Par Michel Morin
  Critères bibliques pour être un «ange / messager de Dieu» 
  Le pseudo messager de l'Église d'Éphèse «Paul»
  Le pseudo messager de l'Église de Smyrne «Irénée de Lyon»
  Le pseudo messager de l'Église de Pergame «Martin de Tours»
  - Première partie : la piste hagiographique, les légendes sur Martin
  Deuxième partie : la piste des grandes influences sur Martin de Tours
  Troisième partie : le conflit arien, l'Unicité contre la Trinité, Nicée
  Le pseudo messager de l'Église de Thyatire «Colomba d'Iona»
- Première partie : Bien cerner le personnage de Colomba d'Iona
  Deuxième partie : l'Église Irlandaise et sa relation avec Rome
  Troisième partie : la piste hagiographique, les légendes sur Colomba
  Le pseudo messager de l'Église de Sardes «Martin Luther»
  Le pseudo messager de l'Église de Philadelphie
  Le pseudo messager de l'Église de Laodicée «William M. Branham»
  Clarence Larkin, sa publication de 1918
  À propos de «Voice of God Recordings»
  L'appel aux «vainqueurs»


Cette page se réfère à la prédication de William Branham, prêchée le 8 décembre 1960, jeudi soir, Jeff. (Indiana).

Lien vers le texte original en Anglais: Thyatirean Church Age, [60-1208] Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure
Lien vers le texte traduit en Français: L'âge de l'Église de Thyatire [60-1208]
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Voir les textes français et anglais simultanement Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure




Pourquoi ai-je publié cet exposé?
Voici contre qui et contre quoi je m'attaque
Lee Vayle est le rédacteur de l'Exposé des Sept Âges de l'Église
William Branham l'appelait «Dr. Lee Vayle». Mais qui était cet homme ?
Lee Vayle n'était pas un docteur «diplômé en théologie» mais pour William Branham, ce titre lui convenait bien
Lee Vayle n'a pas rédigé «l'Exposé des Sept Âges de l'Église» en respectant la méthodologie bibliographique
En 1954, l'Église aurait pu vivre un grand réveil! Mais l'étincelle fut éteinte avant même d'avoir pu mettre le feu
L'appel des vainqueurs - la trompette de 1 Thessaloniciens 4:16 la trompette qui ressuscite les morts en Christ
Les 7 «anges/messagers» des 7 Églises, partagent exactement les mêmes caractéristiques spirituelles
Quelle est la signification originale du mot «devant»?
Les 7 «anges/messagers» sont tous réunis, et se tiennent «devant Dieu», tous en même temps
Que signifie «se tenir devant Dieu»? ou «être dans la présence de Dieu»?

Le quatrième «messager» du «quatrième âge»

William Branham confirme: «Les messages ne sont pas adressés à l'Église, mais à «l'ange/messager»
William Branham «Au mieux de ma connaissance, car la Bible ne dit pas qui ils sont»
Est-ce que la lettre adressée à «l'ange/messager» de l'Église de Thyatire s'adresse à Colomba d'Iona?

Le personnage historique choisi par William Branham

Afin d'éviter la confusion, vérifions l'identité du personnage que William Branham a choisi
La crédibilité de l'enseignement des 7 âges de l'Église ne vaut guère mieux que celle du personnage de Colomba
À propos de Colomban de Luxeuil, un moine contemporain de Colomba d'Iona
Commençons par mettre des choses au clair, en corrigeant les erreurs historiques de William Branham
Connaître Colomban de Luxeuil, c'est connaître Comgall de Bangor, et par conséquent Colomba d'Iona
Relation entre Colomban de Luxeuil et Rome. (Extraits de lettres de Colomba au pape Grégoire Le Grand)
Finnian de Moville, professeur de Columba d'Iona
Tableau chronologique du transfert «pédagogique monastique» en Irlande sur presque deux siècles


L'entrepreneurship du personnage de Colomba d'Iona
Relation entre Colomban de Luxeuil et Rome. (Lettres de Colomban au Pape Grégoire)
Écris à l'ange...



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Ce site Internet a été créé dans le but précis d'examiner soigneusement tous les critères requis selon la Parole de Dieu pour qu'une personne soit spirituellement «qualifiée» pour être un «ange» ou un «messager» du Seigneur.

L'Internet en général et particulièrement les réseaux sociaux, abondent de publications qui critiquent et discréditent William Branham sur ses enseignements, et la majorité des objections et réfutations qu'on y trouve, occultent complètement le vrai côté spirituel du message évangélique, car la plupart du temps les adversaires de William Branham justifient leurs divergences en propulsant vers l'avant leurs propres doctrines et enseignements, comme étant la «norme» acquise par leur propre «courant de théologie», ce qui, à mon humble avis, est une forme de prosélytisme et cela les disqualifient totalement pour exercer un jugement intègre devant Dieu.

Cependant un véritable chrétien né de nouveau, devant un «enseignement ou un témoignage», sait par expérience à qui il a affaire et peut comprendre le Royaume de Dieu selon l'Esprit Saint qui le garde dans sa présence, jour et nuit. Lorsque la correction de l'Esprit ramène toujours le sujet sur le mystère de Christ et la pleine justification du croyant par le sang expiatoire de Jésus, prenez garde de ne pas endurcir votre cœur et de prendre position pour défendre des enseignements dont la source initiale est fondée sur une théologie humaine.

La raison pourquoi j'ai publié cet exposé, est que j'ai été littéralement «poussé à le faire» et si ce n'aurait pas été moi qui l'aurait fait, le Seigneur aurait choisit quelqu'un d'autre! C'est la déclaration de guerre du Seigneur, pas la mienne! C'est Sa Guerre, telle que prophétisée dans Apocalypse 12:7! Si vous croyez que le l'Esprit du Seigneur revient, commencez d'abord par l'identifier et reconnaissez qui sont ses «véritables vainqueurs», ses «véritables messagers!» Ce site Internet a été créé dans le but précis d'examiner soigneusement tous les critères requis selon la Parole de Dieu pour qu'une personne soit spirituellement qualifiée comme «vainqueur» pour être un «ange/messager» du Seigneur.

Tout comme le démontre le passage d'Apocalypse 3: 4-5, seuls les authentiques «vainqueurs» sont dignes d'être revêtus des «symboliques vêtements blancs» de la sainteté de Dieu. Or, il est scripturairement impossible qu'un vrai messager de Dieu ne fasse pas partie des véritables «vainqueurs» et qu'il ne soit pas revêtu lui-même «de vêtements blancs». Lorsqu'on examine minutieusement les témoignages laissés par les «pseudo-messagers» choisis par William Branham, à part le personnage de Paul, aucun d'eux ne satisfait aux critères requis pour être trouvé digne d'être revêtu de la perfection et de la sainteté de Dieu.

La majorité des personnages de William Branham ont cherché à se «justifier» et «s'auto-sanctifier» par les œuvres, tel qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther et John Wesley. Irénée de Lyon a tout misé sur «la tradition» de l'Église de Rome, Martin de Tours s'est rangé du côté des trinitaires de Nicée et s'est fait l'avocat du monachisme ascétique, tout comme Colomba d'Iona a lui aussi vainement cherché son salut à travers le monachisme et l'ascétisme rigoureux, et Martin Luther a utilisé les Écritures pour se justifier dans tous ses raisonnements et se permettre de dire n'importe quoi. Quant à William Branham, ce dernier a tenté de faire croire à son auditoire, que n'importe qui croyant n'importe quoi, en autant qu'il est sincère et qu'il «marche dans la lumière» de son époque, pouvait être «un vainqueur» né de nouveau, se tenant continuellement dans la présence du Seigneur, comme mentionné dans le livre prophétique d'Apocalypse 8:2. Aucun «messager» vainqueur, tel qu'exigé par le Seigneur dans le passage d'Apocalypse 3: 4-5,, ne peut être revêtu des «vêtements blancs», à moins d'avoir lavé sa robe et l'avoir blanchie dans le sang de l'agneau  et d'en être conscient «jour et nuit» qui signifie continuellement», en opposition à l'accusation qui accapare les «croyants» «jour et nuit» devant Dieu! Maintenant, je déclare que c'est plutôt William Branham qui est le vrai responsable de la confusion qui a été publiée et partagée par des centaines de milliers de croyants, via l'enseignement des «Sept Âges de l'Église», enseignement qui est réfuté et jugé.

J'aimerais vous souligner, que lorsqu'une personne est réellement «dans la présence de Dieu» en Esprit, c'est-à-dire que ce croyant est revêtu de vêtements blancs selon les Écritures, elle en est totalement consciente et son témoignage est très pointu, sur ce sujet, car il sait exactement ce dont il parle. C'est une révélation divine qui lui confirme sa propre identité devant Dieu, et évidemment, il sait exactement qui est le Seigneur. Et il y a une communion active et constante, entre cette personne revêtue de vêtements blancs et le Seigneur. Et normalement, le témoignage de cette personne indique publiquement ce qu'elle est et ce qu'elle comprend du Royaume de Dieu.

Nous savons que les gens qui suivent le groupe «Message des temps de la fin», puisent leur «nourriture spirituelle» dans les prédications enregistrées de William Branham, à compter des années 50s. Cependant, l'enseignement des «7 âges de l'Église» repose essentiellement sur des enregistrements audio des prédications de William Branham, entre le 4 et 11 décembre 1960. Durant les 5 années qui ont suivi, William Branham a procédé lui-même à plusieurs révisions et a supervisé une édition sur papier, en collaboration avec son ami Lee Vayle. Le 4 décembre 1965, l'Exposé des 7 Âges de l'Église a ensuite été publié.

Non seulement les bandes des années 60s ont été transcrites et traduites en Français, (et autres langues) mais l'édition papier a aussi été traduite dans toutes les langues et toutes les prédications de William Branham servent maintenant de références aux disciples du «Message» qui leur accordent le statut «de Parole de Dieu, apportée par un prophète majeur». Selon les enseignements véhiculés par le groupe du «Message», le ministère de prédication de William Branham a apporté e «le véritable Message de l'heure», lequel est sensé s'adresser aux véritables croyants, l'Épouse de Christ. VGR

Veuillez prendre note que vous pouvez à tout moment communiquer avec moi en m'écrivant à michel@lalumieredusoir.ca

Que le Seigneur ajoute Sa bénédiction à la lecture de cette publication!



Lorsque vous aurez lu ce qui suit, vous penserez peut-être que je ne suis pas réaliste et que j'ai vraisemblablement sous-estimé «ce à qui ou quoi je m'attaque». Soyez certain d'une chose, je ne m'élève pas contre Dieu ni à Sa Parole. En bref, je m'attaque à un faux enseignement, très subtil et qui est une pierre d'achoppement au développement spirituel de l'Église. Son nom: «l'Exposé des Sept Âges de l'Église», son distributeur: «Voice of God Recordings» (VGR). Un site Internet de VGR publie en langue française à l'adresse : https://branham.org/fr/home (la Voix de Dieu) Or, justement, le nom ainsi que la prétention de VGR se voulant l'outil faisant écho aux enseignements de William Branham, comme étant «la Voix de Dieu» est un blasphème. Sous VGR, tout est réuni: c'est un faux prophète, une bête spirituelle, un serpent et un dragon, et une prostituée enivrée par la toxicité de ses enseignements qui parasitent la vie spirituelle des saints. Et c'est tout cela que je vais combattre de toute mes forces.

Avant 1966, parmi les 1,100 et quelques prédications prêchées par William Branham, seul un petit nombre de prédications avaient été rédigées par écrit et publiées sous forme de brochure ou de traité. De 1965 à 1989, la «William Branham Evangelistic Association» a tiré le livre «l'Exposé des Sept Âges de l'Église» à 10,000 exemplaires chaque année. En 1990, le livre est tiré à 30,000 exemplaires pour être distribué dans les bibliothèques de prêt de la Voix de Dieu dans le monde entier. Il a été traduit dans plus de douze langues étrangères. (Référence 2018) Juste en Russie, à l'automne 1994, Voice of God Recordings avait envoyé une première caisse contenant la version russe de «L'Exposition des Sept âges de l'Église» (30,000 exemplaires) et «Le Prophète visite l'Afrique du Sud» (9,500 exemplaires). Ces livres furent redistribués immédiatement à toutes les personnes dont les adresses figuraient sur une liste de diffusion, et la liste d'envoi comptait 7,500 adresses à ce moment-là. Maintenant, essayez d'imaginer les millions de livres qui ont été distribués! (Référence 2018)

 

Actuellement, la version complète du livre «Exposé des Sept Âges de l'Église» peut être consultée gratuitement en ligne, sans compter la distribution de l'application mobile maintenant offerte.

Lu sur Internet: En février 2002, Roger DeLozier, directeur de CFAR Eurasia, a effectué une visite guidée de «Voice of God Recordings (VGR)», la maison mère de l'organisation du «Message des Temps de la Fin». Voici une transcription du rapport qui a été publié.
 
«S'élevant sur des terres agricoles du sud de l'Indiana, le complexe impeccable de VGR de 64 000 pieds carrés est le centre nerveux d'un culte qui alimente l'hérésie vers des âmes assoiffées dans plus de 160 nations.

Le siège de «VGR» est en partie un complexe et en partie un sanctuaire - un monument à William Branham (1909-1965) » "Chaque mot de William Branham inclus dans des centaines de sermons, est préservé de façon obsessionnelle et transcrit amoureusement - grammaire soigneusement vérifiée et tout - comme s'il s'agissait de l'Écriture sainte elle-même .. Pendant la visite de VGR j'ai appris que son complexe produisait des quantités effroyables de livres, de tracts et de cassettes. En 1998, l'administration de VGR avait déclaré:

«Voice of God Recordings a imprimé et expédié en Russie, en Ukraine, en Biélorussie, en Lituanie, en Lettonie et en CD-ROM plus d'un demi-million de cassettes par an. , L'Estonie, la Moldavie, l'Ouzbékistan et d'autres pays russophones comptant plus de 3 millions de livres et de tracts. Nous avons distribué plus de 400,000 prédications de WMB aux croyants en Russie cette année seulement» «D'autres communiqués de VGR affirment qu'en 1999, il y avait« 1602 Églises du Message hispanophones »(et plus de« plus de 300 de langue portugaise »), et que le Pérou à lui seul« comptait 240 églises associées au «Message des Temps de la fin». Plus de 1, 287,536 livres et 103,777 cassettes avait été envoyées. » «En Afrique, la traduction évolue rapidement et des centaines de cassettes de William Branham fournissent un nombre incalculable d'églises «disciples» de William Branham à travers le continent (pour vous donner une idée, en septembre, une seule expédition VGR pesant plus de 23 tonnes quittait l'Indiana pour l'Afrique du Sud , au Malawi, au Mozambique, en Zambie et au Zimbabwe.) Au-delà, VGR dispose de 45 bureaux et centres de distribution à l'étranger! » Source Internet (en Anglais)

Les chiffres cités ci-haut, (vieux de plus de 15 ans) ne reflètent maintenant qu'un pourcentage de la réalité. Croyez-vous que ce «Message des Temps de la Fin est invincible» ? Je crois bien que son heure va sonner bientôt! Je suis parfaitement conscient qu'un seul homme est complètement impuissant, contre «ce Message» même en déployant des efforts surhumains avec des budgets de plusieurs millions de dollars. Mais, en ce qui me concerne, je ne suis pas seul. J'ai avec moi Celui qui possède la récompense des vainqueurs, et l'héritage de mon Père Céleste. Quand «l'inondation» les atteindra, il n'en restera rien en très peu de temps.

Si le livre «l'Exposé des Sept Âges de l'Église» contenant des transcriptions des prédications audio de William Branham était réellement considéré comme une rédaction destinée à l'enseignement (incluant l'édification spirituelle), ce livre devait également offrir aux lecteurs une méthodologie bibliographique élémentaire, surtout lorsque des personnages historiques et des dates sont mentionnées, ce qui n'est vraisemblablement pas le cas.

Lors de la rédaction du livre, ce n'est pas le temps ni les budgets qui ont fait défaut. Cependant, je suis d'avis que l'absence de bibliographie ne prouve pas seulement que William Branham a raté l'opportunité d'offrir un ouvrage d'une qualité exceptionnelle, mais s'il avait poussé la rédaction de son livre à utiliser des méthodes de vérification bibliographique, le livre n'aurait probablement jamais vu le jour. Pourquoi? Parce que tout simplement, à force de chercher et de vérifier pour citer des références crédibles, devant l'avalanche d'éléments nouveaux et de découvertes, par prise de conscience il aurait été obligé de corriger trop d'affirmations et de déclarations erronées. Dans le cas de l'enseignement «des Sept âges de l'Église», Lee Vayle et d'autres collaborateurs  savaient que William Branham avait consulté, un grand nombre d'ouvrages, afin de livrer des prédications dont l’objectif était de convaincre son auditoire.

À part quelques brèves allusions à quelques sources historiques pour tenter d’étayer ses argumentations, comme par exemple, des citations puisées dans des sources hagiographiques (mythes et légendes de saints catholiques), William Branham n'a pas su déterminer et répertorier les travaux de recherche déjà entrepris concernant le sujet, sauf peut-être «l'hagiographie» «La Vie de saint Martin»,  et d'autres saints catholiques.

William Branham a certes consulté beaucoup d'ouvrages disponibles dans des bibliothèques ou accessibles via divers réseaux de distribution de littérature «chrétienne» de son temps, mais il était trop souvent limité aux «hagiographies» et autres documents de «théologiens baptistes» et «évangéliques» de son époque, qui présentent eux-aussi, les mêmes lacunes de références crédibles, sinon des explications fondées sur des interprétations personnelles des Écritures. Bien que William Branham ait développé et insisté dans ses prédications, sur l'aspect de non-crédibilité à propos des théologiens, même contemporains, il semble qu'il a fait plusieurs «exceptions», lesquelles, je ne manquerai pas de souligner implacablement. Citation WMB

Puisque l'absence de sources bibliographiques dans l'Exposé des Sept Âges de l'Église, n'offre aucun moyen d’étayer ses argumentations par des citations puisées dans des sources, c'est cette faiblesse que je vais exploiter pour réfuter toutes les affirmations et allégations non-fondées.

Dans le cas des personnages que William Branham a choisis pour «anges/messagers», l'édition «l'Exposé des Sept Âges de l'Église» publiée par «Voice of God Recordings/ VGR»,  aurait dû normalement offrir une bibliographie permettant de rehausser le travail de recherche de William Branham, afin d’appuyer ses opinions par des démonstrations déjà faites par d’autres auteurs, et faire preuve d’éthique professionnelle, en reconnaissant les travaux des autres auteurs. À cet effet, j'ai comparé plusieurs extraits dans certaines brochures sur «les âges de l'Église» avec un autre auteur, et je peux facilement prouver hors de tout doute, qu'il a subtilement plagié un grand nombre de textes  sans en citer la source d'origine, textes qui lui sont maintenant personnellement attribués. En d'autres mots, tout lecteur/lectrice d'une brochure provenant de la transcription d'une prédication de William Branham doit s'en tenir au contenu et donner un «chèque en blanc» à tout ce qui est écrit. Plusieurs prétendront que «l'inspiration divine d'un prophète» n'est nullement tenue à être justifiée par des personnes «non-inspirées», mais moi je dis que lorsqu'on se permet de répéter des légendes tirées d'une hagiographie, comme l'a fait William Branham, la «pseudo-inspiration divine» doit être honnête et donner l'heure juste.

Ainsi, lorsque des personnages et des faits purement historiques sont cités dans les prédications de William Branham, n'importe se rend compte que «les transcriptions des prédications» de William Branham ne renvoient leurs lecteurs à aucune référence ou source vérifiable, et que tout lecteur doit exclusivement se fier aux propres commentaires de William Branham, contenus initialement dans la transcription de sa prédication audio. Malheureusement, il semble bien que quiconque désire vérifier les allégations, affirmations et déclarations de William Branham risque de découvrir qu'un très grand nombre de celles-ci relèvent carrément de ses propres opinions personnelles, lesquelles ne reposent sur rien de concret ou tangible. Aussi, lorsque quelqu'un doute ou remet en question les enseignements de William Branham, il semble que «le noyau dur» des disciples «du Message» ne peut admettre que leur prédicateur William Branham, se soit trompé ou ait enseigné une doctrine truffée d'erreurs, historiques et théologiques, et que tous ceux qui contestent les «allégations, déclarations et affirmations» de William Branham sont des «incrédules» rebelles «au message de l'heure» et n'ont pas «la vraie foi inconditionnelle» qui «croit aveuglément» tout ce qu'a enseigné leur «prophète William Branham» et qui est l'équivalent de «la Parole de Dieu» infaillible. Citation




Dans la transcription de sa prédication audio, du 14 juin 1964, «Dieu dévoilé - 64-0614M» , nous pouvons lire à la page 36 de la brochure, ou au paragraphe 272 de la transcription en ligne, que William Branham dit :

«Comme le docteur Lee Vayle est en train d’écrire ce fameux livre, je veux que vous voyiez ça, à un moment donné. Frère Vayle est ici, sur les lieux, quelque part. Je l’ai vu dehors. Je ne pense pas qu’il a pu entrer. Mais il est en train d’écrire un livre, là, et–et c’est très impressionnant, sur l’Âge de Laodicée. Et je veux que vous… Il sera publié sous peu. Donc, nous en sommes à la dernière correction d’épreuves, et nous écrivions… nous en discutions là, voyez-vous (..)»

Évidemment, comme nous le constatons, à la mi-juin 64, William Branham n'a lu son livre que partiellement, et en a discuté le contenu avec le Dr Lee Vayle. Néanmoins un an plus tard, en août 65, William Branham confirme qu'il n’a pas pu lire entièrement «l’Exposé des sept Ages de l’Eglise» rédigé par son ami Lee Vayle et par conséquent, n’a donc pas pu procéder lui-même à la correction de l’ouvrage avant sa dédicace. Dans sa prédication du 1er août 1965, «Les évènements rendus clairs par la prophétie» ; page 1 ; paragraphe 4 ; (aussi en ligne, paragraphe 4) nous pouvons lire :

« Maintenant nous allons dire ceci, pendant que j’y pense, non pas pour interrompre. Frère Vayle est ici, et il se pourrait que je n’arrive plus à le voir. Je vais… Puis-je vous envoyer ce manuscrit quand je serai rentré à Tucson ? Je suis en train de le parcourir, je ne l’ai pas encore entièrement lu, et je vous le renverrai aussitôt que je serai arrivé à Tucson. »

Et le 27 novembre 1965, dans la brochure «J'avais entendu, mais maintenant j'ai vu» à la page 8, paragraphe 40, ou au paragraphe 40 de la transcription en ligne, il dit :

« Je suis heureux d'avoir ce soir au milieu de nous un autre frère dans le ministère. Je viens juste de regarder autour de moi il y a quelques minutes et je l'ai vu et l'ai reconnu; c'est frère Gordon Lindsay. C'est un vieil ami qui était avec nous il y a longtemps. Il fait du bon travail maintenant en imprimant; il imprime mon livre «Les - les 7 Âges de l'Église». Nous espérons avoir aussi les 7 Sceaux. S'il lit cet ouvrage avant son impression, il s'ensuivra une discussion théologique. Je sens cela venir. Mais il sait que je ne suis pas un théologien, ainsi... Mais nous sommes dans l'attente pour demain soir. Si vous êtes là, Frère Lindsay, soyez ici demain soir.»

Bien qu'il soit évident que Lee Vayle contribua à la rédaction, lorsque William Branham mentionne «mon livre» cela confirme sans équivoque que l’auteur du livre est William Branham, et personne d'autre. Tant qu'à Gordon Lindsay, c’est lui qui s'occupa de le faire imprimer. Le 04 décembre 1965, le livre «Exposé des Sept Âges de l'Église» fut publié, du vivant de William Branham, mais à peine 3 semaines plus tard, le 24 décembre, ce dernier va trouver la mort dans un accident d'auto.



Selon des notes publiées sur Lee Vayle,(1),  le message d'enseignement de Lee Vayle en relation avec «le message» de William Branham (avant et après la mort de Branham) s'étend sur plus de 50 ans, et des dizaines de sermons d'enseignement enregistrés sont disponibles et accessibles en ligne. Il a beaucoup voyagé aux États-Unis et au Canada ainsi qu'à l'étranger pendant de nombreuses années, comme en témoigne son catalogue de sermons. Lee Vayle a écrit Twentieth Century Prophet qui, selon William Branham, serait un grand chef-d'œuvre et le plus grand atout pour son ministère depuis le début de ses campagnes publiques.

Il a également participé à la rédaction et corrigé la grammaire du livre de William Branham, L'Exposé des Sept Âges de l'Église. Le livre était basé sur la série de sermons des sept âges de l'église que William Branham a prêchés en 1960. Il est souligné que Lee Vayle était en communication permanente avec William Branham concernant la réalisation de ce livre. D'autres enseignements doctrinaux ont été intégrés et ce livre se présente comme la plus grande «thèse doctrinale» jamais publiée et dont William Branham était très satisfait.

William Branham et Lee Vayle comparables à Moïse et Aaron ?
William Branham a lui-même témoigné de la relation unique qui existait entre lui et Lee Vayle. Lee Vayle a déclaré: «Fr. Branham m'a dit après avoir écrit les livres; il a dit, « Lee, je crois que Dieu a donné Aaron à Moïse pour expliquer son ministère, Il vous a donné à moi pour m'expliquer et mon ministère.  Je le fais. Vous n'avez pas à le croire. Vous pouvez faire ce que vous voulez. »

William Branham a fait des déclarations qui affirment la pensée d'un type «Moïse et Aaron» dans les derniers jours. "" Tout comme nous avions un vrai Moïse et un vrai Aaron, alors nous avions un Jambres et Jannes après eux. "[22] il doit y avoir un Jannes et Jambres se lever dans les derniers jours pour résister à Moïse et Aaron " William

Branham, n'était pas un homme instruit ni un enseignant de l'Écriture comme il l'a reconnu plusieurs fois. 50-0810 «Je ne suis pas professeur ...» 53-0609 «Je ne suis pas professeur, je suis loin d'être un exposant biblique.» 54-0306 «Je ne suis pas un enseignant, en aucun cas.» 54-0514 «Je ne suis pas un enseignant.» 55-0806 «Je ne suis pas un professeur ...» 55-1110 «Je ne suis pas un professeur, je ne suis pas un théologien, je n'ai aucune éducation.» 56-0108 «Je ne suis pas vraiment professeur ...» 56-0213 «Je ne suis pas professeur ...» 56-0621 «Je ne suis pas professeur.» 56-1207 «Je ne suis pas un enseignant.» 57-0828 «Je ne suis pas un professeur.» 58-0316 «Je ne suis pas un professeur ..» 58-0611 «Je ne suis pas un enseignant de la Bible ...» 59-0416 «Je suis loin d'être professeur.» 60-0303 «Je ne pourrais jamais prendre la place d'un professeur, parce que je ne suis pas professeur.» 60-1211 «Je suis loin d'être un enseignant.» 62-0621 «Je ne suis pas un enseignant.» 62-0715 «Je ne suis pas non plus un enseignant.» 62-0726 «Je ne suis pas un enseignant ...» 63-0322 «Et donc, je ne suis pas un enseignant.» 63-0803 «Je ne peux pas ... me mettre à l'école.» 63-0825 «Je ne suis pas un enseignant ...»

William Branham a reconnu la nature différente de leurs appels et la nécessité du ministère de Lee Vayle, appelant Lee Vayle un enseignant profond. «Frère Vayle est un enseignant assez profond, et vraiment une bonne éducation, je n'ai pas assez d'éducation pour le décomposer, mais d'une manière ou d'une autre, le Seigneur m'aide à m'en sortir.» [25] "Je n'essaierais pas pour prendre la place de frère Vayle ou votre place, il serait tout aussi difficile pour moi de prendre sa place, probablement, que pour lui de prendre ma place, alors nous restons fidèles à notre appel. »[26] "Il (le prophète) a dit:" Voir Lee, ils ne l'obtiennent pas. C'est sur leurs têtes. Peut-être que vous pouvez le décomposer et leur apprendre. "Lee Vayle [27] [28] Ce type a un précédent scripturaire comme dans Exode 4: 14-16, Moïse contesté avec Dieu concernant son incapacité à communiquer et la réponse du Seigneur était de lui donner Aaron pour l'aider. LSG (Ir) 14 Alors la colère de l'Éternel s'enflamma contre Moïse, et il dit: Aaron, le Lévite, n'est-il pas ton frère? Je sais qu'il peut bien parler. Et aussi, voici, il vient à votre rencontre, et quand il vous verra, il se réjouira dans son coeur. 15 Tu lui parleras, et tu mettras des paroles dans sa bouche; et je serai avec ta bouche et avec sa bouche, et je t'enseignerai ce que tu dois faire. 16 Et il sera ton porte-parole auprès du peuple, et il sera, il sera à toi au lieu d'une bouche, et tu seras à lui à la place de Dieu. [29] Un point remarquable est que "Aaron" signifie en fait "enseignant". [30]

William Branham a également placé le mot de Lee Vayle sous le signe de la justification de la même chose que le sien. Ceux qui sont familiers avec le ministère de Branham comprennent que c'est le dernier signe.

(1) Source: http://williambranham.weebly.com/lee-vayle-a-chosen-vessel.html

Lee Vayle.pngIl semble bien que William Branham a donné l'impression que son ami, Lee Vayle avait un doctorat «en théologie» car il l'appelait «Dr. Lee Vale». J'ai vraiment cherché à en savoir un peu plus sur cet homme et malheureusement, je n'ai pu trouvé aucune attestation ou confirmation que monsieur Lee Vale était un «docteur» dans le sens de «théologien diplômé» d'un doctorat (PHD), sinon le contraire confirmé par son propre témoignage. Alors, son titre de «docteur» était plutôt un titre purement «d'appréciation spirituelle» de la part de William Branham.

«(123) Frère Lee et moi, avons fait tout ce que nous pouvions; nous avons offert à l'Association ministérielle un déjeuner, simplement pour avoir l'occasion de leur parler. Frère Lee Vayle, bien sûr, est un érudit et un docteur en théologie. Il a vraiment mérité son diplôme» «Tournez les regards vers Jésus (63-1229)» Lien

«Nous sommes donc reconnaissants d'être ici. Eh bien, y a-t-il quelqu'un ici qui connaît le Docteur Lee Vayle? Je ne pense pas... Peut-être pas. Il était un prédicateur baptiste, Docteur en théologie, et il a des diplômes. Il était pour commencer professeur, et un excellent érudit. Et mes bandes sur Les Sept Âges de l'Église, je les lui ai envoyées pour en arranger la grammaire. En effet, ma vieille langue du Kentucky avec ses hit, hain't, et tote, et carry, et fetch [expressions argotiques - N.D.T.], cela n'est pas approprié pour les gens qui lisent les livres, il allait donc en arranger la grammaire pour moi. Et alors, après qu'il a terminé, il l'a renvoyé bien des fois pour d'autres mentions. En fait, ce livre va aller sous presse après environ trois ou quatre ans. Il m'a posé une question et a dit : "Puis-je écrire un livre, juste mes commentaires?" Et j'ai dit : "Eh bien, c'est très bien, Frère Lee." Et je me suis dit... Alors il a dit : "Je vais vous dire quelque chose." Il a dit : "Il ne sera pas vendu; il sera distribué." J'ai dit : "Eh bien alors, je suis sûr que c'est en ordre." Voyez? » «Les Portes dans la porte (65-0206)» Lien

Néanmoins, j'ai trouvé un commentaire sur un site Internet qui mentionne qu'un jour quelqu'un a écrit à Lee Vayle et a reçu une réponse de son assistant:

«Frère Vayle n'a fréquenté que l'école secondaire pendant environ six semaines à l'âge de 18 ans. Ensuite il a fréquenté un collège biblique baptiste et s'est fait expulsé pour avoir enseigné aux jeunes hommes le «parler en langues». Il a reçu son étiquette de «docteur» de frère Branham, qui a dit que le frère Vayle était «un enseignant d'une grande profondeur» et a commencé à le présenter comme le «Docteur Lee Vayle». Qui de mieux pour lui donner le titre de «Docteur» que le prophète de nos jours?»



Néanmoins, la vie et le ministère de Lee Vayle n'étaient pas un secret. De son propre témoignage et des sermons enregistrés, il a publiquement déclaré à plusieurs reprises qu'il n'était pas un «docteur en théologie»

Voici une citation tirée directement d'un des sermons de Lee Vayle: «Qui est ce Melchisedec: Fontaine de toute intelligence? Questions-réponses de Genesis P: 31 28 août 1988»

«S'il vous plaît, ne m'appelez pas docteur. Je n'ai jamais mérité ça. Je pense que frère Branham m'a donné ce titre facétieusement (pas sérieusement ou pour plaisanter) ou quelque chose comme ça. Beaucoup de gens s'appelaient «docteur», son frère s'appelait aussi «docteur» aussi. Ils m'ont appelé «docteur» à l'origine parce que j'avais l'habitude de dire aux gens quels étaient leurs problèmes, je pouvais même leur citer des termes «de docteur» par la même occasion. Ce n'était pas mon ministère, donc Dieu ne m'a pas laissé le garder, ce dont je suis très heureux».

Mon point ici n'est pas de dénigrer le titre de «docteur» donné à Lee Vayle par William Branham, car ce n'est pas tellement le fait que Lee Vayle ne fut jamais un «authentique théologien diplômé» qui pose un problème, mais ce fait a une certaine importance lorsqu'on rédige un ouvrage qu'on va publier dans le monde entier. Comme l'a affirmé maintes fois William Branham, le titre de «Dr. en théologie» par lui-même, n'a aucune importance du point de vue spirituel, parce « qu'ils ne savent absolument rien de la Parole de Dieu». En fin de compte, mon point est qu'en prenant en considération la faible formation académique de Lee Vale, et la méthodologie qu'il a utilisée pour rédiger quelques ouvrages afin de rendre service à William Branham, il est évident qu'au final, les ouvrages publiés n'offraient pas plus de crédibilité que son titre de «docteur» dans le sens académique du terme. Pourquoi? Parce qu'aujourd'hui, il y a des règles élémentaires à suivre lors de la rédaction d'un ouvrage du calibre de «l'Exposé des Sept Âges de l'Église» et que ces règles n'ont pas été respectées. De nos jours, tout ouvrage crédible qui se respecte, doit d'abord éviter de tomber dans le style hagiographique du Moyen-âge.


Plusieurs diront qu'une «bibliographie» soutenue par une foule de références pour étayer les affirmations de son auteur, contenues dans son ouvrage littéraire, n'est pas obligatoire surtout si l'auteur est «reconnu comme étant digne de foi». Erreur! Justement, c'est le contraire qui s'applique. Un auteur devient crédible et «digne de foi» lorsque son «Exposé» est solidement référencé, ce qui possède la particularité de réfuter toutes les objections possibles. Par exemple, jamais une maîtrise universitaire ne sera donnée à quelqu'un qui ne peut livrer une thèse non-documentée ni référencée par une bibliographie suivant les règles d'usage.

Ainsi dans le cas de l'Exposé des 7 âges de l'Église, lors de la transcription des bandes audio en brochures, aucun effort n'a été déployé, pour l'ajout de notes (bas de page) et de références, citant les sources des travaux dignes de crédibilité et vérifiables, avec nom de l'auteur, dates et sources documentées, que William Branham a consultés. Jusqu'à un certain point, pour les petites brochures, la publication des transcriptions des enregistrements audio sans bibliographie est acceptable. Sauf dans le cas du livre «L'Exposé des Sept Âges de l'Église».

Contrairement aux rédactions d'œuvres sérieuses, notamment les travaux qui servent d'outils pédagogiques ou de formation, tels que les travaux de recherche scientifique ou les thèses universitaires portant sur des thèmes bien précis, les transcriptions des prédications audio de William Branham ne sont étayées par aucune référence solide, car on comprend bien, qu'à l'origine, cela n'a jamais été prévu. Par contre, il y a un livre dont William Branham est l'auteur, dont il a supervisé la rédaction et la correction, et qui fut rédigé en collaboration avec un ami qu'il appelait «Dr. Lee Vale», lequel aurait pu être l'intermédiaire tout indiqué pour combler l'absence de bibliographie des enregistrements audio. Malheureusement, ce ne fut pas le cas.

Lu sur Internet : «Normalement, étant donné que la rédaction d'un travail destiné à l'enseignement se veut un travail personnel, tout ce qui est rapporté dans un document doit être le résultat de ses efforts personnels. Il est donc important de référencer les auteurs dont les écrits ont permis d’étayer ses affirmations. On ne doit en aucun cas s’approprier des travaux des autres, au risque de tomber dans le plagiat. D’autant plus que cela permet de repérer rapidement les sources citées.»

Tout ouvrage sérieux se doit de respecter certaines règles élémentaires. La rédaction d’une bibliographie est essentielle. Elle répond à deux objectifs :

1- Respecter les auteurs qui ont travaillé avant vous : vous n’avez pas forcément dans votre mémoire tout inventé, vous vous appuyez sur un ensemble de documents et de textes regroupés dans une optique bien précise, qui ont été validés par la recherche.
2 - Montrer la qualité et la crédibilité de votre travail et en permettre sa vérification en répertoriant les documents que vous avez utilisés.

Une bibliographie : pourquoi ? Comment ?
Comment rédiger une bibliographie?
Méthodes de présentation d'une bibliographie : méthode auteur-date et méthode classique et règles générales


En 1954, William Branham avait déclaré dans une prédication intitulée «Dieu amène son Église à la perfection», que ceux qui étaient nés de nouveau étaient restaurés à égalité avec Jésus, dans la présence de Dieu. Et sur ce point je suis tout à fait d'accord avec lui. Dans cette affirmation, il y avait là, tout le conseil de Dieu au complet! Sauf, que sa déclaration n'était qu'une brève étincelle qui disparut dans la nuit et que tous oublièrent, incluant William Branham lui-même!

La citation de William Branham est ici (survolez ce lien avec votre curseur)

Ce fut probablement la première et dernière fois que William Branham déclara cela. Mes recherches dans la base de données de ses prédications originales (en anglais) m'indiquent que les expressions «co-equal with Jesus in His presence» ou «equal with Jesus in His Presence » associées à la nouvelle naissance, ne furent plus jamais utilisées dans aucun de ses sermons par la suite.

On pourra dire que l'Église est passée à un cheveu d'avoir un vrai Message de réveil! Mais le Seigneur l'a quand même laissé prêcher jusqu'en 1965, jusqu'à ce qu'il soit brusquement «retiré de la circulation» avec violence. Et pour cause! Le fondement même de toutes ses interprétations des prophéties du Livre de l'Apocalypse étaient littéralement «empruntées» des théologiens Trinitaires qui enseignaient le «Dispensationalisme», tel que Darby, Scofield et Larkin! Ses enseignements s'étaient tellement écartés de la Parole de Dieu que la confusion s'est installée chez tous ceux qui l'admiraient pour son «ministère de guérison»! Comment le Seigneur aurait pu endosser tout cela? Comment ne pas vomir et être malade à vouloir digérer ses enseignements! William Branham s'est conduit comme Balaam. La bénédiction et l'erreur sortait par la même bouche!

William Branham aurait du prêcher ce qu'il avait déclaré en 1954 à propos de la nouvelle naissance, et ce, durant tout son ministère de guérison! Il aurait dû marteler cette vérité et envoyer promener la «révélation progressive» et «dispensationaliste» bricolée par des théologiens Trinitaires, tels que Darby, Scofield et Larkin. Au lieu de cela, William Branham a essayé de vous faire croire que n'importe qui pouvait être perçu comme un «véritable vainqueur né de nouveau» aux yeux du Seigneur, en «autant que la personne est sincère et marche dans la seule compréhension qu'elle a» du message «évangélique» de son temps! William Branham a tenté de nous faire croire que les critères requis pour expliquer le principe spirituel de la nouvelle naissance pouvaient «évoluer» selon «le degré de «Lumière» et «de révélation» de l'Évangile apostolique que le «pseudo ange/messager» avait comprit. Sauf que, le Seigneur n'a jamais fait de compromis avec les critères requis pour être baptisé dans son Alliance! Dieu n'a jamais fait de compromis avec des personnages tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona ou Martin Luther. Dieu ne change pas sa pensée comme les hommes,, la pensée de Dieu n'est pas «progressive», et ce qui est «ténèbres spirituels» aujourd'hui, l'était tout autant hier, et le sera éternellement

Jamais l'authentique foi de Dieu n'a eu besoin d'une lente «restauration progressive» étalée sur plusieurs siècles, comme a tenté de nous faire croire William Branham! Le fondement même de toutes les interprétations humaines des prophéties du Livre de l'Apocalypse, incluant le soi-disant «Message» de William Branham, repose essentiellement sur des travaux littéralement «empruntés» aux théologiens Trinitaires qui enseignaient «l'évolution et la restauration de la foi Apostolique» par «étapes» au cours des siècles, qu'on appelle «Dispensationalisme», tel que développé initialement par les théologiens Darby, Scofield et Larkin! Et à tous les pasteurs des assemblées de «ce Message» qui défendent les enseignements de William Branham, je déclare que la seule bonne chose à faire maintenant, est de démissionner et de laisser les vrais ouvriers faire leur travail.


S'il est un livre du Nouveau Testament qui est différent de tous les autres, c'est bien celui de l'Apocalypse.  L'apôtre Jean, fut transporté et ravi en esprit , «au Jour du Seigneur», ce qui équivaut à «un voyage dans le futur», là où il a vu «tous les 7 anges/messagers» réunis tous ensemble, devant Dieu. C'est durant cette grande vision qu'il a reçu du Seigneur l'instruction d'écrire 7 lettres et de les adresser à «7 messagers».  Techniquement, «c'est au Jour du Seigneur» que le Seigneur s'adresse aux 7 anges des 7 Églises, et ces message sont des appels aux «vainqueurs des 7 Églises», au «Jour du Seigneur». C'est à cette période que ceux qui sont «morts en Christ» vont se «réveiller spirituellement». Le prophète Daniel a parlé de ce «Jour de réveil», un Jour extraordinaire qui réveillera tous ceux dont les noms sont inscrits dans le Livre de Vie de l'agneau»

Les Écritures nous donnent quelques indices sur ce «Jour», lequel est une courte période où les prophéties contenues dans le livre de l'Apocalypse se réalisent. Le passage de 2 Pierre 3:10 nous renseigne sur des événements majeurs qui surviendront, lesquels n'ont pas été manifestés à ce jour et dont Jésus a fait mention lorsqu'il a parlé de ce grand jour, à la fin des temps. Le caractère prophétique de ce livre est indéniable et en aucun cas, les prophéties contenues dans ce livre ne peuvent s'appliquer à des événements historiques du passé, en nous laissant croire que le Jour du Seigneur est déjà arrivé ou «s'est accompli progressivement» sur plus de 2000 ans! Seule une doctrine «dispensationaliste» pouvait dénaturer le sens exact des prophéties contenues dans ce livre, et prétendre que des personnages historiques ne connaissant pas le Seigneur pouvaient être reconnus comme des vainqueurs remplis de l'Esprit.

Sachez que pour être reconnu et choisi lors de «l'appel des vainqueurs», en tant qu'«ange/messager» de Dieu, le vainqueur doit TOUJOURS être en mesure de se tenir dans la présence de Dieu, quand il le veut, jour et nuit, complètement conscient de qui il est. En anglais j'aime bien l'expression «constant self-awareness in Jesus-Christ» ou si vous voulez: «la conscience perpétuelle de soi dans l'Alliance de Dieu en Jésus-Christ». C'est un «état d'esprit» qui s'acquiert par la foi et la révélation divine, dans lequel le «soi-même crucifié en Jésus» devient le centre d'attention de notre vie. La «conscience de soi en Jésus-Christ»  génère toujours une guerre spirituelle, (en vous-même) et ceux qui persévèrent «se gardent eux-mêmes» dans l'Esprit, et l'esprit humain «adversaire» finit par être vaincu et ne le «et ne le touche pas». La particularité de «l'Esprit de l'Alliance en Jésus-Christ» est que vous avez vaincu toute culpabilité et condamnation dans votre intérieur, une fois pour toutes, et que toute forme de pratique religieuse, ou comportements basés sur des règles morales «pseudo-chrétiennes», visant à vous faire croire que cela va plaire à Dieu ou va «vous sanctifier» d'avantage, devient quelque chose que vous détestez. Autrement dit, quelqu'un réellement né de nouveau «hait toute forme de légalisme», ou «règles de comportement chrétien» enseignées pour «plaire à Dieu».

C'est parce que voyez-vous, l'Esprit de Dieu n'a pas besoin d'aide pour écrire Lui-même, Sa Loi, dans le cœur de ses enfants! Et je crois sincèrement que William Branham ne l'a jamais compris! Croyez-vous vraiment que les «personnages historiques» choisis par William Branham aient su qu'ils étaient les «vainqueurs» des 7 Églises? Beaucoup de ces personnages historiques ont laissé des écrits, et jamais aucun d'eux n'a laissé de témoignage qu'il ait été «un ange/messager» d'une des 7 Églises. Pensez-y! Un Martin Luther qui rejette complètement tout le livre de l'Apocalypse car à ses yeux, l'Apocalypse de Jean n'est même pas un livre «inspiré» et digne de faire partie de la Bible! Croyez-vous vraiment que le Seigneur aurait dicté à Jean, d'écrire une lettre à un des «anges/messagers» sachant d'avance que le récipiendaire ne recevrait jamais la lettre? Comment Martin Luther aurait-il pu lire une lettre personnelle, dictée par le Seigneur et transcrite par Jean, prophétisée 1400 ans d'avance, alors que la lettre ne pouvait même pas l'atteindre? Tous ces personnages historiques, tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Luther et Wesley sont des inventions sorties tout droit d'une imagination basée sur un ouvrage d'interprétation humaine des Écritures!

Jean a été ravi en Esprit  «au Jour du seigneur», lequel est le même «Jour du Seigneur» dont il est parlé dans 1 Thessaloniciens 5:2 et 2 Pierre 3:10 Comprenez, que le Jour du Seigneur ne s'est jamais «déroulé sur une période de 2000 ans!, comme veut nous le faire croire, l'enseignement des Sept Âges de l'Église! Le «Jour du Seigneur» est un appel pour «des véritables vainqueurs»... 7 Trompettes vont les appeler simultanément!

Comment pouvez-vous imaginer un seul instant qu'un personnage historique comme Martin Luther, pourrait être «un vainqueur» dans le même sens que les vainqueurs des 7 Églises? Comment William Branham pouvait-il imaginer simplement que Dieu devait renoncer à tous Ses propres critères pour qu'une personne comme Martin Luther «naisse de nouveau» afin qu'il puisse VOIR (comprendre à sa manière) le Royaume de Dieu, en lui accordant plein d'exceptions et de passe-droits! Martin Luther, même après avoir quitté le catholicisme, est demeuré «tatoué spirituellement» avec des enseignements (1a) (1b) hérités de l'Église de Rome, continuant à adorer la sainte Trinité (2)  et rendant un culte à Marie (3) et aux saints de L'Église Catholique! Et William Branham il les a «excusés» parce que tous ces pauvres «personnages» marchaient dans «le peu de lumière» qu'ils avaient pour leur époque! Martin Luther n'a jamais connu l'authentique nouvelle naissance, lui qui a écrit et publié durant «sa réforme» que tuer un Juif n'était même pas un péché! Et il faudrait lui donner le titre de «vainqueur»? William Branham a essayé de vous enseigner «la restauration progressive» de «la nouvelle naissance» ce qui est une aberration diabolique! Les Écritures sont claires et explicites, à compter du moment où une personne «nait de nouveau» la nouvelle naissance ne s'étire pas «progressivement» sur plusieurs années!  Tout comme une naissance naturelle, tant que le bébé à naitre est dans le sein de sa mère, on ne peut pas à proprement parler, de «naissance» mais plutôt de «croissance» d'une potentielle naissance. Mais dès que l'enfant nait, il est «né» une fois pour toutes!

Après avoir analysé les enseignements de William Branham je peux vous affirmer que la table est mise afin de réfuter toute la crédibilité de l'enseignement et la doctrine dispensationaliste «des sept dispensations ou 7 âges de l'Église». Selon son enseignement, William Branham place les «7 âges» de l'Église à l'intérieur des «soixante-dix semaines de Daniel», au «centre de la soixante-dixième semaine», et son interprétation situe le début de l'Église des nations à la mort de Jésus après son ministère de 3½ ans, et accorde à la nation littérale d'Israël une «alliance» distincte que 2 prophètes Juifs publieront pendant une période de 3½ ans, soit la dernière moitié de la «soixante-dixième semaine».

Vous observerez que tout au long de ce site Internet, je réfute intensément le concept de la «révélation progressive» de William Branham sur laquelle repose l'enseignement des Sept Âges de l'Église. Je désire surtout pointer du doigt l'absence totale de discernement spirituel de William Branham, sur la nature même «de l'esprit» qui animait ses personnages, qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative comme «anges/messagers», pour les livrer à ses auditoires comme de «saints exemples» de «serviteurs/anges/messagers» dans la main du Seigneur, se tenant dans la présence de Dieu. Ici j'insiste pour vous rappeler que ce que le Seigneur affirmé, est non-négociable, en ce que le discernement de l'Esprit sait reconnaitre un arbre à ses fruits:

Matthieu 12:33-37 . « (33) Ou dites que l'arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l'arbre est mauvais et que son fruit est mauvais ; car on connaît l'arbre par le fruit. (34) Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l'êtes ? Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. (35) L'homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l'homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. (36) Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. (37) Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.»


Dans chacune des lettres adressées aux «anges/messagers» le Seigneur termine toujours sa lettre avec une promesse «à celui qui vaincra». En soulignant cet aspect, au conditionnel, dans chacune des lettres, cela indique tout simplement que chaque lettre est un «appel aux vainqueurs» parmi les candidats qui discerneront le «Jour du Seigneur» dans lequel ils vivent et saisiront le sens de l'appel aux vainqueurs. Ceux qui vaincront, hériteront titre de «messager» pour leur Église. En aucun cas, l'appel aux vainqueurs est «une restauration progressive» de la foi apostolique étalée sur 2 millénaires. L'appel cible 7 vainqueurs, simultanément. Car le retour du Seigneur, est avant tout, le retour «de l'Esprit du Seigneur» dans toute Sa Perfection, toute Sa sainteté, tout Son Intégrité, toute Sa force dans Sa plénitude, tel qu'Il était aux jours de Paul.

  1. L'ange/messager doit être avant tout, le premier vainqueur de son Église

  2. «L'ange/messager vainqueur» se tient constamment devant Dieu. Jour et nuit.

  3. Les sept «anges/messagers» sont toujours «vus réunis», «tous les 7, ensemble» «devant» Dieu.

  4. Les sept «anges/messagers» sont saints. Ce sont de saints messagers, et ils n'ont d'autre pensée que Jésus crucifié»

  5. Le vainqueur ne peut vaincre le diable (Satan) que par la pensée perpétuelle du sang de l'agneau, et non pas à cause de son propre sang, même s'il doit mourir martyr.

  6. Le vainqueur est toujours revêtu des vêtements blancs symboliques de la pureté et de la perfection de Dieu

  7. Le vainqueur lave toujours sa robe symbolique «dans le sang de l'agneau

  8. Le vainqueur est restauré à égalité avec Jésus, son frère ainé,  (exactement conforme, rendu saint, comme son Père Céleste est saint), devant son Dieu. Le vainqueur combat «l'accusateur» dans sa conscience humaine, le précipite hors de ses pensées, et garde en lui la pensée de l'Alliance scellée dans le sang de Jésus.

  9. Le vainqueur a toujours devant lui, un sacrifice parfait (en la mort de Jésus) qui le restaure à la même perfection que celle de Jésus, et cette perfection divine, il la tient fermement et ne la lâche jamais. Son «ange» voit constamment «la présence de son Père» par l'Esprit.

Quand vous aurez compris ce que sont les caractéristiques spirituelles des vrais «vainqueurs» des 7 Églises, vous comprendrez pourquoi les personnages choisis par William Branham, dans l'enseignement des 7 âges de l'Église, tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther et John Wesley, ne peuvent même pas se qualifier comme «véritables vainqueurs», se tenant perpétuellement devant Dieu, revêtu du «vêtement blanc» symbolique lavé «dans le sang de l'agneau».

Paul a témoigné dans Hébreux 10, verset 10, que par la volonté de Dieu, ceux qui sont appelés et qui croient, sont «sanctifiés» (rendus saints, comme leur Père Céleste est saint) une fois pour toutes!

Une fois pour toutes, n'est pas 2-3 ou 4 fois, un an, ou 10 ans ou 100 ans! Autrement dit, ceux qui croient ne se repentent qu'une seule fois, pas jour après jour, pas 1000 fois comme sous la Loi de Moise! Vous vous rendez compte? La nouvelle naissance démarre exactement au fil d'arrivée, là où ceux qui obéissaient à la Loi espéraient se rendre! En d'autres mots, leur fil d'arrivée (sous la Loi) est notre ligne de départ! Nous sommes déjà saints et parfaits! Restaurés et faits égaux avec Jésus! C'est là que le fameux passage de Jésus «Soyez parfaits comme leur Père Céleste est parfait» prend tout son sens!

Puis du verset 11 au verset 14, Paul affirme que le sacrifice de Jésus a amené «à la perfection pour toujours» ceux qui étaient sanctifiés. Qui comprend ce que cela signifie? Romains 8:29 nous confirme que Jésus est le premier-né entre plusieurs «frères et sœurs» et que par son sang et son sacrifice, nous avons été restaurés à égalité avec lui dans la présence de Dieu! Même sainteté, même perfection que celle de Jésus! Restaurés à son image! Copie conforme dans la présence de Dieu! Comment voulez-vous expliquer ce mystère à un Trinitaire comme John Wesley? Cela me met littéralement en colère de voir qu'on a berné l'Église pendant des décennies, des frères et sœurs qui cherchaient Dieu de tout leur cœur,  avec un enseignement comme les Âges de l'Église! Mais maintenant, il y a des coupes de colère qui vont être versées!


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Ce chapitre va sonder le passage d'Apocalypse 8: 2. «Et j'ai vu les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur ont été données.»

Dans la vision que Jean a reçue lorsqu'il a été «transporté»
«au Jour du Seigneur», les sept «anges/messagers» ont été vus tous ensemble. ( "Et j'ai vu les sept anges ... ) Ici, dans ce passage, quiconque tenterait de présumer que ces 7 «anges/messagers» ne sont pas conscients qu'ils sont «dans la présence de Dieu», n'aurait aucune crédibilité. Il n'y a pas un seul passage dans toutes les Écritures, qui dit qu'une personne peut se tenir devant Dieu, (dans la présence de Dieu) sans en être parfaitement conscient. Donc, ces 7 «anges/messagers» sont tous dans la Présence de Dieu, et Jean les a vus tous les sept ensemble. Or, les Écritures sont claires sur les critères requis pour «être admis dans la Présence de Dieu» et seuls «ceux qui sont saints et parfaits comme leur Père Céleste est parfait», ayant lavé leur vêtement blanc symbolique dans le sang de l'agneau , sont dignes d'accéder au trône de la grâce de Dieu

Puisqu'il est dit qu'ils se tiennent tous les 7, devant Dieu, et qu'ils sont «conscients d'être dans la présence de Dieu», il faut comprendre qu'ils ne sont pas aveugles, et qu'ils sont aussi entièrement conscients de qui ils sont.

Apocalypse 15: 1 ; «Je vis dans le ciel un autre grand et merveilleux signe: sept anges des sept derniers fléaux - enfin, car avec eux la colère de Dieu est terminée. » 
d' autres versions disent« qui apporterait La colère de Dieu jusqu'à la fin » ou « parce que la colère de Dieu est finie en eux ». Assurément, si ces 7 «anges/messagers» se tiennent en Esprit, dans la présence de Dieu, ils sont parfaitement au courant que Dieu «est en colère» et que leur témoignage accomplit les jugements de Dieu.

Remarque: Les «anges» d'Apocalypse 15:1, sont les mêmes que ceux qui sont représentés dans Apocalypse 1:20. Ils sont les sept messagers des sept Églises. Ce sont de véritables élus, nés de nouveau, marchant sur la terre, tous vivant
«au Jour du Seigneur»

Commentaire: Ils sont tous ensemble, tous les sept . Il est écrit: «en eux» la colère de Dieu est accomplie. L'expression «en eux» signifie qu'ils sont préoccupés par la colère de Dieu, ils le savent , c'est en eux, dans leur cœurIls exerceront ensemble la colère de Dieu .... Voyez? ce ne peuvent pas être les soi-disant «anges / messagers» des siècles sombres, comme Irénée, Martin de Tours, Columba, Martin Luther et John Wesley et même William Branham.

Je vais vous prouver hors de tout doute, que les 7 «anges/messagers», réunis tous ensemble «devant Dieu», que Jean a observés dans sa grande vision, n'ont absolument rien en commun avec les personnages historiques choisis par William Branham, ayant vécu dans notre passé.

Pour faciliter l'étude des textes bibliques, certains étudiants utilisent une concordance des mots hébreux et grecs. On appelle cette concordance du nom de «Strong». La Bible Louis Segond avec les «codes Strong» est la Bible Segond 1910, dans laquelle sont incorporés les codes du «lexique hébreu-grec Strong», permettant de connaitre les termes originaux grecs et hébreux d'un passage biblique. Cela permet également de comparer les mêmes mots utilisés dans deux ou plusieurs passages différents, afin de vérifier si la source originale du grec ou de l'hébreu est la même. Donc, ce n'est pas vraiment nécessaire d'avoir fait des études en théologie pour comprendre avec cet outil, si un même mot utilisé 10 fois dans 10 passages bibliques différents, a comme source initiale le même mot grec ou hébreux à chaque fois qu'on le retrouve dans la traduction française.

Chaque mot racine est numéroté, pour l'hébreu de #1 à #8674 (Ancien Testament) et pour le grec de #1 à #5523 (Nouveau Testament). Pour chaque mot, la concordance donne le mot dans la langue d'origine (hébreu, araméen, grec), ensuite le mot translitéré (convertit en alphabet latin), et donne l'origine du mot (s'il vient d'une autre langue, ou qu'il est formé à partir d'un mot plus court...), puis, sa prononciation (en phonétique), sa catégorie lexicale (nom, verbe, ...), ses différentes traductions en français et finalement, les définitions qu'il peut prendre selon les contextes. Voyons un peu quelle est la profonde signification de l'expression française, utilisant le mots: «devant», comme lorsqu'on lit «devant Dieu» et ensuite, comparons le même mot avec d'autres passages pour vérifier si les mêmes mots utilisés ont vraiment la même signification. En conclusion, vous verrez bien ce que signifie le mot «devant».

Le mot «devant» utilisé dans les Écritures, qui est régulièrement associé à «devant Dieu», porte le code Strong #40. Cette démonstration a pour but de vous illustrer que la sainteté conférée au croyant par la foi, est la sainteté même de Dieu, celle-là même que Jésus avait en lui.

Voici de quelle façon l'expression «devant Dieu» et particulièrement le mot «devant» doit être interprété.

Cette fois encore, je désire vous faire la démonstration que les mots utilisés en français dans le livre de l'Apocalypse, ont des significations assez pointues, lesquelles sont habituellement non-négociables sur le plan de la liberté d'interprétation.

Commençons par citer le passage d'Apocalypse 3:8 avec la traduction Louis Second annotée avec les numéros de référence Strong.

Prenons les 2 passages contenant le mot «devant» dans les versets d'Apocalypse 8:2  et de :
«Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.»

Apocalypse 8:2 avec codes Strong «Et 2532 je vis 1492 5627 les sept 2033 anges 32 qui 3739 se tiennent 2476 5758 devant = #1799 Dieu 2316, et 2532 sept 2033 trompettes 4536 leur 846 furent données 1325 5681.»

Actes 2:25 « Car David dit de lui : Je voyais constamment le Seigneur devant = #1799 moi, Parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé.»

Les 2 mots «devant» trouvés dans Apocalypse 8:2 et Actes 2:25 portent tous les deux, le numéro de référence Strong 1799.  Source: http://www.lexique-biblique.com/lexiques/grec/?strong=1799&x=6&y=2

Le code Strong #1799 du mot originel Grec est «ejnwvpioß» transcrit en caractères latins par «enopion». La phonétique se prononce «en-o'-pee-on» Ce mot grec n'est utilisé que dans un sens bien précis.

La définition de «enopion» signifie :  «en présence de», «devant, par rapport à la place occupée» : «ce qui est devant», contre, à l'opposé, «vers où l'on peut tourner les yeux» Les mots associés à «enopion» sont: devant, sous le regard de, en présence de.  En d'autres mots, impossible de «ne pas voir ou d'être conscient» si «on se trouve devant» ou «vers où on peut tourner les yeux»

Donc, l'expression «devant» [code Strong 1799] signifie «ce qui est devant», «sous le regard de», «en présence de», ce qui implique que la personne qui est «devant Dieu» en est 100% consciente, car cela se passe au-dedans d'elle, et c'est exactement le même mot «devant» [1799]» qui est  utilisé dans Galates 1:20 « Dans ce que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point.» et des passages comme ceux-ci: Actes 2:25, Jean 20:30, Romains 14:22, 2 Corinthiens 8:21, 1 Timothée 2:3, 1 Timothée 5:21, 1 Timothée 6:13

Puisque l'expression
«devant (quelqu'un ou quelque chose)» signifie «Occuper consciemment la position, qui permet d'observer un objet ou quelqu'un, par rapport à la place occupée par ce qui est devant lui.» alors le mot «devant» utilisé pour les 7 anges/messagers qui se tiennent devant Dieu, a exactement la même signification que dans le passage de Luc 24:43 « Il en prit, et il mangea devant [1799] eux.».

J'ajoute également que dans le cas du passage d'Apocalypse 3: 8, là où le Seigneur dit qu'Il a placé «une porte ouverte» «devant» l'ange/messager de l'Église de Philadelphie, que le mot «devant» est utilisé dans le sens spirituel, et il faut comprendre que si le Seigneur place «une porte ouverte» devant son «ange/messager» c'est pour qu'il la voit, l'observe, et en «soit 100% conscient» personnellement. Parce que si la «porte ouverte» qui est placée devant «l'ange/messager» possède un sens spirituel, c'est pour que celui qui «la regarde devant lui» «comprenne» ce qu'il voit, et croyez-moi, il ne peut être que 100% conscient, de ce qui se passe devant lui!  En d'autres mots, il est absolument impossible qu'un authentique «messager» se tenant «devant Dieu» n'en soit pas 100% conscient.

En ce qui concerne les personnages choisis par William Branham en tant que «pseudo anges/messagers», aucun de ces derniers n'a jamais fait allusion dans leurs écrits et les témoignages qu'ils ont laissés et qui nous sont parvenus, qu'ils aient eu la moindre expérience d'avoir été «consciemment devant Dieu» en tant que «vainqueurs» pour «accomplir la colère de Dieu» et commenter la lettre que le Seigneur leur a adressée en tant «qu'ange de leur Église». Il y en a qui diront: «comment auraient-ils pu savoir qu'ils étaient «des anges/messagers» ? Bien sachez, que quand quelqu'un se retrouve constamment «devant Dieu» comme Paul l'était, cette personne le sait parfaitement, et elle sait pourquoi.

Paul savait et était conscient que son cœur était constamment «devant Dieu»
Galates 1:20
  « Dans ce que je vous écris, voici,  devant Dieu , je ne mens point.»

Apocalypse 8:2 « Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.»

Apocalypse 8:4 « La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l'ange devant Dieu.»
 

«(...)  (286)   La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que  ces messages sont adressésnon pas à l’Églisemais à l’ange de l’ÉgliseRetournons en arrière, à la première Église: “A l’ange de l’assemblée qui est à Ephèse, écris…”. N’est-ce pas?  (287) Très bien! L’âge suivant, verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris… (288) Ensuite, verset 12: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris… D’accord?»  Sermon:  Prédication L'Âge de l’Église de Pergame (286 à 288) 60-1207

Et les 7 anges/messagers qui se tiennent devant Dieu, sont-ils vraiment «devant» ? Selon William Branham, pourraient-ils être ailleurs? ...parce que le mot «devant» semble être un terme qui «peut voyager»! Puisque «la porte ouverte» mise «devant» l'ange/messager de l'Église de Philadelphie s'est «déplacée» de plus de 100 ans, ou plutôt «s'est fait emportée», avant que cette dernière soit «vue/comprise», se pourrait-il que William Branham a raté «sa propre porte» dans «son propre soi-disant âge» et qu'il n'a pas entendu frapper à la «même porte que celle de Wesley»? On dirait bien... Peut-être qu'à sa mort en 1965, «sa porte» était partie au Moyen-Orient en Israël!

Note: Si vous observez bien, la porte ouverte de l'Église de Philadelphie, semble fermée dans l'Église de Laodicée, puisque le Seigneur frappe à la porte... À moins que ce soit une porte différente? William Branham avait pourtant affirmé que «Jésus» était «la PORTE» et qu'il y en avait qu'une! Nous verrons bien comment il va interpréter cela dans l'analyse que je fais sur l'Église de Laodicée et de son «pseudo messager».

Apocalypse 3:14-22 (Louis Segond 1910)
«(14) Écris à l'ange de l'Église de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu:  (...) (20)  Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.»

 


Le passage d'Apocalypse 8:2 nous montre que Jean vit les 7 «anges/messagers» devant Dieu. Ces 7 «anges/messagers» sont des hommes, vivant sur terre «au Jour du Seigneur» lequel est le même «Jour du Seigneur» dont il est parlé dans 1 Thessaloniciens 5:2 et 2 Pierre 3:10. 

Comprenez bien que le Jour du Seigneur ne s'est jamais «déroulé sur une période de 2,000 ans!, comme veut nous le faire croire, l'enseignement des Sept Âges de l'Église! Le «Jour du Seigneur» est un appel pour révéler «des véritables vainqueurs»... et un «cri de commandement» sortant d'un «nuage» va les «réveiller» et les appeler simultanément! Tout cela se passe au-dedans d'eux. Aux chapitres 2 et 3 du livre de l'Apocalypse, nous observons que ces 7 messagers livrent un témoignage, accomplissent des œuvres, peuvent souffrir et même mourir. Bien que les Écritures affirment que personne ne peut «voir Dieu», il semble que dans la vision, le Seigneur a voulu faire observer à Jean, un principe et un critère qui s'applique aux 7 «messagers/vainqueurs» des 7 Églises. C'est un détail d'une importance capitale.

Donc, dans la vision, Jean a vu les 7 «anges/messagers» devant Dieu. Ce sont les mêmes «anges/messagers» que ceux qui sont représentés dans Apocalypse 1:20 Ils sont les sept messagers des sept Églises. Dans la vision, les sept anges ont été vus tous ensemble. Il faut comprendre aussi que notre Père Céleste habite une lumière inaccessible que nul ne peut voir et ne verra jamais. De plus, la vision a montré à Jean les 7 messagers, tous réunis en même temps, alors que ces derniers ont reçu «leurs coupes de colère» et s'apprêtent à «accomplir la «colère de Dieu» Apocalypse 15:1. Cette illustration des 7 messagers, «se tenant devant Dieu», tous réunis en même temps avec leurs fléaux, indique que le Jour du Seigneur ne s'est pas déroulé durant 7 dispensations qui ont duré 2,000 ans! Tous les 7, se tiennent dans la présence du Seigneur. Il est dit qu'ils se tiennent devant Dieu, totalement conscients «de la présence de Dieu», et ils ne sont pas ignorants de ce qui se passe, et de plus, ils sont entièrement conscients qui ils sont. Il est écrit: «en eux» ou «par eux», la colère de Dieu est accomplie. L'expression «en eux» signifie qu'ils sont préoccupés par la colère de Dieu, et ils le savent. Ils exerceront ensemble la colère de Dieu Voyez-vous? Ils ne peuvent pas être les soi-disant «anges/messagers» des siècles passés, tels que : Irénée de Lyon, Martin de Tours, Colomba d'Iona, Martin Luther, John Wesley et même William M. Branham, car il est écrit dans Apocalypse 16:1, une seule voix forte, dit aux 7 anges réunis, «Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu.» Apocalypse 16:1 L'ordre de répandre les sept coupes de la colère de Dieu est donné aux sept, tous ensemble, en même temps.

Ensuite, nous observons qu'il est écrit dans Apocalypse 15:8 que « personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges fussent accomplis», ce qui indique clairement que les 7 «coupes de colère de Dieu» sont versées au même moment par les 7 «anges/messagers» (jusqu'à ce que les 7 fléaux fussent accomplis) et non pas, 7 fléaux répartis en 7 dispensations sur 2,000 ans!


D'abord, voyons ces passages:

Apocalypse 1:20 « le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises.» Apocalypse 1:20

Apocalypse 8:2 «Et j'ai vu les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur ont été données.»
Apocalypse 8:2

Note: Si seulement l'un d'entre eux (les personnages choisis par William Branham) n'est pas digne et ne répond pas aux critères requis pour «se tenir devant Dieu», sans aucun doute, nous rejetterons pour toujours cette doctrine des sept âges de l'Église. Ainsi, si un lecteur veut argumenter et défendre un de ces soi-disant messagers, il devra prouver que mes conclusions sont fausses, avec la Parole de Dieu. Je n'accepterai jamais que l'enseignement des sept âges de l'Église soit «de source inspirée de Dieu» simplement parce que quelqu'un appelé William Branham l'a prêché. Chaque détail tiré de la doctrine des Sept Églises enseignée et prêchée doit être soutenu par la parole de Dieu, avec la précision de cette épée à double tranchant.

Paul était constamment dans la présence de Dieu. En d'autres termes, son esprit était perpétuellement dans la présence de Dieu, et nous appelons cela «la sainte conscience» ou le «Saint-Esprit». Voyons ce que les Écritures rapportent sur les témoignages des apôtres, Paul et les disciples de l'époque apostolique, à propos d'être «dans la présence de Dieu» ou d'être «devant Dieu», exactement dans le sens donné par le passage d'Apocalypse 8:2 Je développerai un peu plus tard comment l'esprit de quelqu'un peut «se tenir» dans la Présence de Dieu et quels sont les critères pour expérimenter cette grâce.

2 Corinthiens 1:12, 2 Corinthiens 2:17, 2 Corinthiens 4:2, 2 Corinthiens 7:12, 2 Corinthiens 12:19Galates 1:20, 1 Thessaloniciens 3:13, 1 Jean 3:21, 1 Timothée 6:13, 2 Timothée 2:14, 2 Timothée 2:152 Timothée 4:1

Voyons un peu comment Paul était dans la Présence de Dieu. Les Écritures affirment que c'est «en Esprit» qu'on «adore Dieu». C'est «dans le ciel» qu'un élu «se tient dans la présence de Dieu. Et le ciel, ou si vous préférez, «le royaume des cieux» est en lui Évidemment aucun homme,  ne peut «se tenir dans la présence de Dieu» sans en être totalement conscient, cela va de soi, parce que si le royaume des cieux est en lui, il est impossible qu'il n'en soit pas conscient, jour et nuit. »

Les Écritures affirment que c'est «en Esprit» qu'on «adore Dieu». Évidemment aucun homme,  ne peut «se tenir dans la présence de Dieu» sans en être totalement conscient, cela va de soi.»

Permettez-moi de poser la question suivante: que signifie l'expression «se tenir devant Dieu»?  En d'autres termes, comment quelqu'un peut-il être dans la Présence de Dieu? Les Écritures affirment que tous sont privés de la gloire de Dieu ce qui confirme que, naturellement, tous sont privés de la «présence de Dieu», et que l'homme «non-régénéré» ne peut voir Dieu et vivre ou autrement dit: «s'il pouvait voir Dieu, ou le simple fait de pouvoir être dans la présence de Dieu, il vivrait» ou s'il était «régénéré, il serait vivant» au sens spirituel de Dieu. Depuis la chute d'Adam tous ont péché, et tous sont «morts spirituellement» et le court passage d'Exode 33:20 signifie à lui seul, tout le mystère de la rédemption du peuple de Dieu. Car «la mort spirituelle» est synonyme de «culpabilité perpétuelle», et celui qui est «mort» ne peut «voir Dieu» ou «se tenir dans Sa présence» en esprit. Il y a un principe divin qui dit que la culpabilité n'est pas admise en présence de Dieu. Quiconque se sent accusé de cœur ne peut se tenir «devant Dieu», car la culpabilité enlève toute assurance. Et c'est sur ce principe «d'assurance du cœur» dont je désire parler.


Selon plusieurs affirmations de William Branham, les lettres sont des messages du Seigneur, adressés personnellement aux «anges/messagers» de chaque Église. Les messages du Seigneur ne sont pas directement adressés à l'Église, mais à l'ange de l'Église. Sur ce point, je suis entièrement d'accord.

D'accord!

Ensuite, puisque le message adressé à «l'ange/messager» le place comme responsable de «son assemblée», en aucun cas «le chandelier/Église» ne sera tenu responsable à la place de «son messager». C'est pourquoi dans les lettres du Seigneur aux «candidats-messagers» contiennent des avertissements ou des reproches, car c'est premièrement un «appel aux vainqueurs». Le Seigneur n'a jamais menacé aucune assemblée ou Église, de lui enlever son «étoile»,  mais plutôt l'inverse, c'est-à-dire que c'est «l'étoile/ange/messager» qui est menacé de se faire enlever son «chandelier/assemblée»

En guise d'analogie, comprenez que lorsque «l'entraineur» d'une équipe de sport (par exemple, le coach d'un club de soccer ou de hockey) est jugé incompétent par le ou les propriétaires de l'équipe, parce que son équipe ne gagne jamais de victoires, est-ce qu'on punit l'équipe? Non! On change le «coach»! Jamais il n'est arrivé qu'on a renvoyé toute l'équipe pour la remplacer entièrement par de nouveaux joueurs! Mais, la logique c'est de renvoyer le «coach» incompétent et de donner à l'équipe un nouvel entraineur.

Autrement dit, on lui enlève son autorité sur l'équipe et on la donne à un autre. Et c'est exactement ce que peut faire le Seigneur avec n'importe quel «candidat» aspirant à «servir de modèle» pour enseigner et parfaire «son assemblée». Si la «lampe/chandelier» représente «l'équipe» et que «l'étoile» représente «l'entraineur» vous comprendrez que si le propriétaire (le Seigneur) dit à l'entraineur : «Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier (ton équipe) de sa place, à moins que tu ne te repentes.» cela signifie que le propriétaire peut enlever l'équipe à l'entraineur et la donner à un autre, qui lui sera plus compétent et mènera son équipe à la victoire.

Cependant, nous verrons plus loin que William Branham a été forcé de «de se contredire», alors qu'il avait pourtant dit que les messages étaient adressés directement aux «anges/messagers», en modifiant son interprétation pour les adresser aux Églises. Pourquoi? Parce que son interprétation des prophéties ne pouvait accepter que les réprimandes et corrections du Seigneur contenues dans la  «lettre au messager d'Éphèse s'adressent à Paul» et que celles contenues dans le message adressé à «l'ange/messager de Laodicée» lui soient attribuées en tant que «prophète/messager» avant la venue du Seigneur.

Donc, contrairement à son affirmation du 7 décembre 1960, son changement d'interprétation lui permettait de se placer lui-même à l'abri des reproches adressés au messager de l'Église de Laodicée, car l'orientation de son enseignement des 7 âges de l'Église le plaçait directement à la fin des âges «de la dispensation des nations» en tant que «dernier messager de Laodicée», et bien que tout l'enseignement était faux, ce «conflit d'intérêt» entre un «messager-prophète» et les reproches adressés à l'ange/messager» de Laodicée, était insupportable ...

Quiconque, ajoute/modifie ou retranche les paroles des prophéties du livre de l'Apocalypse, comme l'a fait William Branham, entraine des conséquences graves. Qui se lèvera parmi les vainqueurs pour défendre William Branham? ....Personne! Les vrais vainqueurs précipiteront son enseignement dans l'étang de feu!

D'accord!«(...) (286)  La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que ces messages sont adressés, non pas à l’Église, mais à l’ange de l’Église. Retournons en arrière, à la première Église: “A l’ange de l’assemblée qui est à Ephèse, écris…”. N’est-ce pas? (287) Très bien! L’âge suivant, verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris… (288) Ensuite, verset 12: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris… D’accord?» Sermon: L'Âge de l’Église de Pergame (286 à 288) 60-1207


Lorsque William Branham, faisant allusion aux «anges/messagers» des 7 Église, déclara candidement en 1960 qu'au mieux de sa connaissance, la Bible ne donnait aucun indice sur leur identité propre, il aurait mieux valu qu'il n'aille pas plus loin et qu'il s'abstienne d'essayer de coller des personnages historiques sur ces 7 «anges/messagers». Il aurait du savoir que ces 7 «anges/messagers» étaient appelés tous les 7 en même temps au «Jour du Seigneur»... Mais puisque la théorie dispensationaliste avait déjà suggéré une succession chronologique de «périodes d'années» pour chaque «Église» la tentation d'aligner des personnages historiques ayant vécu aux 7 «époques/dispensations» était trop grande. Dans le cas de la première Église, comme William Branham a désigné l'apôtre Paul pour occuper le rôle «d'ange/messager d'Éphèse», il n'a pas réalisé que cela impliquait une coordination parfaite sur le plan technique, historique, biblique et biographique de Paul et du «calendrier» proposé pour le soi-disant âge de l'Église d'Éphèse. Certaines aberrations illogiques seront réfutées dans les chapitres suivants.

 «(6) Chaque église avait une étoile qui était dans la main de Dieu, et qui représente le messager de cet âge de l’église. Au mieux de ma connaissance (car la Bible ne dit pas qui ils sont), le messager de l’âge de l’Église d’Éphèse fut Paul, car s’est lui qui a fondé l’église d’Éphèse et qui fut le pasteur de cet âge d’église; c’est lui qui apporta la lumière à l’Église, jusqu’à ce que Jean la reprît. Après cela, il y eut Polycarpe et les suivants.» William Branham ---- Sermon: L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206]

Voici la citation originale en Anglais
«(5) Each church had a star that was held in God's hand, which represented the messenger to that church age. The best that I could think was the messenger at the Ephesian church age (because the Bible does not say who they are) » was Paul (...) (5) Now, the Smyrna age, I believe with all the--that I have been able to find, was Irenaeus. And now, I want to give you the reason why that I chose Irenaeus instead of Polycarp.» William Branham ---- Sermon:
Smyrnaean church age [60-1206]

Maintenant j'aimerais analyser ici l'expression «au mieux de ma connaissance» de la citation ci-dessus, et vous dire ce que j'en pense. Dans cette expression, William Branham nous confie que selon «sa meilleure connaissance personnelle la plus pointue», l'ange/messager de l'Église d'Éphèse est Paul. Lorsque quelqu'un utilise l'expression «au mieux de ma connaissance» c'est qu'il a probablement aussi des évaluations inférieures de «sa connaissance», situées entre la complète ignorance et tout ce qu'il a appris. C'est probablement ce qui s'est produit lorsque William Branham a été confronté par les versets 4 et 5 au chapitre 2 du livre de l'Apocalypse, qui ne correspondaient pas à ses propres déclarations. Cette simple phrase pourrait démolir tout l'enseignement des Sept âges de l'Église. Si toutes les affirmations deviennent des «allégations au mieux de sa connaissance», avouez que l'enseignement des Sept âges de l'Église n'est pas basée sur une révélation divine, mais «selon sa propre appréciation parmi tout ce qu'il a pu apprendre», «au mieux de sa connaissance»

Comprenez bien maintenant que lorsque William Branham affirme «qu'au mieux de sa connaissance», ou encore qu'il essaie de nous convaincre pourquoi il a délibérément «choisi» l'apôtre Paul, et aussi en nous donnant «les raison» pourquoi  a choisi tous les autres, tels qu'Irénée de Lyon ou Martin de Tours, ou Colomba d'Iona, a on vraiment pas l'impression qu'il n'a jamais reçu «aucune révélation» de la part du Seigneur au sujet de l'identité des «soi-disant messagers», et dans le texte original de la citation [60-1206] en Anglais, c'est mentionné entre parenthèses «(because the Bible does not say who they are). Par conséquent, les mots «who they are», signifient les 7 messagers sans exception, incluant bien sûr l'apôtre Paul.



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Réfutation de l'enseignement des Sept Âges de l'Église
concernant le moine et missionnaire Colomba d'Iona
en tant que soi-disant messager de l'Église de Thyatire
(années 606 à 1520)

Par Michel Morin

Est-ce que la lettre écrite à «l'ange/messager» de l'Église de Thyatire, pourrait être adressée à un personnage comme Colomba d'Iona? Dans un premier temps, avant de répondre à cette question, à savoir si la lettre écrite à l'ange de Thyatire s'adresse à Colomba d'Iona, nous allons brosser le «profil spirituel général» que le Seigneur demande d'un «ange/messager», selon les adresses du Seigneur à chaque «ange» de chaque Église et ensuite appliquer ce «profil général» sur Colomba d'iona pour voir si la «foi de Colomba» rencontre les critères requis pour «se tenir» dans la présence de Dieu. Ensuite nous allons voir pourquoi la lettre dans ce passage, n'a jamais été adressée à Colomba d'Iona ni directement à l'Église de Thyatire, mais plutôt à son authentique «ange/messager», bien que l'enseignement de l'Exposé des Sept Âges de l'Église prétend le contraire, en interprétant les symboles bibliques de manière à apporter la confusion sur l'identité réelle des «étoiles/anges/messagers» qui sont dans la main du Seigneur. Voyons ici le passage relatif à l'ange/messager de l'Église de Thyatire, dans Apocalypse 2, versets 18 à 29.

Apocalypse 2:18 à 29 (Louis Segond 1910)

«(18) Écris à l'ange de l'Église de Thyatire: Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent: (19) Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus nombreuses que les premières. (20) Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles. (21) Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité. (22) Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres. (23) Je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres. (24) A vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis: Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ; (25) seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne. (26) À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. (27) Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père. (28) Et je lui donnerai l'étoile du matin. (29) Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises !»

Aussi, il semble que personne n'ait remarqué que lorsque le Seigneur s'adresse au messager de l'Église de Thyatire, on parle de Jézabel qui se dit prophétesse et le Seigneur dit qu'elle sera jetée sur un lit et qu'une grande tribulation atteindra ceux qui commettre l'adultère avec elle. Un détail: quand cela arrive, toutes les Églises (en même temps) comprennent que c'est le Seigneur qui sonde les cœurs et les esprits... J'insiste sur le fait que le Seigneur dit bien: «toutes les Églises» et non seulement celle de Thyatire. Donc, techniquement, si l'on s'en tient à l'interprétation de l'enseignement des Sept Âges de l'Église, et qu'on place «l'âge de Thyatire» entre les années 606 et 1520, je ne vois pas comment les Églises «d'Éphèse 53-170», «de Smyrne 170-312» et «de Pergame 312-606» auraient été en mesure de «savoir» que le Seigneur est celui qui sonde les cœurs et les esprits, puisque chronologiquement, les «anges/messagers» ne sont pas contemporains de «l'ange/messager» de Thyatire!

Voyons le passage ... Apocalypse 2: 20-23
«Néanmoins, j'ai ceci contre vous: vous tolérez cette femme Jézabel, qui se dit prophète, trompant mes serviteurs dans l'immoralité sexuelle et mangeant de la nourriture sacrifiée aux idoles, je lui ai donné le temps de se repentir de son immoralité. mais elle ne veut pas: je la jetterai sur un lit de souffrances, et je ferai souffrir intensément ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de ses voies, je frapperai ses enfants morts, alors toutes les Églises sauront que Je suis celui qui sonde les cœurs et les esprits, et je rendrai chacun de vous selon vos actes.»


En résumé


Selon plusieurs affirmations de William Branham, les lettres sont des messages du Seigneur, adressés personnellement aux «anges/messagers» de chaque Église. Les messages du Seigneur ne sont pas directement adressés à l'Église, mais à l'ange de l'Église. Sur ce point, je suis entièrement d'accord.

D'accord!«(...) (286)  La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que ces messages sont adressés, non pas à l’Église, mais à l’ange de l’Église. Retournons en arrière, à la première Église: “A l’ange de l’assemblée qui est à Ephèse, écris…”. N’est-ce pas? (287) Très bien! L’âge suivant, verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris… (288) Ensuite, verset 12: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris… D’accord?»
Sermon: Prédication L'Âge de l’Église de Pergame (286 à 288) 60-1207

Voici quelques raisons élémentaires pourquoi le personnage Colomba d'Iona, choisi par William Branham, n'est pas «l'ange/messager» de l'Église de Thyatire. La principale raison c'est que le personnage a vécu il y a plus de 1400 ans, et que le «Jour du Seigneur» n'est pas encore arrivé. L'apôtre Jean, fut transporté et ravi en esprit , «au Jour du Seigneur», ce qui équivaut à «un voyage dans le futur». C'est durant cette grande vision qu'il a reçu du Seigneur l'instruction d'écrire cette lettre et de l'adresser à l'ange de l'Église de Thyatire, et ce message est un appel au vainqueur de l'Église de Thyatire, au «Jour du Seigneur». Les Écritures nous donnent quelques indices sur ce «Jour», lequel est une courte période où les prophéties contenues dans le livre de l'Apocalypse se réalisent. Le passage de 2 Pierre 3:10 nous renseigne sur des événements majeurs qui surviendront, lesquels n'ont pas été manifestés à ce jour et dont Jésus a fait mention lorsqu'il a parlé de ce grand jour, à la fin des temps.

  1. «L'ange/messager vainqueur» se tient constamment devant Dieu.

  2. Les sept «anges/messagers» sont toujours «vus réunis», «tous les 7, ensemble» devant Dieu

  3. L'ange/messager doit être avant tout, le premier vainqueur de son Église

  4. Le vainqueur ne peut vaincre le diable (Satan) que par la pensée perpétuelle du sang de l'agneau, et non pas à cause de son propre sang, même s'il doit mourir martyr.

  5. Le vainqueur est toujours revêtu des vêtements blancs symboliques de la pureté et de la perfection de Dieu

  6. Le vainqueur lave toujours sa robe symbolique «dans le sang de l'agneau


Je vous ai fait la démonstration que Colomba de Luxeuil avait été formé par un élève de Colomba d'Iona. Il semble que Colomban de Luxeuil s'est adressé au pape de Rome à plusieurs reprises, et certaines de ses lettres ont traversé les siècles et sont parvenues jusqu'à nous. Bien que le système catholique Irlandais ne fonctionnait pas comme le système romain d'Europe, les Irlandais témoignaient quand même un attachement à l'autorité romaine, mais à leur façon. Les historiens mentionnent que l'Irlande ne fut jamais conquise par les romains et ne fut jamais annexée à l'empire romain. Les Irlandais avaient toujours combattu l'empire romain afin de conserver leur autonomie et indépendance. Le système féodal des Iles du Nord Britannique,  (rois d'Irlande et d'Écosse), était étroitement lié au système monastique. Le pouvoir clérical monastique devait «s'harmoniser» avec et le pouvoir laïc, lequel avait toujours conservé «ses distances» avec l'empire romain, et c'est la raison pourquoi l'Irlande avait plutôt opté pour un système ecclésiastique «d'adaptation» avec le système romain.  Le clergé Irlandais ne parlait pas ou peu le latin. De plus, le système ecclésiastique Irlandais était complètement contrôlé par les «abbés» des abbayes et monastères. Même les «évêques» étaient soumis aux «abbés» sous le régime Irlandais. Pour Rome, l'Irlande n'était pas une «société dissidente» mais plutôt un «système ecclésiastique» à part.

« Ils sont restés libre de l'aide de l'État, et ainsi évité la politique. Au lieu de jamais attaquer d'autres religions, ils ont enseigné la vérité car ils croyaient que le la vérité était une arme suffisante pour accomplir les fins que Dieu avait en tête pour leur. Ils étaient absolument indépendants de Rome.»
- William Branham - (Source: https://www.biblebelievers.org.au/7ch02

Lettres de Colomban (extraits) contredisent quelque peu les déclarations de William Branham.

Lettre de Colomban au pape Grégoire le Grand: autour + 590 AD. Controverse concernant la date de Pâques:
Source en français: http://amisaintcolomban.org/wordpress/le-chemin-de-saint-colomban/lettres-de-saint-colomban-extraits/

«Au Seigneur saint, au Père qui est à Rome le plus bel ornement de l’Église du Christ et comme la fleur auguste de l’Europe languissante, à l’éminent gardien, au maître dans la comtemplaton de Dieu et de ses anges, moi, vil Colomban, j’adresse mon salut. (…); »

Extrait de
l’adresse d’une lettre au pape Boniface IV (ep. 5), vers 613-615:
«A toi, la plus belle tête de toutes les Églises dans toute l’Europe, le cher pape, le prélat exalté, le pasteur des pasteurs, le plus vénérable penseur: le plus humble au plus élevé, le plus petit au plus grand, le rustique au civilisé, le court en paroles au plus éloquent, le dernier au premier, l’étranger à l’indigène, le pauvre au puissant — étrange à dire et nouveauté — le minuscule oiseau Colomban ose écrire au père Boniface.»

Lettre au Pape Boniface IV, 608 ou 609. Toujours au sujet de la date de Pâques
«(…) Puisque le tumulte a dominé la raison et que nos droits n’ont pas été reconnus, nous sollicitons la décision de votre autorité, afin que par votre jugement nous puissions vivre parmi les justes dans la paix et l’unité de l’Eglise. (…) »   Note: Colomban confirme l'autorité de Rome.

Lettre au Pape Boniface IV, an 614, lors d’un séjour chez le roi des Lombards.
Colomban de Luxeuil interroge le Pape Boniface IV sur ses relations et celles de son prédécesseur, le Pape Vigilius (537-555), avec des hérétiques issus du Nestorianisme.

«Au chef très beau des Églises de l’Europe tout entière, au Pape très doux, au maître très haut, au pasteur des pasteurs, au révérendissime Veilleur, le plus bas (Colomban se désigne ici) au plus élevé, au plus grand ; le rustique au civilisé ; le balbutieur à l’éloquent orateur ; le dernier au premier ; l’étranger à l’indigène ; le petit pauvre au tout-puissant, chose merveilleuse à dire, chose inouïe,
le minuscule oiseau Colomban, à l’audace d’écrire au Père Boniface ! (…) "Si en effet le Christ notre Sauveur et vrai Dieu, est éternel, et hors du temps, il est aussi un homme véritable de notre temps et sans péché. Par sa divinité il est coéternel au Père, et par son humanité il est plus jeune que sa Mère. Né de la chair, il n’était pas absent du Ciel ; habitant la Trinité, il a vécu dans le monde.»
Note: Colomban confirme que le Pape règne sur les Églises de toute l'Europe

Reprenons d’abord les deux lettres dans lesquelles Colomban s'adresse au pape de l'Église Catholique Romaine.
Source: https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00968977/document
Il s’agit de l’adresse de la lettre envoyée au pape Grégoire le Grand, vers 600: «À toi, saint seigneur et père dans le Christ, le plus bel ornement de l’Eglise romaine, empereur très auguste comme une certaine fleur de toute l’Europe desséchée, excellent penseur, expert dans la théorie divine de la causalité, moi, Bargoma [pauvre colombe], je t’envoie le salut dans le Christ”
Note: Encore ici, Colomban confirme l'autorité de Rome sur toute l'Europe

Mon commentaire: 
Observez bien que ce personnage a reçut sa formation théologique et monastique d'un élève et disciple de Colomba d'Iona. D'ailleurs, ils se connaissaient et étaient même amis. Comment pouvez-vous dire que Colomban ne reconnaissait pas l'autorité de Rome?  Je vous assure que ce personnage était exactement sur la même longueur d'onde en ce qui concerne «la théologie» catholique que celle de Colomba d'Iona. Colomban de Luxeuil, tout comme Colomba d'Iona, étaient à un milliard d'années-lumière d'être remplis du Saint-Esprit! Comment voulez-vous croire que Colomba d'Iona «voyait la Présence de Dieu»! Comment pouvez-vous avaler que ces moines, fondateurs de monastères catholiques, prêchaient «le pur Évangile» comme se plait à l'affirmer, William Branham? Comment pouvez-vous accorder à William Branham la moindre crédibilité lorsqu'il déclara: " Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses.

Finnian de Moville (495-589) Colomba né en 521) C'est le Finnian avec qui il a eut maille à partir pour la copie de la Vulgate
Moville:

Il a apparemment étudié sous Colman de Dromore et Mochaoi de Nendrum, et par la suite à Candida Casa (Whithorn), après quoi il a procédé à Rome pour terminer ses études. La légende raconte qu'à Candida Casa, il joua une blague (nature inconnue) sur la princesse Drustice, la fille d'un roi picte, qui était dans la section des dames du monastère, et peut-être n'avait-il pas été si bien connecté, son carrière cléricale aurait pu être en ruines. [4] Cependant, après avoir passé sept ans à Rome, il fut ordonné prêtre et retourna en Irlande avec une copie de la Vulgate de saint Jérôme. [5] Il retourna fonder son propre monastère et, à une époque où les livres étaient rares, ce texte apporta honneur et prestige à l'établissement [3].
 

Finnian a fondé son nouveau monastère (Movilla Abbey) en 540, à Maigh Bhile (Movilla) - la plaine de l'arbre antique, un lieu sacré, vénéré à l'époque païenne [3], à environ un mile de la rive nord du Strangford Lough ( les ruines de Movilla Abbey du 15ème siècle peuvent encore être vues dans Newtownards). Il a fondé une célèbre école de Druim Fionn à peu près à cette époque. La légende veut qu'il ait essayé de convertir Tuan mac Cairill, une figure mythique qui fut le dernier survivant de la race partholonienne, et que le célèbre Sceal Tuáin maic Cairell lui ait raconté. Ceci est un texte sur les recettes de l'Irlande, une source pour le célèbre Lebor Gabála Érenn.
 

Finnian a été parrainé dans la construction et l'entretien de son monastère par le roi du Dál Fiatach. Il est devenu une communauté monastique de grande importance en Ulster et en Irlande en tant que centre de culte chrétien celtique, d'apprentissage, de mission, et aussi de commerce. L'association de Finnian avec Movilla a été commémorée dans le livre d'Armagh comme "vir vitae venerabilis qui jacet in miraculis multis dans sua civitate Maghbile" (un homme de vie vénérable qui repose dans beaucoup de miracles dans sa ville de Movilla). Au moment de la mort de Finnian en 579, Movilla était déjà reconnue comme une grande fondation monastique [6]. L'abbaye a traversé des hauts et des bas au cours des siècles, mais a survécu comme un lieu de témoignage chrétien pendant plus de mille ans, jusqu'à la dissolution des monastères en 1542.


Et c'est à partir de ce moment que les légendes sur Colomba commencent, transformant l'exil forcé en «appel missionnaire» pour «évangéliser» l'Écosse, et pour «créer» un vénérable «saint» qui devient plus tard un modèle «de sainteté» à imiter.

Il est raconté, qu'après avoir été trouvé responsable de la mort de «trois mille âmes non préparées à l'éternité», Colomba fut vraiment «troublé dans l'âme», et qu'il trouva sa vie misérable, malheureuse et pleine de troubles; mais cependant, selon ses admirateurs qui l'ont vénéré, le remords avait «semé dans son âme les germes à la fois d'une conversion saisissante et de son zèle missionnaire». «Différentes légendes» nous le montrent durant cette crise de sa vie, errant longtemps de solitude en solitude, de monastère en monastère, recherchant de «saints moines», maîtres de la pénitence et de la «vertu chrétienne», et leur demandant anxieusement ce qu'il doit faire pour obtenir «le pardon de Dieu pour le meurtre de tant de victimes.» Enfin, «après de nombreuses errances dans la contrition et la mortification», «il trouva la lumière qu'il recherchait chez un saint moine», aujourd'hui nommé «saint Molaise», célèbre pour ses études des Écritures, et qui avait déjà été son confesseur.

Ce sévère ermite, «saint Molaise», confirma la décision du synode, mais ajouta l'obligation de convertir à la «pseudo foi chrétienne» un nombre égal de païens comme il y avait «d'âmes non préparées à l'éternité» tués dans la terrible bataille de Cúl Dreimhne. En d'autre mots, Colomba fut «condamné à «fonder des abbayes et des monastères» et faire du prosélytisme» pour les remplir. En plus, le confesseur Molaise, condamna son pénitent à l'exil perpétuel d'Irlande! À partir de cet instant, on dit que «sa vie fut un acte prolongé de sacrifice pénitentiel». Pendant trente ans, il vécut et travailla dans la lointaine île d'Iona. Dans toutes ses chansons - car plusieurs de ses compositions nous sont parvenues -  sa tristesse ne trouva guère de consolation d'avoir été banni de son Irlande natale.

Un mot à propos de «saint Molaise» le «confesseur de Colomba». Ce personnage fut clairement un individu important dans le développement du «pseudo-christianisme» en Écosse. En tant qu'évêque ordonné par le pape saint Grégoire qui plaide en faveur des pratiques romaines, il est un lien important entre la fondation primitive de l'église écossaise et l'établissement épiscopal ultérieur relevant de l'autorité romaine.

Colomba quitta l'Irlande, pour revenir, semble-t-il, une seule fois, seulement plusieurs années plus tard.

Plusieurs vont peut-être penser que Colomba fut «poussé à l’immigration» par son zèle missionnaire, mais il fut plutôt exilé, sans doute pas comme le veut la légende, pour des raisons politiques liées à son rôle dans les rivalités qui ont opposé les membres de la famille royale, après qu'il eut exécuté et emporté sans l'accord de Finnian de Moville, la copie d’un précieux manuscrit romain.

En Écosse Dans ce contexte, son influence ne fut pas uniquement spirituelle mais aussi fortement politique.

D'après l'histoire, en 563, Colomba partit en exil et alla en Écosse avec douze compagnons (dits d'Odran d'Iona) dans un currach en osier recouvert de cuir. Selon la légende, il a d'abord atterri sur la péninsule de Kintyre, près de Southend. Cependant, étant toujours en vue de l'Irlande, sa terre natale, il s'est déplacé plus au nord sur la côte ouest de l'Écosse. L'île d'Iona lui fut confiée par son parent Conall mac Comgaill, roi de Dál Riata, qui l'avait peut-être invité à venir en Écosse en premier lieu.

(Référence (Anglais)

https://opensource.com/law/11/6/story-st-columba-modern-copyright-battle-sixth-century-ireland

Autres sources:
Colomban: Missionary to Scotland, by Sinclair Ferguson
http://www.ligonier.org/learn/articles/Colomban-missionary-scotland/
Friends of Orthodoxy on Iona. http://www.orthodoxiona.com/saint-Colomban-of-iona.html

Condamné, toujours selon la légende, à « convertir autant de nouveaux chrétiens qu’il en était morts par sa faute », il s’installe avec douze compagnons en 563 sous la protection du roi Conall mac Comgaill de Dal Riada sur la petite île de Iona, ancien lieu sacré des druides, située au large de l'île de Mull et il en fait une plaque tournante de ses missions et interventions, tant au royaume de Dal Riada que chez les Pictes.

Ici nous avons un prêtre catholique, fondateur de 25 monastères et de 40 Églises catholiques à l'âge de 25 ans ... Les théologiens catholiques s'entendent pour dire que Colomba a jeté les bases monastiques de l'Ordre cistercien, abrévié OCist ou SOCist, qui est un ordre religieux de moines et de nonnes. Même si je m'efforçais  d'utiliser toutes les métaphores pour essayer de vous dire que ce personnage était à un milliard d'années lumière de l'authentique foi apostolique, je vous affirme qu'à moins de comprendre exactement et parfaitement ce que signifie «se tenir dans la présence de Dieu» par une pensée perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus,  je ne pourrai jamais convaincre qui que ce soit que Colomba n'était en fait qu'un pion habilement manipulé sur l'échiquier de l'Église catholique de son époque.

Même si elle n'a pas tout à fait «sauvé la civilisation», l'Irlande était l'un des centres monastiques de l'Europe au début du moyen âge. En fait, l'Eglise en Irlande a été dominée par les monastères et par les dirigeants monastiques. D'autres moines irlandais sont devenus missionnaires et ont converti une grande partie de l'Europe du Nord.

Columba d'Iona (521-597) et ses disciples ont converti au catholicisme de l'Église de Rome, l'Écosse et une grande partie du nord de l'Angleterre.

Règle de saint Colomban, (ne pas confondre avec Columba d'Iona qui lui est contemporain) (6ème siècle)
Les trois « règles »  (6ème siècle)

La règle de saint Colomban (Bibliothèque nationale, copie musée de l'abbaye de Landévennec)


Vendre des prières: Qu'est-ce qu'une indulgence?

Une indulgence est la rémission complète ou partielle de la punition temporelle pour les péchés après que le pécheur a confessé et reçu l'absolution. Sous l'enseignement catholique, tout péché doit être purifié ici ou après la mort dans un état appelé purgatoire.

L'Église catholique avait aussi trois autres façons de générer des revenus.

1 - Reliques: Elles ont été officiellement sanctionnées par le Vatican. C'étaient des morceaux de paille, du foin, des plumes blanches d'une colombe, des morceaux de croix, etc. qui pouvaient être vendus aux gens comme les choses qui avaient été les plus proches de Jésus sur terre. L'argent amassé allait directement à l'église et au Vatican. Ces saintes reliques étaient vivement recherchées car les gens considéraient leur achat comme une manière de plaire à Dieu. Il a également montré que vous l'avez honoré en dépensant votre argent sur des reliques associées à son fils.

2 - Indulgences: (leur origine)
C'étaient des «certificats» produits en masse qui avaient été pré-signés par le pape, qui pardonnaient les péchés d'une personne et vous donnaient accès au paradis. Fondamentalement, si vous saviez que vous avez péché, vous attendez qu'un pardonneur de votre région vende une indulgence et en achète un comme le pape, étant le représentant de Dieu sur Terre, pardonnerait vos péchés et vous seriez pardonné. Cette industrie a été plus tard développée pour permettre aux gens d'acheter une indulgence pour un parent décédé qui pourrait être dans le purgatoire ou l'enfer et soulager ce parent de ses péchés. En faisant cela, vous seriez vu par l'Église catholique d'avoir commis un acte chrétien et cela élèverait votre statut aux yeux de Dieu.
 

La relation entre les gens et l'église était essentiellement basée sur l'argent - d'où l'énorme richesse de l'Église catholique. Les familles riches pouvaient acheter des postes élevés pour leurs fils dans l'Église catholique, ce qui leur permettait de croire qu'elles iraient au paradis et atteindraient le salut. Cependant, un paysan devait payer pour qu'un enfant soit baptisé (cela devait être fait comme un premier pas pour aller au paradis car on disait aux gens qu'un enfant non baptisé ne pouvait pas aller au paradis); tu devais payer pour te marier et tu devais payer pour enterrer quelqu'un de ta famille en terre sainte.
 

Ensuite, une indulgence est la rémission totale ou partielle de la punition temporelle pour les péchés après que le pécheur a confessé et reçu l'absolution. Sous l'enseignement catholique, tout péché doit être purifié ici ou après la mort dans un état appelé purgatoire.

Entre 606 et 1520, que s'est-il passé? Comment a commencé la pratique de dispenser les indulgences?

La première utilisation connue des indulgences plénières était en 1095 quand le pape Urbain II a remis toute la pénitence des personnes qui ont participé aux croisades et qui ont confessé leurs péchés. Plus tard, les indulgences furent également offertes à ceux qui ne pouvaient pas aller aux croisades mais offrirent plutôt des contributions en espèces à l'effort. Au début des années 1200, l'Église commença à affirmer qu'elle avait un «trésor» d'indulgences (consistant en les mérites du Christ et des saints) qu'elle pouvait distribuer de manière à promouvoir l'Église et sa mission. Dans une décrète publiée en 1343, le pape Clément VI a déclaré: «Les mérites du Christ sont un trésor d'indulgences.
 

3- Pèlerinages: Ceux-ci étaient très soutenus par l'Église catholique car un pèlerin se retrouvait dans un lieu de culte appartenant à l'Église catholique et l'argent pouvait être gagné par la vente de badges, d'eau bénite, de certificats pour prouver que été etc. et terminé votre voyage.
 

Vous devez exercer votre droit de vérification. "Maintenant, les Juifs Beréens étaient d'un caractère plus noble que ceux de Thessalonique, car ils recevaient le message avec beaucoup d'empressement et examinaient les Écritures chaque jour pour voir si ce que Paul disait était vrai." Actes 17:11

(Source: http://www.lordsandladies.org/medieval-monks.htm)

Comment les monastères médiévaux ont fait de l'argent
https://theculturegirl.wordpress.com/2013/05/09/how-medieval-monasteries-made-money/

9 mai 2013

Les monastères médiévaux avaient besoin de gagner de l'argent pour survivre, certains ordres, comme les Cisterciens, ne voulaient faire aucun profit, mais les Bénédictins aimaient gagner leur argent et étaient très riches tout au long du moyen âge. Les bénédictins ont suivi la règle de saint Benoît et sont communément appelés les moines noirs. Certains monastères bénédictins ont été fondés avant la conquête normande avait tendance à être financièrement mieux, et ceux qui n'étaient pas encore bien fait, et voici comment.

En tant que maisons religieuses, les monastères bénédictins fournissaient des services religieux à la communauté, à un coût; les dîmes leur auraient été accordées et pour un grand monastère, cela pourrait être beaucoup d'argent. Des dons ont également été faits aux monastères, soit en espèces, soit en matériaux pouvant être utilisés ou vendus.

Les monastères bénédictins étaient aussi des propriétaires terriens au Moyen Age, la plupart étaient dotés de terres dans leurs fondations, certains n'augmentaient pas les terres qu'ils possédaient, mais d'autres le faisaient. Abbey's comme St Albans et Bury St Edmunds ont augmenté leur propriété foncière et utilisé leurs moines pour administrer les manoirs et les terres qu'ils possédaient. Cette terre a généré de l'argent pour les abbayes à travers le loyer et d'autres services, payés en argent et en nature. La terre pourrait être utilisée pour l'agriculture, une autre façon de générer de l'argent ou pourrait être utilisée pour l'élevage pastoral. Bien que l'élevage pastoral ait tendance à être laissé aux cisterciens et à ceux d'Écosse, d'East Anglia, du nord de l'Angleterre et du Pays de Galles.

Multure était une grande partie des revenus de nombreux monastères en Angleterre. Multure était une redevance payable au propriétaire d'une usine, et tout le monde avait besoin d'utiliser un moulin pour broyer leur grain. Beaucoup de monastères, y compris St Albans et Bury St Edmunds, avaient des mils sur leurs terres. Les abbés ne permettaient pas d'autres moulins, même des moulins à bras, ce qui signifiait que les gens devaient utiliser le moulin de l'abbé et payer la multure à l'abbé et au monastère pour ce privilège.

Enfin, des monastères ont tenu des cours, ce qui créait de l'argent en distribuant des amendes à ceux qui vivaient sous la juridiction de l'abbaye. Le monastère bénéficierait également des péages des marchés qui auraient lieu dans les bourgs.

Les monastères médiévaux étaient vraiment des machines à faire de l'argent. Ils savaient comment bien administrer leur terre et comment extraire chaque centime de ceux qui vivaient et travaillaient sur leurs terres. Beaucoup de monastères bénédictins ont grandi dans la richesse et ont eu de nombreux atouts riches, y compris la terre et les objets. Cela n'a finalement pas aidé à leur chute, quand Henry VIII n'était pas heureux avec la richesse des abbayes pendant son règne.

Pour une discussion plus détaillée à ce sujet, voir:

«L'économie monastique» dans les ordres monastiques et religieux en Grande-Bretagne, 1000-1300 par Janet Burton (Cambridge: Cambridge University Press, 1994).

Les moines avaient le sens des affaires ...

Les moines ont financé la construction en collectant activement de l'argent auprès de leurs congrégations, en créant des systèmes d'amende pour les clercs pour les transgressions telles que les retards, et en organisant des reliques pour partir en tournée. Prendre des reliques en tournée était un moyen très lucratif de collecte de fonds.

Mais la plus grande partie de l'argent provenait de gens riches. Ensuite, d'énormes projets de construction coûtent de l'argent. Ces monastères qui «pouvaient se le permettre, ou pensaient pouvoir le faire à la fin, frappaient aux portes des rois et« la plupart du temps, l'argent pour chacune de ces nouvelles constructions venait de la société autour du monastère, c'est-à-dire de la richesse de la région et de la générosité de ses bienfaiteurs. Les monastères non seulement dominaient le paysage des pays médiévaux, mais ils étaient aussi des agents sociaux et politiques influents.

La modélisation des coûts de construction des bâtiments monastiques soulève toute une nouvelle série de questions non seulement sur les maçons et les ouvriers qui ont travaillé à la construction des bâtiments, mais aussi sur les moines qui les ont utilisés. Où les moines ont-ils l'argent pour construire? Au Moyen Age, quels biens et matériaux ne pouvaient pas simplement être achetés? Quel genre de relations de patronage ou de réseaux institutionnels devait être mis en place pour obtenir ces actifs? En creusant dans le passé (archéologiquement et à travers les archives médiévales), nous pouvons explorer à quel point les moines étaient impliqués dans l'organisation sociale et spatiale de leur paysage environnant. Ont-ils été poussés par les patrons royaux qui contrôlaient les cordons de la bourse, ou les moines ont-ils dominé le marché local de la construction dans les coulisses?

Les ordres monastiques puissants, comme les «Cisterciens» de Columba, étaient impliqués dans presque toutes les facettes de la vie médiévale. En tant que dirigeants et institutions, ils détenaient une immense quantité de capital social, politique et économique, qu'ils utilisaient fréquemment. La façon la plus universelle dont ils ont utilisé leur capital était d'ajouter de nouveaux bâtiments à leurs complexes monastiques. Selon le nombre et les ressources de leurs habitants, les monastères pouvaient avoir des dizaines de bâtiments à l'intérieur des murs du cloître: des églises, des salles capitulaires et des scriptoriums aux dortoirs, réfectoires et toilettes - certains avaient même des hôtels et des hôpitaux. Avec toutes ces structures, le monastère était sans aucun doute un site de rénovation et de construction constantes. Les recherches existantes ont examiné les relations politiques des moines avec la noblesse laïque et les princes de l'église, mais rares sont ceux qui abordent le rôle des réseaux monastiques dans la vie des non-élites ordinaires directement à travers les vestiges architecturaux.

Les historiens s'accordent à penser que les églises, les cathédrales, les abbayes et les monastères se transforment en entreprises commerciales vendant du confort pour l'âme au plus offrant, devenant une affaire sérieuse de «sauver les gens». Les moines avaient beaucoup de noms à prier, en commençant par les plus hauts rangs de la société politique.

Reprenons

Les historiens catholiques disent que Columba était l'un des soi-disant «Douze Apôtres d'Irlande», enseigné sous un moine nommé Finnian de Clonard, qui serait l'un des pères du monachisme irlandais. Ensuite, selon les sept âges de l'Eglise, Columba est dit être "un ange" ou "messager" devant Dieu. Maintenant, qui dit "messager" dit aussi "un message particulier" lié au messager. En d'autres termes, vous ne pouvez pas être "un messager" si vous n'avez pas de "message" à transmettre. Bien qu'il ait été constaté que Columba ne vivait pas à l'âge de Thyatire, (sa mort ne correspond pas à la chronologie pour être même dans "l'âge" de Thyatire.) Vous trouverez que beaucoup de faits historiques sont dévastateurs pour l'enseignement des sept âges de l'église ...

 


Qu'est-ce qu'un monastère?

Un monastère était un bâtiment, ou des bâtiments, où les gens vivaient et adoraient, consacrant leur temps et leur vie à Dieu. Les gens qui vivaient dans le monastère étaient appelés moines. Le monastère était autonome, ce qui signifie que tout ce dont les moines avaient besoin était fourni par la communauté du monastère. Ils ont fait leurs propres vêtements et ont cultivé leur propre nourriture. Ils n'avaient pas besoin du monde extérieur. De cette façon, ils pourraient être quelque peu isolés et pourraient se concentrer sur Dieu. Il y avait des monastères répartis dans toute l'Europe au Moyen Age.

Pourquoi étaient-ils importants?

Les moines des monastères étaient parmi les seuls au Moyen Age à savoir lire et écrire. Ils ont fourni l'éducation au reste du monde. Les moines ont également écrit des livres et enregistré des événements. Si ce n'était pas pour ces livres, nous saurions très peu de choses sur ce qui s'est passé au Moyen Age.

Alors, comment Columba a-t-il trouvé l'argent pour financer ses projets de construction d'églises, d'abbayes et de monastères? Jetons un coup d'œil dans l'intrigue des moines qui construisent grand.

Colomba fut actif de 545 à 597, soit plus de 50 ans. Il faut saisir d'emblée, le contexte politique et social, Irlandais et Écossais, pour comprendre exactement comment la société du temps de Colomba fonctionnait et quel impact le monachisme Irlandais a exercé sur toutes les sphères sociales.

Colomba naquit d'une aristocratie Irlandaise.
À l'époque l'Irlande était divisée en territoires, gouvernés par des clans.
Les Irlandais jamais conquis par les romains.

À la tête du clan, régnait un roi.
Les classes de la population. Les sujets du roi. Les paysans. Les druides.
l'éducation. Patrick d'Irlande.

Source: wikipedia.com - Histoire de l'Irlande - https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Irlande

Columba et ses moines ... Ils ont utilisé Dieu et la religion pour gouverner et gagner de l'argent ....

Revenons à l'Angleterre médiévale, au temps de Columba, un endroit où les grandes masses non lavées vivent dans la peur constante d'être frappées par la main toute puissante du Seigneur. Ils n'aimaient pas Dieu comme nous, ils craignaient la colère de Dieu au-delà de toute autre chose. Ils passent leur vie à demander le pardon du péché et à offrir la pénitence. N'oublions pas que l'Église prêche à l'heure actuelle sur l'enfer et la damnation pour les non-croyants, pas sur l'amour et le pardon de l'église moderne d'aujourd'hui. Les gens pensaient que s'ils manquaient un service religieux, ils souffriraient éternellement. Beaucoup moins indulgent que l'église d'aujourd'hui. Un roi déclare simplement que c'est la volonté de Dieu qui l'a fait roi et que quiconque s'oppose à lui se dressera contre Dieu. Cet état d'esprit existe encore aujourd'hui.

Il suffit de regarder ce qui est écrit sur une pièce anglaise ... "Elizabeth II, reine par la grâce de Dieu" Personne ne voudra être le gars qui défie les dieux Will 99% du temps, la rébellion est arrêtée avant même d'avoir commencé. Cela a aussi bien fonctionné pendant les guerres, les gens croyaient qu'ils ne pouvaient pas perdre parce que leur Roi avait été choisi par Dieu et que Dieu n'avait jamais tort de se précipiter volontairement dans une bataille armée d'un bâton pointu.

Comment les rois ont-ils empêché et arrêté les rébellions à l'époque médiévale? Comment ont-ils arrêté les rébellions? Force écrasante, habituellement. Appelez les troupes, tuez les foules en colère et cooptez, capturez ou tuez tous les nobles qui les dirigeaient. Tant que la noblesse et ses troupes étaient avec le roi, cela fonctionnait plutôt bien. Donc, les rois et les nobles avaient beaucoup de péchés à pardonner ... Ils ont dépensé beaucoup d'argent pour engager des moines et des nonnes pour prier pour eux ... L'attrapez-vous?

Columba était un vendeur prolifique.

Les historiens disent que Columba a été le fondateur de 25 monastères et de 40 églises catholiques à l'âge de 25 ans ... Columba a fondé l'ordre catholique cistercien, qui est un ordre religieux de moines et de nonnes. Bien que le nombre de ses monastères ne puisse être vraiment vérifié, nous croyons toujours qu'il y a une part de vérité dans tout cela.

L'histoire dit qu'avec 12 compagnons (moines), Columba a pris à la mer et s'est installé dans l'île écossaise d'Iona en 563. Il avait 42 ans. Ici, il a établi un monastère dont il est devenu l'abbé. Iona devint le centre de son activité évangélisatrice. Conformément à sa pénitence, Columba a travaillé sans relâche pour prêcher les croyances catholiques romaines, sillonnant l'Ecosse et convertissant les Pictes du nord. "(Les Picts étaient une confédération tribale de peuples qui vivaient dans l'est et le nord de l'Ecosse Périodes médiévales tôt.)

INDULGENCE: Quand les gens riches étaient très mauvais, ils payaient des moines pour prier pour eux afin de s'assurer qu'ils soient au paradis. Cela s'appelait «payer une indulgence»

 

Si Columba ne peut pas être un "ange / messager" voyant la Présence de Dieu, qu'en est-il d'Irénée, Martin de Tours et Martin Luther ou John Wesley? Tous prônaient la Sainte Trinité et adoraient la vierge Marie comme la mère de Dieu! Et tu veux vraiment me faire croire qu'ils méritent d'être nés de nouveau? La honte! Qui veut discuter avec moi et nous prouver que j'ai tort?

Je vous suggère fortement de lire le texte suivant sur Columba: Columba avec du sang sur ses mains

Les historiens ont souligné qu'il existait une continuité entre les « sommes de confesseurs » et les « pénitentiels » (libri paenitentiales), c'est-à-dire des livrets à l'usage des confesseurs importés par les moines irlandais au viie siècle1.(Wikipedia)

À la suite de l’arrivée de Saint Patrick et d’autres missionnaires chrétiens dans la première partie du Ve siècle, le christianisme supplanta la religion celtique à partir de 600. (...)

La structure de la société celtique reprend le schéma de la structure sociale tripartite des Indo-européens au sommet de laquelle on trouve une classe sacerdotale composée des druides, des bardes et des vates.

Les druides ont en charge la religion, le sacrifice, la justice, l’enseignement, la poésie, la divination ; les bardes sont spécialisés dans la poésie orale et chantée et doivent faire la louange, la satire ou le blâme ; les vates sont des devins qui se consacrent plus particulièrement à la divination et à la médecine. En Irlande, les filid (bardes) deviennent les membres les plus influents de la classe sacerdotale, dont une des prérogatives est de conseiller le roi. Dans la civilisation celtique, le rôle du roi est non seulement de mener la guerre et de dire la justice, inspirée par les druides. Longtemps, ces rois n’ont été que des chefs au pouvoir incertain et aux successions problématiques.

La deuxième classe de la société est celle des guerriers et la troisième est celle des producteurs, artisans, agriculteurs et éleveurs.

Ces clans fusionnent progressivement pour constituer quatre royaumes (ou provinces) : l’Ulster, le Leinster, le Munster et le Connacht (Connaught).

Au début du Ve siècle, un Ard ri Érenn (roi suprême d’Irlande) étend son pouvoir sur toute l’île, il siège à Tara capitale de Meath. Les autres rois lui doivent le « boroma », tribut payable en bétail – son non-paiement entraîne des guerres dont la mythologie se fait l’écho, tout autant que les razzias.

Les Romains, qui occupent la majeure partie de la Britannia (Grande-Bretagne actuelle), n'occupent jamais l'Irlande (qu'ils appellent Hibernia), peuplée de populations trop difficilement assimilables et trop loin du cœur de l'Empire.

La christianisation de l’Irlande marque la fin de la civilisation celtique, du moins en ce qui concerne sa mythologie, car la structure de la société s’est maintenue, avec une classe sacerdotale prédominante. Les circonstances exactes de l’introduction du christianisme dans l’île sont mal connues, d’autant que les textes relatifs à son initiateur, saint Patrick sont largement hagiographiques.

Saint Patrick
Fils d’un fonctionnaire britto-romain, Padraig est né en 390 en un lieu incertain de l’île de Bretagne. En 405, il est victime d’une razzia de Gaels et est emmené comme esclave en Irlande, sous le règne du Ard ri Érenn, Niall Noigiallach.

Pendant six années de captivité, passées à surveiller les troupeaux, sa foi en Dieu s'affermit et une fois évadé, il poursuivit ses études théologiques en Gaule. Les dates de son retour en Irlande sont incertaines (entre 432 et 490 selon les différentes thèses) mais la conversion de l’île serait intervenue sous le règne du roi Loegaire, fils de Niall.

Patrick est souvent décrit en train de discuter avec les druides et tenter de les convaincre que sa foi en Dieu est plus puissante que la « magie druidique ». La légende rapporte aussi qu’il a fait fuir tous les serpents et explique le principe de la Trinité par la feuille de trèfle (le concept de triades était très répandu dans la mythologie celtique). La conversion du pays s'est faite pacifiquement par des filid devenus les porteurs de la nouvelle religion. Initialement romain, le rituel s’est celtisé, favorisant un monachisme qui deviendra une référence en Europe. Clonard, Clonmacnoise, Glendalough deviennent d'importants centres spirituels. L’église d’Armaght est fondée vers 445.

Le VIe siècle voit la fondation du monastère de Bangor (en 558) par Comgall et celui de l’île d’Iona par Colomba, qui deviennent la base de départ de l’évangélisation de l’Écosse. Ce n’est qu’au VIIe siècle que le synode de Whitby (664) rejette la liturgie irlandaise au profit de la liturgie romaine.

Colomba d'Iona ou Columkill ou Colomkille ou Colombeau ou Colme ou Colombus ou Saint Colomba (7 décembre 521 - 9 juin 597), ou Colum(b) Cille en gaélique irlandais (c'est-à-dire « Colombe de l'église »), est un missionnaire irlandais qui aida à réintroduire le christianisme en Écosse et dans le nord de l'Angleterre. Il établit un nouvel ordre monastique dont la principale communauté s'installa sur l'île de Iona en 563. La légende veut qu'il soit arrivé sur la petite île des Hébrides avec douze compagnons, métaphore christique visant à renforcer son caractère sacré. Il a été enterré à Downpatrick avec saint Patrick et sainte Brigitte d'Irlande qui sont les autres saints patrons de l'Irlande.

Saint Colomba est né en 521 sous le nom royal de « Criamtham ». C'est en effet un prince de la maison des O'Neill de Tir Conail dans l'actuel Comté de Donegal en Irlande. Conall Gulban mac Neil (+464) conquit la partie nord ouest de l’ancien Ulster qui correspond à l’actuel Comté de Donegal.

Un clan est un ensemble de familles associées par une parenté réelle ou fictive, fondée sur l'idée de descendance d'un ancêtre commun. Même si leur filiation exacte n'est pas connue, tous les membres d'un clan connaissent cette origine qui prend un caractère mythique. Des individus ou des familles étrangères peuvent être adoptés par un clan qui leur donne ses ancêtres, on parle alors d'affiliation ou de réaffiliation. Lorsque cet ancêtre est représenté mythiquement ou symboliquement par un animal, on parle de totémisme.

Dans les pays d'Europe d'influence celtique, surtout en Écosse et autrefois en Irlande, un clan désigne une famille ou un groupe d'individus ayant des liens de parenté très forts vivant sous la conduite d'un chef particulier, appelé chief ou chieftain. Le terme vient du mot gaélique écossais clannad signifiant famille. Cependant, en Irlande le mot clann en irlandais (gaélique d'Irlande) signifie les enfants d'une famille, et très rarement clan1,2. L'appartenance à un clan peut se traduire par des droits et des obligations de solidarité envers les autres membres du groupe, en particulier l'assistance et la vengeance. Un clan peut être considéré comme un sous-groupe d'une tribu, qui elle-même est un sous-groupe d'un peuple ou d'une nation. Les sociétés segmentaires présentent une telle organisation. (En Écosse, la plupart des membres d'un même clan portent le même nom, parfois précédé du mot Mac ou Mc (c’est-à-dire « fils de ») : MacDonald ou McDonald, MacGregor, McIntosh, MacKenzie, McLeod, etc. (précédé en Irlande du mot O', c'est-à-dire « descendant de » : O'Brien, O'Connor, O'Donnell, etc.).

SAINT COLUMBA, ABBOT, CONFÉDÉRATEUR-521-597 Fête: le 6 juin
Columba, le plus célèbre des saints associés à l'Écosse, était en réalité un Irlandais du clan O'Neill ou O'Donnell, né vers l'an 521 à Garton, dans le comté de Donegal, au nord de l'Irlande. De la lignée royale des deux côtés, son père, Fedhlimidh, ou Phelim, était arrière-petit-fils à Niall des Neuf Otages, Overlord de l'Irlande, et connecté avec les princes de Dalriada du sud-ouest de l'Ecosse; sa mère, Eithne, descendait d'un roi de Leinster. L'enfant a été baptisé Colum ou Columba. [1]

Plus tard, on lui donna le nom de Columcille ou Clumkill, c'est-à-dire Colum of the Cell ou Church, un titre approprié pour celui qui devint le fondateur de tant de cellules monastiques et d'établissements religieux.

Finnien de Clonard: 470-549 (Colomba né en 521)
Clonard:

Finnian est né au Royaume de Leinster, fils de Findlog. Son lieu de naissance est généralement supposé avoir été près de la ville actuelle de New Ross. Saint Abban baptisa Finnian et, à un âge précoce, il fut confié aux soins de Mgr Fortchern de Trim [2].

Selon certaines sources, Finnian a étudié un temps au centre monastique de Martin de Tours en Gaule. Tours a été noté pour son austérité. Il est ensuite allé au Pays de Galles et a continué ses études au monastère de Cadoc le (the Wise) Sage, à Llancarfan (dont le nom de lieu se traduit par «le Llan des cerfs» (of the stags)) à Glamorgan. Il est resté là pendant des années, à prier et à étudier. [3] Finnian fait des copies des classiques de Rome et de la Vulgate de saint Jérôme.

Après un séjour au Pays de Galles de trente ans, selon le Codex Salmanticensis, il retourna dans son pays natal. Cependant, comme le note Hickey (1996, p.9): «Trente ans loin de l'Irlande semble trop long lorsqu'on considère les réalisations de Finnian en Irlande» [4].

Finnian est venu d'abord à Aghowle dans le comté de Wicklow au pied de Sliabh Condala, où Oengus, le roi de Leinster lui a accordé un site. Il a ensuite fondé une communauté monastique sur Skellig Michael, au large de Kerry. De là, il est allé au monastère de St Brigid à Kildare. Vers 520, il fut enfin conduit par un ange à Cluain Eraird (Clonard, comté de Meath) sur la rivière Boyne, dont on lui dit qu'il serait le lieu de sa résurrection.

A Clonard, Finnian construisit une petite cellule et une église d'argile et d'acacia, et entra dans une vie d'étude, de mortification et de prière. La renommée de son savoir et de sa sainteté s'est rapidement répandue, et des érudits de tous les âges ont afflué de tous les côtés à sa retraite monastique. [6]

Finnian a établi un monastère sur le modèle des pratiques des monastères gallois, et basé sur les traditions des Pères du désert et l'étude des Écritures. La règle de Clonard était connue pour sa rigueur et son ascétisme. [5]

Les élèves de Finnian qui sont devenus les pères fondateurs des monastères sont décrits comme quittant Clonard portant un livre ou une crosse ou un autre objet, suggérant qu'un atelier de scriptorium et des ateliers d'artisanat ont été établis à Clonard dans les meilleurs délais [7].

Les élèves de Finnian qui sont devenus les pères fondateurs de monastères sont décrits comme laissant Clonard portant un livre ou Crozier ou un autre objet, ce qui suggère qu'un atelier de scriptorium et d'artisanat de travail ont été établis à Clonard à une date rapprochée. (early date)

Le Pénitentiel de Finnien prescrit des pénitences en vue de corriger les tendances pécheresses et de cultiver la vertu contraire. Le document montre un large apprentissage et s'inspire de l'enseignement de saint Jean Cassien pour surmonter les huit mauvaises tendances - gourmandise, fornication, convoitise, colère, abattement, accidie (paresse), vaine gloire et fierté (The Institutes, Books 5-12). 8]

Dans le bureau de St. Finnian, il est indiqué qu'il n'y avait pas moins de 3 000 élèves en même temps à l'école dans les champs verts de Clonard [9].

Le maître excellait dans l'exposition des Saintes Écritures, et c'est à ce fait qu'il faut surtout attribuer l'extraordinaire popularité dont jouissaient ses conférences. Le don de Finnian pour l'enseignement et son dévouement absolu à l'idéal ascétique ont inspiré toute une génération. Clonard a attiré des étudiants de diverses régions d'Europe. Ciarán de Clonmacnoise et Columcille d'Iona sont parmi les nombreux qui se sont entraînés sous lui. Ils et beaucoup d'autres ont pris des graines de connaissance du monastère de Finnois à Clonard, et les ont plantés à l'étranger avec un grand succès. Finnian est mort de la peste en 549. [10]

Hickey (1996) dit: «Si nous considérons ses réalisations dans la vie, plutôt que l'âge fabuleux attribué par son biographe (140 ans), nous pouvons deviner son âge à la mort comme peut-être soixante ou soixante-cinq." [10] Son lieu de sépulture est dans sa propre église de Clonard.

La soeur de Finnian, St. Regnach, était abbesse de Kilreynagh, près de la ville actuelle de Banagher

Notes

(1) Wallace, Martin. A Little Book of Celtic Saints. Belfast. Appletree Press, 1995, ISBN 0-86281-456-1, p.19
(2) a b Thunder, John., "St. Finnian of Clonard", Irish Ecclesiastical Record, Vol. XIII, p. 810, 1892
(3) "St. Finian of Clonard", All Saints Parish Archived 1 May 2013 at the Wayback Machine.
(4) Hickey, Elizabeth (1996). The Irish Life of Saint Finnian of Clonard: Master of the Saints in Ireland with a Commentary for the general reader. Meath: Meath Archaeological and Historical Society. p. 9. ISBN 9780950033273.

(5) a b Lapa, Dmitry. "Venerable Finnian, Abbot of Clonard", Provoslavie.ru

(6) a b Healy, John. "School of Clonard." The Catholic Encyclopedia. Vol. 4. New York: Robert Appleton Company, 1908. 19 Mar. 2013
(7) Hickey, Elizabeth (1996). The Irish Life of Saint Finnian of Clonard: Master of the Saints of Ireland with a Commentary for the general reader. Meath: Meath Archaeological and Historical Society. p. 17. ISBN 9780950033273.

(8) Duffy, Patrick. "St Finnian, abbot of Clonard", Catholic Ireland News, December 12, 2012 Archived 16 October 2013 at the Wayback Machine.
(9) a b c Farmer, David Hugh (1997). The Oxford dictionary of saints (4. ed.). Oxford [u.a.]: Oxford Univ. Press. ISBN 0-19-280058-2.

(10) a b Hickey, Elizabeth (1996). The Irish Life of Saint Finnian of Clonard: Master of the Saints of Ireland with a Commentary for the general reader. Meath: Meath Archaeological and Historical Society. p. 5. ISBN 9780950033273.

Hughes, Kathleen. "The Cult of St Finnian of Clonard from the Eighth to the Eleventh Century". Irish Historical Studies 9.33 (1954). pp. 13–27.

(11) "Feast of St Finian, Patron of Meath Diocese", Diocese of Meath

À une époque, trois mille étudiants étaient venus de toute l'Irlande, de l'Écosse et du pays de Galles, et même de la Gaule et de l'Allemagne. Ce fut probablement à Clonard que Columba fut ordonné prêtre, bien que ce fût peut-être plus tard, quand il vivait avec ses amis, Comgall, Kieran et Kenneth, sous la direction de ses maîtres, St. Mobhi, par un gué de la rivière Tolca, appelée Dub Linn, le site de la future ville de Dublin.

En 543, une épidémie de peste obligea Mobhi à fermer son école, et Columba, maintenant âgé de vingt-cinq ans et complètement entraîné, retourna en Ulster. Il était une figure frappante de grande taille et de construction puissante, avec une voix forte et mélodieuse qui pouvait être entendue d'une colline à l'autre. Pendant les quinze années qui suivirent, Columba parcourut l'Irlande en prêchant et en fondant des monastères, dont les principaux étaient ceux de Derry, Durrow et Kells.

Il est le fils de « Feidlimid mac Fergus Cendfota mac Conall Gulban », son ancêtre est le fondateur éponyme du Cenél Conaill. Ce dernier est lui-même l'un des fils de l'Ard ri Érenn Niall Noigiallach. Par sa grand-mère, Erca, fille de Loarn mac Eirc, le fondateur du Cenél Loairn, il est également apparenté aux rois de Dal Riada. Par ses origines, il est représentatif du haut Moyen Âge irlandais où la réalité du pouvoir est détenue par les abbés issus des familles princières et perpétuant la société clanique de l'ïle.
 

Les monastères médiévaux étaient les propriétaires fonciers les plus riches de l'Angleterre médiévale - plus que tout autre roi médiéval. Les monastères médiévaux dominaient l'église dans l'Angleterre médiévale car les moines qui vivaient et travaillaient en eux étaient considérés comme extrêmement saints.
 

Comment les monastères ont-ils acquis leur richesse? Dans l'Angleterre médiévale, la croyance au Ciel et à l'Enfer était totale. Les paysans médiévaux ont appris que la seule voie vers le ciel et le salut était l'Église. Par conséquent, les gens travaillaient gratuitement sur les terres de l'Église. Les cotisations ont été versées à l'église pour le baptême, le mariage et la mort. De plus, chaque année, chaque famille payait un dixième de sa valeur annuelle à l'Église - connue sous le nom de dîmes. Un tel revenu a rendu l'Église fabuleusement riche et puissante. Il a gagné de vastes étendues de terre et c'est sur cette terre que les monastères ont été construits. Les moines qui vivaient dans ces monastères étaient considérés comme des hommes très saints. Comme avec les églises locales, les gens travailleraient gratuitement sur les terres monastiques - pour montrer leur amour de Dieu. Alors qu'il est facile de voir les monastères médiévaux comme étant en train de faire quelque chose contre les superstitions et les croyances des paysans, c'est trop simpliste pour être valide. Les gens dans un village pourraient devoir abandonner deux jours par semaine pour travailler gratuitement pour un monastère, mais les moines qui ont vécu et travaillé dans les monastères auraient été convaincus que c'était le chemin vers le salut pour ces gens. Il est aussi trop simpliste de penser à tous les moines comme vivant de la graisse de la terre et bénéficiant du travail des autres. Beaucoup de monastères ont accompli des tâches importantes au sein de leur communauté. Ils étaient la seule source d'une forme de traitement médical. Certains monastères avaient ce qui ne pouvait être décrit que comme des hôpitaux médiévaux. Le traitement médical a été fait par les moines. Certains monastères étaient des centres renommés d'apprentissage et de culture. D'autres, comme le prieuré de Lindisfarne, sont devenus célèbres pour la piété des moines qui y ont vécu et travaillé. La vie dans un endroit comme Lindisfarne était dure même si le monastère lui-même était riche. Les paysans qui pouvaient travailler sur la terre étaient rares comme si peu de gens près de Lindisfarne. Seules les universités d'Oxford et de Cambridge pourraient dépasser certains monastères en tant que centres d'apprentissage. Tous les moines devaient lire et écrire car ce sont des compétences fondamentales pour le rôle qu'ils ont joué au sein du monastère.

(Source: http://www.historylearningsite.co.uk/medieval-england/medieval-monasteries/
Citation: C N Trueman "Medieval Monasteries"
historylearningsite.co.uk. The History Learning Site, 5 Mar 2015. 1 Mar 2018.

Colomba était-il missionnaire?

Dans le vrai sens de la Bible? Absolument pas. Non seulement cela peut être mis en doute, mais à la lumière des Saintes Écritures, ce moine trinitaire n'avait pas de message spécial, rien de bien différent de celui partagé par ses supérieurs dans la hiérarchie catholique et le pape à Rome. Je défie quiconque de faire une recherche approfondie (recherche exhaustive à partir de faits historiques) et de trouver des preuves directes que cet homme était «inspiré» par Dieu ou était «rempli du Saint-Esprit» comme l'a déclaré William Branham. Quelle était la "lumière spirituelle" de cet homme? Sa lumière était une obscurité totale. Cet homme n'a jamais eu de message particulier.

Les sacrements ont une histoire

Par Christine Fontaine

Source: http://www.dieumaintenant.com/lessacrementshistoire.html
Au Moyen-âge : la pénitence tarifée

Nous en arrivons à la deuxième période, le temps de la « pénitence tarifée » qui débute vers le septième siècle. A cette époque une restauration du sacrement de pénitence apparaît. Elle ne vient ni des évêques ni des conciles mais d'Irlande par deux moines : Patrick et Colomban. Pour atténuer le régime de la pénitence publique, ils instaurèrent une célébration privée, réitérable à volonté, où l'aspect pénitentiel (jeûnes, aumônes...) restait rude mais ne compromettait pas toute une existence. Il ne s'agissait toujours, bien sûr, que d'accuser des fautes très graves.

 

Ainsi apparaît l'aveu. Mais l'aveu n'est pas le principal ; il n'est que le renseignement nécessaire au prêtre pour indiquer « le tarif officiel ». Ce style de sacrement sera en vigueur du 7ème au 13ème siècle. Durant cette période, cette pratique nouvelle sera pour l'Eglise à la fois une chance et un risque. La communion des saints s'est accompagnée d'un certain marchandage.

La communion des saints : Le chrétien, gravement pécheur, avait encore à payer un lourd tribut. Il pouvait même accumuler plus d'années de pénitence qu'il ne lui en restait à vivre. D'où l'idée de demander à un frère de l'aider à porter tout ou partie de son fardeau. Le pécheur payait l'autre pour qu'il accomplisse à sa place la peine infligée. Cet échange, à la fois spirituel et financier, a fait naître la pratique des indulgences.

Les pratiques de la pénitence dans l’église d’occident
Source: http://www.garriguesetsentiers.org/article-les-pratiques-de-la-penitence-dans-l-eglise-d-occident-58942326.html

La pénitence au haut Moyen Âge
 
Le recours est venu des moines, habitués au discernement spirituel et au fréquent colloque qu’il suppose avec un Ancien apte à prémunir le novice de la tentation et à recevoir la confidence de son péché. Et plus précisément des moines anglo-saxons, installés en terre de mission aux confins de ce qui avait été l’empire romain. Nécessité faisant loi, ils ont pourvu à l’encadrement et à la vie d’Églises que leur éloignement rendait propices à toutes les innovations. Aussi se sont-ils inspirés de leurs propres pratiques spirituelles pour instaurer une « pénitence tarifée » réitérable et délivrée dans le secret, ce qui était rompre du tout au tout avec la discipline antique. L’initiative a été fraîchement reçue sur le continent quand la nouvelle pratique l’a gagné. Le onzième canon du concile de Tolède de 589 juge ainsi « exécrable et présomptueuse » la prétention des fidèles, « chaque fois qu’ils ont péché, à réclamer l’absolution sacerdotale ». Pour autant, un siècle plus tard, le huitième canon du concile tenu à Chalon entre 644 et 656, juge la démarche « utile à tous » parce que, disent les Pères, « la pénitence est la moelle de l’âme ». Le fait que ces nouvelles dispositions se soient aussi rapidement imposées montre assez combien elles répondaient au sensus fidelium.
 
Sans compter qu’elles présentaient l’avantage de la simplicité. Plus de recours à l’évêque : un clerc suffisait, que l’on pouvait trouver commodément dans son voisinage. Plus de cette infamie non plus qui s’attachait à la publicité. Et pour chaque péché, un barème correspondant à un temps de jeûne au terme duquel le fidèle pouvait se tenir pour absous : selon le Pénitentiel du pseudo-Théodore, du début du VIIIe siècle, quatre ans, ainsi, pour un acte de fornication, quarante jours pour le seul désir de le commettre, et pas moins de onze ans pour un parjure. Pour certains pécheurs, l’addition de ces peines pouvait excéder des limites raisonnables. Aussi y avait-il des expédients : s’adonner à un jeûne plus rigoureux, mais moins long ; pour qui en avait les moyens financiers, faire racheter son jeûne par un tiers – un moine le plus souvent. Ou encore faire dire des messes dont le Pénitentiel de Vienne, du VIIIe siècle également, précise que le prêtre « à la demande du pénitent, pourra en célébrer autant qu’il faut, même au-delà de vingt messes quotidiennes. » Sans parler d’autres pratiques comme celles qu’attestent au VIe siècle les Canons d’Irlande : pour le rachat d’un jeûne d’un an, passer trois jours dans le caveau mortuaire d’un saint sans boire, manger, ni dormir en chantant des psaumes et en récitant l’office.

 

In A.D. 664 the Synod of Whitby adopted the usages of the Roman Church. This led to the ebb of Celtic witness in England. Back in Ireland, Celtic Christians had to withstand the ravages of the Vikings. The Vikings, like many other invaders, gradually settled down and added their influence to the existing Irish population.

 


 


Le christianisme irlandais ou christianisme gael est une pratique particulière du christianisme qui se développa sur l'île d'Irlande avec l'arrivée des premiers chrétiens, puis dans le royaume gael du Dàl riada, avant de s'exporter en Bretagne inférieure, en Gaule et en Germanie.

 

À l'inverse du système romain, qui s'appuie sur les infrastructures de l'empire et la hiérarchie séculière, le christianisme gael est décentralisé et s'appuie sur le monachisme. On l'associe parfois à l'arrivée des premiers évêques évangélistes romains, dont Patricius au ve siècle , mais on sait que des communautés chrétiennes existaient déjà avant et il est fort probable que leur pratique du christianisme était similaire à celle des premiers chrétiens1. On considère qu'il s'est fortement développé avec la fondation du monastère d'Iona par Colomba au vie siècle avant d'être exporté par des missionnaires gaels tels que Maol rubha à Applecross, Áedán en Northumbrie ou Colomban en Gaule et en Germania magna.

 

Il convient de ne pas confondre le christianisme irlandais avec le concept plus vague de christianisme « celtique », qui recouvre la notion de christianisme irlandais des missionnaires gaels des vie siècle et viie siècle, mais aussi toutes les formes de christianisme pratiquées par les populations considérées comme celtiques, depuis le début de l'ère chrétienne jusqu'au xIIe siècle.
On parle de christianisme « irlandais » parce que cette forme de christianisme s’est développée sur l’île d'Érin (Hibernia en latin), mais il faut garder à l’esprit que l’idée de nation est un anachronisme. Ce christianisme était en réalité un christianisme gael, qui s’est exporté en Écosse à l’époque du Dàl Riata, mais qui diffère des autres formes du christianisme dit « celtique ».
L’église, c’est-à-dire la communauté de chrétiens, que Patricius et les autres missionnaires ont convertie était une organisation séculière, avec des diocèses dirigés par des évêques. Cette église n’a pas duré longtemps. En effet, le clergé séculier avait besoin d’une infrastructure urbanisée : des villages et des villes principales reliées par des routes. Le centre habituel des diocèses était la cathédrale, bâtiment où siégeait l’évêque2. En Britannia, ces infrastructures existaient. Les Romains y avaient construit des routes, des forts, des forums, des amphithéâtres, etc. On peut encore identifier le cardo de leurs plans urbains aujourd’hui, par exemple à Caerleon, Carmathen ou à Caernafon. En Hibernia et en Caledonia en revanche, ces infrastructures étaient inexistantes, car ces deux régions avaient échappé à la domination de l’Empire romain.

 

D’autre part, à partir du IVe siècle, après le règne de l’empereur Constantin 1er, le christianisme était devenu religion d’État de l’Empire romain et le christianisme s’appuyait sur les institutions de l’empire pour asseoir son pouvoir. Les provinces romaines comme la Britannia ont donc peu à peu intégré les pratiques chrétiennes des diocèses romains. En Hibernia et en Calédonia, les institutions romaines étaient inexistantes. Le christianisme s’est donc appuyé sur l’autre forme d’organisation du christianisme : le monachisme. Les premiers monastères furent fondés au VIe siècle, mais dès le VIIe siècle, un réseau élaboré de monastères couvrait toute l’île, de façon hétérogène toutefois, car les moines fondateurs provenaient essentiellement de Gaule et de Britannia et ont donc œuvré davantage dans la partie est de l’île2,3.

 

Histoire
Le christianisme gael conserva ses particularités :
jusqu'à la fin du VIIe siècle en Northumbrie : le synode de Whitby (664) consacra l'abandon des spécificités de l'Église irlandaise et l'Église acheva l'unification avec Rome avec les conciles d'Hertford en 673 et de Hatfield en 680 ;
 
jusqu'en 710-712 chez les Pictes écossais (en 710, le roi Nechtan adopta les pratiques romaines et les moines d'Iona se convertirent en 712) ;jusqu'en 768 au pays de Galles (sous l'influence d'Elfoddw, évêque de Bangor) (cependant, le sud du pays de Galles n'aurait suivi qu'en 777) ;
 
jusqu'au début IXe siècle en Bretagne (réforme imposée par Nominoë, au service des carolingiens) ;

jusque vers 840 en Cornouailles.
 
Des différences mineures subsistèrent jusqu'au 12e siècle (lorsque les fils de Malcolm III et sainte Margaret d'Écosse Scotland reformèrent l'Église écossaise) et jusqu'en 1172 en Irlande où le synode de Cashel vit Henri II d'Angleterre forcer la soumission à l'autorité de l'Église catholique romaine.
 
Particularités
Le christianisme irlandais se distingue principalement de celui de l'Église romaine par ses coutumes, notamment par la forme de la tonsure (celle des Irlandais découvrait l'avant du crâne d'une oreille à l'autre et laissait les cheveux longs à l'arrière) semblable aux druides, par la datation de la fête de Pâques (les Irlandais célébraient cette dernière le dimanche avant la pleine lune du printemps), par la pratique du jeûne hebdomadaire appelé des « jeûne des stations » (comme les chrétiens d'Orient, les Gaels pratiquaient le jeûne le mercredi et le vendredi) et par son organisation non centralisée. La croix celtique est le symbole caractéristique du christianisme irlandais.
 
Surtout dû à des moines itinérants, dans la tradition du Immram celte (pour les moines celtes la navigation est un des modes de la pénitence, et le petit navire de cuir et d'osier, le coracle, est un véritable véhicule mystique) et par la fondation d'abbayes, le christianisme irlandais s'implanta sur le continent et particulièrement en Bretagne mineure. À travers plusieurs missions irlandaises (notamment en Gaule, à la période mérovingienne) il connut un succès remarquable. Plus tard, après Charlemagne, les Églises royales y privilégièrent la tradition romaine, qui l'emporta finalement dans tout l'occident.

Néanmoins, de nombreuses fondations conservent le souvenir de la grandeur passée de la tradition irlandaise, comme l'abbaye de Luxeuil en France, celle de Bobbio en Italie ou celle de Saint-Gall en Suisse, que l'on doit toutes les trois à saint Colomban (543–615) qu'il ne faut pas confondre avec saint Colomba.
 
Plus importante fut l'influence du christianisme irlandais en Grande-Bretagne : il fut distillé dans le nord de celle-ci, auprès de tribus celtes restées païennes : les Gaels et les Pictes, depuis l'Irlande. Saint Colomba (521–597) évangélisa ces peuples et fonda le monastère de Iona (563) sur une île située au large de la côte ouest de l'Écosse. Bientôt, l'influence irlandaise essaima depuis ce lieu, principalement par l'intermédiaire des Scots.
 
Des missionnaires écossais, en effet, se rendirent auprès des Anglo-Saxons qui étaient établis au nord de la rivière Humber (en Northumbrie) : ils furent les premiers évangélisateurs de ce peuple. Mais ils se heurtèrent à l'influence de l'Église romaine, présente dans le sud de l'île depuis l'extrême fin du VIe siècle et dès le VIIe siècle du fait de l'activité d'Augustin de Cantorbéry et de ses collaborateurs, un moine catholique qui avait été envoyé en Angleterre par saint Grégoire pour propager la suprématie de Rome.
 
En 664, le christianisme irlandais fut finalement rejeté au profit des coutumes romaines par les Northumbriens, lors du synode de Whitby qui opposa Wilfrid d'York à l'évêque irlandais Colman.

 

Les Gaels d'Écosse adoptèrent finalement les traditions romaines au XIe siècle, et ceux d'Irlande au XIIe siècle.
 
Jeûne des stations
La pratique du jeûne hebdomadaire est une spécificité du christianisme gael par rapport au christianisme romain. Le jeûne eucharistique est ancien et a longtemps été rigoureux chez les tous les chrétiens. En revanche, le jeûne hebdomadaire est souvent considéré comme une différence entre l’église latine et les églises orientales. Le jeûne appelé des « stations » se pratiquait tous les mercredis et tous les vendredis, dès l’Antiquité chez l’ensemble des chrétiens. Cependant, les chrétiens occidentaux ont abandonné le jeûne du mercredi et réduit celui du vendredi à une abstinence de viande, alors que les chrétiens d’Orient y sont restés attachés 4. C’est aussi le cas des chrétiens gaels, qui ont conservé très longtemps la pratique du jeûne hebdomadaire, à tel point que l’on trouve encore aujourd’hui sa trace dans le nom des jours de la semaine :
le mercredi est le « jour du premier jeûne » (vieux gaélique Di-Ceudaoin, de ceud, « premier » et aoin, « jeûne » ; irlandais : Dé Céadaoin, gaélique écossais : Diciadain)
 
le jeudi est le « jour entre les jeûnes » (vieux gaélique : Dia dhardaoin, de eadar, « entre » et aoin ; irlandais : Déardaoin, gaélique écossais : Diardaoin)
 
le vendredi est le « jour du jeûne » (vieux gaélique : Dia oine, irlandais : Dé hAoine, gaélique écossais : Dihaoine).
Héritage[modifier | modifier le code]

Le christianisme romain doit, dans une grande mesure et par l'entremise des missionnaires anglo-saxons, son goût pour la mission à la tradition irlandaise, importée dans le nord des îles britanniques au VIIe siècle. D'autres traditions irlandaises ont été adoptées par Rome et font partie de l'orthodoxie : c'est le cas de la confession auriculaire (en privé) et de la Toussaint, fête de « tous les saints » célébrée le premier novembre.
 

Différence entre l'orthodoxie catholique romaine et le système épiscopal catholique romain.

 

Le système ecclésiastique Irlandais et la relation avec Rome du temps de Colomba d'Iona
Ce n’est qu’au 7e siècle que le synode de Whitby (664) rejette la liturgie irlandaise au profit de la liturgie romaine.

Christianisme celtique et christianisme irlandais. On parle de christianisme « irlandais » parce que cette forme de christianisme s’est développée sur l’île d'Érin (Hibernia en latin), mais il faut garder à l’esprit que l’idée de nation est un anachronisme. Ce christianisme était en réalité un christianisme gael, qui s’est exporté en Écosse à l’époque du Dàl Riata, mais qui diffère des autres formes du christianisme dit « celtique ». L’église, c’est-à-dire la communauté de chrétiens, que Patricius et les autres missionnaires ont convertie était une organisation séculière, avec des diocèses dirigés par des évêques. Cette église n’a pas duré longtemps. En effet, le clergé séculier avait besoin d’une infrastructure urbanisée : des villages et des villes principales reliées par des routes. Le centre habituel des diocèses était la cathédrale, bâtiment où siégeait l’évêque2. En Britannia, ces infrastructures existaient. Les Romains y avaient construit des routes, des forts, des forums, des amphithéâtres, etc. On peut encore identifier le cardo de leurs plans urbains aujourd’hui, par exemple à Caerleon, Carmathen ou à Caernafon. En Hibernia et en Caledonia en revanche, ces infrastructures étaient inexistantes, car ces deux régions avaient échappé à la domination de l’Empire romain. D’autre part, à partir du IVe siècle, après le règne de l’empereur Constantin 1er, le christianisme était devenu religion d’État de l’Empire romain et le christianisme s’appuyait sur les institutions de l’empire pour asseoir son pouvoir. Les provinces romaines comme la Britannia ont donc peu à peu intégré les pratiques chrétiennes des diocèses romains. En Hibernia et en Calédonia, les institutions romaines étaient inexistantes. Le christianisme s’est donc appuyé sur l’autre forme d’organisation du christianisme : le monachisme. Les premiers monastères furent fondés au VIe siècle, mais dès le VIIe siècle, un réseau élaboré de monastères couvrait toute l’île, de façon hétérogène toutefois, car les moines fondateurs provenaient essentiellement de Gaule et de Britannia et ont donc œuvré davantage dans la partie est de l’île2,3.

Le christianisme celtique (ou « chrétientés celtiques ») est un mode d’organisation de la vie religieuse, au sein du christianisme d’Occident. À l'inverse du système romain, il est fondamentalement décentralisé. Il apparaît au 5e siècle, connaît son apogée au 7e siècle, et s’éteint au 12e siècle. On peut y distinguer deux cultures : la culture brittonique (de langue brittonique) et la culture scottique, ou gaélique (de langue gaélique), ou christianisme irlandais. Le christianisme celtique, d’une orthodoxie reconnue, est d’abord circonscrit aux terres peu ou pas du tout romanisées, et vierges d'invasions germaniques (Ouest de la Bretagne insulaire, Ouest de la Bretagne armoricaine, Irlande). Au 7e siècle, grâce aux missionnaires irlandais (Gaels), il connaît un fulgurant essor en Occident, jusqu’en Italie et en Germanie.

Contexte
Dans l’empire romain, depuis Théodose (347-395), le christianisme est la religion officielle et exclusive. L’empereur est le grand pontife des chrétiens, le chef des évêques. C’est lui qui préside les conciles œcuméniques. À la mort de Théodose, l’empire est scindé en empire d'Orient et empire d'Occident. En 476, l’empire romain d’Occident disparaît. Le christianisme lui survit dans bon nombre des royaumes barbares qui se constituent (l’île de Bretagne, quant à elle, revient au paganisme). Mais les évêques de ces royaumes cessent de prêter serment à l’empereur (l’empereur d’Orient a virtuellement l’Occident sous sa coupe). Et de nombreux évêques barbares marquent encore plus leur différence3 en restant fidèles à la doctrine arienne, définitivement condamnée par le concile de Constantinople en 381.

Les « Églises » (communautés citadines, ancêtres des diocèses) des royaumes barbares sont nationales4. Leurs évêques prêtent serment au souverain de leur royaume. Dans les royaumes celtiques comme dans tous les nouveaux royaumes, le christianisme est national. Il aide les peuples à affirmer leur identité, face aux tentatives de colonisation (guerrière ou culturelle). Si les peuples de la façade atlantique adoptent contre toute attente la religion de l’ennemi romain, c’est parce que l’empire d’Occident n’est plus là pour les menacer et c’est parce que Constantinople, au 5e siècle, leur paraît trop éloignée pour représenter un danger (l’empereur d’Orient n’engage une reconquête de l’Occident qu’au 6e siècle).

L’éloignement géographique permet d’évacuer toute référence à l’empereur. Il permet d’éviter les querelles dogmatiques, chères aux évêques. Enfin, il permet au christianisme de s’adapter à la sensibilité locale (chose permise et courante, dans les premiers temps du christianisme, pourvu que le dogme soit respecté). Toute l’histoire du christianisme celtique, comme celle du christianisme, est bien entendu marquée par ses rapports avec le bras séculier.

Organisation
Dépourvus de villes, les pays celtiques ne peuvent imiter le mode d'organisation répandu dans les pays romanisés (une communauté urbaine, groupée autour d’un évêque). Le christianisme celtique est rural et n’a pas d’évêques, pas de clergé séculier, mais des moines et des ermites. Chaque abbé (ou chaque ermite) est totalement indépendant. On ne peut donc parler d’« Églises » comme dans les pays romanisés. La dénomination de « chrétientés celtiques » a été proposée par dom Gougaud. Elle a été reprise par Olivier Loyer. Bien que tardant à s’imposer, l’expression semble plus appropriée que « christianisme celtique ». Car il s’agit ici de communautés indépendantes, non d’un appareil centralisé, non plus d’une communion hérétique ou schismatique.

Moines
En Irlande et en Bretagne insulaire, de grands monastères peuvent compter jusqu’à 3 000 moines. Le maître absolu du monastère est l’abbé. En tant que chef de missionnaires, il est le descendant de saint Pierre (le chef des apôtres), et n’a de comptes à rendre qu’à ce même saint Pierre. Les abbés sont égaux entre eux et chaque monastère est indépendant.[réf. nécessaire] Les monastères jouent un rôle important dans l’organisation de la vie économique14. Certains abbés, proches d’un souverain, jouent un rôle-clé dans la vie politique. Vers 620, apparaissent les monastères doubles, qui renouent avec la tradition originelle du cénobitisme chrétien, celle de saint Pacôme (292-348). Article détaillé : Monastère double.

Ermites
La Bretagne armoricaine présente une figure originale, au sein du christianisme celtique. Elle n’a pratiquement pas de monastères. Des ermites s’isolent, chacun en un site privilégié. Chacun a la charge d’un certain nombre de familles, elles-mêmes dispersées. Ainsi se forme la paroisse rurale (le plou, du latin plebs, le peuple).

Origine
L’origine de ces chrétientés celtiques sans évêques n’est pas élucidée. Une vieille légende, attribuant à saint Martin (à la fois moine, ermite et évêque) la conversion, l'ordination et la consécration du druide armoricain Corentin, ne trouve plus d’écho de nos jours. Deux hypothèses sont soulevées, sans que l’une puisse prendre le pas sur l’autre :[réf. nécessaire] Des druides celtes voyageant en Orient, berceau du christianisme, auraient été en contact avec le monachisme oriental. Les idées de monachisme et d’ascétisme seraient venues de Gaule, via l’Armorique, jusque dans la Bretagne insulaire.

Illtud
La mission de saint Patrick (située approximativement de 432 à 461) est antérieure à celle d’Illtud (située approximativement de 447 à 522). Mais Patrick, Britton romanisé, est rattaché — tout comme Pélage ou Palladius — à l’histoire de l’Église romaine et de ses évêques citadins, non à celle du christianisme celtique et de ses monastères ruraux. Les abbés (abbayes/monastères) irlandais ne se réclament jamais de Patrick. Dans le courant proprement « chrétientés celtiques », la figure la plus ancienne que l’on connaisse est celle de saint Illtud. Pour Illtud comme pour d'autres personnages de ces temps anciens, il est bien entendu hasardeux de prétendre démêler ce qui est légendaire de ce qui est authentique. Illtud serait né vers 425, peut-être en Bretagne armoricaine (« dans le Léon », précisent certains, tel Alain Croix). Il serait mort vers 522, au pays de Galles. Illtud est formé dans la vieille école d’Enez Lavre (île Lavrec, ou île de Lavret), au nord de la Bretagne armoricaine. Cette école est alors dirigée par Budog. Au-delà, la filiation se perd. On ignore si Budog est réellement chrétien. On ignore par conséquent si son école d’Enez Lavre est déjà chrétienne. On ignore même si, dans la première moitié du 5e siècle, le christianisme a déjà touché l’ouest de la Bretagne armoricaine. Illtud a très bien pu être converti durant un voyage (on sait par exemple qu’il a rencontré saint Germain d'Auxerre). En l’état actuel des connaissances, Illtud peut être considéré comme le père des chrétientés celtiques.

Expansion dans les royaumes celtiques

Ynis Byr
Homme de vastes connaissances religieuses, mathématiques, littéraires et philosophiques, Illtud est le fondateur, au milieu du ve siècle, du monastère de Llanilltud et de l’école monastique d’Ynis Byr, tous deux au sud de l’actuel pays de Galles. On attribue à Illtud la formation de nombreux missionnaires, qui vont accomplir la pérégrination, voyage par-delà les mers, dans la tradition celtique. Depuis Ynis Byr, ils s’égaillent dans tout le pays de Galles, vers le Kernow et la Bretagne armoricaine, pays qui depuis toujours pratiquent de nombreux échanges par voie de mer. Seule l’Irlande, où le druidisme reste vivace, se montre rétive à toute approche par le sud-est. Eanna (Enda), disciple d’Illtud, décide alors d’essayer par l’ouest.

Killeany
Eanna et ses onze compagnons prennent la mer pour aller fonder dans les îles d’Aran, à l’ouest de l’Irlande, le monastère de Killeany (490). Les moines de Killeany réussissent enfin à pénétrer dans l’île d’Irlande. Ils entreprennent de l’évangéliser, ne trouvant pas trace de structures laissées par les deux tentatives antérieures (ni par celle de Palladius, en 431, ni par celle de Patrick). L’Irlande va rapidement se couvrir de monastères, comme Clonard (520) à l’est, Clonmacnoise (545) au centre, et Bangor (559) au nord-est.

Iona
En 563, l’Irlandais Colum Cille (ou Columkill, ou Colomba), formé à Clonard, fonde un monastère à Iona, une île très septentrionale, dans le royaume de Dal Riada. Ce royaume est situé à l’ouest de la Calédonie. Il se distingue par la langue. Ses habitants parlent le gaélique, tout comme les Irlandais. Tandis que leurs voisins de l’est (que l’on regroupe par commodité sous le nom de Calédoniens29) ont leur langue à eux, fort mal connue. Et que leurs voisins du sud, Brittons, parlent le brittonique. Le monastère d’Iona va jouer un rôle important dans l’évangélisation de l’île de Bretagne.
 

Saint Patrick
Fils d’un fonctionnaire britto-romain, Padraig est né en 390 en un lieu incertain de l’île de Bretagne. En 405, il est victime d’une razzia de Gaels et est emmené comme esclave en Irlande, sous le règne du Ard ri Érenn, Niall Noigiallach. Pendant six années de captivité, passées à surveiller les troupeaux, sa foi en Dieu s'affermit et une fois évadé, il poursuivit ses études théologiques en Gaule. Les dates de son retour en Irlande sont incertaines (entre 432 et 490 selon les différentes thèses) mais la conversion de l’île serait intervenue sous le règne du roi Loegaire, fils de Niall. Patrick est souvent décrit en train de discuter avec les druides et tenter de les convaincre que sa foi en Dieu est plus puissante que la « magie druidique ». La légende rapporte aussi qu’il a fait fuir tous les serpents et explique le principe de la Trinité par la feuille de trèfle (le concept de triades était très répandu dans la mythologie celtique).

La conversion du pays s'est faite pacifiquement par des filid devenus les porteurs de la nouvelle religion. Initialement romain, le rituel s’est celtisé, favorisant un monachisme qui deviendra une référence en Europe. Clonard, Clonmacnoise, Glendalough deviennent d'importants centres spirituels. L’église d’Armaght est fondée vers 445. Le 6e siècle voit la fondation du monastère de Bangor (en 558) par Comgall et celui de l’île d’Iona par Colomba, qui deviennent la base de départ de l’évangélisation de l’Écosse. Ce n’est qu’au VIIe siècle que le synode de Whitby (664) rejette la liturgie irlandaise au profit de la liturgie romaine.

 


 

 

 

Le personnage de Finnian de Moville est né en Ulster vers 495 et est décédé en 579. Son nom s'écrit aussi «Finan», «Finian», «Finien ou Finnien». (Ne pas confondre avec Finien de Clonard, mort en 549) que Colomba connut également lorsqu'il fut initié à la vie monastique par ce personnage)

Finnian de Moville fut un moine et un abbé irlandais qui fonda en 545 un monastère à proximité de ce qui est maintenant Newtownards. Il le nomme Moville (en gaélique irlandais Magh Bile, « la plaine de l’arbre sacré »).

Les historiens rapportent que Finnian de Moville effectua un pèlerinage à Rome d’où il rapporta en l'an 540, le premier exemplaire parvenu en Irlande de la «Vulgate de saint Jérôme». Il fonda le monastère de Druim Fionn en 540 et le monastère de Moville, et qu'il dota d'une école en 545. Bien que dans l'hagiographie de «la vie de Colomba», Adomnan dit que Finnian de Moville fut un maître/professeur de Colomba d'Iona, il fut aussi le maître de Colomban de Luxeuil (ne pas confondre avec Colomba d'Iona). Il rédigea une règle monastique et un «pénitentiel» pour ses moines. Finnian de Moville est honoré comme «le saint (catholique) patron de l’Ulster».

 
 

 

 

Saint Columba d'Iona était fréquemment visitée par des personnes de L'Irlande, qui étaient soit ses anciens amis, ou qui voulu devenir, ou qui désiraient recevoir ces des conseils sur diverses questions; et ceux-ci, avec tous les autres étrangers, il a reçu avec la plus grande gentillesse et traité le plus hospitalièrement. Outre les saints hommes déjà mentionné, Colomban, un évêque dans la province Leinster, [3] est venu le voir. Le saint abbé conçu pour ce prélat une grande amitié, de sorte que, étant par la révélation de instruit sa mort, il a Les commandes du matin que les moines qui étaient la préparation de leurs professions respectives devraient ne pas travailler ce jour-là; Quand tout était prêt et pour les saints mystères, toute la communauté, vêtu Vêtements blancs comme un dimanche ou une autre solennité, a procédé à l'église ainsi que le saint. quand le chœur était venu à une partie du service dans lequel le nom de Saint- Martin utilisé pour être commémoré, l'abbé saint cria: « Aujourd'hui, vous devez chanter Columban l'évêque saint « , et donc ils sont devenus informé de sa mort.

Il est né au Dal Araide Antn'm, le fils d'un soldat, qui espérait que son fils allait suivre ses traces. Il a, au contraire, d'étudier avec un employé (Réputés pour garder une maîtresse), puis dans une école monastique, probablement cette course par saint Finian de Moville. Il semble avoir été en proie à au moins l'habituel doutes des adolescents et des tentations, mais ceux-ci après avoir confessé à son abbé, il installés dans la vie monastique et fut ordonné prêtre. Il a commencé un petit monastère sur le Lough Erne, où son extrême austérité (peut-être calqué sur celui de Saint Pacôme, au-dessus), qui comprenait la prière debout dans les rivières glaciales devait être modifié pour le bien de la santé de ses moines. Il est appelé « le fondateur de monastères « par Adomnan: d'autres fondations peuvent ne pas avoir survécu longtemps. dont une sur l'île Rathlin, au large de la côte ouest Antrirn. Il a fondé Bangor dans environ 558, sur un site bien placé pour Voyage de la mer à la fois Ecosse Gaule. On a dit d'avoir trois ou quatre mille moines, mais peut se référer au nombre qui a passé à travers elle pendant le temps était Comgall

Thebaid et le premier fondateur de la vie monastique.

Athanasius a vécu dans le désert comme l'un des pieds Anthony pendant six ans. Exilé à Treves par Constantin en 336, il a instruit le clergé par exemple et la parole dans la vie religieuse qu'il avait appris de St. ANTHONY.

De Treves se répandit rapidement à travers la Gaule, et régulièrement a été établi par Saint-Martin, qui, lorsque l'évêque de Tours, fonda le célèbre monastère de Marmoutier, sur la Loire. Ayant servi vingt campagnes avec la cavalerie, il se consacre alors à une guerre plus ardue, et comme saint Augustin, à Hippone vivait avec ses prêtres et des religieux, parmi lesquels ce dernier ont été établis tant de saints évêques.

Le monastère de Lérins, dont la constitution était la même que celle de Saint Martin, et où saint Patrick a également étudié la vie religieuse, a été fondée par saint Plus tard, sur une île rocheuse et le désert, au large des côtes de la Provence, modifié par les travaux des moines dans un paradis de verdure et de fleurs, et il est devenu une célèbre école de théologie et de la philosophie, et une pépinière aussi des saints et des évêques.

La grande et modeste St. Vincent, le premier controversialist de son âge, il était le contemporain de Saint Patrick; donc aussi était Salvien, l'homme le plus éloquent de son temps après St. Saint-Augustin, surnommé Maître des évêques, bien que lui-même que prêtre dans ces sanctuaires de la religion et l'apprentissage, et sous ces maîtres ont St. Patrick étude que la vie religieuse, d'abord pratiquée par saint Anthony, transporté en Gaule par saint Athanasius, et régulièrement établi par Saint Martin, tel était le système de la vie religieuse et établie ici par notre grand apôtre enseigné et pratiqué dans les monastères celtiques.

Il était le même système, comme nous l'avons vu, que saint Saint-Augustin établi en Afrique, dans la mesure où il provient de la même source. Après sa conversion Augustin est revenu dans sa ville natale, Thagaste, où il a formé une communauté religieuse; et après son ordination, « il a créé une maison à Hippone, dans un jardin donné à lui par Valerius, l'évêque Ceci, aussi, comme les établissements de e Saint-Martin de Tours et Saint-Elder, est devenu une école de l'Eglise. un séminaire des évêques. Posidium, élève et ami de saint Augustin, mentionne dix évêques de sa propre connaissance qui avait étudié à l'école lorsqu'ils sont élevés au episoopacy il a quitté son monastère, mais a continué à mener le même genre de vie avec le clergé de son siège, qui a renoncé à tous les biens personnels, et ont été pris en charge par un fonds commun.

Nous avons vu que, après cet exemple, la plupart des premiers évêques irlandais étaient des moines ou les disciples des moines, et ont continué à vivre dans la vie Conventuali après leur élévation à l'épiscopat, et leurs maisons t aussi les collèges où les étudiants ont été formés pour le ministère sacré. La règle donc par saint Augustin fondé à Hippone, et sur lequel il avait placé sa sœur, avec son grand ouvrage, « Le travail des moines » tiré de la même source que le système de St. Martin, ne peut manquer de nous donner une véritable idée de la manière de la vie et de l'état religieux de ces anciens moines irlandais; et un examen du respect et de particularités dont parle Adonman, O'Donnell et les autres biographies de Saint Columba, qui nous montre que le mode de vie suivi par les communautés colombiennes, a été fondée sur le système monastique mis en Irlande par saint Saint-Patrick, et était sensiblement la même que celle suivie par les moines de Saint- Martin, Sainte-Marie Plus tard, saint Augustin, différent, sans doute, en détail dans le cas de Columba. La règle de mot, par conséquent, besoin de saint Wilfrid et d'autres à l'égard de Saint- Britannique, est assez entend le respect ou la discipline des monastères celtiques, pas une règle écrite particulière à Saint Dove ft. Nous avons également la règle de saint Columban de Luxeuil, établi par lui pour les monastères qu'il fonda en Gaule, les pratiques religieuses et la vie des moines irlandais réduits à l'écriture; pour la règle de saint Colomban incarne l'esprit religieux du pays, et est précisément à cet égard, distingué de la règle de saint Benoît XVI. Colomban formé sa règle du système suivi dans les monastères de l'Irlande, de l'une, à savoir., Bangor, lui-même avait été un moine. Né près de quatre ans avant le départ de Columba pour Iona et mourir dix-huit ans après lui, sa règle doit être, en substance identique à celle suivie dans les monastères irlandais de Columba; pour descendre aux invasions danoises, les monastères irlandais, en particulier dans le Nord, ont été guidés et contrôlés par l'esprit de ses successeurs et disciples.



En tant que jeune homme, Columban de Luxeuil avait peur qu'il était sur le point de céder à la vaine « l'éclat du monde », alors qu'il cherchait la direction d'un ermite local ou femme abbesse. Elle a conseillé ce beau jeune homme, « Loin de moi, la jeunesse O, loin! » « Fuyez de la corruption, dans laquelle, comme vous le savez, beaucoup sont tombés. » En entendant ces paroles de remontrance, il a été secoué tellement qu'il a quitté la maison au-dessus de la protestation forte de sa mère alors qu'elle était allongée prosternent sur le seuil de leur maison, en le priant de ne pas laisser d'étudier sous un moine nommé Sinell sur l'île Cleenish dans Lough Erne. Plus tard, il est entré dans le célèbre monastère irlandais de Bangor et a étudié avec le célèbre St. Comgall (un ami et élève de Saint-Columba d'Iona). Bien qu'il y ait deux, il codifie des règles de vie dans la communauté, un pour la communauté et un pour les moines individuels. Lorsque Colomban de Luxeuil fut âgé d'environ 50 ans, Comgall finalement lui a donné la permission d'aller en Europe avec douze compagnons vers l'an 589.

 

 


Note sur la «probable parenté» entre «saint Patrice et saint Martin de Tours»

 

 


 

Analyse approfondie de Colomban, le soi-disant 4ème "messager" de l'église de Thyatire. (Années 606 à 1520 après J.C.) Par Michel Morin

Prédication Exposé des sept âges de l'Église :
Âge de l’Eglise de Thyatire de William Branham a été prêchée 65-0005
Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER

Toutefois, deux hommes, dans les îles Britanniques, avaient un ministère en Parole et en actes qui pouvait être soumis avec succès à l’épreuve de la vérité. C’étaient saint Patrick et saint Colomba. C’est à saint Colomba qu’échut le rôle de messager.

Le pur Évangile que prêchaient Colomba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu

 

«Colomba d'Iona ou Columkill ou Colomkille ou Colombeau ou Colme ou Colombus ou Saint Colomba (7 décembre 521 - 9 juin 597), ou Colum(b) Cille en gaélique irlandais (c'est-à-dire « Colombe de l'église »), est un missionnaire irlandais»

Selon l'enseignement des Sept Âges de l'Église par William Branham, Colomban est le soi-disant «messager» de l'âge de l'Église Thyatire, qui aurait duré de 606 à 1520 après J.-C. (ère médiévale) Bien que William Branot; Saint Colomban", je désire vous rappeler que cet homme n'a de "saint" que le titre que l'Église Catholique Romaine lui a donné. De plus, je crois que William Branham n'a pas vraiment consulté certaines archives, pourtant disponibles à tout chercheur sérieux, lorsqu'il affirme que Colomban n'a jamais été canonisé ou reconnu par l'Église Catholique Romaine.

"Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé." - William Branham

La canonisation est un processus établi par l'Église catholique et les Églises orthodoxes, conduisant à la reconnaissance officielle d'une personne comme «sainte», et proposée alors comme modèle exemplaire de vie chrétienne. Le «saint» ou la «sainte »reçoit une place dans le calendrier liturgique de l'Église, date à laquelle il est liturgiquement commémoré et invoqué. Une canonisation équipollente est une canonisation décidée par un simple décret du pape sans que la reconnaissance d'un miracle ne soit nécessaire. Cette forme de canonisation, codifiée par Benoît XIV au XVIIIe siècle, nécessite trois éléments : la possession ancienne d’un culte lié à la personne à canoniser, l’attestation constante et répandue de ses vertus ou de son martyre par des historiens dignes de foi et la réputation ininterrompue d’accomplissement de prodiges. Lorsque ces conditions sont remplies le pape peut, de sa propre autorité, sans procès ni cérémonie de canonisation, procéder à une canonisation équipollente, c’est-à-dire étendre à l’Église universelle le culte liturgique en l'honneur du bienheureux. (Canonized: pre-Congregation - http://www.scborromeo.org/saints/columba.htm)

Wikipédia: Saints des Églises catholiques et orthodoxes: Saint Colomba d'Iona († 597), « Colum(b) Cille », « Colombeau », abbé irlandais, apôtre de l'Écosse, fondateur du monastère d'Iona. Fête le 9 juin.

St. Columba died in 597 on the island of Iona. He had great influence as a monk and was venerated as a saint soon after his death. This local veneration spread beyond Ireland, but there was no formal process of canonization at that time. His reputation for holiness was honored and imitated, and his memory was kept on the date of his death, June 9, which became his feast day.

Les historiens rapportent que Colomban, aussi appelé Colum, ou Columcille, était un moine et un missionnaire traditionnellement crédités du rôle principal dans la conversion de l'Écosse au catholicisme de l'Église de Rome. Colomban est crédité comme étant une figure de proue dans la revitalisation de le monachisme pendant sa vie.

Columban (Colum Cille signifiant «colombe de l'église») était un moine irlandais, abbé, érudit et missionnaire qui répandait l'évangile de Jésus-Christ en Ecosse, en Angleterre et dans toute l'Europe occidentale de son monastère qu'il a établi à Iona au large de l'ouest. côte de l'Ecosse. Son monastère devint le «berceau du christianisme de l'Europe de l'Ouest».

Une canonisation équipollente est une canonisation décidée par un simple décret du pape sans que la reconnaissance d'un miracle ne soit nécessaire. Cette forme de canonisation, codifiée par Benoît XIV au XVIIIe siècle, nécessite trois éléments : la possession ancienne d’un culte lié à la personne à canoniser, l’attestation constante et répandue de ses vertus ou de son martyre par des historiens dignes de foi et la réputation ininterrompue d’accomplissement de prodiges22. Lorsque ces conditions sont remplies le pape peut, de sa propre autorité, sans procès ni cérémonie de canonisation, procéder à une canonisation équipollente, c’est-à-dire étendre à l’Église universelle le culte liturgique en l'honneur du bienheureux. La canonisation est un processus établi par l'Église catholique et les Églises orthodoxes, conduisant à la reconnaissance officielle d'une personne comme 'sainte', et proposée alors comme modèle exemplaire de vie chrétienne. Le saint ou la sainte reçoit une place dans le calendrier liturgique de l'Église, date à laquelle il st liturgiquement commémoré et invoqué.

Colomban est né d'une famille noble autour de 521 à Donegal, en Irlande, et est mort le 8/9, 597, Iona [Inner Hebrides, Ecosse]; fête le 9 juin), sur l'île d'Iona, au large de la côte ouest de l'Écosse, en 597. Au début destiné à la prêtrise, il fit plus tard des vœux monastiques et les conserva avec un zèle fougueux (on lui attribue d'avoir fondé de pas moins de vingt-cinq monastères et quarante églises à l'âge de vingt-cinq ans!).

Cette abbaye érudite et profondément spirituelle envoya des centaines d'évangélistes qui partagèrent l'évangile et établirent des monastères dans toute l'Angleterre et l'Europe occidentale. Columban est l'un des plus aimés des premiers saints celtes, même s'il est souvent considéré comme un «saint guerrier». Sa vie a été enregistrée par Adomnan, le neuvième abbé d'Iona qui a écrit la vie de St. Columba un siècle après Columban décédés. Une grande partie du travail d'Adomnan était basée sur une biographie antérieure enregistrée par le septième abbé d'Iona, Cummene "le Blanc". Columba a étudié sous les célèbres professeurs monastiques, Finnian de Moville et Finnian de Clonard. Jeune homme d'une vingtaine d'années, il a été ordonné diacre à l'abbaye de Moville et a ensuite été ordonné prêtre lorsqu'il avait environ trente ans.


En s’enfonçant vers le nord par le Great Glen, il dompte selon la légende le monstre qui hantait déjà les rives du Loch Ness3 et réussît à traiter avec les druides (magus) qu’il rencontre à la cour du roi Brude et dont le principal Broichan était le propre père nourricier du souverain. La conversion, la neuvième (la huitième selon la Chronique Picte) année de son règne, des pictes et du roi Brude, pourtant issu d’une famille brittonique théoriquement déjà chrétienne, et dont le père putatif aurait fait l’objet des anathèmes de Gildas est passée sous silence par Saint Adomnan biographe du saint, mais mise au crédit de Colomba par la Chronique Picte et sous entendue par Bède le Vénérable : « Colomba arriva en Bretagne la neuvième année du règne de Bruide, fils de Maelchon, roi très puissant de la nation des pictes. Et par sa prédication, autant que par son exemple, il convertit cette nation à la foi du Christ. Sur quoi il reçut des Pictes une île, dont il a été question plus haut pour y édifier un monastère. »

Est-ce que Colomban fut un missionnaire dans le sens biblique?

Dans le vrai sens de la Bible? Absolument pas. ne pas seulement cela peut être mis en doute, mais dans la lumière des Saintes Écritures, ce Moine esprit trinitaire n'avait pas de message spécial, rien de bien plus différent que partagé par ses supérieurs dans la hiérarchie catholique romaine et le pape Rome. Je défie quiconque de faire une recherche approfondie (recherche exhaustive de faits historiques) et de trouver des preuves directes que cet homme était "inspiré"; par Dieu ou était "rempli du Saint-Esprit" comme l'a déclaré William Branham. Quel était le "Lumière spirituelle" de cet homme? Sa lumière était une obscurité totale. Cet homme n'a jamais avait un message particulier

Colomban and his monks… They used God and religion to rule and make money....

Revenons à l'Angleterre médiévale, au temps de Colomban, un endroit où les grandes masses non lavées vivent dans la peur constante d'être frappées par la main toute puissante du Seigneur. Ils n'aimaient pas Dieu comme nous, ils craignaient la colère de Dieu au-delà de toute autre chose. Ils passent leur vie à demander le pardon du péché et à offrir la pénitence. N'oublions pas que l'Église prêche à l'heure actuelle sur l'enfer et la damnation pour les non-croyants, pas sur l'amour et le pardon de l'église moderne d'aujourd'hui. Les gens pensaient que s'ils manquaient un service d'église qu'ils souffriraient dans l'enfer éternel pour cela. Beaucoup moins indulgent que l'église d'aujourd'hui. Un roi déclare simplement que c'est la volonté de Dieu qui l'a fait roi et que quiconque s'oppose à lui se dressera contre Dieu. Cet état d'esprit existe encore aujourd'hui.


Il suffit de regarder ce qui est écrit sur une pièce anglaise ... "Elizabeth II, reine par la grâce de Dieu"... Personne ne voudra être le gars qui défie Dieux volonté si 99% de la temps, la rébellion est arrêtée avant même d'avoir commencé. Cela a également bien fonctionné pendant les guerres, les gens croyaient qu'ils ne pouvaient pas perdre parce que leur roi était choisi par Dieu et Dieu n'a jamais tort afin qu'ils se précipiteraient volontiers dans une bataille armé d'un peu plus d'un bâton pointu.

Comment les rois ont-ils empêché et arrêté les rébellions à l'époque médiévale? Comment ont-ils arrêter les rébellions? Force écrasante, habituellement. Appelez les troupes, tuez le mobs en colère, et coopter, capturer, ou tuer tous les nobles qui les menaient .. Tant que la noblesse et leurs troupes se tenaient avec le roi, il a travaillé assez bien. Donc, les rois et les nobles avaient beaucoup de péchés à pardonner ... Ils ont dépensé beaucoup d'argent pour embaucher des moines et des nonnes pour prier pour eux .... L'attrapez-vous?

 

Colomban était un vendeur prolifique.

Certains disent que Colomban était le fondateur de 25 monastères et 40 Eglises catholiques à l'âge de 25 ans ... Colomban fonde le cistercien catholique Ordre, qui est un ordre religieux des moines et des nonnes. Bien que le nombre de ses les monastères ne peuvent pas être vraiment vérifiés, nous croyons toujours qu'il y a une part de vérité dans tout ça.
L'histoire dit qu'avec 12 compagnons (moines), Colomban a pris à la mer et s'installa dans l'île écossaise d'Iona en 563. Il avait 42 ans. Ici, il établi un monastère dont il devint abbé. Iona est devenu le centre de son activité évangélisatrice. En accord avec sa pénitence, Colomban a travaillé sans relâche prêchant les croyances catholiques romaines, sillonnant l'Écosse et convertissant les Pictes du Nord. " (Les Pictes étaient une confédération tribale de peuples qui vivaient dans ce qui est aujourd'hui l'est et le nord de l'Écosse au cours de la fin de l'âge du fer et Périodes médiévales tôt.)

INDULGENCE:
Quand les gens riches étaient très mauvais, ils payaient des moines pour prier pour eux assurez-vous qu'ils sont arrivés au paradis. Cela s'appelait «payer une indulgence»

Si Colomban ne peut pas être un "ange / messager". En voyant la Présence de Dieu, qu'en est-il d'Irénée, Martin de Tours et Martin Luther ou John Wesley? Tous plaidaient la Sainte Trinité et adoraient la vierge Marie comme la mère de Dieu! Et tu veux vraiment me faire croire qu'ils méritent de naître à nouveau? La honte! Qui veut argumenter avec moi et nous prouver que j'ai tort?


Selon Adomnan, l'hagiographe du saint, outre Bruide le roi des Pictes, quatre rois contemporains ont une grande importance aux yeux de Colomba : Diarmait mac Cerbaill roi de Tara, Oswald de Northumbrie, Áedán mac Gabráin roi du Dal Riada en Écosse et Áed Sláine. Colomba entretient également des relations amicales avec Rhydderch Hael le roi de Strathclyde qui régnait à cette époque à Alclut. L’abbé Colomba joue également un grand rôle dans le royaume de Dal Riada. Il use de son influence pour couronner roi à Iona Áedán mac Gabráin, en conformité avec les règles de la tanistrie pratiquées dans les royaumes irlandais, mais au détriment des droits d’Eòganán mac Gabráin, le pieux fils aîné de Gabhran, écarté de la royauté par le saint qui lui était pourtant favorable à la suite de l’intervention d’un ange.

En 575, le nouveau roi, accompagné de saint Colomba, participe au concile de Druim Ceat (Comté de Derry), en Irlande, où le Dal Riada écossais est reconnu indépendant par le futur Ard rí Érenn Áed mac Ainmerech du Cenél Conaill des O’Neill du Nord, sous réserve qu’il le soutienne toujours dans les conflits purement irlandais7. Saint Adomnan rapporte qu’un jour, le roi des Scots demanda à saint Colomba lequel de ses trois fils aînés, Artuir, Eochaid Find ou Domangart, devrait selon lui succéder à sa mort. L’évêque répondit qu’aucun d’eux ne régnerait jamais car ils seraient tous tués au combat. Le saint demanda alors au roi de faire venir ses plus jeunes fils et lorsque Eochaid Buide, quatrième héritier mâle, se présenta devant lui, il le bénit et déclara à son père : « Voilà celui qui te survivra ! »

Postérité Après la mort de Colomba (8/ 9 juin 597) 9, la direction de la communauté monastique d’Iona fut assurée pendant au moins un siècle et demi, à une exception près par des princes abbés issus directement du Cenél Conaill, dont son biographe et neuvième successeur comme abbé d'Iona, saint Adomnan d'Iona 10.

« Nous voici à lly Colum Kill nom populaire ou hébridien d’Iona. Cela dit nos hommes nous prirent sans façon sur leurs épaules car l’île n’a pas de port et marchant dans l’eau jusqu’à la ceinture ils nous déposèrent sur une plage déserte que couvrait un lit de cailloux de couleurs les plus variées. C’est la baie des Martyrs nous dit un de nos bateliers c’est l’endroit où saint Columba ou saint Colum le patron de l’île mit autrefois pied à terre. Ces cailloux ce sont les moines, ses disciples, qui les ont entassés sur cette plage. L’une des punitions que les abbés du couvent infligeaient aux moines qui avaient péché c’était de ramasser ces pierres et de les rassembler en tas la quantité de pierres à ramasser était proportionnée au nombre des péchés que chacun d’eux avait commis. Comme ces tas couvrent une grande étendue du rivage et qu’il en est de fort hauts on doit naturellement conclure qu’il y avait autrefois dans l’île d’incorrigibles pécheurs et que le nombre en était grand. »

 

Selon la légende, il part avec douze compagnons, en analogie au Christ et ses apôtres, pour l’île d’Iona en 563 où il établit le premier monastère d’Écosse qu’il rend célèbre par la discipline de vie et le culte des lettres. Il devient une figure emblématique religieuse en enseignant la nouvelle religion du Christ et va transformer son monastère en lieu de diffusion et de propagation de la foi chrétienne parmi les Pictes et les Scots. Dès lors, il va bénéficier de la protection du roi des Scots Conall mac Comgaill de Dalriada et l’île devient le lieu des couronnements et des enterrements des rois scots. Sous la direction de Colomba, les Scots évangélisèrent la région, encore païenne.

Sévère envers lui-même, il fait preuve d’une grande douceur et de gentillesse envers l’autrui, s’inquiétant des problèmes de ceux qui le sollicitent.   Trente quatre ans après avoir pour la première fois foulé le sol de l’île, Colomba s’éteint.

Durant la nuit du samedi à dimanche 9 juin 597 un peu avant minuit, cinq moines venus à l’église pour les matines trouvent leur Père étendu, mourant, devant l’autel. On le relève, il esquisse un geste de bénédiction, puis décède devant l’autel du Seigneur. Il est enterré dans le monastère qu’il chérissait tant. Son œuvre perdurera et ses disciples répandent sa foi partout en Europe. En 830 l’abbé Diarmait transporte les reliques de Saint Colomba à Downpatrick, en Irlande, pour les protéger des Vikings. L’un de ses successeurs dira de lui : « Nature d’élite, brillant dans ses paroles, grand dans ses conseils, plein d’amour envers tous, rempli au fond du cœur de la sérénité et de la joie du Saint-Esprit ». Columba est un prophète faiseur de miracles, inspiré par la grâce divine, témoin de multiples apparitions d’anges. Par ses dons de divinations il prédit des attaques de baleines sur des navires et prophétise la mort paisible du roi Roderc. Il est l’auteur de nombreuses guérisons miraculeuses et parvient même à ressusciter un mort. Un jour, il change de l’eau en vin. Columba s’oppose aux croyances des druides pictes païens, cependant il bénit une fontaine vénérée par des druides, qui jusqu’à son intervention rendait gravement malade tous les gens qui entraient en contact avec son eau. Au cours de sa vie, Columba est souvent entouré d’éblouissantes lumières divines.

Le jour de sa mort, une colonne de feu est aperçue au loin par des pêcheurs.   Saint Colomba est également lié au mystère du Loch Ness. La toute première mention que nous ayons de la bête nous vient de la biographie d’un moine rédigée au VIIème siècle, soit un siècle après sa mort. Selon la légende, Colomba se trouvait sur les rives de la rivière Ness en l’an 565 lorsqu’il demanda à un de ses disciples de traverser le lac à la nage pour ramener une barque échouée. Une fois le malheureux à l’eau, un épouvantable monstre fit brusquement surface et se précipita sur lui, « avec de grands rugissements et la gueule ouverte ». Alors que tous les témoins de la scène, pétrifiés d’horreur, restaient impuissants, saint Columba, sur la berge, vola au secours de son ami. Il fit un signe de croix, invoqua la puissance de Dieu, et apostropha le monstre par ces mots : « Ne songe pas à aller plus loin, ni à faire du mal à cet homme, va-t’en vite ! » Niseag, nom celte de Nessie, se retira et, depuis ce jour, ne fit plus jamais de mal à quiconque. Nous sommes dans une contrée de mythes et de légendes, est-ce étonnant que l’un des miracles qu’accomplit Colomba concerne l’emblématique monstre de Loch Ness ?

En 563 AD, Colomban avait déjà établi plusieurs monastères en Irlande.

Son tempérament rapide et têtu semble avoir été le catalyseur d'une guerre des clans qui se solda par des milliers de morts. Selon la tradition, son conseiller spirituel, Molaisi de Devenish, on lui a commandé de convertir un nombre égal d'âmes équivalent à celles dont il avait causé la mort. (Commentaire: Cela n'aide pas beaucoup à garder une bonne opinion de cet homme .....)

Malgré les squelettes dans le placard de Colomban, ses efforts en Écosse révèlent une homme qui avait beaucoup appris dans ses 41 ans, assez pour établir une chaîne de monastères dans les îles des Hébrides intérieures au large de la côte ouest de l'Écosse.

Ce système monastique anticipait des ordres ultérieurs tels que les cisterciens et les chartreux.

Connu sous le nom ecclésiastique de Colomba c'est-à-dire « Colombe (de l'église) », il entre à l’Abbaye de Clonard sous la direction de saint Finian et aurait fondé selon la tradition plusieurs écoles et monastères en Irlande : à Derry en 545, Durrow en 553 et Kells en 5541.



Saint Colomban de Luxeuil mit par écrit les principes sévères du monachisme irlandais à destination des monastères gaulois. Les œuvres qu’il a laissées, connues sous le nom de « règles » sont en fait des textes très différents par leur nature et leur destination :

La Règle des Moines
Histoire
Rédigée entre 591 et 610 à l'intention des monastères continentaux d'Annegray, Luxeuil et Fontaines que le roi mérovingien Gontran lui avait demandé de réformer ; elle insiste sur les vertus des moines. Cette règle est d’abord en vigueur à l’abbaye de Luxeuil, la première fondée par saint Colomban (594), puis à celles de Lure et de Fontaine-lès-Luxeuil. Lorsque Colomban doit quitter Luxeuil, il s’établit à Eustaise, puis fonde les monastères de Bobbio et 18 autres : abbaye de Jouarre, abbaye de Remiremont. La règle connaît un certain succès, et près de 90 monastères l’adoptent : soit fondations des disciples de Colomban (comme Attala, Gall et Colomban le Jeune), soit imitation1. Elle est de même utilisée par des monastères féminins ou doubles. Mais, extrêmement sévère, parfois imprécise1, elle est modifiée ou abandonnée : dès 628, la règle de saint Benoît est associée à celle de saint Colomban dans les monastères qui en relèvent. En 745, le concile des Francs, dirigé par saint Boniface de Mayence, préconise l’adoption de la règle bénédictine pour tous les monastères du royaume. La règle n’est jamais utilisée dans les îles Britanniques. Cependant, lors de sa réforme au IXe siècle, saint Benoît d'Aniane reprend quelques articles de la règle de saint Colomban qu’il incorpore à la règle de saint Benoît.

Contenu de la règle
La règle est généralement jugée sévère, et comme insistant sur les mortifications. Elle s’articule autour d’une liste des devoirs du moine, découlant de dix vertus, et des punitions en cas de manquement à ces devoirs.

Vertus du moines
Les dix vertus commandées par la règle de saint Colomban sont, outre la pauvreté, la chasteté et l’obéissance demandées par la plupart des règles monastiques, le silence, la frugalité dans l’alimentation, la récitation des psaumes, la modération (dans le comportement individuel), la mortification et la perfection.

Devoirs
Pour atteindre ces vertus, découlent des devoirs : la vie en communauté permet d’obtenir l’obéissance (au père abbé) qui donne l’humilité, la patience et la douceur (en côtoyant d’autres moines aux personnalités différentes). Le moine de saint Colomban est pauvre : il abandonne tous ses biens, ne peut rien léguer, ni rien amasser durant sa vie. Le mépris des biens de ce monde est pour saint Colomban la première des vertus2. La pauvreté doit s’étendre au monastère : il ne peut posséder que ses troupeaux, et donner aux pauvres tout don en numéraire. Pour préserver la chasteté, et comme la règle permet les monastères doubles, il est interdit à un moine de passer une nuit dans une auberge où se trouve une vierge, d’avoir des conversations régulièrement avec une vierge, de voyager avec une vierge. Le jeûne quotidien est également conseillé. Les jeûnes du mercredi et du vendredi sont obligatoires (dans les monastères suivant cette règle, on désignait le mercredi par cet ain, le premier jeûne, et le vendredi par ain didin, le second jeûne).

Les interdits et les pénitences
La règle de saint Colomban se distingue par la sévérité et le nombre de punitions prévues pour les manquements à la règle. Le devoir d’évangélisation est une forme de pénitence, dite pereginatio Dei. Elle existe déjà de façon informelle dans les monastères irlandais. Il est recommandé de dormir le moins possible : il ne faut se coucher qu’épuisé. Pour y parvenir, la règle prévoit de nombreux travaux, manuels et intellectuels : de vastes scriptoria sont aménagés pour y recopier des manuscrits enluminés, et les moines travaillent la terre, dont les fruits nourrissent les moines et les pauvres.
Source Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_de_saint_Colomban

Références: SAINT COLOMBAN DE LUXEUIL, Règles et pénitentiels monastiques, éd. A. de VOGÜÉ, Bellefontaine, 1989 (Vie monastique 20) [le meilleur texte de référence actuellement disponible avec une introduction historique qui fait autorité]. Site de la Fraternité de Saint Colomban : communauté œcuménique vivant l'Évangile selon la règle de Saint Colomban.

Contrairement à Colomban de Luxeuil, Columba d'Iona n'a pas laissé de règle écrite. Mais la règle suivante, qui lui est attribuée, a été fixée bien plus tard. Elle reflète véritablement l'esprit du monachisme irlandais originel.

°Sois seul dans un endroit retiré près d'une grande ville, si ta conscience n'est pas prête à vivre en communauté avec la foule.
°Sois toujours sans ornement, à l'imitation du Christ et des Evangélistes.
°Que tu possèdes peu ou une grande partie de quoi que ce soit, que ce soit les vêtements ou la nourriture, ou la boisson, que ce soit entre les mains de l'aîné et à sa disposition, car il n'est pas digne d'un religieux d'avoir de distinction de propriété avec son propre frère qui es libre.
°Qu'un lieu fermé, avec une porte, t'abrite en ses murs.
°Quelques hommes religieux pour converser avec toi de Dieu et de Son Testament; te rendre visite les jours de solennité, te renforcer dans les Testaments de Dieu, et les récits de l'Ecriture.
°Tu n'admettras pas auprès de toi, une personne qui parlerait trop avec toi en vaines paroles, ou du monde, ou qui murmure à propos ce qu'il ne peut réparer ou prévenir, mais qui te distrairait plus, par un bavardage [...], mais donne-lui tout de suite ta bénédiction, s'il la mérite.
°Que ton serviteur soit discret, religieux, qu'il ne fasse pas de contes, il t'assistera continuellement, par un travail modéré bien sûr, mais toujours prêt.
°Rends-toi avec soumission à toute règle qui est de l'ordre de la dévotion.
°[Aie] un esprit préparé pour le martyre rouge [id est la mort pour la foi].
°[Aie] un esprit fortifié et indéfectible pour le martyre blanc. [id est les pratiques ascétiques] Le pardon du cœur de chacun.
° Des prières constantes pour ceux qui te troublent.
°La ferveur dans le chant de l'Office pour les morts, comme si tout fidèle défunt était un de tes amis particuliers. °Les hymnes pour les âmes [doivent être] chantées debout.
°Que ta vigile soit constante de la veille à la veille, sous la direction d'une autre personne.
°Trois travaux dans la journée, à savoir: prières, travail, et lecture.
°Les travaux seront divisés en trois parties, à savoir, le travail qui t'est propre, et le travail de ta place, avec ses besoins réels, d'autre part, la part de ton travail pour les frères, enfin, pour aider le prochain, c'est-à-dire par l'instruction ou l'écriture, ou la couture des vêtements, ou quel que soit le travail dont il puisse avoir besoin, "ut Dominus ait, Non apparebis ante me vacuus [comme le Seigneur dit: Tu n'apparaîtras pas vide devant Ma Face. "]. °Tout, dans son ordre propre; Nemo enim coronabitur nisi qui legitime certaverit. [Car nul n'est couronné sauf celui qui s'est efforcé de manière licite.]
°Fais l'aumône, avant toutes choses.
°Ne prends pas de nourriture jusques au temps où tu as faim.
°Ne dors pas tant que tu n'en sens pas le désir.
°Ne parle pas, sauf lorsque tu dois vaquer aux affaires.
°Tout ce qui t'es donné en surplus dans les repas légitimes, ou dans les vêtements, donne-le par pitié pour les frères qui le veulent, ou pour les pauvres de la même manière.
°L'amour de Dieu, de tout ton cœur et de toute ta force;
°L'amour de ton prochain comme toi-même
°Demeure dans le Testament de Dieu en tous temps.
°Ta mesure de prière doit être jusques au temps où viennent tes larmes;
°Ou ta mesure de travail jusques au temps où viennent tes larmes;
°Ou la mesure de ton œuvre de labeur, ou de tes génuflexions, jusques au temps où vient ta sueur, si tes larmes ne sont pas libres.

Version française Claude Lopez-Ginisty d'après A. W. Haddan and W. Stubbs, Councils and Ecclesiastical Documents Relating to Great Britain and Ireland II, i (Oxford: Oxford University Press, 1873), pp. 119-121.

Aujourd'hui: L'Ordre Cistercien de la Stricte Observance (connu aussi comme “Trappiste”) est un Ordre religieux contemplatif de l'Eglise Catholique Romaine composé de monastères de moines et de monastères de moniales. Nous faisons partie de la grande Famille Cistercienne dont l'origine remonte au Moyen-âge.

L'ordre cistercien apparaît, au Moyen Âge, comme l'une des réalisations les plus remarquables de l'idéal monastique. La fondation de Cîteaux (1098) s'inscrit dans le vaste mouvement de retour aux sources authentiques du christianisme, qui caractérise la réforme de l'Église inaugurée par le pape Grégoire VII. Comme beaucoup de rénovateurs de la vie monastique à cette époque, les premiers cisterciens fondent leurs abbayes loin des lieux habités, en quête d'une solitude favorable à une vie vouée à la prière. Mais, à cet élément érémitique, ils unissent harmonieusement l'idéal communautaire formulé par la Règle de saint Benoît, qu'ils se proposent de pratiquer dans toute sa pureté. Deux éléments achevèrent de donner à l'Ordre sa physionomie originale. D'une part, une législation fondée sur le principe de l'unanimité dans la charité permit de sauvegarder l'autonomie interne des monastères, tout en assurant une centralisation suffisante. Cette Charte de charité exerça une influence profonde sur d'autres ordres religieux. D'autre part, pour animer spirituellement l'institution, une pléiade d'écrivains cisterciens de grande qualité (saint Bernard et son école) élaborèrent une doctrine de l'union mystique avec Dieu, dans laquelle l'influence des Pères latins et celle des Pères grecs se conjuguent en une synthèse unique en Occident.

Sa biographie a été écrite par un moine nommé par Adomnán d'Iona. Le travail le plus important d'Adomnán, et celui pour lequel il est le plus connu, est la Vita Colombane (c.-à-d. "La vie de Colomban"), une hagiographie du fondateur d'Iona, Colomban, probablement écrit entre 697 et 700, qui présente Colomban comme comparable à un héros de la mythologie celtique. Wetherill suggère que l'une des motivations pour écrire la Vita était d'offrir Colomban comme un modèle pour les moines, et ainsi améliorer la position d'Adomnan en tant qu'abbé.

La biographie est de loin l'œuvre survivante la plus importante écrite au début l'Écosse médiévale, et est une source vitale pour notre connaissance des Pictes, comme ainsi qu'un bon aperçu de la vie de Iona et le début du Gaélique médiéval moine. En d'autres termes: nous ne connaîtrons jamais vraiment la vie complétementale de Colomban, puisque la vie de Colomban est présentée comme un «héros dans la mythologie celtique». et un modèle pour les moines catholiques.

Déclarations de William M. Branham à propos des soi-disant messagers des Sept âges de l'Église et Colomban

(Référence 1)" Et, souvenez-vous, le messager arrive toujours à la fin du Message. Nous le savons, c’est ce que nous avons vu dans les âges de l’église."

(Référence 2) "Souvenez-vous que Paul est venu à la fin de l’âge. Tous les messagers viennent à la fin de l’âge. C’est à la fin des temps que ces choses sont apportées."

Est-ce que les messagers que William Branham a choisis ont répondu à ce critère?
L'ère Thyatire - 606 - 1520 A.D. Le Messager - Colomban (est né 521 apr. est mort 597 A.D.) William Branham a indiqué que l'Âge de Thyatira a commencé en 606 ANNONCE. William Branham a nommé Colomban comme le messager à l'âge de Thyatira. Colomban est mort en 597 après J.-C., 9 ans avant le début de l'Âge. Comment Colomban pourrait être le messager de Thyatira s'il n'était pas là? Alors comment pouvez-vous le résoudre?

Référence: Wikipedia Saint Colomban: Colomban est né Décembre 7, 521 A.D. et décédé le 9 juin, année 597, A.D.)

 


Voyons un peu, si les affirmations de William Branham au sujet de «la foi» de Colomba d'Iona peuvent résister aux faits historiques que tout le monde peut consulter sur Internet. D'une part, je réfute complètement l'affirmation de William Branham lorsqu'il affirme que Colomba d'Iona «s'attacha aux enseignements de la Bible» ... J'ai photographié pour vous lecteurs, quelques pages web qui nous offrent des textes démontrant tout le contraire. Voici les déclarations de William Branham que je réfute à 100%.

(Référence 5) «Ils étaient absolument indépendants de Rome.» (Référence 6) "Le messager de cet âge fut Colomban. C’était un grand homme de Dieu. J’ai son histoire écrite ici. (...) Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, (...) et ne suivit jamais les enseignements de Rome. (...) Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!"
Prédication Exposé des sept âges de l'Église : Âge de l’Eglise de Thyatire de William Branham a été prêchée 65-0005  - Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER

Ci-dessous dans le texte, il est mentionné qu'à l'âge de 25, on crédita à Colomba la fondation d'un grand nombre de monastères en Irlande seulement (37). L'héritage «spirituel» que léga ce personnage correspond exactement aux buts visés par un «autre saint» mû par un ascétisme monastique, nommé Martin de Tours. D'ailleurs vous observerez plus loin, dans cette étude, que Colomba vénérait «saint Martin» et que si vous persistez à croire que ce personnage se «tenait vraiment dans la présence de Dieu» et qu'il «rejeta l'enseignement de Rome», je suis d'avis que vous êtes de mauvaise foi et n'avez absolument rien compris.

«Il s’attacha aux enseignements de la Bible, (...) et ne suivit jamais les enseignements de Rome. (...) Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!» - William Branham


Les opinions des historiens divergent sur l'exactitude du voyage de Colomba à Rome,
malgré que cet anecdote se retrouve sur plusieurs sites Internet consacrés à la vie de Colomba d'Iona.
 

 

«Il s’attacha aux enseignements de la Bible, (...) et ne suivit jamais les enseignements de Rome. (...) Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!» - William Branham


Comment pouvez-vous donner à Colomba un chèque en blanc avec de tels mots dans ses lettres aux papes de Rome? Si Dieu est le même hier, aujourd'hui et pour toujours, il est impossible que ce type était rempli du Saint-Esprit et qu'il voyait la Présence de Dieu! Il était déjà à un milliard d'années-lumière de la Vérité! Ce type n'a jamais connu la vraie nouvelle naissance!

Quand vous voyez ce que William Branham prétend concernant «le pur Évangile de Colomba» (Référence 4) «Le pur Évangile que prêchaient Colomban et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu.» comment pouvez-vous avaler un tel mensonge!

Comment pouvez-vous accorder à William Branham la moindre crédibilité lorsqu'il déclara: « Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. » Bien que Colomba n'alla probablement jamais à Rome, il y était «âme et esprit» à 100%, complètement soumis à l'Église de Rome. Colomba était comme Martin de Tours, un ascète obsédé par la propagation de ses propres règles d'un monachisme calqué sur «la vie de saint Antoine» et celle de Martin de Tours, qu'il vénérait comme «saint». Colomba n'a jamais eu l'intention de prêcher autre chose que le «pur catholicisme de Rome» et de faire du prosélytisme pour remplir ses monastères!  Et dire que vous avez essayé de digérer un enseignement pareil!

 

L'excuse boiteuse qui consiste à dire que Colomban a marché dans la Lumière de Dieu qu'il avait pour son temps est pure spéculation et croyez-moi, cet argument ne tient pas à la logique élémentaire de la nouvelle naissance enseignée par Jésus lui-même. Vous trouverez que Colomban n'avait aucun message à partager et son héritage d'œuvres prouve juste qu'il n'avait absolument rien en commun avec un authentique né de nouveau chrétien.

De ce que je viens de découvrir parmi toutes les informations que nous pouvons maintenant avoir de différentes sources, il semble que William Branham n'aurait pas choisi le pire personnage que Colomban pour entrer dans l'ère choisi par Clarence Larkin pour son interprétation du livre des Sept Églises de la Révélation. Pourquoi William Branham a choisi Colomban? C'était sa propre opinion ... pas une révélation du Saint-Esprit! Les déclarations de William Branham comme les suivantes sont juste absurdité.

(7) "Tout au début de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit est tombé sur l'Eglise... Le Message a continué jusqu'à Smyrne; il y avait là Irénée, le grand saint de Dieu, qui parlait en langues, avait la puissance de Dieu, ressuscitait les morts, guérissait les malades; il marchait dans la Lumière. Après lui vint Colomban, le grand et puissant saint de Dieu. Beaucoup d'autres grands saints transmirent le message, marchant dans la Lumière, la Lumière de l'Evangile, la même Lumière que celle qui brilla au jour de la Pentecôte. Christ Se tient au milieu de Son peuple, dans ces sept lampes d'or reflétant Son éclat, comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force." - William M. Branham

(8) Les six premiers siècles après Christ, il y a eu Irénée, Saint Martin, Colomban et tous les autres, tous ces saints hommes. Ils prêchaient le baptême au Nom de Jésus-Christ. Ils prêchaient la rémission des péchés. Ils prêchaient le parler en langues. Ils ressuscitaient les morts; ils guérissaient les malades. Des miracles et des prodiges les ont accompagnés jusque dans les Ages des ténèbres, et les ont accompagnés pendant les Ages des ténèbres." - William M. Branham

Résumé

Les historiens catholiques disent que Colomban était l'un des soi-disant "Douze Apôtres d'Irlande", enseigné sous un moine nommé Finlandais de Clonard, qui est dit être l'un des pères du monachisme irlandais. Ensuite, selon le Sept âges de l'église, Colomban est dit à être "un ange" ou "messager" devant Dieu. Maintenant, qui dit "messager"? dit aussi " une message particulier " lié au messager. En d'autres termes, vous ne pouvez pas être "un messager" si vous n'avez pas de message & quot; livrer. Bien qu'il ait été constaté que Colomban ne vivait pas à l'âge de Thyatire, (sa mort ne correspond pas à la chronologie pour être même dans "l'âge" de Thyatire.) vous trouverez ce lot de les faits historiques sont dévastateurs pour l'enseignement des sept âges de l'Église ...

 
Citation de William Branham:
 

Est-ce que Colomba était - un "ange/messager" dans le sens de la Parole de Dieu?

Le livre de l'Apocalypse dit que le les anges / messagers des 7 Eglises sont debout (leur conscience) devant Dieu (En présence de Dieu)

Colomban voyait-il la présence du Seigneur? Certainement pas! Pire ... Ceci Le moine catholique ne mérite même pas le titre de chrétien! William Branham prétendu que l'âge de l'Église de Thyatire a duré de 606 à 1520 A.D. dates correspondent à ceux de la vérité dispensationaliste de Clarence Larkin, qui est un livre écrit par ce pasteur baptiste Trinitaire en 1918. Je défie n'importe qui ici pour vérifier et sonder le travail de Larkin intitulé "Dispensational Truth"; et dis moi qui a donné à Larkin les dates exactes de chaque soi-disant "Âge"!

Mais William Branham a échoué à examiner la durée de vie de Colomban, il prétendait être le messager de l'ère de Thyatire. Colomban (521-597) n'était même pas vivant pendant n'importe quelle partie de son «âge d'église».

 
 



Prédication Exposé des sept âges de l'Église :
Âge de l’Eglise de Thyatire de William Branham a été prêchée 65-0005
Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER

Toutefois, deux hommes, dans les îles Britanniques, avaient un ministère en Parole et en actes qui pouvait être soumis avec succès à l’épreuve de la vérité. C’étaient saint Patrick et saint Colomba. C’est à saint Colomba qu’échut le rôle de messager.

Le pur Évangile que prêchaient Colomba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. Débordant l’Écosse, il toucha aussi l’Irlande et l’Europe du Nord. Sa façon de répandre l’Évangile était la suivante : un groupe d’une douzaine d’hommes, sous la conduite d’un chef, se rendait dans une région non encore touchée par l’Évangile et y fondait une véritable petite ville centrée sur l’Évangile. Parmi ces douze hommes, on trouvait des menuisiers, des enseignants, des prédicateurs, etc., tous merveilleusement versés dans la Parole et menant une vie sainte. Cette petite colonie était entourée d’un mur. Avant longtemps, cette enceinte était entourée de maisons habitées par des étudiants et leurs familles. Ces étudiants étudiaient la Parole et se préparaient à partir au service du Seigneur comme missionnaires, comme conducteurs spirituels et comme prédicateurs. Ces hommes pouvaient se marier, bien que beaucoup s’en soient abstenus pour pouvoir mieux servir Dieu. En ne demandant aucune subvention de l’État, ils restèrent à l’écart de la politique. Au lieu d’attaquer sans cesse les autres religions, ils enseignaient la vérité, car ils croyaient que la vérité était une arme suffisante pour parvenir aux fins auxquelles Dieu les avait appelés. Ils étaient tout à fait indépendants de Rome.

Saint Colomba fut le fondateur d’un grand institut biblique sur l’île d’I (au large de la côte sud-ouest de l’Écosse). Quand il y arriva, l’île était si aride et rocailleuse qu’elle n’aurait pas suffi à les nourrir tous. Mais Colomba planta la semence d’une main en levant l’autre main en prière. Aujourd’hui, l’île est l’une des plus fertiles au monde. De cette île centrée sur la Bible sortirent de puissants enseignants revêtus de sagesse et de la puissance de Dieu. En lisant l’histoire de ce grand serviteur de Dieu et de l’œuvre merveilleuse qu’il a accomplie, j’eus le cœur attristé de voir que la puissance papale, avide de soumettre tous les hommes à son emprise, vint ensuite souiller ces champs de mission et détruire la vérité telle qu’elle avait été enseignée par Colomba.

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L'Âge de l’Eglise de Thyatire 60-1208

(4) Et, Père, nous courbons humblement nos têtes par respect pour ces grands hommes de tous les âges, ces étoiles que Tu as tenues dans Ta main et que Tu as appelées les anges des âges de l’église, Tes serviteurs. Combien nous Te remercions pour ce grand Paul de l’église d’Éphèse. Combien nous Te remercions pour Irénée, ô Seigneur, pour Irénée, Ton grand serviteur; et pour Martin; et ce soir, pour Colomban. Seigneur, combien nous Te remercions pour ces hommes! Au milieu de ce Romanisme de ténèbres, de ce paganisme qui est entré dans l’église, ils ont combattu vaillamment pour le message et les bénédictions de Pentecôte, parlant en langues, accompagnés de grands signes et de prodiges, guérissant les malades et ressuscitant les morts.

18 Le messager de cet âge fut Colomban. C’était un grand homme de Dieu.

19 J’ai son histoire écrite ici. Pour commencer, le nom du quatrième âge de l’église, Thyatire, signifie mou, relâché ou encore flou. Vous voyez, c’est une époque d’illégitimité, qui s’étend de 606 à 1520.

20 L’étoile de cet âge était Colomban, d’Irlande et d’Ecosse, un neveu de Martin; il a vécu environ soixante ans après Patrick, et son ministère commence donc environ soixante ans après celui de Patrick.

21 Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, suivant en cela l’exemple de sa pieuse mère, la sœur de Martin, et ne suivit jamais les enseignements de Rome. Il enseigna que les signes de Marc 16 devaient accompagner chaque croyant. Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!

25 Son église était ....et il voulait que chaque membre de cette église fût rempli du Saint-Esprit. Il détestait de tout son cœur la hiérarchie de Rome et s’y opposait fortement. Je crois que c’est lui qui fut l’étoile de son âge. Que faisait-il? Il parlait en langues c’est ainsi qu’Il a établi Son Église au commencement, elle doit rester la même (aussi la minorité), du commencement jusqu’à la fin; elle fut presque écrasée ici, mais nous la verrons réapparaître avec Luther. 26 Maintenant, nous allons commencer à lire ces versets. Verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Thyatire, écris…

27 Avez-vous remarqué ces adresses? Ces messages sont adressés à l’ange, ou au serviteur qui porte la lumière de cet âge de l’église. Vous voyez? Hier soir, nous avons vu, en terminant cet autre âge de l’église, celui de Pergame, que l’ange de l’église (lorsqu’il est parlé de “celui qui vaincrait” dans cet âge de l’église) recevrait un caillou. Et sur ce caillou…

28 Nous avons étudié ce caillou, et cherché de quoi il était le symbole, et nous avons vu qu’il représentait une pierre, un rocher. Qu’est-ce que cela voulait dire? Que l’ange serait comme Pierre, qui avait été appelé caillou, ou pierre.

29 Nous découvrons ainsi que votre nom a une influence sur votre vie. Je ne pourrai jamais trop insister là-dessus, parce que le diable a une fausse numérologie: nous le savons; et cela donne certains sentiments aux gens qui finissent par tomber dans le spiritisme, et le spiritisme est du diable. Nous le savons! C’est pour cela que vous devez faire attention.

31 Nous remarquons que l’ange de cet âge de l’église recevrait un caillou. C’était un caillou blanc, indiquant non pas sa propre justice, mais la “propre justice de Dieu”.

32 Et sur ce caillou blanc il y avait un nom écrit, un nom que personne ne connaissait si ce n’est celui qui le recevait. Il le connaissait, mais personne d’autre que lui ne pouvait le connaître. Quand vous entendez ces gens se flatter, disant qu’ils sont “Jean”, “Paul”, “Marie”, “celui-ci” ou “celui-là”, ne les croyez pas, parce que si c’était vrai, ils n’en diraient jamais rien: Vous voyez? C’est vrai! Il doit le garder pour lui. Il le connaît. Personne ne le connaît si ce n’est lui-même, et il le connaît, parce que tout vainqueur parfait reçoit un nom nouveau.

35 Nous voyons aussi que le vainqueur reçoit la manne cachée. La manne cachée est représentée par les pains de proposition. Les pains de proposition n’étaient que pour les sacrificateurs. C’est vrai! C’était une chose spéciale faite pour les sacrificateurs, c’est-à-dire pour les conducteurs; ces hommes ont vaincu. Toute l’assemblée recevait de la manne, mais lui avait une manne cachée, spéciale, une révélation spéciale, de qui était Jésus et de tout ce qui Le concernait. Vous voyez, cet ange, s’il avait vaincu, il recevait cette révélation. “Tiens ferme, car à celui qui vaincra…”. Il avait vaincu! C’est adressé à l’ange de l’église. Vous comprenez?


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L'ascèse ou ascétisme est une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une perfection, par une forme de renoncement ou d'abnégation. Dévotion, discipline, mortification, règle, rigueur ascétique


Le mot "moine" est dérivé d'un mot grec qui signifie «seul».


Relèvent par excellence de l'ascèse – à condition d'avoir été librement consentis – le jeûne prolongé, les veilles, l'exposition aux rigueurs des éléments, les disciplines et austérités, le contact avec le répugnant, la solitude, le silence, la claustration, le dénuement matériel, l'abstinence sexuelle, la non-disposition de soi, le partage d'une condition sociale méprisée, etc.
Vu ainsi de l'extérieur, l'ascète fait l'effet d'un masochiste, voire d'un désespéré, et sa vie prend l'allure d'un lent et savant processus d'autodestruction. Mais ce genre de jugement, fort [...]

monachisme

Abbé d'Iona (✝ 597) ou Columba.
Abbé dans l'île d'Iona au large de l'Écosse. L'un de ses successeurs trace de lui ce portrait: "Nature d'élite, brillant dans ses paroles, grand dans ses conseils, plein d'amour envers tous, rempli au fond du cœur de la sérénité et de la joie du Saint-Esprit."

Il fonda plusieurs monastères en Irlande avant de fonder celui d'Iona en Écosse, monastère célèbre qui fut une pépinière de saints moines et de missionnaires.

Il est vénéré en Irlande à l'égal de saint Patrick et de sainte Brigitte de Kildare, cette Irlande qu'il chantait: "Sur chaque branche de chêne, je vois posé un ange du ciel... tout y respire la paix, tout n'y est que délice."
 
Ascèse, prière contemplative et charité sont les grandes réalités de sa vie comme de sa règle; celle-ci franchira la mer et sera suivie par les ermites et les moines bretons. (diocèse de Quimper et Léon - saint Colomba)

Dans l’île d’Iona, en Écosse, vers 597, saint Colomba ou Colum Cille, prêtre et abbé. Né en Irlande et formé aux préceptes de la vie monastique, il établit son monastère dans cette île, qu’il rendit célèbre par la discipline de vie et le culte des lettres. Enfin, recru de vieillesse et prévoyant son dernier jour, il mourut devant l’autel du Seigneur.

Le mot "moine" est dérivé d'un mot grec qui signifie «seul». La question pour les pères du désert était l'un des solitaires, la lutte individuelle contre le diable, par opposition au soutien évident que venaient de vivre dans une sorte de communauté. Pacôme (c. 290-346), un moine égyptien, a préféré la seconde. Il a écrit une règle de vie pour les moines dans lequel il a insisté sur l'organisation et la primauté du moines aînés sur les nouveaux profès.

La règle est devenu populaire, et le mouvement vers la vie communale a été assurée. Pour l'idée de communauté Basile le Grand (c. 330 - 79) a ajouté un autre élément. Dans ses écrits, et surtout dans ses commentaires sur les Ecritures, ce père du monachisme oriental défini une théorie de l'humanisme chrétien qu'il jugeait contraignantes pour les monastères. Selon Basile, moines étaient tenus d'examiner leur devoir à l'ensemble de la société chrétienne. Ils doivent s'occuper des orphelins, nourrir les pauvres, maintenir les hôpitaux, éduquer les enfants, même fournir du travail aux chômeurs.


ASCÈSE & ASCÉTISME
L'essence de l'ascétisme

Quiconque cherche à dégager l'essence de l'ascèse est d'emblée confronté à la variété infinie – au moins en apparence – des pratiques ascétiques à travers le temps et l'espace, ainsi qu'à la déconcertante diversité des idéaux religieux, philosophiques, politiques, etc., censés les justifier. Qu'y a-t-il de commun, par exemple, entre un shaman sibérien se livrant à d'effrayantes austérités dans le but avoué d'acquérir des pouvoirs magiques et un prisonnier politique d'aujourd'hui prêt à jeûner jusqu'à la mort afin d'arracher sa libération aux autorités de l'État ? Et entre ces deux derniers et un moine cistercien ou un hésychaste du mont Athos ? Ici, pourtant, l'étymologie du terme s'avère, comme souvent, d'un certain secours. Le mot « ascèse » vient – on le sait – du grec askèsis dont le sens propre est « pratique » ou « entraînement ». Le terme s'applique en particulier aux athlètes qui s'exercent en vue des jeux du stade et, plus généralement, à ceux qui cherchent à se perfectionner dans un art à travers une pratique quotidienne. Mais, l'ascète – au sens religieux –, à quoi s'exerce-t-il exactement et dans quel but ?

Les pratiques ascétiques ont beau se diversifier à l'infini en fonction des époques, des climats, des religions et même des tempéraments individuels, on constate que, partout et toujours, elles concernent certains secteurs bien spécifiques du comportement humain. Relèvent par excellence de l'ascèse – à condition d'avoir été librement consentis – le jeûne prolongé, les veilles, l'exposition aux rigueurs des éléments, les disciplines et austérités, le contact avec le répugnant, la solitude, le silence, la claustration, le dénuement matériel, l'abstinence sexuelle, la non-disposition de soi, le partage d'une condition sociale méprisée, etc.

Vu ainsi de l'extérieur, l'ascète fait l'effet d'un masochiste, voire d'un désespéré, et sa vie prend l'allure d'un lent et savant processus d'autodestruction. Mais ce genre de jugement, fort [...]

Une personne ascétique est l'opposé d'une personne épicurienne. Elle refuse toute source de plaisir, afin de mener sa vie dans une austérité. L'individu ascétique consomme peu et fréquente peu de monde.
.− Emploi adj.

1. [En parlant d'une doctrine, d'une morale] Qui concerne l'ascétisme en tant que règle de vie :
1. ... si l'ordre biologique semblait peu compatible avec l'idéal de pureté et de bonté proposé à l'homme pour la vie future, et même dès ce bas monde autant que possible, on avait d'abord recours à la morale ascétique; ... Renouvier, Essais de crit. gén.,3eessai,1864, p. 173.
2. Pas d'idéal ascétique : libre essor de toutes les facultés, de tous les instincts. Jaurès, Études socialistes,1901, p. 142.
3. Même pour qui considère ainsi l'existence de Dieu comme douteuse, la prière appartient à l'ordre du « Devant Dieu ». Mais un Dieu présent est autre chose qu'un regard. L'exaucement. − Bref, la prière n'est pas moins passive qu'active : la fin de l'entreprise ascétique est l'abandon, l'accueil, l'oubli de soi. Les spirituels s'accordent à avouer que finalement, dans la vraie prière, Dieu fait tout et l'homme rien, que la prière elle-même est un don. Philos., Relig.,1957, p. 3609.
− PHILOS. [En parlant des philosophes] Qui enseigne l'ascétisme :
4. En comparant mon état actuel, le même que j'éprouve tous les hivers, avec celui où je me trouve quand la belle saison revient, j'ai pensé qu'il y avait un certain degré de vie physique, nécessaire pour que la vie intellectuelle et morale puisse s'exercer et n'est-ce pas de vie physique dont les philosophes ascétiques, comme les stoïciens, font toujours abstraction dans leur morale spéculative? Maine de Biran, Journal,1821, p. 305.
2. [En parlant des manifestations concr. de l'ascétisme] .
a) [L'accent est mis sur les pratiques de l'ascétisme] :
5. J'ai connu une jeune fille riche et belle qui, pour expier un crime qu'elle savait avoir été commis par son père, s'est condamnée à une vie d'austérités ascétiques et d'active charité. Tu peux blâmer, comme une erreur, cette expiation volontaire d'une faute qui n'est pas la sienne; moi, j'admire cette âme pure abritant une âme souillée dans un pan de sa robe blanche. Ménard, Rêveries d'un païen mystique,1876, p. 204.
SYNT. Dévotion, discipline, mortification, règle, rigueur ascétique.

L'an 565. Les moines de Saint Colomban (ou Columba). Columba est né vers 520 et entre au monastère de Killéany (où il est formé), puis il passe à Moville et à Clonard. Il établit des moines à Derry, Durrow et Kells (En Irlande). Il quitte ensuite l'Irlande pour l'Ecosse et s'installe, avec ses disciples, sur l'île de Hy (appelé aujourd'hui Iona) où il fonde un monastère vers 563. Columba meurt en 597. Un de ses disciples, Aidan, fondera en 635 un monastère dans l'îlot de Lindisfarne. Il y eut par la suite beaucoup de monastères de cet Ordre par toute l'Angleterre (à Whitby, Chester, Peterborough, Boston, ..).

Saint Colomban de Luxeuil est par contre né vers 540 en Irlande, d'une famille du Leinster, et se fait moine à Bangor d'Irlande sous la direction de l'abbé Congall. Il y reste près de vingt ans et, vers 575, décide de "pérégriner" avec quelques disciples. Cette pérégrination le conduit sur les côtes d'Armorique où il débarque dans la région de Cancale. Le roi Gontran lui offre de s'établir à Annegray (à l'intérieur des Vosges, dans la vallée du Breuchin), puis il se rend à Luxeuil (Lixovium) et fonde ensuite un troisième établissement, à Fontaines (dans le voisinage de Luxeuil). Il y reste près de vingt ans puis décide de partir en 610. En 611, il installe un monastère à Bregenz (à l'extrémité orientale du lac de Constance). Avec la protection du roi lombard Agilulf, il édifie en 614 une nouvelle abbaye à Bobbio (en Italie) où il meurt le 23 novembre 615.

 

L’hagiographie est l'écriture de la «vie et / ou de l'œuvre des saints (catholiques)» et cette forme littéraire n'a qu'un seul et unique but: «promouvoir et attiser le culte des saints» de l'Église catholique de Rome. Parce que voyez-vous, les «saints» de l'Église de Rome ont un «soi-disant» pouvoir «d'intercéder» pour les vivants qui leur rendent un culte.... Contrairement à une «biographie» seuls les «côtés positifs» dans la vie du «soi-disant saint» sont exploités et présentés de manière à «placer» les actions et les œuvres du «saint» au-dessus de tout ce qui lui est contemporain. Le texte hagiographique se place toujours hors d'atteinte de toutes critiques, car il est destiné à être lu, soit lors de la prière chrétienne (catholique) de la nuit (lectures) soit en public dans le cadre de la prédication (catholique), on lui donne souvent le nom de légende (du latin legenda). Dans l'encyclopédie Wikipedia, il est mentionné que le glissement de sens de l'hagiographie, opéré au terme légende, désigne un « récit à caractère merveilleux où les faits historiques sont transformés par l'imagination populaire ou par l'invention poétique » et résulte de la nécessité devant laquelle se sont trouvés beaucoup d'hagiographes médiévaux de fournir la matière destinée à alimenter le culte de saints personnages dont ils ignoraient à peu près tout.

Le genre littéraire hagiographique, s'est développé dès les débuts du christianisme. De très nombreux récits de martyres chrétiens des trois premiers siècles nous sont parvenus, en grec, en latin et dans plusieurs langues orientales. Dans cette abondante littérature hagiographique, la majorité des textes se soucient peu de vraisemblance historique. Le culte des martyrs a été légitimé par le soi-disant «édit de Milan en 313», d'où la popularité de ce genre littéraire pour «élever certains personnages» au rang de «saints» intercesseurs.  Rappelons-nous qu'en 313, une politique de tolérance envers le «christianisme de l'époque» qu'on réfère à «l'édit de Milan», fut promulgué par l'empereur d'occident Constantin Ier (et par l'empereur d'Orient Licinius, avant que Constantin élimine ce rival). Contrairement à ce que beaucoup croient, cette politique de tolérance religieuse visait tous les cultes religieux sans exception, païens ou «chrétiens». Néanmoins ce qui a été retenu par l'Église de Rome, c'est que cette «politique impériale de tolérance religieuse» instaura une liberté de culte pour les «chrétiens», et pour les historiens, cette tolérance religieuse n'avait pour but que de résoudre «les problèmes relatifs à la sécurité et au bien public». Donc, pour revenir sur le sujet, gardons en mémoire que les textes hagiographiques utilisent «des récits stéréotypés» et un fonds de lieux communs qui enlève toute personnalité, voire toute épaisseur historique, à celui dont elles font l'éloge.

Dans le monde latin, on peut citer parmi les textes les plus anciens, «la Vie de saint Martin» par Sule_tours/_blank" target="_blank">Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hagiographie

Par rapport à une biographie, l'hagiographie est un genre littéraire qui veut mettre en avant le caractère de sainteté du personnage dont on raconte la vie. L'écrivain, l'hagiographe n'a pas d'abord une démarche d'historien, surtout lorsque le genre hagiographique s'est déployé. Aussi les hagiographies anciennes sont parsemées de passages merveilleux à l'historicité douteuse. Au sens plus large, l'hagiographie désigne l'étude de la littérature hagiographique et du culte des saints. Cette approche scientifique est parfois appelée hagiologie. D'une manière plus polémique, on parle aussi d'hagiographie pour désigner un écrit (une biographie)trop favorable à son objet, c'est-à-dire manquant de recul et/ou ne laissant guère de place à la critique.
 
Après l'hagiographie monastique qui célèbre à travers des saints l'idéal de la communauté (ascèse, travail manuel, hospitalité, prière) pour promouvoir ce type de sainteté, se développe l'hagiographie épiscopale en lien avec l'établissement des évêchés (hagiographie s'appuyant sur le modèle des évêques fondateurs et évangélisateurs — voire martyrs) et l'hagiographie royale et dynastique. De plus, des typologies de saints existaient au Moyen Âge, ce qui a conduit les hagiographes à se conformer à ces modèles et à faire de nombreux emprunts à des récits antérieurs. La typologie est à l'origine de ce que l'on appelle l'allégorie médiévale et est considérée comme une méthode d'interprétation de la Bible.  L'hagiographie est ainsi un récit fortement stéréotypé dont la fonction pastorale est de servir à l'instruction et l'édification religieuse, mais qui peut avoir aussi une fonction normative, politique et de propagande religieuse.

Au Moyen Âge, l'hagiographie dominicaine et franciscaine invente alors des modèles de vie de saints sous la forme d'exemplum à prêcher, leurs textes ayant une fonction homilétique mais aussi récréative avec de nombreuses anecdotes mises au service d'une catéchèse destinée aux fidèles. La littérature hagiographique, d'abord destinée aux communautés religieuses, s'est diffusée dans le monde laïc où elle a servi progressivement d'auxiliaire au clergé local pour favoriser le culte des saints proposé à la piété populaire.

Dans le langage théologique de l'Église catholique, un exemplum (latin: au pluriel exempla) est une forme de récit bref qui vise à donner un modèle de comportement ou de morale. L'exemplum est directement relié au genre littéraire hagiographique. Il s’agit à la fois d’une fonction rhétorique (qui a été codifiée entre autres par Quintilien qui fut un pédagogue latin du Ier siècle apr. J.-C.) et d’un type particulier de récit qui vise à persuader l’auditoire ou le lecteur. Son contenu est très varié, de même que ses emplois : dans les sermons, les ouvrages moraux ou théologiques, les discours juridiques… Ses deux principales formes sont l’exemplum rhétorique, porteur d’une morale et d’un modèle de comportement que l’on pourrait qualifier de civique, et l’exemplum homilétique, qui véhicule une morale religieuse et est principalement employé par les prédicateurs à partir du XIIIe siècle.
L’un des principaux sens du mot exemplum au Moyen Âge est celui d’exemple à suivre, de modèle de comportement. L’exemplum médiéval et le renouveau de la prédication. La prédication connaît un profond renouvellement dès la fin du XIIe siècle, et surtout au XIIIe siècle. Dans ce contexte, l’exemplum sort de sa fonction strictement persuasive pour revêtir l’aspect d’une illustrative story (récit qui illustre), donnant une leçon salutaire à un auditoire en étant inséré dans un discours religieux, et se retrouve chargé d’une plus grande valeur morale. Les sources des exempla sont très diverses, allant de la Bible aux légendes, en passant par les vies de saints, les chroniques, les textes patristiques et les fables. Au XIIIe siècle, il est courant que le prédicateur tire certains exempla de sa propre expérience. Leur vraisemblance est exprimée, pour la plupart d’entre eux, par leur inscription dans un espace défini, proche et que les fidèles assistant au sermon du prédicateur sont capables d’appréhender. Méprisés pendant des années car dépourvus de recherche littéraire, ces ouvrages ne sont pas des objets de consommation littéraire, mais bien des outils de travail pour les prédicateurs. Pour le public, il n’est pas non plus question de voir dans ces recueils un genre littéraire, car les exempla ne font sens qu’une fois insérés dans le sermon du prédicateur : lui seul lui donne en effet sa valeur de discours convaincant et salutaire, l’exemplum n’ayant pas de valeur littéraire autonome.

Dans le cas de l'hagiographie de Martin de Tours, il est évident que son auteur en a fait un héros plus grand que nature. Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Exemplum




Adomnan d'Iona ou Saint Adamnan, né vers 624 et mort en 704 dans sa 77e année, est le 9e abbé d'Iona en Écosse, de 679 à 704. Sa fête est le 23 septembre. L'hagiographie de Columba fut écrite vers
La plupart des informations que nous avons sur Columba (= Colum Cille) et le monastère d'Iona nous vient de la Vita Columbae, une grande oeuvre hagiographique en trois livres composée par Adomnán, abbé d'Iona entre 679 et 704.

Colomba d'Iona ou Columkill ou Colomkille ou Colombeau ou Colme ou Colombus ou Saint Colomba (7 décembre 521 - 9 juin 597),





* Demeure seul dans un lieu séparé près d'une ville, si ta conscience n'est pas capable de vivre en commun avec la foule.
* Soit toujours dépourvu de possessions à l'imitation du Christ et des Évangélistes.
* Quoique tu possèdes, peu ou beaucoup, que ce soit vêtement ou nourriture ou boisson, que cela reste sous le contrôle et à la disposition de l'Ancien, car il ne convient pas au religieux d'avoir la moindre différence de propriété avec son propre frère libre.
* En un lieu clos, avec une porte, enferme-toi.
* Qu'il y ait quelques hommes religieux à converser avec toi de Dieu et de Son Testament; à te visiter aux jours de solennité; à te renforcer dans les Testaments de Dieu, et dans les passages des Écritures.
* Que quelqu'un vienne t'adresser de vaines paroles, ou discuter du monde; ou murmurer à propos de ce à quoi il ne sait pas apporter remède ou empêcher, mais qui te bouleverserait s'il était colporteur de commérages entre amis et ennemis, tu ne l'admettras pas auprès de toi, mais tu lui donneras ta bénédiction s'il la méritait.
* Que ton serviteur soit discret, religieux, non-bavard, qu'il t'accompagne continuellement, travaillant avec modération, mais toujours prêt.
* Cède en toute soumission à toute règle de dévotion.
* Un esprit préparé pour le martyre rouge [la mort pour la Foi].
* Un esprit fortifié et constant pour le martyre blanc [les pratiques ascétiques].
* Le pardon du fond du cœur envers tout le monde.
* Des prières constantes pour ceux qui te causent des ennuis.
* De la ferveur pour chanter l'Office des défunts, comme si chaque fidèle défunt était un de tes propres amis.
* Les Hymnes pour les âmes seront chantés debout.
* Que tes Vigiles soient constantes, de soir en soir, sous la direction d'une autre personne.
* Trois œuvres dans la journée, à savoir les prières, les travaux et la lecture.
* Le travail sera divisé en 3 parties, à savoir ton propre travail, et le travail du lieu où tu demeures, en fonction de ses besoins réels; ensuite, ta partie dans le travail commun des frères; et enfin, ton aide pour les voisins, c'est-à-dire par l'instruction ou les écrits, ou la couture de vêtements, ou quelqu'autre travail qu'ils pourraient vouloir, ut Dominus ait : "Non apparebis ante Me vacuus - comme le Seigneur a dit, "On ne paraîtra pas devant Moi les mains vides." (Exode 23,15).
* Que tout soit accomplit convenablement; Nemo enim coronabitur nisi qui legitime certaverit - Car nul n'est couronné si ce n'est celui qui a justement combattu.
* Que l'aumône prime sur tout.
* Ne consomme pas de nourriture avant d'être affamé.
* Ne dors pas avant d'en ressentir le désir.
* Ne parle pas sauf en affaires.
* Chaque augmentation qui te vient dans les repas réglementaires, ou dans le port de l'habillement, donne-la par pitié aux frères qui la veulent, ou au pauvre de la même manière
* Aime Dieu de tout ton cœur et de toute ta force; aime ton prochain comme toi-même.
* Respecte les Testaments de Dieu en tout temps.
* Ta mesure de prière sera jusqu'à ce que les larmes te viennent; ou ta mesure de travail jusqu'à ce que les larmes te viennent; ou ta mesure de travail, ou de prosternations, jusqu'à ce que la sueur t'en viennent, si les larmes ne se libèrent pas.
http://stmaterne.blogspot.ca/2006/11/rgle-de-saint-columba-diona.html
(Règle de saint Columba d'Iona Notre père dans la Foi, Saint Columba ou Columcile d'Iona (+ 597), est fêté le 9 juin.)  Auteur Jean-Michel


Du livre de l'Apocalypse, chapitre 2 et 3

«À l'ange de l'Église d'Ephèse, écris:» Apocalypse 2:1
«À l'ange de l'Église de Smyrne, écris:» Apocalypse 2:8
«À l'ange de l'Église de Pergame écris:» Apocalypse 2:12
«À l'ange de l'Église de Thyatire, écris:» Apocalypse 2:18
«À l'ange de l'Église de Sardes écris:» Apocalypse 3:1
«À l'ange de l'Église de Philadelphie écris:» Apocalypse 3:7
«À l'ange de l'Église de Laodicée, écris:» Apocalypse 3:14

Lors de la vision dans laquelle l'apôtre Jean a été transporté en Esprit, au Jour du Seigneur, l'ange a demandé 7 fois à l'apôtre Jean d'écrire «à l'ange» d'une Église désignée, en commençant par l'Église d'Éphèse. Est-ce que la lettre était adressée à l'Église ou au messager de l'Église? Sans hésitation, la réponse devrait être que chaque lettre que Jean a écrite, est destinée «à l'ange» ou au «messager» de l' Église désignée.

Bon, maintenant choisissons quelques citations tirées des prédications de William M. Branham, qui traitent du même sujet.

D'accord!«(...) (286) La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que ces messages sont adressés, non pas à l’Église, mais à l’ange de l’Église. Retournons en arrière, à la première Église: “A l’ange de l’assemblée qui est à Ephèse, écris…”. N’est-ce pas? (287) Très bien! L’âge suivant, verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris… (288) Ensuite, verset 12: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris… D’accord?» Sermon: --- L'Âge de l’Eglise de Pergame (286 à 288) [60-1207]


D'accord!«(289) Le message est adressé au conducteur de l’Église. Que Dieu vienne en aide à celui qui s’éloignerait de ce message! Mais ce message a été donné à un ange, et l’ange était dans la main de Dieu et sous Sa direction, donnant la Lumière et la puissance qui venaient de Lui, de Sa main droite. Ils sont dans Sa main droite, c’est-à-dire qu’ils ont l’autorité suprême tandis qu’ils sont ici sur cette terre, parce qu’ils sont les lampes qui donnent Sa lumière à chaque âge de l’Église. Vous voyez: «À l’ANGE de l’assemblée… écris…». Ceci s’adresse à «l’étoile» de l’âge, qui est le responsable. L’ange de l’Église aura à rendre compte s’il ne prêche pas la Parole. C’est vrai! Cet ange devra rendre compte au jour du jugement.»
Sermon: --- L'Âge de l’Eglise de Pergame (289) [60-1207]


D'accord!«(305) Qu’est-ce que la “manne cachée”? C’est une manne qui n’est pas donnée à toute l’assemblée. La Révélation de la Parole est donnée à l’ange de l’Église. Vous voyez? La Révélation de la Parole est donnée à l’ange de l'âge, car elle est cachée à tous les regards, puis elle est révélée de nouveau (la manne cachée). Elle est adressée à l’ange de l’Église. Vous saisissez? C’est une révélation un peu plus grande de ce qu’est Christ, peut-être un appel un petit peu plus haut.» 
Sermon: L'Âge de l’Église de Pergame (305) [60-1207]

NOTE: WMB a dit «ces messages» (les 7) ne sont pas adressés «à l'Église concernée, mais toujours «aux messagers»



D'accord!«(27) Avez-vous remarqué ces adresses? Ces messages sont adressés à l’ange, ou au serviteur qui porte la lumière de cet âge de l’Église. Vous voyez? »  Sermon: Âge de l'Église Thyatire (27) [60-1208]



D'accord!«(35) (...) Vous voyez, cet ange, s’il avait vaincu, il recevait cette révélation. “Tiens ferme, car à celui qui vaincra…”. Il avait vaincu! C’est adressé à l’ange de l’Église. Vous comprenez? »
Sermon: Âge de l'Église Thyatire (35) [60-1208]




Maintenant, ce que William Branham a déclaré était juste. Bien que le contenu des lettres soit destiné à des «candidats» et des «vainqueurs» qui deviendront les «anges/messagers» de leur Église, au Jour du Seigneur, il faut seulement garder à l'esprit que chaque lettre est adressée au messager de l'Église qui lui est attribuée, et non pas à son Église. La lettre prophétique lui est adressée personnellement. Il ne peut donc y avoir plus d'un seul messager par «Église» et tout le contenu de la lettre s'adresse personnellement au messager de l'Église.

 



 

Apocalypse 2:18-29 (Louis Segond 1910)

«(18) Écris à l'ange de l'Église de Thyatire: Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent: (19) Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus nombreuses que les premières. (20) Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles. (21) Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité. (22) Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres. (23) Je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres. (24) A vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis: Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ; (25) seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne. (26) A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. (27) Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père. (28) Et je lui donnerai l'étoile du matin. (29) Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises !»

 



Dans les affirmations de William Branham, j'ai trouvé des erreurs techniques et des erreurs d'interprétation scripturaire. Or parce que ce dernier a tenté par tous les moyens «d'adapter» les Écritures prophétiques avec des personnages historiques pouvant être placés de sorte à «chevaucher» la période du soi-disant âge précédent et celle de l'âge qui lui est alloué, cela a donné lieu à des acrobaties d'interprétation des Écritures assez surprenantes, surtout de la part d'un homme qui lisait sa Bible régulièrement.

«(59) L'ange de cette Église de Laodicée, pour achever celui-ci... Eh bien, il viendra à la fin de l'âge, comme les autres, selon ce que nous montre la Bible. Il viendra à la fin de l'âge. Pas au début, mais à la fin, parce que l'ange vient toujours pour réprimander les gens à cause de ce qu'ils ont fait. "Écris ces choses au - à l'ange de l'Église de Laodicée.» Vous voyez? (60) «Écris ces choses à l'ange de l'Église de Smyrne.» Vous voyez? Chaque message est adressé à l'ange, à la fin de l'âge. Paul est venu à la fin de l'âge. Et ainsi de suite, toujours à la fin de l'âge. Le chevauchement se fait à la fin de l'âge. La fin de l'âge amène un chevauchement. Vous voyez, "À l'ange..."; il leur dit ce qu'il en était. Celui-ci se chevauche avec celui-là. "À l'ange...", à la fin de cet âge. Vous voyez, il s'achève ici même, mais le chevauchement fait que ces sept âges de l'Église soient comme les marches d'un escalier qui montent.» Sermon: --- L'Âge de Laodicée [60-1211E]

Tous les historiens s'accordent à dire que Colomba d'Iona naquit le 7 décembre 521 et mourut le 9 juin 597. Or le «soi-disant âge» de Thyatire a «débuté» en l'an 606! Selon l'affirmation de William Branham, il y a toujours un «chevauchement» du soi-disant «ange/messager» sur l'âge précédent et son âge. Il faut croire que dans le cas de Colomba d'Iona, il a raté son propre âge, puisqu'il est mort 9 ans avant le début du soi-disant âge de Thyatire qui lui a été «attribué»!

Comme l'enseignement des «Sept Âges de l'Église» est au départ fondé sur une doctrine de «SEPT DISPENSATIONS DISTINCTES» qui est sortie tout droit de la pensée DISPENSATIONALISTE des théologiens de son époque,  il n'est pas surprenant d'observer des anachronismes et des allégations assez tordues, afin de ficeler les personnages d'avec les soi-disant âges et les «œuvres» de ces derniers avec les Écritures. En étudiant et en analysant la vie et les œuvres des personnages choisis délibérément par William Branham, il devient évident que la crédibilité de l'enseignement de William Branham ne passe plus le test de la Parole de Dieu. Dans le cas de l'Église d'Éphèse, à qui William Branham a donné le rang chronologique «d'Église du premier âge», il est clair que William Branham ne pourrait affirmer que le «soi-disant» messager (Paul) s'est manifesté À LA FIN DE L'ÂGE D'ÉPHÈSE.  Et pourtant.... même mort vers l'an 66, Paul «vient» à la fin de «son âge», qui se termine en l'an 170! Aurait-on oublié d'ajouter un «soi-disant âge» avant celui d'Éphèse? Voyons ce qu'a déclaré William Branham.

«(46) Puis, après l’âge de l’Église d’Éphèse, qui dura de 53 à 170, (...) »
Sermon: --- L'Âge de l'Église d'Ephèse [60-1205 ]



«(45)
Le premier âge de l’Église a commencé en 53 de notre ère environ, lorsque Paul fonda l’Église d’Éphèse (...) » 
Sermon: --- L'Âge de l'Église d'Ephèse [60-1205 ]

«(41) Bon, pouvez-vous me dire maintenant quel était le premier âge de l'Église? Ephèse. (...) (42) Le premier, celui d’Éphèse, s’étendit de 55 à 170. Smyrne, de 170 à 312. Pergame, de 312 à 606. Thyatire, de 606 à 1520. Sardes, de 1520 à 1750. Philadelphie, de 1750 à 1906; alors commence l'âge de Laodicée qui le chevauche, et hier soir, nous avons étudié ce chevauchement. Ce soir, nous allons voir la fin de l'âge de Laodicée.» Sermon: --- L'Âge de l’Église de Laodicée [60-1211E]

«(59) L'ange de cette Église de Laodicée, pour achever celui-ci... Eh bien, il viendra à la fin de l'âge, comme les autres, selon ce que nous montre la Bible. Il viendra à la fin de l'âge. Pas au début, mais à la fin, parce que l'ange vient toujours pour réprimander les gens à cause de ce qu'ils ont fait. "Écris ces choses au - à l'ange de l'Église de Laodicée.» Vous voyez? (60) «Écris ces choses à l'ange de l'Église de Smyrne.» Vous voyez? Chaque message est adressé à l'ange, à la fin de l'âge. Paul est venu à la fin de l'âge. Et ainsi de suite, toujours à la fin de l'âge. Le chevauchement se fait à la fin de l'âge. La fin de l'âge amène un chevauchement. Vous voyez, "À l'ange..."; il leur dit ce qu'il en était. Celui-ci se chevauche avec celui-là. "À l'ange...", à la fin de cet âge. Vous voyez, il s'achève ici même, mais le chevauchement fait que ces sept âges de l'Église soient comme les marches d'un escalier qui montent.» Sermon: --- L'Âge de Laodicée [60-1211E]

Évidemment, si l'on se réfère aux citations ci-dessus, telles que l'âge d'Éphèse se termine en 170 «[60-1211E]» et celle qui affirme que Paul est venu à la fin de l'âge d'Éphèse «[60-1211E]», et celle qui affirme que Paul est mort en 66 «[60-1205 ] » on ne peut que réfuter le choix de William Branham concernant Paul. Était-ce seulement un lapsus, ou une erreur qui serait arrivée seulement qu'une fois dans les prédications de William Branham? Voyons un peu et cherchons pour en être bien certain.

Rappelez-vous que la lettre du Seigneur est adressée à Paul. Paul serait mort en 66 «[60-1205 ]. » L'âge d'Éphèse se termine en 170 «[60-1211E». Donc, Paul n'est pas arrivé à «la fin de l'âge d'Éphèse» en 170. Peut-être était-ce un lapsus en 1960, voyons si l'affirmation de William Branham à laquelle les «anges» ou «messagers» des 7 Églises arrivent à la fin de leur «âge» et si son affirmation est constante! Il semble bien que oui! À force de le répéter, il faudrait bien qu'on s'en souvienne, n'est-ce pas? Observez bien les années d'où proviennent les références.

«(144) Souvenez-vous, chacun d’eux est arrivé à la fin de l’âge. Saint Paul est arrivé à la fin. Tous les autres sont arrivés à la fin, saint Irénée et tous les autres. L’âge de l’autre se prolongeait dans le suivant, ils se recouvraient; lui, il reprenait ça, et il continuait à partir de là, dans l’âge suivant. Voyez?»  Sermon: --- La soixante-dixième semaine de Daniel  [61-0806]

«(271) Souvenez-vous que Paul est venu à la fin de l’âge. Tous les messagers viennent à la fin de l’âge. C’est à la fin des temps que ces choses sont apportées.»
Sermon:  --- Monsieur, est-ce le signe de la fin? [62-1230E]


« (73) Nous avons vu, en étudiant l’Écriture, que le messager de l’âge arrive chaque fois juste à la fin de l’âge. Paul est arrivé à la fin de l’âge. Nous avons vu qu’Irénée est venu à la fin de l’âge. Martin, la fin de l’âge. Luther, à la fin de l’âge catholique. Et (quoi?) Wesley, à la fin de l’âge luthérien. Et la pentecôte, à la fin de l’âge de la sanctification, pour le baptême du Saint-Esprit.» Sermon: --- Premier Sceau [63-0318]



«(270) Remarquez, chaque âge de l’Église eut son messager. Nous savons cela. Paul était le premier messager. Et, quand la première trompette sonna, et que le premier Sceau fut brisé... Paul était le premier messager, comme nous l’avons découvert. Qu’a-t-il fait? Déclaré la guerre. À qui? L’Église orthodoxe, pour n’avoir pas cru le signe messianique que Jésus leur avait donné. Oh! ils auraient dû le reconnaitre! Ils auraient dû savoir Qui il était!»      Sermon: --- Monsieur est-ce le signe de la fin? -- 62-1230E]

(Note: Et Colomban lui? sa mort et sa naissance sont toutes deux datées dans l'âge précédent, en dehors de son «âge» !!! On y reviendra....



«(60) «Écris ces choses à l'ange de l'Église de Smyrne.» Vous voyez? Chaque message est adressé à l'ange, à la fin de l'âge. Paul est venu à la fin de l'âge. Et ainsi de suite, toujours à la fin de l'âge. Le chevauchement se fait à la fin de l'âge. La fin de l'âge amène un chevauchement. Vous voyez, "À l'ange..."; il leur dit ce qu'il en était. Celui-ci se chevauche avec celui-là. "À l'ange...", à la fin de cet âge. Vous voyez, il s'achève ici même, mais le chevauchement fait que ces sept âges de l'Église soient comme les marches d'un escalier qui montent.»
Sermon: --- L'Âge de Laodicée 60-1211E]


Si les mots utilisés par William Branham veulent bien dire ce qu'ils veulent dire, la «fin d'un âge» devrait faire référence aux dernières décennies de la période allouée au «soi-disant» âge... Une marge de quelques années ou même de 25 ans serait peut-être acceptable si l'on tient compte de la vie active d'un homme, mais pas 100 ans!

Maintenant j'aimerais analyser ici l'expression «au mieux de ma connaissance» de la citation ci-dessus, et vous dire ce que j'en pense. Dans cette expression, William Branham nous confie candidement que selon «sa meilleure connaissance personnelle», l'ange/messager de l'Église d'Éphèse est Paul. Lorsque quelqu'un utilise l'expression «au mieux de ma connaissance» c'est qu'il a probablement aussi des évaluations inférieures de «sa connaissance», situées entre la complète ignorance et tout ce qu'il a appris. C'est probablement ce qui s'est produit lorsque William Branham a été confronté par les versets 4 et 5 au chapitre 2 du livre de l'Apocalypse, qui ne correspondaient pas à ses propres déclarations. Cette simple phrase pourrait démolir tout l'enseignement des Sept âges de l'Église. Si toutes les affirmations deviennent des «allégations au mieux de sa connaissance», avouez que l'enseignement des Sept âges de l'Église n'est pas basée sur une révélation divine, mais «selon sa propre appréciation parmi tout ce qu'il a pu apprendre», «au mieux de sa connaissance»

Comprenez bien maintenant que lorsque William Branham affirme «qu'au mieux de sa connaissance», ou encore qu'il essaie de nous convaincre pourquoi il a délibérément «choisi» l'apôtre Paul, et aussi en nous donnant «les raison» pourquoi  a choisi tous les autres, tels qu'Irénée de Lyon ou Martin de Tours, ou Colomba d'Iona, a on vraiment pas l'impression qu'il n'a jamais reçu «aucune révélation» de la part du Seigneur au sujet de l'identité des «soi-disant messagers», et dans le texte original de la citation [60-1206] en Anglais, c'est mentionné entre parenthèses «(because the Bible does not say who they are). Par conséquent, les mots «who they are», signifient les 7 messagers sans exception, incluant bien sûr l'apôtre Paul.



«(270) Remarquez, chaque âge de l’Église eut son messager. Nous savons cela. Paul était le premier messager. Et, quand la première trompette sonna, et que le premier Sceau fut brisé... Paul était le premier messager, comme nous l’avons découvert. Qu’a-t-il fait? Déclaré la guerre. À qui? L’Église orthodoxe, pour n’avoir pas cru le signe messianique que Jésus leur avait donné. Oh! ils auraient dû le reconnaitre! Ils auraient dû savoir Qui Il était!»
Sermon: --- Monsieur est-ce le signe de la fin? -- 62-1230E]

Certains d'entre vous se poseront sans doute la question, à savoir: Comment William Branham en est-il arrivé à penser que Paul pouvait être «l'ange/messager» de l'Église d'Éphèse? La réponse à cette question est étroitement liée au choix des «dates» ou des «époques» allouées à chaque soi-disant âges. Et d'où viennent les dates des «soi-disant» âges de l'Église? Qui les a publiées pour la première fois? Quand furent-elles révélées au public pour la première fois? Une chose est certaine, les dates des âges de l'Église ne viennent pas de William Branham. Ce sujet sera développé un peu plus loin dans cette page.



Est-ce que Colomba d'Iona avait un "message" du Seigneur? Selon l'église Seven Ages, Colomban avait un "message".

(Référence 3) " Eh bien, quand l'âge de Luther s'achevait, c'est alors que Wesley est venu. Et ce fut quand le message de sanctification de Wesley s'achevait que l'âge de la Pentecôte a commencé. Vous voyez? Le messager introduit toujours le nouveau message à la fin de l'ancien. C'est un - c'est ce qui est arrivé dans chaque âge. Nous savons que c'est la vérité. Cela s'est chaque fois répété dans la Bible. Nous voyons cela tout du long des Saintes Ecritures, c'est juste à la fin de l'ancien âge que commence le nouveau, l'âge en question s'achève et le nouvel âge commence, Dieu envoie le messager."

(Référence 4) "Le pur Évangile que prêchaient Colomban et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. Débordant l’Écosse, il toucha aussi l’Irlande et l’Europe du Nord. Sa façon de répandre l’Évangile était la suivante : un groupe d’une douzaine d’hommes, sous la conduite d’un chef, se rendait dans une région non encore touchée par l’Évangile et y fondait une véritable petite ville centrée sur l’Évangile. Parmi ces douze hommes, on trouvait des menuisiers, des enseignants, des prédicateurs, etc., tous merveilleusement versés dans la Parole et menant une vie sainte. Cette petite colonie était entourée d’un mur. Avant longtemps, cette enceinte était entourée de maisons habitées par des étudiants et leurs familles. Ces étudiants étudiaient la Parole et se préparaient à partir au service du Seigneur comme missionnaires, comme conducteurs spirituels et comme prédicateurs. Ces hommes pouvaient se marier, bien que beaucoup s’en soient abstenus pour pouvoir mieux servir Dieu.

En ne demandant aucune subvention de l’État, ils restèrent à l’écart de la politique. Au lieu d’attaquer sans cesse les autres religions, ils enseignaient la vérité, car ils croyaient que la vérité était une arme suffisante pour parvenir aux fins auxquelles Dieu les avait appelés. Ils étaient tout à fait indépendants de Rome. Saint Colomba fut le fondateur d’un grand institut biblique sur l’île d’I (au large de la côte sud-ouest de l’Écosse)."

De toute évidence, aucun ne peut trouver de particulier "nouveau" enseignement " de cet homme, rien d'autre que ce qui était déjà partagé par le Église catholique de son temps. Comment Colomba d'Iona pourrait être un «messager de Dieu», s'il n'a pas eu de message? Je défie l'un d'entre vous de faire des recherches dans les bibliothèques ou Internet, et me trouver quelque chose, peut-être quelques écrits, il est parti comme un héritage à instruire le peuple sur le Royaume de Dieu. Croyez-moi, cet homme était autrement d'esprit que d'enseigner le Royaume de Dieu. Il avait beaucoup plus de préoccupations et d'intérêts. Quelques autres publications dans ce site Web vous donneront plus de lumière sur son réel intérêts, et croyez-moi, ils ne sont pas vraiment ce que nous attendons d'un véritable messager de Dieu

Il y a encore des documents concernant cet homme, et ces documents sont accessible via Internet. Voici un extrait d'une lettre que Colomban a écrite au pape à Rome vers 590 AD.


(Référence 5) "Ils sont restés libre de l'aide de l'État, et ainsi évité la politique. Au lieu de jamais attaquer d'autres religions, ils ont enseigné la vérité car ils croyaient que le la vérité était une arme suffisante pour accomplir les fins que Dieu avait en tête pour leur. Ils étaient absolument indépendants de Rome." - William Branham

(Référence 6) "Le messager de cet âge fut Colomba. C’était un grand homme de Dieu. J’ai son histoire écrite ici. Pour commencer, le nom du quatrième âge de l’église, Thyatire, signifie mou, relâché ou encore flou. Vous voyez, c’est une époque d’illégitimité, qui s’étend de 606 à 1520. L’étoile de cet âge était Colomba, d’Irlande et d’Ecosse, un neveu de Martin; il a vécu environ soixante ans après Patrick, et son ministère commence donc environ soixante ans après celui de Patrick. Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, suivant en cela l’exemple de sa pieuse mère, la sœur de Martin, et ne suivit jamais les enseignements de Rome. Il enseigna que les signes de Marc 16 devaient accompagner chaque croyant. Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!" - William Branham

Rappelez-vous que l'enseignement des Sept Âges de l'Église prétend que Colomban et ses moines étaient absolument indépendants de Rome. Il n'a jamais accepté la doctrine romaine. Il a rejeté l'enseignement romain. 

Bonjour? Où est-ce que William Branham trouvé un tel fait?

 




Source: http://home.scarlet.be/amdg/priere12.html
Celui dont William Branham a dit qu'il prêchait le «pur Évangile» Colomba d'Iona, dit «Colum Cille» composa ceci :

Ô Marie, amicale et douce Vierge servante, offre-nous ton secours.
Ô Arche pour le corps du Seigneur, Ô Ecrin des mystères, Ô Reine de tous ceux qui règnent, Ô sainte Servante et Vierge, Prie pour nous, que par Toi nos misérables transgressions puissent être pardonnées.
Ô Compatissante, Ô Miséricordieuse, Toi qui es comblée de la grâce du pur Esprit, Supplie avec nous le Roi indivisible, Ton pur et doux Enfant. Ô Rameau de l'arbre de Jessé, dans la belle forêt de coudriers, Prie pour moi, que j'obtienne le pardon de ma sordide offense.
Ô Marie, grand diadème étincelant, Toi qui as libéré notre nature, Ô Toi la plus resplendissante lumière, Ô Jardin du Roi, Ô Glorieuse, Ô rayonnante par des œuvres de pureté immaculée, Ô Arche d'or transparente, Ô Fruit béni du Ciel, Ô Mère de la justice, Toi qui brilles par-dessus tout, Prie avec moi pour que ton Premier-né me sauve au Jugement.
Ô Bienheureuse, descendante si longtemps espérée, Hôtesse prévenante, forte, Supplie avec nous le Christ puissant, qui est à la fois ton Père et ton Fils.
Ô Etoile renommée et choisie, rameau florissant, Ô Flambeau le plus exceptionnel, Ô Soleil qui réchauffe tout, Ô Echelle de la grande enceinte, par laquelle monte chaque juste, Sois notre protectrice durant notre pèlerinage vers le palais resplendissant.
Ô Ville immaculée, Ô Ville suave, choisie par le Roi; Le plus grand des Hôtes s'abrita en ton sein 3 fois 3 mois. Ô Porte royale choisie, par laquelle prit chair l'Unique et Rayonnant Soleil, Jésus, le Fils du Dieu Vivant. De par la naissance immaculée de Celui qui fut accueilli en ton sein,
De par le Premier-né, le Roi très haut de tout lieu,
De par Sa Croix, plus exaltante que toutes les croix, De par la sépulture de Celui Qui fut enseveli dans le rocher,
De par la Résurrection de Celui Qui ressuscita pour tous,
De par la sainte famille des siècles à venir, de chaque lieu où Il rendra la justice: Sois notre Protectrice au Royaume d'honorable sûreté, Afin que nous puissions nous élever avec Jésus, ainsi nous prions tant que dure notre vie.
Ô Marie!
Credo, Notre Père.

En latin : Irish litanies, text and translation, by Charles Plummer, London [Henry Bradshaw Society] 1925. en anglais : Celtic Breviary part 3, page 217, http://celticchristianity.org/library/brev3.html  en néérlandais : "Keltisch gebedenboek", monastère de Pervijze (patriarcat de Moscou)

itation de William Branham:
«Sûrement ces saints de Thyatire étaient la crème de la récolte, pleine du Saint-Esprit et de la foi, créée pour les bonnes œuvres, montrant sa louange, ne tenant pas leurs vies chères à eux-mêmes, mais donner avec joie leur tout comme un doux sacrifice pour le Seigneur.» William Branham
Source: CHAPITRE SIX, L'ÂGE DE L'ÉGLISE THYATIREEN, L'EULOGIE: https://www.biblebelievers.org.au/7ch030.htm#The Eulogy 


Source: http://montagnedesdieux.com/saint-colomba-diona/

Question: Au fait qui avait décidé en premier lieu de fixer les dates de 606 à 1520?

Réponse: En 1918, un théologien baptiste nommé Clarence Larkin, décida de sa propre initiative de placer le soi-disant âge de Thyatire entre les années 606 et 1520. Ce fut publié en 1918. Larkin n'osa jamais nommer quelque personnage historique en tant que «messager» pour les soi-disant âges qu'il avait suggérés. Mais William Branham prit les dates de Larkin, fouilla dans l'histoire et ayant consulté quelques «hagiographies de saints catholiques» assigna des personnages historiques ayant eu «une certaine renommée du point de vue religieux» aux dates de Larkin! Sauf que pour «l'âge de Thyatire», William Branham s'est vraiment trompé dans les années.

 

Traduction française
Chapitre IV. Le message à l'Église de Thyatire. Apocalypse 2: 18-29. Extrait: «... Une étude attentive du «système papal de l'an 606 à la Réforme en 1520, avec son institution du «sacrifice de la messe» et d'autres rites païens, révèle en elle l'emprise du «Jézébélisme». C'était aussi une période de «persécution jézéliste», comme on le voit dans les guerres des Croisades, et la montée de l'Inquisition Une comparaison soigneuse de ce «Message» avec la parabole de «Le Lévier» (voir le chapitre sur «Le Royaume»), révélera la merveilleuse correspondance entre les deux, la «Jézabel de l'Église de Thyatire», étant la «Femme» de la Parabole, qui a inséré le «levain de la fausse doctrine» «dans le Repas de l'Évangile» Cette période s'étend de 606 à la Réforme en 1520. (Clarence Larkin: Dispensational Truth 1918, chapitre 22. Les Sept églises)

* Texte original en Anglais:
IV. The Message to the Church at Thyatira. Revelation 2:18-29 . Excerpt: «... A careful study of the «Papal System» from A.D. 606 to the Reformation A.D. 1520, with its institution of the «Sacrifice of the Mass» and other Pagan rites, reveals in it the sway of «Jezebelism.» It was also a period of «Jezebelistic Persecution»," as seen in the wars of the Crusades, and the rise of the Inquisition. A careful comparison of this "Message" with the Parable of "The Leaven," (see the chapter on «The Kingdom»), will reveal the wonderful correspondence between the two, the "Jezebel" of the Church of Thyatira, being the «Woman» of the Parable, who inserted the «Leaven» of «False Doctrine» into the Meal of the Gospel. This Period extended from A.D. 606 to the Reformation A.D. 1520. (Clarence Larkin : Dispensational Truth 1918, Chapter 22. The Seven Churches)
* Référence sur http://www.preservedwords.com/disptruth/chap22-pv.htm

Clarence Larkin a clairement défini les Sept Périodes d'années des Sept Églises dans l'histoire. William Branham emprunta «les mêmes dates», et choisit des messagers afin de les aligner avec
Graphique dessiné par Clarence Larkin, 1918   Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

 


Lors de la transcription des bandes audio en brochures, aucun effort n'a été déployé, pour l'ajout de notes (bas de page) et de références, citant les sources des travaux dignes de crédibilité et vérifiables, avec nom de l'auteur, dates et sources documentées, que William Branham a consultés. Jusqu'à un certain point, la publication des transcriptions des enregistrements audio sans bibliographie est acceptable. Sauf dans le cas du livre «L'Exposé des Sept Âges de l'Église»

Contrairement aux rédactions d'œuvres sérieuses, notamment les travaux qui servent d'outils pédagogiques ou de formation, tels que les travaux de recherche scientifique ou les thèses universitaires portant sur des thèmes bien précis, les transcriptions des prédications audio de William Branham ne sont étayées par aucune référence solide, car on comprend bien, qu'à l'origine, cela n'a jamais été prévu. Par contre, il y a un livre dont William Branham est l'auteur, dont il a supervisé la rédaction et la correction, et qui fut rédigé en collaboration avec un ami qu'il appelait «Dr. Lee Vale», lequel aurait pu être l'intermédiaire tout indiqué pour combler l'absence de bibliographie des enregistrements audio. Malheureusement, ce ne fut pas le cas.

Lu sur Internet: «Normalement, étant donné que la rédaction d'un travail destiné à l'enseignement se veut un travail personnel, tout ce qui est rapporté dans un document doit être le résultat de ses efforts personnels. Il est donc important de référencer les auteurs dont les écrits ont permis d’étayer ses affirmations. On ne doit en aucun cas s’approprier des travaux des autres, au risque de tomber dans le plagiat. D’autant plus que cela permet de repérer rapidement les sources citées.»

Tout ouvrage sérieux se doit de respecter certaines règles élémentaires. La rédaction d’une bibliographie est essentielle. Elle répond à deux objectifs :

1- Respecter les auteurs qui ont travaillé avant vous : vous n’avez pas forcément dans votre mémoire tout inventé, vous vous appuyez sur un ensemble de documents et de textes regroupés dans une optique bien précise, qui ont été validés par la recherche.
2 - Montrer la qualité et la crédibilité de votre travail et en permettre sa vérification en répertoriant les documents que vous avez utilisés.

Une bibliographie : pourquoi ? Comment ?
Comment rédiger une bibliographie?
Méthodes de présentation d'une bibliographie : méthode auteur-date et méthode classique et règles générales

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Je vous suggère fortement de lire le texte suivant sur Colomban: Colomban avec du sang sur ses mains

Vous devez exercer votre droit de vérification. "Maintenant, les Juifs béréens étaient d'un caractère plus noble que ceux de Thessalonique, car ils ont reçu le message avec beaucoup d'empressement a examiné les Écritures chaque jour pour voir si ce que Paul a dit était vrai. " Actes 17:11


Références
(1) [William Branham, 62-0909M - Compte à rebours, paragraphe 60]]
(2) [William Branham, 62-1230E - Monsieur, est-ce le signe de la fin?, paragraphe 271]
(3) [William Branham, 63-0116 - Le Messager du soir (Le Messager du temps de la fin), paragraphe 79-80]
(4) Exposition des Sept Âges de l'Église ", chapitre six, l'Église de l'âge de Thyatire, le Messager)
(5) (Source: https://www.biblebelievers.org.au/7ch029.htm#THE MESSENGER)
(6) L'âge de l'église de Thyatire, 60-1208, paragraphes 18 à 21
(7) Vision de Patmos, 60-1204E  paragraphe 280
(8) Le Messie, 61-0117,  paragraphe 27