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« (...) Sa vie en partie légendaire est essentiellement connue par «la Vita sancti Martini» (Vie de saint Martin) écrite en 396-397 par Sulpice-Sévère, qui fut un de ses disciples. La dévotion à Martin se manifeste à travers une relique, le manteau ou la chape de Martin — qu'il partage avec un déshérité transi de froid. Dès le 5e siècle, le culte martinien donne lieu à un cycle hagiographique, c'est-à-dire à une série d'images successives relatant les faits et gestes du saint.»

«Il introduit le monachisme en Gaule moyenne, le monachisme martinien s'ancrant autour de la Loire,(...)  la Vita Sancti Martini (Vie de saint Martin) devint aussitôt, et pour de longs siècles, un archétype admiré et souvent imité de l'hagiographie occidentale. Puis Sulpice ajoute des lettres, en particulier pour évoquer la mort de Martin, et un autre livre, le Gallus ou Dialogues sur les vertus de Martin, recueil de miracles accomplis par le saint.

«Cette littérature hagiographique est à manier avec précaution : en partie légendaire et archétypale, elle contient cependant des éléments éminemment historiques. Aux 5e et 6e siècles Paulin de Périgueux, Venance Fortunat augmentent la gloire de la geste martinienne en écrivant à leur tour une Vita sancti Martini en vers, Grégoire de Tours relatant les débuts de son culte dans son livre De virtutibus sancti Martini (Miracles de saint Martin).»