouvrage de référence à la fin du 19ième siècle (The Strong's Exhaustive Concordance of the Bible) avec un numéro Strong à côté de chaque mot qui correspond à un mot que l’on trouve dans le texte original. Ceci évite quand on a un tel ouvrage de devoir connaître l’hébreu ou le grec.

Lexique Grec avec numeros strongs français

Voyons comment les mots du passage de 2 Thessaloniciens sont codés grâce à la numérisation Strong. Chaque mot porte un numéro.

Nous observons que le mot «l'homme» porte le numéro Strong 444. Maintenant allons voir ce que la référence «444» nous donne.  D'après la concordance Strong, le code 444 nous mentionne que le terme original en grec est (ἄνθρωπος) qui se prononce «anthropos» et ce terme est utilisé un très grand nombre de fois dans le Nouveau Testament. Mais la signification du terme grec anthropos peut varier selon le contexte. Un peu comme si je dis: «sentir le parfum d'une fleur» et «sentir une bonne affaire». L'on comprend que le mot «sentir» peut avoir plusieurs sens. Ainsi en est-il avec le terme «anthropos».

Or le terme grec «anthropos» (Strong 444) peut vouloir dire en français:
- la
nature humaine, en référence à la nature du vieil homme corrompu par rapport au nouvel homme
- régénéré par la grâce de Dieu,
- l'
homme intérieur et l'homme extérieur
- tous les
hommes non-régénérés
- tous les
individus du genre humain
-
l'humanité
-
quelqu'un, un homme

Voici quelques passages des Écritures qui possèdent le terme «anthropos» (Strong 444)

Comme vous pouvez le voir, le même mot «anthropos» possèdent plusieurs significations. Ainsi j'aurais pu traduire le passage de 2 Thessaloniciens 2:3 par «il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître la nature humaine du mystère de l'iniquité, ( l'homme intérieur de l'iniquité - comme dans 2 Cor.4:16»

Le tableau ci-dessous nous montre quelques passages pris dans l'épitre aux Romains utilisant le terme «anthropos» (Strong 444), et dont la signification traduite par le mot «homme» varie considérablement selon le contexte.



#23)

2 Thessaloniciens 2:7 «Car le mystère d’iniquité opère déjà; il faut seulement que celui qui le retient encore maintenant, ait disparu»

Cette «retenue» ne dura pas longtemps, jusqu’au moment où le champ libre fut laissé à l’ennemi, «l’adversaire, qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu». Quel est ce mystère d’iniquité ? Serait-ce une forme inédite de «mal» ? une forme inédite de péché ? De quel obscur adversaire parle donc l’apôtre Paul, à quel cancer fait-il allusion ?En fait, l’iniquité n’a rien de mystérieux, comme chacun en conviendra. Dire que l’iniquité provienne du mal, c’est une figure de style inutile. Mais que l’iniquité existe sous l'apparence du «BIEN», c’est cela qui est mystérieux.  Je fais référence ici à l'arbre de la connaissance «du bien et du mal», qui est une allégorie à l'esprit humain déchu, et qui a sans cesse tenté d'atteindre sa propre justice en  s'élevant le plus haut possible dans la branche du «bien» de son arbre déchu.

Peut-être faudrait-il se rappeler, pour comprendre la pensée de l’apôtre Paul, de la surprise ressentie par Jean lors de sa vision d’Apocalypse chapitre 17:7 lorsqu’il comprend QUI est véritablement la grande prostituée Voilà, en effet, ce que le mystère de l’iniquité a de mystérieux : c’est qu’il soit révélé là où on ne l’attendait pas.

Colossiens 2:1-2 « Car je veux que vous sachiez quel combat j’ai pour vous et pour ceux qui sont à Laodicée, et tous ceux qui n’ont point vu mon visage en la chair, afin que leurs cœurs soient consolés, étant unis ensemble dans l’amour »

Pour se convaincre de cette triste réalité, il suffit d’observer le sens de tous les combats de l’apôtre Paul contre l'adversaire qui a réussi à introduire ses ouvriers au sein des assemblées, lesquels vont profiter de toutes les opportunités de pervertir ses enseignements, dès qu'il sera définitivement parti. Nous comprenons effectivement que le mystère d’iniquité agissait déjà, dès les premiers pas de l’Église naissante, pour implanter les virus destinés à pervertir la plus grande partie possible de la récolte.

2 Corinthiens 11:2 «Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure.»

Philippiens 3:15,17 : « 15) Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. (17) Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous

Paul savait exactement qu'il était «celui qui le retenait encore» et savait aussi ce qu'il adviendrait lorsque le mystère de l'iniquité serait «libéré» après son départ. Paul craignait en effet que le modèle d'assemblée que le Seigneur lui avait inspiré, consistant à y installer un «surveillant» (episkopos) et un «diacre» (diákonos) dûment éprouvé par l'Esprit de Christ, soit remplacé par une forme d'autorité humaine, qui n'avait d'autre objectif, dans un premier temps, que de remplacer les vrais ouvriers remplis de l'Esprit par des hommes n'ayant que l'apparence de la piété, et par la suite, pervertir tout l'Évangile de grâce par des dogmes, et des doctrines humaines.

Le modèle inspiré du Seigneur pour établir les assemblées chrétiennes

Le surveillant - (en grec episkopos) Le mot grec « episkopos » est traduit dans la bible Louis Segond 1910 par : évêque, gardien, et signifie simplement «un préposé», «un surveillant», «un gardien» ou «un responsable». Ce serviteur doit être éprouvé et rencontrer les critères de l'Évangile apostolique.

Le diacre - Le diacre est une personne qui assiste le surveillant d'une assemblée chrétienne à qui l'on a confié la responsabilité de certaines activités de l'assemblée. Le mot diacre est dérivé du mot grec diákonos, qui est un mot grec ancien standard qui signifie «serviteur», «homme dans l'attente», «ministre» ou «messager». Vous trouverez une description biblique des qualités requises d'un diacre dans 1 Timothée 3: 1-13

Note: Ce modèle n'a rien à voir avec une «démocratie ecclésiastique» quelconque relevant d'une majorité de décideurs ou d'un consensus des membres d'une assemblée ou d'une autorité hiérarchique supérieure régnant sur plusieurs assemblées. Ceux qui sont choisis pour être des surveillants le sont par la volonté de l'Esprit. Tous ceux qui ont défendu le concept d'une «succession apostolique» ont participé au «mystère de l'iniquité».

Il semble également que tout ce que Paul appréhendait, c'est-à-dire, de voir un jour les assemblées se placer sous un «joug étranger», visait toutes les Églises qui avaient été établies durant son ministère, que ce soit en Grèce (Thessaloniciens et Corinthiens) ou en Asie Mineure, (Éphèse, Colosses) et partout ailleurs. Dans Actes chapitre 20, de passage à Milet (Asie mineure, aujourd'hui nord de la Turquie) Paul demande aux disciples d'Éphèse de venir le rencontrer et s'adresse à eux en ces termes:

Actes 20:29-30 « (29) Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, (30) et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux

Après son départ, effectivement des loups cruels se sont introduits parmi toutes les assemblées que Paul avait implantées lors de ses voyages missionnaires, pour assujettir les saints et instaurer «le joug étranger» de «l'homme de perdition», et dans les prochains chapitres, c'est ce que je vais vous démontrer.

Carte Grèce et asie Mineure du temps de Paul
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#24)

Le passage de 2 Corinthiens 6:14 nous livre un indice de taille.

« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?»

Paul mentionne «le joug étranger» et l'associe directement à sa notion d'iniquité. Il semble bien que l'assemblée de Corinthe était une source constante de tracas pour Paul. L'adversaire de son Évangile y avait installé ses ouvriers d'iniquité et Paul devait combattre constamment pour conserver le contrôle de l'Église de Corinthe.

2 Corinthiens 11:3, 2 Corinthiens 12:20, 2 Corinthiens 12:21

Rappelez-vous que Jésus avait associé le mot «joug» au contrôle de l'Esprit sur ceux qui le suivaient.

Matthieu 11:29-30 « (29) Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. (30) Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.»

Ainsi donc, il y a un joug du Seigneur et un joug étranger. Jésus parlait aussi de son «fardeau» léger en comparaison avec le fardeau de la loi de Moise, les préceptes et le légalisme implacable que faisaient appliquer les chefs du Judaïsme, les scribes et les pharisiens. Il faut comprendre que dans l'esprit des apôtres, la loi de Moise était ce «joug» associé à l'iniquité, que «leurs pères» n'avaient pas été capables de porter.

Actes 15:10 «Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter
Actes 15: 1-10 (tout le contexte)

Hébreux 12:1 « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau,(...)»

Dans le passage de Galates 5:1, Paul rappelle aux Galates de fuir «le joug de la servitude» afin de demeurer libres et affranchis en Jésus-Christ.  Si nous observons bien, dans le contexte du passage, les disciples de l'Église des Galates ont parmi eux des gens qui tiennent encore aux préceptes de la loi et qui désirent imposer leur «orthodoxie». Lorsqu'on examine la lettre de Paul adressée à Timothée, encore là, Paul met en garde Timothée contre les vaines discussions théologiques, qui «conduisent à l'iniquité». Vous comprendrez que cette situation va se répéter continuellement, jusqu'à ce que «celui qui le retient encore ait disparu».

Galates 5:1 «C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.»
Extraits Galates 4: 9-21, 5: 1-26 ( le contexte)

La première étape du mystère de l'iniquité, fut de créer des divisions, pour remplacer graduellement les authentiques responsables/surveillants des assemblées. Ceux qui avaient été approuvés pour prendre soin des Églises enseignaient le véritable Évangile Apostolique. Au fil du temps, lorsque le diable a fini par les remplacer par ses propres ouvriers, il lui a alors été donné carte blanche pour enseigner ses doctrines et interpréter les Écritures comme bon lui semblait, et ainsi empêcher quiconque de réellement naître de nouveau.

Paul avait averti les saints à plusieurs reprises. Le modèle de surveillance des assemblées qu'il avait implanté dans toutes les Églises n'avait absolument rien à voir avec une élection par vote démocratique ou un consensus de la majorité des disciples d'une assemblée, ou d'une hiérarchie «apostolique» ayant autorité sur les surveillants de toutes les Églises.  Ceux qui sont choisis pour être des surveillants (évêques) le sont par la volonté de l'Esprit. Le Chef de l'Église c'est Christ, et Christ n'a jamais eu besoin de déléguer son autorité à des hommes pour faire son travail. Les Écritures sont précises sur ce point: Dieu produit en nous le vouloir et le faire et ceux qui sont appelés à occuper des fonctions de surveillants ou de diacres sont d'abord choisis et guidés par l'Esprit de Christ

Philippiens 2:13 « (...) car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir.»

1 Corinthiens 6:17 « Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit.»

Par contre, il est mentionné que ceux qui n'ont pas l'Esprit, causent des divisions, car pour «régner» le diable a besoin de diviser, pour rallier à ses propres ouvriers, la majorité des disciples.

Jude 1:19 « ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n'ayant pas l'Esprit

Tite 3:10 « Éloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions,»

Romains 16:17« Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d'eux.»

Philippiens 3:15 : « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus »

1 Corinthiens 1:10 « Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment.»

1 Corinthiens 4:6 « C'est à cause de vous, frères, que j'ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d'Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au delà de ce qui est écrit, et que nul de vous ne conçoive de l'orgueil en faveur de l'un contre l'autre.»

C'est chez les Corinthiens que Paul avait observé plusieurs divisions. Le texte de Paul dans 1 Corinthiens 1:10-12, nous laisse entrevoir déjà des clans et des rivalités parmi les disciples de cette assemblée, les uns se réclamant de Paul, d'Apollos ou de Pierre (Céphas). Les analystes des Écritures attribuent l'écriture de la première épitre aux Corinthiens par l'apôtre Paul entre l'an 52 et 55 après J.-C. Ainsi donc, il est probable que dès que Paul quitta la scène missionnaire apostolique vers l'an 67 ou 68 à Rome, les divisions ont repris de plus belle et ce qui devait arriver, arriva.

1 Corinthiens 1:10-12 « (10) Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment. (11) Car, mes frères, j'ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu'il y a des disputes au milieu de vous. (12) Je veux dire que chacun de vous parle ainsi: Moi, je suis de Paul ! et moi, d'Apollos ! et moi, de Céphas ! et moi, de Christ ! »

1 Corinthiens 11:18 « Et d'abord, j'apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions, -et je le crois en partie,»



#25)

Clément 1er, «évêque» de Rome
Selon les historiens,
Clément de Rome ou Clément le Romain (Clemens Romanus), qui était peut-être d’origine juive. Il  était le fils de Faustinus, et naquit vers l’an 30. l'Église catholique considère que Clément de Rome fut un «pape» (évêque de Rome) et est aujourd'hui reconnu comme étant le premier Père apostolique.

Note: Le titre de «Pape» n'apparaît qu'au cours du 3e siècle pour les «évêques» et n'est pas attesté pour «l'évêque de Rome» avant le début du 4e siècle,( Nicée 325), après quoi il tend à lui devenir spécifique. Donc, seul l'évêque de Rome peut être «pape» et recevoir l'autorité de régner sur tous les évêques, prêtres, diacres, etc...

L’absence de sources fiables met au conditionnel l’ensemble de la vie de Clément 1er reconnu par l'Église catholique comme quatrième évêque de Rome. Selon Irénée de Lyon (+ 202), il fut «ordonné prêtre» puis sacré «évêque» par l'apôtre Pierre. Selon Origène (+ 254), Eusèbe (+ 340) et Jérôme (+ 420), il était le collaborateur de l'apôtre Paul à Philippes : la haute estime dans laquelle Paul le tient est manifeste dans l’Épître aux Philippiens Chapitre 4, verset 3.

Philippiens 4:3 « Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l'Évangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d'œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie.»

Pendant son séjour au Moyen-Orient où il participa en 48/49 au concile de Jérusalem, l'Église catholique prétend que l'apôtre Pierre confia «le gouvernement de l'Église», aux trois futurs évêques de Rome : Lin, Anaclet et Clément.

Note: Selon Irénée de Lyon, l'évêque de Rome est le Lin mentionné par Paul de Tarse, dans sa deuxième épître à Timothée (4:21). Un passage d'Irénée (Adverus haereses, III, III, 3) nous dit :

« Après que les apôtres Pierre et Paul eurent fondé et organisé l'Église (à Rome), ils conférèrent à Lin l'exercice de la charge épiscopale. »

Quant à Anaclet, (en latin : Anacletus) ou Clet (Cletus) ou Anenclet, ce personnage est, selon la tradition catholique, le troisième évêque de Rome, et pour les orthodoxes, le troisième presbytre de l'Église de Rome. Il succède à Lin vers début octobre 79 et meurt vers l'an 91. Encore selon Irénée de Lyon, il mentionne dans «Contre les hérésies, III, 3, 3.»

« Donc, après avoir fondé et édifié l'Église, les bienheureux apôtres remirent à Lin la charge de l'épiscopat ; c'est de ce Lin que Paul fait mention dans les épîtres à Timothée. Anaclet lui succède. Après lui, en troisième lieu à partir des apôtres, l'épiscopat échoit à Clément. »

Les dates du pontificat de Clément Ier (92 à 101 selon l'Annuario pontificio) sont imprécises. Clément aurait été précédé par Lin d’après Augustin (+ 430), et viendrait en quatrième lieu, après Pierre, Lin et Anaclet, et si nous croyons ce qu'affirment Irénée de Lyon (+ 202) et Eusèbe de Césarée (+ 340) «Clément fut le troisième évêque des Romains». Clément est vénéré comme «saint et martyr» par l'Église catholique, l'Église orthodoxe, l'Église copte orthodoxe l'Église d'Angleterre.

Grâce aux archives sur Internet maintenant accessibles à tous, j'ai trouvé une première attestation écrite, concernant la structure hiérarchique de «surveillants/évêques», reliée à l'assemblée des Corinthiens, la même que celle installée par l'apôtre Paul. Il s'agit de la «Première lettre aux Corinthiens» d'un personnage nommé Clément 1er, (ou Clément de Rome) écrite aux alentours de l'an 95 ou 96 après J.-C. Heureusement, ce document ne fait pas partie du canon biblique car il n'a été publié qu'en 1633 pour la première fois. Son contenu est une une exhortation de l'évêque Clément destinée à l'assemblée des Corinthiens, traitant de la nature de la «hiérarchie» et de l'obéissance aux «anciens». La lettre de Clément constitue pour l'Église catholique romaine, l'un des documents les plus anciens de la «primauté romaine» de la doctrine sur la constitution et l'hiérarchie du clergé romain. En fait, ce que je désire ici souligner, c'est l'importance qu'on lui a accordée et l'influence grandissante de la notion d'une «succession» d'une hiérarchie cléricale. sur les assemblées. Selon Denys de Corinthe, l'un des «Pères de l'Église», qui a été «évêque» de Corinthe vers l'an 171, on lisait encore la lettre de Clément, lors des «liturgies» vers 170 après J.-C.

Le modèle «de surveillance» des assemblées de Clément emprunte l'exemple d'un clergé du Judaïsme
C'est au chapitre 40 de sa lettre que Clément s'inspire du modèle clérical Juif pour rappeler à l'assemblée de Corinthe que la soumission des laïcs aux «évêques» est un ordre divin.  « C’est ainsi, mes frères, que chacun de vous doit, dans la place où il se trouve, rendre grâce à Dieu, vivre avec une conscience pure, sans jamais sortir des règles de son ministère, ni des bornes de la modestie.» Chapitre 40, verset 5

Selon Clément de Rome « Les apôtres ont établi un ordre de succession «apostolique» pour gouverner l'Église»


Clément de Rome

C'est au chapitre 42, ( XLII), dans sa lettre que Clément affirme à l'assemblée des Corinthiens de son époque, que les apôtres ont déterminé «un ordre de succession» pour qu'après leur mort, le ministère et les fonctions qu'ils exerçaient soient transmises à d'autres, avec l'approbation de toute l'Église. Chapitre 42, verset 1 à 5
Tout comme son affirmation, cette façon de procéder n'est pas scripturaire, et aucune consigne «d'ordre successoral» n'a été donnée par les apôtres, ni ne peut être trouvée dans le Nouveau Testament.

Et c'est justement là que la doctrine du mystère de l'iniquité tente de s'introduire. Dans le prochain chapitre, observez la manipulation et l'interprétation des écritures par Clément de Rome.



#26)

L'Épitre aux Corinthiens de Clément de Rome
L'épitre aux Corinthiens de Clément de Rome a vraisemblablement été rédigée vers l'an 95/96, alors que l'Apôtre Jean était probablement encore vivant (à Patmos) et qui fut publiée pour la première fois en 1633 après avoir été traduite. Cette lettre possède 65 chapitres qui sont divisés en versets. La lettre est une exhortation de l'évêque Clément destinée à l'assemblée de Corinthe traitant de la nature de la «hiérarchie» et de l'obéissance aux «anciens». La lettre de Clément constitue pour l'Église catholique romaine, l'un des documents les plus anciens de la «primauté romaine» de la doctrine sur la constitution et l'hiérarchie du clergé romain. En fait, ce que je désire ici souligner, c'est l'importance qu'on lui a accordée et l'influence grandissante de la notion d'une hiérarchie cléricale. Selon Denys de Corinthe, l'un des «Pères de l'Église», qui a été évêque de Corinthe vers l'an 171, on la lisait encore lors des «liturgies» vers 170 après J.-C.

La façon dont l'épître aux Corinthiens est adressée, au nom « de l'Église de Dieu qui séjourne à Rome, à l'Église de Dieu qui séjourne à Corinthe » est perçue dans la «tradition catholique» comme un premier document post-apostolique en faveur de la préséance de l'Église de Rome sur les autres Églises, et ainsi de son évêque, et du rôle d'arbitre qu'on lui accorde lors de conflits.

Durant les années où Clément fut «évêque de Rome», la communauté chrétienne de Corinthe fut en proie à des troubles internes graves, alors qu'une division s'était soldé par la déposition des «presbytres» de leurs charges, lesquels semble-t-il, n'avaient pas une bonne conduite. Clément de Rome, qui est l'auteur de la lettre, suggère alors le rétablissement dans leur fonction de ces «évêques/surveillants» légitimes et appelle les révoltés à l’obéissance envers ces derniers.

La lettre de Clément « témoigne cependant qu'à la fin du 1er siècle, que l'hiérarchie tripartite du clergé, avec un évêque, des presbytres et des diacres n'est pas encore en place dans la capitale impériale. Clément parle plutôt d'une organisation en une hiérarchie bipartite, qui semble se référer à ce qui existait sans doute dix ou vingt ans plus tôt, tel que mentionné dans 1 Pierre 5: 1-5 , avec des presbytres-évêques (anciens) et des diacres. Par contre, dans sa lettre aux Corinthiens, Clément affirme qu'il y a équivalence globale entre «presbyteroi» (presbytres/anciens) et «episkopoi» (évêques/surveillants).

Liens vers des versions françaises de l'épitre de Clément de Rome
http://seigneurjesus.free.fr/epitreclement.htm
https://fr.wikisource.org/
https://journals.openedition.org/rsr/1979
http://www.saintpierreenvallee.fr/index.php/

Le terme de «prêtre» ne se distingue pas encore à cette époque de celui de « surveillant » (en grec episkopos), le pouvoir au sein de ces premières communautés chrétiennes étant dévolu aux apôtres ou à leurs délégués. Le ministère épiscopal naît dans le courant du 2e siècle qui voit progressivement la figure de l'évêque présider ce presbytérium : les premiers episkopoi sont élus par les membres de l'Eκκλησία / ekklêsia, l'assemblée des fidèles (clergé et peuple de la ville, avec en plus les évêques suburbicaires pour l'élection de l'évêque de Rome), à la manière dont une association élit aujourd'hui ses dirigeants. Le dimanche qui suit, le nouvel évêque élu à vie est consacré comme évêque par l'ensemble des évêques de la province, au moyen de l'imposition des mains, au sein de la syntaxe eucharistique. À partir du 5e siècle, le corps électoral se restreint aux grands laïcs et au clergé local.

Les dons et les appels au ministère de l'Église sont exclusivement la responsabilité et le privilège de l'Esprit et en aucun cas, le Seigneur laisserait l'Église décider à sa place, qui est digne d'hériter du titre d'apôtre,  de prophète, de docteur, etc. Le passage de  1 Corinthiens 12: 27-30 stipule que c'est dieu qui établi les ministères et non un conseil d'évêques ou d'anciens.

Le passage de Colossiens 1:16-8 est clair sur ce point: Christ est le chef de l'Église: Éphésiens 4:14-16Il est la tête du corps, qui est l'Église et c'est Lui qui dirige, et non pas un évêque à Rome. Christ n'a jamais délégué qui que ce soit pour prendre «la tête», car la tête de l'Église, c'est le Saint-Esprit. Nul besoin d'insister pour vous rappeler ce que Dieu avait dit à propos de son Alliance avec son peuple. Hébreux 10:15-16

Extraits de la lettre de Clément
Mais ce qui va retenir l'attention, c'est son interprétation particulière des Écritures, interprétation que personne ne semble vouloir contester. Voyons un peu ce qu'il affirme:

« À travers les campagnes et les villes, ils (les apôtres) proclamaient la parole, et c’est ainsi qu’ils prirent leurs prémices ; et après avoir éprouvé quel était leur esprit, ils les établirent évêques et diacres des futurs croyants. 5. Et ce n’était pas là chose nouvelle : depuis de longs siècles déjà l’Écriture parlait des évêques et des diacres ; elle dit en effet : « J’établirai leurs évêques dans la justice, et les diacres dans la foi » [Isaïe 60, 17]» Chapitre 42, verset 1 à 6

Le texte d'Isaïe 60:17, qui semble emprunté de la Septante, cité par Clément de Rome, est très différent de ce que nous trouvons actuellement dans nos bibles, lequel est déjà différent du texte hébreu original. Cette différence s’explique par un double changement de l'esprit du texte hébreux, résumé dans ce tableau :

Texte hébreu original
Isaïe 60:17

Texte grec de la Septante
À propos de la Septante
Citation de Clément de Rome
« Je ferai régner sur toi la paix, et dominer la justice. » « Et j’établirai tes chefs (archontes) dans la paix et tes surveillants (« évêques ») dans la justice »
Isaïe 60:17 ( Septante)

« J’établirai leurs évêques dans la justice, et les diacres dans la foi. »

Actes 20:29-30 « (29) Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, (30) et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux.»
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Ainsi donc, cette «traduction améliorée» d'Isaïe 60:17 en grec, et réinterprétée par Clément de Rome, et assurément partagée dans plusieurs Églises, a vraisemblablement «justifié» la doctrine de succession cléricale, composée de diacres, de prêtres et d'évêques (presbytres), et plus tard, d'un pape qui était l'évêque de Rome.

La doctrine de la succession apostolique est une doctrine selon laquelle les 12 apôtres ont transmis leur «autorité» à des successeurs, qui l’ont à leur tour transmise à leurs successeurs, et ainsi de suite à travers les siècles, jusqu’à nos jours. L’Église Catholique romaine combine cette croyance avec le concept selon lequel Pierre est devenu plus tard le premier évêque de Rome, et que les évêques romains qui ont succédé à Pierre étaient acceptés par l’Église primitive comme l’autorité centrale de toutes les Églises. L’Église Catholique romaine considère l'apôtre Pierre comme le chef des apôtres, doté de l’autorité suprême et dont, par conséquent, tous les successeurs de l'évêque de Rome, sont revêtus de l’autorité suprême. Cela revient à dire en quelque sorte, que la ville de Rome a été «choisie» de Dieu pour conférer «un privilège d'autorité» à son «évêque»,  lequel lui permet de régner sur tous les autres évêques et membre du clergé. La succession apostolique, ajoutée à la suprématie de Pierre parmi les apôtres, a fait de l’évêque de Rome l’autorité suprême de l’Église Catholique : le Pape qui est le «vicaire» autoproclamé de Christ.

Toutefois, il n’est écrit nulle part dans les Écritures que Jésus, les apôtres ou tout autre écrivain du Nouveau Testament ait émis l’idée d’une «succession apostolique». Par ailleurs, Pierre n’a pas non plus été présenté comme étant «chef suprême» sur les autres apôtres. En un mot, la succession apostolique est antichrist. Le concept de la succession apostolique n’apparaît nulle part dans les Écritures. Ce qui y apparaît, c’est que la vraie Église enseignera ce qu’enseignent les Écritures et examinera toutes les doctrines et pratiques à la lumière des Écritures afin de déterminer si elles sont vraies et justes.

C'est ici que je désire faire la démonstration, comment le mystère de l'iniquité, déjà discerné durant le ministère de l'apôtre Paul, 2 Thessaloniciens 2:6-7 , s'est graduellement développé pour finalement prendre le contrôle de toute l'Église dès le 2ième siècle. Je puiserai quelques citations de Clément de Rome, à partir des textes qu'il a laissés et qui ont subsisté jusqu'à nos jours, et je jugerai «la pensée» de ce personnage selon les Écritures afin de déterminer l'influence spirituelle qui l'animait. Et c'est-là que vous observerez comment la pensée subtile «du serpent ancien» a lentement détourné l'Esprit de l'Évangile Apostolique vers un culte religieux hybride n'ayant de «chrétien» qu'une apparence extérieure sans puissance, tout comme ce cavalier «couronné» monté sur un cheval blanc à l'apparence inoffensive, parti «en vainqueur» pour vaincre.

Bien que la lettre de Clément « témoigne d'une organisation consistant en une hiérarchie tripartite, avec un évêque, des presbytres et des diacres, il faut souligner qu'à la fin du 1er siècle, le système successoral n'était pas encore en place dans la capitale impériale. Au début , ce n'était qu'une organisation en une hiérarchie «bipartite», avec des «presbytres-évêques» et des diacres.

L'équivalence globale entre presbyteroi (presbytres/anciens) et episkopoi (évêques/surveillants) peut se comparer à l'Épître aux Corinthiens. Cependant les «presbytres/évêques» devinrent 2 groupes distincts dès le début du 2e siècle, et la structure tripartite est attestée dès le début du 2e siècle dans certaines épîtres d'Ignace d'Antioche.

Ensuite les «successeurs» de Clément à Rome, prendront bien soin de tout consolider l'organisation durant le 2ième siècle. Le témoignage laissé par l'évêque Irénée de Lyon démontre qu'à son époque, entre les années 177 à 202, un système clérical de succession apostolique bien établi avait pris le contrôle de toute l'Église. De plus, déjà au 2e siècle, toute l'orthodoxie et l'enseignement de l'Église catholique de Rome reposait sur «la Tradition», laquelle ne pouvait être transmise et interprétée que par le clergé romain. Par conséquent, tous ceux qui, comme Clément de Rome, ont endossé la notion de la «succession apostolique» ont participé au «mystère de l'iniquité», incluant Irénée de Lyon, et en aucun cas, les enseignements de l'apôtre Paul n'auraient pu prétendre que ces hommes avait l'esprit de Christ.

«(...) l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres.»   Irénée de Lyon
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Contre les hérésies Livre III Traité Contre les hérésies» par Irénée de Lyon  Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure

«(13) C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet, voyez-vous , il avait la même foi que Paul, celle que les disciples avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était - il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieu produiront toujours la même chose.» (???)



#27)

L'Évangile de Paul, dit «l'Évangile apostolique», était fondé essentiellement sur la prédestination du peuple saint, Romains 8:30 et la sainteté divine conférée au peuple de Dieu par la foi en Jésus-Christ, et surtout sur l'influence directe de l'Esprit divin dans les pensées et les comportements des saints. Paul a insisté pour dire que celui qui était en Jésus-Christ, était «un seul esprit» avec celui du Seigneur. 1 Corinthiens 6:17

Selon la prédestination et la volonté de Dieu, Hébreux 9:15 , l'Esprit Saint avait donné à chacun un rôle à exercer, Hébreux 13:20-21 et avait installé des surveillants sur les assemblées, afin de fournir aux saints la nourriture spirituelle au temps convenable. Jésus avait parlé de «serviteur et d'économe fidèle et prudent» que le maître avait établi sur ses gens (les gens du maître) Matthieu 24:45, Luc 12:42

Actes 20:28 «Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis évêques (surveillants), pour paître l'Église du Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang. » Note: C'est le Saint-Esprit qui établit les surveillants, et personne d'autre.

En aucun cas, dans toute l'Évangile de Paul, rien n'indique que «les serviteurs du maître», pouvaient s'autoproclamer «surveillants» de leur propre autorité et s'octroyer une telle fonction et une telle dignité; ou s'octroyer un tel statut. Les Écritures sont très claires sur ce point: c'est Dieu, et Dieu seul, qui opère tout en tous: 1 Corinthiens 12;6 et les «surveillants/évêques» appelés de Dieu n'ont pas le pouvoir et l'autorité d'engendrer à leur tour, d'autres «surveillants/évêques» comme eux. Les «surveillants» établis par l'Esprit Saint ne font que dispenser ce que le Seigneur leur donne.

De plus, c'est Dieu qui se garde le privilège exclusif de produire en chacun de ses élus, le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Philippiens 2:13 En d'autres mots, bien que l'Esprit du Seigneur ait installé des surveillants sur les assemblées, ces derniers n'avaient pas l'autorité de prendre des initiatives personnelles pour «transférer» à d'autres, leur statut de «surveillant», ou «leur onction» de serviteur choisi, privilège exclusivement réservé à l'Esprit Saint et la volonté divine. La transmission successorale de leur rôle de surveillant est une invention purement humaine.

Vous observerez ci-après, que le mot grec «episkope», dont le mot signifie «charge» ou «fonction», et le mot «episkopos» signifiant  simplement «préposé, surveillant, gardien, responsable» a été associé à un sens beaucoup plus large, quand on comprend que plus tard, de ce terme est issu le mot «épiscopal», lequel est lié à une doctrine de «succession apostolique», telle qu'on la retrouve dans l'organisation du clergé de l'Église catholique.

Strong numéro : 1984 : source: https://topbible.topchretien.com/lexique-grec-hebreux/1984/
Mot translittéré en caractères latin: episkope

Définition : Ce mot peut être associé avec les mots suivants: investigation, inspection, visite d’inspection, acte par lequel Dieu visite les hommes, observe leurs voies, leurs caractères, pour leur accorder en partage joie ou tristesse, surveillance, contrôle, fonction, la fonction d’un ancien, la charge d’une église chrétienne.

« episkope » est traduit dans la bible Louis Segond 1910 par : visiter, être visité, charge, charge d’évêque.

Concordance biblique du mot grec « episkope » :
Luc 19.44 « ils te détruiront , toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée (Strong 1984). »

Actes 1.20 « Or, il est écrit dans le livre des Psaumes : que sa demeure devienne déserte, et que personne ne l’habite ! Et : Qu’un autre prenne sa charge (Strong 1984)! »

1 Timothée 3.1 « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque (Strong 1984), il désire une œuvre excellente.»

1 Pierre 2.12 « Ayez au milieu des païens une bonne conduite , afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera (Strong 1984).»

Strong numéro : 1985 source: https://topbible.topchretien.com/lexique-grec-hebreux/1985/
Mot translittéré en caractères latins: episkopos

Définition : Ce mot peut être associé avec les mots suivants: préposé, surveillant, superviseur, gardien, responsable, évêque, surveillant de l’église chrétienne.

« episkopos » est traduit dans la bible Louis Segond 1910 par : évêque, gardien

Concordance biblique du mot grec « episkopos » :
Actes 20.28
« Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques (1985), pour paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang.»

Philippiens 1.1 « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus -Christ, à tous les saints en Jésus -Christ qui sont à Philippes, aux évêques (1985) et aux diacres :»

1 Timothée 3.2 « Il faut donc que l’évêque (1985) soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement.»

Tite 1.7 « Car il faut que l’évêque (1985) soit irréprochable, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni arrogant, ni colère, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain déshonnête; »

1 Pierre 2.25 « Car vous étiez comme des brebis errantes . Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien (1985) de vos âmes.»

La première attestation d'une structure hiérarchique de la communauté chrétienne est la «Première lettre aux Corinthiens» de Clément 1er écrite aux alentours des années 95-96. Le terme de prêtre ne se distingue pas encore à cette époque de celui de « surveillant » (en grec Eπίσκοπος / episkopos), le pouvoir au sein de ces premières communautés chrétiennes étant dévolu aux apôtres ou à leurs délégués. Le ministère épiscopal naît dans le courant du 2e siècle qui voit progressivement la figure de l'évêque présider ce presbytérium : les premiers episkopoi sont élus par les membres de l'Eκκλησία / ekklêsia, l'assemblée des fidèles (clergé et peuple de la ville, avec en plus les évêques suburbicaires pour l'élection de l'évêque de Rome), à la manière dont une association élit aujourd'hui ses dirigeants. Le dimanche qui suit, le nouvel évêque élu à vie est consacré comme évêque par l'ensemble des évêques de la province, au moyen de l'imposition des mains, au sein de la syntaxe eucharistique. À partir du 5e siècle, le corps électoral se restreint aux grands laïcs et au clergé local. Source

Actes 20:28 «Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis évêques (surveillants), pour paître l'Église du Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang. »

Philippiens 3:15 : « 15) Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus

Philippiens 1:1 «Paul et Timothée, serviteurs de Jésus Christ, à tous les saints en Jésus Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres:»



#28)

Selon les historiens,  le personnage Ignace *d'Antioche, (env. ±40 ±110 après J.-C.) était le «troisième évêque» *d'Antioche en Syrie, après le passage de l'apôtre Pierre et d'un personnage appelé Evode, qui aurait peut-être fait partie «des saints» mentionnés dans Philippiens 4:21. Les historiens disent qu'Ignace fut arrêté à Antioche et emmené à Rome par dix soldats romains. Son «extradition» a pris la route à travers les terres de la Turquie d'aujourd'hui en empruntant la route nordique, vers Laodicée, Philadelphie, Sardes et Smyrne. Cependant, un silence impénétrable s’étend sur les quarante années de son «pastorat» à Antioche et les historiens ignorent totalement les événements qui ont conduit à son procès et à sa condamnation. L'on présume qu'il a peut-être été dénoncé comme «chrétien» par quelqu'un qui ne l'aimait pas ou pour avoir enfreint quelque politique à l'égard de l'empereur Trajan, à qui l'on sacrifiait en son honneur.

Sur l'empereur romain Trajan et sa politique envers les chrétiens, il est mentionné sur Wikipédia qu'il existe une correspondance entre Pline le Jeune (AD ±62 et ±113) et Trajan (AD 98-117) concernant les chrétiens. Cette correspondance historique est précieuse car il s’agit d’une des rares sources à caractère officiel qui ne soit pas d’origine chrétienne. Pline, s’adressant à l’empereur, demande des conseils sur des problèmes sensibles qu’il rencontre dans son gouvernement de la province. Concernant les chrétiens, contre lesquels Pline a reçu des dénonciations anonymes, il se demande quelle attitude adopter et ce qui doit être puni : le fait d’être chrétien (nomen Christianum) ou les crimes qui y sont associés (flagitia cohaerentia nomini). Pline cherche à savoir également jusqu’où doit aller le travail d’enquête et les interrogatoires qui fournissent les preuves (quatenus quaeri soleat). Dans sa réponse, l’empereur reste ambigu et n’adopte pas de positionnement clair. Selon lui, un chrétien ne peut être recherché et poursuivi uniquement en raison de sa foi (conquirendi non sunt). Par contre, il considère qu'il faut les punir s'ils ont été dénoncés de manière non anonyme. En revanche, si, convaincus de christianisme, ils acceptent d'offrir un sacrifice «au génie de l’empereur», ils doivent être pardonnés.

La «vie» d'Ignace présente un paradoxe remarquable: l'éminence d'un «évêque» inconnu. Même son martyre, en fait, n’est jamais détaillé, mais seulement anticipé. Néanmoins, il existe un consensus quasi unanime selon lequel Ignace a probablement été martyrisé pendant le règne de Trajan. Selon Eusèbe, cela s’est passé quelque part au milieu du règne de Trajan. Si sa mort a eu lieu vers ±106-110 après J.-C., les lettres doivent être écrites peu de temps avant. Par conséquent, les lettres doivent être datées vers ±106-±110AD.

*Note: Paul et les apôtres connaissaient très bien Antioche:
Actes 6:5, Actes 11:19-20, 22, 26-27 , Actes 13:1, Actes 13:14 ,
Actes 14:19,21,26, Actes 15:22-23,30,35, Actes 18:22-23, Galates 2:11
2 Timothée 3:11

Le point de vue traditionnel selon lequel sept lettres attribuées à Ignace sont authentiques reste le point de vue le plus probable et le moins problématique. La comparaison des éditions anciennes et des manuscrits originaux ainsi que l'examen critique connue d’Eusèbe, conserve la forme originale des lettres écrites par Ignace. Les documents historiques sont donc reconnus comme fiables.

Ainsi donc, la collection de lettres prétendument écrites lors de son dernier voyage, permettent à «Ignace» de nous livrer un aperçu de la doctrine de la «succession apostolique» et de «l'orthodoxie chrétienne» partagée à  cette époque, dans les Églises d'Asie Mineure. Ce détail est important, du fait que les 7 Églises mentionnées dans le livre de l'Apocalypse sont situées dans cette région. Ensuite, si les lettres d'Ignace ont été conservées, copiées et recopiées au cours des siècles, c'est que son influence a marqué profondément l'orthodoxie de l'Église catholique de Rome.

J'ai choisi de tirer de ces lettres des extraits et citations d'Ignace pour faire la démonstration que l'esprit d'iniquité dont parle l'apôtre Paul dans 2 Thessaloniciens 2:6-7 , était bel et bien installé et avait déjà ravagé l'Église.

Carte Grèce et asie Mineure du temps de Paul
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Nous avons donc sept lettres écrites par Ignace d'Antioche:
Église à Éphèse (écrite à Smyrne)
Église à Magnésie (écrite à Smyrne)
Église à Tralles (écrite à Smyrne)
Église à Rome (écrite à Smyrne) )
Église de Philadelphie (écrite à Troas)
Église de Smyrne (écrite à Troas)
Évêque Polycarpe de Smyrne (écrit à Troas)

L'influence d'Ignace d'Antioche sur les Églises d'Asie Mineure, 1er siècle
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#29)

Selon son propre témoignage, ne renonçant pas à la forme de «christianisme» de son époque, l'évêque Ignace d'Antioche fut arrêté et emmené à Rome où il fut vraisemblablement «exécuté». Ses sept «épîtres» racontent son parcours au cours duquel il a fait parvenir des lettres à diverses communautés chrétiennes d'Asie mineure. Il a souligné l'importance du martyre et a essentiellement institué une théologie du martyre. C'est à cette époque que les chrétiens commencent à rechercher le martyre plutôt que de fuir la persécution.

À Smyrne, Ignace fut autorisé à recevoir des visiteurs. des représentants des églises de Tralles, de Magnésie et d'Éphèse ont passé du temps avec lui pour l'encourager et lui demander son avis ecclésial. Tralles, Magnésie et Éphèse étaient des villes situées sur la route sud de la voie romaine non visitées par Ignace. Ceux qui lui avaient rendu visite de ces églises avaient avec eux des lettres d'Ignace. De Smyrne, Ignace a également envoyé une lettre à l’église de Rome pour la préparer à son arrivée. Nous savons qu'il a écrit cette lettre le 24 août. Ignace ne mentionne pas l'année.

Le voyage se poursuivit jusqu'à *Troas, d'où Ignace envoya des lettres aux églises de Philadelphie et de Smyrne, deux des villes qu'il avait visitées auparavant. De Troas, il a également écrit une lettre plus personnelle à son ami Polycarpe, évêque de Smyrne. Ensuite, Ignace a été emmené à Philippes où l'église l'a reçu chaleureusement. Nous le savons parce que Polycarpe remercie plus tard cette église pour son hospitalité envers Ignace. Le voyage a continué jusqu'à Rome où Ignace a été vraisemblablement été exécuté. Il y avait suffisamment de confusion au sujet de l'exécution d'Ignace pour que son ami Polycarpe ne sache pas ce qui s'était réellement passé à Rome; il a écrit à l'église de Philippes pour savoir ce qu'ils savaient des derniers jours d'Ignace.

La lettre envoyée à la communauté de Smyrne
Durant son «extradition» vers Rome, Ignace d'Antioche s'est arrêté à Troas, d'où vraisemblablement, il a écrit une lettre adressée aux membres de la communauté de Smyrne. Ce texte est un vibrant plaidoyer en faveur de la soumission absolue à l'évêque, lequel tient la place de Dieu dans l'assemblée. En insistant sur le fait qu'aucun membre de la communauté ne peut faire quoi que ce soit à l'insu de l'évêque, il faut constater que sous une apparence de «piété» et de «sainteté» l'esprit de ce personnage ......, le concept de l'autorité divine conféré au clergé est vraiment diabolique. Il suffit de se rappeler les passage prophétiques d'Isaïe 14:13, d'Ézéchiel 28:2, d'Abdias 1:4

*Note: Paul et les apôtres connaissaient parfaitement Troas:
Actes 16:8, Actes 16:11, Actes 20:5-6, 2 Corinthiens 2:12, 2 Timothée 4:13


Cliquez pour agrandirLettre d'Ignace d'Antioche aux Smyrniotes

(Lettre aux Smyrniotes, VIII, IX) Source: http://www.croixsens.net/livres/ignacesmyrniotes.php

(Chapitre 8) - VIII, « (1). Suivez tous l'évêque, comme Jésus-Christ suit son Père, et le presbyterium comme les Apôtres ; quant aux diacres, respectez-les comme la loi de Dieu. Que personne ne fasse, en dehors de l'évêque, rien de ce qui regarde l'Église. Que cette eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura chargé. (2). Là où paraît l'évêque, que là soit la communauté, de même que là où est le Christ Jésus, là est l'Église catholique. Il n'est pas permis en dehors de l'évêque ni de baptiser, ni de faire l'agape, mais tout ce qu'il approuve, cela est agréable à Dieu aussi Ainsi tout ce qui se fait sera sûr et légitime. »

(Chapitre 9) - IX, « (1) Il est raisonnable de retrouver désormais notre bon sens, et, pendant que nous en avons encore le temps, de nous repentir pour retourner à Dieu. Il est bon de reconnaître Dieu et l'évêque. Celui qui honore l'évêque est honoré de Dieu ; celui qui fait quelque chose à l'insu de l'évêque sert le diable. (...)»

Ignace d'Antioche, lettre envoyée à Polycarpe
Ignace d'Antioche, lettre aux Philadelphiens Cette lettre date à la fin de sa vie

Liens Internet sur Ignace d'Antioche
https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2015/07/07/la-doctrine-de-saint-ignace-dantioche/
https://testimonia.fr/ignace-d-antioche/
http://didascale.com/lettres-dignace-dantioche/
http://www.patristique.org/Les-Peres-apostoliques-II-Ignace-d-Antioche.html
http://seigneurjesus.free.fr/lettreignacesmyrniotes.htm
http://cathobiblique.unblog.fr/les-peres-de-leglise/ignace-dantioche/ignace-dantioche-lettre-aus-smyrniotes/
https://orthodoxesantiochenice.com/2008/03/26/lettre-de-saint-ignace-aux-smyrniotes-71-2-81-2/
https://www.la-croix.com/Archives/2009-04-25/La-ou-est-l-eveque-la-est-l-Eglise-_NP_-2009-04-25-343977



#30)
(écrite lors de son passage à Smyrne)

La lettre d'Ignace aux Magnésiens nous indique une fois de plus que la mentalité des Églises d'Asie Mineure a subi un endoctrinement majeur sur la notion de la succession apostolique. Dans cette lettre nous pouvons observer 3 «charges» différentes du clergé au sein des assemblées. L'évêque (le surveillant) qui tient la place de Dieu, et auquel tous doivent être soumis comme «Jésus-Christ était soumis à son Père», les presbytres (prêtres) qui tiennent la place du «sénat des Apôtres» et les diacres. En outre, les évêques exercent un rôle de «présidence» sur les autres «présidents/presbytres» qui appartiennent au «presbyterium», lesquels sont une «image et leçon d'incorruptibilité». Finalement, son exhortation à ne jamais rien faire dans l'assemblée, sans l'approbation de l'évêque ou des presbytres, enlève toute liberté à l'Esprit Saint d'intervenir dans l'assemblée sans l'approbation de «l'évêque ou des presbytres» nommés par une succession apostolique autoproclamée.

Note: Le seul fait, qu'historiquement, cette lettre ait survécue jusqu'à aujourd'hui, nous renseigne sur l'importance et l'influence que ce genre de discours avait sur les assemblées chrétiennes d'Asie Mineure, moins de 100 ans après le départ des apôtres. Si le contenu de ce genre de lettre aurait été jugé par les assemblées, hérétique et contraire à la prédication apostolique, la lettre aurait été détruite et personne n'en aurait tenu compte.

Lettre d'hexortation d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens
Cliquez pour agrandir Lettre d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens

(Chapitre 4) - VI, « (1). Ainsi, puisque dans les personnes que j'ai nommées plus haut, j'ai dans la foi vu et aimé toute votre communauté, je vous en conjure, ayez à cœur de faire toutes choses dans une divine concorde, sous la présidence de l'évêque qui tient la place de Dieu, des presbytres qui tiennent la place du sénat des Apôtres, et des diacres qui me sont si chers, à qui a été confié le service de Jésus-Christ, qui avant les siècles était près de Dieu, et s'est manifesté à la fin. (2). Prenez donc tous les mœurs de Dieu, respectez-vous les uns les autres, et que personne ne regarde son prochain selon la chair, mais aimez-vous toujours les uns les autres en Jésus-Christ. Qu'il n'y ait rien en vous qui puisse vous séparer, mais unissez-vous à l'évêque et aux présidents en image et leçon d'incorruptibilité. »

(Chapitre 7) - VII, « (1). De même donc que le Seigneur n'a rien fait, ni par lui-même, ni par ses Apôtres, sans son Père, avec qui il est un, ainsi vous non plus ne faites rien sans l'évêque et les presbytres; et n'essayez pas de faire passer pour raisonnable ce que vous faites à part vous, mais faites tout en commun : une seule prière, une seule supplication, un seul esprit, une seule espérance dans la charité, dans la joie irréprochable ; cela, c'est Jésus-Christ, a qui rien n'est préférable. (2). Tous accourez pour vous réunir comme en un seul temple de Dieu, comme autour d'un seul autel, en l'unique Jésus-Christ, qui est sorti du Père un, et qui était en lui l'unique, et qui est allé vers lui.»

(Chapitre 12) - XII. « Puissé-je jouir de vous en toutes choses, si j'en suis digne. Car, bien qu'étant enchaîné, je ne suis comparable a aucun de vous qui êtes libres. Je sais que vous ne vous gonflez pas d'orgueil ; car vous avez Jésus-Christ en vous. Et davantage, quand je vous loue, je sais que vous en êtes confus, comme il est écrit: »

(Chapitre 13) - XIII. « (1). Ayez donc soin de vous affermir dans les enseignements du Seigneur et des Apôtres, afin qu'en tout ce que vous ferez vous réussissiez de chair et d'esprit, dans la foi et la charité, dans le Fils et le Père et l'Esprit, dans le principe et dans la fin, avec votre si digne évêque, et la précieuse couronne spirituelle de votre presbyterium, et avec vos saints diacres. (2). " Soyez soumis à l'évêque et les uns aux autres, comme le Christ selon la chair fut soumis au Père, et les Apôtres au Christ et au Père et à l'Esprit, afin que l'union soit à la fois charnelle et spirituelle.»

(Chapitre 14) - XIV. « Sachant que vous êtes pleins de Dieu, je vous ai exhortés brièvement. Souvenez-vous de moi dans vos prières, afin que je trouve Dieu, et aussi de l'Église de Syrie ; je ne suis pas digne d'en être appelé un membre, -- car j'ai besoin de votre prière et de votre charité tout unies en Dieu, --pour que Dieu daigne, par votre Église, faire tomber sa rosée sur l'Église de Syrie.»

Liens Internet sur Ignace d'Antioche
http://www.croixsens.net/livres/ignacemagnesiens.php
https://adoratioiesuchristi.blogspot.com/2015/07/lettre-de-saint-ignace-d-aux-magnesiens_21.html
https://adoratioiesuchristi.blogspot.com/2014/07/lettre-de-saint-ignace-dantioche-aux.html
http://cathobiblique.unblog.fr/les-peres-de-leglise/ignace-dantioche/ignace-dantioche-lettre-aux-magnesiens/
https://bibletalks.blogspot.com/2011/07/ignace-dantioche-lettre-aux-magnesiens.html
https://www.youtube.com/watch?v=hi8oDG5ib6Q (Video youtube)
https://www.youtube.com/watch?v=PrThuH9tEA0 (Video youtube)
Les 7 lettres d'Ignace d'Antioche - lettre aux Éphésiens (Vidéos Youtube)



#31)
(écrite de Smyrne)

La lettre d'Ignace aux Tralliens reprend sensiblement le même genre d'exhortation que celle qu'il a écrite à l'assemblée de Magnésie. Dans cette lettre, Ignace insiste sur la soumission absolue à l'évêque et au «presbyterium», qu'il associe dans la lettre aux Magnésiens, à une classe «de présidents». Dans son texte, Ignace impose sa pensée en exigeant «que tous révèrent les diacres comme Jésus-Chwiki_i l'évêque, qui est l'image du Père, et les presbytres comme le sénat de Dieu et comme l'assemblée des Apôtres : sans eux on ne peut parler d'églises.»

La lettre déclare ensuite que «le sanctuaire» est «l'église soumise à l'évêque» et que celui qui agit « en dehors de l'évêque, du presbyterium et des diacres, celui-là n'est pas pur de conscience. » Voilà comment le mystère de l'iniquité impose sa juridiction. L'Évangile apostolique qui prêche la pureté et la justification par la foi dans le sacrifice expiatoire de Jésus, a été altérée au point de maintenant attribuer «la pureté devant Dieu» seulement à ceux et celles qui se soumettent aveuglément à l'évêque et aux prêtres (presbyterium).

Lettre d'hexortation d'Ignace d'Antioche aux Tralliens
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Retranscription des textes d'Ignace d'Antioche aux Tralliens

(Chapitre 2) - II, « 1. Car quand vous vous soumettez à l'évêque comme à Jésus-Christ, je ne vous vois pas vivre selon les hommes, mais selon Jésus-Christ qui est mort pour vous, afin que, croyant à sa mort, vous échappiez à la mort. 2. Il est donc nécessaire, comme vous le faites, de ne rien faire sans l'évêque, mais de vous soumettre aussi au presbyterium, comme aux apôtres de Jésus-Christ notre espérance en qui nous serons trouvés si nous vivons ainsi. 3. Il faut aussi que les diacres, étant les ministres des mystères de Jésus-Christ, plaisent à tous de toute manière. Car ce n'est pas de nourriture et de boisson qu'ils sont les ministres, mais ils sont les serviteurs de l'église de Jésus-Christ. Il faut donc qu'ils évitent comme le feu tout sujet de reproche. »

(Chapitre 3) - III, « 1. Pareillement, que tous révèrent les diacres comme Jésus-Christ, comme aussi l'évêque, qui est l'image du Père, et les presbytres comme le sénat de Dieu et comme l'assemblée des Apôtres : sans eux on ne peut parler d'églises. 2. Je suis persuadé que vous êtes ainsi disposés à leur égard. J'ai reçu et je possède avec moi, en la personne de votre évêque, l'exemplaire de votre charité : sa conduite elle-même est un grand enseignement et sa douceur une force ; je pense que les païens eux-mêmes le révèrent. »

(Chapitre 7) - VII, « 1. Gardez-vous donc de ces gens-là. Vous le ferez en ne vous gonflant pas d'orgueil, et en restant inséparables de Jésus-Christ Dieu et de l'évêque et des préceptes des Apôtres. 2. Celui qui est à l'intérieur du sanctuaire est pur, mais celui qui est en dehors du sanctuaire n'est pas pur ; c'est-à-dire que celui qui agit en dehors du sanctuaire n'est pas pur ; c'est-à-dire que celui qui agit en dehors de l'évêque, du presbyterium et des diacres, celui-là n'est pas pur de conscience. »

(Chapitre 12) - XII, « 1. Je vous salue de Smyrne, avec les églises de Dieu qui sont ici avec moi, qui en toutes choses m'ont réconforté de chair et d'esprit. 2. Mes liens vous exhortent, que je porte partout à cause de Jésus-Christ, demandant d'arriver à Dieu : persévérez dans la concorde et dans la prière en commun. Car il convient que chacun de vous, et particulièrement les presbytres, vous réconfortiez votre évêque en l'honneur du Père de Jésus-Christ et des Apôtres. 3. Je souhaite que vous m'écoutiez avec charité, pour que par cette lettre je ne sois pas un témoignage contre vous. Et priez pour moi, qui ai besoin de votre charité dans la miséricorde de Dieu, pour être digne d'avoir part à l'héritage que je suis près d'obtenir, et pour ne pas être trouvé indigne d'être accepté »

(Chapitre 13) - XIII, « 1. La charité des smyrniotes et des éphésiens vous salue. Souvenez-vous dans vos prières de l'église de Syrie : je ne suis pas digne d'en faire partie, étant le dernier d'entre eux. 2. Portez-vous bien en Jésus-Christ, soumis à l'évêque comme au commandement du Seigneur, semblablement aussi au presbyterium, et tous individuellement aimez-vous les uns les autres, dans un cœur sans partage
Source: http://www.croixsens.net/livres/ignacetralliens.php

Source: https://www.foicatholique.com/2010/10/les-lettres-des-peres-de-leglise-ignace_19.html
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_d%27Antioche
Source: http://seigneurjesus.free.fr/lettreignacesmyrniotes.htm (Lettre aux Smyrniotes)
Source: Ignace d'Antioche, Lettre à Polycarpe, 1.6-7, trad. Th. Camelot, Sources Chrétiennes 10, Cerf, 1969, p. 147.151-155.

Le mystère de l'iniquité. Phase 1: La prise de contrôle de l'Église par la doctrine de la succession apostolique
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Liens Internet sur Ignace d'Antioche
Source: http://www.croixsens.net/livres/ignacetralliens.php
Source: http://cathobiblique.unblog.fr/les-peres-de-leglise/ignace-dantioche/lettre-dignace-dantioche-aux-tralliens/
Source: https://bibletalks.blogspot.com/2011/07/lettre-dignace-dantioche-aux-tralliens.html
Source:http://seigneurjesus.free.fr/lettreignacetralliens.htm
Source: https://www.foicatholique.com/2010/10/les-lettres-des-peres-de-leglise-ignace_19.html
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_d%27Antioche
Source: http://seigneurjesus.free.fr/lettreignacesmyrniotes.htm (Lettre aux Smyrniotes)



#32)

Ignace est le premier écrivain soi-disant «chrétien» dont les écrits nous sont parvenus et qui insiste fortement sur la loyauté à l'évêque de la ville, assisté par les presbytres (prêtres) et les diacres. Selon les historiens, Ignace fut le responsable de la communauté chrétienne d’Antioche à la fin du 1er et au début du 2e siècle. D’après la tradition rapportée par Eusèbe, c’est le deuxième «successeur de Pierre», car l'apôtre Pierre était considéré comme le fondateur de la communauté d’Antioche. Il est possible qu'Ignace ait peut-être connu certains apôtres, ou du moins leurs disciples. Les lettres ont vraisemblablement été écrites dans les années 110. Les écrits antérieurs mentionnent en effet soit les évêques soit les presbytres, et donnent l'impression qu'il y avait plusieurs évêques par communauté. Ignace insiste aussi sur la valeur de «l'eucharistie», et l'appelle un «médicament pour la vie éternelle». Il montrait que l'Église romaine avait primauté sur les autres Églises, car elle présidait à l'amour.

Antioche, Actes 6:5, Actes 11:19-20, 22, 26-27, Actes 13:1, Actes 13:14, Actes 14:19, 21, 26, Actes 15:22-23, 30, 35, Actes 18: 22-23, Galates 2:11, 2 Timothée 3:11

Troas, Actes 16:8, Actes 16:11, Actes 20:5-6, 2 Corinthiens 2:12, 2 Thimothée 4:13

Cependant, sur les épîtres qui nous sont parvenues sous le nom d'Ignace d'Antioche, seules sept, celles citées par Eusèbe de Césarée, sont aujourd'hui considérées couramment comme authentiques. Nous observons que dès que les derniers témoins vivants de Jésus sont partis, la notion d'une «succession apostolique» autoproclamée s'est emparé de l'Église, et déjà seul l'évêque possède le privilège d'exercer un ministère en faveur de l'Église, ainsi que l'apparition d'une liturgie associée à «l'eucharistie».

La théologie eucharistique d'Ignace d'Antioche est par ailleurs très précise : Il définit en effet «l'eucharistie» comme un «remède d'immortalité, «un antidote contre la mort» dénonçant au passage ceux qui «s'abstiennent de l'Eucharistie parce qu'ils ne veulent pas reconnaître en elle la chair de Jésus Christ». Il prévient de ne reconnaître comme «valide» l'eucharistie, à moins qu'elle soit célébrée sous la présidence de l'évêque ou de son délégué». Tout en affirmant l'Unité de Dieu, Ignace évoque la Trinité soit par la formule «le Fils, le Père et l'Esprit», soit «le Christ, le Père et l'Esprit».

L'orientation qu'a prise les assemblées chrétiennes du premier siècle à se soumettre complètement  à un clergé constitué «d'anciens autoproclamés», lesquels ont entretenu un système permanent de leur «succession apostolique», s'est aussi caractérisée par des «enseignements liturgiques» complètement accessoires et non-scripturaires. Les lettres d'Ignace en disent long sur le style et la rhétorique du message évangélique qui va être dispensé dans les Églises à partir du 2e siècle.

Bien qu'Ignace avoue son «infériorité» aux congrégations à qui il écrit, il ne peut s'empêcher de se vanter de sa «capacité à comprendre les secrets célestes et les hiérarchies angéliques, la disposition des puissances célestes et bien d'autres choses à la fois visibles et non vues» Ignace prétend qu'il porteur de «Dieu» (Lettre aux Tralliens chapitre 5) C'est que «les évêques» et les «anciens» du clergé qui lui ressemblent, possèdent l'exclusivité de dispenser les «vérités» du Royaume des cieux. Eux seuls, détiennent la connaissance du royaume des cieux, et peuvent l'interpréter.

Sur «l'eucharistie» Ignace oriente l'Église sur la future liturgie de l'Église catholique de Rome
Source: https://www.foicatholique.com/2010/10/les-lettres-des-peres-de-leglise-ignace.html
Ignace enseigne que le pain consacré devient réellement le corps de Jésus-Christ lors de la consécration pendant la «messe» ou le culte du dimanche. Les théologiens de l'Église catholique romaine croient que le témoignage d'Ignace est très important. Ignace aurait été, selon la tradition, disciple direct de l'apôtre Jean. Or puisque l'apôtre Jean était mort seulement depuis quelques années lorsqu'Ignace écrivit sa lettre à l'Église de Smyrne, ils pensent qu'il est raisonnable d'affirmer que les enseignements d'Ignace sur «l'eucharistie» ont été reçus de Jean lui-même. Dans leur raisonnement, ils croient que, comme Jean était l'apôtre sur la poitrine de Jésus (Jean 13:25 et Jean 21:20) pendant la dernière Cène, donc l'apôtre Jean était bien placé pour savoir les intentions de Jésus tant qu'à la signification de son dernier repas.

Dans le chapitre 7 (VII) de sa lettre aux Smyrniotes, on peut voir qu'Ignace se plaint de certaines personnes qui s'abstiennent de l'eucharistie. Dans sa lettre, ceux qui refusent de prendre «l'eucharistie», refusent le don de Dieu, et meurent (spirituellement)!!!

(Chapitre 6) - VI, (...) « 2. Considérez ceux qui ont une autre opinion sur la grâce de Jésus-Christ qui est venue sur nous : comme ils sont opposés à la pensée de Dieu ! De la charité, ils n'ont aucun souci, ni de la veuve, ni de l'orphelin, ni de l'opprimé, ni des prisonniers ou des libérés, ni de l'affamé ou de l'assoiffé.»

(Chapitre 7) - VII, « (1). Ils s'abstiennent de l'eucharistie et de la prière, parce qu'ils ne confessent pas que l'eucharistie est la chair de notre Sauveur Jésus-Christ, chair qui a souffert pour nos péchés, et que dans sa bonté le Père a ressuscitée. Ainsi ceux qui refusent le don de Dieu meurent dans leurs disputes. Il leur serait utile de pratiquer la charité pour ressusciter eux aussi. (2). Il convient de vous tenir à l'écart de ces gens-là, et de ne parler d'eux ni en privé ni en public, mais de vous attacher aux prophètes, et spécialement à l'Évangile, dans lequel la passion nous est montrée et la résurrection accomplie. Et les divisions, fuyez-les comme le principe de tous les maux.»

(Chapitre 8) VIII « (1). Suivez tous l'évêque, comme Jésus-Christ suit son Père, et le presbyterium comme les Apôtres ; quant aux diacres, respectez-les comme la loi de Dieu. Que personne ne fasse, en dehors de l'évêque, rien de ce qui regarde l'Église. Que cette eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura chargé. (2). Là où paraît l'évêque, que là soit la communauté, de même que là où est le Christ Jésus, là est l'Église catholique. Il n'est pas permis en dehors de l'évêque ni de baptiser, ni de faire l'agape, mais tout ce qu'il approuve, cela est agréable à Dieu aussi. Ainsi tout ce qui se fait sera sûr et légitime

Un autre aspect important de sa lettre aux Smyrniotes, est son enseignement en rapport avec la hiérarchie de l'Église aux chapitres 8 et 9 (VIII et IX). N'oublions pas que ces lettres furent recopiées et redistribuées dans toutes les Églises, comme l'a mentionné Polycarpe dans une de ses lettres. Dans la lettre d'Ignace aux Smyrniotes, nous observons que le clergé comprend l'évêque, le presbyterium (les prêtres) et les diacres. Ce qui est le plus marquant dans ces chapitres, c'est «une continuité d'autorité» entre Jésus-Christ, les apôtres, les évêques et le presbyterium. En insistant pour donner une légitimité spirituelle approuvée par Dieu, à la condition et seulement si «l'eucharistie» est célébrée par le clergé, Ignace place les balises du privilège exclusif du clergé à enseigner et interpréter les Écritures.

«Que personne ne fasse, en dehors de l'évêque, rien de ce qui regarde l'Église ».

et « Que cette eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura chargé ».

Prenez note qu'à cette époque, Ignace prétend que c'est l'évêque lui-même qui célèbre l'eucharistie. Cette liaison entre l'évêque et la volonté de Dieu est très significative puisqu'il affirme aussi : « Celui qui honore l'évêque est honoré de Dieu ; celui qui fait quelque chose à l'insu de l'évêque sert le diable. » Tous les observateurs et les étudiants de l'histoire des «Pères de l'Église confirment que c'est dans cette lettre, que l'on voit pour la première fois, la mention historique du terme « catholique » pour désigner l'Église : « Là où paraît l'évêque, que là soit la communauté, de même que là où est le Christ Jésus, là est l'Église catholique. » Pour les catholiques de l'Église de Rome, il ne fait aucun doute que ce dont parle Ignace est véritablement «leur Église» une Église tangible avec une hiérarchie cléricale et une autorité bien définie. Une génération et quelques décennies plus tard, le mystre de l'iniquité utilisera les travaux de l'évêque Irénée de Lyon, lequel ajoutera sa théologie et ses protocoles liturgiques, en consolidant la «Tradition» de la succession apostolique, et ira même jusqu'à tous les nommer chronologiquement par leurs noms. Ceux qui voudront défendre ce personnage et lui accorder un rôle édifiant, prouveront que leur discernement est complètement nul.



#33)

Clément de Rome, jugé d'après son témoignage  Matthieu 12:36-37
Dans 1 Pierre 5:5, nous voyons que les apôtres exhortaient les jeunes à se soumettre aux anciens qui avaient acquis la maturité spirituelle en Christ pour encadrer les jeunes convertis. Quelques décennies plus tard, l'adversaire utilisa cette même recommandation, laquelle devint sans doute un prétexte pour imposer radicalement la soumission des disciples à un clergé. Du temps des apôtres, la responsabilité de prendre soin des jeunes était grande et ceux qui étaient reconnus comme anciens avaient été mis à l'épreuve par les apôtres. Les apôtres pouvaient discerner à qui ils avaient affaires. Personne n'aurait pu duper les apôtres et prétendre qu'il était réellement né de nouveau alors qu'il ne l'aurait pas été. Mais après leur mort, lorsque les apôtres quittèrent la scène, l'adversaire vit une grande opportunité d'imposer «son joug» en  remplaçant les véritables anciens, par ses ouvriers.

Les anciens étaient ceux qui étaient véritablement nés de nouveau et qui avaient reçu une assurance innébranlable. 2 Corinthiens 3:4 Les anciens savaient qu'ils étaient saints et restaurés à égalité avec Jésus devant leur Père Céleste, car la pensée perpétuelle du sang de la Nouvelle Alliance habitait en eux, jour et nuit. C'est ce qu'ils devaient témoigner et enseigner aux jeunes. Il n'y avait pas de classe qui les plaçait au-dessus des autres, car ils mettaient en pratique le commandement du Seigneur Luc 22:26

Les anciens étaient humbles et n'imposaient pas aux jeunes leur rôle de pasteur. Les anciens n'imposaient pas leurs enseignements sous aucune menace, tout comme Paul en avait donné l'exemple 1 Thessaloniciens 2:7, 1 Corinthiens 9:19, 2 Corinthiens 10:1, 2 Corinthiens 12:12 Ils étaient un seul esprit avec Christ.1 Corinthiens 6:17 Ils étaient participants de la véritable nature de Christ Hébreux 3:14, 2 Pierre 1: 3-4 Les anciens étaient tous abreuvés d'un seul Esprit 1 Corinthiens 12:13, Éphésiens 4:4 Dans le passage de Colossiens 4:12 l'apôtre Paul mentionne que les saints demeurent persuadés de persévérer dans une entière «soumission à la volonté de Dieu». Je défie quiquonque de trouver une seule référence dans tout le nouveau Testament, que les enfants de Dieu jeunes et vieux, doivent se soumettre «aux évêques» et au «presbyterium» comme «Jésus l'était à son Père» et que tout ce qu'ils croient utile de faire soit d'abord approuvé par l'évêque.

Dans la lettre d'Ignace aux Tralliens, il y a un passage qui le place en conflit avec les Écritures, lorsque ce dernier leur dit que « Celui qui est à l'intérieur du sanctuaire est pur, mais celui qui est en dehors du sanctuaire n'est pas pur ; c'est-à-dire que celui qui agit en dehors du sanctuaire n'est pas pur ; c'est-à-dire que celui qui agit en dehors de l'évêque, du presbyterium et des diacres, celui-là n'est pas pur de conscience. »  ????

Comment ne pas rejeter avec fermeté une telle affirmation de sa part! C'est exactement ce que l'Église catholique répétait 2000 ans plus tard :«hors de l'Église, point de salut!». Mais en ces derniers jours, leur folie a été manifestée. D'ailleurs aujourd'hui, toutes les confessions religieuses qui prétendent offrir un refuge spirituel exclusif à leurs disciples, avec un raisonnement similaire, s'alignent sur le même concept adversaire «d'infaillibilité» avec leur doctrine. Or aux jours d'Ignace d'Antioche, voilà exactement ce que la semence du mystère de l'iniquité a commencer à produire.

Ignace d'Antioche faisait partie de cette «race d'homme adversaire» qui s'est élevée, jusqu'à s'asseoir dans le «temple de Dieu, se proclamant elle-même Dieu», 2 Thessaloniciens 2:4, n'ayant que l'apparence de la piété. Des adversaires s'autoproclamant «évêques», se croyant investis du privilège d'ordonner d'autre anciens comme eux, et exhortant leurs disciples à se soumettre à eux, comme «on se soumet à Dieu».
Galates 4:17

Le personnage d'Ignace d'Antioche aurait du savoir que la pureté devant Dieu n'avait absoulement rien à voir avec la soumission à un évêque ou au conseil des presbytres (prebyterium) mais relevait entièrement de la foi dans le sacrifice expiatoire de Jésus. Galates 3:11 , Hébreux 10:14 Hébreux 10:10 Les Écritures n'ont jamais parlé qu'il fallait obéir aveuglément à un évêque afin d'être trouvé «pur» devant Dieu. Pas étonnant qu'il y ait eu des divisions dans ces assemblées, surtout si des hommes éclairés ne pouvaient accepter ce genre de discours. 1 Corinthiens 1:2, 1 Corinthiens 6:11, 2 Corinthiens 11:2

Tite 1:15 «Tout est pur pour ceux qui sont purs ; mais rien n'est pur pour ceux qui sont souillées et incrédules, leur intelligence et leur conscience sont souillés.»

Après le départ de l'apôtre Paul, je présume que les derniers disciples qui étaient demeurés fidèles à son Évangile se retrouvèrent rapidement en minorité et qu'ils n'ont pas eu d'autre choix que de quitter ces groupes définitivement.

Note: Encore ici, je dis que le seul fait, qu'historiquement, cette lettre ait survécue jusqu'à aujourd'hui, nous renseigne sur l'importance et l'influence que ce genre de doctrine avait sur les assemblées chrétiennes d'Asie Mineure, moins de 100 ans après le départ des apôtres. Si le contenu de ce genre de lettre aurait été jugé par les assemblées, hérétique et contraire à la prédication apostolique, les lettres d'Ignace auraient été détruites et personne n'en aurait tenu compte.



#34)

http://www.patristique.org/Les-Peres-apostoliques-III-Polycarpe-de-Smyrne.html
Selon la «Tradition», Polycarpe (±69-70 - 155), fut le disciple de l'apôtre Jean, et Irénée de Lyon fut le disciple de Polycarpe. On pense que Polycarpe (dont le nom grec signifie fruit abondant) serait né vers l'an 70 après Jésus-Christ, au temps de l'empereur romain Vespasien. Selon les historiens, il naquit à Smyrne, ville devenue Izmir, en Asie Mineure, de parents chrétiens, et il est considéré par  l'Église catholique comme ayant appartenu au groupe des Pères apostoliques.

Toujours d'après la tradition, l'apôtre Jean s'était établi à Éphèse, vers la fin de sa vie, après avoir été exilé sur l'île de Patmos, puis libéré après la mort de l'empereur Domitien (51-96). Smyrne fait partie des sept églises d'Asie citées dans le livre de l'Apocalypse. D'après Tertullien (±150-160 - 220), c'est l'apôtre Jean qui, vers l'an 100, a «nommé» Polycarpe «premier évêque de Smyrne», ville située non loin d'Éphèse. Mais cela n'a jamais été prouvé, car Tertullien étant né probablement plusieurs années après la mort de Polycarpe, n'a eu comme source d'information que ce qu'on a bien pu lui raconter. L'Église catholique affirme que Polycarpe fut un disciple immédiat des apôtres, et qu'il occupa son ministère d'évêque de Smyrne pendant près de cinquante ans. D’après le témoignage d'Irénée de Lyon, le pape (l'évêque de Rome), peut-être Anicet 1er, aurait reçu Polycarpe, pour régler avec lui le différend qui opposait déjà l’Église de Rome et celles d’Asie sur la date de Pâques, sans résultats probants. Nous savons selon les archives qu'il accueillit à Smyrne, l'évêque Ignace d'Antioche, qui selon la traditon, fut condamné à être jeté aux bêtes à Rome. Les deux évêques devinrent amis et Ignace d'Antioche lui écrivit, de Troas, une lettre le remerciant de son accueil et lui demandant d'envoyer «des missionnaires» affermir sa communauté dans la foi chrétienne. C'est donc grâce à Polycarpe que l'on a conservé les sept lettres d'Ignace, car il les faisait circuler dans les communautés d'Asie mineure. Notons que, dans une lettre à un certain Florinus, Irénée de Lyon déclarait qu'il avait reçu «sa foi» et la «tradition de l'apôtre Jean» de l'évêque Polycarpe. C’est dans une lettre d'Irénée à Florinus, qui tomba dans l’hérésie, après avoir été lui-même disciple de Polycarpe qu'il mentionne:

Ce n’est point là, (dit-il à Florinus), la doctrine que nous ont transmise les évêques qui nous ont précédés et qui furent les disciples des apôtres.

« J’étais encore fort jeune, lorsque je vous vis à Smyrne chez le bienheureux Polycarpe. Vous viviez alors avec éclat à la cour de l’empereur, et souvent vous veniez vers ce saint évêque dont vous vouliez vous concilier l’estime.»

Irénée de Lyon parle aussi de Polycarpe :

 « Je pourrais encore montrer la place où le bienheureux Polycarpe avait coutume de s’asseoir et de discourir; je pourrais dire sa démarche, son apparence, sa manière de vivre, ses conversations. J’ai encore présentes à l’esprit la gravité de sa conduite, la majesté de son visage, la pureté de sa vie, et les saintes exhortations qu’il adressait à son troupeau. Il me semble encore l’entendre raconter comment il avait conversé avec Jean et plusieurs autres qui avaient vu Jésus Christ, et répéter les paroles qu’il avait entendues de leur bouche, les récits qu’ils faisaient des miracles du Sauveur, de sa doctrine selon les Écritures, comme il les avait reçus de ceux qui avaient été des témoins oculaires. Son zèle pour la pureté de la foi était tel que, si quelque erreur était avancée et soutenue en sa présence, il avait coutume de se boucher les oreilles, et de se retirer en s’écriant : « Dieu miséricordieux, pour quels temps m’as-tu réservé ! »

À l’époque de la persécution, c’est-à-dire vers l’an 167, il était âgé d’environ quatre-vingt-quinze ans.
https://www.eglisephiladelphia.com/histoire-des-martyrs/histoire-de-polycarpe/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Polycarpe_de_Smyrne

Polycarpe récupère les 7 lettres d'Ignace pour les utiliser comme outils d'édification.
Dans une lettre de l'évêque Polycarpe de Smyrne (69-155) qui nous est parvenue, nous savons que ce dernier écrivit aux fidèles de Philippes (les Philippiens) pour les féliciter d'avoir reçu l'évêque Ignace d'Antioche et ses compagnons de captivité et dans sa lettre Polycarpe a ajouté en terminant:

«Quant aux lettres d'Ignace que j'ai pu me procurer, je vous les envoie toutes, elles vous seront d'un grand profit, respirant la foi, la patience, l'édification.»

Ces quelques lignes ci-dessus nous montre à quel point Polycarpe «fut séduit» par son manque flagrant de discernement sur la doctrine d'Ignace d'Antioche. C'est ainsi qu'il contribua à répandre l'ivraie qui finira très vite par polluer tout le champs de la moisson.

Lettre  de Polycarpe aux Phillipiens
(Chapitre 9)
- IX, « (1). Je vous exhorte donc tous à obéir à la parole de justice, et à persévérer dans la patience que vous avez vue de vos yeux, non seulement dans les bienheureux Ignace, Zosime et Rufus, mais aussi en d'autres qui étaient de chez vous, et en Paul lui-même et les autres Apôtres ; (2). persuadés que tous ceux-là n'ont pas couru en vain, mais bien dans la foi et la justice, et qu'ils sont dans le lieu qui leur était dû près du Seigneur avec qui ils ont souffert. " Ils n'ont pas aimé le siècle présent ", mais bien celui qui est mort pour nous, et que Dieu a ressuscité pour nous.

(Chapitre 13) - XIII, « (1). Vous m'avez écrit, vous et Ignace, pour que si quelqu'un va en Syrie, il emporte aussi votre lettre ; je le ferai si je trouve une occasion favorable, soit moi-même, soit celui que j'enverrai pour vous représenter avec moi. (2). Comme vous nous l'avez demandé, nous vous envoyons les lettres d'Ignace, celles qu'il nous a adressées et toutes les autres que nous avons chez nous ; elles sont jointes à cette lettre, et vous pourrez en tirer grand profit, car elles renferment foi, patience, et toute édification qui se rapporte à notre Seigneur. Faites-nous savoir ce que vous aurez appris de sûr d'Ignace et de ses compagnons.»

les-peres-de-leglise/polycarpe-de-smyrne/polycarpe-de-smyrne-lettre-aux-philippiens/
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Pères_de_l’Église/Tome_1/Notice_sur_saint_Polycarpe

Or l'évêque Irénée de Lyon, qui fut disciple de Polycarpe, est reconnu par le catholicisme de Rome en tant que théologien et «Père de l'Église» et de tous, Irénée est celui qui scella définitivement la doctrine de la succession apostolique pour assoir fermement le clergé détenteur exclusif de «la Tradition» sur toute la «chrétienté». Mais dans le cheminement des acteurs du mystère de l'iniquité, nous verrons comment par la suite, ces détenteurs de «la Tradition», vont délibérément étendre l'apostasie de sorte que même ceux qui rejetteront la succession apostolique dans les siècles suivants, seront piégés par une doctrine universelle. De cette façon, les prophéties de Daniel et du livre de l'Apocalypse s'accomplirent, et aucune authentique «nouvelle naissance» ne pouvait être possible, car le sacrifice perpétuel était définitivement éteint.

Citation d'Irénée de Lyon prise dans Contre les hérésies, (4.26.2)
«C’est pourquoi il est de notre devoir d’obéir aux presbytres qui sont dans l’Église, ceux qui, comme je l’ai montré, possèdent la succession des apôtres, ceux qui, avec la succession de l’épiscopat, ont reçu le don certain de la vérité, selon la bonne volonté du Père. Mais [il est aussi du devoir] de tenir en suspicion ceux qui s’éloignent de la succession primitive, et se rassemblent en quelque lieu que ce soit, [les regardant] soit comme des hérétiques des esprits pervers, soit comme des schismatiques gonflés, ou encore comme des hypocrites, agissant ainsi pour le plaisir et l’orgueil. Car tout cela s’écarte de la vérité.»

Liens Internet sur la succession apostolique et l'influence d'Irénée de Lyon sur la doctrine
La succession apostolique
La tradition apostolique selon S.Irénée
http://www.fraternite-saint-jean.ca/documents/succession.html
https://testimonia.fr/ecriture-et-tradition-chez-saint-irenee-de-lyon/
https://www.notrehistoireavecmarie.com/fr/esc/irenee-de-lyon-un-theologien-pastoral/
La Tradition apostolique par Saint Irénée de Lyon
https://questions.aleteia.org/articles/71/quest-ce-que-la-succession-apostolique/
http://parlafoi.fr/2019/04/22/la-gouvernance-de-leglise-catholique-17-irenee-de-lyon/
https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2015/07/08/la-doctrine-de-saint-irenee-de-lyon/

Dans l'exposé de cette page, je ferai la démonstration qu'avant la fin du 2e siècle, le personnage nommé Irénée de Lyon (évêque de l'Église catholique de Rome) rivera définitivement le clou de ce cercueil d'iniquité, en faisant l'apologie de la «Tradition», laquelle ne peut être transmise et interprétée, que par le clergé de l'Église de Rome. Il est aberrant que plusieurs croient que le personnage d'Irénée de Lyon était un «ange/messager» rempli du Saint-Esprit et se tenant dans la présence de Dieu. Faudrait être naïf de persister à défendre de tels enseignements.



#35)

La Didachè (à prononcer « didakè ») est un document du «christianisme primitif», écrit vers la fin du 1er siècle ou au début du 2e siècle, ce qui en fait l'un des plus anciens témoignages écrits en dehors des textes bibliques du Nouveau Testament. Le manuscrit retrouvé est intitulé «Doctrine du Seigneur transmise aux nations par les douze apôtres » . Le mot grec « Διδαχή » signifie «enseignement» ou «doctrine» en grec. Paradoxalement, les douze apôtres ne sont jamais mentionnés dans le texte lui-même. Selon plusieurs chercheurs, la Didachè date, selon toute vraisemblance, entre les années ± 80 et ± 160 après Jésus-Christ. La date de la Didachè a été l’objet de longues discussions qui n’ont pas encore fait l’unanimité des savants. Lors de la découverte du manuscrit, on a voulu dater l’ouvrage des années 80 à 100. Mais des rapprochements avec «l'épitre de Barnabé » (± 70 et ± 132 après Jésus-Christ), et même avec l'œuvre de langue grecque appelée «le Pasteur d’Hermas», datée du début du 2e siècle. D'après certains, ce qui fait le grand intérêt de la Didachè, c'est qu'elle est le premier document «extra-canonique du christianisme primitif», pratiquement contemporain des livres qui composent le Nouveau Testament. On pense qu'il s'agirait d’un recueil d’instructions d’un «apôtre» (missionnaire) à l’intention de ses communautés. Comme d’autres recueils analogues, la Didachè se réclame de la tradition et de l’autorité des douze apôtres.

La Didachè a été de bonne heure l'objet d'une grande vénération, à tel point que pendant un temps on la lisait, avec les épîtres des apôtres, durant les cultes des assemblées du 2e siècle. La Didachè fut considérée comme «canonique» par les Pères de l'Église, notamment citée par Irénée de Lyon (±120 - ± † 202) ou Clément d'Alexandrie (±150 - ± † 215),  ce qui laisse à penser à une influence de ces derniers écrits sur la Didachè, ce qui a amené des historiens à retarder la date de celle-ci jusqu’à 120, 130 et même l'an 160. Également, elle fut très fréquemment citée dans les ouvrages d'Athanase d'Alexandrie, le théologien Origène, ainsi qu'Eusèbe de Césaré, l'auteur de l'Histoire ecclésiastique, L'auteur de la Didachè est inconnu à ce jour. Ce petit livre est divisé en 16 chapitres. Ce texte, très court, comporte deux parties:

  1. un enseignement moral d’après le thème des «deux voies» , chapitres 1 à 6
  2. Des prescriptions sur:
  • Une catéchèse morale, des chapitres 1 à 6
  • Une liturgie des chapitres 7 à 9, le baptême au chapitre 7, le jeûne et la prière, au chapitre 8
  • Sur les prophètes, les épiscopes et les diacres, des chapitres 13 à 15
  • Sur l’agape et l’eucharistie des chapitres 9 à 12
  • Une instruction sur le retour du Seigneur au chapitre 16.

La Didachè a suscité la plus vive curiosité à cause de sa haute antiquité et des questions qu’elle pose et qui ne sont pas encore résolues: on a parlé de l’«énigme de la Didachè ». L’ouvrage porte dans le manuscrit un double titre: «Doctrine des Apôtres» et «Doctrine du Seigneur aux païens par les douze Apôtres».

Il semble que les prescriptions disciplinaires qu'on peut y lire, témoignent d'une époque où vivaient les apôtres et où existaient des prophètes itinérants. L'on rapporte qu'Athanase d'Alexandrie en conseillait la lecture en tant que texte non canonique. L'Église catholique de Rome, reconnaissant son orthodoxie, l'a reçue parmi les écrits des Pères apostoliques. Bien que rédigée en grec, le  caractère et la caractéristique prédominante du style hébraïque semble indiquer que son auteur était un juif «converti». Bien que non explicitement canonique, la Didachè est fréquemment citée dans les textes du Vatican.

L'aberration est une déviation de la raison, du bon sens, et ce mot est lié à l'absurdité, l'illogisme et l'incohérence. Les aberrations contenues dans les textes de la «Didachè» nous témoignent de la décadence de l'intégrité de l'enseignement apostolique à l'époque de sa composition. Les enseignements de Paul ont été  honteusement dénaturés par les ouvriers d'iniquité, tellement qu'on ne pourrait même plus y reconnaître rien d'authentique. Ce recueil de préceptes et de prescriptions fait l'apologie d'un légalisme «d'apparence chrétienne» qui rivalise avec le légalisme du judaïsme. Le texte de la Didachè me fait penser à un avertissement que l'apôtre Paul avait donné aux Thessaloniciens, qui avaient sans doute reçu une lettre falsifiée et qui laissait croire qu'elle était de Paul.

2 Thessaloniciens 2:2 « (Nous vous prions)… de ne pas vous laisser promptement bouleverser dans vos pensées, ni troubler, ni par esprit, ni par parole, ni par lettre, comme si c’était par nous, comme si le jour du Seigneur était là ».

L'apôtre Paul prépare les Thessaloniciens à ce qui allait suivre, et, en même temps, il les encourage à ne pas se laisser troubler. Ce passage nous indique de façon précise en quoi consistait l’erreur enseignée aux Thessaloniciens, et ce que Paul redoutait (il en constatait probablement déjà les premiers effets), et enfin, nous montre la tactique de l'adversaire pour introduire ses faux enseignements.

Les faux docteurs qui avaient propagé ce faux enseignement ne s’étaient pas contentés de faire part de leur opinion, ils prétendaient que leurs paroles reposaient sur une révélation divine. Satan n’est jamais à cours de moyens ; il ne recule devant rien pour corrompre, si possible, l’œuvre de Dieu. « … ni par esprit, ni par parole, ni par lettre, comme si c’était par nous » : on reconnaît ici la ruse dont s’est servi Satan dès le début, celle de l’imitation.

Paul auprès des Thessaloniciens était venu à eux dans «l’Esprit Saint» 1 Thessaloniciens 1:5 , et il les avait enseignés «par notre parole» et «par lettre» 2 Thessaloniciens 2:15. Les faux docteurs avaient tenté de contrefaire l'apôtre Paul et d’usurper son autorité, par esprit, par parole et par lettre. Mais cette fois, l’imposture est discernée et mise à découvert, et Paul déclare hautement que cette doctrine ne vient pas de lui et qu’elle était en flagrante contradiction avec ce qu’il avait enseigné. 2 Thessaloniciens 2:3

Les aberrations de la Didachè
Ce texte est une piètre répétition de consignes, un amalgame de prescriptions disciplinaires qui pourraient faire partie de n'importe quelle religion non-chrétienne. Le texte mentionne en aucun endroit la pensée perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus, ainsi que la sanctification et perfection divine conférée au croyant par la foi dans le sacrifice de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ. Par exemple, l'atteinte de la «soi-disant perfection» devant Dieu, relève d'un comportement comme tendre la joue gauche lorsque le disciple reçoit un soufflet sur la joue droite! Quel Évangile étonnant! Au chapitre 6, le disciple sera «parfait» s'il «peut porter le joug du Seigneur», tout entier, c'est-à-dire que la perfection (divine) dépend de son obéissance sans faille à tous les préceptes énumérés dans le texte, et  si le disciple ne peut pas y arriver, le texte lui conseille «de faire ce qu'il peut»!

1. - Veille à ce que personne ne te détourne du chemin de cet enseignement, car il t'enseignerait ce qui est en dehors de Dieu. Si donc tu peux porter le joug du Seigneur tout entier, tu seras parfait; mais, si tu ne le peux pas, fais ce que tu peux.

Ce n'est plus le sacrifice et le sang expiatoire de Jésus qui justifie et qui sanctifie, mais l'obéissance à des règles de comportement, des préceptes de liturgie, des jeûnes, etc...  Imaginez! Si vous rivalisez d'altruisme et de dévouement avec les autres, votre «sainteté» deviendra un exemple pour tous ceux qui vous regardent! Voilà «le christianisme» déchu du 2e siècle et des siècles suivants.... Voilà le mystère de l'iniquité. Quand on pense,  que l'évêque Irénée de Lyon a tout endossé et fait l'apologie de ce genre de doctrine et en a fait «une Tradition» que seuls, les acteurs autoproclamés du clergé issus de la «succession apostolique» avaient le privilège de dispenser! Irénée de Lyon a fait allusion au passage du chapitre 14, où sont exposées les conditions morales que le fidèle devait remplir pour pouvoir célébrer «l'eucharistie». Voici quelques extraits ridicules que j'ai trouvés dans la Didachè. Notez que vous pouvez consulter le document au complet dans une fenêtre cliquable, ci-dessous.

Extraits
Chapitre 1. 7. - Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre et tu seras parfait. (Note: Ah bon, c'est comme cela qu'on reçoit la perfection!!!)

Chapitre 4, 3. - N'aie pas les mains tendues pour recevoir et fermées pour donner. Si tu as des moyens, tu donneras de tes mains le rachat de tes péchés.
(Note: les indulgences furent vendues sur le même principe)
Chapitre 8.
1. - Que vos jeûnes ne soient pas en même temps que ceux des hypocrites : car ils jeûnent le deuxième et le cinquième jour de la semaine; mais vous, jeûnez le quatrième et le jour de la préparation (au sabbat).  (Note: le jour du jeûne serait plus important que le jeûne lui-même)
Chapitre 11. 2. - Quant aux apôtres et aux prophètes, agissez ainsi, selon le précepte de l'Évangile. Que tout apôtre venant à vous soit reçu comme le Seigneur. Mais il ne restera qu'un jour, deux s'il est besoin; s'il reste trois jours, c'est un faux prophète. En partant, que l'apôtre ne prenne rien, sinon le pain suffisant pour atteindre l'endroit où il passera la nuit; s'il demande de l'argent, c'est un faux prophète.
(Note: Quel discernement spirituel ! Qu'il pleuve, qu'il neige ! Qu'il soit malade, le vrai prophète doit quitter après 2 jours !)

Chapitre 13. 1. - Tout prophète véridique qui veut se fixer parmi vous est digne de sa nourriture. De même un docteur véridique est digne, lui aussi, comme l'ouvrier, de sa nourriture. 2. - Tu prendras donc toutes les prémices de ton pressoir et de ton aire, de tes bœufs et de tes brebis pour les donner aux prophètes, car ce sont eux qui sont vos grands prêtres. (Note: Un grand prêtre? Sauf s'il reste 3 jours au même endroit !)
Chapitre 15. 1. - Élisez-vous donc des évêques et des diacres dignes du Seigneur, hommes doux et désintéressés, véridiques et éprouvés, car pour vous ils remplissent, eux aussi, l'office de prophètes et de docteurs.  (Note: depuis quand les disciples élisent démocratiquement leurs «surveillants»?)

Note sur l'extrait du Chapitre 15 ci-dessus: Paul avait averti les saints à plusieurs reprises. Le modèle de surveillance des assemblées qu'il avait implanté dans toutes les Églises n'avait absolument rien à voir avec une élection par vote démocratique ou un consensus de la majorité des disciples d'une assemblée, ou d'une hiérarchie «apostolique» ayant autorité sur les surveillants de toutes les Églises.  Ceux qui sont choisis pour être des surveillants (évêques) le sont par la volonté de l'Esprit. Le Chef de l'Église c'est Christ, et Christ n'a jamais eu besoin de déléguer son autorité à des hommes pour faire son travail. Les Écritures sont précises sur ce point: Dieu produit en nous le vouloir et le faire et ceux qui sont appelés à occuper des fonctions de surveillants ou de diacres sont d'abord choisis et guidés par l'Esprit de Christ.

Note sur l'évêque Irénée de Lyon et son lien avec la Didachè,
L
e personnage d'Irénée de Lyon fut un féroce ouvrier du mystère de l'iniquité du 2e siècle, élevé au rang «d'ange/étoile/messager» par William M. Branham dans son «Exposé de 7 Âges de l'Église». Si seulement William Branham avait consulté les archives historiques et lu les travaux d'Irénée de Lyon! En affirmant que le personnage d'Irénée de Lyon avait la même foi que l'apôtre Paul, ce qui est complètement faux, William Branham s'est lui-même disqualifié devant le Seigneur comme étant inspiré! En interprétant faussement les Écritures, William Branham est maintenant identifié comme un faux prophète, qui a erré dans ses enseignements et conduit des gens sincères à prendre comme modèles des personnages soi-disant «remplis de l'Esprit» qui n'étaient en fait que des ouvriers du mystère de l'iniquité. William Branham a complété le parcours et le cheminement des ouvriers du mystère de l'iniquité, en incarnant parfaitement le personnage qui s'est élevé sur la montagne de Dieu et qui a voulu régner sur les saints pendant une heure à l'horloge de Dieu.

Prédication Il y a ici plus que Salomon [61-0412] « (58) Nous le savons donc. Et maintenant, je ne vais pas vous garder comme je l’ai fait hier « [61-0412] « (58) Amis, je ne parle que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me dit de parler.»

Citations de William Branham: 
[61-0209] «(...) je ne peux parler que par inspiration »
[61-0210] «(...) et après tout, je ne parle que par inspiration »
[61-0412] «(...) amis, je ne parle que sous inspiration »
[61-0429B] «(...) ce que j’ai dit – je l’ai dit, c’était sous l’inspiration»
[61-0806] «(...) d'après la façon dont je le comprend, (...) par le Saint-Esprit»
[61-0806] «(...) ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume»
[64-0125] «(...) je suis sans instruction, et je ne peux parler que par inspiration.»

« C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet, voyez-vous , il avait la même foi que Paul, celle que les disciples avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était - il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieu produiront toujours la même chose. Si vous prenez simplement la formule de Dieu et que vous l'appliquiez à la lettre, peu importe ce que disent les églises, observez-la simplement telle qu'elle est dite et elle produira la même chose. Et c'est ce que fit Irénée.» (William M. Branham) Citation: L'Âge de l'Eglise de Smyrne [60-1206]

Source internet
https://fr.wikipedia.org/wiki/Didachè
http://www.spiritualite-chretienne.com/perennit/Didache.html
http://lafoidenosperes.com/didache/

http://encyclopedie_universelle.fracademic.com/6011/DIDACHÈ

Puisque William M. Branham a délibérément choisi Irénée de Lyon en se basant seulement sur ce qu'il a trouvé sur le personnage, selon les «encyclopédies catholiques qu'il a consultées» il a d'une part démontré clairement qu'il n'avait aucun discernement en ce qui concernait le personnage et ne pouvait qu'errer et induire en erreur tout son auditoire. Lorsqu'il a dit que ce personnage avait la même foi que l'apôtre Paul, sa crédibilité en tant qu'enseignant est devenue complètement nulle.  Seul un faux prophte, dans tout le sens du terme, pouvait enseigner de telles choses! Le pire, c'est qu'il a persisté à élever plusieurs personnages historiques  au rang «d'anges/étoiles/messagers» se tenant perpétuellement dans la présence de Dieu, alors que ces hommes n'étaient que des ouvriers du mystère de l'iniquité!
Pour accéder au texte complet de la Didachè, cliquez ici     Fermer la fenêtre



#36)

L'évêque Irénée de Lyon a laissé deux œuvres, constituées de plusieurs livres, disponibles encore aujourd'hui. D'abord prêtre à Lyon, puis évêque après la persécution de l'an 177 par l'empereur romain, il reste de ses œuvres écrites en grec, la traduction latine de «Contre les hérésies» (Adversus hæreses) et «La Démonstration de la prédication apostolique». Actuellement les écrits d'Irénée de Lyon sont disponibles sur Internet et peuvent être consultés en quelques clics. Les théologiens catholiques diront que ces œuvres sont parmi les plus grandes synthèses théologiques d'avant les Pères de l'Église du 4e siècle. Donc, si nous désirons sonder la pensée d'Irénée de Lyon, ces 2 œuvres devraient nous éclairer sur la «foi» de ce personnage, et nous permettre de vérifier si effectivement, cet homme avait «la même foi que Paul», comme William Branham l'a affirmé.

Et après avoir lu les écrits d'Irénée de Lyon, persisterez-vous à me dire que William Branham avait raison d'encenser ce personnage et d'en faire un «ange/étoile/messager» dans son Exposé des 7 âges de l'Église? D'aucune façon, même avec la plus grande ouverture d'esprit en étant très conciliant pour tenter d'y trouver quelque chose de positif, le témoignage laissé par le personnage d'Irénée n'a aucune crédibilité, et force est de reconnaitre que cet homme ne connaissait même pas le Seigneur. Comment ne pas réfuter les affirmations de William Branham lorsque ce dernier affirme:


«Voici pourquoi j’ai choisi Irénée: je pense qu’Irénée était plus près de l’Écriture que Polycarpe. Polycarpe inclinait plutôt vers l’idée romaine d’établir une organisation. Tandis qu’Irénée y était fermement opposé, et dénonça formellement cela. "  
---
William M. Branham    Citation: --- L'Âge de l’Église de Smyrne - 60-1206

«(13) C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet, voyez-vous , il avait la même foi que Paul, celle que les disciples avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était - il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieu produiront toujours la même chose.»

De ce que j'ai découvert assez facilement parmi toutes les informations que nous pouvons maintenant obtenir de différentes sources, il semble que William M. Branham n'aurait pas choisi pire personnage que cet homme pour lui donner un rôle d'importance dans l'époque choisie par Clarence Larkin dans son interprétation des Sept Églises du livre de l'Apocalypse. Les œuvres laissées par Irénée de Lyon témoignent incontestablement qu'il s'est battu contre tous ceux qui n'avaient pas une «foi aveugle» dans l'autorité de l'Église, et même contre tous ceux qui ne croyaient pas au dogme de la Sainte Trinité. Pourquoi William M. Branham a choisi l'évêque Irénée de Lyon? C'était sa propre opinion ... peut-être simplement parce que l'homme était né à Smyrne, et surement pas d'une révélation du Saint-Esprit! Ce personnage était un ouvrier du mystère de l'iniquité.

Citation d'Irénée de Lyon, sur «la tradition» qui est la foi transmise par une succession d'Évêques

«(...) l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout,elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres.»   - Contre les hérésies Livre III

La «soi-disant» foi d'Irénée de Lyon, était celle des ouvriers du mystère de l'iniquité

On comprend immédiatement l'intérêt de l'Église catholique dans les propos d'Irénée, car assurément ce principe de «Tradition apostolique» est le fondement même de la retransmission perpétuelle du privilège d'interpréter les Écritures, lequel est réservé exclusivement au clergé, privilège «spirituel» qui se transmet dans une succession sans fin d'évêques qui ordonnent d'autres prêtres et d'archevêques qui ordonnent d'autres évêques. Les déclarations d'Irénée de Lyon ont servi de fondement aux persécutions de l'Église catholique contre «les hérétiques», ces soi-disant «groupements illégitimes» comme Irénée les appelait, qui ne s'accordaient pas avec la «Tradition» de l'Église. En aucun cas, le sens donné à la «Tradition» par Irénée n'a de lien avec la «révélation» par l'Esprit-Saint, donnée personnellement à quiconque possède la foi pour s'identifier à Jésus sur la croix, mais plutôt «une éducation spirituelle» donnée par un clergé «d'initiés», formés dans «la Tradition» universelle et selon Irénée de Lyon, «non-négociable».

Comment voulez-vous interpréter le sens des mots écrits par Irénée alors qu'ils sont tellement explicites?  Croyez-vous vraiment qu'Irénée, un «évêque» nommé par le système déjà organisé de Rome, était comme l'affirme William Branham, «fermement opposé» et qu'il «a dénoncé cela» ?

Encore un peu sur la théologie d'Irénée axée sur «la Tradition» de l'Église de Rome

Irénée de Lyon La transmission de «la Tradition» de l'Église doit nécessairement se faire que par la succession apostolique de Rome.

Sur la «Tradition apostolique de l'Église» faisant allusion aux «hérétiques» qui n'acceptent pas la «Tradition» et la «succession apostolique»

«Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c'est en toute Église qu'elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises, et leurs successeurs jusqu'à nous. Or ils n'ont rien enseigné ni connu qui ressemble aux imaginations délirantes de ces gens-là. (...) »   - Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III, p.2

(note: les mots «les imaginations délirantes de ces gens-là» font allusion aux «hérétiques» qui n'acceptent pas l'autorité du clergé et «la Tradition»)

Citation: Irénée de Lyon s'emploie à énumérer toute une «succession apostolique»

«(...) À ce Clément succède Évariste ; à Évariste, Alexandre ; puis, le sixième à partir des apôtres, Xyste est établi ; après lui, Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage ; ensuite Hygin ; ensuite Pie ; après lui, Anicet ; Soter ayant succédé à Anicet, c'est maintenant Éleuthère qui, en douzième lieu à partir des apôtres, détient la fonction de l'épiscopat. Voilà par quelle suite et quelle succession la Tradition se trouvant dans l'Église à partir des apôtres et la prédication de la vérité sont parvenues jusqu'à nous. Et c'est là une preuve très complète qu'elle est une et identique à elle-même, cette foi vivifiante» - Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III

Référence: Irénée de Lyon Traité Contre les Hérésies Dénonciation et réfutation de la gnose. LIVRE III, p. 2 et 3
Cliquez ici pour télécharger le «Traité Contre les hérésies» par Irénée de Lyon  Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure

Irénée de Lyon croyait dans «un sacrement de pénitence» permanent

Contrairement à Paul qui enseignait une justification et une sanctification «une fois pour toute» (Héb. 10:10 et Héb. 10:14) Irénée était d'avis que le croyant devait faire pénitence régulièrement pour plaire à Dieu, c'est-à-dire une repentance permanente dans une confession des «ses péchés». Aussi Irénée de Lyon affirme que la seule connaissance de savoir que Jésus «enlève» les péchés du monde est suffisante pour accomplir le salut de l'âme et que Jean-Baptiste avait procuré «cette connaissance» à ses disciples simplement en leur témoignant que Jésus était le sauveur. On comprend bien que le personnage n'avait vraiment rien compris sur le vrai salut par grâce ni à l'action de l'Esprit dans le cœur de chaque croyant né de nouveau. Avait-il la foi de Paul comme l'affirme William Branham? Non absolument pas. Ce personnage était un ouvrier d'iniquité!

Citation d'Irénée de Lyon (vers l'an ±180)

«Or, que le Seigneur soit venu comme médecin des mal portants, lui-même l'atteste, lorsqu'il dit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les mal portants. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs à la pénitence ». Comment donc les mal portants se rétabliront-ils ? Et comment les pécheurs feront-ils pénitence ? Est-ce en persévérant dans les mêmes dispositions ? N'est-ce pas au contraire en acceptant un profond changement et retournement de leur ancienne manière de vivre, par laquelle ils ont amené sur eux une maladie peu banale et de nombreux péchés ? Or l'ignorance, mère de tous ces maux, n'est détruite que par la connaissance. (...) Ensuite il dit à Jean : « Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant la face du Seigneur pour préparer ses voies, pour donner la connaissance du Salut à son peuple en vue de la rémission de ses péchés ». C'était bien là, en effet, la "connaissance du Salut" qui leur manquait, à savoir celle du Fils de Dieu. Cette connaissance, Jean allait la leur procurer, en disant : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. C'est de lui que j'ai dit : Après moi vient un homme qui est passé devant moi parce qu'il était avant moi, et nous avons tous reçu de sa plénitude ». Telle était la "connaissance du Salut". (...) Mais la "connaissance du Salut", c'était la connaissance du Fils de Dieu, qui est appelé et est en toute vérité Salut, Sauveur et Vertu salvatrice : — Salut, dans ce texte : « En vue de ton Salut je t'ai attendu, Seigneur » ; Sauveur, dans cet autre : « Voici mon Dieu, mon Sauveur, je me confierai en lui » ; Vertu salvatrice, enfin, dans ce troisième : « Dieu a fait connaître sa Vertu salvatrice à la face des nations ». Il est en effet Sauveur parce que Fils et Verbe de Dieu ; il est Vertu salvatrice parce qu'Esprit, « car, est-il dit, l'Esprit de notre face, c'est le Christ Seigneur » ; enfin il est Salut, parce que chair, car « le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous ». Telle était la "connaissance du Salut" que Jean procurait à ceux qui faisaient pénitence et croyaient en l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. . (...) Et maintenant, frères, je sais que c'est par ignorance que vous avez fait le mal. Dieu a accompli par là ce qu'il avait prédit par la bouche de tous les prophètes, à savoir que son Christ souffrirait. Faites donc pénitence et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés, que des temps de rafraîchissement viennent pour vous de la face du Seigneur et qu'il envoie Celui qui vous a été destiné, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps de la restauration de toutes choses dont Dieu a parlé par ses saints prophètes.»

Ce que les théologiens de l'Église catholique de Rome en pensent encore aujourd'hui

En consultant les écrits d'Irénée, je vous cite un commentaire d'un théologien catholique sur Irénée sur «ce qui est fondamental«, en d'autres mots: «le fondement de la foi»:

«Dans notre vie de chrétiens, nous risquons de ne pas savoir faire la différence entre ce qui est fondamental dans la doctrine chrétienne et ce qui est moins important. Ce que l’Église (Catholique) enseigne depuis Jésus Christ, l’enseignement des apôtres et des premiers disciples, c’est-à-dire la Tradition, voilà ce qui est fondamental. Ce sont là les racines de notre vie de foi et de prière, de notre vie tout entière. (...) Ce livre d’Irénée nous aide à réfléchir avec notre intelligence et notre cœur sur notre foi et à mieux comprendre les Écritures.»

Le mystère de l'iniquité. Phase 1: La prise de contrôle de l'Église par la doctrine de la succession apostolique
Cliquez pour agrandir Phase 1: La prise de contrôle de l'Assemblée (l'Église)


#37)

Les preuves écrites existent et sont maintenant accessible, à l'effet que dès le deuxième siècle, certains personnages qu'on considère comme «Pères de l'Église» enseignaient que Jésus faisait partie de la «divinité» et l'avaient littéralement élevé au rang de Dieu dans une «Trinité». Ces enseignements se classent dans la deuxième phase de l'avènement du mystère de l'iniquité, après avoir pris le contrôle des assemblées au moyens d'une «succession apostolique» autoproclamée.

Encore Antioche
Selon Wikipédia, Théophile d'Antioche († ± 183-185) fut, au 2e siècle, le septième évêque de l'Eglise d'Antioche. À la suite de circonstances dont on ignore tout, il devient «évêque de l’Église d’Antioche», succédant à Éros vers l'an 169. On le suppose mort en 183 ou 185. Il nous est connu par quelques écrits anciens, ainsi que par le seul de ses traités – une apologie en 3 livres – qui nous soit parvenu: les Trois livres à Autolycus.
Note: Une apologie signifie un discours visant à prendre la défense de quelqu'un ou de quelque chose, à le justifier. Par extension, discours qui prononce un éloge.

Plusieurs ouvrages de Théophile ont existé, mais de ses autres œuvres, nous n'en connaissons que les titres qui nous ont été transmis par Eusèbe de Césarée ou Jérôme. Dans un témoignage d'Eusèbe, nous savons que Théophile a utilisé des citations de l'Apocalypse de l'apôtre Jean. Mais paradoxalement, dans ses trois livres, Théophile n'a jamais parlé à «son ami païen Autolycus» une seule fois de Jésus et de son sacrifice expiatoire sur la croix. Comment accorder la moindre crédibilité aux discours de l'évêque Théophile et reconnaître en lui, la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus, qui confère à celui qui croit, la sainteté et la perfection de Jésus devant Dieu? Ce personnage était certes, un bon théologien, un peu comme «les docteurs de la loi» aux jours de Jésus, mais de la «sainteté» il n'en avait que l'apparence. Non seulement son témoignage est nul et sans vie, mais ceux qui l'ont consommé pour «s'en nourrir» sont devenus de la même nature que l'esprit qui l'avait composé

Pour dater son Traité à Autolycus, comme il mentionne la mort de l'empereur Marc Aurèle, qui eut lieu en l'an 180, on suppose qu'il serait mort en 183 ou 185.

Le «Traité à Autolycus», une apologie, est le seul qui soit parvenu jusqu'à nous, de sorte que son auteur – écrivain varié – a reçu le qualificatif d'apologiste. Un «ami» païen nommé Autolycus lui ayant vanté la gloire des dieux et de leurs statues, et lui reprochant vigoureusement de se dire chrétien, Théophile répond par un trois Traités successifs. Son objectif est de démontrer que la foi des chrétiens en un Dieu invisible, irreprésentable n'est pas une innovation déraisonnable, mais s'appuie au contraire sur une sagesse de la plus haute antiquité, ayant sa source en Dieu même. Aussi va-t-il s'employer à présenter ce Dieu créateur de l'univers, sage législateur de l'humanité en se fondant sur des écrits qui ne sont ni récents, ni légendaires (Livre III. 1 ; cf III. 16)

L'apologie se compose de 3 livres que l'ont peut schématiser comme suit :
   Livre 1 : Le Dieu des chrétiens
   Livre 2 : Supériorité des auteurs sacrés sur les profanes
   Livre 3 : Antériorité des Livres sacrés sur les auteurs profanes

Le contenu du traité «Les Traités à Autolycus» ne sont pas des exposés systématiques, et les différents thèmes, se retrouvent épars tout a long de ces écrits. Théophile écrit à une époque où le langage théologique des chrétiens n'avait pas encore pris sa forme définitive. Toutefois, on notera que certaines des expressions qu'il emploie ont eu un destin singulier (comme le Verbe qui est «Dieu, né de Dieu», ou le terme «Trinité»). (Livre II.15) Théophile précise, en usant copieusement des textes bibliques «qui» est Dieu. Aussi, Théophile prend-il bien soin de distinguer «le Verbe et la Sagesse» d'avec la création : tandis que la création est tirée du néant (II.15) le Verbe est de toute éternité en Dieu (λογος ενδιαθετος – II. 10) avant d'être engendré au dehors (λογος προφορικος – II.20). Avant que rien ne fut, Dieu s'entretien avec le Verbe, qui est son intelligence et sa pensée.

En bref, «le Verbe est Dieu», né de Dieu, et à chaque fois que le veut le Père de toutes choses, ce Père l'envoie (Livre II. 22). De même, la Sagesse est engendrée par Dieu avant toutes choses (Livre I. 3, Livre II. 10). D'ailleurs, Théophile associe de façon récurrente «Dieu, le Verbe et la Sagesse» (Livre I. 7 ; Livre II. 10 ; II. 15 ; II. 18). au point qu'il les nomme ensemble sous le terme de «Triade», (τριας) (Livre II.15). C'est la première attestation chrétienne de cette désignation de Dieu qui, via le latin «Trinitas» est traduit en français par Trinité. Pourtant, Théophile ne semble pas l'avancer comme une nouveauté, mais comme un concept d'usage commun dans l'Église. Ainsi, en deux longues énumérations (Livre II. 10 et Livre II. 22), il désigne «le Verbe» comme le «Principe de la création», «l'Esprit de Dieu» comme la «Puissance du Très Haut» et… «la Sagesse». S'il ne cite pas expressément Théophile, Irénée de Lyon en est particulièrement proche dans une dizaine de passage. Novatien, dans son «De Trinitate» cite, sans le nommer, Théophile.

Le mystère de l'iniquité. Phase 2: Comment les ouvriers du mystère de l'iniquité ont dénaturé la personne de Jésus
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Le mystère de l'iniquité. Phase 2: Comment les ouvriers du mystère de l'iniquité ont dénaturé la personne de Jésus
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Le mystère de l'iniquité. Phase 2: Comment les ouvriers du mystère de l'iniquité ont dénaturé la personne de Jésus
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Sources Internet

https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8576/Saint-Theophile-d-Antioche.html
http://lafoidenosperes.com/peres-apostoliques/theophile-dantioche-183/
http://lafoidenosperes.com/traite-a-autolycus-livre-3/



#38)

L'héritage laissé par Irénée de Lyon.
Les historiens soulignent que le livre le plus connu d'Irénée,
Adversus Haereses ou Contre les hérésies (vers 180) est une polémique détaillée contre le gnosticisme, qu'il considérait comme une menace sérieuse pour l'Église catholique romaine. En tant que l'un des premiers grands théologiens catholiques romains, il a souligné les éléments traditionnels de l'Église romaine, en particulier l'épiscopat, l'Écriture et la Tradition. Contre les Gnostiques, lesquels disaient qu'ils possédaient des enseignements secrets de Jésus lui-même, Irénée a soutenu que les évêques des différentes villes sont connus depuis les temps apostoliques et que le seul guide sûr pour l'interprétation de l'Écriture appartient aux évêques de l'Église de Rome. Son travail polémique est crédité pour la présentation des orthodoxies de l'Église romaine, de sa foi, de sa prédication et des livres qu'elle tenait pour autorité sacrée». Ses écrits sont considérés comme les premiers signes de la doctrine de la primauté de la vision romaine. Irénée est le premier témoin de la reconnaissance du caractère canonique des quatre évangiles. Irénée est reconnu comme un saint à la fois dans l'Église catholique et l'Église orthodoxe orientale.

Je tiens ici à souligner qu'Irénée a toujours soutenu ouvertement que les évêques de Rome dans les différentes villes étaient connus depuis les apôtres (succession apostolique) et que les évêques fournissaient le seul guide sûr pour l'interprétation de l'Écriture ... Était-ce suffisant pour que William Branham saute aux conclusion que ce théologien était un «ange/étoile/messager» du Seigneur, se tenant dans la présence du Seigneur? Quand un théologien comme Irénée déclare que seuls les évêques de Rome possèdent l'interprétation des écritures, cela contredit William M. Branham à 100%, parce que ce dernier a dit :

« qu'Irénée était plus près de l’Écriture que Polycarpe et que Polycarpe était plutôt incliné vers l'objectif  de l'Église de Rome d’établir une organisation, tandis qu’Irénée y était fermement opposé, et qu'Irénée dénonça formellement cela.» - William Branham

Je suppose que William Branham n'a pas appliqué à Irénée les mêmes règles qu'il a prêchées au sujet des théologiens. Lisons quelques citations tirées des propres mots de William Branham ...

«Le trinitarisme» c'est du diable. Je dis que c'est l'AINSI DIT LE SEIGNEUR. Regardez d'où cela est venu. C'est venu du Concile de Nicée, lorsque l'Eglise catholique a commencé à dominer.»
Citation prise du sermon: Le Trône (Apocalypse chapitre Quatre #3) [61-0108]

Sauf, que ce n'est pas au Concile de Nicée que cela a commencé. Cela avait commencé dès la fin du premier siècle. Mais si vous suivez la logique de William Branham, ceux qui ont la «pensée Trinitaire» sont «inspirés» par le diable... puisque la pensée Trinitaire est du domaine de l'esprit... la pensée humaine. Comment peut-on être inspirés par le diable et en même temps, marcher dans la Lumière et en même temps être élevé au rang «d'ange/étoile/messager» ? Voyons ce que Jésus a dit à propos de la pensée humaine... celle de tous les hommes, non-régénérés... la même pensée que Jésus avait réprimée lorsqu'il s'était adressé à Pierre dans Marc, chap. 8: 31-33, Matthieu 16:21-23.

Les écrits d'Irénée sur la Trinité, contredisent les déclarations de William M. Branham.
Vers 180 après J.-C., Irénée a écrit de nombreuses déclarations concernant la nature trinitaire de Dieu (la Sainte Trinité). Ses déclarations sont devenues les éléments de base de la doctrine de la Trinité adoptée par l'Église catholique romaine. En particulier, Irénée a défini le rôle distinct de chaque membre de la Divinité et de ses relations avec toute l'humanité. Irénée ne s'est jamais repenti des écrits et publications qu'il a faites. Ce qu'il a laissé contredit William M. Branham à 100%.

À propos de la Trinité de Dieu, Irénée a écrit vers l'an 180: 
"Premier article de la règle de notre foi, qui est la fondation de l'édifice et ce qui soutient notre comportement. Dieu le Père incréé, qui est non contenu, invisible, un seul Dieu, créateur de l'univers; c'est le premier article de notre foi. "

Le deuxième est: La Parole de Dieu, le Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ, qui est apparu aux prophètes selon leur façon de prophétiser et selon la dispensation du Père. A travers lui, tout a été créé. De plus, dans la plénitude des temps, pour rassembler toutes choses, il devint un être humain parmi les êtres humains, capable d'être vu et touché, de détruire la mort, d'apporter la vie et de restaurer la communion entre Dieu et l'humanité"

« Et le troisième article est: L'Esprit Saint, à travers lequel les prophètes ont prophétisé, et nos ancêtres ont appris de Dieu et des justes ont été conduits dans les voies de la justice, et qui, dans la plénitude des temps, a été répandu d'une manière nouvelle sur notre nature humaine afin de renouveler l'humanité dans le monde entier aux yeux de Dieu.»  
Référence: (The Christian Theology Reader édité by Alister McGrath, page 93)  

Vers l'an 180 - Irénée écrivit: « Mais le Fils, coexistant éternellement avec le Père, depuis toujours, oui, depuis le commencement, révèle toujours le Père aux anges, aux archanges, aux puissances, aux vertus ...» (Contre les hérésies - Livre 2, chapitre 30, section 9)

Vers l'an 180 - Irénée écrivit: «Par conséquent, ni le Seigneur, ni le Saint-Esprit, ni les apôtres, n'auraient jamais nommé Dieu, définitivement et absolument, celui qui n'était pas Dieu, à moins qu'il ne fût vraiment Dieu, et ils ne l'auraient nommé en personne. , sauf Dieu le Père qui domine tout, et Son Fils qui a reçu la domination de Son Père sur toute la création, comme ce passage l'a dit: «L'Éternel dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que Je fasse de Tes ennemis «Ici l'Ecriture nous représente le Père s'adressant au Fils, Lui qui lui a donné l'héritage des nations, et soumis à Lui tous ses ennemis, puisque, par conséquent, le Père est vraiment Seigneur, et le Fils vraiment Seigneur, le Saint-Esprit les a désignés avec raison par le titre de Seigneur. » (Contre les hérésies Livre 3, chapitre 6)

En l'an 189 - Irénée écrivit: «Pour l'Église, bien que dispersée dans le monde entier jusqu'aux extrémités de la terre, a reçu des apôtres et de leurs disciples la foi en un seul Dieu, le Père Tout-Puissant ... et en un seul Jésus-Christ, le Fils de Dieu , qui s'est fait chair pour notre salut, et dans le Saint-Esprit » (Contre les hérésies - Livre 1:10:1 [189]).

Mon commentaire: Si William M. Branham aurait fait une recherche plus poussée et lu les écrits d'Irénée de Lyon, il aurait découvert qu'Iréné était un Trinitaire convaincu qui n'a jamais changé d'avis à propos de cette fausse doctrine. De plus, Irénée a persécuté tous ceux qui n'endossaient pas l'autorité hiérarchique de l'Église de Rome en statuant que seuls les Évêques de l'Église de Rome avaient le privilège d'interpréter les Écritures. De plus Irénée rendait un culte à la vierge Marie en tant que mère de Dieu le Fils. Cela est une contradiction flagrante avec les déclarations de William M. Branham.

Lisez ce que William Branham a dit et comparez avec ce qu'Irénée a écrit:

[60-1206] « Irénée disait que tous ces titres se résument en un seul Nom, qui se rapporte à un seul Dieu, et ce ne sont que des titres de ce qu'Il était. Il était la Rose de Saron. C'est ce qu'Il était. C'est un titre. Il était l'Etoile du Matin. Il était l'Alpha; Il était l'Oméga; ce sont des titres de ce qu'Il était. Il était le Père, Il était le Fils, Il était le Saint-Esprit. Mais il n'y a qu'un seul Dieu. Un seul Dieu, et Son Nom est un. Et c'est la raison pour laquelle je pense qu'Irénée était alors dans le vrai quant à son - quant à son analyse ou plutôt son interprétation des Ecritures.»

«Je voudrais vous faire remarquer que chaque fois qu'Il Se présente à un âge de l'Eglise, Il présente un élément de Sa Divinité. C'est la première chose qu'Il essaie de faire connaître à l'église; c'est - c'est Sa Divinité. Il est Dieu! Voyez-vous le grand problème au sujet duquel Irénée et les autres ont eu des disputes autrefois? Les gens ont essayé de dire que Dieu et les 3 cosmos, c'est un Dieu en trois personnes, c'est Dieu là-dedans. Il leur dit : "Il n'y a rien de tel! Ce sont les titres d'un seul Être, et c'est le Dieu Tout-Puissant." C'est vrai! Donc ne... Ils ont toujours soutenu cela. »
(William M. Branham) 
Citation: L'Âge de l'Église de Smyrne [60-1206]

«C'est pourquoi je pense que c'est Irénée; en effet, voyez-vous , il avait la même foi que Paul, celle que les disciples avaient transmise. La raison pour laquelle je crois qu'il était l'ange de l'église de Smyrne, c'est parce qu'il était -il avait les mêmes enseignements scripturaires; et les mêmes enseignements scripturaires basés sur la Parole de Dieu produiront toujours la même chose. Si vous prenez simplement la formule de Dieu et que vous l'appliquiez à la lettre, peu importe ce que disent les églises, observez-la simplement telle qu'elle est dite et elle produira la même chose. Et c'est ce que fit Irénée William M. Branham
Citation: L'Âge de l'Eglise de Smyrne [60-1206]

La même foi que Paul? Allons donc! Comment pouvez-vous croire une telle contradiction?

Qu'est-ce que William Branham a dit au sujet du culte de la Trinité?
Il a simplement déclaré (sans y penser) que les doctrines d'Irénée étaient du paganisme et que sa théologie était diabolique.

(63-0324M ) «Donc, pour ce qui est de la théorie trinitaire, selon laquelle il y aurait trois Dieux différents, ça, c’est du paganisme! Cela n’a jamais été enseigné dans la Bible. Cela n’a jamais été enseigné dans le Message du lion, mais cela a été adopté dans le suivant, et c’était antichrist. Demandez à qui vous voudrez, à n’importe quel théologien. Cela n’a été introduit qu’avec la doctrine des Nicolaïtes. Voilà pourquoi on a retrouvé ça avec Martin Luther; voilà pourquoi ça s’est poursuivi avec John Wesley; et ça s’est transmis jusque chez les pentecôtistes.» - William Branham -- Questions et réponses sur les sceaux -- 63-0324M

En d'autres termes, William M. Branham aurait dû dire qu'aucun adorateur trinitaire ne peut «voir» ou «comprendre» le Royaume de Dieu, parce que «c'est du paganisme». Sur ce point je lui donne raison. Ce qui est incroyable et bien que William M. Branham savait tout cela, il a pourtant nourri son peuple avec les connaissances acquises des théologiens trinitaires, tels que Darby, Scofield et Larkin ... N'est-ce pas une honte? Et maintenant étant donné qu'Irénée est considéré comme un théologien éminent dans l'Église catholique romaine, bref un pilier de l'Église catholique romaine, et que selon William M. Branham tous les théologiens sans exception n'ont jamais reçu la moindre révélation de la part du Seigneur, il faudrait vous questionner à savoir pourquoi Irénée de Lyon qui n'était pas né de nouveau, alors qu'il ne pouvait pas "voir" ou "comprendre" le Royaume de Dieu a eu droit à des égards de la part de quelqu'un qui se croyait prophète! Et bien que William M. Branham savait tout cela, il a continué à enseigner qu'Irénée de Lyons était «un ange/étoile/messager» avec un message de la part de Dieu !!!! Pathétique....

[64-1221] «Voudriez-vous écouter un berger mercenaire qui dirait: «Mettez votre nom dans le registre, et joignez-vous à nous; prenez cette communion, dites ceci, et tout sera en ordre», alors que le grand Berger Lui-même a dit: «Si un homme ne naît de nouveau il ne peut même pas voir le Royaume des Cieux?»  Et regardez ces théologiens entraînés de cette époque, entraînés. Saint? Une vie pure? Nous n’avons rien de comparable à cela, à leur façon de vivre. Et comment le Grand Berger les a-t-Il qualifiés? Il a dit: «Vous êtes de votre Père le diable», parce qu’ils ne... Ils reconnaissaient la Parole, mais la Parole d’un autre jour, ce n’était pas la Parole de ce jour-là." (William Branham) Citation: Pourquoi il fallait que ça soit les bergers -- [64-1221]

C'est triste que je doive faire tout ça pour redresser ce soi-disant Message des temps de la fin. Je me suis promis de prendre chaque "soi-disant" ange des Sept Églises et à les sonder avec toutes les Écritures, et à vous prouver sans aucun doute que AUCUN DE CES HOMMES ne mérite ni ne répond aux critères requis pour se qualifier spirituellement pour être reconnu comme un «ange/étoile/messager» de l'une des sept églises.

[61-0108] «Je me demande ce que cette même dénomination dit de l’histoire de l’église, d’Irénée, de Martin et de tous ces martyrs morts tout au long des âges, des centaines d’années après la mort des apôtres; de tous ces gens qui ont parlé en langues, guéri les malades, ressuscité les morts, fait des miracles, et cela dans toutes les églises. Je me demande ce qui s’est passé avec ces gens-là si ces choses n’étaient que pour les apôtres!» (William M. Branham)
Apocalypse chapitre quatre #3 (le trône de miséricorde et de jugement)" --
[61-0108]

[61-0117] «Les six premiers siècles après Christ, il y a eu Irénée, Saint Martin, Colomban et tous les autres, tous ces saints hommes. Ils prêchaient le baptême au Nom de Jésus-Christ. Ils prêchaient la rémission des péchés. Ils prêchaient le parler en langues. Ils ressuscitaient les morts; ils guérissaient les malades. Des miracles et des prodiges les ont accompagnés jusque dans les Âges des ténèbres, et les ont accompagnés pendant les Âges des ténèbres. Il y a toujours eu une minorité qui garde cette Lumière de l'Évangile allumée. Qu'était-ce? Des messiettes, des personnes qui montraient la représentation du Royaume Messianique.» (William Branham) Le Messie -- [61-0117]

Conclusion:
Alors que ma conscience est entièrement purifiée par le sang de Jésus et que je me tient dans la Présence de mon Dieu, je rejette cet enseignement des sept âges de l'Église au nom du Seigneur. Vous devez exercer votre droit de vérifier.

«Maintenant, les Juifs Béréens étaient d'un caractère plus noble que ceux de Thessalonique, car ils recevaient le message avec beaucoup d'empressement et examinaient les Écritures chaque jour pour voir si ce que Paul disait était vrai.» Actes 17:11


Le mystère de l'iniquité. Phase 1: La prise de contrôle de l'Église par la doctrine de la succession apostolique
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Phase 1 du mystère de l'iniquité: La prise de contrôle de l'Assemblée (l'Église)
Le mystère de l'iniquité. Fin de la phase 2: La perversion de la vraie identité de Jésus-Christ par le dogme trinitaire
Fin de la phase 2 du mystère de l'iniquité: Nicée 325
Lorsque la personne de Jésus fut complètement dénaturée

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