Par Michel Morin
1 Introduction, pourquoi ai-je publié cet exposé?
2 Critères bibliques pour être un «ange / messager de Dieu»
3 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
4 L'appel aux «vainqueurs» de l'arbre de la connaissance du bien et du mal
5 Le protocole des noces de l'Agneau
6 Exposé sur le mystère de l'iniquité
7 William Branham et «son message», avant le retour de Christ
8 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur l'évolution progressive de la nouvelle naissance
9 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'enlèvement et les tribulations
10 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur les 70 semaines de Daniel
Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le rôle du pays d'Israël dans les prophéties bibliques
12 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'unité de Dieu et sur la divinité
13 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le serpent ancien
14 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur les 144,000 d'Apocalypse 7:4, 14:1 et 14:3
15 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur la marque de la bête
16 Réfutation de la prétention de William Branham déclarant que son message a «réglé les points en suspens»
17 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église d'Éphèse «Paul»
18 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Smyrne «Irénée de Lyon»
19 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Pergame, «Martin de Tours»
20 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Thyatire, «Colomba d'Iona»
21 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Sardes «Martin Luther»
22 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Philadelphie, «John Wesley»
23 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Laodicée «William Branham»
24 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 sceaux et les 7 tonnerres par William Branham
25 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 trompettes par William Branham
26 Clarence Larkin, sa publication de 1918
27 À propos de «Voice of God Recordings»
28 Lettre ouverte de Sarah Branham aux croyants (du Message) datée de 1989




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Avant-propos
#01) Introduction. Pourquoi ai-je publié cet exposé?
#02) Qu'est-ce que le dispensationalisme?
#03) Israël et l'Église, selon Cyrus I. Scofield
#04) Quels sont les points communs que Darby, Scofield et Larkin partagent?
#05) L'influence de Cyrus I. Scofield sur William Branham
#06) L'influence de Clarence Larkin sur William Branham
#07) Tableau comparatif des âges de l'Église entre Clarence Larkin et William Branham
#08)William Branham endossait publiquement le dispensationalisme
#09) La position doctrinale «pro-Israël» de William Branham et du «Message»
#10) Le Dispensationalisme tente d'expliquer les prophéties de Daniel chapitre 9
#13) La victoire d'Abraham
#14) La victoire d'Abraham fut spirituelle, sa postérité selon la promesse de Dieu, est spirituelle
#15) La victoire de Jacob, dont le nom fut changé pour «Israël»
#16) Le «vêtement blanc» ou la «robe blanche» ne s'obtient qu'au travers de la Nouvelle alliance en Jésus-Christ
#17) Signification profonde du sens donné au nom d'Israël
#18) Qui sont ceux qui ont le droit de porter le nom d'Israël?
#19) Le peuple saint est d'abord et avant tout un peuple spirituel
#20)
La doctrine parasite - Dispensationalisme et état d'Israël au Moyen-Orient
#21) L'imposture spirituelle de l'état d'Israël
#22) Dieu n'a jamais fait affaires avec les Gentils. Dieu ne fait affaires qu'avec son peuple saint
#23) Le peuple d'Israël est un peuple saint, une assemblée des premiers-nés, le peuple des vainqueurs
#24) L'état d'Israël au Moyen-Orient, cette nation a-t-elle une place dans les prophéties de la fin des temps ?

Rappel. Les textes portant le numéros 25 et plus, ont été publiés dans d'autres pages de ce site.

#25) Qu'est-ce que le sionisme chrétien?
#26) L'héritage dispensationaliste de Scofield
#27) La connexion de la doctrine de «la Trinité» d'avec le dispensationalisme
#28) Le «message», le sionisme dispensationaliste et Donald Trump
#29) Thèse universitaire de «John Hagee, dirigeant du groupe chrétien sioniste américain, Christians United For Israel»
#30) Shlomo Sand, l'exemple du gros bon sens des gens ordinaires
#31) Interview avec le professeur Shlomo Sand de l’université de Tel Aviv
#32) L'état d'Israël au Moyen-Orient, cette nation a-t-elle une place dans les prophéties de la fin des temps ?
#33) Signification profonde du sens donné au nom d'Israël
#34) Qui sont ceux qui ont le droit de porter le nom d'Israël?
#35) Le peuple saint est d'abord et avant tout un peuple spirituel
#36) L'imposture spirituelle de l'état d'Israël
#37)
Dieu n'a jamais fait affaires avec les Gentils. Dieu ne fait affaires qu'avec son peuple saint
#38) Le peuple d'Israël est un peuple saint, une assemblée des premiers-nés, le peuple des vainqueurs
#39) William Branham n'a jamais renié le dispensationalisme acquis depuis 1933
#40) Le mystère de la montagne de Sion




#01)

Plusieurs avant moi, ont réfuté et discrédité les enseignements de William Branham, et il suffit de chercher un peu sur Internet pour constater un grand nombre de sites bien documentés pour se rendre compte que William Branham est largement contesté, et assurément le plus connu est sans doute le site Internet http://en.believethesign.com/.

Il est relativement facile de trouver des sites pro-Branham ou «pro-message» dédiés à la défense des enseignements de William Branham. Ces sites Internet existent en abondance sur le net, tels que http://www.churchages.net , https://defendingwilliambranham.com, https://presenttruthmn.com/, https://www.fachurch.org/, pour ne mentionner que ceux-là. Ces sites s'efforcent de réfuter tous ceux qui discréditent les enseignements de William Branham et répètent tout ce qui est enseigné dans les sermons de William Branham, écrits ou audio, pour entretenir le «Message des temps de la fin». Néanmoins la tendance actuelle des «protecteurs du «Message» est l'adoption de la «révélation progressive de William Branham», qui consiste à accorder un caractère «plus inspiré» aux prédications et enseignements des dernières années, ce qui signifie que ce qu'a déclaré William Branham après 1963 est plus près de la vérité que ce qu'il a affirmé dans les années 50s, car la rhétorique de William Branham a vraisemblablement évolué au cours des dernières années de ses prédications .

En ce qui concerne les sites web réfutant les enseignements de William Branham, la majorité de ceux qui ont tenté de convaincre leurs lecteurs, qu'ils avaient raison et que William Branham avait tort, n'ont jamais offert plus que leurs propres opinions ou convictions, et n'ont rien apporté de plus que ce qui est déjà connu et enseigné. Des auteurs baptistes, évangéliques, pentecôtistes ou autre, ont voulu défendre leurs crédos et doctrines ou ce que leur propre église enseignait, mais personne n'a apporté plus que ce qui était enseigné à l'époque de William Branham.

Pour ma part, j'ai compris que s'il fallait réfuter William Branham, c'était plutôt pour démolir ce qui empêche les frères et sœurs d'aller plus loin dans leur expérience avec Christ et d'offrir une vraie lumière sur les mystères de Dieu. Non seulement, je m'applique à réfuter les enseignements erronés de William Branham, mais mon témoignage est également un «appel» aux vrais vainqueurs spirituels, bref, une «trompette» qui leur confirme que le temps est maintenant venu de restaurer ce qui a été perdu depuis si longtemps. Si l'Église endormie ne se réveille pas maintenant, je crains que les temps à venir seront tellement préjudiciables à la diffusion de l'Évangile apostolique qu'il faudra une intervention divine pour que le reste de l'Israël spirituel soit sauvé.

Mes lecteurs observeront que je ne suis peut-être pas «politiquement correct» avec William Branham et ses enseignements, mais je leur ferai remarquer que Jésus ne l'a jamais été non plus avec les scribes et les pharisiens et sadducéens de son époque ni avec leurs points de vue sur les prophéties concernant la venue du messie.

Tous les chapitres de ce site Internet n'ont pour but que de prouver William Branham s'est aventuré là où il n'aurait jamais du aller, et qu'il a interprété les prophéties et les Écritures de telle sorte, qu'à moins d'attaquer de front ses propres interprétations par la Parole de Dieu, beaucoup de frères et de sœurs ne connaîtront jamais la vérité sur la majorité des mystères bibliques. Les enseignements de William Branham se sont élevés si haut, se plaçant en autorité sur la montagne de Dieu, que maintenant ils ne peuvent qu'être précipités là d'où ils sont sortis.



#02)

Le Dispensationalisme est un système d’interprétation biblique. Jusqu’ici les dispensationalistes ont certes beaucoup écrit, mais davantage pour commenter les Écritures, et surtout les passages prophétiques, que pour défendre leur système d’interprétation. Le Dispensationalisme explique qu'une «dispensation» est une manière d'ordonner les choses, une administration, un système, ou une direction. En matière de théologie, une dispensation est «l'administration divine d'une période de temps»; chaque dispensation étant un âge divinement désigné.

Le Dispensationalisme est un système théologique qui reconnaît des époques ou des âges soi-disant «ordonnés par Dieu» pour ordonner les affaires du monde. Le Dispensationalisme a deux traits distinctifs primaires:

  1. Une interprétation constante et «littérale des Écritures», sur la prophétie biblique en particulier

  2. Une vision du «caractère exceptionnel d'Israël» comme étant séparé de l'Église dans le programme de Dieu.

Le dispensationalisme est un courant d’interprétation biblique qui divise l’histoire biblique du salut en plusieurs périodes, qui sont nommées dispensations, ou économies. Le dispensationalisme s’est développé progressivement à partir du 17ième siècle avec des précurseurs protestants, Pierre Poiret (L’Économie divine, 1687), John Edwards (A Complete History or Survey of All the Dispensation, 1699) et Isaac Watts (The Harmony of All the Religions which God ever Prescribed to Men and all its Dispensations towards them). Puis John Nelson Darby a systématisé et répandu le schéma dispensationaliste dans les milieux évangéliques. Il établissait un modèle de sept dispensations distinctes:

  • 1ère Dispensation — De l’état paradisiaque au déluge;
  • 2ème Dispensation — Noé;
  • 3ème Dispensation — Abraham;
  • 4ème Dispensation — Israël A. Sous la loi, — B. Sous le sacerdoce, — C. Sous les rois;
  • 5ème Dispensation — Les Gentils;
  • 6ème Dispensation — L’Esprit;
  • 7ème Dispensation — Le Millénium.

Par la suite, Cyrus Scofield avec sa Bible assortie de commentaires, ayant repris le schéma de Watts, a contribué grandement à populariser la vision dispensationaliste, au point qu’elle a presque supplanté l’explication théologique de l’Alliance chez les descendants des Réveils évangéliques.

Voici son modèle:

  • 1ère Dispensation — L’homme innocent (Eden);
  • 2ème Dispensation — L’homme sous la Conscience (jusqu’au Déluge);
  • 3ème Dispensation — L’homme détenteur de l’autorité sur la terre (descendance de Noé);
  • 4ème Dispensation — L’homme sous la Promesse (les patriarches);
  • 5ème Dispensation — L’homme sous la Loi (alliance de la loi);
  • 6ème Dispensation — L’homme sous la Grâce (ère de grâce de l’Église);
  • 7ème Dispensation — L’homme sous le règne personnel de Christ (millénium et dernière révolte).

Scofield note:

« Chacune de ces dispensations peut être considérée comme une nouvelle mise à l’épreuve de l’homme naturel, mais chacune se termine par le jugement, manifestant l’échec complet de l’homme naturel dans chaque dispensation. Cinq de ces dispensations, ou périodes de temps, sont déjà achevées; nous vivons dans la sixième, probablement vers sa fin, et nous avons devant nous la septième et dernière, le millénium ».

Une dispensation donc est estimée être une période spéciale de temps initiée par une révélation supplémentaire de Dieu, impliquant une responsabilité humaine supplémentaire d’obéissance et de fidélité et dont le déroulement manifeste la faillite inexorable de l’homme envers les engagements que Dieu aurait contractés pour lui. Il s’ensuit donc que face à cet échec – prévu ? – le Tout-Puissant serait dans l’obligation de manifester sa gloire en décrétant un jugement sur l’infidélité qui mettra fin à la dispensation en cours. Mais, et on le trouve surtout dans le courant darbyste, il y a toujours un Reste fidèle, un Résidu qui ne s’est pas corrompu et à cause (ou envers) qui Dieu inaugure une nouvelle dispensation qui sera elle aussi à son tour vouée à l’échec, et ainsi jusqu’au jour de la fin de toutes choses ! Le dispensationalisme dépeint donc une suite de tableaux historiques où l’homme échoue immanquablement dans le test de sa responsabilité, et où Dieu est seul glorifié au final. Dans cette vision, l’Éternel en donnant une mission dont il saurait à l’avance qu’elle ne pourrait être satisfaite, ferait passer la démonstration évidente de sa propre gloire au-dessus de son dessein de grâce envers sa créature déchue, ce que les dispensationalistes eux-mêmes revendiquent:

« Pour le théologien de l’alliance, bien que la gloire de Dieu joue un grand rôle dans sa théologie, le dessein de Dieu vise surtout le salut des hommes. En revanche, pour le dispensationaliste le dessein de Dieu est sa propre gloire ».

Selon les dispensationalistes, Dieu aurait deux peuples et deux promesses (alliances), une pour chacun d’eux. Les Juifs incrédules seraient l’Israël terrestre, avec comme héritage le royaume, que Jésus-Christ leur aurait offert et qu’ils auraient rejeté une première fois, mais qui leur sera accordé lors de leur conversion massive pendant la grande Tribulation. Leur héritage serait essentiellement terrestre, leurs bénédictions seraient surtout matérielles. Puis l’Église – L’Assemblée pour Darby, qui a la spécificité d’enseigner la corruption généralisée de l’Église professante – est considérée comme l’Israël céleste, avec des promesses et des bénédictions essentiellement spirituelles et dont la vocation est de régner avec Christ dans les lieux célestes. Les commentateurs, comme John Nelson Darby, ne cessent de soulever des subtilités qu’eux seuls entendent dans le Nouveau Testament, distinguant tel enseignement de Jésus de tel autre en ce que l’un ne s’adresserait qu’aux Juifs, et l’autre qu’aux chrétiens. Ce qui est jugé à caractère terrestre leur serait échu, et ce qui revêtirait un caractère céleste, au contraire ne serait que l’apanage des païens convertis. Ainsi le fameux Sermon sur la montagne, s’adresserait principalement aux Juifs !

Source: https://monarchomaque.org/2014/02/18/le-dispensationalisme/

Selon le Dispensationalisme, l’Église est distincte d’Israël et possède un privilège d'alliance avec Dieu
Le dispensationalisme distingue les «croyants juifs» de ceux d’origine païenne qui constituent ensemble l’Église de l’ère actuelle. Ainsi de ce fait, cela prouverait que le terme « Israël » désigne encore les descendants naturels d’Abraham. Aussi, l’affirmation que « tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël » (Romains 9:6) ne signifie nullement que le reste spirituel d’Israël constitue l’Église. Selon les dispensationalistes, cette affirmation  établirait simplement une distinction entre la nation prise dans son ensemble et les croyants «à l’intérieur de la nation», distinction fréquente dans l’Ancien Testament et donc familière aux lecteurs juifs de Romains 9:6. Par exemple, les dispensationalistes voient dans la prophétie d’Isaïe, que le serviteur de l’Éternel est tantôt appelé «aveugle» et «sourd» (Isaïe 42:19), tandis que ce terme s’applique parfois au reste fidèle d’Israël (Isaïe 44:1 ; 51:1, 7). Dans Romains 9:6, Paul rappelle à ses lecteurs que le fait d’être Israélite de naissance ne garantit nullement à quiconque la vie et la faveur promises à l’Israélite fidèle qui s’approche de Dieu par la foi, et par conséquent Dieu va honorer les vrais juifs sincères qui pratiquent le judaïsme à la fin des temps.

Le Dispensationalisme classique identifie sept dispensations dans le plan de Dieu pour l'humanité. Ce sont les 7 âges de l’Église. Ces enseignements existaient bien avant que William Branham œuvre en priant pour les malades. Les dispensationalistes s’en tiennent à une interprétation littérale de la Bible (des fondamentalistes) comme étant le meilleur herméneutique. Le mot «herméneutique» est la théorie de la lecture, de l'explication et de l'interprétation des textes.

Les dispensationalistes n’acceptent que l'interprétation littérale des mots dans la Bible, qui donne à chaque mot le sens qu'il aurait souvent avoir dans l'usage quotidien. L'interprétation littérale donne à chaque mot le sens qu'il aurait normalement du signifier dans le langage courant. On tient compte des symboles, des figures de style, des types et allégories, bien sûr. Il est entendu que même les symboles et les paroles figuratives ont un sens littéral derrière elles.

Ainsi, par exemple, lorsque la Bible parle de «mille ans» dans Apocalypse 20, les dispensationalistes interprètent le passage comme étant une période littérale de 1000 ans (la dispensation du Royaume), car il n'y a aucune raison impérieuse de l'interpréter autrement.

« Le père du dispensationalisme, John Nelson Darby, ayant été instruit comme avocat et ordonné prêtre anglican, fut un des fondateurs du mouvement des Frères de Plymouth qui avait surgi en réaction au formalisme vide perçu dans l’Église d’Angleterre. Pour les Frères, la véritable église «invisible» devait sortir de l’église apostate «visible», en rejetant les formalités comme la prêtrise et les sacrements. La théorie du dispensationalisme se centre sur le concept des opérations de Dieu avec l’humanité divisées (habituellement) en sept économies distinctes ou «dispensations», par lesquelles l’homme voit testée son obéissance à la volonté de Dieu telle que révélée dans chacune des dispensations.»

Source: https://www.dietra.ch/dietra-edu/spirituel/eschatologie/etudes_comp/dispens_secte.pdf 

 



#03)

Cyrus Ingerson Scofield (né le 19 août 1843 - mort le 24 juillet 1921) était un théologien américain, pasteur, congrégationaliste, et écrivain. Les cours d'étude de la Bible par correspondance étaient à la base de sa Bible de référence, une Bible d'étude annotée et largement diffusée publiée pour la première fois en 1909 par l’Oxford University Press, et plus d’un million d'exemplaires ont été imprimés par 1930. Cyrus Ingerson Scofield s'inspira de la Bible Darby pour parvenir à la Bible annotée (par lui-même). William Branham utilisait la Bible annotée Scofield et citait occasionnellement les notes de référence de Scofield.

Les notes de Scofield enseignent le dispensationalisme, une théologie qui a été conçue en partie au début du XIXe siècle par l'Anglo-irlandais John Nelson Darby, qui comme Scofield avait aussi été formé comme juriste. La Bible à Références Scofield de 1909, combinait un format attrayant, des notes et des références croisées qui devinrent sans doute le volume le plus influent de la théologie dispensationaliste jusqu’à ce jour. «Les enseignements du prémillénarisme dispensationaliste sur la prophétie se sont largement répandus au Canada et aux Etats-Unis, particulièrement grâce à l’influence de la Bible à Références Scofield de 1909 et de ses éditions subséquentes. »

[1] La théologie présentée par Scofield dans sa Bible à Références est la doctrine normative dispensationaliste, d’où la portée de la citation suivante : «En tant que dispensation, la grâce commence avec la mort et la résurrection du Christ […] L’obéissance aux Lois n’est plus l’article de mise à l’épreuve conditionnant le salut, mais c’est l’acceptation ou le rejet de Christ avec les bonnes œuvres comme fruits du salut.»

[2] Scofield dit ici que la grâce salvatrice est un phénomène du Nouveau Testament, indisponible dans les dispensations précédentes. Notez que Scofield explique que l’obéissance aux Lois était la condition du salut dans la dispensation antérieure, mais que maintenant, c’est la foi en Christ qui est la condition que l’on doit rencontrer. Voilà qui est conséquent avec la définition de Scofield concernant une dispensation. «Une dispensation est une période de temps durant laquelle l’homme est testé en regard de son obéissance à une révélation particulière de la volonté de Dieu.»

Notes: [1] The End Times : A Study of Eschatology and Millenarism, Rapport de la Commission sur les Relations entre la Théologie et l’Église LCMS, septembre 1989, p.3.
[2] C. I. Scofield, Scofield Reference Bible, 1909, 1917 (notes sur Jean 1:17, sec. 2), p. 1115.

On peut lire chez Scofield:

« Les communications de l’Éternel à Israël en tant que nation, ont trait à la terre… Israël est composé uniquement de descendants naturels d’Abraham… La relation d’Israël avec Dieu est dans une relation d’alliance, tandis que l’église est une relation par naissance… autant Israël est rattaché aux choses temporelles et terrestres, autant l’Église est rattachée aux choses spirituelles et célestes ».

« Conformément à Éphésiens 3:5-10, l’Église n’est jamais mentionnée dans les prophéties de l’Ancien Testament (elle était alors « un mystère caché en Dieu »). La naissance de l’Église se trouve en Actes 2, et la fin de sa carrière terrestre en 1 Thessaloniciens 4 ».

« Dans les prophéties, la distinction entre Israël et l’Église est éclatante. L’Église sera enlevée de la terre, tandis qu’Israël restauré jouira de la puissance et de la splendeur terrestres » .

« La prémisse fondamentale du dispensationalisme est l’idée selon laquelle le dessein de Dieu comporte deux buts: la formation de deux peuples qui demeurent distincts pendant toute l’éternité ».

Le Dispensationalisme insiste sur les distinctions entre l'Église du Nouveau Testament et l'ancien Israël de l'Ancien Testament. Scofield croyait qu'entre la Création et le jugement final il y avait sept phases ou dispensations dans lesquelles Dieu traite avec l'homme et que ces dispensations sont un cadre fondamental à travers duquel le message de la Bible peut être expliqué. Ce fut largement à travers l'influence des notes de Scofield que le Dispensationalisme est devenu influent parmi les chrétiens fondamentalistes des Etats-Unis d'Amérique.  

Question : Est-ce que des théologiens trinitaires qui ont tenté d’expliquer les prophéties bibliques étaient vraiment «nés de nouveau» ? Pouvaient-ils comprendre (voir) parfaitement le Royaume des Cieux ? Est-ce que les théologiens trinitaires comme Darby et Scofield étaient vraiment inspirés de Dieu?

Réponse : Absolument pas! C’est impossible. Il est écrit dans le nouveau Testament ce qui suit: «Jésus répondit et lui dit:« En vérité, en vérité, je vous le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir (comprendre) le royaume de Dieu » Jean 3: 4.

En fait, les Écritures affirment que même Jean-Baptiste n'a pas vraiment saisi le but profond du ministère de Jésus. (Comprendre le Royaume de Dieu) Pourquoi? Parce que Jean-Baptiste n'a jamais atteint la véritable nouvelle naissance, laquelle ne fut disponible qu’après la mort et la résurrection de Jésus. Jean-Baptiste ne s'est jamais rendu jusqu'à la chambre haute lorsque le Saint-Esprit est descendu sur les apôtres. 

Ceci est clairement évident lorsque Jean-Baptiste envoya certains de ses disciples demander à Jésus s'il était le Messie attendu par toute la nation, qui délivrerait Israël des Romains. Jean-Baptiste était en conflit avec ses propres sermons. Il avait prêché la venue du Messie et un Royaume de puissance, d’intégrité et de justice pour Israël. Son cousin, Jésus ne semblait guère être le Libérateur politique que tout le monde attendait. Impossible de concilier les contradictions et emprisonné dans ses pensées, Jean commençait à douter de sa propre prédication. Alors Jean envoya des messagers à demander à Jésus: «Es-tu celui qui est attendu, ou devons-nous chercher quelqu'un d'autre?» (Matthieu 11: 3) En d'autres termes, celui qui était attendu avait certaines attentes placées sur lui. . . et Jésus avait omis de les rencontrer. Lorsque l'onction de l'Esprit Saint quitta Jean Baptiste, les écritures nous confirment qu'il ne pouvait plus comprendre clairement ou «voir» le Royaume de Dieu. Pourquoi? Parce qu'il n’était pas « né de nouveau ». Jean-Baptiste n'a jamais connu la chambre haute.

Voilà la réalité, lorsque l’esprit humain tente d’expliquer le Royaume de Dieu.


 
#04)

Ces trois hommes sont des théologiens. Les trois sont Trinitaires et enseignent le le Dispensationalisme et la théorie de la révélation progressive. Les trois ont interprété les Écritures et les prophéties du livre de l'Apocalypse et par leurs publications, ont grandement influencé les chrétiens du monde entier.

Capture d'écran. Source: http://biblecentre.org/home.php?lng=16

Même si William Branham savait que Scofield était un théologien défendant l, he made a wide use of Scofield's footnotes
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Une référence peut être consultée à l'adresse https://www.studylight.org/commentaries/srn/malachi-4.html#1


Capture d'écran. Source: https://www.blueletterbible.org/study/larkin/dt/33.cfm

«(174) « Mes chers frères, je sais que tout cela est enregistré. Ne vous excitez pas! Laissez-moi vous dire ceci dans l’amour divin, parce que l’heure est venue où je ne peux me taire davantage sur ces choses: la venue du Seigneur est trop proche!  Le trinitarisme est du diable! Je le dis comme étant AINSI DIT LE SEIGNEUR!  Regardez d’où c’est venu: c’est venu du concile de Nicée, quand l’église Catholique a commencé à dominer. »
Apocalypse chapitre quatre #3 (le trône de miséricorde et de jugement) [61-0108]
Source:
https://www.branham.fr/sermons/206-Revelation_Chapter_Four_3


Le trinitarisme relève de la pensée humaine. Qui voudrait s'inspirer de théologiens trinitaires?

Les trois partagent la théologie dispensationaliste
Le Dispensationalisme est une doctrine évangélique et un mode de lecture de la Bible, fondé sur une approche théologique consistant en une interprétation biblique de l’histoire et en une révélation progressive de la façon particulière dont Dieu administre souverainement Son règne sur le monde pour atteindre progressivement Son objectif. En tant que système doctrinal, il est exposé dans les écrits de John Nelson Darby et développé dans le mouvement évangélique et conservateur des Assemblées de Frères et popularisé par les commentaires bibliques de Cyrus Scofield. Le le Dispensationalisme propose une interprétation du livre de l'Apocalypse non plus comme un compte d'événements passés (le prétérisme), mais comme des prédictions de l'avenir. En effet, sur bien des aspects, il propose une interprétation des textes compatible avec la plupart des doctrines chrétiennes. Cyrus Ingerson Scofield s'inspira de la Bible Darby pour parvenir à la Bible annotée (par lui-même), qui est aujourd'hui la Bible commentée de référence aux États-Unis. Par ailleurs, plus récemment, c'est Charles Caldwell Ryrie qui a considérablement vulgarisé cette doctrine dans les pays anglo-saxons.

Les trois partagent la théologie pré-millénariste
Plus proches de la lecture littérale, les prémillénaristes conçoivent le retour de Jésus-Christ avant le millénium. Les Chrétiens Évangéliques associent le millénaire et l'Enlèvement de l'Église selon trois courants doctrinaux majeurs: pré-tribulationisme, mid-tribulationisme et post-tribulationisme (chacun dépendant du moment où l'Église sera enlevée, soit avant, au milieu ou à la fin des tribulations telles que décrites dans l'Apocalypse de Jean). Selon le courant le plus répandu, le pré-tribulationisme, dans un premier temps, l'Église sera enlevée (1 Thessaloniciens 4.16-18) et ainsi préservée des jugements qui frapperont le monde (Apoc 3.10) pendant 7 ans, puis sera unie au Messie (Apoc 19.7-8) avant que celui-ci ne vienne effectuer le millénium (Apoc 20.1-6), c'est-à-dire un règne de paix de 1 000 ans sur la terre. Après quoi viendra le Jugement dernier (Apoc 20.11-15), la fin du monde et l'entrée dans un monde nouveau (Apoc 21.1). C'est la conception des dispensationalistes (Cyrus Ingerson Darby, Charles Caldwell Ryrie...) en vigueur dans la plupart des églises évangéliques: Assemblées de Frères, églises baptistes et pentecôtistes.

Clarence Larkin
Clarence Larkin (1850-1924) était un pasteur chrétien évangélique baptiste américain, enseignant de la Bible, et écrivain. Ses livres et ses cartes ont exercé un grand impact sur la culture évangélique conservatrice. Ses recherches su les Écritures bibliques, et la lecture de quelques livres qui tombaient entre ses mains, l'ont conduit à adopter bon nombre des principes de la théologie pré-millénariste qui était populaire dans les milieux protestants conservateurs entre 1865 et 1901, lorsque William M. Branham fut ordonné pasteur Baptiste.

Dans le livre "Pourquoi je suis un Baptiste" de Clarence Larkin
, on retrouve au chapitre 2, "HISTOIRE DES BAPTISTES" le texte suivant:


«(...)... Depuis l'origine des baptistes, des âges longs et mouvementés se sont écoulés. Certains d'entre eux étaient des âges d'ignorance et d'obscurité.(...) ... Leur existence et leur continuité peuvent être retracées à travers les âges par «les taches du sang de leur martyr et la lumière des feux de leurs martyrs».
- Clarence Larkin

https://community.logos.com/forums/t/107005.aspx

 



#05)

J'ai visité plusieurs bases de données contenant les transcriptions des sermons de William Branham, telles que celles disponibles sur le site Internet «Word of the Hour» https://wordofthehour.net/#home qui héberge actuellement plus de 1,119 sermons de William Branham en anglais, et la base de données publique hébergée le site de «Restauration promise»  https://www.branham.fr/sermons qui offre les transcriptions des sermons en anglais (1148), français (1763 versions), italien (163), allemand (237) et russe (918). En utilisant leurs outils de recherche avec l'expression exacte «Scofield Bible», j’ai trouvé pas moins de 18 résultats. Ici, je veux vous montrer une vérité qui peut vous choquer. William Branham ne pouvait pas prêcher quoi que ce soit, sauf si il avait d'abord vérifié avec ses annotations dans sa Bible Scofield ou venant d'autres sources ... Et pourquoi se fiait-il aux annotations de tous ces théologiens? Bien qu'il ait affirmé qu'il avait sa propre opinion, il désirait sans doute comparer ce qu'il pensait avec les annotions de sa bible Scofield. Bien souvent, il s'alignait complètement sur les idées de Scofield et n'hésitait pas à le recommander à ses auditeurs.

Voici quelques citations prises dans les sermons de William Branham de 1954 à 1965:

1954:

Le péché Impardonnable [54-1024] [Passages E-121-E122]
Il est évident que William Branham tient à démontrer un point de vue sur le péché en s'appuyant sur des notes de Scofield concernant une version déjà enseignée de la semence du serpent.

Citation:. « (121) Regardez ici maintenant. Le premier péché... (122) Il y a un endroit que je voulais vous montrer, le premier endroit de cette Bible Scofield, sa note de bas de page, ici... Je crois que ça se trouve dans les Romains, au 3e chapitre. Il dit là, et selon le dictionnaire Webster, en bas de page, il dit: Le péché est le rejet de la volonté révélée de Dieu. (...) »
Source: https://www.branham.fr/sermons/41-The_Unpardonable_Sin

Sceau de Dieu [54-0514] [P 27-28]  William Branham s'appuie encore sur des annotations de Scofield concernant les sept âges de l'Église.

Citation: 27. « Bon, je ne cherche vraiment pas à prêcher avec deux Bibles, une seule suffit. Mais j'ai amené l'une d'elles ici dans un but, pour ses petites notes au bas de la page et tout, des références, au cas où quelqu'un poserait une question. (il s'agit de sa bible Scofield) Et alors, demain soir, le Seigneur voulant, après la prédication… 28. La première soirée, c'était les Sept âges de l'Eglise, on a vu où nous en étions, où nous sommes, côté position, en ce jour où nous vivons. »
Source: https://www.branham.fr/sermons/427-The_Seal_Of_God

1960

La Reine de Séba P: 16 [60-0110]  Ici, c’est du pur Dispensationalisme tel qu’enseigné par Darby et Scofield. L'influence de Scofield est indéniablement apparente.

Citation: « Dans la Bible du docteur Scofield, dans sa Bible, dans ses notes, il (Scofield) prédit que ce sera le dernier jour où les nations recevront le signe du Messie, de Christ, étant le Messie, ils ne le reçoivent pas dans leur jour.. Nous avons seulement eu le jour de la théologie, de ... » Nous venons en à la réforme de Luther. Les protestants et les catholiques viennent après environ six cents ans, ou trois ans après la mort du dernier apôtre. Ils n’ont pas obtenu le signe messianique. «Bien sûr, ils étaient les Romains et des Anglo-Saxons et maintenant ...»
Source: https://www.branham.fr/sermons/1481-The_Queen_Of_Sheba

1961

Les six buts de la visite de Gabriel à Daniel [61-0730E] [P 12,18,88]
Bien qu'il évoque qu'il ne partage nécessairement pas l'opinion de Scofield dans certaines de ses notes, il n,en demeure pas moins qu'il soit d'accord avec que le fondement dispensationaliste de Scofield concernant le rôle de la nation littérale d’Israël.

Citation: (12) « …j’ai lu ce que plusieurs hommes ont — ont dit sur le sujet, ont écrit sur le sujet. J’ai lu les annotations du Dr Scofield, là, un grand érudit, mais il y a beaucoup de ses annotations sur lesquelles je ne suis pas d’accord, ça, c’est sûr, parce que je ne peux pas voir la chose comme ça. Où… Il faut-il faut que ça donne un tableau qui se tient… »

(18) « Alors ce soir, je veux continuer, là, pour qu’on ne s’attarde pas trop. Et maintenant, n’oubliez pas… Maintenant, ce matin… J’ai quelques notes ici…. »

(88) « En ce jour-là. Le Dr Scofield, ce qu’il donne ici dans ses notes, ou, comme titre de paragraphe, c’est: “Le reste d’Israël… Le reste d’Israël, repentant, est dirigé vers la croix…. »
Source: https://www.branham.fr/sermons/219-The_Sixfold_Purpose_Of_The_Visitation_Of_Gabriel

1962

Monsieur, est-ce signe de la fin ? [62-1230E] P. 167-168
Note: Ici les explications recueillies dans les annotations de Scofield nous dressent un portrait des enseignements globaux de William Branham, du pur Dispensationalisme. L'influence de Scofield ne fait aucun doute.

Citation: (167) « Maintenant, relevons quelques-uns de ces mystères. Si vous voulez, vous pouvez les inscrire. Premièrement, je prendrai ce que dit Scofield ici, dans Matthieu 13. Si vous voulez en inscrire certains... Si vous n'avez pas de Bible Scofield, vous voudrez peut-être lire ce que sont, d'après lui, certains des mystères…..(la révélation des mystères selon Scofield)»

(168) « Voici ce qu'est un mystère: Un mystère, dans l'Écriture, est une vérité qui a été préalablement cachée et qui est maintenant révélée divinement, mais à laquelle reste toujours attaché un élément surnaturel malgré la révélation. Les plus grands mystères, et les grands mystères sont: Numéro un: Le mystère du Royaume des Cieux. C'est celui dont nous sommes en train de parler maintenant. (Matthieu 13:3-15) Le deuxième mystère est le mystère de l'aveuglement d'Israël pendant cet âge. (Romains 11:25 avec le contexte) Le troisième mystère est le mystère de la translation des saints vivants à la fin de cet âge. (I Corinthiens 15, et aussi I Thessaloniciens 4:14-17) Le quatrième mystère, c'est celui de l'Église du Nouveau Testament formant un seul Corps, composé à la fois de Juifs et de Gentils. (Éphésiens 3:1-11, Romains 16:25; et aussi Éphésiens 6:19, Colossiens 4:3) Le cinquième mystère, c'est celui de l'Église en tant qu'Épouse de Christ. (Éphésiens 5:28-32) Le sixième mystère, c'est celui du Christ vivant, étant le même hier, aujourd'hui et éternellement. (Galates 2, et Hébreux 13:8, et de nombreux autres passages semblables) Le septième mystère, c'est celui de Dieu, soit de Christ, en tant que plénitude incarnée de la divinité, en Qui toute la sagesse divine et la divinité sont restaurées à l'homme. Le neuvième mystère est le mystère de l'iniquité mentionné dans II Thessaloniciens, etc. Le dixième mystère, c'est celui des Sept Étoiles d'Apocalypse 1. (Nous en avons déjà traité. Les Sept Étoiles étaient les Sept Églises. Les Sept Messagers, etc.) Et le onzième mystère, c'est mystère Babylone, la prostituée d'Apocalypse 17:5-7.» (NDLR: Il manque le 8ième mystère)

« (169) Ce sont certains des mystères que cet ange est censé conclure – tous les mystères; tous les mystères de Dieu.»

« Et les autres – puis-je dire ceci avec respect, et sans faire allusion à moi-même mais plutôt à l'Ange de Dieu: La semence du serpent, qui fut un mystère caché durant toutes ces années. La grâce, redressée – non pas la disgrâce, mais la réelle et véritable grâce. Il n'existe pas d'enfer qui brûle éternellement. Vous brûlerez pendant des millions d'années, mais tout ce qui est éternel n'a ni commencement ni fin, et l'enfer fut créé. Tous ces mystères. Le mystère du Baptême du Saint-Esprit, sans sensation, mais la Personne de Christ accomplissant en vous les mêmes œuvres qu'Il a faites. Le mystère du baptême d'eau, que le trinitarisme extrême a changé en des titres de Père, Fils et Saint-Esprit; et le mystère de la divinité s'accomplissant dans le baptême au Nom de Jésus-Christ, selon le Livre de la Révélation, que l'Église, en ce temps, devait recevoir. Voilà certains des mystères. Le retour de la Colonne de Feu. Amen! C'est la chose qui est censée arriver, et nous la voyons! »

« (170) Oh, comme nous pourrions continuer à nommer ces mystères. Nous voyons cette Colonne de Feu qui conduisit les enfants d'Israël – la même qui frappa Saul en route pour Damas, et la même qui vient avec la même puissance, faisant les mêmes choses, et révélant la même Parole, tout en restant mot à mot avec la Bible.»

Source: https://www.branham.fr/sermons/252-Is_This_The_Sign_Of_The_End_Sir

Note: Scofield avait inscrit au numéro 8 de sa liste: « le mystère des processus par lesquels la divinité est restituée à l'homme » 1 Timothée 3:16
Texte original Scofield: « (8) the mystery of the processes by which godlikeness is restored to man » 1 Timothy 3:16

Références:
https://www.biblestudytools.com/commentaries/scofield-reference-notes/matthew/matthew-13.html
The Scofield Study Bible: New American Standard Bible - reproduction page Matthew 13: 4-17
https://baptist-distinctives.blogspot.com/2010/04/mysteries-in-scriptures-from-scofield.html
Comparez avec les notes de Scofield de 1917, où William Branham a pratiquement copié Scofield mot-à-mot

(Note : Ces enseignements viennent des annotations de sa Bible Scofield, un théologien trinitaire)

1962

L’étape actuelle de mon ministère [62-0908] P. 36 L'influence de Scofield ne fait aucun doute.

Citation: (36) « Si certains de vous lisent une Bible Scofield, vous trouverez une annotation à ce sujet. Voyez? Regardez l’annotation que vous avez là, la “2”, une annotation, voyez-vous, et vous remarquerez là : “La confrontation avec le – le message cité, en Isaïe 61.1 et 2, montre avec quel...” Alors que l’Écriture, ici : prêcher, Jésus devait prêcher l’année de grâce du Seigneur; et le verset suivant présente Sa Venue et le jugement. Voyez? Et vous voyez qu’Il s’est arrêté précisément là. »
Source: https://www.branham.fr/sermons/241-Present_Stage_Of_My_Ministry

1965

La Pouvoir de Dieu pour transformer [65-0911] P.59
Cette citation a trait à propos de la semence du serpent et des âges de l’Église. L'influence de Scofield ne fait aucun doute.

Citation: (59) « La civilisation commença... Le docteur Scofield dit, ici dans ma Bible Scofield: "La première civilisation". Remarquez, il engendra alors des fils, et ceux-ci firent des orgues et des instruments de musique. Le suivant engendra aussi des fils et il se mit à fabriquer d'autres choses, des merveilles, à bâtir des villes, et - et à fabriquer des instruments d'airain et toutes sortes de choses. Vous voyez, c'est ce qu'il a fait, cela devint la première civilisation, appelée Cananéenne. Il a fait la même chose tout au long des âges…. »
Source: https://www.branham.fr/sermons/334-Gods_Power_To_Transform

1965

Un Paradoxe  [65-0117] P. 29-31

Citation:
(29) «Tout récemment, on m'a offert une nouvelle Bible. (30) Et chose étrange... je ne suis pas superstitieux; et j'espère que vous ne penserez pas que je suis superstitieux. Quand cette Bible m'a été offerte, Elle avait un petit... deux petits signets, deux petits rubans. C'est une Bible comme celle que j'avais. Frère Kidson m'en a offerte une, c'était une Bible Scofield.

(31) « Eh bien, ce n'est pas parce que j'accepte les commentaires de M. Scofield... Eh bien, peut-être que certains d'entre vous les acceptent, d'autres pas, mais je voudrais juste vous faire savoir que je n'utilise pas la Bible Scofield parce que je crois cela. C'est parce qu'il l'a subdivisée en paragraphes, et que ç'a été l'une de mes premières Bibles, et j'ai juste appris à lire cela comme ça. Et je garde toujours la même Bible. En fait, je… si j'avais la Bible Thompson Chain, ce serait de loin mieux. Je pourrais beaucoup plus facilement retrouver mon texte avec les références, dans une Bible Thompson Chain.
Source: https://www.branham.fr/sermons/641-A_Paradox

« Les messages aux sept églises ont une application quadruple: (...) le quatrième est prophétique, comme révélant les sept phases de l'histoire spirituelle de l'Églisedepuis, par exemple, l'an 96 jusqu'à la fin. Il est incroyable que dans une prophétie couvrant la période de l'Église, il ne devrait pas y avoir de tels préjugés. Ces messages doivent contenir cette vue si elle est dans le livre, car l'Église n'apparaît pas après le chapitre 3:22 d'Apocalypse ».

« (39) L’Église part au chapitre 3 de l’Apocalypse. Il n’est absolument rien dit, là, de rien; mais la toute dernière chose, c’était le dernier messager de l’âge. Après ça, nous parlons des Juifs, jusqu’au retour, avec l’Épouse, au chapitre 19. Du chapitre 6 au chapitre 19, c’est rien que les Juifs. »
WILLIAM BRANHAM 1961
La soixante-dixième semaine de Daniel [61-0806]



#06)

La doctrine dispensationaliste des 7 âges de l'Église ne saurait exister sans insérer «une brèche» entre les 7 sceaux et les 7 âges de l'Église. La «brèche» permet d'inclure les Juifs ethniques dans une autre «Alliance»

Ce que Clarence Larkin a écrit en 1919


Ce que William Branham a dit en 1963
3. LES CHOSES QUI DOIVENT ÊTRE CI-APRÈS
Nous sommes maintenant arrivés à la troisième division du livre. Les trois divisions du livre ne se chevauchent pas et ne sont pas concurrentes. Le mot traduit «ci-après» serait mieux traduit «après ces choses». Le mot «ci-après» permet un «espace de temps», tandis que les mots «après ces choses» se réfèrent aux choses qui doivent immédiatement suivre l'achèvement des «âges de l'Église», comme préfiguré dans les Messages aux Sept Églises.

L'Église disparaît de la vue à la fin du troisième chapitre et n'ont entend plus parler d'elle avant le dix-neuvième chapitre, où son mariage avec l'Agneau est annoncé. Apocalypse19: 7-9.

La suppression de l'Église à la fin du troisième chapitre ouvre la voie à Dieu pour renouveler ses relations avec Israël et reprendre le fil brisé de l'histoire juive. Que la partie du livre du chapitre trois à la fin du chapitre dix-neuf est largement composée de symboles tirés de l'Ancien Testament, comme le Tabernacle, l'Arche d'Alliance, l'autel, l'encensoir, les anciens, les chérubins, les sceaux, les trompettes, les plaies, etc.., est une preuve concluante que nous sommes ici de retour sur le terrain juif, et que la dispensation parentale de l'Église est terminée, et que la dernière ou la «soixante-dixième semaine» des «soixante-dix semaines» de Daniel est en train de se réaliser. Il est donc clair que nous devons chercher l'explication de ces symboles dans l'Ancien Testament. Les chapitres quatre et cinq sont introductifs et préparatoires à l '«Action prophétique» des «Sceaux», «Trompettes» et «Coupes», et doivent être considéré en premier.

Apocalypse 19: 7–9.
- Clarence Larkin, The Book of Revelation: A Study of the Last Prophetic Book of Holy Scripture, 32 (Philadelphie, Pennsylvanie: Rév. Clarence Larkin Estate, 1919).

(23) « Bon, maintenant, nous allons prendre le chapitre 5. Là, ce ne sont pas les Sept Sceaux. C’est la brèche entre les âges de l’Église et les Sept Sceaux. Or, il y a aussi un chapitre 6 de… (24) Et il y a eu un chapitre 4, plutôt, de l’Apocalypse, et là, c’est un peu ce qui va se passer après l’Enlèvement de l’Église, qui a été révélé. C’est-à-dire que l’Église monte au chapitre 3 de l’Apocalypse, et Elle ne reparaît plus avant le chapitre 19 de l’Apocalypse. Voyez? Par conséquent, l’Église ne passe pas par la Tribulation.»
[#1] - [63-0317E]

(164) « Vous rendez-vous compte que c’est dans les trois premiers chapitres de l’Apocalypse qu’il est question de l’Église, dans l’âge de l’Église? Ça, c’est la période de la Tribulation, pas l’âge de l’Église; l’Église part dans l’Enlèvement et monte au chapitre 4 de l’Apocalypse, et Elle ne revient qu’au chapitre 19, au moment où Elle revient avec Jésus. C’est vrai. Ça, c’est pendant la période de la Tribulation, ça n’a absolument rien à voir avec l’Église.»
[#2] -  [62-0527]

(24) « Au chapitre 4, Jean est enlevé, pour voir les choses “qui ont été, qui sont, et qui seront”. Mais, pour ce qui est de l’Église, ça se termine au chapitre 4. Alors Christ enlève l’Église, qui est ravie dans les airs à Sa rencontre, et ne reparaît plus jusqu’au chapitre 19, quand Il revient avec… en tant que Roi de roi et Seigneur des seigneurs, avec l’Église. Et maintenant, oh, j’espère qu’un jour nous pourrons étudier toutes ces choses à fond, peut-être avant qu’Il vienne. Sinon, eh bien, nous les verrons de toute façon, alors, ça ne fait rien.»
[#3] - [63-0318]

« (39) L’Église part au chapitre 3 de l’Apocalypse. Il n’est absolument rien dit, là, de rien; mais la toute dernière chose, c’était le dernier messager de l’âge. Après ça, nous parlons des Juifs, jusqu’au retour, avec l’Épouse, au chapitre 19. Du chapitre 6 au chapitre 19, c’est rien que les Juifs. »
[#4] [61-0806]

Doctrine des 7 âges de l'Église
William Branham a déclaré: Clarence Larkin a écrit:
Sur l'Église d'Éphèse
Original anglais: « (27) Now, the first church age started about A.D. 53, when Paul established the church in--in Ephesus.(..) and the church age lapped over to 170.»
(28) Then after the Ephesian Church Age, from A.D. 53 until A.D. 170
Traduction:« (45) Le premier âge de l’église a commencé en 53 de notre ère environ, lorsque Paul fonda l’église d’Éphèse.(...) Puis, après l’âge de l’église d’Éphèse, qui dura de 53 à 170, »
Source: L’âge de l’Église d’Éphèse 60-1205
« The character of the Church at Ephesus is a fair outline of the Church Period from A. D. 70 to A. D. 170 »
Traduction: « Le caractère de l'Église d'Ephèse est un aperçu fidèle de la période de l'Église de 70 à 170 après J.C. »
Source: Clarence Larkin, The Book of Revelation (1919).
1-The Message to the Church at EPHESUS. Rev. 2:1-7.

Note: William Branham n'a pas retenu la date de l'an 70 de Larkin, parce qu'en l'an 70 l'apôtre Paul était déjà mort. Les historiens s'accordent que Paul serait mort vers 66.

Original anglais: « (39) (...) "Ephesus" means, the very name "Ephesus" means "let go, relax, backslidden," called by God, "The backslidden church." »
Traduction: « (73) Éphèse signifie… le nom même d’Éphèse veut dire “laisser-aller, relâche, rétrograde”. Elle est appelée par Dieu “l’Église rétrograde”. »
Source: L’âge de l’Église d’Éphèse 60-1205
Note: Ce n'est pas une coïncidence. William Branham a répété mot-à-mot les expressions de Larkin.

« Its character is seen in its very name, for Ephesus means to “let go,” “to relax.” It had become a Backslidden Church.»
Traduction: « Son caractère est observé dans son nom même, parce qu'Ephèse signifie «laisser aller», «pour se détendre" Elle était devenue une Église rétrograde»
Source: Clarence Larkin, The Book of Revelation (1919)
1-The Message to the Church at EPHESUS. Rev. 2:1-7.
Sur l'Église de Smyrne
Original anglais: « (28) Then after the Ephesian Church Age, from A.D. 53 until A.D. 170, then started in the Smyrna Church Age which lasted from A.D. 170 until A.D. 312. »

Traduction:
« (46) Puis, après l’âge de l’église d’Éphèse, qui dura de 53 à 170, commença l’âge de l’Église de Smyrne, qui dura de 170 à 312. »
Source: L’âge de l’Église d’Éphèse 60-1205
« ...the Smyrna Church...extended from A.D. 170 to Constantine A.D. 312. »

Traduction:
« ... l'Église de Smyrne ... a duré de l'an 170 à Constantin en l'an 312 après J.C.»

Source: Clarence Larkin, Dispensational Truth, 1918).
II. The Message to the Church at Smyrna. Rev. 2:8-11.

Sur l'Église de Pergame

Original anglais: « (28) Then come in the Pergamos Church Age, and the Pergamos Church Age begin at 312 and lasted till A.D. 606. »
Traduction:
« (46) ... Puis vint l’âge de l’Église de Pergame, qui commença en 312 pour durer jusqu’en 606. »
Source: L’âge de l’Église d’Éphèse 60-1205
www.branham.fr/sermons/195-The_Ephesian_Church_Age

«...Pergamos...This "Period" extends from the accession of Constantine, A.D. 312 to A.D. 606, when Boniface III was crowned "Universal Bishop."»
Traduction:
« Pergame ... Cette «période» s'étend de l'accession de Constantin, en l'an 312 à l'an 606 après J.C. lorsque Boniface III a été couronné évêque universel»
Source:
Clarence Larkin, Dispensational Truth, 1918).
III. The Message to the Church at Pergamos. Rev. 2:12-17.

Original anglais: « I'm going to stop there just a minute. "Satan's seat." (...) Now, God pronounced in Genesis where Satan's seat was, and that was in Babylon. It's always been Satan's seat, and in Revelations it was the same thing. (...) Satan's seat built the great... I guess you would call him a pre-king-priest of the Chaldeans. (...) His name was A-t-t-a-l-u-s, Attalus, the great king-priest of Babylon. (...) Satan shifted his headquarters from Babylon to Pergamos, where (future) he would start the new Babylon... »
Traduction: « (101) Maintenant Dieu a déclaré dans la Genèse que le siège de Satan était à Babylone. Cela a toujours été le siège de Satan. Et dans l'apocalypse c'est la même chose. (...) Satan établit son trône… je crois que vous l’appelleriez le roi-prêtre, c’est-à-dire souverain pontife, des Chaldéens. Le nom de ce souverain pontife de Babylone était Attalus. Quand les Perses s’emparèrent de Babylone, chassant les Chaldéens, Attalus, leur souverain pontife, s’enfuit de Babylone et installa son trône et sa hiérarchie ailleurs, à Pergame. (...) (103) Satan déplaça son quartier général de Babylone à Pergame, dont il ferait plus tard la nouvelle Babylone... ».
Source: 60-1207 - The Pergamean Church Age, par. 97-99
L'âge de Pergame 60-1207 Par. 100-103

« In this Message Pergamos is spoken of as “Satan’s Seat.” When Attalus III, the Priest-King of the Chaldean Hierarchy, fled before the conquering Persians to Pergamos, and settled there, Satan shifted his capital from Babylon to Pergamos.»
Traduction:
« Dans ce message, Pergame est appelé «le siège de Satan». Lorsqu'Attalus III, le roi-prêtre de la Hiérarchie chaldéenne, a fui à Pergame devant les Perses conquérants et s'y est installé, Satan a déplacé sa capitale de Babylone à Pergame.»


Source:
Clarence Larkin, The Book of Revelation: 1919).

IV. The Message to the Church at Thyatira. Rev. 2:18-29.

Sur l'Église de Thyatire
Original anglais: « (134) ... And when Jezebel married Ahab, she brought images for Israel to bow down to. So did the Nicolaitane doctrine, marrying into pagan; »
Traduction: « (134) ... Et quand Jézabel a épousé Achab, elle a apporté des images pour qu'Israël s'incline. Ainsi fit la doctrine nicolaïte, se marier avec un païen; «Elle a fait pécher tout Israël.. »
Source: 60-1208 The Thyatirean Church Age
https://en.branham.ru/sermons/60-1208?findme=Jezebel,%20doctrine#297964

« Then come in the Thyatira Church Age, and the church age of Thyatira begin at 606 and went to 1520, the dark ages. »
Traduction: « (46) ...Puis vient l’âge de l’Église de Thyatire, qui commence en 606 et va jusqu’en 1520; c’est l’âge des ténèbres. »
Source: L’âge de l’Église d’Éphèse 60-1205

« A careful comparison of this "Message" with the Parable of "The Leaven," (see the chapter on "The Kingdom"), will reveal the wonderful correspondence between the two, the "Jezebel" of the Church of Thyatira, being the "Woman" of the Parable, who inserted the "Leaven" of "False Doctrine" into the Meal of the Gospel. »
Traduction: «Une comparaison attentive de ce "Message" avec la parabole du "Levain", (voir le chapitre sur "Le Royaume"), révélera la merveilleuse correspondance entre les deux, la "Jézabel" de l'Église de Thyatire, étant le " Femme "de la parabole, qui a inséré le «levain» de la  fausse doctrine dans la nourriture de l'Évangile.»

This Period extended from A.D. 606 to the Reformation A.D. 1520.»

Traduction: «Cette période s'est étendue de l'an 606 jusqu'à la réforme en 1520 après J.C.»
Source: Clarence Larkin, Dispensational Truth, 1918).
IV. The Message to the Church at Thyatira. Rev. 2:18-29.

Sur l'Église de Sardes

Original anglais: « And then the Sardis Church Age begin at 1520 and lasted till 1750, the Lutheran age. »

Traduction: « (46) ...Puis l’âge de l’Église de Sardes commence en 1520, et dure jusqu’en 1750; c’est l’âge de Luther. »

Source: L’âge de l’Église d’Éphèse 60-1205

« While the reformers swept away much ritualistic and doctrinal rubbish they failed to recover the promise of the Second Advent. They turned to God from idols, but not to "wait for His Son from the Heavens." The "Sardis Period" extended from A.D. 1520 to about A.D. 1750.
Traduction: «Alors que les réformateurs ont rejeté beaucoup de faux rituels doctrinaux... ». La "période de Sardes" s'est étendue de 1520 à 1750 environ. »
Source: Clarence Larkin, Dispensational Truth, 1918).
V. The Message to the Church at Sardis. Rev. 3:1-6
https://www.sacred-texts.com/chr/tbr/tbr016.htm

Sur l'Église de Philadelphie

Original anglais: « Then from 1750, the next age come in was the Philadelphian, Wesley age; that begin at 1750 and lasted till 1906. »

Traduction: « (46) ... En 1750 commence l’âge de Philadelphie, l’âge de Wesley; il dure jusqu’en 1906.»

Source: L’âge de l’Église d’Éphèse 60-1205

« The “Philadelphia Period” covers the time between A. D. 1750 and A. D. 1900
Traduction: « La "Période de Philadelphie" couvre la période entre l'an 1750 et1900 après J.C. »
Source: Clarence Larkin, Dispensational Truth, or “God’s Plan and Purpose in the Ages“, 1918).
VI. The Message to the Church at Philadelphia. Rev. 3:7-13
https://www.sacred-texts.com/chr/tbr/tbr017.htm

Sur l'Église de Laodicée

Original anglais: « And at 1906 the Laodicean church age set in, and I don't know when it'll end, but I predict it'll be done by 1977. I predict, not the Lord told me, but I predict it according to a vision that was showed me some years ago... »

Traduction: « (46) ... Et en 1906 commence l’âge de l’Église de Laodicée, et je ne sais pas quand il se terminera, mais je prédis qu’il se terminera autour de 1977. Je prédis (ce n’est pas le Seigneur qui me l’a dit), mais je le prédis d’après une vision qui me fut montrée il y a quelques années, et dont cinq choses sur sept se sont déjà passées.
Source: L’âge de l’Église d’Éphèse 60-1205

« The character of the Church today is Laodicean, and as the Laodicean Period is to continue until the Church of the “New-Born” is taken out, we cannot hope for any great change until the Lord comes back.»
Traduction: « Le caractère de l'Église d'aujourd'hui est celui de Laodicée, et la période de Laodicée va continuer jusqu'à l'Église du "nouveau-né" soit enlevée, nous ne pouvons espérer aucun grand changement jusqu'à ce que le Seigneur revienne»
Source: Clarence Larkin, Dispensational Truth, 1918).
VII. The Message to the Church at Laodicea. Rev. 3:14-22
https://www.sacred-texts.com/chr/tbr/tbr018.htm
Liens Internet concernant les références des écrits de Clarence Larkin
https://www.ourbaptistheritage.org/uploads/8/1/0/2/81023264/clarence_larkin_the_book_of_revelation.pdf
https://www.globalgreyebooks.com/ebooks/clarence-larkin/book-of-revelation/book-of-revelation.pdf
https://devotionalinspirationdi.blogspot.com/2010/01/revelation-things-which-shall-be.html
https://whatdoyoubeleive.blogspot.com/2010/03/oty-revelation-3a-clarence-larkin.html
Liens Internet concernant les références des paroles de William Branham
#1- La brèche entre les sept âges de l’église et les sept sceaux [63-0317E]
 Source: https://www.branham.fr/sermons/255-The_Breach_Between_The_Seven_Church_Ages_And_The_Seven_Seals
https://www.google.com/url?www.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DEy6
#2- Questions et Réponses [62-0527] Source: https://www.branham.fr/sermons/485-Questions_And_Answers
#3- Le premier sceau [63-0318]  Source: https://www.branham.fr/sermons/257-The_First_Seal
#4- La soixante-dixième semaine de Daniel [61-0806]  Source: La soixante-dixième semaine de Daniel
Une brochure numérique est présentement offert sur Internet pour téléchargement, à l'adresse
https://paroleparlee.blogspot.com/2014/03/telechargez-la-brochure-israel-et.html ,
contenant la transcription de 5 prédications de William Branham.
La pensée dispensationaliste de William Branham est étalée sans équivoque.
Israël et l'Église
CONTENU DE LA BROCHURE
  Date   Titre Titre anglais
1 53-0325 Israël en Egypte Israel In Egypt
2 53-0326 Israël à la mer rouge #1 Israel At The Red Sea #1
3 53-0327 Israël à la mer rouge #2 Israel At The Red Sea #2
4 53-0328 Israël à Kadès-Barnéa Israel At Kadesh-Barnea
5 53-0329 Israël dans sa patrie Israel In The Homeland

https://branham.fr/arhiv/Israel_et_Eglise.zip

Les 7 âges de l'Église sont placées entre la 69e semaine et la 70e semaine de Daniel
SCOFIELD REFERENCE NOTES 1917
Apocalypse 1:20
https://biblehub.com/commentaries/sco/Apocalypse/1.htm
LARKIN 1920
The Apocalypse Book - The Things Which Are
THE MESSAGES TO THE SEVEN CHURCHES.

« Les messages aux sept églises ont une application quadruple: (...) le quatrième est prophétique, comme révélant les sept phases de l'histoire spirituelle de l'Églisedepuis, par exemple, l'an 96 jusqu'à la fin. Il est incroyable que dans une prophétie couvrant la période de l'Église, il ne devrait pas y avoir de tels préjugés. Ces messages doivent contenir cette vue si elle est dans le livre, car l'Église n'apparaît pas après le chapitre 3:22 d'Apocalypse ».

« Les chapitres deux et trois, doivent être une description ou un aperçu prophétique de « l'histoire spirituelle» de l'Église depuis l'époque où Jean a écrit le Livre en l'an 96, jusqu'à l'enlèvement de l'Église, sinon nous n'avons pas de «Vision prophétique» de l'Église pendant cette périodecar elle disparaît de la terre à la fin du chapitre trois, et on ne la voit plus jusqu'à ce qu'elle réapparaisse avec son Seigneur au chapitre dix-neuf.»

WILLIAM BRANHAM 1961
Prédication La soixante-dixième semaine de Daniel [61-0806]
« (39) L’Église part au chapitre 3 de l’Apocalypse. Il n’est absolument rien dit, là, de rien; mais la toute dernière chose, c’était le dernier messager de l’âge. Après ça, nous parlons des Juifs, jusqu’au retour, avec l’Épouse, au chapitre 19. Du chapitre 6 au chapitre 19, c’est rien que les Juifs. »


« Vous en redemanderez!»
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D'accord!1965 - Citation prise dans le sermon
«Événements modernes rendus clairs par la prophétie» [65-1206]
«(p. 68) Dans Hébreux 1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la Bible par le moyen qu’Il avait Lui-même choisi. Il ne L’a jamais écrite par des théologiens, et Il ne L’interprète pas non plus par des théologiens. Jamais il n’y a eu un temps où–où les théologiens aient eu une interprétation de la Parole de Dieu.» (William M. Branham) -
Note NDLR: Alors pourquoi avoir utilisé leurs travaux?



#07)

Il sera utile de voir dans le tableau comparatif ci-dessous, les similitudes entre Clarence Larkin et William Branham. Les dates de Clarence Larkin entre 1914 et 1918. Rappelons-nous que tous les théologiens qui ont tenté d'interpréter les Écritures en proposant «les âges de l'Église», tels qu'Uriah Smith et Clarence Larkin, n'ont jamais osé proposer des personnalités historiques pour identifier les messagers de chaque âge. Seul William Branham l'a fait, en cherchant des personnages historiques qui vécurent durant ces époques et dont la vie pouvait «chevaucher» le début et la fin de chaque âge. Du moins c'est ce qu'il a tenté d'expliquer dans Le Messager du soir [63-0116]

« (78) Chaque messager a eu son message, le - le message et le messager de l'âge. Et c'est une chose vraiment remarquable que chaque messager… Nous avons même vu dans les âges de l'Église (Et ce soir nous retournerons dans l'Ancien Testament et nous verrons que c'est la même chose.) que Dieu envoie le messager d'un âge donné à la fin de cet âge : toujours à la fin, jamais au début, à la fin. (79) Eh bien, quand l'âge de Luther s'achevait, c'est alors que Wesley est venu. Et ce fut quand le message de sanctification de Wesley s'achevait que l'âge de la Pentecôte a commencé. Vous voyez? Le messager introduit toujours le nouveau message à la fin de l'ancien. C'est un - c'est ce qui est arrivé dans chaque âge. Nous savons que c'est la vérité. (80) Cela s'est chaque fois répété dans la Bible. Nous voyons cela tout du long des Saintes Ecritures, c'est juste à la fin de l'ancien âge que commence le nouveau, l'âge en question s'achève et le nouvel âge commence, Dieu envoie le messager.»
Source: https://www.branham.fr/sermons/1016-The_Evening_Messenger

«(60) «Écris ces choses à l'ange de l'Église de Smyrne.» Vous voyez? Chaque message est adressé à l'ange, à la fin de l'âge. Paul est venu à la fin de l'âge. Et ainsi de suite, toujours à la fin de l'âge. Le chevauchement se fait à la fin de l'âge. La fin de l'âge amène un chevauchement. Vous voyez, "À l'ange..."; il leur dit ce qu'il en était. Celui-ci se chevauche avec celui-là. "À l'ange...", à la fin de cet âge. Vous voyez, il s'achève ici même, mais le chevauchement fait que ces sept âges de l'Église soient comme les marches d'un escalier qui montent.»
Sermon: --- L'Âge de Laodicée [60-1211E]

Tandis que Larkin n'a jamais osé avancer des noms pour les messagers de chaque «soi-disant âge», William Branham a choisi des personnages historiques pour les aligner sur ces âges. Les dates de William Branham pour les sept âges de l'Église proviennent directement du livre Dispensational Truth de Clarence Larkin (Philadelphia: Clarence Larkin Estate, 1918-1920).

Bien que de nombreux chrétiens aient soutenu la théorie, que les sept églises de l'Apocalypse 2-3 soient vraiment des «âges de l'Église», l'enseignement de William Branham est une spéculation imparfaite à plusieurs niveaux. Il y a d'autres problèmes dans la théorie des «âges de l'Église». Par exemple, William Branham a nommé le moine catholique Colomba d'Iona, pour que ce personnage soit reconnu comme étant le «soi-disant messager» de l'âge de Thyatire (de 606 à 1520), ignorant totalement que Colomba est mort en 597. Puisque William Branham a prétendu qu'il était un lui-même un «prophète-messager», a trouvé un moyen de se donner une plus grande position d'autorité que Clarence Larkin et les théologiens de son époque.

Le théologien Baptiste Larkin semblait avoir résumé un «aperçu et une structure», plus élaborée, des «7 phases» de l'Église, à partir des différents éléments que d'autres théologiens avaient avancés avant lui, ce qui était perçu comme une bonne technique d'érudition, mais sa principale faiblesse était toutes les lacunes qu'il avait laissées dans le dossier des 7 «pseudo âges» de l'Église. Pour plusieurs, Larkin en savait beaucoup et faisait un excellent travail, mais il était déconcerté sur certains points et ne pouvait donc pas terminer ou «finir le mystère» que d'autres avaient commencé.


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Combien sont morts infectés par les enseignements de William Branham?
La grande sincérité de William Branham ne l'a pas empêché d'errer avec le Dispensationalisme des théologiens trinitaires
Combien sont morts par les enseignements de William Branham?

 



#08)

La parfaite sincérité de William Branham dans ses enseignements ne l'excusera jamais d'avoir erré dans le sens de l'intégrité de l'Évangile Apostolique et des Écritures prophétiques en livrant un vibrant plaidoyer pour son choix de personnages historiques qu'il a élevé au rang «d'anges/étoiles/messagers» afin de leur attribuer un rôle important dans l'histoire de l'Église selon la version du dispensationalisme du 20ième siècle, tel que répandue par les théologiens Nelson Darby, Cyrus I. Scofield et l'enseignant baptiste Clarence Larkin.

La grande sincérité de William Branham ne l'a pas empêché d'errer avec le Dispensationalisme
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La grande sincérité de William Branham ne l'a pas empêché d'errer avec le Dispensationalisme

En plaçant le «temps des nations» de l'Église dans l'interprétation des «sept âges de l'Église» et en accordant à la nation ethnique et littérale d'Israël au Moyen Orient, une place dans les prophéties du livre de l'Apocalypse, William Branham a livré à ses auditeurs et à l'Église un fleuve toxique de mensonges pour l'entrainer hors de la vraie interprétation des Écritures. Il n'a pas su reconnaître l'appel des vainqueurs et a transféré la victoire du peuple saint et des ses anges messagers sur des personnages historiques, ouvriers d'iniquité. Depuis son décès en 1965, la pandémie spirituelle a tué plusieurs milliers de croyants qui se sont éteints sans jamais comprendre et connaître la vérité. Non seulement, ses enseignements erronés seront précipités en enfer, mais le sang de ces croyants morts sans connaître la vérité lui sera redemandé. William Branham n'a jamais compris ce qu'étaient les vrais vainqueurs du peuple de Dieu. William Branham n'a jamais compris ce qu'était Israël et ce qu'il signifiait aux yeux de Dieu. Voyons quelques affirmations qu'il a faites alors qu'il prêchait sur «le septième sceau», en 1963.

« 63   FAUX   Maintenant, souvenez-vous, après le chapitre 4 de l’Apocalypse, l’Église est partie. Après que les—les quatre cavaliers sont sortis, l’Église est partie. Voyez? Tout ce qui est arrivé à l’Église est arrivé jusqu’au chapitre 4 du Livre de l’Apocalypse  FAUX  Tous les événements qui ont trait à l’agissement de l’antichrist ont eu lieu jusqu’au chapitre 4. Et c’est avec le Quatrième Sceau de l’Apocalypse que les deux, l’antichrist et Christ, ont été menés à terme. Et l’antichrist arrive, pour suivre son destin funeste, et, avec son armée; et Christ arrive avec Son armée.»

« 81 Bon, maintenant, nous allons parler ici, maintenant, de ce chapitre 7, pendant un instant, pour—pour faire un peu le lien entre le Sixième et le Septième Sceau. En effet, c’est tout ce que nous avons comme donnée pour nous appuyer, en ce moment, c’est le Sixième…  FAUX  entre le Sixième et le Septième Sceau, c’est l’appel d’Israël. 82 Maintenant, j’ai beaucoup de bons amis témoins de Jéhovah, assis ici, qui sont tous… ou qui l’ont déjà été. Peut-être que certains d’entre eux sont encore témoins de Jéhovah. Mais ils ont toujours dit — c’est ce que M. Russell a dit — que ces cent quarante-quatre mille, c’était l’Épouse surnaturelle de Christ. Voyez? Ils…   FAUX  Ça ne l’est pas.

« 83   FAUX  Ça n’a absolument rien à voir avec l’âge de l’Église, du tout. Ils sont Israël; absolument. Maintenant, nous allons lire dans quelques minutes.   FAUX  Or, cet intervalle entre le Sixième… les Sceaux, c’est l’appel et le scellement des cent quarante-quatre mille Juifs, qui sont appelés pendant la période de la Tribulation, après que l’église est partie. Voyez? Ça n’a rien à voir avec l’âge de l’Église, du tout. Oh, ils sont appelés, et cela s’harmonise parfaitement avec l’Écriture;   FAUX   les dernières trois semaines et demie de Daniel, qui ont été fixées sur le “peuple” de Daniel, vous voyez, pas sur les nations. Sur le “peuple” de Daniel, et Daniel était Juif!»
[63-0324E] Le Septième sceau
Source:
https://www.branham.fr/sermons/263-The_Seventh_Seal

Je vous partage ici un échange par courriel que j'ai eu avec un nommé Rudi, identifié comme étant le contact du site Internet https://churchages.net/, lequel offre des études à la défense de William Branham, à qui j'avais demandé quelques informations sur le cheminement et la formation pastorale de William Branham, et sur l'influence ou la provenance des enseignements qu'il a partagés à ses auditoires, durant sa vie. Voici un résumé de ce que fut sa réponse:


Mardi, 17 avril 2018
« Bonjour, frère Michel Morin (...) William Branham semblait avoir lu sur beaucoup de choses. William Branham, comme beaucoup de prédicateurs pentecôtistes de l'époque, lisait sur un bon nombre d'auteurs. William Branham, par exemple, a utilisé une «Scofield Reference Bible», qui contient des notes de C.I. Scofield. Comme Clarence Larkin, Scofield était dispensationaliste. Le dispensationalisme est encore un point de vue très fort parmi beaucoup de chrétiens pentecôtistes - bien que peut-être quelque peu mis à jour par des gens comme le Dr Charles Ryrie. Il a également fait référence à la Bible Thompson Chain Reference.

(...) William Branham a utilisé à l'origine l'enseignement d'Uriah Smith et d'autres lorsqu'il prêchait les 70 semaines du chapitre 9 de Daniel, disant que la Tribulation serait de 7 ans. Plus tard cependant, il a corrigé son point de vue à ce sujet, en utilisant l'Écriture, en disant que le temps de la Tribulation sera de 3 ans et demi au lieu de 7 ans. Les autres 3,5 années de ces 7 années étaient les années de ministère de Jésus-Christ. (Il y a des études bibliques sur ce sujet sur notre site.)

Cette réponse vous aide-t-elle? Dieu te bénisse!
Frère Rudi

Même en supposant que l'Église d'Éphèse aurait été l'Église de l'apôtre Paul, nous savons évidemment que Paul n'est pas venu à la fin du premier âge d'Éphèse, ni à la fin de l'âge précédent, puisqu'il n'y en avait pas. Le soi-disant âge d'Éphèse s'est terminé vers l'an 170, et selon les historiens, Paul serait mort martyr à Rome vers l'an 56. Pour que ses déclarations tiennent la route, il aurait fallu un autre âge avant Éphèse. Ce lapsus est difficile à expliquer de la part de William Branham et de ceux qui défendent son enseignement.

La «brèche» une pure invention du Dispensationalisme pour justifier leur interprétation des Écritures.
Dans les enseignements du Dispensationalisme, il y a un élément de doctrine qui place «une brèche» dans entre les soi-disant «âges de l’Église» et les Sept Sceaux du livre de l'Apocalypse.

Selon Owen Jorgensen, « La brèche», bien sûr, se réfère à la narration biblique d'événements qui se produisent entre la fin des sept âges de l'Église et l'ouverture des Sept Sceaux. Depuis que Dieu avait précédemment révélé à fr. Branham le sens des sept âges de l'Église (Apocalypse1-3) et était sur le point de lui ouvrir les Sept Sceaux (Apocalypse 6-8), il était d'une nécessité évidente qu'il devait d'abord traiter «La brèche» , car il positionne l'ouverture des 7 sceaux dans le temps, le lieu et la perspective, montrant clairement qui fait l'ouverture et pourquoi. En fait, sans une compréhension claire de «la brèche», il est impossible de saisir le sens complet de la Révélation des Sept Sceaux. »

Référence: 63-0317E - La brèche entre les sept âges de l’église et les sept sceaux
https://www.branham.fr/sermons/255-The_Breach_Between_The_Seven_Church_Ages_And_The_Seven_Seals

Le «sionisme chrétien», une créature du «Dispensationalisme»
Les chrétiens sionistes s'appuient sur les œuvres du prêtre anglican John Nelson Darby qui a théorisé la division de l'histoire de l'humanité en «dispensations», une succession d'âges divins pendant lesquels les rapports entre Dieu et les hommes varient. Cette thèse a été décrite par le théologien Thimothy Weber dans son ouvrage « On the Road of Armageddon». Pour les sionistes chrétiens, les Juifs, peuple terrestre de Dieu, connaîtront la période des Tribulations, précédant le millénium.

On the Road to Armageddon: How Evangelicals Became Israel's Best ...L'Antéchrist, qui pourrait être un Juif selon le pasteur sioniste chrétien Jerry Falwell, après avoir promu la paix dans le monde et unifié celui-ci et protégé Israël, se retournera contre le peuple juif et en particulier contre ceux qui se convertiront au christianisme. À l'issue de cette période, Dieu ayant vaincu son ennemi lors de la bataille d'Armageddon, les Juifs se convertiront et reconnaîtront en Jésus leur Messie et alors le jugement dernier pourra avoir lieu et le millénium s'accomplir.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sionisme_chrétien

À propos de Thimoty P. Weber, auteur de «On the road to Armageddon» + un extrait du livre

 
 
 


#09)

Dans ce chapitre, je poursuis ma réfutation à l'effet que toute doctrine qui enseigne qu'une nation d'Israël au sens littéral possède encore le privilège de se réclamer «le peuple de Dieu» est fausse. Cette doctrine est issue du «dispensationalisme», laquelle fut enseignée par les théologiens dont William Branham a dit qu'ils ne pouvaient être en aucun cas être inspirés de l'Esprit. Et pourtant, l'esprit de ce «Message» endosse la théorie d'un état juif qui cadre prophétiquement avec les Écritures concernant les temps de la fin. Il vous suffit de consulter le site Internet https://churchages.net et les études portant sur Israël comme celle qui est intitulée https://churchages.net/en/study/israel-is-gods-stopwatch (Israël est le chronomètre de Dieu) pour vous rendre compte de l'importance que «le message» de William Branham accorde à la doctrine dispensationaliste conférant une alliance divine séparée avec cette nation terrestre.

1965 - Citation prise dans le sermon
«Événements modernes rendus clairs par la prophétie» [65-1206]
«(p. 68) Dans Hébreux 1.1 : Dieu, autrefois, a écrit la Bible par le moyen qu’Il avait Lui-même choisi. Il ne L’a jamais écrite par des théologiens,  et Il ne L’interprète pas non plus par des théologiens. Jamais il n’y a eu un temps où–où les théologiens aient eu une interprétation de la Parole de Dieu.»  (William M. Branham) - 
Note NDLR:  Alors pourquoi avoir utilisé leurs travaux?

Le cheminement du Dispensationaliste et de l'insertion de l'état d'Israël dans les enseignements bibliques

Comment expliquer que des prédicateurs protestants nord-américains très connus, tels que Pat Robertson ou Billy Graham soient de fervents sionistes, pro-Israël? Comment expliquer que les enseignements de William Branham se sont alignés sur le Dispensationalisme pro-Israël? Un début d’explication se trouve dans la fameuse « Bible Scofield », celle qu'utilisait William Branham.

 

L’une des stratégies des juifs sionistes au XXe siècle fut de faire évoluer les considérations chrétiennes sur le mouvement sioniste en créant et promouvant une sous-culture pro-sioniste au sein des dénominations chrétiennes, aussi bien chez des sectes dites «chrétiennes» qu’auprès de certains groupes catholiques. Le théologien Cyrus Scofield (1843-1921) rédigea au début des années 1900 une version remaniée de la Bible «King James Version», en y insérant des notes dans les marges, entre les versets et les chapitres ou en bas de pages. Cyrus Scofield appartenait au courant majeur du protestantisme nord-américain qu’on appelle dispensationalisme prémillénariste.

Cette doctrine, qui est celle de la plupart des protestants conservateurs américains actuels (aussi appellés fondamentalistes) et qui fut théorisée par le célèbre John Nelson Darby, repose sur une eschatologie millénariste et une exégèse noachide originale. En effet, les dispensationalistes distinguent l’Eglise du Christ et l’Israël comme peuple de Dieu en deux entités différentes, après la promulgation de l’Evangile. Ils tiennent par exemple ceux qui se font appeler aujourd’hui Juifs comme les vrais descendants et héritiers légitimes de l’Ancienne Alliance et de l’Ancien Israël. De ce fait, les dispensationalistes considèrent que les promesses, notamment purement matérielles, faites à l’ancienne Alliance, sont toujours valides, malgré la venue du Messie et Son enseignement. L’hérésie dispensationaliste nie ainsi l’enseignement de Jésus-Christ et des apôtres dans l’Evangile. Elle conduit tout particulièrement à la négation de la messianité de Jésus-Christ. Elle conduit aussi à une forme d’ethnicisation du fait religieux qui influencera indirectement, mais indubitablement d’autres mouvements hérétiques américains, en particulier les « pagano-chrétiens » ou « aryano-chrétiens » des mouvements suprémacistes blancs. Nous allons voir les conséquences globales de ce type d’hérésie protestante.

La trajectoire de Scofield mérite quelques éclaircissements. Né en 1843, il est enrôlé dans l’infanterie confédérée du Tennesse à l’âge de 17 ans. Obtenant une dispense, puis étant à nouveau enrôlé, il finit par déserter et se réfugier un temps au Kentucky, avant de revenir s’installer dans le sud, à Saint-Louis, où il épouse une demoiselle Léontine LeBeau Cerré, catholique issue d’une riche famille française et dont les parents furent bien mal conseillés. Scofield entame ensuite une carrière politique prometteuse au Kansas. Avocat, il travaille en 1871 à la campagne de John J. Ingalls, lequel une fois élu sénateur du Kansas, nomme Scofield comme procureur d’état. Malheureusement, un scandale éclate bientôt, lorsqu’on découvre que Scofield s’était rendu coupable de malversations financières, acceptant des pots de vins, détournant des dons destinés au sénateur et falsifiant des signatures sur des notes de frais. Devant le scandale, il est chassé de la vie politique locale après avoir été brièvement emprisonné. A la fin des années 1870, sous l’influence d’autres avocats protestants comme Dwight Moody, Scofield se rapproche du dispensationnalisme prémillénariste tout en demeurant au sein du courant congrégationaliste. Porté sur l’alcool, il déserte son foyer, ses deux filles et sa femme, laquelle obtient un divorce pour « désertion » en 1883. A la mission de Saint-Louis, il fréquente d’abord une jeune femme, puis, devenu un « ministre congrégationaliste », il commença à fréquenter une autre femme, Hettie Hall von Wartz, avec laquelle il se maria plus tard. Dès lors, Scofield va exceller dans le business particulier du protestantisme millénariste nord-américain. Il se fait appeler « Révérend », mais selon plusieurs auteurs, comme Fabrice Statuto, il n’a jamais été démontré qu’il possédait le moindre diplôme de théologie. Malgré cela, son activité débordante le fait voyager dans tout le pays. C’est surtout à partir de 1888 et de la parution de son essai « Rightly Dividing the Word of Truth », véritable manifeste du dispensationnalisme, que Scofield accède à un début de renommée dans les milieux protestants nord-américains, mais bien au-delà aussi. La même année, après avoir rencontré le fameux leader protestant Hudson Taylor, il comprend le potentiel des établissements missionnaires et devient lui-même superintendant des missions au Texas et en Louisiane. Il est clair qu’à cette époque, les doctrines hérétiques de Scofield aient commencé à intéresser le mouvement sioniste américain, qui cherchaient à former les masses américaines à leurs idées et surtout à obtenir les appuis politiques et diplomatiques qui conduiront à la déclaration Balfour. En effet, en 1901, le « modeste pasteur » Cyrus Scofield est admis au très prestigieux Lotus Club de New York. Celui qui l’y a introduit n’est autre que le très influent militant sioniste et grand avocat d’affaires Samuel Untermeyer. Cette ascension et ce parrainage sont si inexplicables, pour cet obscur ex-escroc devenu prédicateur sans diplôme, que l’un de ses biographes, Joseph Canfield remarque que le choix de soutenir l’intégration de Scofield au Lotus Club « renforce le soupçon que quelqu’un dirigeait sa carrière à ce moment-là » (The Incredible Scofield, Joseph M. Canfield, Ross House Books, 1988, page 174.)

Toujours est-il qu’à partir de 1903, Scofield commence enfin son commentaire biblique connu aujourd’hui sous le nom de « Bible Scofield ». Publié en 1909, ce commentaire va atteindre le million d’exemplaires vendus en 1930, notamment grâce à la publicité massive dont il bénéficie et la notoriété des presses universitaires d’Oxford. Enrichi par de succès immédiat de son livre, Scofield accrut sa fortune personnelle au point de posséder des immeubles à in Dallas, Ashuelot, New Hampshire et à New York. Il meurt à son domicile new-yorkais, en 1921. Promue très tôt par les presses universitaires d’Oxford, la bible Scofield devint rapidement un immense succès de librairie et un standard pour l’interprétation des Écritures dans les séminaires et groupes d’études protestants. Elle reste d’ailleurs très largement utilisée dans les séminaires protestants d’Amérique du Nord, qui forment des militants sionistes enthousiastes, tels que John Hagee, fondateur des « Chrétiens unis pour Israël ». L’influence de la théologie judaïsante de la bible Scofield a été déterminante dans le devenir politique de la Palestine au XXe siècle, en particulier dans l’appui de la diplomatie des protestants anglo-saxons dans l’entreprise sioniste. En effet, les protestants dispensationalistes pensent que les juifs actuels, d’où qu’ils viennent, sont tous littéralement de la race hébraïque et observent exactement la même religion que les juifs de l’Ancien Testament, ce qui est absurde, puisque si ces juifs observaient la loi de Moïse, ils auraient reconnu le Christ, comme l’ont fait les apôtres et les autres disciples des premières années de l’Eglise. Pourtant, dans l’Epitre aux Galates, Saint Paul détruit les faux enseignements de la « bible » Scofield et du sionisme protestant :

Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa descendance. On ne dit pas:  » Et à ses descendants,  » comme s’il s’agissait de plusieurs; mais il dit:  » A ta descendance,  » comme ne parlant que d’un seul, savoir le Christ…Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus. Vous tous, en effet, qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec; il n’y a plus ni esclave ni homme libre; il n’y a plus ni homme ni femme: car vous n’êtes tous qu’une personne dans le Christ Jésus. Et si vous êtes au Christ, vous êtes donc descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse. – Galates 3-16 ; 3 :26-29

Il est donc clair que d’être un descendant naturel de la race d’Abraham ne sert absolument à rien pour ceux qui ne croient pas en Jésus-Christ. La bible Scofield et ses promoteurs mentent quand ils essayent de prouver que ceux qui se font appeler aujourd’hui « juifs » sont les héritiers des promesses d’Abraham. On lit par exemple à la page 1136 de l’édition de 1967 :

Tous les juifs sont les descendants naturels d’Abraham…

Cette affirmation est par elle-même absurde. Une bonne partie des juifs qui contrôlent aujourd’hui l’état sioniste ne sont pas des descendants de la race hébraïque, mais sont souvent des ashkenazis, descendants des Khazars d’Europe de l’Est. Mais même pour les juifs qui auraient encore à l’heure actuelle encore de vrais rapports raciaux avec l’ancienne race hébraïque, en particulier tous les juifs qui ont continué à vivre dans l’espace méditerranéen et dans le moyen-orient, aucun d’entre eux ne peut être appelé un descendant d’Abraham, encore moins un vrai membre de la race élue, mais plutôt un adhérent de la religion nationale et donc païenne, du judaïsme talmudique qui renie le Messie Jésus-Christ et les Prophètes, et qui déifient la nation juive. Dans la bible Scofield, on trouve aussi le mensonge suivant :

À travers la descendance d’Abraham, Dieu fit la promesse inconditionnelle de ses bénédictions pour que la nation d’Israël jouisse éternellement d’un territoire spécifique.

Les télévangélistes ont conduit des foules immenses à croire ces erreurs. D’une manière générale, l’hérésie dispensationaliste a accompagné la diplomatie sioniste de l’impérialisme américain au XXe siècle, raison pour laquelle cette nation qui se prétend « être unie sous Dieu », à cause des influences maçonniques et protestantes de son deep establishment, a souvent été et demeure hélas une ennemie du Règne Social du Christ, en Palestine comme aux Amériques et ailleurs dans le monde. L’hérésie dispensationaliste a fourni une excellente et opportune légitimité politique aux thèses sionistes dans l’Amérique protestante du cours du XXe siècle, mais surtout dans les années qui voient la signature de la déclaration Balfour. Tel est l’aboutissement de la foi des protestants américains, que seuls quelques ignares pensent encore pouvoir confondre avec une nation chrétienne. On lit dans Matthieu 21 ; 42-43, Notre Seigneur répondre aux pharisiens infidèles :

Jésus leur dit: N’avez-vous jamais lu dans les Écritures: La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue tête d’angle ; c’est par le Seigneur qu’elle l’est devenue, et c’est merveille à nos yeux ? C’est pourquoi je vous le dis: le royaume de Dieu vous sera ôté pour être donné à un peuple qui en produira les fruits.

Il faut savoir que l’influence du dispensationalisme reste considérable aux Etats-Unis, auprès de plusieurs dizaines de millions de « chrétiens ». Les doctrines sionistes protestantes restent majoritaires dans la plupart des plus grandes sectes « évangéliques » nord-américaines, qu’elles soient de tendance « bibliques-non dénominationnelles » ou « institutionnelles » comme dans certaines tendances du presbytérianisme. Par exemple, le président américain Donald Trump a été élevé dans une famille de presbytériens. Grâce au sensationnalisme émotionnel et publicitaire propre aux mouvements sociaux américains, les théories dispensationalistes restent très facilement répandues parmi une population hérétique et essentiellement ignorante de la vraie religion chrétienne.

Tous les groupes soi-disant «chrétiens pro-Israël» ou «chrétiens sionistes», particulièrement les multiples dénominations protestantes «évangéliques» incluant «baptistes et pentecôtistes» ont été séduits par l'approche du dispensationalisme. Un élément important entre en ligne de compte pour expliquer le rapport des évangéliques à la nation littérale Israël. Voici quelques lignes qui donne le ton chez les «chrétiens Évangéliques» et Israël.
Source
: https://www.lueur.org/textes/israel-evangeliques.html

Extraits:
« La plupart croient que la «Terre Sainte» sera le site des événements accompagnant la seconde venue de Jésus Christ. Leur lecture de la Bible en fait un gigantesque puzzle de prophéties dont le centre est Israël. Ils croient que l'histoire humaine suit un scénario préétabli par Dieu, Israël et eux-mêmes jouant simplement le rôle qui leur est assigné. Ces convictions s'enracinent dans un système d'interprétation biblique complexe,
connu sous le nom de dispensationalisme, mis en forme au milieu du 19ème siècle par un anglais du nom de John Nelson Darby.»

« Il s'agit d'une version du pré-millénarisme (la croyance selon laquelle Christ reviendra avant d'instaurer le millenium). Comme son nom l'indique, le dispensationalisme divise la Bible et l'histoire humaine en périodes, ou «dispensations». Les chapitres 7 à 9 du prophète Daniel (les soixante-dix semaines de Daniel) en contiennent la clé, moyennant quelques ajustements. Les Juifs ayant rejeté Jésus, Dieu retarde son retour, se façonne un nouveau peuple, l'Église, arrêtant pour un temps l'horloge prophétique.»

« L'histoire entière de l'Eglise se situe donc dans un vide prophétique, ce que les dispensationalistes appellent «la grande parenthèse» (The Gap). Dieu ayant décidé de ne travailler qu'avec un groupe à la fois, il lui faut enlever l'Église de la terre avant de se ré-intéresser aux Juifs. Après le retour de Jésus pour l'Église, l'horloge prophétique reprendra son cours, la soixante-dixième semaine de Daniel s'accomplira, après quoi Jésus reviendra avec l'Église pour vaincre le personnage de l'Antichrist et établir son règne de mille ans. »

« Le dispensationalisme a fini par gagner des adeptes par le biais de conférences sur les prophéties, de l'enseignement d'instituts bibliques, de revues et ouvrages divers. Outre le petit nombre «d'experts» scrutant effectivement la Bible, des multitudes moins savantes croient que la Bible contient des indices pour interpréter l'avenir et ont été des proies faciles pour les discours de vulgarisation, et surtout les scénarios les plus fantastiques sur la fin des temps. Or l'élément pivot de ces scénarios, c'est le rétablissement d'Israël en tant que nation en terre de Palestine. Les dispensationalistes insistaient donc, dès le 19ème siècle, sur le fait que Dieu n'en avait pas fini avec les Juifs, et que, malgré les apparences, ils reviendraient à la terre promise. »

« En attendant, tout en étant le peuple élu, héritiers des promesses prophétiques, les Juifs étaient sous le pouvoir de Satan et contribuaient au déclin du monde moderne. Il n'est pas surprenant qu'avec de telles idées, les dispensationalistes aient accueilli la nouvelle de l'Holocauste avec un mélange d'horreur, de résignation et d'espoir. Hitler et les Nazis étaient des instruments du jugement de Dieu ; avant de les juger (comme il l'avait fait des Babyloniens), Dieu les utilisait pour accroître l'aspiration des Juifs à une patrie qui leur soit propre en Palestine. Autant dire que la création de l'Etat d'Israël en 1948 fut acclamée comme le «signe des signes». Quant aux droits des Palestiniens, ils devaient céder la priorité à l'accomplissement des prophéties. Pour les dispensationalistes, ne pas soutenir Israël revenait à s'opposer au dessein de Dieu. La guerre des Six Jours en juin 1967 apporta à nouveau de l'eau au moulin des dispensationalistes. De toute évidence, Dieu dirigeait les événements et accomplissait son plan pour Israël.»  

Aujourd'hui un grand nombre de «chrétiens» se rangent derrière la même règle de pensée « Quiconque prend position contre Israël prend position contre Dieu. » C'est une déclaration du pasteur Jerry Falwell, le leader de la «Majorité morale» américaine, rapportée par l'hebdomadaire Time, qui rappelle le soutien accordé par les chrétiens fondamentalistes à la politique israélienne. C'est exactement la position dispensationaliste qu'a prise William Branham. Cette doctrine est un esprit, et c'est un esprit de mensonge, un esprit de séduction.  Et que dire des gens qui adhèrent au «Message des temps de la fin» ? Le site Internet https://endtimesmessages.com/ qui est un flambeau d'information sur les enseignements de William Branham affiche fièrement tout ce qui peut entretenir l'intérêt pour la nation littérale d'Israël au Moyen-Orient en fonction des enseignement dispensationalistes.

Le site web phare du «Message» est ouvertement pro-Israel
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Source: https://endtimesmessages.com/?s=Israel

. 61-0730E Les Six Buts De La Visite De Gabriel A Daniel - shp Jeffersonville, Indiana, USA

E-51 Maintenant, si nous revenons dans Daniel, nous allons voir, dans Daniel, nous allons voir ici, au verset 24... Très bien. " Pour faire cesser la transgression. " Pour faire cesser quoi? Pour faire cesser la transgression d'Israël. Transgresser, c'est quoi? C'est aller à l'encontre de quelque chose. Commettre une transgression contre moi, c'est me faire du tort. Commettre une transgression contre vous, c'est vous faire du tort. Donc, Israël a fait du tort à Dieu. Et, pendant cette soixante-dixième semaine, qu'est-ce qui va arriver? Dieu va faire cesser la transgression d'Israël. " Faire cesser la transgression ", ce sera " détourner de Jacob les impiétés ". Et alors, tout Israël naîtra de nouveau. Ils recevront tous le Saint-Esprit.

. 61-0730E Les Six Buts De La Visite De Gabriel A Daniel - shp Jeffersonville, Indiana, USA
E-139 Ensuite, ici sur terre, Dieu commence à traiter avec les Juifs. Il y aura deux prophètes, - au chapitre 11, nous allons y arriver, - deux prophètes oints, comme Élie et Moïse, et je pense que c'est eux. Ils feront tomber de grandes malédictions après avoir vu qu'ils se sont unis et que Rome a rompu son alliance, ce prince.

 

. 61-0806 La Soixante-dixième Semaine De Daniel - shp Jeffersonville, Indiana, USA
E-95 Les 144.000 n'apparaissent pas là. Ils sont dans... Ce n'est pas au chapitre 3 qu'ils apparaissent. Ils sont plus loin dans les Écritures, après. Et maintenant, nous voyons que toutes ces choses qui devaient arriver, c'était au cours de cette période de la soixante-dixième semaine, la dernière semaine. Eh bien, s'ils ont déjà eu soixante-neuf semaines et qu'ils les ont vécues exactement tel que Dieu l'avait dit, et que c'est arrivé exactement tel que Dieu l'avait dit, alors il reste une semaine promise pour les Juifs
 

61-0806 La Soixante-dixième Semaine De Daniel - shp Jeffersonville, Indiana, USA

E-118 (...) nous sommes ici, c'est ici que nous nous retrouvons pour aller à la rencontre du Seigneur dans les airs. Amen. Et voilà. Où en sommes-nous? Juste ici. Où le Messie a-t-Il été retranché? Exactement où la Parole l'avait dit. Quand commencera cette soixante-dixième semaine? Précisément après que cette Église aura été retranchée. Alors Dieu se tournera de nouveau vers les Juifs.

 

 61-0806 La Soixante-dixième Semaine De Daniel - shp Jeffersonville, Indiana, USA
E-171 Donc, ces deux prophètes, que feront-ils? C'est Moïse et Élie; ils vont entrer en scène. Ils vont montrer à ces Juifs leur erreur. Et c'est à ce groupe de Juifs qui sont là-bas maintenant, qui doivent former les 144.000, que Dieu lancera Son appel par ces prophètes. Qu'est-ce? L'Esprit d'Élie, partant de l'Église des nations, continuera tout droit jusqu'à cette église juive, Il ira là-bas et lancera Son appel; Moïse sera avec lui. Alléluia! Voyez-vous cela? [L'assemblée dit: " Amen. "-N.D.É.] Et il prêchera le même Message de Pentecôte à ces Juifs, comme quoi ils ont rejeté le Messie. [Frère Branham donne six coups sur la chaire.] Amen! Le voyez-vous? [" Amen. "] Ce sera le même Message pentecôtiste que ces Juifs leur prêcheront. Et ces Juifs, on les haïra au point qu'on les tuera. Et ils furent haïs de toutes les nations, et, au milieu de la semaine... parce qu'un groupe très puissant de 144.000 s'était élevé au milieu d'eux. Ils avaient le Saint-Esprit et, frère, vous parlez de faire des miracles; eux, ils en ont fait. Ils ont fermé les cieux, et il n'est point tombé de pluie pendant les jours de leur prophétie; ils frappaient la terre de plaies, chaque fois qu'ils le voulaient. Ils envoyaient des plaies, et tout le reste. Ils rendront la vie dure à ces Romains. Mais, finalement, ils seront tués. Notre Dieu est un Dieu terrible quand Il est en colère. Mais, souvenez-vous, ça, c'est pendant la soixante-dixième semaine, alors que l'Église est dans la Gloire (Amen), c'est pendant le Souper des Noces. Oui!
 61-0806 La Soixante-dixième Semaine De Daniel - shp Jeffersonville, Indiana, USA
E-189 Eh bien, donc si les soixante-neuf semaines ont correspondu parfaitement et que les Juifs sont maintenant dans leur patrie, et que l'âge de l'Église des nations correspond exactement au temps de la fin, au temps des Nicolaïtes... ou au temps de Laodicée, combien proche est la Venue du Seigneur, la fin de toutes choses, la fin de cet âge, et l'Enlèvement? Au moment où Il fait commencer la soixante-dixième semaine, ou sept ans, l'Église est partie.
 


#10)

Daniel 9:24-27 (Version Louis Segond 1910)
« 24 Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints. 25 Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux. 26 Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation ; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre. 27 Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur.»

Cette prophétie est assez énigmatique, car son accomplissement ne concerne que le vrai peuple de Dieu spirituel, les vainqueurs d'Israël qui ont blanchi leurs robes (vêtements blancs) dans la pensée perpétuelle du sacrifice de la Nouvelle alliance et du sang de l'Agneau (Jésus).

Au verset 26, la prophétie mention que le peuple d'un chef viendra et détruira la ville et le sanctuaire. Ensuite au verset 27, la prophétie mentionne qu'il fera cesser le sacrifice et l'offrande. Mais de quel sacrifice s'agit-il? Comprenez que ce n'est pas l'ancien sacrifice du temple de Jérusalem! Voyons un peu si d'autres indices existent dans les Écritures.

Daniel 8:11 « Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu de son sanctuaire.»

Daniel 8:12 « L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché ; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises.»

Daniel 8:13 « J'entendis parler un saint ; et un autre saint dit à celui qui parlait: Pendant combien de temps s'accomplira la vision sur le sacrifice perpétuel et sur le péché dévastateur ? Jusques à quand le sanctuaire et l'armée seront-ils foulés ?»

Daniel 11:31 « Des troupes se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du dévastateur.»

Daniel 12:11 « Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l'abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours.»

Il devient évident que la prophétie annonce que le peuple saint de Dieu fut vaincu et que la pensée perpétuelle qui caractérise Israël et qui alimentait la flamme du feu de la Nouvelle alliance en Jésus-Christ fut perdue, du moins jusqu'à ce que Dieu revienne et restaure le sacrifice perpétuel et rebâtisse la ville sainte. Lisons ce passage :

Apocalypse 13:7 « Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.»

C'est ici la confirmation que le mystère de l'iniquité, dont j'ai publié l'exposé, que l'apôtre Paul avait parlé et annoncé en 2 Thessaloniciens 2:7 « Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. »

Relisons le passage de Daniel 9: « 26 Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire

Qu'ont-ils fait?

Ils ont fait exactement ce que les Écritures avaient prophétisé: Ils ont joué le rôle des ministres de l'accusateur. Ces ministres inspirés par l'accusateur sont les anges de l'adversaire, ceux de l'esprit humain, ceux qui sont nommés dans  Apocalypse 12;7 et qui sont finalement vaincus et dont l'autorité spirituelle sur les cœurs des saints est finalement anéantie à la fin des temps.

L'accusateur mentionné dans Apocalypse 12:10 est celui qui se prend pour Dieu et qui a voulu écrire dans la pensée perpétuelle des saints   c'est-à-dire les contrôler, leur faire avaler ses enseignements. Malheureusement, l'esprit humain accusateur a réussi dans ses plans et les saints, qui sont symboliquement représentés comme les étoiles de Dieu, furent vaincus, comme il avait été prophétisé

L'accusateur finit par faire cesser complètement le sacrifice perpétuel (la mémoire perpétuelle) de la Nouvelle Alliance et les étoiles de Dieu tombèrent du ciel et la vraie prédication de l'Évangile apostolique fut perdue. Ce n'est qu'au retour de celui qui détient et dispense l'Esprit de l'Alliance, que les saints retrouveront la pensée du sacrifice perpétuel et qu'ils brilleront à nouveau .

 

Lorsque les saints furent vaincus et que les étoiles tombèrent du ciel.
Il semble que plusieurs prophéties dans les Écritures ont annoncé qu'aux temps de la fin, les «étoiles du ciel» tomberaient.
Ecclésiaste 12:2 , Isaïe 13:10 , Joel 2:10 et Joel 3:15 , Matthieu 24:29 ,
Marc 13:25 , Daniel 8:10

En fait, à notre horloge du temps, les saints sont tombés à la fin de ce qu'on appelle l'âge de l'Évangile Apostolique. Le prophète Daniel l'avait également mentionné. Daniel 8:10 Daniel avait également mentionné que le diable ferait cesser le «sacrifice perpétuel», façon de parler qui exprimait évidemment «la conscience perpétuelle» de la Nouvelle alliance en J.-C. La plupart des théologiens se sont embrouillés à tenter d'interpréter ces prophéties avec des événements historiques ou de leur donner un sens littéral. Or, la réalité des prophéties était beaucoup trop simple pour leur intelligence. Il est vrai qu'il semble bien qu'à la lecture des Écritures, que c'est au retour de l'Esprit du Seigneur à la fin du temps des nations, que les étoiles du ciel tombent.

Cependant, je vous avise qu'il ne faut pas vous attendre à voir littéralement des étoiles filantes tomber sur la terre, ni à voir le soleil s'éteindre dans le ciel ou la lune cesser de briller. Ce n'est pas tout à fait ce qui arrive à la fin. En fait c'est un mystère survenu il y a près de 2000 ans environ qui est révélé. Ce ne sont pas les étoiles qui tombent à la fin, mais c'est plutôt cette révélation des étoiles qui tombent, qui «vient» à la fin des temps. C'est comme écouter à la télévision, le dernier bulletin de nouvelles en soirée, annonçant des événements qui viennent de se passer. Elles n'ont pas vraiment besoin d'être «en direct», mais si les nouvelles se sont produites dans les 48 heures précédant leur diffusion, c'est acceptable. Par exemple, s'il se produirait un terrible cataclysme sur la planète, il est probable que les médias ne pourraient publier quoi que ce soit de bien précis avant d'avoir dépêché des journalistes et des enquêteurs sur le terrain, le temps de prendre des images et des vidéos, monter des reportages et c'est seulement après plusieurs heures ou même quelques jours, qu'on commencerait à en parler et ainsi, la nouvelle du cataclysme serait répandue pendant plusieurs jours, voir plusieurs semaines. Voyez-vous, si pour le seigneur un jour est comme 1000 ans, des faits datant de 2000 ans peuvent se classer dans le créneau des 48 heures du Seigneur. Encore fallait-il que tout l'auditoire soit branché dans les nuages (clouds), ce qui est très récent dans notre époque technologique.

Les élus de l'Église sont comparés à des «étoiles» sur la montagne de Dieu
Dans son épitre aux Hébreux, lorsque l'apôtre Paul utilise l'analogie de la montagne de Dieu, il est évident que les Écritures font également allusion à cette même montagne spirituelle, lorsque les prophéties nous disent que l'adversaire de Dieu est parvenu pour un temps, à s'y asseoir, pour régner sur les saints de Dieu, ceux que les Écritures nomment «les Étoiles de Dieu». Voyons quelques passages qui confirment ces choses.

 Les prophéties : les élus de Dieu sont sur la «montagne de Dieu»< /td>
 

Hébreux 12: « (18) Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher (...) ! (22) Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges, (23) de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection,»
Isaïe 14:13 « Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion»

 
 Les prophéties : les saints sont les étoiles de Dieu
 

Daniel 8:10 « Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles , et elle les foula.»
Daniel 12:3 « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.»
Abdias 1:4 « Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l'aigle, quand tu le placerais parmi les étoiles, Je t'en précipiterai, dit l'Éternel.»

 
 Les prophéties :l'adversaire entraine les étoiles de la montagne de Dieu sur la terre
 

Apocalypse 6:13 « et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes.»
Apocalypse 12:4 « Sa queue entrainait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté.»
Daniel 8:10 « Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula.» (Note: une partie= 1/3)
Joël 3:15 « Le soleil et la lune s'obscurcissent, et les étoiles retirent leur éclat
Marc 13:25 « les étoiles tomberont du ciel, et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées»

 
 Les prophéties : l'adversaire précipité de la montagne de Dieu
 

Ézéchiel 28:2 « Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: ton cœur s'est élevé, et tu as dit: je suis Dieu, je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers ! Toi, tu es homme et non Dieu, et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu.»
Ezéchiel 28:16 «Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché ;  Je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes.»
Apocalypse 12:9  « (7) Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, (8) mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel (9) Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.»


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le diable, père du mensonge, que tout homme soit reconnu menteur
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Qu'est-ce qui doit se passer et quand ? Le verset 24 énumère six événements devant être accomplis avant la fin des 70 semaines dont il est questions dans cette prophétie :

1) Faire cesser les transgressions (réveiller les élus, appel aux vainqueurs)
2) Mettre fin aux péchés (enseignements corrigés)
3) Expier l'iniquité (rejet de l'accusateur et condamnation des ouvriers d'iniquité)
4) Amener la justice éternelle (Justice perpétuelle)
5) Sceller la vision et le prophète (ou la prophétie)
6) Oindre le « Saint des saints » (Marquer le front des élus du sceau de Dieu)

Combien sont morts infectés par les théologiens du Dispensationalisme?
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Voici 30 signes sensés être des indices de la Nouvelle Naissance selon les enseignements de William Branham
Source: https://www.endtimesmessages.com * Signes de chrétiens nés de nouveau *

des signes de renaissance

Ils disent la vérité à tout moment
Ce sont de bons auditeurs
Ils ne s'offusquent guère
Ils sont prompts à pardonner
Ils sont fiables
Ils soutiennent
Ils ont un appétit pour la prière et le jeûne
Ils comptent sur la Parole de Dieu
Plus Dieu les élève, plus ils deviennent humbles
Ils se défendent à peine
Ils se repentent rapidement
Ils recherchent la paix et la poursuivent
Ils aiment les gens et ils sont compatissants
Ils savent quand parler et quand se taire
Ils sont pleins de sagesse dans de nombreux aspects de la vie
Ils respectent les gens et sont très sensibles aux sentiments des gens
Ils ont beaucoup de patience et ne sont pas colériques
Ils craignent Dieu Ils rendent honneur là où c'est dû
Ils se contentent de ce qu'ils ont
Ils ont de bonnes compétences en leadership
Ils sont accueillants
Ils ne sont pas emportés par toutes sortes d'enseignements
Ce sont de bons adeptes
Ils ont un esprit sacrificiel (renoncement et sacrifice de soi)
Ils ne bavardent pas et ne regardent pas les gens avec mépris
Ils ont la foi
Ils participent aux activités de l'église et vont régulièrement à l'église
Ils sont propres dans tous les aspects de la vie
Leurs esprits sont sensibles, ils détestent le péché
Ils n'agissent pas plus saintement que les autres
Ils ne rivalisent pas avec les autres

Toutes ces belles valeurs morales énumérées ci-dessus ne sont malheureusement pas la preuve d'une authentique Nouvelle Naissance. Le monachisme ascétique de Martin de Tours et de Colomba d'Iona avait tout misé sur ces belles valeurs morales, mais cela ne valait rien aux yeux de Christ. Actuellement, les moines bouddhistes du Tibet pourraient reproduire presque tout cela, et pourtant rejette Jésus-Christ. Voici d'ailleurs un résumé de la foi bouddhiste tibétaine, qui sont publiés sur un site Internet

Les quatre valeurs fondamentales du bouddhisme tibétain sont :

  1. L’amour infini

  2. La compassion infinie

  3. L’équanimité infinie

  4. La joie infinie

À ces valeurs fondamentales, le site Internet ajoute : La tolérance, la non-violence, l’altruisme, la générosité, l’éthique, la patience, l’effort enthousiaste, l’absence de dogme, le respect rigoureux de toute vie, le respect des autres religions et traditions, la constante remise en question de soi-même afin de ne pas être gouverné par son propre ego ou ses émotions sans oublier le lâcher-prise, l’humour et l’humilité. Le site mentionne également que ces valeurs se retrouvent dans beaucoup de religions.

Colossiens 2:23 «Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu'ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair. »

2 Timothée 3:5 « (5) ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.»

La seule solution est la destruction totale du Dispensationalisme
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«(20) Je ne sais pas ce que signifient ces Sceaux. Je n’en sais pas davantage à leur sujet ce matin que certains d’entre vous.»
Sermon «Dieu caché et révélé dans la simplicité», matin du 17 mars 1963

Je reprends ici un échange par courriel avec un nommé Rudi, identifié comme étant le contact du site Internet https://churchages.net/, lequel offre des études à la défense de William Branham, j'avais demandé quelques informations sur le cheminement et la formation pastorale de William Branham, et sur l'influence ou la provenance des enseignements qu'il a partagés à ses auditoires, durant sa vie. Voici un résumé de ce que fut sa réponse:


Mardi, 17 avril 2018
« Bonjour, frère Michel Morin (...) William Branham semblait avoir lu sur beaucoup de choses. William Branham, comme beaucoup de prédicateurs pentecôtistes de l'époque, lisait sur un bon nombre d'auteurs. William Branham, par exemple, a utilisé une «Scofield Reference Bible», qui contient des notes de C.I. Scofield. Comme Clarence Larkin, Scofield était dispensationaliste. Le dispensationalisme est encore un point de vue très fort parmi beaucoup de chrétiens pentecôtistes - bien que peut-être quelque peu mis à jour par des gens comme le Dr Charles Ryrie. Il a également fait référence à la Bible Thompson Chain Reference.

(...) William Branham a utilisé à l'origine l'enseignement d'Uriah Smith et d'autres lorsqu'il prêchait les 70 semaines du chapitre 9 de Daniel, disant que la Tribulation serait de 7 ans. Plus tard cependant, il a corrigé son point de vue à ce sujet, en utilisant l'Écriture, en disant que le temps de la Tribulation sera de 3 ans et demi au lieu de 7 ans. Les autres 3,5 années de ces 7 années étaient les années de ministère de Jésus-Christ. (Il y a des études bibliques sur ce sujet sur notre site.)

Cette réponse vous aide-t-elle? Dieu te bénisse!
Frère Rudi

Bien avant l'ouverture «officielle» des 7 sceaux de mars 1963, William Branham avait répété toute sa vie qu'il n'ouvrait la bouche que lorsque Dieu lui disait de parler, et que tout ce qu'il a enseigné était toujours inspiré de l'Esprit. Ici, posez-vous des questions. En 1963, William Branham aurait «été corrigé» par Dieu dans son enseignement dispensationaliste sur les juifs au sens littéral. Une «mise-à-jour» importante dans ses enseignements sur son interprétation des prophéties bibliques sur la fausse doctrine des 144,000 juifs a été faite...et qu'il y aurait une «tribulation de 3 ans et demi au lieu de 7 ans». Sa mise-à-jour peut être perçue dans ses commentaires du 16,18 et 22 mars 1963. Mais avant, s'il était «inspiré» pourquoi avoir «changé» sa version ? 

«(28) À présent, j’aimerais, si vous le voulez bien, que vous écoutiez donc attentivement. Je pourrais ne pas être en mesure de rassembler cela correctement. J’ai juste... Je parle uniquement par inspiration; et l’inspiration, c’est juste lorsque vous trouvez la chose ici, vous la saisissez et vous la transmettez » [53-1129A]

«(7) Je ne peux parler que par inspiration. C’est tout ce que je sais. Je m’attends à Lui pour qu’Il dise la chose, ou plutôt pour qu’Il me l’accorde, et alors je déclare cela.» [61-0209]

« (23) Mais quand je… quand je vois des choses et que je sais que c’est la vérité, alors je… Il y a quelque chose en moi qui fait que je ne peux pas me tenir tranquille; il faut que j’en parle simplement parce… Et après tout, je ne parle que par inspiration.» [61-0210]

« (91) Je peux seulement proclamer la Parole. C’est à vous de prendre la décision. Mais, rappelez-vous, ce même Message vous jugera.» [61-0410]

« (58) Amis, je ne parle que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me dit de parler. »
[61-0412]

« (10) Et–et alors, je me dis : «Eh bien, ce que j’ai dit – j’ai dit, je l’ai dit, et c’était – c’était sous l’inspiration, autant que je connaisse l’inspiration.» [61-0429B]

« Si Dieu veut simplement me faire confiance dans cette position-là, je suis juste Son porte-parole. Eh bien, ces hommes sont des érudits. Ils ont reçu une instruction. Ils savent comment rassembler ces choses. Moi, je ne fais qu’éparpiller les choses comme cela de toutes les manières juste par inspiration. » [62-0623]

 


 


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Vous en redemanderez!




#57)

Lisons ce que William Branham a dit: Vous trouverez 3 citations qui confirment que William Branham interprétait «Mont Sion» avec une montagne littérale nommée «mont Sinaï» . Puisqu'il l'a répété 3 fois, entre 1960 et 1961, sa déclaration ne peut être considérée comme un lapsus ou substitution involontaire de mots. Et si ce serait le cas pour l'excuser, alors comment lui accorder une quelconque crédibilité dans tout ce qu'il a déclaré?

Citation tirée de la prédication "Vision de Patmos" [60-1204E]
« (243) Alors, les cent quarante-quatre mille Juifs vont se rassembler au mont Sinaï... c'est là qu'Israël est devenu une nation. La nation la plus ancienne du monde, le drapeau le plus ancien du monde; ils ont leur propre nation, leur propre drapeau, leur propre armée, leur propre monnaie, et tout le reste. Ils sont membre des Nations Unies, car ils sont une nation. Jésus a dit qu'ils ne seraient jamais rejetés avant que toutes choses ne soient accomplies. (244) C'est mystérieux la manière dont ce groupe de Juifs a été partout persécuté, repoussé, chassé, rejeté, de la même manière que l'Eglise au cours des âges de rejet, et pourtant Jésus a dit : "Lorsque vous verrez le figuier bourgeonner (cette nation qui redevient une nation), le temps est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera pas que tout cela n'arrive." Cette tension... Ce peuple ne disparaîtra pas. Hitler a cherché à les exterminer; Mussolini a cherché à les exterminer; Staline a cherché à les exterminer, ainsi que tous les autres, mais ils ne seront jamais ternis ou plutôt bannis de la terre; ils se tiendront là comme un peuple et une nation. Amen. (245) Moïse et Élie viendront. Oh! j'espère que vous comprenez cela.» (fin de citation)

Note: Dans une traduction récente de cette prédication, vu l'inexactitude géographique de William Branham concernant le mont Sinaï, le texte du paragraphe 243 a été légèrement modifié pour la phrase suivante: « (243) Alors, cent quarante-quatre mille Juifs seront rassemblés où Israël était devenu une nation; » Le seul fait d'avoir «corrigé» la déclaration de William Branham sans aucun commentaire explicatif, dénote une certaine hypocrisie de la part des traducteurs.

Citation extraite de la prédication "Les dix vierges et les 144,000", [60-1211M]
« (52) Le 14e chapitre de l'Apocalypse, cent quarante-quatre mille, se tenait sur le mont Sinaï (c'est tout à fait vrai.) Ayant le nom de leur père sur le front. C'est tout à fait juste. Le juif, le reste du juif ...»
(fin de citation)

Citation extraite de la prédication "Instruction de Gabriel à Daniel", [61-0730M]
« (118) Jean ne pouvait pas comprendre, à ce moment-là. Mais il a regardé en arrière, et il a vu sur le mont Sinaï (gloire) cent quarante-quatre mille qui ne s’étaient pas souillés avec des femmes. Des Juifs! Des femmes, des églises! Ils ne s’étaient joints à aucune organisation, luthériens, méthodistes, baptistes et presbytériens. Mais c’étaient les Juifs du début, les orthodoxes, qui avaient leur temple là-bas, où ils adoraient, sur le mont Sinaï. C’est eux les cent quarante-quatre mille. Ça, c’est après; l’Église est déjà dans la Gloire. Voyez? »

Correction: La montagne de Dieu n'est pas le mont Sinaï. La Bible dit «mont Sion», pas Sinaï. Et même si le mont Sion serait le mont Sinaï, cette montagne ne serait pas la montagne littérale qui se trouve maintenant en Égypte (cette montagne n'étant même pas situé à l'intérieur des frontières d'Israël.

La dernière déclaration de William Branham à propos du mont Sinaï date du 30 juillet 1961. Or quelques mois plus tôt, William Branham disait qu'il ne parlait «que par inspiration» Ou bien les mots veulent dire ce qu'ils veulent dire, ou bien cette affirmation est fausse. Quand on déclare par 3 fois, que 144,000 juifs se retrouveront sur le mont Sinaï, en Égypte, et que c'est là que l'état d'Israël est devenu une nation [60-1204E] il faut se demander si son inspiration est crédible.

«(7) Je ne peux parler que par inspiration. C’est tout ce que je sais. Je m’attends à Lui pour qu’Il dise la chose, ou plutôt pour qu’Il me l’accorde, et alors je déclare cela.» [61-0209]

« (23) Mais quand je… quand je vois des choses et que je sais que c’est la vérité, alors je… Il y a quelque chose en moi qui fait que je ne peux pas me tenir tranquille; il faut que j’en parle simplement parce… Et après tout, je ne parle que par inspiration.» [61-0210]

« (31) C’est ça. Déployez simplement votre foi dans la Parole de Dieu. (...)..(61) Accrochez-vous à ce que la Parole dit. Ne quittez pas Cela ... (...) (91) Je peux seulement proclamer la Parole. C’est à vous de prendre la décision. Mais, rappelez-vous, ce même Message vous jugera.» [61-0410]

« (58) Amis, je ne parle que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me dit de parler. »
[61-0412]

« (10) Et–et alors, je me dis : «Eh bien, ce que j’ai dit – j’ai dit, je l’ai dit, et c’était – C’était sous l’inspiration, autant que je connaisse l’inspiration.» [61-0429B]

Voyons, voyons...mon inspiration me dit que les 144,000 juifs vont se rassembler au mont Sinaï... c'est là qu'Israël est devenu une nation. C'est tout à fait juste.
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Voyons, voyons...mon inspiration me dit que les 144,000 juifs vont se rassembler au mont Sinaï...
c'est là qu'Israël est devenu une nation. C'est tout à fait juste.
 


#58)

Où est situé le mont Sinaï?
Selon Wikipedia:
Le mont Sinaï (arabe : جبل موسى) ou Djebel Moussa (« montagne de Moïse ») est une montagne d’Égypte située dans le Sinaï et culminant à 2 285 mètres d'altitude. Le mont est surtout célèbre dans la tradition biblique pour avoir été le lieu où Moïse rencontra Dieu pour la première fois au buisson ardent (Ex 3,1-4,17) et où il reçut les Dix Commandements (ou Dix Paroles, en Ex 20,1-17) et de nombreuses autres lois pour le peuple hébreu (Exode 19,1-31,18). Plusieurs autres localisations de cet épisode ont été proposées (Voir Har Karkom et Sinaï (Bible)) et son emplacement réel n'est toujours pas connu avec certitude. (hébreu: הר סיני Har Sinai) (arabe: طور سيناء Ṭūr Sīnā 'ou جبل موسى Jabal Mūsá), également connu sous le nom de mont Horeb, mont Musa, Gabal Musa (arabe égyptien), jabal Musa (en arabe standard) "Montagne", est une montagne près de Sainte-Catherine dans la péninsule du Sinaï en Égypte.

Topographie
Le mont Sinaï est situé au Nord-Est de l'Égypte,
dans le gouvernorat du Sinaï Sud, au niveau de la pointe sud de la presqu’île du Sinaï, à 50 kilomètres des côtes de la mer Rouge et d'El-Tor, au sud-ouest, ainsi qu'à 75 kilomètres de Charm el-Cheikh, au sud-sud-est, et 160 kilomètres environ à vol d'oiseau du Caire. Le sommet s'élève à 2 285 mètres d'altitude, à quatre kilomètres au nord-nord-est du mont Sainte-Catherine (2 642 m), point culminant du massif et du pays.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Sina%C3%AF 

Si vous effectuez une recherche avec Google Earth et utilisez la vue de leur satellite sur le mont Sinaï, vous remarquerez tout d'abord que cette montagne n'est pas située en Israël, mais en Égypte. De la ville israélienne d'Eilat, située à la frontière égypto-israélienne jusqu'au mont Sinaï en Égypte, il y a 193 km et cette distance en voiture prend environ 3 heures. Actuellement, des droits de passage de frontière sont requis, ainsi qu'un passeport valide requis. En 2019, les droits de passage de la frontière israélienne vers l'Égypte, étaient d'environ 40$ CAD par personne.

Il n’y a pas d’autoroute ou de route importante menant à cette région montagneuse et, malheureusement, une foule de 144,000 Juifs n’a jamais été ou ne serait pas autorisée à traverser la frontière égyptienne pour pouvoir se tenir sur cette montagne dont l’altitude est de 1,550 mètres ou 50,375 pieds. Selon Wikipédia, une petite mosquée est construite au sommet du mont Sinaï. Deux chemins principaux mènent au sommet. Le plus long et le moins escarpé s’appelle Siket El Bashait ; il faut environ deux heures et demie à pied pour la gravir mais il serait accessible aux chameaux. L’autre itinéraire, appelé Siket Sayidna Musa, passe dans le ravin derrière le monastère et est surnommé la route aux 3,750 « pas de la pénitence.

Jusqu'à quel point William Branham était-il crédible quand il a enseigné que 144,000 juifs, au sens littéral, se rassembleraient sur le mont Sinaï en Égypte? Était-ce seulement un lapsus? La réponse est qu'au moment où William Branham a prêché sur ce sujet en 1960, il interprétait littéralement ce qu'il lisait… il n'avait aucune révélation, rien… tout ce qu'il disait était déjà disponible pour les théologiens trinitaires qui ont engendré le dispensationalisme.

La colline de Sion au sud-ouest de la vieille ville de  Jérusalem
Le fondamentalisme de William Branham a sans doute voulu interpréter littéralement les Écritures. En fait William Branham a peut-être confondu le «mont Sion» avec le «mont Sinaï». Sauf que le mont Sion géographique est une des collines de Jérusalem, située au sud-ouest de la vieille ville. Le mont Sion constitue le prolongement sud de la colline sur laquelle se trouve le quartier juif et le quartier arménien de la vieille ville. Le mont Sion est quant à lui séparé de la vieille ville par les murailles ottomanes. Son point culminant est à 765 mètres. Et son emplacement ne saurait permettre en aucun cas, un rassemblement de 144,000 personnes (72K) .

Question de logique et de bon sens
Donc, revenons au mont Sinaï en Égypte. Selon William Branham, il y aura 144,000 personnes rassemblées sur le mont Sinaï, au sens littéral. Voici quelques faits lorsque vous placez une foule de 144,000 personnes sur un même terrain. Si vous accordez un mètre carré à chaque personne, vous obtenez alors 144,000 mètres carrés, ce qui représente 144 kilomètres carrés, soit une surface de 12 kilomètres sur 12 kilomètres. C'est la première raison pourquoi 144,000 personnes ne peuvent se réunir sur une colline à Jérusalem. Par conséquent, avec seulement un mètre carré de liberté pour chaque personne, personne ne peut se coucher ni trouver une quelconque intimité pour des besoins naturels. Dans la plupart des pays d’Asie et d’Europe, les chemins publics ont une largeur de 3,3 mètres pour chaque voie (env. 10 pieds 7 pouces).

Si vous souhaitez placer une foule de 144,000 personnes sur une route ayant 2 voies, faisant au total 6,6 mètres de largeur sur 1 mètre de longueur, vous aurez dans le meilleur des cas des rangées de 7 personnes (1 personne au mètre carré x 7), et vous obtiendrez alors 20,571 rangées de 7 personnes, et toute la route est occupée.

Le mont Sinai est en Égypte, et non pas à l'intérieur des frontières de l'état d'Israël
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Le mont Sinaï est en Égypte, et non pas à l'intérieur des frontières de l'état d'Israël.
L'Égypte ne modifiera jamais ses frontières pour léguer le mont Sinaï à l'état d'Israël

Avec quelques notions de mathématique et de logique, calculons que si chaque rangée de personnes occupe 7 mètres carrés, soit l'espace minimum compris pour l'espace physique occupé par une personne et l'espace-tampon entre deux personnes, un nombre de 144,000 personnes occupe 20,571 rangées de 7 personnes, et cela représente une foule marchant sur 20.5 km dans une file continue. Imaginez maintenant toute la logistique pour accommoder une telle foule, avec de l'eau potable, de la nourriture  et des services sanitaires. Avec beaucoup d'imagination, certains pourraient affirmer qu'une telle foule serait peut-être capable se rendre jusqu'au pied de la montagne, mais y monter serait techniquement impossible, car avec des sentiers ne pouvant accueillir plus de 2 personnes côte-à-côte, la file des marcheurs aurait 72 km de longueur, (144,000 ÷ 2 = 72K x 1 mètre carré par personne) alors que la montagne ne fait que 2,3 kilomètre de hauteur.

Si vous effectuez une recherche avec Google Earth et utilisez la vue de leur satellite sur le mont Sinaï, vous remarquerez tout d'abord que cette montagne n'est pas située en Israël, mais en Égypte. Il n’y a pas d’autoroute ou de route importante menant à cette région montagneuse et, malheureusement, une foule de 144,000 Juifs n’a jamais été ou ne serait même pas autorisée à traverser la frontière égyptienne, afin de pouvoir se tenir tous ensemble sur cette montagne, dont l’altitude est de 2,285 mètres ou 7,426 pieds. Mais si vous regardez ce que dit la Bible sur la montagne de Dieu, sa signification est très profonde.

Le mont Sinai est en Égypte, et non pas à l'intérieur des frontières de l'état d'Israël
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#03)

Apocalypse 14:1 « Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. »

Ce passage a été interprété de bien des façons, notamment par les enseignants du dispensationalisme, et qui attribuent ce passage à 144,000 juifs ethniques au sens littéral. Mais de quelle montagne s'agit-il? Voyons le passage d'Hébreux 12:22-23. Notez bien qu'il s'agit de la même montagne, portant le même nom. Il n'y a pas de confusion là-dessus.

Hébreux 12: 22-23 « 22 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, 23 de l'assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, »

La montagne de Sion n'est pas une montagne terrestre au sens littéral. Donc, lorsque William Branham a interprété la montagne de Sion comme étant le mont Sinaï, actuellement localisé en Égypte, il était 100% dans l'erreur. C'est dans cette montagne qui est une métaphore spirituelle, qu'est ancrée la Jérusalem céleste, la Cité de Dieu faite d'or pur, (Apo. 21:18) et où sont campés «les esprits des justes» restaurés à la perfection de Dieu. Cette montagne est purement spirituelle. C'est une dimension dont l'analogie en fait un sommet culminant en Esprit. C'est exactement là que l'esprit humain, celui de l'accusateur, a prétendu être, afin de régner sur le peuple saint. C'est là qu'il «s'est assis» sur le trône de Dieu et s'est pris pour Dieu. Mais maintenant, il en est précipité, jeté en bas, démasqué et déchu.

Ézéchiel 28:12 « Fils de l'homme, Prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Tu mettais le sceau à la perfection, Tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. (...) Je te précipite de la montagne de Dieu, Et je te fais disparaître, chérubin protecteur, Du milieu des pierres étincelantes. 17 Ton cœur s'est élevé à cause de ta beauté, Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; Je te jette par terre, »

Luc 10:18 « Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair.»

Le «chérubin protecteur» dont parle Ézéchiel au chapitre 28, est cet esprit universel «accusateur» que Dieu avait donné à la première création, avant Adam. Rappelez-vous qu'il est écrit, qu'avant que «l'iniquité» soit trouvé en lui, cet «esprit» était en Éden, signifiant «la présence de Dieu» ou encore il était «sur la montagne de Dieu». Lorsque l'iniquité fut trouvée en lui, il fut prophétisé qu'il serait «précipité» de la montagne de Dieu. Or Dieu, n'a qu'une montagne, et Paul l'appelle «Sion», «la Cité du Dieu vivant», «la Jérusalem céleste», là où sont rassemblés les «justes restaurés parfaits», comme leur Père céleste est parfait. Matthieu 5:48 ,

Jésus avait parlé brièvement de ce «chérubin» accusateur, lorsqu'il s'est adressé à l'apôtre Pierre, en l'appelant «Satan», Matthieu 16:23 , Marc 8:33 , nom qui signifie «accusateur/adversaire», et en ajoutant que Pierre était «inspiré» par l'esprit «de tous les hommes», bref «de toute la race humaine». C'est toujours de ce même esprit accusateur dont il est parlé en Apocalypse 12:10 . Dans une étude disponible sur ce site internet, je vous rappelle qu'à l'origine (avant la fondation du monde) il y avait 3 chérubins, et depuis un des 3 est tombé, emportant dans sa perte le tiers des anges avec lui. Apocalypse 12:24 . Les 2 autres étaient représentés sur l'arche de l'alliance que Moïse avait fait construire. Un des deux chérubins est celui qui a le droit d'ainesse divin et est l'héritier du trône de Dieu, son Père et possède les 144,000 qui sont les vainqueurs d'Apocalypse 14:1. Ce nombre est compté (144,000) et ne peut être identifié comme étant l'autre groupe que personne ne peut compter» et qui se tient devant le trône, l'agneau et les 144,000. Ainsi, l'autre chérubin est celui qui «oint» la foule que personne ne peut compter, et qui se tient «devant le trône» sur la montagne de Dieu.
Apocalypse 7:9 Ce thème fait l'objet d'une étude séparée.

Rappelons-nous les passages prophétiques d'Isaïe 14:13 et celui d'Ézéchiel 28:2, lorsqu'il est dit que Satan n'avait pour objectif que de régner sur «la montagne de l'assemblée», cette même montagne décrite par Paul dans Hébreux 12:22-24

Isaïe 14:13 « Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion»

Ézéchiel 28:2 « Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: ton cœur s'est élevé, et tu as dit: je suis Dieu, je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers ! Toi, tu es homme et non Dieu, et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu.»

Voilà le mystère de l'iniquité! L'esprit de l'adversaire, l'esprit de l'accusateur qui accusait les saints jour et nuit devant Dieu, celui qui désire toujours prendre la place de Dieu pour contrôler la pensée et le cœur du peuple de Dieu!

La montagne embrasée par le feu est la montagne de Sion
Lorsque Paul écrivit la description de la montagne spirituelle de Sion, il fit référence à la montagne de l'Éternel sur laquelle Moïse était monté pour aller à la rencontre de l'Éternel. Paul affirme que ce n'est pas cette montagne littérale terrestre dont les élus se sont approchés, mais d'une autre sorte de montagne embrasée par un autre sorte de «feu», le feu divin, celui qui éprouve l'or de Dieu. Apocalypse 3:18

Hébreux 12:18 « Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête, ...»

Et l'apôtre Paul de continuer en déclarant :

Hébreux 12: 22-23 « 22 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, 23 de l'assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, »

Maintenant, cette «montagne» embrasée par le feu de la perfection qui appelle les vainqueurs, est jetée dans la mer, cette mer qui représente l'esprit.

Apocalypse 8:8 « Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang ...»

L'épopée de Moïse était une figure prophétique montrant que Moïse fut un authentique vainqueur, comme l'affirme le passage d'Apocalypse 15:3 qui déclare que les vrais vainqueurs chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu et le cantique de l'agneau. Et qui vainquit pour Moïse? Qui se disputait la pensée de Moïse avec le diable et remporta la victoire? Son nom est le même que celui qui vient avec ses anges combattre pour les saints, dans Apocalypse 12;7

Souvenez-vous de cette étoile, nommée absinthe, qui avait pollué les sources d'eau et les fleuves, qui étaient des métaphores des élus appelés par le message de l'évangile apostolique. Maintenant, les eaux qui abreuvent les élus vont redevenir saines ... mais un tiers périra...

Ezéchiel 47:8 « Il me dit: Cette eau coulera vers le district oriental, descendra dans la plaine, et entrera dans la mer ; lorsqu'elle se sera jetée dans la mer, les eaux de la mer deviendront saines. »

 



#13)

Premièrement, lisons ces deux versets bibliques.

« Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai.» Genèse 22: 2

« Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse.» Galates 3:29

À partir de Genèse 22, je développerai cet exposé sur la foi d'Abraham et vous montrerai que la vraie foi de Dieu ne devrait jamais s’appuyer sur une connaissance acquise des valeurs morales, incluant les meilleures valeurs morales que l’on puisse trouver dans votre conscience. La foi et la connaissance du bien et du mal sont régies par différents royaumes spirituels, et appartiennent à «deux arbres différents»

Ici, Abraham est un parfait exemple que je peux utiliser comme référence pour illustrer le conflit entre la conscience humaine et la foi authentique. Nous sommes tous conscients qu'Abraham a vaincu sa conscience humaine, lorsque sa Foi a vaincu ses valeurs morales et éthiques acquises, qui étaient mémorisées et imprégnées dans ses connaissances humaines. Abraham fut testé, purifié, blanchi et épuré et sa foi a prévalu.

Cela me fait penser à Daniel 12, versets 10, qui parle du peuple saint, la postérité d'Abraham mentionnée en Galates 3:29: « (10) Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront. » (Mon emphase «ceux qui ont de l'intelligence» et «comprendront»)

Remarque: Lorsque nous observons le verbe «comprendront» il s'agit exactement du même verbe «comprendre» lorsque Jésus a déclaré que si vous n'êtes pas né de nouveau, vous ne pouvez pas «comprendre (voir)» le Royaume de Dieu.

La conscience est la faculté exclusivement humaine reliée à «l'arbre de la connaissance des bonnes valeurs et des mauvaises valeurs morales» où l'esprit de «l'accusateur», à savoir le diable, nous accuse jour et nuit devant notre Dieu. Votre conscience est le foyer de tous vos sentiments de culpabilité. La conscience est le foyer de la culpabilité, et nous savons qu'aucune culpabilité humaine n'est pas permise dans le Saint des Saints. Vous ne vaincrez jamais le diable avec la connaissance de vos valeurs morales, bonnes et mauvaises. JAMAIS. Pourquoi, parce que cet arbre appartient à l'accusateur. Vous devez mourir à cet arbre et naître de nouveau. Vous devez quitter ce royaume et passer dans le Royaume de la justification de Dieu, là ou il n'y a aucune accusation. Romains 8:1 « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. » et Romains 8:33 « Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie !»

Le Seigneur n'a jamais demandé que vous passiez de la branche du mal à la branche du bien, mais de changer d'arbre!
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Vous ne pouvez tout simplement pas atteindre la présence de Dieu à partir du royaume de votre conscience humaine, même si vous vous sentez en sécurité sans accusation. Toutes les religions humaines naviguent dans cet univers. Cette caractéristique humaine est «l'arbre de la connaissance» qui avait été maudit par Dieu. Le diable est lié à cet arbre. Que l'arbre produise de «bons fruits» ou de «mauvais fruits» c'est toujours le même arbre. Abraham a vaincu cet arbre et l'esprit de l'accusateur qui gérait cet arbre. Alors Abraham fut justifié et sanctifié.

Prenons le passage dans Hébreu 11: 17-19 « (17) C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, (18) et à qui il avait été dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité. (19) Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection.» Certains soutiennent qu’Abraham a cru que Dieu pouvait même ressusciter les morts, et qu’il avait donc en quelque sorte «repris Isaac de la mort».

Mais la foi d'Abraham était bien plus que tout cela. Abraham fut un vainqueur parce que sa foi était fondée sur une connaissance supérieure. Abraham comprit quelque chose que l'humanité entière de son temps ne pouvait pas comprendre. En se positionnant moralement sur «la branche de la connaissance du bien» dans la conscience humaine d'Abraham, qui était sans aucun doute alignée sur l'extrémité extrême de la branche du BIEN, son esprit humain, à savoir "Satan/l'accusateur", combattit à travers la conscience d'Abraham, essayant de convaincre Abraham que le meurtre de son fils et l'offrande de son corps en sacrifice était immoral.

Abraham était conscient que les pratiques de sacrifice humain étaient des actes païens, complètement condamnables, consistant à tuer un ou plusieurs êtres humains dans le cadre d'un rituel religieux (sacrifice rituel). Ces pratiques étaient communes chez les nations idolâtres et païennes. Vous vous doutez bien que toute personne qui recevrait un tel ordre de Dieu aujourd'hui, soit d'offrir son fils sous forme d'offrande rituelle, puis de consumer son corps entièrement sur un bûcher et d'essayer de se comporter comme Abraham, réfléchirait à deux fois avant d'aller plus loin. Mais Abraham savait exactement pourquoi Dieu lui demandait de poser un geste si immoral,  à la limite extrême de ce que sa «connaissance du mal» surveillée par «l'accusateur» réprouvait.

Abraham du vaincre l'esprit accusateur qui était sur «son arbre de la connaissance du bien et du mal»
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Abraham vainquit l'accusateur qui s'était positionné sur le plan de la notion humaine
d'un acte immoral lorsque l'Éternel lui demanda de sacrifier son fils.

Les sacrifices humains furent pratiqués au sein de diverses cultures à travers l'histoire et sans doute même à son époque, là où il habitait parmi les nations. Mais la foi d'Abraham a excellé et Abraham n'a pas écouté l'accusateur, ni l'intensité de culpabilité qu'il suggérait. Pourquoi ? Parce qu'Abraham avait reçu une révélation de Dieu. Et la postérité d'Abraham recevra la même révélation, et ils vaincront la chair et le sang de «leur vieux serpent».

Plus tard, nous observons chez le peuple d'Israël (la descendance d'Abraham) sous la Loi, que les prophètes condamneront de façon absolue les sacrifices humains, tel que nous pouvons le lire dans des passages de Jérémie 7:31, Jérémie 32:35, Ézéchiel 16:20, Ézéchiel 23:37,

Aujourd'hui, tout homme normal ayant une «conscience saine» serait certainement en mesure d'écouter ses propres principes moraux, ensuite vérifier s'ils sont justes et conformes à la vérité objective, et de se demander si cet ordre vient vraiment de Dieu. Tout homme ayant une conscience saine recevrait des signaux de détresse et il les remarquerait. Sa conscience continuerait à réclamer un changement de cap - un changement de cœur ou de comportement - pour  le ramener à une conduite normale. Par exemple, sa conscience humaine l'avertirait et lui ferait certainement savoir qu'il pourrait être traîné devant le tribunal, accusé de meurtre au premier degré et condamné et puni sévèrement selon la loi de son pays.

Abraham n'a pas argumenté avec Dieu en se servant de son raisonnement, pour déterminer ce qui était Bien ou Mal
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Je n'ai rien contre les «bonnes valeurs d'éthique» et «les codes de conduite morale exemplaire» .... l'intégrité et l'honnêteté, l'altruisme et la charité, la justice, la tempérance, la patience, la compassion et l'empathie, la charité et  l'amour fraternel, etc., comme tout ce qui est encouragé et valorisé par des prédicateurs de «repentance» (Ne faites pas ceci, ne faites pas cela, agissez comme ceci et agissez comme cela).

Mais cette morale et cette «éthique chrétienne», même si ses vertus ont été extraites des préceptes bibliques, ne peuvent pas être interprétées par l'Esprit de Christ si le croyant ne se tient pas d'abord saint et parfait dans la présence de Dieu et sans l'Esprit de Christ, ne sont pas utiles pour atteindre l'Arbre de Vie. D'une part, parce que si vous tentez de vivre par la pratique de ces vertus, vous n'y arriverez pas. Vous faillirez toujours quelque part et l'accusateur qui est aux aguets va vous le rappeler. C'est pourquoi vous devez dès le début, traverser spirituellement là, où la ligne de départ du croyant est la ligne d'arrivée utopique de la loi morale. En d'autres mots, là où ceux qui croyaient parvenir à la justice de Dieu par les œuvres et l'obéissance d'une vie morale exemplaire, leur ligne d'arrivée qu'ils avaient en tête comme objectif, est devenue en Jésus-Christ notre ligne de départ. En Jésus-Christ, nous partons saints et parfaits devant Dieu. Fini les appels à l'autel et les mea-culpa! En Jésus-Christ, vous êtes saints et parfaits! Ensuite, là, vous partez et vous bâtissez sur ce fondement avec les vertus bibliques, telles que celles énumérées en 2 Pierre 1:5-8

« (5) à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, (6) à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, (7) à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité. (8) Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ.»

Ils ont vaincu l'accusateur, une fois pour toutes, leur ligne de départ était auparavant leur ligne d'arrivée
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En ce qui concerne l'arbre de la connaissance du bien et du mal, les fruits de cet arbre ont toutes les apparences d'être bons à manger..., comme Ève l'avait observé,  mais c'est de cet arbre que le diable accuse les frères jour et nuit ... Les frères ne croient tout simplement pas à la Parole de Dieu qui dit cela par le sang de Jésus ( l'esprit du sang est l'Esprit de Dieu) ils sont restaurés saints et parfaits et sans péché aux yeux de Dieu une fois pour toutes. Ils ne croient pas que, par le sang de Jésus, ils deviennent ÉGAUX à Jésus, dans l'esprit de notre Père Céleste.

Parfois, j'ai honte de tous ces soi-disant chrétiens nés de nouveau, qui luttent pour comprendre comment ils vont surmonter leur faiblesse ... Ils oublient simplement que Dieu ne se soucie pas de leur faiblesse, tant qu'ils gardent perpétuellement l'Esprit de l'Alliance, dans leur cœur, conscients de l'engagement de Dieu, du matin au soir.

Et s’ils gardent l’Esprit de l’Alliance de Dieu, Dieu s’engage à assumer la responsabilité de leur comportement et à inscrire Ses lois dans leur cœur. Les lois de Jean ne peuvent pas être écrites dans leur cœur, il en va de même pour celles enseignées par les doctrines confessionnelles et même si elles découlent des enseignements de William Branham (Message de la fin des temps). Tout comme Jean-Baptiste a été décapité, vous devez être décapités en tant que figure de style spirituelle (surmontez votre conscience) ou bien vous serez laissés de côté.

Abraham a vaincu sa conscience et ne s'est pas comporté selon ses propres valeurs morales et éthiques acquises. Ensuite, comprenez que si Dieu dit que vous êtes restauré saint et parfait par le sang de Jésus, pourquoi comptez-vous encore sur la connaissance de votre moralité et votre obéissance à une éthique chrétienne pour LE croire? Pourquoi remplacez-vous Dieu par votre connaissance du bien et du mal? Honte à vous! .... Dieu cherche des vainqueurs! Ne savez-vous pas que vous avez été sanctifié, une fois pour toutes? (Hébreux 10:10)

Dieu a s'est engagé par serment avec Lui-même, dans une alliance de réconciliation avec Abraham et sa postérité spirituelle, à savoir le Peuple Saint de Dieu. La plénitude de l'esprit de Dieu a évolué dans cette Alliance de réconciliation, que j'appelle «le Saint des Saints». Jésus était le temple parfait où habitait la plénitude de l'Esprit de Dieu, qui englobait tout le mystère de notre foi, et Dieu a promis d'habiter dans son peuple saint, à travers l'Esprit de son fils premier-né, si les termes du contrat étaient pleinement respectés. Dieu a promis que la plénitude de son Esprit serait restaurée dans son peuple, par une parfaite compréhension des termes «du contrat» de son Alliance de réconciliation, c'est-à-dire par la foi ou la «révélation du mystère du salut». Comprenez-moi bien. Un contrat entre deux parties, n'a de valeur légale que lorsque les deux parties se fondent complètement dans l'esprit du contrat et sont conscientes qu'elles ont exactement la même compréhension des termes contenus dans le contrat. C'est la même chose avec les termes de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ. Jésus avait déclaré, que s'il ne mourait pas pour ses frères et sœurs comme lui, il resterait seul. Lorsqu'un grain de blé tombe en terre, les grains de blé issus des tiges de blé qui ont poussé, sont identiques à la semence d'origine. Ils sont pareils, de la même espèce, de la même qualité, de la même génétique. Ils sont conformes à l'image du grain qui est tombé en terre. Même sainteté, même perfection.

La justification est la première étape du processus. C'est l'étape de la conception, quand le grain de la semence de Christ est semé dans le cœur du croyant. Au début, le croyant est conscient que quelque chose de merveilleux est arrivé. Ensuite, le diable commence à gâcher toute sa compréhension, car cet «esprit d’adversaire» veut diriger le croyant et faire tout son possible pour provoquer une fausse-couche afin d’éviter la nouvelle naissance. Le meilleur mensonge est de faire croire au croyant que, dès le premier mouvement de Justification, il est déjà né de nouveau. Si ce mensonge ne fonctionne pas, le diable utilisera d'autres faux enseignements, tels que par exemple, le croyant doit maintenant commencer à vivre «une vie sanctifiée» d'une qualité de comportement moral supérieur, en évitant les «mauvais comportements» des non-croyants. C’est là que la plupart des semences seront perdues et que le véritable «sein» où l'enfant spirituel à naître ou «sanctification» arrêtera le processus de croissance et avortera d'un bébé mort-né ...

Pourquoi? .... parce que la sanctification authentique est exactement comme la justification, et le processus de sanctification consiste à garder consciemment et perpétuellement la Parole de Dieu d'une alliance parfaite en Jésus-Christ, c'est-à-dire s'accrocher avec ténacité comme Jacob l'a fait sur l'ange de Dieu. Le croyant doit maintenir en lui, le sacrifice perpétuel, à savoir que le sacrifice expiatoire et le sang de Jésus les a rendus saints et parfaits UNE FOIS pour toutes ... sans qu'ils soient obligés d'essayer d'éviter les mauvais comportements des incroyants! Voyez-vous? Lorsque le processus de sanctification maintient le croyant dans la présence de Dieu, jour et nuit, dans le Saint des Saints, toujours à cause du sang de Jésus, alors je ne suis pas inquiet pour son comportement ... et ce genre de foi ne nécessite pas se faire dire ce qui est bien ou ce qui est mal. Comprenez-vous? Leur comportement sera exemplaire, parce que la loi de Dieu (l'esprit de Christ) est écrite (fusionnée) dans leur esprit et leur cœur ....

Les grains de blé qui sortent de terre sont identiques au grain de blé d'origine qui a été semé
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Vous ne deviendrez jamais saint et parfait, même avec une intégrité morale et une obéissance aux lois, même si elles viennent de la Bible. La sainteté accordée par Dieu à son peuple n'est pas humaine. C'est pourquoi aucun n'est supérieur à l'autre. En Christ nous sommes tous égaux. Même justice, même sainteté, même perfection qui a été accordée à Jésus lui-même. Et ce fait est le fondement de la foi authentique et du véritable amour fraternel. Comprenez-vous? S'il était possible que certains croyants atteignent un degré de sainteté plus élevé que d'autres, cela voudrait dire que la Nouvelle Alliance réalisée dans le sacrifice de Jésus cache des clauses spéciales pour certains et pas pour d'autres. Nous sommes tous égaux en Christ, même niveau de sainteté par le sang de Jésus. Nous sommes SAINT, nous sommes SAINT, nous sommes l'Épouse!

Laissez-moi vous rappeler que ce n'est pas tellement les fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal qui n'étaient pas bons, mais c'était l'arbre lui-même qui ne l'était pas, et que ses fruits soient bons ou mauvais n'avait pas d'importance. Vous voyez, Dieu a créé Adam dans l'Arbre de Vie, et Dieu a dit à Adam qu'il y avait un «arbre de la mort» quand Il a dit à Adam, que seulement manger de cet arbre maudit apporterait la mort spirituelle. Que ce soit ses fruits du bien, ou du mal, c'était la mort. C'est-à-dire qu'Adam n'avait pas besoin des facultés cognitives de la conscience pour guider son comportement. Adam a eu le choix d'être dirigé par le Saint-Esprit, l'Esprit de Dieu et a été mis à l'épreuve. Par conséquent, tant qu'Adam a marché avec Dieu, Adam était spirituellement parfait, saint et sans péché. Dieu pouvait lui parler et il pouvait entendre Dieu. Je pourrais dire qu'Adam et Ève étaient comme de jeunes enfants.

Donc, Dieu leur avait dit de ne pas manger aucun fruit provenant de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, c'est-à-dire les pensées du raisonnement humain lorsqu'il s'agissait de traiter de la matière divine et spirituelle. Cette capacité humaine à discerner le bien du mal avait été attribuée à une autre espèce humaine semblable à celle d'Adam, mais maudite par Dieu.

Je suis conscient que la plupart des croyants se comportent selon leur propre connaissance du bien et du mal afin de plaire à Dieu. Mais c'est sur le point de changer. Je ne cesserai jamais de prêcher que notre auto-sanctification provient de l'esprit humain, également appelé arbre de la connaissance du bien et du mal. Voici la vérité. Je ne cesserai jamais de dire que la foi que nous témoignons dans la Nouvelle Alliance de Dieu, par le sang de l'agneau, nous rend parfaits, saints et sans péché, et c'est une fois pour toutes. La perfection et la sainteté qui sont données au croyant ne sont pas humaines. Cette sainteté et cette perfection est celle de Dieu lui-même. Dieu n'acceptera jamais d'autre sainteté et de perfection que les siennes.

C'est exactement ce que dit la Parole de Dieu: «..... afin que vous sachiez que je suis l'Éternel, qui vous sanctifie.» Exode 31:13 et soutenu également par Lévitique 20:26 «... Tu seras saint pour moi, car moi, l'Éternel, je suis saint et je t'ai séparé des peuples, afin que tu sois à moi.»

L'Esprit de Christ est donné à ceux qui contemplent la présence de Dieu par son Alliance Éternelle, jour et nuit. Ils savent qu'ils sont rendus saints et parfaits dans l'esprit de Dieu, car l'efficacité du sang de Jésus est scellée par un serment, que Dieu s'est fait par Lui-même. Ils sont véritablement nés de nouveau et ils ont l'esprit de Christ, capables de «voir le royaume de Dieu».

« Ils ont triomphé de lui (l'accusateur) par le sang de l'agneau et par la parole de leur témoignage; ils n'ont pas aimé leur vie au point de craindre la mort.» Apocalypse 12:11

«Quant à vous, à cause du sang de mon alliance avec vous, je libérerai vos prisonniers du puits sans fond.» Zacharie 9:11

Dieu a dit «Tu seras saint parce que Je suis saint.» Cette sainteté de Dieu est obligatoire pour accéder au Saint des Saints .. la nouvelle naissance authentique. Et, en tant que serviteur du Seigneur, je répète cet ordre ... c'est un cri de commandement!

Alors, comment pouvons-nous devenir saint et parfait? Vous connaissez la réponse. Lorsque vous réfléchissez à la sainteté et à la perfection de Dieu, en tant que miroir spirituel, de quoi d'autre avez-vous besoin? Qui peut être rendu plus parfait et saint que ceux qui sont sanctifiés et parfaits UNE FOIS POUR TOUTES par Dieu?

« Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.» Apo. 12:10
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Maintenant, laissez-moi clarifier mes enseignements sur la sainteté donnée par la foi par le sang de Jésus. Il y a un grand mensonge qui est enseigné parmi les croyants, et tant que les gens resteront attachés à ce type d'enseignement, ils manqueront la cible. Voici mon point:

La sainteté progressive ou progressive n'a jamais existé dans l'Esprit de Dieu qui réside dans l'Alliance de la réconciliation! Et pourtant, la plupart des Églises enseignent une auto-sanctification progressive qui est contraire aux Écritures! C'est pourquoi je réfute de telles doctrines, telles que l'Exposé des 7 Âges de l'Église!

Lisons dans Hébreux:

Hébreux 2:11 « Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,»

Hébreux 8:10 « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.»

Qu'est-ce qui est écrit dans leurs esprits et leurs cœurs? Ses enseignements (Sa loi, à savoir son Esprit ... et la plénitude de Dieu réside dans l'Esprit derrière son Alliance de réconciliation)

Hébreux 10:10 « C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes.»

Hébreux 10:14 Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.»

Apocalypse 12:10 « Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.»

Rappelez-vous
La foi d'Abraham - Lorsqu'il a vaincu l'accusateur de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

Focus: Vous devez vaincre la pensée accusatrice qui règne sur votre conscience humaine, qui est l'arbre de la connaissance de vos valeurs morales, bonnes et mauvaises. Celui qui est en Jésus-Christ rejette toute accusation et se tient constamment dans la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus.


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« Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé.
Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. »



#14)

Prenons le passage dans Hébreux 11: 17-19 « (17) C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, (18) et à qui il avait été dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité.»

Les Écritures nous disent qu'Abraham fut mis à l'épreuve et qu'il dut faire un choix entre sacrifier son fils unique ou désobéir à Dieu. Abraham fut un vainqueur parce que sa foi était fondée sur une connaissance supérieure, c'est-à-dire, une révélation qu'il avait reçue de Dieu. Bien que le combat d'Abraham fut sans aucun doute d'une grande intensité psychique et morale, dans le passage Hébreux 11: 17-19, les Écritures témoignent que c'est par la foi qu'Abraham combattit et fut vainqueur, afin d'obéir à la demande de l'Éternel de sacrifier son fils unique. Par conséquent je peux affirmer qu'Abraham n'a pas combattu selon la chair mais que son combat fut spirituel et que la victoire sur sa détresse morale fut d'origine spirituelle, exactement comme le combat de Moïse. En ce qui concerne Moïse, les Écritures nous enseignent qu'il dut lutter contre sa propre culpabilité morale qui l'accusait, afin d'accepter la grâce et la perfection de Dieu qui n'a pas tenu compte de sa vie antérieure, et particulièrement du meurtre du garde égyptien dont il fut responsable.

Aussi, il est juste d'affirmer que la foi d'Abraham n'avait rien en commun avec les plus belles valeurs morales que l'humanité exerçait à son époque. Les meilleures valeurs morales qui dictent la conduite des hommes n'appartiennent pas à l'arbre de vie, car les codes moraux sont toujours dominés par l'esprit accusateur qui règne sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal. La promesse que Dieu avait faite à Abraham était par conséquent spirituelle, et par la foi, Abraham comprenait exactement ce que Dieu lui avait promis. Aussi Abraham savait que sa postérité hériterait de la même foi que la sienne. Ainsi, si un peuple devait sortir de lui, la caractéristique de ce peuple serait la même foi que la sienne.

Je tiens à souligner que la promesse que Dieu avait faite à Abraham au sujet de sa postérité, mentionnait que sa postérité serait composée d'un peuple pris parmi toutes les nations. La bénédiction de Dieu avait 2 dimensions. Observez au verset 18, Dieu mentionne à Abraham qu'il sortirait de lui une postérité qui deviendrait un grand peuple, (Israël), et également en lui (une postérité en lui) dans laquelle toutes les nations seraient bénies, c'est-à-dire l'Église constituée de toutes les nations, là où il n'y a plus ni Juif ni Grec. Dieu n'a pas mentionné que la nation grande et puissante serait bénie, mais la bénédiction de Dieu, «en Abraham», vise expressément un peuple saint formé de toutes les nations.

Genèse 18:16-22 « (17) Alors l'Éternel dit: Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ?... (18) Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre

Si vous lisez Genèse 26:1-5, vous comprendrez que le peuple saint issu d'Abraham, est un peuple issu de toutes les nations, selon ce que Dieu a confirmé à son fils Isaac, «et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité,» (une postérité composée de plusieurs nations). Dieu n'a jamais dit que les nations seraient bénies PAR la postérité d'Abraham, mais seraient bénies «EN SA POSTÉRITÉ».

Genèse 26:1-5
« (1) Il y eut une famine dans le pays, outre la première famine qui eut lieu du temps d'Abraham ; et Isaac alla vers Abimélec, roi des Philistins, à Guérar. (2) L'Éternel lui apparut, et dit: Ne descends pas en Égypte, demeure dans le pays que je te dirai. (3) Séjourne dans ce pays-ci: je serai avec toi, et je te bénirai, car je donnerai toutes ces contrées à toi et à ta postérité, et je tiendrai le serment que j'ai fait à Abraham, ton père. (4) Je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel ; je donnerai à ta postérité toutes ces contrées ; et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, (5) parce qu'Abraham a obéi à ma voix, et qu'il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois.»

En résumé, Abraham eut à lutter entre l'esprit accusateur qui a tenté de dominer sa conscience humaine, laquelle était «l'arbre de la connaissance du bien et du mal», et sa foi dans la sagesse de Dieu, afin d'obéir à l'ordre que l'Éternel lui avait donné. Abraham plaça toute sa confiance en Dieu, même si l'ordre de sacrifier son fils Isaac, semblait moralement désapprobateur. Or on sait que l'arbre de la Vie, (la Foi), combat toujours l'arbre de la connaissance du bien et du mal, qui est la chair du «serpent ancien». La conscience humaine, dont les principes moraux acquis dictent le comportement, est perpétuellement accusée devant Dieu par l'esprit accusateur, le diable. C'est cet esprit accusateur qui est mentionné en  Apocalypse 12:9-11 et qui est vaincu à la fin du temps des nations faisant partie de la postérité d'Abraham.

Galates 3:16 « Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit: et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule: et à ta postérité, c'est-à-dire, à Christ.»

Galates 3:18 « Car si l'héritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse ; or, c'est par la promesse que Dieu a fait à Abraham ce don de sa grâce.»

Galates 3:29 « Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse.»

 Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité.
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 Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Et si vous êtes à Christ,
vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse.

Apocalypse 12: 9-11 « (9) Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. (10) Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. (11) Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.»



#15)

Voici les raisons pour lesquelles je réfute complètement toute doctrine qui enseigne qu'une nation d'Israël au sens littéral possède encore le privilège de se réclamer «le peuple de Dieu».

Résumé de la rencontre de Jacob avec l'ange du Seigneur
Lorsqu'on lit les histoires des grands personnages bibliques, comme Abraham, Moïse, Joseph, Jacob ou Daniel, nous observons que c'est souvent dans la tribulation, lorsque tout semble désespéré que Dieu intervient.

Dans le cas de Jacob, le livre de la Genèse nous raconte que Jacob se retrouva un jour dans une position très inconfortable. Son frère Ésaü s'en venait le rencontrer avec 400 hommes armés et Jacob était accompagné de ses deux femmes, ses deux servantes, et ses onze enfants. Le texte biblique dit que Jacob fut très effrayé et saisi d'angoisse, car la situation semblait désespérée, et il craignait vraiment pour la vie de tous ceux qui l'accompagnait. Jacob conservait les promesses de Dieu dans son cœur, mais il lui manquait une expérience avec Dieu qu'il n'avait jamais vécue encore. Bien qu'auparavant Dieu lui avait parlé par songe, il avait maintenant besoin d'une rencontre face à face avec Dieu. Il savait que s'il rencontrait Dieu, son âme serait sauvée. C'était une question de vie ou de mort.

« (7)... Jacob fut très effrayé, et saisi d'angoisse. Il partagea en deux camps les gens qui étaient avec lui, les brebis, les bœufs et les chameaux ; (8) et il dit: Si Ésaü vient contre l'un des camps et le bat, le camp qui restera pourra se sauver. (9) Jacob dit: Dieu de mon père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Éternel, qui m'as dit: Retourne dans ton pays et dans ton lieu de naissance, et je te ferai du bien ! (10) Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as usé envers ton serviteur ; car j'ai passé ce Jourdain avec mon bâton, et maintenant je forme deux camps. (11) Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Ésaü ! car je crains qu'il ne vienne, et qu'il ne me frappe, avec la mère et les enfants. (12) Et toi, tu as dit: Je te ferai du bien, et je rendrai ta postérité comme le sable de la mer, si abondant qu'on ne saurait le compter.» (Genèse chapitre 32)

La détresse de Jacob était probablement plus spirituelle qu'humaine. Bien qu'il crut qu'en envoyant des troupeaux en guise de présent à son frère Ésaü, cela pourrait peut-être l'aider, il savait qu'il devait se retrouver complètement seul avec Dieu. Les Écritures poursuivent le récit ...

« (22)  Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok. (23) Il les prit, leur fit passer le torrent, et le fit passer à tout ce qui lui appartenait. (24) Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. (25) Voyant qu'il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche ; et l'emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu'il luttait avec lui. (2) Il dit: Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et Jacob répondit: Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni. (27) Il lui dit: Quel est ton nom ? Et il répondit: Jacob. (28) Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. (29) Jacob l'interrogea, en disant: Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit: Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. (30) Jacob appela ce lieu du nom de Peniel: car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée(Genèse chapitre 32)

Au verset 30, le texte mentionne que Jacob sut à ce moment-là, que son âme était sauvée. Jacob avait lutté avec un personnage et il savait qu'il devait s'accrocher à lui de toutes ses forces, autant qu'un homme tombé à la mer sait que sa vie dépend de l'emprise de ses 2 mains sur une corde lancée par un navire à proximité. Dieu avait envoyé son ange et Jacob l'avait reconnu. Jacob était désespéré et il ne lâcha pas l'émissaire de Dieu, même après que ce dernier lui demanda de le laisser partir. C'est là qu'il fut vainqueur et que Dieu honora son acharnement et son entêtement à ne pas vouloir lâcher prise.



#16)

William Branham se croyait «inspiré» de l'Esprit, mais en fait, vous allez comprendre assez vite que son inspiration sortait tout droit de l'enfer.

« (10) Et–et alors, je me dis : «Eh bien, ce que j’ai dit – j’ai dit, je l’ai dit, et c’était – c’était sous l’inspiration, autant que je connaisse l’inspiration.» [61-0429B]

« (11) Oui, monsieur, vous devez l'avoir! Et, cela se terminera ainsi. C'est ma prédiction en tant que serviteur de Christ. Par la compréhension que j'ai de la Parole et par l'inspiration: cela arrivera de cette manière. (244) Vous pouvez seulement servir Dieu... Vous pouvez seulement servir Dieu comme vous le faites et croire les serviteurs que Dieu envoie. Vous ne pouvez servir Dieu, voyez-vous, que dès le moment où les serviteurs de Dieu, qui sont envoyés, interprètent pour vous la Parole par une inspiration divine.» [62-0318E]

« (8) Mais comment un homme qui va prêcher par inspiration peut-il dire autre chose que ce qui lui vient par inspiration? Si jamais je dis quelque chose de contraire à la Parole, attirez donc mon attention là-dessus.» [62-0519]

[53-0328] « Et si - si vous croyez que je suis le prophète de Dieu, écoutez ceci. Et je le dis avec inspiration.»

S'il est une erreur largement répandue chez les défenseurs des doctrines dispensationalistes, c'est d'attribuer à la nation ethnique juive, au sens littéral, ou chez ceux qui pratiquaient le judaïsme partout dans le monde, avant la création de l'état d'Israël en 1948, le privilège d'être reconnue par Dieu comme étant toujours «le peuple de Dieu». Pire encore, c'est d'accorder le plus grand privilège de salut à des gens qui sont morts pour leur appartenance à une religion ou une ethnie en particulier. Cet enseignement est une insulte à l'Évangile apostolique et à l'Esprit de Christ!

C'est exactement ce que William Branham a enseigné! Une «robe blanche» donnée aux juifs martyrs!

« (267) (...) Entre le Sixième Sceau et le Septième Sceau, il y avait l’appel des cent quarante-quatre mille. Vous vous en souvenez? Or, c’est là que s’insèrent ces trompettes, exactement là, voyez-vous, et la persécution, et les chevaux qui sont déliés là.»
La fête des trompettes 64-0719M
Source: https://www.branham.fr/sermons/306-The_Feast_Of_The_Trumpets

William Branham, a enseigné que ceux qui étaient «sous l'autel» étaient des juifs ethniques! Selon William Branham, « les juifs sous l'autel» (son interprétation du 6ième sceau) sont ceux qui furent tués durant la deuxième guerre mondiale par les nazis et que ces nazis sanguinaires étaient des hordes de démons... des nazis «inspirés» par les écrits de Martin Luther quelques siècles auparavant... Donc, tous ces juifs morts dans les camps de concentration auraient reçu, chacun, une robe blanche divine de justice et de perfection... même en niant totalement la valeur du sang et du sacrifice de Jésus! William Branham a voulu faire avaler son interprétation comme si Dieu aurait voulu «réparer» une injustice parce qu'ils avaient été «aveuglés» ! C'est blasphématoire! Si ces soi-disant juifs ethniques furent «aveuglés», alors sachez que Dieu n'est pas coupable de leur aveuglement. Ils furent aveuglés parce qu'ils n'étaient pas de la famille de Dieu, point final. Ce n'était pas des fils d'Abraham, ni des vainqueurs comme Jacob. Leur donner une robe blanche, est une insulte aux vrais vainqueurs, ceux qui ont lavé leurs robes dans le sang de l'agneau Cet enseignement est faux et celui qui défend cet enseignement est un menteur, tout comme William Branham!

William Branham prétend qu'une «robe blanche» de Justice a été donnée aux Juifs tués par les Nazis
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« (161) Et remarquez ce qui arrive sous cette Sixième Trompette. Ils ont été lâchés sur les Juifs: la persécution des Juifs. Des démons surnaturels, (...) (162) Vous vous souvenez, sous le Sixième Sceau, que chacun de ces martyrs, selon–selon la Parole de Dieu, a reçu une robe. Elles leur ont été données, par la grâce, parce qu’ils ont été aveuglés, empêchés de voir leur Évangile, (...)  Ils ont reçu des robes, la Bible le dit, ici, sous cette Trompette. ».
Source: La fête des trompettes [64-0719M]
https://www.branham.fr/sermons/306-The_Feast_Of_The_Trumpets


Le seul et unique «vêtement blanc» dont parle les Écritures, est une figure allégorique et symbolique de la justice et de la sainteté de Dieu. Ceux qui sont nés de Dieu se gardent eux-mêmes et leur «vêtement blanc pur» est «lavé» perpétuellement dans le sang de l'agneau, dans leur pensée. Il n'existe aucun autre vêtement blanc ou «robe» de justice divine, que celle qui est conférée par le sacrifice de Jésus. Prétendre le contraire est un enseignement diabolique!

Ces Juifs morts dans les camps de concentration n'ont jamais reconnu la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ et la rejettent encore aujourd'hui. Les juifs ethniques, tous ceux qui pratiquent le judaïsme,  et ceux qui habitent l'état d'Israël n'ont jamais eu de rôle prophétique pour la fin des temps! Ils ne savent pas qui est Christ, ni même qui est le diable, l'accusateur. Ils n'existent même pas dans les prophéties de l'Apocalypse, et leur mention par William Branham est pure invention!

Apocalypse 7: 13-15« (13) Et l'un des vieillards (anciens) prit la parole et me dit: Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? (14) Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. (15) C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux » 
Note:
Jamais il n'a été question ici dans ce passage, que ceux qui ont «blanchi leurs robes, les ont blanchies dans leur propre sang, mais en disant «dans le sang de l'agneau», le passage fait référence à la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus.

Dans l'allégorie de Matthieu 22, (la parabole des noces), l'histoire nous fait comprendre que ceux qui croient en l’efficacité du sang expiatoire et du sacrifice de Jésus sont revêtus de sa justice et de sa perfection, et dignes du banquet offert par le roi. Ils ont compris la nécessité de suivre le protocole royal, qui est d'être revêtu de «la robe de noces», qui est une autre figure  du vêtement blanc symbolique de la justice et de la perfection de Dieu.

Isaïe 61:10 «Je me réjouis beaucoup du Seigneur; mon âme se réjouit en mon Dieu. Car il m'a revêtu de vêtements de salut et m'a revêtu d'une robe de justice ».

Cette justice divine est la sainteté de Dieu. Par le sang et le sacrifice de Jésus, nous sommes rendus saints et parfaits devant Dieu. (Hébreux 10:10, Hébreux 10:14)

Les saints de Dieu sont restaurés égaux avec Jésus et cohéritiers avec lui. Même sainteté et même perfection que celle de Jésus. En fin de compte, le nombre de personnes vêtues de justice, dignes du banquet du roi, sera plus petit que ce à quoi on pourrait s’attendre. Comme l'a dit Jésus: «Beaucoup sont invités, mais peu sont élus » (verset 14).  Pour terminer cette réfutation à l'effet que les juifs ont une Alliance séparée des nations, et que Dieu leur accorde une «robe» de justice simplement parce qu'ils sont juifs, ou qu'ils ont été persécutés jusqu'à la mort parce qu'ils étaient juifs, je vous incite à réfléchir au passage ci-dessous.

Romains 5:6-12, 17-19
« 6 Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. 7 À peine mourrait-on pour un juste ; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. 8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. 9 A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. 10 Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. 11 Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation. 12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu' ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,... (...) 17 Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus Christ lui seul. 18 Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. 19 Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes.»  (Une seule Nouvelle Alliance pour tous les hommes, sans exception.»

Retenez bien ceci!
1 - Être persécuté et mourir pour une cause quelconque ne confère aucun «vêtement blanc» selon Dieu
2 - Être persécuté et mourir pour sa nationalité ne confère aucun «vêtement blanc» selon Dieu
3 - Être persécuté et mourir pour sa religion ne confère aucun «vêtement blanc» selon Dieu
4 - Être persécuté et verser son propre sang ne confère aucun «vêtement blanc» selon Dieu
5 - Être né dans une famille juive ou pratiquant le judaïsme ne confère aucun «vêtement blanc» selon Dieu
6 - Dieu ne change pas ses règles et ses lois. Il n'y a qu'une seule Nouvelle Alliance, et elle est en Jésus-Christ
7 - La robe blanche lavée dans le sang de l'agneau, le vêtement blanc de Dieu, n'est accordé qu'aux vainqueurs

La robe blanche ne s'acquiert qu'à travers la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ
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Les juifs ethniques ne furent jamais marqués dans leur front,
du sceau de Dieu et ne furent jamais des serviteurs de notre Dieu.

Référence Apocalypse 7:3

William Branham a apporté «du feu étranger» et l'a partagé à l'Église. Cela ne lui sera jamais pardonné!

«Les fils d'Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus; ils apportèrent devant l'Éternel du feu étranger, ce qu'il ne leur avait point ordonné. Alors le feu sortit de devant l'Éternel, et les consuma: ils moururent devant l'Éternel..» Lévitique 10: 1-2

Combien sont morts infectés par les théologiens du Dispensationalisme?
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#17)

Israël est un NOM DIVIN, pas humain. Ce détail est essentiel. Il est impossible de comprendre clairement le sujet d'Israël en dehors d'une étude attentive de l'Ancien Testament. La première fois que le nom «Israël» apparaît dans l'Écriture, c'est quand il a été mentionné par l'ange de Dieu à Jacob, après que ce dernier eut lutté avec lui durant toute la nuit. L'étranger céleste a finalement dit , «Tu ne sera plus appelé Jacob , mais Israël, car en tant que prince tu as luté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur» (Genèse 32:28 ). Plus tard, nous verrons qu'Israël est transféré à tous les authentiques vainqueurs. Rappelez-vous les lettres adressées aux 7 anges des 7 Églises....«À celui qui vaincra» Pourquoi? Parce que lorsque l'Esprit d'Israël revient à la fin des temps, c'est un appel «aux vrais vainqueurs»

Ainsi, le nom «Israël» fut d'abord un nom d'origine divine appliquée à Jacob. Seul Jacob avait le droit au début, de porter ce nom, car dans ce nom il y a une victoire d'ordre divine. Ce nom représente sa victoire sur le péché spirituel , par la prière et la lutte en affirmant la grâce de Dieu. Jacob avait douze fils, lesquels allèrent vivre plus tard en Égypte. Les descendants de ces 12 fils, se sont par la suite multipliés et nous avons là, les 12 tribus de Jacob, qui ont ensuite été contraints à l'esclavage par les Égyptiens jusqu'à l'époque de Moïse. Tout cela était une préfiguration spirituelle de l'authentique peuple saint de Dieu.

Rappelez-vous que Dieu avait parlé à Pharaon à travers Moïse , «Israël est mon fils , mon premier-né ... Laisse aller mon Fils » Exode 04:22-23. C'est que dans cette histoire, Moïse représentait Christ et Pharaon représentait le diable, l'accusateur Apocalypse 12:10 .

Notez ici que par la suite, dans l'Ancien Testament, la signification du nom «d'Israël» est élargie pour inclure les descendants de Jacob et que les descendants physiques de Jacob sont une «analogie préfiguratrice» des vrais descendants spirituels de Jacob/Israël.  Par conséquent , le nom «d'Israël» d'abord appliqué à un homme victorieux sur le plan spirituel, puis ensuite à son peuple, les descendants de sa semence spirituelle. Commencez-vous à voir pourquoi c'est un point très important?

Ainsi donc, le nom d'Israël est un nom que Dieu a choisi afin que tous «les enfants de son peuple saint» s'identifient spirituellement comme faisant partie de «la famille de Dieu» (Isaïe 44: 5). C'est Dieu qui a choisi le nom. Personne ne mérite ce nom, à moins qu'il ne soit un fils spirituel d'Abraham. Personne. La famille de Dieu est sainte, parce que Dieu est saint. La famille de Dieu rassemble « les esprits des justes restaurés à la perfection de Dieu», comme la perfection de leur Père Céleste.

Matthieu 5:48 « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.»
1 Pierre 1:16 «Vous serez saints, car Je suis saint.»

Le nom d'Israël sera toujours lié avec les mots «prévaloir», «vaincre» et «victoire». Puisque les Écritures nous affirment que Jacob a prévalu et fut reconnu par Dieu comme «un vainqueur», la véritable semence spirituelle de Jacob prévaudra toujours, et sera toujours identifiée comme étant une famille de «vainqueurs». La semence de Jacob est une nation spirituelle, un peuple saint et «l'adn spirituel» de Jacob les distingue parmi tous. Ils sont tenaces, acharnés, persévérants au-delà du commun, ne lâchent jamais prise si Dieu leur donne l'opportunité de les rencontrer face-à-face. Et le nom «d'Israël» est exclusivement réservé aux princes spirituels (ceux qui sont véritablement nés de nouveau), à ceux qui gouverneront les nations du monde.

Dieu donna à Jacob un nom, lequel fut choisit en fonction de son acharnement à saisir la bénédiction directement de Dieu, et dans Genèse 32:28, il est dit: «... ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur.» Évidemment, cette notion de victoire extraordinaire a été complètement occultée et aujourd'hui le sens réel de ce nom a été complètement perdu.
Mon emphase: «tu as été vainqueur» dans le même sens que: «tu as prévalu - triomphé - tu as conquis - tu as remporté la victoire» .

Israel, un nom synonyme de vainqueur
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Lisons ce passage d'Apocalypse 12: 7-9 « Et il y eut guerre dans le ciel: Michel et ses anges combattirent contre le dragon; et le dragon et ses anges combattirent, et ils ne l'emportèrent pas. Leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et le grand dragon fut chassé, ce vieux serpent , appelé le diable et Satan, qui trompe le monde entier: il a été jeté sur la terre, et ses anges ont été chassés avec lui. »
Mon emphase: "... ils (le diable et ses anges) ne l'emportèrent pas, ils n'ont pas prévalu ...l'accusateur qui les accusait devant Dieu jour et nuit a été précipité!»

C'est donc le sens exact que Dieu a en tête, quand il regarde le nom d'Israël! Voyez-vous? Le nom d'Israël est pour ceux qui l'emportent, ceux qui triomphent, ceux qui sont victorieux ...

Voici les promesses faites aux victorieux d'Israël, le peuple de Dieu.

  1. ISRAËL ! *** « À celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu»
  2. ISRAËL !  *** « Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort.»
  3. ISRAËL !  *** « À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.»
  4. ISRAËL !  *** « À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l'étoile du matin.»
  5. ISRAËL !  *** « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.»
  6. ISRAËL !  *** « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.»
  7. ISRAËL !  *** « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.»
Ils ont vaincu l'accusateur, une fois pour toutes
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Et j'ajouterai que les vrais vainqueurs sur l'accusateur, recevront la révélation qu'ils font partie de la famille de Dieu, le peuple d'Israël. Tous les membres de la famille de Dieu, ceux qui ont vaincu l'accusateur, reçoivent un vêtement blanc de justice et de perfection, car ils ont en eux, la flamme perpétuelle du sacrifice de Jésus.



#18)

Avant d'entrer dans le vif du sujet voyons quelques passages des écritures à propos d'Israël. Dans Exode 4:22 , l'Éternel dit à Moïse de répéter à Pharaon que le nom d'Israël était le Fils premier-né de l'Éternel. En d'autres mots, le Fils de Dieu, le Logos s'identifiait sous le nom d'Israël. Je ne parle pas de Jésus, mais du Fils, l'Esprit qui oignit plus tard le Fils de l'homme, Jésus.

Exode 4:22 « (...) Ainsi parle l'Éternel: Israël est mon Fils, mon premier-né.»

Matthieu 11:27 « Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.»

Jean 5:26>« Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi Il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.»

1 Jean 5:12>« Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.»

Et moi j'ajoute: Celui qui s'identifie à Israël est aussi un premier-né. Seuls les premiers-nés possèdent le droit d'ainesse divin. Celui qui n'a pas le Fils n'a pas l'Esprit d'Israël. Celui qui ne peut s'identifier à Israël ne fait pas partie de l'assemblée des premiers-nés, car il est écrit:

Hébreux 12: 22-23 « 22 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, 23 de l'assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, »

Hébreux 1:14 : Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ?
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Apocalypse 7:3 « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres,
jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.»

Le nom d'Israël est un nom que Dieu a choisi afin que tous «ses enfants» s'identifient spirituellement comme faisant partie de «la famille de Dieu» (Isaïe 44: 5). C'est Dieu qui a choisi le nom. Personne ne mérite ce nom, à moins qu'il ne soit un fils spirituel d'Abraham. Personne. La famille de Dieu est sainte, parce que Dieu est saint. La famille de Dieu rassemble « les esprits des justes restaurés à la perfection de Dieu» , comme la perfection de leur Père Céleste.

Matthieu 5:48 « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.»
1 Pierre 1:16 «Vous serez saints, car Je suis saint.»

Les doctrines issues du dispensationalisme sont antichrist
Les érudits de la Bible et les théologiens avaient tort. Ils ont interprété la plupart des prophéties concernant Sion ou Israël, comme une alliance parallèle spéciale avec les Juifs naturels. Cette conception théologique est aussi appelée «dispensationalisme». Cet enseignement n'a pas de sens et est totalement antichrist. Dieu n'a jamais fait d'alliance éternelle avec aucune autre nation qu'Israël. Je veux dire l'Israël spirituel.

Jérémie 32:40 « Je traiterai avec eux une alliance éternelle; je n'arrêterai jamais de leur faire du bien, et je les forcerai à me craindre, afin qu'ils ne se détournent jamais de moi.» L'Alliance éternelle est la nouvelle naissance! C'est le sacrifice perpétuel en Esprit! La propre perfection et sainteté de Dieu, transférée au peuple de Dieu! L'Esprit de Christ, (et ses anges) contemplant constamment, jour et nuit, «l'Alliance dans le sang de l'Agneau!» Luc 22:20 et Hébreux 10:16

La révélation est que la NOUVELLE ALLIANCE en Jésus-Christ est faite avec la maison d'Israël ! Ce n'est pas l'ancienne alliance que Dieu avait fait avec la descendance naturelle d'Abraham qui est renouvelée. Remarquez que Dieu n'a jamais fait une alliance de salut avec les nations païennes. Jamais. En fait, nulle part dans les Écritures vous trouvez que Dieu a fait alliance avec personne autre que les Israélites! Or, nous comprenons qu'il n'y a pas 2 nouvelles alliances, mais une seule.

Lorsque nous lisons le passage d'Hébreux 8:10 « et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » nous voyons que l'apôtre Paul reprend la prophétie que l'on retrouve dans Jérémie 31:33 et il est clair que le mot «ils» (seront mon peuple) fait allusion à l'Église et non pas à la nation naturelle de l'ancien peuple d'Israël, d'autant plus que le verbe «seront mon peuple» est conjugué au futur, donc un «peuple à venir», et nous voyons parfaitement que la prophétie s'est accomplie tel que déclaré en Jean 19:30 , ce qui exclut que l'accomplissement de la prophétie ne pouvait s'appliquer à une nation littérale et naturelle déjà existante. La Nouvelle Alliance n'est que pour le peuple de Dieu, et il n'y a qu'un seul peuple de Dieu. Cette Nouvelle Alliance n'est accessible que par la foi dans le sacrifice expiatoire et le sang versé de Jésus. Luc 22:20 .

DIEU N'A JAMAIS FAIT AFFAIRES AVEC Gentils , Dieu n'a jamais fait d'alliance avec une nation autre que la Sienne.
La nouvelle alliance est faite «avec la Maison d'Israël» ! Dieu fait JAMAIS une alliance de salut avec les Gentils. Mettez-vous cela dans la tête une fois pour toutes! JAMAIS AVEC les Gentils (les nations) .

En fait , nulle part dans l'Écriture trouvez-vous une alliance faite avec n'importe qui d'autre que les Israélites! Donc, si vous voulez être sauvés , vous devez naître de nouveau en tant que Juif spirituel . Cela ne veut pas dire que tous les chrétiens doivent maintenant être circoncis et offrir des agneaux en sacrifice, mais nous devons avoir l'équivalent spirituel de ces choses - Jésus , l'Agneau de Dieu (le sacrifice final) , et la circoncision du cœur .

Dieu ne possède pas de méthode de salut POUR LES JUIFS ET UNE AUTRE POUR LES NON-JUIFS.
Dieu n'a pas une méthode de salut pour les Juifs et un autre pour les non-Juifs . Tout le monde est sauvé de la même manière sous le même programme par la grâce, par la foi . Paul utilise l'analogie d'un olivier pour expliquer que tous les païens qui sont sauvés sont greffés sur le tronc d'Israël. «Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui était un olivier sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte» (Romains 11:17 , 18).

Le nom d'Israël est un nom donné par Dieu SEULEMENT.
C'est un NOM DIVIN, pas humain. Ce détail est essentiel. Il est impossible de bien comprendre le sujet d'Israël en dehors d'une révélation des prophéties de l'Ancien Testament. La première fois que le nom «Israël» apparaît dans l'Écriture, c'est quand il a été mentionné par l'ange de Dieu à Jacob, après que ce dernier eut lutté avec lui durant toute la nuit. L'étranger céleste a finalement dit, «Tu ne sera plus appelé Jacob , mais Israël, car en tant que prince tu as luté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur» (Genèse 32:28 ). Plus tard, nous verrons qu'Israël est transféré à tous les authentiques vainqueurs. Rappelez-vous les lettres adressées aux 7 anges des 7 Églises....«À celui qui vaincra» Pourquoi? Parce que lorsque l'Esprit d'Israël revient à la fin des temps, c'est un appel «aux vrais vainqueurs»

Ainsi, le nom «Israël» fut d'abord un nom d'origine divine appliquée à Jacob. Seul Jacob avait le droit au début, de porter ce nom, car dans ce nom il y a une victoire d'ordre divine. Ce nom représente sa victoire sur le péché spirituel , par la prière et la lutte en affirmant la grâce de Dieu. Jacob avait douze fils, lesquels allèrent vivre plus tard en Égypte. Les descendants de ces 12 fils, se sont par la suite multipliés et nous avons là, les 12 tribus de Jacob, qui ont ensuite été contraints à l'esclavage par les Égyptiens jusqu'à l'époque de Moïse.

Ce nom d'Israël, représente une véritable filiation spirituelle avec notre Dieu. Israël est un nom qui appartient à la pensée de Christ, qui nous amène à faire la volonté du Dieu d'Israël. La profondeur du nom d'Israël signifie le Saint-Esprit qui habite à l'intérieur de tous les enfants du Dieu d'Israël. Ce n'est pas un nom de l'homme, mais un nom qui nous est donné du Dieu d'Israël, Christ. Nous devons aussi nous rappeler que ce nom représente un changement de caractère pour tous ceux qui acceptent de porter ce nom. Ce ne serait pas suffisant de porter son nom en donnant une main d'association (Isaïe dit «écrire avec ou sur la main») et accepter de prendre le nom d'Israël, nous devons devenir, jour et nuit, un authentique fils d'Abraham, qui garde continuellement dans ses pensées les promesses de la Nouvelle Alliance au moyen du sang de Jésus, qui nous justifie devant Dieu, une fois pour toutes (Hébreux 10:10).

En conclusion: Le nom d'Israël représente ce qui est à l'intérieur de nous, c'est-à-dire la victoire totale sur l'esprit accusateur. Nous ne changeons pas notre nom de naissance naturellement donné, mais nous portons son nom à l'intérieur. Le changement d'Israël est la modification apportée par le Saint-Esprit à l'intérieur , dans nos cœurs et nos esprits. Ensuite, nous pouvons vraiment être fils de Dieu , frères du premier-né de l'Église, Jésus, fait à l'image de notre Père Céleste. Donc, je tiens à vous dire qu'il n'y a pas d'Israël au sens littéral, au Moyen-Orient, qui mérite un autre Alliance avec Dieu que la seule et unique Nouvelle Alliance donnée à Abraham, et si cette nation est une nation parmi les nations, alors l'Israël littérale actuelle n'est qu'une nation gentille aux yeux de Dieu.



#19)

Dans l'interprétation des prophéties, doit-on attribuer au nom d'Israël un sens littéral ou spirituel? Personne ne contestera que le peuple de Dieu est saint parce que Dieu est saint. Dieu a dit «vous serez saints, car je suis saint.» Ceux qui font partie du peuple saint sont fils, car Dieu est leur Père. Ils ont en eux et sur eux le Fils de Dieu, ISRAËL , ce qui signifie qu'ils habitent un royaume entièrement spirituel, l'Israël spirituelle.

Environ 800 ans avant Jésus-Christ, le Seigneur a parlé par le prophète Osée , disant: «Quand Israël était jeune, je l'aimais , et appelé mon fils hors d'Égypte » (Osée 11:01 ). Pourtant, à cette époque, la nation d'Israël avait lamentablement échoué spirituellement concernant la signification spirituelle de son nom. L'ancienne nation ethnique d'Israël n'était qu'un type prophétique de l'authentique Israël à venir. Certes, Dieu avait suscité des prophètes et des hommes oints de l'Esprit, tels que David, Salomon, etc.. mais ils ne représentaient que l'authentique Israël spirituel à venir.

Lorsque Jésus parut, cette nation ne méritait en aucun cas le nom d'Israël. Vous voyez ce verset dans Osée nous explose en pleine figure avec une énorme importance, quand on regarde le Nouveau Testament. Environ 800 ans après la prophétie d'Osée, nous apprenons , « que Jésus naquit à Bethléem de Judée, au temps du roi Hérode » (Matthieu 2:1) . Car Hérode se sentait menacé par ce «nouveau roi» enfant , alors il a envoyé des soldats «tuer tous les enfants qui étaient à Bethléem » (v.16). Joseph fut averti de l'imminence de la crise quand l'ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Lève-toi, et prends le petit enfant et sa mère, et fuis en Égypte, et restes-y jusqu'à ce que je te le dise » (v. 13). Ainsi, la famille se leva, et «se retira en Égypte» (v. 14). C'était là une préfiguration du passage obligé du peuple saint en «Égypte», c'est-à-dire, sous la domination de l'accusateur. Effectivement, après l'ère apostolique, le peuple saint fut vaincu par les ouvriers du mystère de l'iniquité, lesquels commencèrent leur séduction durant le ministère de l'apôtre Paul.

Matthieu écrit que Jésus enfant resta en Égypte «jusqu'à la mort d'Hérode, qu'il fût accompli ce qui avait été annoncé du Seigneur par le prophète: «Hors d'Égypte j'ai appelé mon fils » (v. 15) . Notez que Matthieu cite Osée 11:01, qui désignait à l'origine la nation d'Israël sortant d'Égypte et déclare que la prophétie s'est «accomplie» en Jésus. Tout cet épisode de l'enfance de Jésus préfigurait le volet spirituel de l'Église. Ne manquez pas ce point important selon que les prophéties dans la Bible ont un double sens, soit un accomplissement littéral et spirituel à la fois.

Ici, Matthieu n'a touché que la surface d'un principe vraiment important développé tout au long de son évangile. L'Israël actuelle au Moyen-Orient, est une nation nouvelle (1948), et sa «création» est très discutable. Aux yeux de Dieu, Israël dans le sens naturel et ethnique, n'existe même pas. Cette doctrine qui affirme que l'Israël actuelle qui a été installée avec l'aide des nations en 1948 est le peuple de Dieu, est contraire aux Écritures et à l'Esprit de la Nouvelle Alliance. En fait cette doctrine provient de théologiens trinitaires, qui ont interprété les Écritures. Ce fut probablement la plus belle tentative du diable pour essayer de changer les temps et les prophéties et distraire les croyants, en leur faisant miroiter un faux espoir.

La Parole de Dieu nous enseigne que Jésus a été oint du Fils de Dieu (notez que ce n'est pas Jésus qui s'est oint lui-même, mais Christ, le Fils de Dieu qui possède le droit d'aînesse de notre Père Céleste). Voyons ce que rapporte le passage de Luc 4.18

«L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé»

L'Esprit du Seigneur, LE FILS, a oint Jésus qui est devenu «Christ» en tant que commencement de la nouvelle création de Dieu ( l'Assemblée visible du Premier-né - l'Église ) et de ce fait Jésus devint le premier-né (parmi tous ses frères et sœurs) à l'Assemblée du Fils premier-né de Dieu.

Apocalypse 03:14 « Écrits à l'ange de l'Église de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen , le témoin fidèle et vrai, le commencement de la création de Dieu ».

Hébreux 2:11 « Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,»

Que voulait dire Jésus, en disant qu'il «resterait seul» ?
Jean 12:24
« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. »

Maintenant , quand le Fils de Dieu (Christ) oint son peuple , ils deviennent tous comme Lui , et le peuple saint acquiert la même nature spirituelle du premier-né (Jésus), c'est-à-dire qu'ils deviennent une copie conforme à Jésus, même niveau d'égalité, même justice, même sainteté, même perfection, et ils appartiennent tous à l'Assemblée du Premier-né.

Ainsi, lorsque Dieu, par le Fils «sema» Jésus, Il s'attendait à récolter des saints justifiés comme Jésus. Cohéritiers, frères de Jésus devant notre Dieu et son Dieu

  • Jésus est notre frère ainé Romains 8:29 .
  • Le Père de Jésus est aussi le nôtre, son Dieu est notre Dieu Jean 20:17
  • Nous sommes de la même famille spirituelle que celle de Jésus Hébreux 2:11
  • Par son sacrifice expiatoire, nous sommes restaurés au grain de blé original (Jésus) Jean 12:24
  • Par la nouvelle naissance nous recevons le même Esprit que Jésus 1 Corinthiens 6:17
  • Nous sommes transformés à la même image et nature que celle de Jésus 2 Corinthiens 3:18
  • Nous devenons participants de la nature divine 2 Pierre 1:4
  • Nous sommes restaurés à la perfection de Dieu Matthieu 5:48
  • Nous sommes saints comme Dieu est saint 1 Pierre 1:16


#20)

Le coucou européen est connu comme étant un oiseau qui provoque une «couvée parasite» pour se multiplier. Les femelles pondent leurs œufs dans les nids d'oiseaux de plus petites espèces comme la fauvette des roseaux. À leur tour, ces femelles ne se doutant de rien, vont couver les œufs du coucou sans le vouloir, et ensuite vont nourrir et élever les jeunes imposteurs, le plus souvent au détriment de leur propre progéniture. Une des plus tristes tragédies de la nature est d’observer la fauvette des roseaux travailler à en mourir afin de satisfaire la faim vorace d'un poussin coucou gourmand alors que ses propres oisillons, déjà affaiblis par la famine, sont poussés hors du nid. Voilà l'image d'une doctrine parasite qui s'est installée dans le nid des enfants de Dieu.

L'esprit humain a réussi à introduire un dangereux mensonge dans la théologie «chrétienne» moderne, et tout comme l’œuf parasite du coucou, ce mensonge a été involontairement couvé et a éclos, a été adopté et entretenu par la plupart des églises évangéliques y compris dans «le Message de William Branham» et maintenant ce parasite pousse vers l’extérieur la vérité de la Bible par sa tromperie plus grande que nature. Malheureusement, ce mensonge adopté par les églises chrétiennes devient de plus en plus gros et vorace tandis que les véritables interprétations de la prophétie meurent de faim.

Aujourd'hui dans le monde entier, des millions de gens intéressés par les prophéties bibliques ont les yeux fixés sur Jérusalem. Pour être juste, il n’est vraiment pas très difficile de s’y intéresser avec l’avalanche de nouvelles générée par l’interminable bourbier de conflits et d'effusion de sang entre Palestiniens et Israël. Les chrétiens ne cessent de spéculer sur l'état moderne d'Israël, la reconstruction d’un temple juif ainsi que la bataille d’Armageddon au Moyen-Orient. Ces sujets sont font l’objet de discussions dans les journaux et magazines, livres, radio, télévision, Internet, en chaire ainsi que dans les conférences sur les prophéties bibliques

Il est étonnant de constater la multitude de chrétiens qui embarquent pleinement dans l’interprétation des prophéties bibliques concernant la nation d'Israël dans le contexte de la fin des temps. Par exemple, Dave Hunt , auteur du best-seller «A Cup of Trembling » sur les prophéties bibliques de la fin des temps, donne son point de vue sur la couverture arrière de son célèbre livre. Il écrit:

«l’évolution rapide des événements au Moyen-Orient, pointe presque tous les jours vers la grande finale, le moment de la plus grande souffrance du peuple juif dans le monde entier, qui culminera dans la terrible bataille d'Armageddon et le retour glorieux du Messie venant sauver d'Israël afin de régner sur le monde, assis sur le trône rétabli de David à Jérusalem.» - Dave Hunt

Note: La position doctrinale du «Message des temps de la fin» concernant la nation ethnique d'Israël, les 144,000 juifs au sens littéral, la bataille d'Armageddon, la reconstruction du Temple, etc... évoque un aveuglement similaire à celui de toutes les assemblées soi-disant «chrétiennes», telles que celles qui se trouvent dans les mouvements baptistes, pentecôtistes et évangéliques, et pro-sionistes. Les authentiques saints de Dieu comprendront que la bataille d'Armageddon va plutôt être celle qui impliquera tous les vrais vainqueurs de Dieu contre tous les défenseurs des fausses doctrines et des fausses interprétations bibliques.

Soixante-dix semaines de Daniel P: 26 [ 61-0730M]
Citation: « Et je suis très reconnaissant à M. Smith de l'église adventiste pour son point de vue.Je suis très reconnaissant à M. Larkin de son point de vue. Je suis reconnaissant à tous ces grands savants pour leurs opinions à ce sujet. en les lisant, ça m'éclaire beaucoup que je puisse trouver des endroits qui me semblent juste, mais pour avoir les vues que je - je pensais que je voudrais expliquer, j'ai cherché dans l'encyclopédie du temps pour savoir ce que le temps signifiait. » William Branham.

Les instructions de Gabriel à Daniel [61-0806]
« (32) Cette semaine, j’ai énormément étudié. Hier, je ne suis presque pas sorti de mon bureau de toute la journée, je voulais étudier. C’est quelque chose, dernièrement, — ceux qui viennent ici depuis longtemps, là, — dans mes enseignements, je me contentais de dire: “Là, il y a les soixante-dix semaines de Daniel”, mais je n’essayais pas de l’aborder, de l’expliquer. Mais cette fois-ci, par la grâce de Dieu, je me suis mis en devoir d’essayer de demander à Dieu de m’accorder la grâce de pouvoir l’apporter aux gens. Et je constate qu’il y a là-dedans des choses dont je ne sais absolument rien. (33) Et alors, je—j’ai lu le livre du Dr Larkin, le livre du Dr Smith, les notes du Dr Scofield, les commentaires émis par différents hommes un peu partout, et, en prenant tout cela, je n’arrive quand même pas à faire concorder la chose. Voyez? Alors, cette semaine, j’ai l’intention de, je suis allé au Kentucky à la bibliothèque, pour me documenter sur l’astronomie ancienne, les calendriers et la chronologie, et j’ai ramassé autant de livres anciens que j’ai pu, dans les bibliothèques et tout, et je fais mon humble part, en faisant solennellement confiance à Jésus-Christ qu’Il me le révèle.
Source: https://www.branham.fr/sermons/220-Gabriels_Instructions_To_Daniel



#21)

Je désire traiter ici du «vol d'identité» de l'état terrestre d'Israël dans l'esprit du monde religieux, qui est une imposture diabolique pour détourner le sens des écritures et des prophéties bibliques . En soulignant l'analogie existante entre un «vol d'identité», tel que celui qui concerne la nation ethnique d'Israël, et l'imposture au d'un fraudeur sens littéral, nous voyons à quel point les «christianisme» s'est fait berné par une fraude spirituelle incroyable. Au sens naturel, actuellement le vol d’identité est perçu comme étant un crime grave en vertu duquel vos renseignements personnels (p. ex. votre nom, votre permis de conduire ou votre numéro d’assurance sociale) ont été usurpés par un imposteur qui tente de commettre une fraude en votre nom. Grâce à votre numéro d’assurance sociale, une personne peut facilement obtenir des marges de crédit illicites et vous entraîner des dettes considérables. À l’aide d’une identité volée, quelqu’un pourrait se cacher derrière votre nom pour des questions juridiques, vous laissant avec un casier judiciaire injustifié. Et pourtant, c'est ce qui se passe avec la nation ethnique d'Israël au Moyen-Orient. Cette nation détourne sur elle toute l'attention de ceux et celles qui cherchent à comprendre les prophéties de la fin des temps.

Rappelez-vous que le nom «Israël» fut non seulement donné à Jacob , mais aussi à ses descendants - lesquels sont devenus la nation de l'ancien Israël. Néanmoins bien que les descendants de Jacob furent identifiés avec ce nom divin, ils ne furent qu'un fil conducteur éphémère qui révéla le Messie pour les vrais descendants spirituels de Jacob.

Le même principe s'applique dans le Nouveau Testament. Du point de vue spirituel, le diable a toujours concentré ses efforts à pervertir la vérité et à se faire passer pour ce qu'il n'était pas. Rappelez-vous le récit de Moïse à propos de lla séduction que le serpent exerça sur Ève. Dans le Nouveau testament, l'apôtre Paul s'adresse aux Corinthiens en leur disant: « Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. » (2 Corinthiens 11:3) Et comment Paul appréhendait-il la séduction du serpent chez les chrétiens de son époque? Paul était conscient que le diable était en train de changer tactique, et allait dans les décennies futures passer de la persécution pure et dure à la séduction... « Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; » 2 Thessaloniciens 2:7

Les Écritures nous éclairent pour nous faire comprendre que tous ceux qui sont faits à l'image du premier-né (Jésus) (le premier entre plusieurs frères) sont fils de Dieu, car en eux habite le Fils, l'Esprit Premier-né.

Romains 8:29 «Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils , afin qu'il soit le premier-né entre plusieurs frères.» En d'autres mots, des «grains de blé» identiques à celui qui a été semé en terre.

IMPORTANT :
Ceux qui sont fils de Dieu appellent Dieu, leur Père. Cependant, un serviteur de Dieu n'appelle pas Dieu son Père, mais son maître. Seuls les fils appellent Dieu, leur Père, sinon le titre Père n'aurait pas de sens. Le nom d'Israël est le nom de Dieu, et ce nom est divin. C'est ce nom d'Israël que notre Dieu a choisi pour tous ses enfants pour les nommer spirituellement (Isaïe 44:5). Dieu avait choisi le nom avant la fondation du monde. Personne ne mérite ce nom, à moins qu'il est un fils spirituel d'Abraham. Personne. Mais beaucoup d'imposteurs se réclameront eux-mêmes parmi les vainqueurs.

Isaïe (44:5) a vu notre futur, et nous a averti À PROPOS DES FAUX ISRAÉLITES Je veux vous montrer ce verset des Écritures, avec des variantes de nombreuses autres versions. S'il vous plaît lire attentivement. Voici la version française Louis Second d'Isaïe 44:5

«Celui-ci dira: Je suis à l'Éternel ; Celui-là se réclamera du nom de Jacob ; Cet autre écrira de sa main: à l'Éternel ! Et prononcera avec amour le nom d'Israël.»

Par contre je préfère les traductions de langue anglaise, beaucoup plus explicites

Isaïe 44:5 New International Version ( © 1984) «Some will say, 'I belong to the LORD'; others will call themselves by the name of Jacob; still others will write on their hand, 'The LORD's,' and will take the name Israel.» Traduction: « Plusieurs diront : «J'appartiens à l'Éternel » , et d'autres s'appelleront eux-mêmes du nom de Jacob ; encore d'autres écriront sur leur main : « du Seigneur» et prendront le nom d'Israël.»

Isaïe 44:5 New Living Translation ( © 2007 ) «Some will proudly claim, ‘I belong to the LORD.’ Others will say, ‘I am a descendant of Jacob.’ Some will write the LORD’s name on their hands and will take the name of Israel as their own.» Traduction: « Certains affirmer avec fierté : «Je suis à l'Éternel. D'autres diront : «Je suis un descendant de Jacob. Certains écriront le nom de l'Éternel, sur leurs mains et prendront le nom d'Israël comme leur propre nom » .

Isaïe 44:5 English Standard Version ( © 2001 ) «This one will say, ‘I am the LORD’s,’ another will call on the name of Jacob, and another will write on his hand, ‘The LORD’s,’ and name himself by the name of Israel.»  Traduction: « Celui-ci dira: «Je suis de l'Éternel, et un autre s'appellera du nom de Jacob , et un autre écrira de sa main :« Je suis du SEIGNEUR, ' et s'auto identifiera du nom d'Israël ».

Isaïe 44:5 King James Bible 2000 ( © 2003 ) « One shall say, I am the LORD'S; and another shall call himself by the name of Jacob; and another shall subscribe with his hand unto the LORD, and surname himself by the name of Israel.»  Traduction: « On dira, je suis du Seigneur , et un autre se réclamera du nom de Jacob , et un autre souscrira de sa main son appartenance à l'Éternel , et s'identifiera lui-même le nom d'Israël.»

Ce nom , d'Israël, représente une véritable filiation spirituelle avec notre Dieu. Israël est un nom qui appartient à la pensée de Christ, qui nous amène à faire la volonté du Dieu d'Israël. La profondeur du nom d'Israël signifie le Saint-Esprit qui habite à l'intérieur de tous les enfants du Dieu d'Israël. Ce n'est pas un nom de l'homme, mais un nom qui nous est donné du Dieu d'Israël, Christ. Nous devons aussi nous rappeler que ce nom représente un changement de caractère pour tous ceux qui acceptent de porter ce nom. Ce ne serait pas suffisant de porter son nom en donnant une main d'association (Isaïe dit "écrire avec ou sur la main") et accepter de prendre le nom d'Israël, nous devons devenir, jour et nuit, un authentique fils d'Abraham, qui garde continuellement dans ses pensées les promesses de la Nouvelle Alliance au moyen du sang de Jésus, qui nous justifie devant Dieu, une fois pour toutes (Hébreux 10:10).

Le vrai peuple saint de Dieu est un peuple de vainqueurs au sens spirituel, ce qui n'a rien à voir avec la naissance naturelle ou la prétention d'appartenir aux descendants de l'ancien peuple d'Israël. Le vrai peuple saint, est un peuple séparé «en esprit». Le nom d'Israël est le nom divin que l'Éternel avait donné à Jacob après que ce dernier eut prévalu lors de sa lutte avec l'ange de l'Éternel. C'était un type des vainqueurs spirituels à venir. Rappelez-vous que dans le livre de l'Apocalypse, les vainqueurs sur l'accusateur chantent le même cantique que celui de Moïse et Jésus. Apocalypse 15:3.

La nation terrestre d'Israël au Moyen-Orient a usurpé le nom du peuple vainqueur
Jamais une nation terrestre qui s'est autoproclamée du nom d'Israël ne pourra prétendre être une nation de vainqueurs aux yeux de Dieu! C'est de la fausse représentation! Non seulement cette nation du Moyen-Orient a usurpé le nom d'Israël, un nom divin dont la signification spirituelle est symbolique de la victoire des saints sur l'esprit accusateur, mais même au sein des nations soi-disant chrétiennes qui enseignent les meilleures valeurs morales, ces dernières doivent reconnaître que la capitale de l'état Juif d'Israël, Tel Aviv,  a acquis la piètre réputation d'une ville immorale peu enviable, étant maintenant définie comme étant la capitale mondiale de l'homosexualité. Pas étonnant que les pays voisins, de confession musulmane, voient cette nation comme une abomination!

 



#22)

Sachez que Dieu n'a jamais fait d'alliance avec une nation autre que la sienne. La nation divine est 100% spirituelle. C'est un peuple de vainqueurs, et ce peuple saint est protégé par une alliance divine irréversible Ce sont les vrais descendants spirituels d'Abraham et de Jacob. Et lorsque Jésus a déclaré que son sang était l'accomplissement de «la nouvelle alliance» cela régla le sens spirituel réel de l'identité spirituelle du peuple de Dieu.

Luc 22:20 « Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.»

L'apôtre Paul est catégorique sur ce point. La nouvelle alliance est 100% spirituelle.
2 Corinthiens 3:6
« Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit ; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie. »

Dieu n'a pas deux alliances, une pour les saints de son peuple sous le sang de Jésus-Christ et une autre alliance distincte pour une nation terrestre qui s'est approprié le nom d'Israël en 1948. L'ancienne alliance de la lettre (la loi) n'existe plus, car elle a été entièrement remplacée par le sacrifice expiatoire de Jésus, lequel a restauré la perfection et la sainteté du vrai peuple de Dieu.

Hébreux 8:8 « Car c'est avec l'expression d'un blâme que le Seigneur dit à Israël: Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,»

Le passage d'Hébreux 8:13 nous indique que l'ancienne alliance s'appliquait à l'ancien Israel et que la nouvelle alliance s'applique à la nouvelle nation spirituelle d'Israël.

Hébreux 8:13 « En disant: une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne ; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître

Or l'héritage éternel promis aux authentiques vainqueurs de la nouvelle Israël ne peut s'accomplir que par la pensée perpétuelle du sang de Jésus-Christ, un esprit nouveau qui scelle les saints dans la nouvelle alliance.

Hébreux 9:15 « Et c'est pour cela qu'il est le médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis

Hébreux 12:24 « (...) de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel.»

Notez que la nouvelle alliance mentionnée dans Hébreux 8:8 est faite «avec la Maison d'Israël» ! Dieu fait JAMAIS une alliance de salut avec les Gentils. Mettez-vous cela dans la tête une fois pour toutes! JAMAIS AVEC les Gentils (les nations) . Par contre, son peuple est constitué de saints provenant de toutes les nations, y compris ceux qui étaient de l'ancienne nation d'Israël.

En fait, nulle part dans l'Écriture trouvez-vous une alliance faite avec n'importe qui d'autre que les authentiques Israélites, les vrais vainqueurs spirituels, ceux qui ont reçu la circoncision du cœur! Les Écritures parlent alors de «d'Israéliens intérieurs» qui n'ont absolument rien en commun avec des juifs ethniques! Et puisque la nouvelle alliance donne un héritage éternel, ceux qui sont concernés par la nature de leur héritage sont aussi des «israéliens éternels» et ce principe ne supporterait pas une autre sorte d'alliance avec une nation d'Israël terrestre. La nation d'Israël au Moyen-Orient ne saurait prétendre qu'elle possède un «droit acquis» et de par la prétention de son identité terrestre, elle glisse automatiquement dans une «alliance perpétuelle»

Romains 2:29 « Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement ; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.»

Donc, si vous voulez être sauvés , vous devez naître de nouveau en tant que Juif spirituel . Cela ne veut pas dire que tous les hommes qui veulent être sauvés doivent maintenant être circoncis et offrir des agneaux en sacrifice, mais nous devons avoir l'équivalent spirituel de ces choses - Jésus , l'Agneau de Dieu (le sacrifice final) , et la circoncision du cœur , la victoire de Jacob qui a prévalu et qui par la suite reçut le nom divin d'Israël.

Par conséquent, Dieu ne possède pas d'alliance de salut pour les juifs du Moyen-Orient et une deuxième pour le nations de la terre. Dieu n'a pas une méthode de salut pour les Juifs et un autre pour les non-Juifs. Tout le monde est appelé de la même manière sous le même programme par la grâce, par la foi, dans la puissance de régénération spirituelle conférée par la Nouvelle Alliance accomplie par le sacrifice de Jésus. Paul utilise l'analogie d'un olivier pour expliquer que tous ceux des nations qui sont appelés et qui reçoivent la sainteté de Dieu par la foi dans le sacrifice propitiatoire de Jésus, sont greffés sur le tronc d'un Israël spirituel. Mais c'est exactement là que la confusion s'est installée. Il se pourrait même que certains traducteurs des Écritures pourraient ne pas avoir saisi ce détail.



#23)Le peuple d'Israël est un peuple saint, une assemblée des premiers-nés, le peuple des vainqueurs

Le vrai Premier-né spirituel, c'est Christ, et Il existait bien avant Jésus. Quand une âme est ointe du Fils premier-né, il devient un premier-né. C'est une loi divine. Pourquoi devenons-nous des premiers-nés de nature spirituelle? à cause du droit d'aînesse , le trône appartient seulement au Fils premier-né de Dieu , et ceux qui appartiennent à Sa Maison . Nous devons aussi nous rappeler qu'Abraham était un fils de Dieu , oint par Christ , le Fils premier-né de Dieu.

Dieu a montré à Abraham l'époque de Jésus et Abraham fut pleinement justifiée par sa foi . Ceci est soutenu par Jean 8:56 quand Jésus dit à ceux qui l' ont été un défi pour être les vrais fils d'Abraham «Abraham, votre père se réjouissait de voir mon jour : il l'a vu, et il s'est réjoui.» I Jean 3:01 se lit «Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu.» et Romains 8:14 lit «Comme ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu , ils sont fils de Dieu».

Ces Écritures nous éclairent de comprendre que tous ceux qui obéissent à Dieu sont fils de Dieu. Spirituellement parlant , l'Esprit qui nous amène à devenir fils de Dieu , indépendamment du nom de naissance naturel qui nous a été attribué est Israël , et ce nom a été choisi par Dieu. Cet Esprit d'Israël est l'Esprit qui oignait Abraham , qui nous transforme et nous rend saint, parfait et sans péché à travers la parfaite Nouvelle Alliance . Lorsque nous devenons vraiment Israël, notre nature va représenter les fruits de l'Esprit (Galates 5:22 ) . La raison pour laquelle nous ne savions pas que nous étions Israël c'est simplement parce que nous étions coupés de cette connaissance . Psaumes 83:4 «Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, et qu'on ne se souvienne plus du nom d'Israël!»

Beaucoup de gens n'ont jamais été instruits concernant le nom d'Israël et la relation de ce nom divin avec l'Esprit, ni ce que le nom d'Israël représente, mais ont été mal enseignés et se sont tournés vers une forme d’idolâtrie spirituelle, une forme de prostitution, présentée à tort comme l'image de Dieu. Les vrais vainqueurs, selon les critères de l'Évangile apostolique, sont collectivement Israël , un peuple saint servant le Dieu d'Israël, notre Père, et nous sommes individuellement Israël lorsque nous apprenons à développer notre relation avec le Dieu d'Israël. Le nom d'Israël est très important . Le Dieu d'Israël tout au long de l'histoire biblique a fait beaucoup de promesses à son peuple d'Israël et ceux qui deviennent un véritable Israël de Dieu hériteront ces promesses.

En conclusion: Le nom d'Israël représente ce qui est à l'intérieur de nous. La victoire totale. Nous ne changeons pas notre nom de naissance naturellement donné, mais nous portons son nom à l'intérieur. Le changement d' Israël est la modification apportée par le Saint- Esprit à l'intérieur , dans nos cœurs et nos esprits. Ensuite, nous pouvons vraiment être fils de Dieu , frères du premier-né de l'Église, Jésus, fait à l'image de notre Père Céleste. Donc, je tiens à vous dire qu'il n'y a pas d'Israël au sens littéral, au Moyen-Orient, qui mérite un autre Alliance avec Dieu que la seule et unique Nouvelle Alliance donnée à Abraham, et si cette nation est une nation parmi les nations, alors ils ne sont une nation gentille aux yeux de Dieu.




#67)

Dans l'interprétation des prophéties, doit-on attribuer à une nation terrestre située au Moyen-Orient, laquelle depuis 1948, s'est appelée «Israël» , un rôle quelconque dans l'accomplissement des prophéties sur «l'Israël» de Dieu? La réponse est non seulement négative mais le fait de se poser cette question nous indique que la confusion actuelle au sujet de ce pays est la preuve que le diable a vraiment tout fait pour changer le sens des prophéties bibliques afin de détourner l'attention sur ses mensonges.

Il y a plusieurs années j'ai publié un article similaire sur ce thème afin de mettre au point, une fois pour toutes, le mensonge au sujet de l'Israël ethnique au sens littéral, une doctrine humaine et empruntée au Dispensationalisme. J'ai prouvé que tout ce qui découle du Dispensationalisme, n'est pas de Dieu. Cette doctrine a été élaborée par des théologiens trinitaires, ne connaissant pas Dieu ni étant né de nouveau, et ont interprété les prophéties avec leur intelligence humaine.

William Branham s'est fait prendre et même s'il était sincèrement bien intentionné, a repris à son compte les études des théologiens qu'il avait dénoncés, peut-être en pensant bien faire et a élaboré une bonne partie de son enseignement sur ces connaissances erronées. Quel gâchis !....Pas étonnant, que ce groupe de croyants soit confus! Après plusieurs décennies d'études des sermons de William Branham, les «soi-disant anciens» des assemblées du «message» vont encore s'agenouiller devant la chaire, lorsque le pasteur lance «un appel à l'autel»! Pourquoi? Parce qu'ils n'ont encore rien compris.

La grande sincérité de William Branham ne l'a pas empêché d'errer avec le Dispensationalisme
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La grande sincérité de William Branham ne l'a pas empêché d'errer avec le Dispensationalisme

Je tiens à préciser que ceux qui sont prédestinés et appelés pour faire partie du peuple saint, du peuple des vainqueurs de Dieu, proviennent de toutes les nations, car effectivement toutes les prophéties à propos du peuple d'Israël mentionnent que le peuple saint doit être ramené dans son pays spirituel d'origine, là où ils peuvent se tenir constamment dans la présence de leur Père et de leur Dieu. Ce peuple saint avait été vaincu par l'accusateur et aux yeux de Dieu, l'expression «parmi les peuples ou les nations» signifie simplement que les vrais vainqueurs qui mériteront le privilège de s'appeler du nom d'Israël proviendront de toutes les nations terrestres. C'est justement sur ces prophéties que le diable s'est acharné à contrefaire la vérité, en altérant le sens profond du nom d'Israël et de la nation sainte.

Ceux qui sont saints sont sanctifiés

Dieu a déclaré (à son peuple): «Vous serez saints car je suis saint» 1 Pierre 1:16
En conséquence il n'y a de saint que celui qui est sanctifié par l'Esprit de Dieu.
« Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,» Hébreux 2:11

Ceux qui sont saints sont parfaits

« Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» Matthieu 5:48

« Cependant, c'est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis ;» 1 Corinthiens 2:6

« Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus.» Philippiens 3:15

Mais un jour le peuple saint fut vaincu par l'accusateur, lorsque le mystère de l'iniquité a dominé l'Église.

« Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.» 2 Thessaloniciens 2:7

« Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplies. »  Luc 21:24  - Note: Cette prophétie s'est accomplie littéralement et présageait également une captivité spirituelle lorsque le mystère de l'iniquité dominerait.

« Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux Daniel 7:21

« Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.»
Apocalypse 13:7

Il n'y a qu'un peuple saint et ceux qui appartiennent à ce peuple sont saints.

Les prophètes ont parlé qu'un jour il y aurait «un retour» des saints d'Israël, lesquels étaient disséminés (littéralement et plus tard, spirituellement) à travers les nations. Plusieurs de ces prophéties étaient un figure de style voulant dire qu'un jour, l'Israël spirituel serait vaincu et que ceux qui se réclameraient de cet Israël vaincu seraient emportés par les enseignements et les doctrines des nations, ceux qui ne sont pas sous l'alliance éternelle. Le peuple saint est un peuple de vainqueurs et le nom du peuple saint est Israël.

« Quand je les ramènerai d’entre les peuples, quand je les rassemblerai du pays de leurs ennemis, je serai sanctifié par eux aux yeux de beaucoup de nations.  Et ils sauront que je suis l’Éternel, leur Dieu, qui les avait emmenés captifs parmi les nations, et qui les rassemble dans leur pays ; Je ne laisserai chez elles aucun d’eux, et je ne leur cacherai plus ma face, car je répandrai mon Esprit sur la maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel. »   Ézéchiel 39:27-29

« Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où (...)  Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël ; Ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils établiront des jardins et en mangeront les fruits.  Je les planterai dans leur pays, et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, dit l’Éternel, ton Dieu. » Amos 9:13-15

« Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Écris dans un livre toutes les paroles que je t’ai dites.  Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël et de Juda, dit l’Éternel ; Je les ramènerai dans le pays que j’ai donné à leurs pères, et ils le posséderont. » Jérémie 30:2-3

« Nations, écoutez la parole de l’Éternel, et publiez-la dans les îles lointaines !  Dites : Celui qui a dispersé Israël le rassemblera, et il le gardera comme le berger garde son troupeau. »  Jérémie 31:10

« Et tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, je prendrai les enfants d’Israël du milieu des nations où ils sont allés, je les rassemblerai de toutes parts, et Je les ramènerai dans leur pays.  Je ferai d’eux une seule nation dans le pays, dans les montagnes d’Israël ; Ils auront tous un même roi, ils ne formeront plus deux nations, et ne seront plus divisés en deux royaumes. » Ézéchiel 37:21-22

« Ainsi a parlé le Seigneur, l’Eternel : Voici : Je lèverai ma main vers les nations, je dresserai ma bannière vers les peuples ; Et ils ramèneront tes fils entre leurs bras, ils porteront tes filles sur les épaules.» Isaïe 49:22

La libération des captifs du peuple saint
La première libération a eue lieu avec la venue du messie, Jésus-Christ. Cette première libération des captifs était cette année de grâce mentionnée dans Isaïe 61:2. Les faits sont rapportés dans Luc 4:19

« (18) L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, (19) pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur.» Luc 4:19 

La deuxième libération des captifs a lieu à la fin des temps. Lorsque Jésus lut le passage d'Isaïe 61, il s'arrêta avant la fin du verset 2, là où il est mentionné juste après «la proclamation d'une année de grâce», « un jour de vengeance». Le ministère de Jésus ne publia pas «le jour de vengeance», car ce jour de vengeance était réservée pour l'appel des vainqueurs de la fin des temps. Comparé à «l'année de grâce», ici l'on parle symboliquement d'un jour, ce qui nous place dans la perspective d'un court laps de temps. Ce Jour de vengeance est le jour du Seigneur prophétisé et qui survient comme un voleur dans la nuit. C'est lors de ce jour de vengeance que le Seigneur rend à chacun selon ses œuvres.

Isaïe 61:2 « (...) et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés; »

Daniel 12: 9-10 « Et il dit : Va, Daniel, car ces paroles sont serrées et scellées jusqu'au temps final. (10) Qu'il y en ait beaucoup qui soient purifiés, blanchis et éprouvés, et que les méchants fassent le mal, et qu'aucun méchant ne comprenne ; mais les intelligents comprendront. »

Matthieu 16:27 « Car le fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres.» Note: Ici, c'est le «Jour» de vengeance prophétisé.

Note: À la fin des temps, le fils de l'homme oint de l'Esprit vient avec «ses anges/vainqueurs». Son nom est un cri de commandement, car l'Esprit qui est sur lui commande. Son nom signifie «Qui est comme Dieu ?» Et les vainqueurs répondront «Nous, qui sommes saints comme Dieu est saint, et parfaits comme notre Père Céleste est parfait» Les ouvriers du mystère de l'iniquité n'auront aucune chance, car c'est un jour de jugement, un jour de vengeance.

2 Corinthiens 11:15 « il n'est donc pas surprenant que ses serviteurs se déguisent aussi en serviteurs de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres.»

Apocalypse 2:23 « Et ses enfants, je les frapperai de mort ; et toutes les Églises connaîtront que je suis Celui qui sonde les reins et les cœurs ; et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres

Par conséquent, ceux qui sont restaurés saints et parfaits, et qui sont vainqueurs par le sang de l'agneau, sont les seuls qui sont autorisés dans la présence de Dieu, à s'identifier au peuple d'Israël, et nous qui croyons, sommes les tribus d'Israël. Ne cherchez pas 144,000 juifs ethniques, debout sur une grande montagne au Moyen-Orient! Ce sont 144,000 vainqueurs, debout sur la montagne de Sion décrite dans Hébreux 12:22

Hébreux 12:22 « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et des myriades qui forment le chœur des anges, (...) »

Apocalypse 14:1 « Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts.»

Cette montagne est une illustration métaphorique de la dimension spirituelle conférée au peuple de Dieu. Le peuple de Dieu se tient sur une montagne spirituelle, dont la dimension symbolique, hauteur, largeur, profondeur est égale et parfaite, car la sainteté et la perfection conférée par la Nouvelle Alliance est égale à la perfection divine.

Apocalypse 12:11 « Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.»

Hébreux 12:18 « Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête, »

Cette montagne est la conscience du sacrifice perpétuel restauré au Jour du Seigneur, de la sainteté et de la perfection divine restaurée au peuple saint, aux vrais vainqueurs qui ont vaincu l'accusateur par le sang de l'agneau.

Apocalypse 8:8 « Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang,»

Pour conclure, je désire vraiment que vous compreniez qu'aujourd'hui en cette fin des temps, Dieu ne fera jamais une alliance de salut avec les Gentils ou une nation ethnique particulière, mais seulement et toujours qu'avec Israël. Le peuple de Dieu est avant tout un peuple spirituel, un peuple dont le nom signifie «victoire sur l'adversaire», c'est-à-dire «Satan» qui signifie «accusateur». Le Jour du seigneur est un jour de vengeance, c'est-à-dire que Dieu redonne au peuple saint la victoire sur l'accusateur qui accusait les frères jour et nuit! Apocalypse 12:10

Le peuple d'Israël est un peuple spirituel de vainqueurs. À cleui qui vaincra....
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#25)Source: Sionisme chrétien — Wikipédia (wikipedia.org)

Le sionisme chrétien
Le sionisme chrétien est le nom donné au courant du «christianisme évangélique» selon lequel la création de l'État d'Israël en 1948 est en accord avec les prophéties bibliques et prépare le retour de Jésus comme Christ en gloire de l'Apocalypse. Cette croyance se distingue du soutien apporté par d'autres chrétiens à Israël et au sionisme pour des raisons autres que religieuses. Par sa lecture fondamentaliste de la Bible, elle se distingue également du caractère «non religieux» du sionisme.

Les évangéliques considèrent que l'existence même de l'État d'Israël ramènera Jésus sur terre, le fera définitivement reconnaître comme Messie et assurera le triomphe de Dieu sur les forces du mal, pendant que le peuple juif se convertira au christianisme. Le sionisme chrétien s'est progressivement développé aux États-Unis, où il est devenu une composante de la droite évangélique et bénéficie de la bienveillance du mouvement conservatisme sociétal.

Le sionisme chrétien et les récits apocalyptiques
Les fondamentalistes n'admettent pas la critique historique des textes qu'ils lisent, textes qu'ils interprètent dans une perspective messianique et apocalyptique. Pour eux, les événements historiques sont à lire suivant un scénario qui mène à la fin des temps et à la rédemption, sur lesquelles le courant protestant majoritaire n'insiste pas. C'est dans les textes bibliques prophétiques et eschatologiques que les chrétiens sionistes fondent également leurs conceptions favorables au peuple juif et à l'État d'Israël : livres d'Ézéchiel et Daniel et Apocalypse de Jean.

Le Livre d'Ézéchiel annonce la restauration des Juifs sur leur terre et la destruction des envahisseurs futurs. Ézéchiel annonce que Dieu se lèvera pour protéger son peuple, massacrer les ennemis d'Israël et juger les hommes. La promesse abrahamique sera tenue, les Juifs dispersés parmi les nations seront ramenés sur leur terre et le Temple sera reconstruit ;

Le livre de Daniel prédit la montée en puissance de divers royaumes, ennemis d'Israël, qui seront finalement vaincus par Dieu à la fin des temps ; L'Apocalypse de Jean, qui est le texte eschatologique chrétien le plus développé, fait référence à la Bête et à son signe (666) et à la confrontation finale du Bien et du Mal.

Pour les chrétiens évangéliques, ces prophéties sur la fin des temps font explicitement référence au peuple juif. Les chrétiens évangéliques sont en désaccord sur l'interprétation des versets 20 : 1-6 de l'Apocalypse de Jean : la question est de savoir si Jésus viendra au début ou à la fin du «millénium», période conclusive de l'histoire humaine se terminant par mille ans de paix, prospérité et justice. La première opinion s'est répandue chez les évangéliques, pessimiste car elle affirme que seul le retour de Jésus peut apporter la justice aux hommes incapables de la créer eux-mêmes.


Thimothy Weber

Selon les évangéliques, « Il faut donc hâter le retour du Christ pour qu'advienne le règne millénaire du Christ, mais pour hâter ce retour, il faut organiser celui des Juifs dans la terre qui leur a été donnée par Dieu.» Les chrétiens sionistes s'appuient sur les œuvres du théologien anglican John Nelson Darby qui a théorisé la division de l'histoire de l'humanité en «dispensations», une succession d'âges divins pendant lesquels les rapports entre Dieu et les hommes varient. Cette même thèse a été décrite par le théologien Thimothy Weber dans son ouvrage «On the Road of Armageddon». Pour les sionistes chrétiens, les Juifs, peuple terrestre de Dieu, connaîtront la période des Tribulations, précédant le millénium.


Jerry Falwell Sr.

L'Antéchrist, qui pourrait être un Juif selon le pasteur sioniste chrétien Jerry Falwell Sr., après avoir promu la paix dans le monde et unifié celui-ci et protégé Israël, se retournera contre le peuple juif et en particulier contre ceux qui se convertiront au christianisme. À l'issue de cette période, Dieu ayant vaincu son ennemi lors de la bataille d'Armageddon, les Juifs se convertiront et reconnaîtront en Jésus leur Messie et alors le jugement dernier pourra avoir lieu et le millénium s'accomplir.



26)

La Pouvoir de Dieu pour transformer [65-0911] P.59
Cette citation a trait à propos de la semence du serpent et des «âges de l’Église». Non seulement l'influence de Scofield ne fait aucun doute, mais les commentaires et opinions théologiques de Scofield ont orienté et modelé les fondements dispensationalistes des enseignements de William Branham.

Citation: (59) « La civilisation commença... Le docteur Scofield dit, ici dans ma Bible Scofield: "La première civilisation". Remarquez, il engendra alors des fils, et ceux-ci firent des orgues et des instruments de musique. Le suivant engendra aussi des fils et il se mit à fabriquer d'autres choses, des merveilles, à bâtir des villes, et - et à fabriquer des instruments d'airain et toutes sortes de choses. Vous voyez, c'est ce qu'il a fait, cela devint la première civilisation, appelée Cananéenne. Il a fait la même chose tout au long des âges…. »
Source: https://www.branham.fr/sermons/334-Gods_Power_To_Transform

Selon les dispensationalistes, la définition théologique du mot est basée sur l’utilisation et les caractéristiques bibliques et la définition de Scofield est citée comme «pleine autorité divine»: « Une dispensation est une période pendant laquelle l’homme est mis à l’épreuve en ce qui concerne l’obéissance à une révélation spécifique de la volonté de Dieu. »

L'introduction du dispensationalisme aux États-Unis
Selon un article publié dans l'encyclopédie Wikipédia, l
e dispensationalisme a été adopté, modifié et rendu populaire aux  aux États-Unis d'Amérique par la Scofield Reference Bible. Il a été introduit en Amérique du Nord par James Inglis (1813-1872) par le biais du magazine mensuel Waymarks in the Wilderness, publié par intermittence entre 1854 et 1872. En 1866, Inglis a organisé la réunion des croyants pour l'étude de la Bible, qui a introduit dispensationaliste idées à un cercle restreint mais influent d'évangéliques américains. Ils ont été perturbés par les incursions du libéralisme religieux et ont vu dans le prémillénarisme une réponse. Le dispensationalisme a été introduit comme une position pré-millénaire, et il a largement repris le mouvement fondamentaliste, sur une période de plusieurs décennies.

Les dénominations religieuses américaines ont rejeté l'ecclésiologie de Darby mais ont accepté son eschatologie. Beaucoup de ces églises étaient presbytériennes et baptistes, et elles ont conservé la sotériologie calviniste de Darby. Après la mort d'Inglis, James H. Brookes (1830–1898), le pasteur de l'église presbytérienne de Walnut Street à St. Louis, organisa la Niagara Bible Conference (1876–97) pour continuer la diffusion des idées dispensationalistes. Le dispensationalisme a été stimulé après que Dwight L. Moody (1837–1899) ait appris la théologie dispensationnelle d'un membre non identifié des Frères en 1872. Moody a travaillé avec Brookes et d'autres dispensationalistes et a encouragé la diffusion du dispensationalisme.

Les efforts de C.I. Scofield et ses associés ont introduit le dispensationalisme à un public plus large en Amérique par sa Bible de référence Scofield. La publication de la Bible de référence Scofield en 1909 par l'Oxford University Press pour la première fois a affiché des notes ouvertement dispensationalistes sur les pages du texte biblique. La Bible Scofield est devenue une Bible populaire utilisée par les évangéliques indépendants aux États-Unis. L'évangéliste et enseignant de la Bible Lewis Sperry Chafer (1871–1952) a été influencé par Scofield; il a fondé le Dallas Theological Seminary en 1924, qui est devenu la principale institution de dispensationalisme en Amérique. Le Baptist Bible Seminary de Clarks Summit, en Pennsylvanie, est devenu une autre école dispensationnelle. Grace School of Theology a ouvert ses portes à Houston, TX en 2003 en tant qu'école dispensationnelle. Fondé par des diplômés du Dallas Theological Seminary, il soutient «que la Bible doit être interprétée comme la langue est normalement utilisée, reconnaissant l'importance des distinctions dispensationnelles.»
Source: https://en.wikipedia.org/wiki/Dispensationalism 


«Pour une nation, commettre le péché d'antisémitisme entraîne un jugement inévitable.»

- Cathail -

 

La nouvelle Bible d'étude Scofield
Depuis sa première publication en 1909, la Bible de référence Scofield a fait des sionistes intransigeants parmi des dizaines de millions d'Américains. Lorsque John Hagee, le fondateur de Christians United for Israel (CUFI), a déclaré que «50 millions de chrétiens évangéliques croyant à la Bible s'unissent avec cinq millions de juifs américains se tenant ensemble au nom d'Israël», c'était la Bible de Scofield dont il parlait. Bien que la Bible de référence de Scofield contienne le texte de la version autorisée de la version King James, ce n’est pas la Bible protestante traditionnelle mais le commentaire annoté de Cyrus I. Scofield qui pose problème. Plus que tout autre facteur, ce sont les notes de Scofield qui ont amené des générations d’évangéliques américains à croire que Dieu exige leur soutien sans réserve à l’État d’Israël moderne.

BÉNÉDICTION ISRAËL, MALÉDICTION DE SES CRITIQUES

63-0318 * Le Premier Sceau « (E-219) Dieu, qui : “Mon prophète a béni Israël, il a dit : ‘Quiconque te bénira sera béni, et quiconque te maudira sera maudit.’” Comment un prophète peut-il se tenir là et nier ce que l’autre prophète a dit? Il ne le peut pas. Tout doit s’harmoniser, vous voyez.»

Au centre de la croyance chrétienne sioniste se trouve le commentaire de Scofield sur Genèse 12: 3: «Je bénirai ceux qui te bénissent» Dans un accomplissement étroitement lié à la clause suivante, « Et maudis celui qui te maudit.» l'histoire de la dispersion. Il a toujours été mauvais pour les gens qui ont persécuté le Juif - bien pour ceux qui l'ont protégé. L'avenir prouvera encore plus remarquablement ce principe. S'appuyant sur l'interprétation plutôt tendancieuse de Scofield, Hagee affirme: «L'homme ou la nation qui lève la voix ou la main contre Israël invite la colère de Dieu.» Mais comme le souligne Stephen Sizer dans sa critique définitive, Christian Sionism: Road-map to Armageddon? (disponible dans AET's Middle East Books and More): «La promesse, en se référant aux descendants d'Abraham, parle de Dieu qui les bénit, pas de nations entières» bénissant «la nation hébraïque, encore moins l'État contemporain et laïque d'Israël.» Nonobstant cette lecture plus orthodoxe, The New Scofield Study Bible, publiée par Oxford University Press en 1984, a intensifié l'interprétation de Scofield en ajoutant: «Pour une nation, commettre le péché d'antisémitisme entraîne un jugement inévitable.» Soutenu par une exégèse douteuse de textes bibliques sélectifs», conclut Sizer, «la lecture particulière du sionisme chrétien de l'histoire et des événements contemporains ... distingue Israël et le peuple juif des autres peuples du Moyen-Orient ... elle justifie le racisme endémique. intrinsèque au sionisme, exacerbe les tensions entre Juifs et Palestiniens et sape les tentatives de trouver une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien, tout cela parce que «la Bible le leur dit».

Les «frères exclusifs» se réfèrent au groupe des chrétiens évangéliques qui, lors d'une scission en 1848 chez les Plymouth Brethren, suivirent John Nelson Darby, le missionnaire anglo-irlandais généralement considéré comme la figure la plus influente dans le développement du sionisme chrétien et une influence majeure sur Scofield.

L'HÉRITAGE DE SCOFIELD
Si la Bible de Scofield n'avait jamais été publiée, les présidents américains influencés par le sionisme chrétien tels que Truman, Johnson, Reagan et George W. Bush auraient pu être moins sympathiques aux demandes israéliennes et par conséquent plus attentifs aux intérêts américains. De plus, le peuple américain aurait pu être épargné par les diatribes pseudo-chrétiennes de John Hagee, Pat Robertson et de feu Jerry Falwell, sans parler de la lucrative «prophétie» End Times Rapture colportée par Hal Lindsey et Tim LaHaye. Mais c’est le peuple du Moyen-Orient qui a été le plus touché par un Israël expansionniste enhardi par l’allégeance inébranlable des sionistes chrétiens amenés à croire que les paroles de Scofield sont la volonté de Dieu. Parmi les nombreuses victimes de la Bible de Scofield, il y a notamment 5 millions de réfugiés palestiniens dont le droit au retour est farouchement opposé par les chrétiens sionistes américains. Grâce à leur endoctrinement par le livre impie de Scofield, ils croient que la Palestine n’appartient pas aux Palestiniens - dont beaucoup sont des chrétiens chrétiens - mais exclusivement au «peuple élu de Dieu».

Source: https://www.wrmea.org/015-october/the-scofield-bible-the-book-that-made-zionists-of-americas-evangelical-christians.html

Citations de William Branham

1962

L’étape actuelle de mon ministère [62-0908] P. 36 - Note: Ici l'influence de Scofield ne fait aucun doute.

Citation: (36) « Si certains de vous lisent une Bible Scofield, vous trouverez une annotation à ce sujet. Voyez? Regardez l’annotation que vous avez là, la “2”, une annotation, voyez-vous, et vous remarquerez là : “La confrontation avec le – le message cité, en Isaïe 61.1 et 2, montre avec quel...” Alors que l’Écriture, ici : prêcher, Jésus devait prêcher l’année de grâce du Seigneur; et le verset suivant présente Sa Venue et le jugement. Voyez? Et vous voyez qu’Il s’est arrêté précisément là. »
Source: https://www.branham.fr/sermons/241-Present_Stage_Of_My_Ministry

1965

La Pouvoir de Dieu pour transformer [65-0911] P.59
Cette citation a trait à propos de la semence du serpent et des âges de l’Église. L'influence de Scofield ne fait aucun doute.

Citation: (59) « La civilisation commença... Le docteur Scofield dit, ici dans ma Bible Scofield: "La première civilisation". Remarquez, il engendra alors des fils, et ceux-ci firent des orgues et des instruments de musique. Le suivant engendra aussi des fils et il se mit à fabriquer d'autres choses, des merveilles, à bâtir des villes, et - et à fabriquer des instruments d'airain et toutes sortes de choses. Vous voyez, c'est ce qu'il a fait, cela devint la première civilisation, appelée Cananéenne. Il a fait la même chose tout au long des âges…. »
Source: https://www.branham.fr/sermons/334-Gods_Power_To_Transform




#27)

LA TRINITÉ - CONNEXION DISPENSATIONNELLE
Source et références:
DISPENSATIONALISM AND THE TRINITY (endtime-truth.com)

http://www.endtime-truth.com/articles5.html

Je désire souligner un point important sur quelque chose complètement occulté par les gens qui adhèrent à l'enseignement de l'Unité de Dieu, lesquels devraient être conscients du paroxysme existant dans les enseignements de William Branham, entre son positionnement dispensationaliste et son positionnement doctrinal sur la divinité unitaire de Dieu. 

Les assemblées endossant la doctrine de l'Unité divine, prétendument exempt de polythéisme, sont, ironiquement, fondues dans le dispensationalisme, un schéma conçu par les Trinitaires, étranger à l'Écriture, étranger et incompatible avec la doctrine apostolique. Voyons comment William Branham s'est lui-même contredit dans ses prédications:

65-0425 - Le Lieu D'adoration Auquel Dieu A Pourvu
« E-109 Je lui ai dit: "Je n'ai pas la prétention d'être théologien. " J'ai dit: "La Parole ne vient pas aux théologiens; ce qui vient à eux, c'est la théologie. " La Parole vient... Voyez? J'ai dit: "Ce qui vient à un théologien, ce n'est que de la théologie. Mais, ai-je dit, nous parlons d'autre chose. "»

65-0117 Un Paradoxe
« E-104 (84) C'est la raison pour laquelle l'Église luthérienne ne pouvait pas aller plus loin que - qu'elle l'a fait, les Pentecôtistes et les autres; c'est parce que cette bande de théologiens y injectent des choses: »

65-0801E Les Evénements Rendus Clairs Par La Prophétie
« E-56 A la fin de chaque âge, après que l'église s'était tournée vers le monde et le péché en s'appuyant sur l'interprétation humaine de la Parole, comme toujours, à la fin de l'âge, ils entraient toujours dans un tel gâchis, à cause de leurs théologiens et de leurs prêtres, que cela devenait toujours une confusion. Leur interprétation est toujours fausse. Pas une seule fois, elle n'a jamais manqué d'être fausse. Et pas une seule fois , la Parole de Dieu n'a jamais manqué d'être vraie. Voilà la différence. »

Chap_05 Age De L’église De Pergame
« N’est-il pas étrange que les adorateurs de Satan en aient su plus long sur Dieu que les enfants de Dieu? C’est pourtant cela que les théologiens modernes essaient de nous dire en parlant d’une trinité. Dorénavant, gardez bien ceci à l’esprit : ce sont des faits réels que nous venons d’exposer, et voici un fait réel : Satan est le père du mensonge, et quand il apporte une lumière, c’est un mensonge quand même. Il est un meurtrier. Et sa doctrine de la trinité a détruit des multitudes, et continuera à détruire jusqu’à ce que Jésus vienne
EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.5 PG. 177-1

La pensée dispensationnelle, avec son corollaire l'Enlèvement pré-tribulationiste, est, au fond, «Gnostique» ou «mystique-pluraliste» - comme la Trinité. Ce n'est pas dans les Ecritures, il faut le «voir» là comme un «mystère». Pourtant, le mouvement de l'Unité, héritant du dispensationalisme des Trinitaires, l'a intronisé comme l'eschatologie régnante du peuple de l'Unité. Étrange. C'est étrange qu'ils désirent être à la fois «Unités» et «Dispensationalistes». Les deux termes sont en opposition. C'est un oxymore, comme l'expression «courageux lâche» ou «eau sèche». C'est l'alliance de deux mots contradictoires , oxymore signifiant «ingénieuse alliance de mots contradictoires», contraste, paradoxal, rapprochant des termes opposés.

Le dispensationalisme est une eschatologie trinitaire ! La pensée mystique-pluraliste est enfouie, cachée, au cœur même de la théorie trinitaire ; la même chose avec le dispensationalisme. Bien qu'enfoui et caché, pourtant, incontestablement, le dispensationalisme porte les marques d'identification de ses créateurs trinitaires. John Nelson Darby et Cyrus Ingersol Scofield étaient tous d'ardents trinitaires, ainsi que le pasteur baptiste Clarence Larkin.

Certains trinitaires, comme John Walvoord, auteur et chef de file des dispensationalistes, l'admettent même. Utilisant un langage prudent, il dit : « Les opposants au dispensationalisme ont prétendu qu'il avait une 'tendance à l'hérésie' par rapport à la doctrine de la Trinité. »

Plus qu'une «tendance!» L'hérésie dont il parle est le pluriel flagrant de «Dieux». Le dispensationalisme met en lumière ce qu'est réellement le Trinitarisme. Cela balaie leur prétendu monothéisme. Le Père et le Fils sont là, debout, bien en vue, comme deux dieux très séparés et distincts. L'hérésie que les Trinitaires essaient toujours de nier.

Comment le Père et le Fils sont-ils des «Dieux» séparés dans le dispensationalisme? Par les rôles prophétiques la personne #1 et la personne #2 de la Trinité sont assignées. La relation de la Personne #1 - avec les Juifs ; et la relation de Jésus, personne # 2 - à l'église. Le dispensationalisme s'accommode ainsi de la continuation du judaïsme, dans un arrangement spécial, dans un statut spécial, avec la personne # 1 de la Trinité, tout au long de l'âge de l'Église - jusqu'à ce que la 2ème personne de la Trinité enlève son peuple, l'Église, à l'enlèvement pré-trib - puis la 1ère personne de la Trinité peut reprendre là où il s'est arrêté avec son peuple, les Juifs.

Le dispensationalisme est ce à quoi on pourrait s'attendre comme une excroissance naturelle du Trinitarisme. L'effet combiné de la doctrine de la Trinité et du dispensationalisme a produit un mélange mystique-pluraliste de deux Dieux (les Trois-Dieux ne semblent pas avoir beaucoup de rôle prophétique pour la personne #3), deux peuples élus prédestinés de Dieu, deux épouses de Dieu, deux plans de salut, deux évangiles, deux espérances, deux secondes venues. Tout coexistant mystérieusement et mystiquement.


 

Les dispenses et l'enlèvement pré-tribunal Les deux caractéristiques les plus reconnues du dispensationalisme impliquent la croyance en

(1) sept dispensations et (2) un enlèvement pré-tribulationnel de l'église dans lequel l'église sera enlevée au ciel avant une période de tribulation de sept ans à venir. Premièrement, tout en affirmant que le salut a toujours été par la grâce par la foi seule, le dispensationalisme enseigne que Dieu a œuvré de différentes manières à différentes époques de l'histoire.

Le dispensationalisme enseignait souvent que les diverses dispensations impliquaient un test pour l'humanité, un échec, puis un jugement. Ce serait alors suivi d'une autre dispensation.

Ces sept dispensations sont

(1) l'innocence ;

(2) conscience ;

(3) gouvernement humain;

(4) promesse;

(5) loi;

(6) la grâce

(7) le royaume.

Tous les dispensationalistes ne sont pas d'accord sur le nombre de dispensations et sur leur nom. Alors que beaucoup croient en sept dispensations, d'autres disent qu'il y en a de quatre à huit. De plus, certains ont divergé sur les critères de détermination d'une dispense. En outre, le dispensationalisme est connu pour affirmer un ravissement pré-tribulationnel. Cela implique l'idée que l'église sera enlevée ou enlevée au ciel avant une période de tribulation de sept ans à venir. Cette tribulation ou Jour du Seigneur comprend le jugement de Dieu sur un monde incrédule. Cela impliquera également que Dieu amène Israël au salut. Les dispensationalistes croient que 1 Thessaloniciens 1:10 et Apocalypse 3:10 révèlent que l'église est promise à un sauvetage physique de cette période de colère divine. Ils croient également que 1 Thessaloniciens 4:15-17 décrit l'événement de l'enlèvement. Alors que la plupart des dispensationalistes croient en un enlèvement pré-tribulationnel, certains s'en tiennent à d'autres points de vue sur l'enlèvement tels que mi-tribulationnel, pré-colère et post-tribulationnel. Ainsi, le point de vue de l'enlèvement pré-tribulationnel n'est pas une doctrine essentielle du dispensationalisme même si la plupart des dispensationalistes le croient.

65-0911 La Puissance De Dieu Pour La Transformation - SHP Phoenix, Arizona, USA
«E-75 Remarquez maintenant ce qui s'est passé. Dans le jardin d'Eden, c'était le régime de l'innocence de Dieu, et cela était l'une des dispensations. La première dispensation était l'innocence

63-0116 Le Messager Du Soir (Le Messager Du Temps De La Fin) - SHP Mesa, Arizona, USA
« E-112 Eh bien, eh bien, ensuite vint la dispensation de l'église. On a vécu là à l'époque de Noé, le monde antédiluvien, on est entré dans la dispensation de la loi; ensuite dans la dispensation de la grâce, l'église. Et à présent, la dispensation de l'église touche à sa fin. Nous le savons tous.»

64-0417 Puis Jésus Vint Et Appela - SHP Tampa, Floride, USA
« E-13 Il ne s’agit pas de la loi. La loi était pour les Juifs, il y a bien longtemps. Aujourd’hui nous sommes dans la dispensation de la grâce, et nous–nous vivons au-dessus de la loi. Un homme qui–qui vit dans la grâce n’a pas de loi. Il n’y a point de loi dans la grâce.»

61-0209 Jéhovah Jiré - shp Long Beach, Californie, USA
« E-34 Maintenant, nous voyons qu'après cette dispensation, cela a alors duré longtemps, cette dispensation légaliste, jusqu'à ce que la véritable Postérité Royale est venue. Ensuite, Il a porté tout le légalisme sur Lui et a payé le prix de la rédemption, et l'Eglise de Dieu est retournée dans la grâce. Non pas sous la loi et le légalisme, elle est sous la grâce de la promesse de Dieu, la véritable Postérité d'Abraham. Il a porté la loi sur Lui et la loi L'a cloué à la croix... sur ce que nous devons faire, ce que nous ne devons pas faire, ce que nous devons faire et ce que nous ne devons pas faire.»



#28)


Andrew Chestnut

Commençons par les fondamentaux : 80 % des évangélistes américains ont voté pour Trump en 2016, et même après sa défaite de 2020, sa popularité parmi eux reste élevée – dans les 70 %. Alors que d’autres électeurs blancs ont pu être découragés par la politique étrangère de Trump (l’étreinte hypocrite saoudienne), les évangélistes blancs sont demeurés un solide bastion. Ils ne sont pas insignifiants non plus : ils représentent environ 25 % de tous les américains. Andrew Chesnut, professeur d’études religieuses, nous dit que le sionisme chrétien est devenu la «théologie majoritaire» parmi les évangélistes blancs américains. Note: Néanmoins, les assemblées noires du continent africain ont été littéralement pris d'assaut ces derniers temps, par «le message» de William, Branham, et forcément endossent «le dispensationalisme» du «message».

«Les évangélistes», déclare Chestnut, «considèrent que les Etats-Unis sont désormais engagés dans une guerre sainte contre les forces du mal incarnées par l’Iran». Lien
Version originale: «Brought to Jesus»: the evangelical grip on the Trump administration (The Guardian)

Dans un sondage de 2015, 73 % des chrétiens évangélistes ont déclaré que les événements en Israël sont prophétisés dans le livre de l’Apocalypse. Pour les sionistes chrétiens, la réalisation d’un «Grand Israël» est l’une des conditions préalables majeure à «l'enlèvement». C’est une croyance, connue sous le nom de dispensationalisme pré-millénaire ou sionisme chrétien, dit Chesnut.

Paradoxalement, le mouvement endossant les enseignements de William Branham, adhèrent au «sionisme chrétien», car William Branham a incorporé la doctrine dispensationaliste pré-millénaire qu'il avait acquise dès ses premières années chez l'église pentecôtiste baptiste. Il faut remonter aux premières années du ministère de William Branham, vers 1932, pour comprendre exactement «la théologie» qui lui a été enseignée, ensuite tout ce qu'il a conservé et finalement, ce qu'il a partagé à son auditoire. Selon les biographies sur la vie de  William Branham, on sait qu'il avait peu d'instruction et sa première formation pastorale lui fut prodiguée par un pasteur nommé Roy Davis. On sait qu'il a débuté comme assistant-pasteur, peu avant Noël 1932, lorsque Roy Davis l'a «ordonné» selon les «les lois et règlements» de son assemblée qui s'appelait «Première Église pentecôtiste Baptiste» (First Pentecostal Baptist Church). Il prêcha environ 3 mois dans l'assemblée avant d'avoir un différend avec le pasteur Roy Davis, qui désirait ordonner plusieurs femmes comme prédicateurs de l'assemblée locale. C'était en 1933. Or le dispensationalisme était largement répandu dans cette assemblée comme chez les pentecôtistes et les évangélistes (prédicateurs revitalistes) de l'époque.

Tous sont d'accord pour dire que Trump lui-même incarne le contraire d’un pieux idéal chrétien. Trump n’est pas un pratiquant. C’est un profane qui s'accommode parfaitement avec la société religieuse évangélique, deux fois divorcé, et qui s’est vanté d’avoir agressé sexuellement des femmes. Dans le sillage de la vidéo d’Access Hollywood où Donald Trump se vantait de multiples inconduites sexuelles, plusieurs femmes ont révélé avoir été l’objet d’avances non sollicitées et de diverses formes de harcèlement sexuel de la part de Donald Trump. C’est de l’histoire ancienne, mais ces affaires ne sont pas mortes. Des poursuites criminelles intentées contre lui, notamment par Mme Summer Zervos, qui l'accuse d’inconduite sexuelle, et par Mme E. Jean Carroll qui l'accuse de viol.

Mais les évangélistes blancs l’ont adopté », écrit Julian Borger, réputé journaliste au «Gardian». «Certains grands évangélistes considèrent Trump comme l’avatar moderne du roi Cyrus, l’empereur persan du VIe siècle avant J.-C. qui a libéré les Juifs de la captivité babylonienne.»

La comparaison est faite explicitement dans «The Trump Prophecy» [La prophétie de Trump], un film religieux projeté dans 1,200 salles de cinéma [l’an dernier], qui met en scène un pompier à la retraite qui prétend avoir entendu la voix de Dieu, et qui dit : «J’ai choisi cet homme, Donald Trump, pour une période comme celle-ci…»

«Cyrus est le modèle d’un non-croyant, affrété par Dieu comme un navire pour les desseins des fidèles» dit Katherine Stewart, qui écrit beaucoup sur la droite chrétienne. Elle a ajouté qu’ils se félicitent de la volonté [de Trump] de briser les normes démocratiques, de combattre les menaces perçues contre leurs valeurs et leur mode de vie.
https://www.les-crises.fr/quand-lirrationnel-trumpe-le-rationnel-et-entretient-notre-marche-vers-la-guerre-par-alastair-crooke/

John Hagee, un télé-évangéliste et fondateur du groupe les Chrétiens unis pour Israël (CUFI), qui a expliqué qu’Hitler et l’Holocauste faisaient partie des desseins de Dieu pour faire revenir les juifs en Israël, afin de se préparer pour le Ravissement. Pour de nombreux évangélistes, ce transfert avait consolidé le statut de l'ex-président américain Donald Trump en tant que nouveau Cyrus qui a permis le retour des Juifs à Jérusalem et la reconstruction du Temple [ndt de Salomon]. Le renforcement de l’emprise évangélique sur l’administration se manifeste aussi dans son hostilité grandissante envers l’Organisation des Nations Unies, souvent dépeinte comme une organisation sinistre et impie. Lien Internet

La déclaration de John Hagee est conformément identique à ce que William Branham a enseigné:

63-0630M Le Troisième Exode « E-45 C'est juste comme c'était le cas en Allemagne et dans - là en Russie et en Italie. Les gens ont élevé des (Joseph), Hitler, Staline, Mussolini, qui haïssaient les Juifs. Ceux-ci ont été forcés à retourner dans leur patrie

64-0719M La Fête Des Trompettes
«
(E-248) «... Et la Trompette qui sonne après le jubilé de la Pentecôte, appelle les Juifs à un rassemblement. Ne voyez-vous pas comment cette Trompette de la persécution sous Hitler et les autres, a retenti? Et les Juifs ont été forcés de se rassembler, en vue d'accomplir les Ecritures. »

Rappel: Les évangéliques sionistes déclarent :«Trump fait partie de ceux que l’on appelle les chrétiens sionistes». Ces chrétiens évangéliques croient être à la fin de la sixième dispensation. Fondé au XIXe siècle par John Darby – considéré comme un des fondateurs et doctrinaires du sionisme chrétien moderne, ce mouvement protestant évangélique appelé «dispensationaliste» prône une lecture littérale de la Bible, et voit la «restauration» d'Israël en tant que nation terrestre comme une volonté divine. Darby a abandonné l'anglicanisme et est devenu un dispensationaliste. La confrérie de Plymouth qui s'en tient à une doctrine futuriste, pré-tribulationiste et dispensationaliste. À l'origine, presque tous ces établissements ont interprété les prophéties bibliques selon le point de vue prémillénariste et dispensationaliste. https://fr.glosbe.com/fr/fr/dispensationnaliste  
 



#29)

Note: 2021 - Tous droits réservés © Théologiques, 2014 - Cet article a été diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. La source du document vient de https://www.erudit.org/fr/Document . Le texte a été généré le 22 juin 2021 11:22 - TitreL John Hagee, dirigeant du groupe chrétien sioniste américain, Christians United For Israel.

Résumé de l'article
Volume 22, numéro 2, 2014
Cet article porte sur John Hagee et son parcours pour devenir le dirigeant du groupe chrétien sioniste le plus grand et le plus médiatisé aux États-Unis et dans le monde, le Christians United For Israel (CUFI). https://doi.org/10.7202/1035693ar
Depuis 2006, ce pasteur s’est fait connaître du grand public à cause de son soutien inconditionnel à l’État hébreu. Comment Hagee en est-il arrivé à créer le plus grand groupe de pression chrétien sioniste qui existe de nos jours ? Comment est-il devenu l’ami d’Israël et ce chef de file si remarqué ? De quel milieu évangélique est-il issu ? Cet article veut ainsi comprendre comment un pasteur évangélique est devenu une figure politique médiatisée et comment il a pu rallier bon nombre d’évangéliques à le suivre dans son activisme pro-Israël. Hagee est une figure charismatique. Notre méthodologie se fonde sur des études de terrain, des entretiens et des observations.

John Hagee, dirigeant du groupe chrétien sioniste américain, Christians United For Israel
Par Katia Batut-Lucas, Sciences des religions, Université de Montréal, Canada, Université Bordeaux-Montaigne, France

Le pasteur John Hagee est le dirigeant évangélique du groupe chrétien sioniste le plus grand et le plus médiatisé aux États-Unis, le Christians United For Israel (CUFI), en français : Chrétiens Unis Pour Israël. À la tête d’un empire religieux à San Antonio au Texas, Hagee dirige une mega-church 1, Cornerstone Church, de vingt mille membres. Le CUFI représente le théâtre même du sionisme évangélique depuis 2006. Lors des élections présidentielles de 2008, Hagee commença à bien mieux se faire connaître du grand public, et ce internationalement, en soutenant le candidat républicain John McCain, mais aussi par ses discours anti-catholicisme, anti-islam et anti-homosexualité.

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Références
* Katia Batut-Lucas a obtenu un doctorat conjoint de l’Université de Montréal (sciences des religions) et de l’Université Bordeaux-Montaigne (études anglophones). Sa thèse de doctorat s’intitule « Le sionisme chrétien contemporain aux États-Unis, entre religion et politique » ; elle porte sur le rapport religion/politique du groupe de pression évangélique sioniste le plus important aux États-Unis, le Christians United For Israel. Elle a récemment publié (2014) « Le pèlerinage et le sionisme chrétien aux États-Unis. Le cas du Christians United For Israel », dans L.Chantre et al., dir., Politiques du pèlerinage, Rennes, Presses universitaires de Rennes. Pour toute correspondance:
katia.batut@umontreal.ca.

1. Sur les « megachurches », voir Fath (2005). Cette Église évangélique est « non-dénominationnelle » car elle se caractérise par son indépendance de tout autre réseau ecclésial (par exemple baptistes ou luthériennes, assemblées de Dieu, etc.)

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#230

En 2010, il condamna l’Angleterre parce que les autorités britanniques avaient auparavant déclaré que le mur des Lamentations ne pouvait pas être considéré comme un monument touristique puisqu’il était situé en territoires occupés : selon Hagee, les émissions de vapeur provenant de l’éruption volcanique de l’Islande, qui recouvraient le ciel de la Grande-Bretagne, auraient été le signe qu’elle avait brisé l’alliance de Dieu avec Israël (Van Ingen 2010), amenant la malédiction sur les Britanniques.

Comment ce pasteur en est-il arrivé à créer le plus grand groupe de pression chrétien sioniste ? Comment est-il devenu l’ami d’Israël et ce chef de file si remarqué ? Il existe des écrits sur le sionisme chrétien, précisons évangélique (Ariel 2011 ; Belin 2011 ; Fath 2005 ; Sizer 2006 ; Spector 2009 ; Weber 2004), mais aucun ne développe suffisamment la vie de Hagee pour comprendre le passage d’une telle figure, du religieux au politique, même s’il est reconnu comme la personnalité la plus importante du mouvement (Belin 2011 ; Kicarofe 2009). Il y a un manque à combler alors qu’il existe des biographies écrites sur des dirigeants incontournables du christianisme évangélique, tels que Jerry Falwell (Harding 2001) ou Billy Graham (Wacker 2014). Nous ne prétendons pas offrir une biographie complète de Hagee, nous n’en avons pas la place ici.

Mais, dans une perspective large, nous souhaitons apporter des matériaux sur ce dirigeant, à quiconque souhaite mieux comprendre son parcours.

Nous nous fondons sur les livres de Hagee, ainsi que sur un recueil d’articles de presse et d’anecdotes sur ce personnage, publié par sa fille ainée Tina et sa femme Diana (Hagee et Ketterling 2008). En 2011 et 2013, nous avons mené des observations et une quarantaine d’entretiens avec des sympathisants du CUFI 2, pendant lesquels certains parlaient de Hagee, qui a également été interrogé. Les croyants avaient entre 21 et 84 ans. Le plus jeune était étudiant, le plus âgé, retraité. Certains étaient des pasteurs laïques, d’autres enseignants, mères au foyer, hommes d’affaires, vendeurs, travailleurs autonomes ; un était artiste, un autre journaliste, etc.

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Références
2. Cette recherche qualitative est extraite de notre recherche doctorale. Les questions portaient sur la manière dont ces croyants étaient devenus des « chrétiens sionistes »

et sur leur compréhension du sionisme chrétien. La question initiale lors des entretiens dirigés était la suivante : First give us a bit of background about yourself. How did you become a Christian Zionist ?), sauf pour Hagee et son porte-parole. La première question posée au pasteur Hagee a été : God revealed to you the importance of supporting Israel. But are there any other Christian people who could help you to become a Christian Zionist leader ?. Diverses questions ont été posées, telles que : Could you define a Christian Zionist ? /Christian Zionism ?, How would you describe Pastor Hagee ? Nous ne donnons pas les noms des croyants, à l’exception des dirigeants, pour garder leur anonymat.

# 231

La majorité étaient membre de l’Église de Hagee, quelques-uns n’allaient jamais dans son assemblée 3.

Nous verrons comment Hagee est devenu le dirigeant du CUFI pour saisir comment ce pasteur peut avoir autant d’influence dans le milieu évangélique. Nous nous pencherons sur l’enfance de Hagee jusqu’à ce qu’il devienne le dirigeant du CUFI. Notre intérêt portera rapidement sur son organisation. Puis, nous verrons en quoi Hagee représente une figure charismatique. Auparavant, nous allons expliquer certains concepts, afin de mieux comprendre ce pasteur et son groupe fondamentaliste et évangélique.

1. Définition de quelques concepts

1.1 Évangélicalisme
L’évangélicalisme a gardé les principes du protestantisme tels que la respon-sabilité individuelle, mais il insiste sur le salut personnel et a remplacé le baptême des enfants par celui des croyants adultes. Le protestantisme évangélique peut se définir à partir des principes de base de la Réforme protes-tante : Sola Gratia, Sola Fide, Sola Scriptura, Ecclesia Reformata, Semper Reformanda Est. Quatre critères le décrivent : la conversion, le biblicisme, l’activisme et le crucicentrisme (Bebbington 1989, 2-3). L’évangélicalisme est un « mouvement » qui se scinde en un nombre incommensurable de mouvances, partant du libéralisme au conservatisme (Rigal-Cellard 2003, 11). Rejetant toute religion établie, l’évangélicalisme n’est pas structuré de façon hiérarchique et se compose d’individus et de congrégations 4. Enfin, on compterait environ 30 % d’évangéliques aux États-Unis 5.

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Références
3. Un seul décidait de ne plus supporter le CUFI qui était trop politisé et œcuménique à son gout.

4. L’évangélicalisme se définit également par l’existence de nombreuses rivalités entre les diverses dénominations qui le composent. Il existe beaucoup de confessions, de dénominations, de points de vue théologiques différents entre les grandes traditions ( mainline church) et les Églises dites indépendantes dans l’ensemble du paysage états-unien. Il est donc impossible de généraliser l’étude d’une seule assemblée évangélique à tout le mouvement.

5. D’après les estimations du sondage « US-Evangelicals How Many Walk the Walk ? », fait en mai 2005 par le centre Gallup, on dénombre environ 22 % d’évangéliques aux États-Unis qui répondent aux critères stricts du cœur de l’évangélicalisme, soit un Américain sur cinq (Winseman 2005). Or, selon une autre étude du Gallup de décembre 2005, nous pouvons considérer qu’entre 30 et 40 % de la population états-unienne est évangélique, ce qui représente une très large proportion (Newport et Carroll 2005). Il est donc difficile de dénombrer ces croyants, car tous les spécialistes ne s’accordent pas sur ces chiffres.

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#232

1.2 Fondamentalisme
Le fondamentalisme américain (voir Ben Barka 1998), lui, s’inscrit dans un débat théologique interne au monde protestant évangélique, lequel opposait les modernistes aux fondamentalistes. Ce fondamentalisme, qui ne reconnaît aucune frontière entre le privé et le public, dérive de la publication intitulée The Fundamentals : A Testimony to the Truth. À partir de 1876, des baptistes accompagnés de presbytériens se rassemblèrent annuellement afin de programmer un retour aux « fondamentaux », c’est-à-dire aux « valeurs authentiques », selon eux, du christianisme. Cherchant à influencer le domaine public, ils se replièrent rapidement sur eux-mêmes après le « Procès du Singe 6 », car les médias et les libéraux ridiculisèrent ces chrétiens, considérés comme des arriérés. Ils créèrent alors leurs instituts bibliques et leurs écoles, tout en développant une sous-culture. Même si ce mouvement semble antimoderne, les fondamentalistes font maintenant largement usage de moyens technologiques, comme les médias sociaux. Les évangéliques du cercle de Hagee préfèrent le terme « chrétiens » ou l’expression « chrétiens bibliques» ( Bible-believing Christian), et ne se revendiquent pas ou très rarement comme des fondamentalistes.

1.3 Mouvement pentecôtiste ou charismatique
Hagee appartient aussi au milieu dit charismatique, lui-même issu des milieux pentecôtistes. Ces cercles représentent la tendance la plus émotionnelle de l’évangélicalisme et se focalisent sur le baptême du Saint-Esprit : les pentecôtistes pensent vivre ce que les apôtres auraient expérimenté lors de la Pentecôte, d’où leur nom. Ils parleraient des langues incompréhensibles ou étrangères. La glossolalie est le nom scientifique du « parler en langues» : le croyant parlerait la langue des anges en prononçant des syllabes incompréhensibles, que seul Dieu comprendrait ainsi que certains croyants. D’autres pratiques curieuses accompagnent ce phénomène : le don de prophétie (1 Co 14,3-4) qui permettrait au croyant de révéler l’avenir, le don de délivrance ou d’exorcisme, le don d’interprétation des langues, le don de guérison (Ac 20,8-12) et le don « des paroles de connaissance » (1 Co 10,1-6).

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Références
6. Cette affaire, appelée aussi le procès de Scopes, se passa à Dayton dans le Tennessee et opposa les chrétiens conservateurs et créationnistes aux libéraux. Le professeur d’une école publique, John Thomas Scopes, fut condamné à verser une amende de cent dollars, car il avait enseigné la théorie évolutionniste à ses élèves. Il avait enfreint la loi de l’État du Tennessee dite le Butler Act qui interdisait aux enseignants de réfuter le créationnisme.

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Notons que le terme « charismatiques » qualifie les évangéliques qui pratiquent ces dons et qui ne sont pas membres des assemblées pentecôtistes telles que les dénominations appelées Church of God in Christ ou les Assemblées de Dieu (Balmer 1999, 114-134). Les croyants qui vont dans des assemblées pentecôtistes sont appelés des pentecôtistes et les membres de Cornerstone sont des charismatiques 7.

1.4 Sionisme chrétien
Le mouvement sioniste évangélique auquel Hagee appartient se fonde sur cinq thèmes majeurs :

(1) le rejet de la théologie de la substitution (cette théologie dit que l’Église a remplacé Israël dans le plan de Dieu et les prophéties pour Israël dans l’Ancien Testament sont attribuées à l’Église) ;

(2) la théologie de l’injonction (cette théologie est fondée sur la croyance en Genèse 12,3 qui demande de bénir Israël et sur Ésaie 62,1 : défendre Israël publiquement) 8 ;

 (3) la théologie de la prophétie (les évangéliques du cercle hagien croient que les prophéties de l’Ancien Testament ne sont pas caduques et que la Bible aurait prédit la restauration d’Israël (1948) ainsi que la capture de Jérusalem (1967) par les juifs) avant le retour du Christ ;

(4) l’importance de l’histoire (ne pas reproduire les erreurs du passé, pré-venir tout Holocauste, interpréter l’histoire à travers le prisme biblique).

Enfin, un dernier thème représente ce mouvement :

(5) l’argumentation sioniste, laquelle soutient Israël en tant qu’État historique qui a le droit de se défendre contre des attaques terroristes, et veut le retour des juifs en Israël, etc. (voir Batut-Lucas 2014)

Rétrospectivement, le sionisme évangélique puise ses racines en Grande-Bretagne et dans le restaurationisme 9 qui s’est développé avec le protestantisme. Certains croyants pensaient que les juifs se convertiraient au christianisme et retourneraient dans leur terre ancestrale avant le retour imminent de Jésus. La London Jews Society cherchait ainsi à convertir les juifs (Cohn-Sherbok 2006, 21-22 ; Sizer 2006, 27-28). En 1891, l’évangélique William Blackstone, le père du sionisme évangélique états-unien, publiait une pétition, le « Mémorial de Blackstone » (Merkley 1998, 59-68), laquelle soutenait politiquement le retour des juifs en Palestine.

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Références
7. Discussion avec les membres de Cornerstone Church, mai 2013.

8. Dans la version de la Bible Louis Second (1910) qui se rapproche plus des versions utilisées par le groupe de Hagee, Gn 12,3 dit : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront » ; Is 62,1 dit : « Pour l’amour de Sion, je ne me tairai point ».

9. Croyance dans la restauration des juifs au sein de leur terre ancestrale et biblique.

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#234

Plus récemment, dans les années 1970, la Droite chrétienne a pris son essor : un de ses piliers a été la défense d’Israël (voir Ben Barka 2006 ; Belin 2011 ; Fath 2005 ; Perani 2004). Ce mouvement est donc passé de la croyance à la politique. Le discours défendant Israël et les juifs a de plus en plus évacué les croyances eschatologiques au profit d’arguments philosémites, injonctifs et idéologiques.

Ainsi, ces notions permettent de mieux comprendre ce que croit Hagee et dans quel milieu il a évolué. Cela dit, il a voulu que le CUFI soit chrétien pro-Israël au sens le plus large possible.

2. La formation de John Hagee

2.1 De l’enfance à l’âge adulte
John Charles Hagee est né le 12 avril 1940 à Channelview, au Texas. Fils du révérend évangélique William Bythel Hagee et d’une mère nommée Vada, il est le deuxième de quatre garçons. Enfant chétif et malade, il grandit dans une famille modeste très pratiquante qui prêchait l’Évangile à travers la musique (Hagee 2007, 9). De plus, son enfance fut marquée par Israël :

For fifty years, my father was a minister of the gospel and a Bible Scholar.

Many evenings our family gathered around the dining table as my father taught us from the Bible that the Jewish people were « the apple of God’s eye. » (Hagee et Ketterling 2008, 9)

Son enfance fut également bercée par la théologie du prémillénarisme dispensationaliste qu’il enseigne régulièrement à ses ouailles. Premièrement, le prémillénarisme de Hagee dit que le Christ viendrait enlever surnaturellement les « vrais » chrétiens (l’Enlèvement ou la seconde venue de Jésus) avant l’Armageddon10, la bataille finale entre les forces du Mal — ceux qui ont décidé de suivre Satan et qui ne sont pas des chrétiens « régénérés » - et les forces du Bien — les élus et le Christ ; puis ensemble ils règneraient sur terre pendant le Millenium, une période de 1000 ans. Ils seraient enlevés en laissant « derrière eux » l’humanité, juste avant les tribulations, lesquelles dureraient sept ans. Deuxièmement, le dispensationalisme est un courant théologique propagé par John Nelson Darby (1800-1882).

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Références
10. Le mot « Armageddon » est dérivé de Megiddo, nom d’une plaine en Israël où la bataille finale doit se dérouler, selon le livre de l’Apocalypse.

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#235

Darby scinda l’histoire de l’humanité en sept dispensations, dans lesquelles Dieu aurait un plan différent pour les hommes. Chaque étape se termine par l’échec de l’homme qui ne parvient pas à accomplir la volonté divine.

Après le temps de l’Innocence (Éden) viennent ceux du Déluge, de la Gouvernance humaine (Babel), laquelle est suivie de la période de la Promesse avec Abraham, de la Loi sous Moïse, du temps de la Grâce (l’Église). Enfin survient le Royaume terrestre de Christ (Millénium).

Darby enseignait qu’Israël serait restauré, que les prophéties au sujet d’Israël dans la Bible n’étaient pas caduques et que l’Église n’avait pas remplacé Israël.

Hagee fut ainsi marqué par les prédictions dispensationalistes de son père au sujet de la restauration d’Israël, ce qui forgea sa passion pour Israël : It was the first time I ever saw tears in my father’s eyes. Of course, I don’t remember the exact words spoken by the announcer, but the news report would have been taken from this telegram, a copy of which is in the presi-dential Library of Harry Truman […] When the announcer said, "the new state of Israel, " my father’s eyes filled with tears. I knew something momen-tous had just happened. (Hagee 2007, 10)

Il développa en parallèle un philosémitisme, puisque son père lui enseignait également l’amour pour le peuple juif : «The only person that I have heard teach the love of God for the Jewish people was my father »

Plus tard, il devint à son tour pasteur en reprenant le flambeau d’une grande lignée pastorale représentant ainsi la cinquième génération de sa famille à exercer ce ministère. L’ancêtre de Hagee qui immigra en Amérique était morave, de la frontière suisse allemande (Hagee est en fait le quarante-septième descendant à vivre en Amérique) et il était en quête de liberté religieuse quelques années avant l’indépendance des colonies américaines.

Bien que ce soit un « merveilleux » prêcheur selon ses admirateurs, devenir un prédicateur était la dernière chose que John Hagee avait en tête pendant son adolescence. Rebelle à la religion, seul le sport comptait pour lui. Toute sa jeunesse, il vénérait le football américain au lieu d’adorer Dieu. Toutefois, il était un excellent élève de John H. Reagan High School, à Houston. Alors qu’il faisait de la trigonométrie un dimanche matin de l’année 1958, assis au fond de l’église de son père, il aurait eu une expérience spirituelle et aurait répondu à l’appel de conversion évangélique (Hagee et Ketterling 2008 citent Douglas, 5 et 7). Comme la plupart des convertis évangéliques, il changea radicalement de vie. Il décida de quitter son lycée pour un Institut biblique, la Southern Bible Institute, qui deviendra la Southwestern Assemblies of God University.

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Hagee fit des études de premier cycle à l’aide d’une bourse de football américain et devint membre de la liste d’honneur du Doyen. Il reçut une formation théologique à la Southwestern Bible College où il chanta dans la chorale Harvester. Il obtint par la suite un master à North Texas State University, puis un doctorat honorifique à l’ Oral Roberts University. Il reçut également deux doctorats honoris causa, l’un du Canada Christian College à Toronto au Canada, l’autre du Netanya Academic College en Israël.

Sur le chemin d’une destinée religieuse qui semblait déjà tracée, il prêcha pour la première fois à l’âge de dix-sept ans, mais il débuta dans la pauvreté avant de bâtir son empire religieux et d’en vivre plus qu’aisément : il eut un deuxième emploi pour subvenir à ses besoins. Pendant un an, il dormit dans un garage tandis qu’il commençait à peine à prêcher. Il parta-gea cet espace minuscule avec un grand chien. Il devint vite célèbre pour sa façon de prêcher avec son accent texan nasillard, à la fois directe et simple. Son attitude positive face à l’adversité compléta sa renommée de prédicateur. Pour lui, rien n’était impossible (Hagee et Ketterling 2008

citent Douglas, 5, 7 et 85). Doctrinalement, Hagee s’inspire aussi des enseignements du prédicateur évangélique britannique Dereck Prince (1915-2003), notamment ceux sur Israël (Entretien avec John Hagee 2011) dont un bon nombre sont classés et rangés dans la bibliothèque de son bureau personnel du campus religieux, lieu où nous l’avons interrogé.

2.2 Vers un empire religieux
Après avoir servi en tant qu’évangéliste, Hagee dirigea en 1966 une nouvelle assemblée baptisée Trinity Church sur Nacogdoches Road à San Antonio au Texas. Au début de son ministère, John Hagee était à la fois pasteur et chef du département musical. L’Église de Castle Hills fut la deuxième congrégation dans laquelle il prêcha de 1975 à 1987. En mai 1975, un nouveau bâtiment fut construit pour accueillir mille six cents personnes assises. Celui-ci fut rapidement comble, obligeant Hagee et son équipe à passer d’un à trois services religieux pour recevoir tous les parti-cipants. Trois mille membres furent ainsi accueillis alors que Hagee avait, à ses débuts, dirigé une assemblée de seulement vingt-cinq fidèles. Une autre église se construisit encore : il s’agit de l’actuel bâtiment de Cornerstone Church, « Église de la pierre angulaire » en français, qui ouvrit ses portes le 2 août 1987. Cornerstone contient cinq mille places et se situe non loin d’une sortie d’autoroute de San Antonio, la Loop 1604. Sur le bord de l’autoroute, un énorme totem publicitaire, comme ceux des restaurants McDonald’s, indique l’horaire des services religieux, les activités et le nom des prédicateurs.

#237

Selon les membres, bien que beaucoup de personnes aient critiqué le nouvel emplacement de la megachurch, car il était à l’époque situé dans un lieu désertique, l’Église a grandi et, aujourd’hui, cette partie de la ville de San Antonio est très active et très peuplée. Pas de doute pour les membres, John Hagee était déjà un visionnaire et c’est aussi de cette façon qu’il devint de plus en plus populaire : s’il devait mener d’autres grands projets, il était devenu, à leurs yeux, crédible. Les fidèles pouvaient ainsi le suivre, car ce que Hagee entreprenait prospérait. Il influence ses disciples par son parcours.

Il n’y a rien de plus évangélique, pour certains pasteurs américains, que de posséder une gigantesque congrégation . Cela prouverait notamment le succès des messages de Hagee et le fait qu’il soit béni. Pour pouvoir admi-nistrer de telles masses de fidèles, le révérend Wallie A. Criswell (1909-2002) lui donna, de son vivant, des conseils pour diriger une megachurch.

Criswell fut très engagé pour l’État hébreu, notamment avec la Droite chrétienne : « Dr Criswell was a dear friend and in my earlier pastoral career gave me a wealth of information on how to pastor a large church. He was a devout Zionist and we discussed the issue of Israel, often. » (Entretien avec John Hagee 2011).

Hagee devint le président de John Hagee Ministries (JHM). Cette « entreprise » religieuse diffuse ses messages par la radio nationale et la télévision à travers les États-Unis, l’Amérique entière, ainsi que dans deux cent trente-cinq nations du monde. Son campus possède deux énormes antennes paraboliques. Son empire religieux dispose de bureaux aux États-Unis (à San Antonio) et à l’étranger (à Toronto, au Canada et à Swindon, en Grande-Bretagne). Dans les années 1980, John Hagee obtint deux licences pour créer deux stations de télévision. Pour ce faire, il hypothéqua sa maison. Il décida d’accomplir un de ses projets, celui de prêcher dans le monde entier. C’est ainsi que Global Evangelism naquit dans une toute petite pièce avec une seule secrétaire. Poursuivant l’appel de la Grande Commission, il prêcha également à Bogota, en Colombie (Hagee et Ketterling 2008, 82). Il prêche régulièrement au Canada, au Kenya et en Angleterre.

#238

Enfin, en 1975, il divorça de sa première épouse pour épouser Diana Castro avec qui il eut trois enfants. Il était déjà pasteur et père de deux enfants, issus du premier mariage — de ses deux mariages, il totalise treize petits-enfants11. Malgré le divorce, le pasteur, repenti et pardonné, a conservé sa popularité au sein de son groupe. Selon les membres et certains évangéliques que nous avons rencontrés, beaucoup qui ne résident pas à San Antonio souhaiteraient qu’il soit leur pasteur et qu’il vienne prêcher dans leur congrégation. Homme de vision qui prend des risques, formé et inspiré par des leaders évangéliques, il a su influencer beaucoup d’évangéliques.

3. Hagee et Israël : du pasteur au dirigeant défenseur d’Israël

3.1 Sa production littéraire
En plus d’être pasteur, John Hagee est l’auteur de plus d’une trentaine de livres dont quatre figurent dans la liste des meilleures ventes selon le New York Times. Même si les domaines prosélytes et mystiques, comme la guérison dans The Power to Heal (1991) ou l’exorcisme dans Invasion of Demons (1973) ont également été ses préoccupations, c’est au fur et à mesure des années qu’il a décidé d’écrire davantage sur Israël. Dans ce livre de 1973, Hagee parle déjà de la promesse divine aux gouvernements et à ceux qui bénissent ou maudissent Israël, mais il se limite essentiellement à l’antisémitisme, lequel est présenté comme provenant du camp des méchants dominés par le Diable (Hagee 1973, 93-94). En 1987, il publie son premier livre Should Christians Support Israel ? consacré à la défense d’Israël, qu’il croit être biblique. Puis, sa production se politise de plus en plus dans les années 1990 en passant par des thématiques millénaristes et dispensationalistes : elle devient plus engagée envers l’État hébreu. Il publie Bible Positions on Political Issues (1992) dans lequel il s’oppose à l’avortement qu’il compare à un holocauste, au mouvement féministe et au mouvement écologiste.

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Références
11. Discussions avec les fidèles à l’occasion de notre dernière enquête de terrain de 2013.
Il aurait trompé sa femme avec Diana et/ou ce serait sa femme qui aurait mal agi.
Bien que nombre de fidèles en aient entendu parler, cette rumeur est souvent, parmi eux, démentie. Ils disent qu’ils n’en savent rien ou bien que c’est sa femme qui causait des problèmes dans leur couple. Bref, personne ne pouvait nous renseigner à ce sujet précisément, soit par ignorance, soit pour protéger leur pasteur et ne pas le juger.
Ses deux dernières filles, Tina Ketterling et Sandy Hagee Parker, ainsi que Matthew Hagee chantent à l’église et sont reconnus pour leur voix. Matthew prend la relève à Cornerstone Church alors que le père s’occupe bien plus du CUFI. Les fidèles disent que Matthew, qui a une belle voix, a une « voix d’ange ». Issus de son premier mariage, la fille ainée de Hagee travaille pour JHM et son premier fils dirige l’hôtel, Homewood Suites by Hilton, en face de l’église.
john hagee, dirigeant du groupe chrétien sioniste américain

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#239

Dans la lignée des discours de la Droite chrétienne et de nombreux fondamentalistes, il intègre ainsi des thèmes sur la politique intérieure et cherche à remettre l’Amérique dans le droit chemin, comme c’est le cas dans Day of Deception (1998). Il continue de publier sur l’eschatologie et Israël avec Beginning of the End (1996) et Final Dawn over Jerusalem (1997). Évolution notable, dans God’s Candidate for America (2000), Hagee n’hésite pas à faire de ses lecteurs des value-voters pour les mobiliser dans la sphère publique. Dans ce but, il développe l’argument selon lequel il importe de traduire les idées religieuses en arguments séculiers afin de mieux influencer la société (Hagee 2000, 22), à l’instar de la Droite chrétienne des années 1970 et 1990. Après le 11 Septembre 2001, Hagee se focalise sur la fin des temps, le terrorisme et la défense de l’État hébreu avec son best-seller, Attack On America (2001). Dans Bible Positions on Political Issues, qu’il a coécrit avec sa fille Sandy Hagee Parker, Hagee invite son lecteur à influencer l’opi-nion publique en s’engageant en politique au niveau local (Hagee et Parker Hagee 2009, 96). Puis, il publie en 2007 In Defense Of Israel, qui demeure le livre le plus emblématique sur l’apologie du sionisme chrétien évangélique et américain. Hagee veut ainsi influencer ses ouailles et ses lecteurs depuis des années à s’engager politiquement au nom de leurs convictions religieuses.

3.2 Hagee et l’État d’Israël
Le premier voyage de Hagee en Israël aurait été décisif dans son engagement vis-à-vis de l’État hébreu. En 1978, ce voyage religieux et touristique leur aurait permis, à lui et à sa femme, de rentrer « sionistes » en Amérique. Il dit y être tombé amoureux du peuple israélien et de sa nation : « But it was not until I took my first trip to Israel some thirty years later that my interest in Israel blossomed into an abiding love of the nation and its people. In 1978 Diana and I went on a ten-day trip to Israel with our first tour group. We went as tourists and came home as Zionists.» (Hagee 2007, 12).

Pour lui, cette nation a d’abord été une destination touristique, un pèlerinage fait de visites, avant de devenir sa patrie spirituelle. Il s’y est senti chez lui. En fait, il s’est identifié personnellement à cette nation, croyant qu’il y vivrait pendant le Millénium et que les racines de sa foi étaient connectées à la terre israélienne. Jérusalem est devenue sa « capi-tale » spirituelle, mais aussi mondiale, terrestre : « I experienced Israel as my spiritual home. For the first time, I fully understood that my spiritual roots were in this place. I have never felt about any other place on the earth as I felt about the city of Jerusalem. » (Hagee 2007, 12).

#240

C’est lors de ce voyage qu’il aurait eu une expérience surnaturelle en braquant ses yeux sur un rabbin qui priait contre le mur des Lamentations.

Il narre avoir observé un homme vêtu de son châle de prière, qui priait à côté de lui en se courbant et en embrassant son livre de prières. Il comprit alors qu’il était trop ignorant au sujet de ses racines juives en tant que chrétien et se sentit inspiré par Dieu pour rassembler les juifs et les chrétiens dans un milieu public afin de partager le respect et l’amour : When I went to Jerusalem for the first time in 1978, I was praying at the Western wall. It was there that I felt directed to do whatever I could to bring Christians and Jews together. I looked at my left and saw an orthodox Jew praying, rocking back and forth, covered with a praying shawl, wearing the yarmulke, tears on his face and knew this man loved God. I was aware I knew absolutely nothing about him […]. And I felt the Lord speak to me and say :

« I want you to bring Christians and Jews together in an arena where they feel mutual love and respect for each other. » I left the Prayer Wall with absolutely no idea of what had happened. (Entretien avec John Hagee 2011) Une fois retourné aux États-Unis, il décida d’étudier l’histoire de l’Ancien Israël ainsi que les théologies chrétiennes qui ont influencé les persécutions contre les juifs. Après ce voyage et des recherches théologiques et historiques, il se destina à « montrer l’amour de Dieu » pour son peuple juif en rassemblant les chrétiens célébrant Israël : I returned to America and began three years of intense individual scholar-ship to discover Israel’s ancient history including the Crusades, the Spanish Inquisition, and the Roman Catholic doctrines born in the speech of Chrysostom, who has been called in history the "Golden Mouth", whose sermons gave birth to the seed of hatred that produced the Holocaust. When I came to know the role that theology had played in the persecution of the Jews, I thought for a way to demonstrate the love of God to the Jewish people. (Entretien avec John Hagee 2011)

Il faut noter que, dans les années 1970, beaucoup d’évangéliques ont mis de plus en plus en avant leur amour pour les juifs et Israël, ainsi que leur position politique pour défendre l’État hébreu, au point que certains ont abandonné le prosélytisme envers les juifs (Ariel 2013 ; Batut-Lucas 2014). Certains, nous l’avons vu, ont mis de côté, au fur et à mesure, leurs croyances eschatologiques qui les poussaient à s’intéresser à ces derniers.

Enfin, lors d’un autre voyage, Hagee aurait été inspiré non pas par la vue d’un homme juif, mais par le défilé de manifestants israéliens unis pour défendre la même cause. Il comprit alors le besoin pour ses compatriotes évangéliques d’être à la fois actifs et animés d’une passion au sujet de leurs croyances sur Israël (Hagee 1996, 29).

3.3 Night to honor Israel
C’est ainsi qu’il décida de mettre sur pied une première initiative. En septembre 1981, John Hagee fonda le « concept » des « Nuits pour honorer Israël » en invitant des pasteurs et des rabbins, qui ne cessent, depuis cette année-là, de se produire annuellement dans son assemblée en octobre, et régulièrement, sur tout le territoire américain : cette première rencontre deviendra l’une des activités phares du CUFI. Il s’agit d’un hommage non-prosélyte à la nation d’Israël et aux juifs du monde entier afin de promouvoir la reconnaissance et la compréhension entre les chrétiens et les juifs.

Contrairement aux médias qui dénonçaient le bombardement israélien d’un réacteur nucléaire iraquien, Hagee pensait qu’Israël avait sauvé le monde en ôtant toute chance d’armement nucléaire à Saddam Hussein. Il décida donc de remercier cordialement le gouvernement israélien en réunissant tous les chrétiens pour honorer Israël. Pour lui, cet État venait, en effet, de « faire une faveur au monde » :

That way was made manifest in 1981 when the Israel Defense Force bombed the nuclear reactor in Iraq and removed nuclear weapons from the hands of Saddam Hussein. The global and the American media were hateful towards Israel for what they had done. I felt Israel has done the world a favor and that we, as Christians, should express our gratitude by having a city-wide « Night To Honour Israel ». The first « Night To Honour Israel » was set in September 1981. (Entretien avec John Hagee 2011)

En fait, Hagee pense qu’Israël est l’allié des États-Unis, la seule démo-cratie au Proche-Orient alors que l’Iran serait l’ennemi numéro 1 des Israéliens et des Américains et que les pays arabes et musulmans seraient trop instables. Sa vision de l’islam est négative, craignant l’émergence d’un califat mondial. Pour lui, défendre Israël des terroristes et de ses ennemis, c’est défendre sa nation en retour. Selon sa perspective dualiste, il croit que les États-Unis et l’État hébreu seraient dans le camp du Bien et que tous ceux qui ne soutiendraient pas Israël appartiendraient au camp du Mal. Le monde serait alors plongé dans un combat cosmique dans lequel Israël serait au cœur.

#242

Ce concept des soirées honorant Israël, qui provoqua de vives controverses, voulait montrer un soutien massif pro-Israël à l’encontre des critiques envers Israël. Après avoir reçu des menaces de mort, Hagee décida pourtant de maintenir sa célébration. Lors du service honorant Israël à l’Assemblée de Trinity, et comme nous l’ont narré quelques croyants, un homme entra et s’approcha de la scène, l’arme pointée en direction du pasteur, et lui demanda de s’agenouiller. L’homme tira, mais aucune balle n’atteignit le pasteur. Le tireur fut aussitôt plaqué au sol par les fidèles puis arrêté par la police. Cet épisode fut ensuite rapporté dans la presse locale.

Pour les croyants, il s’agissait d’un miracle. John Hagee aurait été choisi par Dieu pour défendre Israël. Pour le pasteur, Dieu aurait été de son côté puisqu’il bénissait Israël. Dieu lui aurait ainsi sauvé la vie (Hagee et Ketterling 2008, 10). Désormais, rien ne pouvait plus stopper l’ambition de Hagee afin de prouver au Diable et aux personnes qui ne défendent pas Israël qu’ils avaient tort de lutter contre les politiques divines.

Pour ce premier rassemblement, un seul pasteur baptiste, le Dr Fanning, répondit positivement, alors que cent cinquante pasteurs en tout avaient reçu l’invitation. Un rabbin avec lequel Hagee sympathisa, Aryeh Scheinberg, accepta d’y venir (Hagee 2007, 36-43), et il semble qu’il ait assisté à tous les autres depuis. Cette célébration réussie deviendra le tremplin vers une organisation nationale.

L’action de Hagee souleva des polémiques tant du côté des évangéliques que du côté des juifs. Les premiers enseignements pro-Israël de Hagee ne furent pas toujours bien perçus par les évangéliques qui, à cette époque, ne comprenaient pas pourquoi il ne cherchait pas à convertir les juifs, au lieu de perdre son temps à leur exprimer son amour. En fait, son objectif n’a jamais été prosélyte :

« When I began teaching Christians should be pro-Israel that day, both Christians and Jews thought I was wrong. The reason Christians were upset was that I was having massive rallies expressing the love of God to the Jewish people and they thought I should be trying to win them to join our church. It was not my objective.» (Entretien avec John Hagee 2011) De plus, le groupe de Hagee s’est attiré les foudres des partisans de la paix au Proche-Orient, comme les médias, beaucoup de musulmans, des juifs12 et des chrétiens de diverses confessions. Le désir du groupe serait de hâter le retour du Christ au nom d’un philosémitisme et d’une lecture littérale de la Bible.

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Références
12. Certains juifs croient que ces évangéliques ne les aiment pas pour ce qu’ils sont, mais pour le rôle attribué dans leur eschatologie. Ils représenteraient plus des instruments au service de la fin des temps. Cet amour passerait finalement pour un antisémitisme latent, puisque ces évangéliques leur prédisent un avenir très sombre : à la fin des temps ils devraient se convertir au christianisme ou périr.

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#243

Hagee et ses disciples, eux, se défendent toujours d’être des antisémites camouflés et réfutent l’accusation d’avoir des intentions non déclarées : celles d’amplifier le conflit au Proche-Orient afin d’accélérer la fin des temps. Les médias et les détracteurs du mouvement ont insisté sur leurs croyances eschatologiques pour condamner l’action de ces évangéliques ou pour écrire des articles sensationnels. Pourtant, certains juifs la relativisent : le bras droit de Hagee au CUFI, David Brog, ou le porte-parole Ari Morgenstern que nous avons interrogé, tous deux juifs, réfutent ce genre de réquisitoire au nom d’une cause commune : la défense de l’État hébreu au Proche-Orient, et d’un amour sincère pour Israël et les juifs. Hagee et ses disciples mettent en avant leur philosémitisme et leur action fondés sur l’obéissance stricto-littérale des Saintes Écritures. Notons qu’il ne faut pas confondre motivation et croyance. Hagee croit en la fin des temps mais ne souhaite pas la provoquer. Ce pasteur prêche également que seul le Saint-Esprit ouvrirait les yeux des juifs pour se convertir au Christ en se fondant sur la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas. Changement remarquable dans les convictions eschatologiques, ces chrétiens ne doivent pas convertir les juifs, et attendent plutôt un acte surnaturel de Dieu lui-même en leur faveur (Hagee 2007, 102, 150, 152 et 200).

3.4 Christians United For Israel (CUFI)
Après son écrit à succès Jerusalem Countdown13 (2006), Hagee passa enfin à l’institution chrétienne sioniste pour pouvoir fédérer le maximum de croyants. Hagee avait besoin d’une structure publique, politiquement crédible pour se faire « entendre » nationalement et influencer les hommes politiques à prendre parti pour l’État hébreu. En février 2006, le pasteur Hagee fonda ainsi le CUFI. Cette association offre tous les moyens possibles aux associations para-ecclésiales et aux Églises de parler en faveur de la défense d’Israël.

D’une part, le CUFI veut : (1) éduquer les chrétiens au sujet des impératifs bibliques et moraux pour soutenir Israël ; (2) communiquer les perspectives favorisant l’État d’Israël, sur le plan des politiques publiques.

D’autre part, le CUFI met en exergue une devise afin de justifier littéralement et bibliquement son action publique en faveur d’Israël : « For Zion’s sake, I will not keep silent » (Is 62,1).

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Références

13. En 2005, Hagee écrit Jerusalem Countdown, livre qu’il publia en 2006 quelques semaines avant de lancer officiellement le premier sommet du CUFI et qui devint rapidement un best-seller sur la liste de USA Today. Il y raconte que la Bible prédit une coalition Pan-arabo-russe qui attaquerait Israël, mais que cette nation serait miraculeusement sauvée par Dieu. La bataille de l’Armageddon menée par l’Anté-christ et notamment la Chine s’ensuivrait ; ensuite le Christ-Roi reviendrait vaincre les forces du Mal pour bâtir son royaume sur terre. Dans ce livre, le pasteur déclare aussi avoir des contacts qualifiés et haut placés, dont un, anonyme, qui lui aurait expliqué que l’Iran serait rapidement doté de l’arme nucléaire. Sans vérifier ce fait par d’autres sources, il est convaincu que l’Iran commande le terrorisme islamiste et qu’il est nécessaire d’arrêter le plus vite possible le programme nucléaire du dirigeant iranien. Ce livre semblerait vouloir préparer les membres de son groupe à entrer dans la mouvance institutionnelle de 2006 qu’il était sur le point de lancer. Pour lui, toute négociation avec l’Iran ne servirait à rien puisque Ahmadinejad aurait cherché à envahir le monde avec l’islam et à rayer Israël de la carte (Hagee 2006, vii). En 2015, Hagee croit toujours que l’Iran souhaite attaquer Israël.

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#244

Les thèmes des discours et des actions du CUFI demeurent constants.

Le leitmotiv « Israël, tu n’es pas seul » est fréquemment repris dans les exposés qui portent sur: la menace nucléaire iranienne ; la lutte antiterroriste ; le Hezbollah, le Hamas et l’islam radical ; la lutte contre l’antisémitisme ; le « plus jamais ça » ou l’horreur de l’Holocauste de la Seconde Guerre mondiale. Enfin, depuis 2014, le CUFI compterait, selon le site internet www.cufi.org , environ 2 millions de membres et il est soutenu par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui est très proche du pasteur et qui intervient régulièrement par visioconférence au sommet du CUFI qui a lieu en juillet annuellement. Le fait que leur pasteur soit ami avec Netanyahou est très valorisé par les membres.

En 2006, Hagee était tellement ambitieux qu’il osa qualifier son mouvement de « géant du sionisme chrétien ». Ce « géant » représente surtout le CUFI et pas forcément tous les chrétiens. On y trouve des juifs, des mormons, etc., et surtout des évangéliques (quoique tous les évangéliques ne soient pas sionistes ou n’acceptent pas les thèses de Hagee). Il utilise en fait des termes forts et médiatiquement parlants, gonflant le nombre d’adhérents au mouvement : « I want to say this as clearly and plainly as I possibly can : Israel, you are not alone. Ladies and Gentlemen, it’s a new day in America. The sleeping giant of Christian Zionism has awakened. Fifty million Christians are standing up and applauding the State of Israel. » (Hagee 2007, 2). Et ce, pour mieux influencer les sphères médiatiques et surtout les élus politiques, le groupe de Hagee représentant un vivier de voix potentielles. Enfin, Hagee incarne une personnalité charismatique.

4. Une figure charismatique

Outre ses talents de prédicateur et de dirigeant, Hagee se présente comme un chanteur et un musicien accompli, à la fois pianiste et saxophoniste.

Son album de 2011, A Lifetime of Music, dans lequel il joue du saxophone, s’inspire de la musique de son enfance. Sa polyvalence et l’expression de ses divers talents, expression largement diffusée, contribuent à sa popularité dans le milieu évangélique.

Ses fidèles disent qu’il fait preuve d’une « foi de bulldog » et apprécient son style de prédication. Ses sermons sont ponctués de notes d’humour, précisons conservatrices, républicaines et fondamentalistes, qui font rire l’auditoire. Il fait flèche de tout bois. Pour les fidèles, il ne caresse pas dans le bon sens du poil les croyants, le péché ou bien les dérives de son pays.

Son message est à prendre ou à laisser. Un fidèle raconte : « He is an old time Bible preacher. […] He preaches straight out from the Word of God. I think he could be a watchman. I do not think he is a prophet because all this stuff comes from the Bible. […] He is a kind of voice for the United States to tell, to warn what is going to happen. Although he gets his information from the Bible, I am sure he gets some by divine way. I think he is more a gospel-preaching preacher. No apologies. He does not apologize to anyone. He is telling what it is and that is it. No compromise. That is what he is. » (Croyant 1 2011)

Homme de caractère et de charisme sur scène, c’est aussi un homme fortement apprécié pour sa convivialité. Les fidèles disent rêver de manger à sa table, car cela représente un honneur et certains ont déjà été invités à un souper, une expérience qu’ils aiment narrer. Ils déclarent également que leur pasteur est « oint », « béni », « audacieux » et « très intelligent » : « He is anointed by God and blessed because he supports Israel. He is very smart. He knows a lot ; he researches. He is very bold. » (Croyant 2 2011).

Ces autres propos de fidèles expriment l’admiration et l’attachement : He is a fireball that is compassionate with love. « […] He is so loving and caring about everyone in his congregation and outside. […] But he wants us to share God’s love and to teach others to love Israel, to love everyone and to pray for their salvation. He is not just there to teach. […] He is amazing. He is a man of God.»(Croyant 3 2011)

Et encore :

[…] I would describe him as the most courageous man in the pulpit, I believe, in the world. He is one of the few men that I know who, in the face of danger and ridicule, is unwavering. I have never met a pastor anywhere in the world, in the countries where I have been in, especially those I have watched on TV, I have never seen a pastor who has made such a bold stand for what he believes in his heart is the right thing to do. So I see him as a truth bearer, a kind of watchman in these last days. [… He] is more of a general in a big army, the army of God. (Croyant 4 2011)

Son charisme et sa maîtrise du discours le placent au rang d’homme politique et de vedette du milieu, ce qui crée un fossé entre les simples fidèles et ce prédicateur. Hagee est reconnu comme un leader hors du commun, élu de Dieu pour les croyants. Cela dit, il ne remplace pas Dieu, et comme le précisent des adeptes, c’est d’abord « un homme de Dieu » qui « aime le Seigneur 14 » et sa congrégation. Les ouailles croient donc que Dieu utiliserait ce prédicateur comme un canal par lequel il passerait son message aux hommes.

Certains le comparent à un prophète même si Hagee ne se désigne jamais comme tel. Pour Hagee, ceux qui le prennent pour un tel homme ignorent le fait qu’il obéit fondamentalement aux Saintes Écritures. Il justifie son action comme simple obéissance biblique : « I am only obedient to the very Word of God. And some people think of me of a prophet because I am only obeying the Scriptures. They just don’t know the Scriptures. »

Pour comprendre le leadership de Hagee, nous pouvons nous fonder sur des concepts classiques de la sociologie15. On trouve de cette manière chez Max Weber certains traits observables ou attribués à Hagee, qui l’associent en partie au prophète, à la figure charismatique ou au réformateur religieux16 : le charisme, pour l’aspect un peu autodidacte, la reconnaissance par la communauté, l’itinérance et la prédication émotionnelle.

Hagee possède en effet plusieurs caractéristiques du prophète protestant, tel que Weber le définit, même s’il ne s’autoproclame pas prophète — nous venons de le mentionner — et, qui plus est, demeure rémunéré pour ses prédications, ses livres et ses conférences. Toutefois, Hagee, qui croit être le porteur du message de Dieu, c’est-à-dire le message chrétien sioniste qui défend Israël et les juifs, proclame un commandement divin, celui de parler au nom d’Israël : « Par prophète, nous entendons ici un porteur de charismes purement personnels, qui en vertu de sa mission, proclame une doctrine religieuse ou un commandement divin » (Weber 1995, 190 , nous soulignons).

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Références:
14. Notre traduction.
15. Nous aurions pu nous pencher sur d’autres auteurs et des publications plus récentes, cela dit l’étude de Weber nous semblait pertinente ici.
16. Pour résumer rapidement le prophète de Weber : il s’agit d’un personnage, doué de charisme et autodidacte, qui s’autoproclame prophète et qui est sur le chemin de l’« itinérance » afin de prêcher sa doctrine divine en s’appuyant sur une révélation de Dieu sans demander aucun soutien familial, car il subvient à ses besoins lui-même et il rallie une communauté de croyants autour de son message, qui le reconnaissent pour sa vocation. Voir Weber (1995, tome 2).

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Selon les fidèles, Hagee leur dit que c’est sa « vocation » de rallier toute une communauté au nom d’Israël, ce qu’ils croient également : « [L]’élément décisif c’est la "vocation" personnelle. […] Le prophète revendique son autorité en invoquant une révélation personnelle ou en se réclamant d’un charisme » (Weber 1995, 190).

Hagee ne prétend pas avoir reçu une révélation divine (si ce n’est quand il pense que Dieu lui aurait demandé de réunir les juifs et les chrétiens au mur des Lamentations), il dit avoir étudié l’histoire des persécutions juives, l’histoire de l’Église et surtout lu la Bible littéralement (Is 62,1

et Genèse 12,3) ; en ce sens, il répond à la définition de Weber qui distingue le prophète du réformateur. Weber dit que le réformateur n’a pas de « révélation nouvelle » (Weber 1995, 198), car il s’appuie littéralement sur la Bible.

Hagee persiste à répondre à l’appel divin pour Israël malgré les menaces de mort et d’attentat à la bombe, notamment pour les Nuits Pour Honorer Israël. Son courage et sa détermination suscitent l’admiration de ses fidèles :

« The first time he did it in San Antonio, he had a bomb threat. Because of the bomb threat he realized, « I am going to do this again. » From a reputation perspective, you think this bomb would have stopped him. No, he has been under a bomb threat ; the bomb has not stopped him. After so many years, nothing has stopped him. (Croyant 4 2011)

Sa communauté politico-religieuse le reconnaît comme chef des chrétiens américains défenseurs d’Israël :

Nous appellerons charisme la qualité extraordinaire […] d’un personnage, qui est, pour ainsi dire, doué de forces ou de caractères surnaturels ou surhumains ou tout au moins en dehors de la vie quotidienne, inaccessible au commun des mortels ; ou encore qui est considéré comme envoyé par Dieu ou comme un exemple, et en conséquence considéré comme un « chef » [Führer]. (Weber 1995, 320)

Hagee se démarquerait ainsi des autres pasteurs par son charisme et ses traits de caractère qui viennent de Dieu. Une croyante le compare à un chef, même si elle fait référence à un chef de cuisine de téléréalité, soit Gordon Ramsey qui est notamment connu pour son caractère autoritaire et qui aide les apprentis à exceller en cuisine comme lui ; elle perçoit ainsi

#248

Hagee comme un modèle et un prophète qui l’aide à son tour à transmettre ses croyances :

I think he is a prophet. God has blessed him in many different ways. He has given him the gift of discernment and the gift to be able to speak. He has given him the gift of authority to go out there and to preach it to the people. […] But when I came here, Pastor Hagee is the « Chef », like Ramsey : you have to move to the next level, you have to be… God wants a warrior. God wants someone who is on fire. He has that gift to be able to bring people up to the next level. (Croyante 6 2011)

L’itinérance, selon Weber, est une autre caractéristique du prophète (Weber 1995, 191). Remarquons que Hagee parcourt les églises (par analogie bien entendu), se rend à Jérusalem et à Washington D.C. afin de transmettre son message aux États-Unis.

Souvent, les prédications de Hagee ont recours à l’émotion en suscitant la crainte de la malédiction pour bénir Israël, la tristesse en évoquant la Shoah, etc. : « […] La véritable caractéristique des prophètes [est] : une véritable prédication émotionnelle […] » (Weber 1995, 197).

Enfin, ses idées sur l’État d’Israël l’ont amené à bâtir sa propre communauté de sympathisants — le CUFI — qui s’approprie son message.

C’est donc pour toutes ces caractéristiques que le pasteur John Hagee possède certains traits d’une figure charismatique, réformatrice et prophétique selon les perspectives wébériennes.

Conclusion

Outre ce sens sociologique, Hagee proclame souvent des oracles de malheur ou des jugements divins à venir si les chrétiens ou les États-Unis ne se conformaient pas à la volonté surnaturelle, notamment pour Israël, et n’éradiquaient pas le péché. Ce pasteur semblerait imiter les prophètes de la Bible en annonçant la sentence et la malédiction à ses auditeurs, en disant par exemple que la Louisiane aurait subi le jugement de Dieu pour expliquer les catastrophes climatiques, à cause de l’attitude de l’Amérique favorisant le retrait israélien de Gaza en 2005 : « It started with George W. Bush when he told Israel to get your people out of the West Bank. On the same day they were relocated, a storm started and grew. It was called Katrina. Then, New Orleans was relocated. » (Gross 2008 ; Frederik 2008). John Hagee se fait porte-parole biblique, c’est-à-dire un médiateur de la volonté divine pour Israël sur terre. 

#249

Malgré les embûches, Hagee est parvenu à son rêve : être le meneur d’une organisation rassemblant des chrétiens, surtout évangéliques, qui veulent défendre l’État d’Israël. Hagee aura réussi à marquer son temps, par le biais du CUFI et de sa médiatisation en criant son soutien à l’État hébreu sur tous les toits. Enfin, pour un croyant, son pasteur représente une sorte de prophète, tel Moïse et sa célèbre phrase qui insuffla l’idée de liberté : « laisse mon peuple aller ». Pour Hagee, cette citation s’est trans-formée en « laisse mon peuple vivre ! » et « laissez-lui sa terre » :

[Hagee] is like Moses who was in the desert. He was hanging out and now the time of the burning bush has been turned. [He] is delivering a message : let my people live. When we had Moses coming the first time with Pharaoh, it was « Let my people go ». Now it is « Let my people live ». So I am just changing one word. Let my people live. Israel has already given their land.

Let them live ! What are we doing ? Let their land stay. (Croyant 5 2011)

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Références

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Résumé
Cet article porte sur John Hagee et son parcours pour devenir le dirigeant du groupe chrétien sioniste le plus grand et le plus médiatisé aux États-Unis et dans le monde, le Christians United For Israel (CUFI). Depuis 2006, ce pasteur s’est fait connaître du grand public à cause de son soutien inconditionnel à l’État hébreu. Comment Hagee en est-il arrivé à créer le plus grand groupe de pression chrétien sioniste qui existe de nos jours ? Comment est-il devenu l’ami d’Israël et ce chef de file si remarqué ? De quel milieu évangélique est-il issu ? Cet article veut ainsi comprendre comment un pasteur évangélique est devenu une figure politique médiatisée et comment il a pu rallier bon nombre d’évangéliques à le suivre dans son activisme pro-Israël.

Hagee est une figure charismatique. Notre méthodologie se fonde sur des études de terrain, des entretiens et des observations.

#252
Abstract

This paper focuses on John Hagee and his path to become the leader of the largest and most publicized Christian Zionist group in the United States and the world, Christians United For Israel (CUFI) . Since 2006, this pastor has become renowned for his support to the Hebrew State. How did Hagee come to create the largest Christian Zionist lobby existing today ? How did he become such a friend of Israel and so remarkable a leader ? What is his background ? This article looks deeper at how an Evangelical pastor became a political public figure capable of rallying large numbers of Evangelicals to follow him in his pro-Israel activism. Hagee is a charismatic leader. Our methodology is based on field studies, interviews and observations.

Fin de l'article
_____________________________________

Photos de John Hagee



 



#30)

Parfois, il faut avouer que ce que l'on appelle «le gros bon sens» ou «le sens commun de la raison» est souvent bafoué ou carrément absent chez ceux qui prétendre «posséder la compréhension des mystères divins». La doctrine spirituelle «dispensationaliste» transmise par William Branham n'échappe pas à la distorsion du «gros bon sens» de ceux et celles qui s'appuient sur d'habiles fables ne reposant sur aucune réalité.

2 Pierre 1:16 «Ce n'est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ, mais c'est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux.»

Selon l'encyclopédie Wikipédia, à l'origine, l'expression était «sensus communis». La notion de «sens commun» descend de son ancêtre latin «sensus communis» et se référait aux humanités, à la sensibilité et à la raison. Ainsi, l'individu qui n'est pas doué du «sensus communis» est fou.

Le concept de «sens commun»
Le sens commun est constitué de savoirs organisant la vie sociale mais pas forcément universels. Le sens commun est sous-jacent aux règles de validation qu'exige la science, que seule la critique philosophique peut faire connaître. D'un point de vue pragmatique, le sens commun est un raisonnement historique, permettant de donner du sens et de répondre facilement aux problèmes et aux informations que les individus rencontrent dans la vie courante. Il est souvent perçu comme «naturel», «inné» ; il semble aller de soi : «Je ne vois pas comment je pourrais penser et agir autrement.» Dans la philosophie il devient une sorte de bon sens, de bonne morale et de logique universelle. «une connaissance minime, inscrite dans les choses mêmes, et que toute société détient de façon quasi génétique.».

Ainsi «le gros bon sens» est l'attitude de qui privilégie le réel, agit avec pragmatisme selon son appréciation de la réalité. Je désire donc vous présenter le professeur Shlomo Sand, de l'université de Tel Aviv, qui est connu pour ses connaissances concernant «les juifs», Israël et «le sionisme». Il est à mon avis, un exemple de quelqu'un qui utilise son «gros bon sens» lorsqu'il parle .

On connaît ce professeur à l’université de Tel-Aviv pour ses travaux d’historien, avec un livre phare: Comment le peuple juif fut inventé (Fayard, 2008), traduit en de nombreuses langues ; on le reconnait aussi à son engagement en faveur des Palestiniens. Biographie Shlomo Sand est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Tel-Aviv. Auteur d'un essai sur Georges Sorel (L'Illusion du politique, La Découverte, 1984), il a publié, ces dernières années, plusieurs ouvrages sur l'histoire des juifs et d'Israël (Comment le peuple juif fut inventé, Fayard, 2008 ; Comment la terre d'Israël fut inventée, Flammarion, 2012), tout en poursuivant sa réflexion sur son métier d'historien (Crépuscule de l'histoire, Flammarion, 2015)

Shlomo Sand est né à Linz, en Autriche. En 1948, ses parents émigrent en Israël où il grandit. Il finit ses études supérieures en histoire, amorcées à l’Université de Tel-Aviv, à l’École des Hautes Études en sciences sociales, à Paris. En 1983, il y termine une thèse de doctorat sur la pensée de Georges Sorel, qui est immédiatement publiée ( L’Illusion du politique , Paris, La Découverte, 1984). Depuis 1985, il enseigne l’histoire de l’Europe contemporaine à l’Université de Tel-Aviv. Ses domaines de spécialisation recoupent l’histoire des idées et du statut des intellectuels dans la société moderne ainsi que les relations entre l’histoire et le cinéma. Il a publié de nombreux livres et articles sur ces sujets, en français en anglais et en hébreu.

Shlomo Sand, Email: shlomosand@gmail.com
1978 - 1982 - Étudiant au doctorat à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales
1983 - 1985 - Maître assistant associé, École des Hautes Études en Sciences Sociales
1988 - 1994 - Titulaire, Université de Tel Aviv, Israël
1995 - 2001 - Professeur associé, Université de Tel Aviv, Israël
2002 - 2014 - Professeur premier niveau, Université de Tel Aviv, Israël
2014 - À ce jour - Professeur émérite, Université de Tel Aviv, Israël
Domaines d'enseignements principaux: Histoire Intellectuelle Française, Histoire Politique du 20e Siècle, Histoire et Cinéma, Nation et Nationalisme, Histoire et Théorie.

Résumé
Le livre choc de Shlomo Sand : l'historien israélien y montre que le peuple juif, tel qu'on l'entend aujourd'hui, est essentiellement une création du XIXe siècle. En s'appuyant constamment sur des matériaux historiques, il s'attaque à l'idée, très ancrée dans la conscience occidentale, que les Juifs sont un groupe humain ayant une origine commune et ayant été arraché de sa terre. Plus que l'histoire des juifs, il étudie l'historiographie qui a bâti un peuple juif : ce n'est qu'à la fin du XVIIIe siècle que des historiens juifs ont commencé à écrire l'histoire du peuple juif comme celle d'une nation née avec Moïse et la réception de la Torah.

Mais à la différence des nationalismes français ou allemands, étudiés depuis longtemps, le sionisme n'avait pas encore fait l'objet d'une réflexion critique globale qui en déconstruise les mythes. Sans remettre en cause l'existence de l'État d'Israël, dont il ne conteste pas la légitimité, Sand en refuse l'assimilation à un État juif, qui appartiendrait aux juifs du monde entier. Ce livre iconoclaste, plein d'audace et d'une grande originalité, a suscité à sa parution en 2008 une immense polémique en Israël et en Europe, largement relayée par la presse française : « Un débat événement » (Marianne), « Le livre qui enflamme Israël » (Le Point), controverse avec Éric Marty dans Le Monde...Très rapidement devenu un best-seller, il est aujourd'hui incontournable pour comprendre les termes du débat autour de l'État d'Israël.

Quand le peuple juif fut-il créé ?
Est-ce il y a quatre mille ans, ou bien sous la plume d'historiens juifs du 19e siècle qui ont reconstitué rétrospectivement un peuple imaginé afin de façonner une nation future ? Dans le sillage de la « contre-histoire » née en Israël dans les années 1990, Shlomo Sand nous entraîne dans une plongée à travers l'histoire " de longue durée " des juifs. Les habitants de la Judée furent-ils exilés après la destruction du Second Temple, en l'an 70 de l'ère chrétienne, ou bien s'agit-il d'un mythe chrétien qui aurait infiltré la tradition juive ?

L'auteur montre comment, à partir du 19e siècle, le temps biblique a commencé à être considéré par les premiers sionistes comme le temps historique, celui de la naissance d'une nation. Ce détour par le passé conduit l'historien à un questionnement beaucoup plus contemporain : à l'heure où certains biologistes israéliens cherchent encore à démontrer que les juifs forment un peuple doté d'un ADN spécifique, que cache aujourd'hui le concept d'État juif, et pourquoi cette entité n'a-t-elle pas réussi jusqu'à maintenant à se constituer en une république appartenant à l'ensemble de ses citoyens, quelle que soit leur religion ? En dénonçant cette dérogation profonde au principe sur lequel se fonde toute démocratie moderne, Shlomo Sand délaisse le débat historiographique pour proposer une critique de la politique identitaire de son pays.

Dès sa parution en Israël, et sa parution en France, en 2008, le livre de Shlomo Sand a déclenché de violentes polémiques. Il remet radicalement en question, en effet, les points clés du récit convenu de l’histoire juive, à commencer par celui qu’invoque la Déclaration d’indépendance d’Israël et selon lequel le peuple juif est né sur la terre d’Israël et en a été exilé sous la domination romaine, en l’an 70, avant d’entamer son retour deux millénaires après. Il n’y a pas eu d’exil, soutient Shlomo Sand, de même qu’il n’y a jamais eu de peuple juif, seulement une religion juive. Contrairement à une autre thèse conventionnelle, la religion juive s’est montrée prosélyte, et ce sont les conversions qu’elle a opérées qui expliquent la présence de millions de juifs de par le monde. En particulier, les juifs ashkénazes de l’Est européen ne proviennent pas de la terre d’Israël, mais sont issus de l’adoption du judaïsme par le royaume khazar du Caucase.

Bref, nous sommes en présence de l’invention d’une continuité historique fictive. Les conséquences politiques de la déconstruction à laquelle procède Shlomo Sand sont considérables. Elles conduisent à opposer à la vision officielle d’Israël comme un « État juif et démocratique » l’idée d’un « État de tous ses citoyens » – juifs, arabes et autres. C’est dire combien l’ouvrage mérite une discussion approfondie. Nous avons demandé leur réaction à Esther Benbassa, Denis Charbit, Maurice-Ruben Hayoun, Tony Judt et Maurice Sartre, que nous remercions d’avoir répondu à notre appel. Shlomo Sand fait suivre leurs interventions d’une réponse générale.

L’historien israélien Shlomo Sand a publié un essai intitulé « Comment le peuple juif fut inventé ». Il tente par cette démonstration de délégitimer son propre pays en arguant que le sionisme est un mythe, et que par conséquent le lien entre Israël et les juifs est une fiction. Les juifs ne seraient pas un peuple d’après lui, mais des individus épars n’ayant rien d’autre qu’une religion en commun. Ils descendraient des Khazars, peuple d’Europe Centrale converti au judaïsme au 8eme siècle, et d’autres convertis d’une époque où le judaïsme était prosélyte. D’après Shlomo Sand, les juifs n’ont pas été expulsés par les romains après la destruction du temple de Jérusalem, mais islamisés quelques siècles plus tard par les arabes. Les vrais descendants des juifs d’alors seraient donc les palestiniens d’aujourd’hui.

Cela laisse supposer que le prochain essai de Shlomo Sand pourrait s’intituler « Comment le peuple palestinien fut inventé », ce qui nous promet une nouvelle lecture passionnante. Il est vrai que les juifs sont métissés et diversifiés. Beaucoup de leurs aïeux, comme Ruth la Moabite, n’étaient pas juifs en naissant. Elle fut néanmoins l’arrière grand-mère du grand Roi David, lui-même ancêtre du juif Jésus de Nazareth d’après les Evangiles. Non seulement n’est-t-il pas scandaleux d’être d’origine composite, mais c’est la gloire du judaïsme que de ne pas revendiquer une race, mais une vision du monde indissociable du lieu où elle vit le jour : la terre d’Israël. Même si on considère que les juifs d’aujourd’hui ne sont pas génétiquement ceux de l’Antiquité, il n’en demeure pas moins qu’un grand nombre parmi eux se retrouve autour de valeurs communes, dont l’Etat d’Israël tel que proclamé en 1948 par le mouvement sioniste et ratifié par la Communauté Internationale. L’identité d’un peuple est dynamique et changeante. Elle est culturelle et non pas génétique.

Shlomo Sand récuse le lien des juifs à Israël en se fondant sur un argument ethnique. Leur mixité serait une raison de leur dénier toute cohérence en tant que peuple. Ils devraient d’après lui satisfaire à des critères géniques pour avoir le droit d’affirmer leur appartenance. Raisonnement nauséabond dont l’extrême-droite fait son fond de commerce depuis toujours. Shlomo Sand a raison de dire que ce qui liait les juifs avant le sionisme était la religion. Mais bien qu’ayant été reconnus comme citoyens sous l’impulsion de la Révolution Française, ils ont continué d’être singularisés par un antisémitisme endémique qui n’a cessé de prospérer jusqu’à nos jours. Tout au long de la codification du Talmud au premier millénaire il fut question de l’Exil et du Retour. Plus tard il y eut des controverses au sein du monde juif concernant la question du rapport à Israël.

Certains pensaient qu’il y avait obligation d’y habiter, d’autres que chacun pouvait se déterminer librement, et d’autres encore qu’il fallait attendre l’ère messianique. Mais tous ont toujours eu le regard tourné vers Israël. Mais dans le monde d’aujourd’hui point n’est besoin de brandir la Torah pour justifier l’Etat d’Israël. Sa légitimité juridique repose sur le constat fait par les Nations-Unies en 1947 qu’il y avait sur le territoire de la Palestine une population juive qui revendiquait un Etat au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ces six-cent mille silhouettes incertaines sont devenus six décennies plus tard six millions de citoyens d’une nation prospère et dynamique, avec les qualités et les défauts de toute démocratie.

Par ailleurs, grâce à l’impressionnante réussite du projet sioniste, beaucoup de juifs de par le monde ont acquis l’assurance de ceux qui savent qu’ils ont une maison. Lors d’une commémoration de la Shoah à Auschwitz en septembre 2003 on a pu voir des petits-enfants de rescapés survoler à basse altitude les camps de la mort à bord de chasseurs de l’armée israélienne frappés de l’étoile de David. Il faut avoir cette image à l’esprit pour prendre la mesure de la révolution que constitue l’Etat d’Israël. Pour le peuple juif d’abord, mais aussi pour le reste du monde. L’Etat d’Israël n’est peut-être pas celui dont rêvaient les pères fondateurs, mais l’Histoire atteste qu’il n’y a que peu de révolutions qui débouchent sur ce qu’escomptent les idéologues.

Les révolutions ne sont d’ailleurs souvent que des passerelles qui conduisent les peuples à changer de malheur. La révolution du peuple juif fait exception et démontre tous les jours sa vitalité, même si Shlomo Sand estime qu’il n’existe pas. Les thèses de Shlomo Sand sur l’inexistence du peuple juif ont été réfutées par beaucoup et approuvées par certains, mais là n’est pas la question. La question est qu’il fait fausse route dès l’énoncé de son essai, parce que Shlomo Sand n’a pas à prescrire aux gens ce qu’ils sont en fonction de leurs ancêtres. Il a à respecter le droit des vivants de se définir. Et le peuple juif est bien vivant. C’est pour cela que je n’ai pas lu le livre de Shlomo Sand.

Comment le peuple juif fut inventé. De la Bible au sionisme:
source: https://www.ababord.org/Comment-le-peuple-juif-fut-invente

Shlomo Sand s’intéresse à l’identité politique du peuple juif et démontre que ce peuple est, en termes historiques, tout à fait normal : il a des origines multiples et très variées, et il a bénéficié dans sa composition démographique de l’apport de nombreux autres peuples. De plus, comme les autres peuples, il a ses mythes fondateurs, le plus important d’entre eux étant que le peuple juif forme une unité qui s’est perpétuée au fil des siècles. Le livre est un best-seller en Israël.

Un bref compte-rendu ne lui rendra sans doute pas justice. Dans son avant-propos, il raconte les histoires individuelles de personnes qu’on aurait pu classer comme « mono-ethniques », mais qui se trouvent à avoir des identités multiples, hybrides, complexes qui défient toute classification et dont les destins s’entrecroisent de façon inattendue. Il entame ensuite une réflexion sur l’identité, la mémoire et la philosophie de l’histoire. Il critique l’historiographie officielle israélienne qui considère que : « La mémoire greffée de tout Israélien d’origine juive ne saurait évidemment être comparée à ses mythologies échevelées ! N’y figurent que des vérités solides et précises. »

Chaque Israélien sait, sans l’ombre d’un doute, que le peuple juif existe depuis qu’il a reçu la Torah dans le Sinaï, et que lui-même en est le descendant direct et exclusif […]... Sa thèse principale est à l’effet que « les juifs ont toujours formé des communautés religieuses importantes qui sont apparues et ont pris pied dans diverses régions du monde et ne constitue pas un ethnos porteur d’une même origine, unique, qui se serait déplacé au cours d’une errance et d’un exil permanents. » Pour sa démonstration, il conteste deux idées fondamentales.

La première est que le peuple juif fut chassé de la Palestine antique en l’an 70 de notre ère. Et la deuxième est que les diverses communautés juives autour du bassin de la Méditerranée étaient issues de l’immigration juive qui a suivi cet exil. Il démontre, en se référant à de nombreuses sources d’auteurs juifs sionistes ou non sionistes ainsi qu’à des auteurs non juifs, que d’abord une portion importante des occupants actuels de la Palestine historique sont en effet des descendants de communautés juives qui n’ont pas été exilées mais qui se sont converties au christianisme d’abord, puis en partie à l’islam. Il démontre aussi que les diverses communautés juives autour du bassin méditerranéen sont le résultat de conversions, à un moment où le prosélytisme était un trait de la religion juive. Pour démontrer cette tendance au prosélytisme, il propose trois types d’arguments.

1. Un argument démographique : l’étendue et la taille des communautés juives n’aurait pas pu être le résultat de la seule immigration juive.

2. Un argument idéologique : le prosélytisme était favorisé par les penseurs juifs de l’époque.

3. Un argument documentaire : il cite de nombreux auteurs des premiers siècles de notre ère, juifs ou non juifs, qui font état des conversions.

Dans les chapitres suivants, il examine séparément l’histoire de diverses communautés juives (au Yémen, en Afrique du Nord, celle des Kagans et des Khazars, celles de l’Europe de l’Est) pour démontrer leurs origines locales résultant de conversions, et non pas issues de l’immigration juive de Palestine. Tout comme les nouveaux historiens israéliens qui ont transformé les perceptions israéliennes de l’histoire récente, ce livre aura sans doute un apport majeur pour l’historiographie israélienne qui s’intéresse aux origines du peuple juif.

Comment fut inventé le peuple juif : source; https://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205

Les Juifs forment-ils un peuple ? A cette question ancienne, un historien israélien apporte une réponse nouvelle. Contrairement à l’idée reçue, la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars.

Tout Israélien sait, sans l’ombre d’un doute, que le peuple juif existe depuis qu’il a reçu la Torah (1) dans le Sinaï, et qu’il en est le descendant direct et exclusif. Chacun se persuade que ce peuple, sorti d’Egypte, s’est fixé sur la « terre promise », où fut édifié le glorieux royaume de David et de Salomon, partagé ensuite en royaumes de Juda et d’Israël. De même, nul n’ignore qu’il a connu l’exil à deux reprises : après la destruction du premier temple, au VIe siècle avant J.-C., puis à la suite de celle du second temple, en l’an 70 après J.C.

S’ensuivit pour lui une errance de près de deux mille ans : ses tribulations le menèrent au Yémen, au Maroc, en Espagne, en Allemagne, en Pologne et jusqu’au fin fond de la Russie, mais il parvint toujours à préserver les liens du sang entre ses communautés éloignées. Ainsi, son unicité ne fut pas altérée. A la fin du XIXe siècle, les conditions mûrirent pour son retour dans l’antique patrie. Sans le génocide nazi, des millions de Juifs auraient naturellement repeuplé Eretz Israël (« la terre d’Israël ») puisqu’ils en rêvaient depuis vingt siècles.

Vierge, la Palestine attendait que son peuple originel vienne la faire refleurir. Car elle lui appartenait, et non à cette minorité arabe, dépourvue d’histoire, arrivée là par hasard. Justes étaient donc les guerres menées par le peuple errant pour reprendre possession de sa terre ; et criminelle l’opposition violente de la population locale.

D’où vient cette interprétation de l’histoire juive ? Elle est l’œuvre, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, de talentueux reconstructeurs du passé, dont l’imagination fertile a inventé, sur la base de morceaux de mémoire religieuse, juive et chrétienne, un enchaînement généalogique continu pour le peuple juif. L’abondante historiographie du judaïsme comporte, certes, une pluralité d’approches. Mais les polémiques en son sein n’ont jamais remis en cause les conceptions essentialistes élaborées principalement à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.

Lorsque apparaissaient des découvertes susceptibles de contredire l’image du passé linéaire, elles ne bénéficiaient quasiment d’aucun écho. L’impératif national, telle une mâchoire solidement refermée, bloquait toute espèce de contradiction et de déviation par rapport au récit dominant. Les instances spécifiques de production de la connaissance sur le passé juif — les départements exclusivement consacrés à l’« histoire du peuple juif », séparés des départements d’histoire (appelée en Israël «histoire générale») — ont largement contribué à cette curieuse hémiplégie. Même le débat, de caractère juridique, sur «qui est juif ?» n’a pas préoccupé ces historiens : pour eux, est juif tout descendant du peuple contraint à l’exil il y a deux mille ans.

Ces chercheurs « autorisés » du passé ne participèrent pas non plus à la controverse des « nouveaux historiens », engagée à la fin des années 1980. La plupart des acteurs de ce débat public, en nombre limité, venaient d’autres disciplines ou bien d’horizons extra-universitaires : sociologues, orientalistes, linguistes, géographes, spécialistes en science politique, chercheurs en littérature, archéologues formulèrent des réflexions nouvelles sur le passé juif et sioniste. On comptait également dans leurs rangs des diplômés venus de l’étranger. Des « départements d’histoire juive » ne parvinrent, en revanche, que des échos craintifs et conservateurs, enrobés d’une rhétorique apologétique à base d’idées reçues.

Le judaïsme, religion prosélyte
Bref, en soixante ans, l’histoire nationale a très peu mûri, et elle n’évoluera vraisemblablement pas à brève échéance. Pourtant, les faits mis au jour par les recherches posent à tout historien honnête des questions surprenantes au premier abord, mais néanmoins fondamentales.

La Bible peut-elle être considérée comme un livre d’histoire ? Les premiers historiens juifs modernes, comme Isaak Markus Jost ou Leopold Zunz, dans la première moitié du XIXe siècle, ne la percevaient pas ainsi : à leurs yeux, l’Ancien Testament se présentait comme un livre de théologie constitutif des communautés religieuses juives après la destruction du premier temple. Il a fallu attendre la seconde moitié du même siècle pour trouver des historiens, en premier lieu Heinrich Graetz, porteurs d’une vision «nationale» de la Bible : ils ont transformé le départ d’Abraham pour Canaan, la sortie d’Egypte ou encore le royaume unifié de David et Salomon en récits d’un passé authentiquement national. Les historiens sionistes n’ont cessé, depuis, de réitérer ces «vérités bibliques», devenues nourriture quotidienne de l’éducation nationale.

Mais voilà qu’au cours des années 1980 la terre tremble, ébranlant ces mythes fondateurs. Les découvertes de la « nouvelle archéologie » contredisent la possibilité d’un grand exode au XIIIe siècle avant notre ère. De même, Moïse n’a pas pu faire sortir les Hébreux d’Egypte et les conduire vers la « terre promise » pour la bonne raison qu’à l’époque celle-ci... était aux mains des Egyptiens. On ne trouve d’ailleurs aucune trace d’une révolte d’esclaves dans l’empire des pharaons, ni d’une conquête rapide du pays de Canaan par un élément étranger.

Il n’existe pas non plus de signe ou de souvenir du somptueux royaume de David et de Salomon. Les découvertes de la décennie écoulée montrent l’existence, à l’époque, de deux petits royaumes : Israël, le plus puissant, et Juda, la future Judée. Les habitants de cette dernière ne subirent pas non plus d’exil au VIe siècle avant notre ère : seules ses élites politiques et intellectuelles durent s’installer à Babylone. De cette rencontre décisive avec les cultes perses naîtra le monothéisme juif.

L’exil de l’an 70 de notre ère a-t-il, lui, effectivement eu lieu ? Paradoxalement, cet « événement fondateur » dans l’histoire des Juifs, d’où la diaspora tire son origine, n’a pas donné lieu au moindre ouvrage de recherche. Et pour une raison bien prosaïque : les Romains n’ont jamais exilé de peuple sur tout le flanc oriental de la Méditerranée. A l’exception des prisonniers réduits en esclavage, les habitants de Judée continuèrent de vivre sur leurs terres, même après la destruction du second temple.

Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle. La plupart des penseurs sionistes n’en ignoraient rien : ainsi, Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat d’Israël, tout comme David Ben Gourion, fondateur de l’Etat, l’ont-ils écrit jusqu’en 1929, année de la grande révolte palestinienne. Tous deux mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée (2).

A défaut d’un exil depuis la Palestine romanisée, d’où viennent les nombreux Juifs qui peuplent le pourtour de la Méditerranée dès l’Antiquité ? Derrière le rideau de l’historiographie nationale se cache une étonnante réalité historique. De la révolte des Maccabées, au IIe siècle avant notre ère, à la révolte de Bar-Kokhba, au IIe siècle après J.-C, le judaïsme fut la première religion prosélyte. Les Asmonéens avaient déjà converti de force les Iduméens du sud de la Judée et les Ituréens de Galilée, annexés au « peuple d’Israël ». Partant de ce royaume judéo-hellénique, le judaïsme essaima dans tout le Proche-Orient et sur le pourtour méditerranéen. Au premier siècle de notre ère apparut, dans l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’Adiabène, qui ne sera pas le dernier royaume à se « judaïser » : d’autres en feront autant par la suite.

Les écrits de Flavius Josèphe ne constituent pas le seul témoignage de l’ardeur prosélyte des Juifs. D’Horace à Sénèque, de Juvénal à Tacite, bien des écrivains latins en expriment la crainte. La Mishna et le Talmud (3) autorisent cette pratique de la conversion — même si, face à la pression montante du christianisme, les sages de la tradition talmudique exprimeront des réserves à son sujet.

La victoire de la religion de Jésus, au début du IVe siècle, ne met pas fin à l’expansion du judaïsme, mais elle repousse le prosélytisme juif aux marges du monde culturel chrétien. Au Ve siècle apparaît ainsi, à l’emplacement de l’actuel Yémen, un royaume juif vigoureux du nom de Himyar, dont les descendants conserveront leur foi après la victoire de l’islam et jusqu’aux temps modernes. De même, les chroniqueurs arabes nous apprennent l’existence, au VIIe siècle, de tribus berbères judaïsées : face à la poussée arabe, qui atteint l’Afrique du Nord à la fin de ce même siècle, apparaît la figure légendaire de la reine juive Dihya el-Kahina, qui tenta de l’enrayer. Des Berbères judaïsés vont prendre part à la conquête de la péninsule Ibérique, et y poser les fondements de la symbiose particulière entre juifs et musulmans, caractéristique de la culture hispano-arabe.

La conversion de masse la plus significative survient entre la mer Noire et la mer Caspienne : elle concerne l’immense royaume khazar, au VIIIe siècle. L’expansion du judaïsme, du Caucase à l’Ukraine actuelle, engendre de multiples communautés, que les invasions mongoles du XIIIe siècle refoulent en nombre vers l’est de l’Europe. Là, avec les Juifs venus des régions slaves du Sud et des actuels territoires allemands, elles poseront les bases de la grande culture yiddish (4).

Ces récits des origines plurielles des Juifs figurent, de façon plus ou moins hésitante, dans l’historiographie sioniste jusque vers les années 1960 ; ils sont ensuite progressivement marginalisés avant de disparaître de la mémoire publique en Israël. Les conquérants de la cité de David, en 1967, se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. Les Juifs font alors figure d’« ethnos » spécifique qui, après deux mille ans d’exil et d’errance, a fini par revenir à Jérusalem, sa capitale.

Les tenants de ce récit linéaire et indivisible ne mobilisent pas uniquement l’enseignement de l’histoire : ils convoquent également la biologie. Depuis les années 1970, en Israël, une succession de recherches « scientifiques » s’efforce de démontrer, par tous les moyens, la proximité génétique des Juifs du monde entier. La « recherche sur les origines des populations » représente désormais un champ légitimé et populaire de la biologie moléculaire, tandis que le chromosome Y mâle s’est offert une place d’honneur aux côtés d’une Clio juive (5) dans une quête effrénée de l’unicité d’origine du « peuple élu ».

Cette conception historique constitue la base de la politique identitaire de l’Etat d’Israël, et c’est bien là que le bât blesse ! Elle donne en effet lieu à une définition essentialiste et ethnocentriste du judaïsme, alimentant une ségrégation qui maintient à l’écart les Juifs des non-Juifs — Arabes comme immigrants russes ou travailleurs immigrés.

Israël, soixante ans après sa fondation, refuse de se concevoir comme une république existant pour ses citoyens. Près d’un quart d’entre eux ne sont pas considérés comme des Juifs et, selon l’esprit de ses lois, cet Etat n’est pas le leur. En revanche, Israël se présente toujours comme l’Etat des Juifs du monde entier, même s’il ne s’agit plus de réfugiés persécutés, mais de citoyens de plein droit vivant en pleine égalité dans les pays où ils résident. Autrement dit, une ethnocratie sans frontières justifie la sévère discrimination qu’elle pratique à l’encontre d’une partie de ses citoyens en invoquant le mythe de la nation éternelle, reconstituée pour se rassembler sur la «terre de ses ancêtres».

Ecrire une histoire juive nouvelle, par-delà le prisme sioniste, n’est donc pas chose aisée. La lumière qui s’y brise se transforme en couleurs ethnocentristes appuyées. Or les Juifs ont toujours formé des communautés religieuses constituées, le plus souvent par conversion, dans diverses régions du monde : elles ne représentent donc pas un «ethnos» porteur d’une même origine unique et qui se serait déplacé au fil d’une errance de vingt siècles.

Le développement de toute historiographie comme, plus généralement, le processus de la modernité passent un temps, on le sait, par l’invention de la nation. Celle-ci occupa des millions d’êtres humains au XIXe siècle et durant une partie du XXe. La fin de ce dernier a vu ces rêves commencer à se briser. Des chercheurs, en nombre croissant, analysent, dissèquent et déconstruisent les grands récits nationaux, et notamment les mythes de l’origine commune chers aux chroniques du passé. Les cauchemars identitaires d’hier feront place, demain, à d’autres rêves d’identité. A l’instar de toute personnalité faite d’identités fluides et variées, l’histoire est, elle aussi, une identité en mouvement.

Références

Shlomo Sand Historien, professeur à l’université de Tel-Aviv, auteur de Comment le peuple juif fut inventé, à paraître chez Fayard en septembre.

(1) Texte fondateur du judaïsme, la Torah — la racine hébraïque yara signifie enseigner — se compose des cinq premiers livres de la Bible, ou Pentateuque : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.

(2) Cf. David Ben Gourion et Yitzhak Ben Zvi, « Eretz Israël » dans le passé et dans le présent (1918, en yiddish), Jérusalem, 1980 (en hébreu) et Ben Zvi, Notre population dans le pays (en hébreu), Varsovie, Comité exécutif de l’Union de la jeunesse et Fonds national juif, 1929.

(3) La Mishna, considérée comme le premier ouvrage de littérature rabbinique, a été achevée au IIe siècle de notre ère. Le Talmud synthétise l’ensemble des débats rabbiniques concernant la loi, les coutumes et l’histoire des Juifs. Il y a deux Talmud : celui de Palestine, écrit entre le IIIe et le Ve siècle, et celui de Babylone, achevé à la fin du Ve siècle.

(4) Parlé par les Juifs d’Europe orientale, le yiddish est une langue slavo-allemande comprenant des mots issus de l’hébreu.

(5) Dans la mythologie grecque, Clio était la muse de l’Histoire.


Comment le peuple juif fut inventé. De la Bible au sionisme
Source; https://www.ababord.org/Comment-le-peuple-juif-fut-invente



#31)

Shlomo Sand « Depuis 1967, la vision sioniste change vers une fermeture, une biologisation plus grande »

Shlomo Sand est professeur émérite d’histoire à l’université de Tel Aviv, auteur de Comment la terre d’Israël fut inventée*

Vous affirmez que « le peuple juif fut inventé » et qu’il ne faut pas le confondre avec le peuple israélien. Pourquoi cette distinction ?

« M’appuyant sur beaucoup de sources, j’ai avancé la thèse que, s’il y a aujourd’hui un peuple français ou allemand, il n’y avait pas de « peuple juif » au sens moderne, invente au XIXe siècle. L’Etat français est par- venu a « construire » un peuple français à partir des Gaulois, avec Jules Michelet. En parallèle, le sionisme, qui se réclamait du peuple juif, a réussi en fin de compte à créer un peuple israélien – mais pas un peuple juif. Il s’agissait d’attribuer des droits sur cette terre, ici à Tel Aviv mais aussi à Hébron, à Jéricho. Dans mon livre Comment le peuple juif fut inventé (Fayard, 2008), j’ai proposé une autre vision de l’histoire qui a fait beaucoup de bruit en Israël. Le sionisme, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, a utilisé un langage moderne, mais l’origine de cette invention d’un peuple-race juif arraché de sa terre, c’est plutôt une idée chrétienne qui commence avec le Nouveau Testament : à cause de ses péchés, ce peuple a été exilé; Dieu aurait puni les juifs** pour avoir assassiné le fils de Dieu. Cette idée du « peuple déicide» a traversé les siècles, d’Augustin à Emmanuel Kant, et serait responsable de son exil. Jusqu’à Hitler, qui a insisté sur le fait que les juifs n’étaient pas seulement une religion mais surtout un peuple-race. »

« Si je mets en question la vision christiano-sioniste qu’il y a un peuple-race juif qui a été exilé et « est retourné » à sa propre terre, je ne mets pas en question aujourd’hui le fait que le sionisme ait réussi à créer un peuple israélien. Un groupe qui parle la même langue, qui a son propre territoire. Le sionisme a réussi à créer un peuple ici, mais il ne veut pas le reconnaître. Je suis politiquement pour l’« israélisation » de l’état d’Israël, pour le désioniser, pour en faire une vraie république de ses citoyens, quelle que soit leur origine. Il ne faut pas oublier qu’il y a 21 % de la population, en Israël même, qui sont des Palestino-Israéliens, citoyens, mais de seconde zone. »

« Dès les débuts du sionisme, le grand problème, c’était de définir qui était juif. La définition officielle émerge en Israël à partir de 1970. Autrefois, c’était indiqué sur la carte d’identité, ce n’est plus le cas maintenant, mais le ministère de l’Intérieur conserve cette information. Un Israélien dont le père est juif mais pas la mère n’est aujourd’hui pas reconnu comme juif. L’état a une définition ethno-religieuse. Toutes ces règles font beaucoup de dégâts dans les familles des immigrés russes. »

« Pour revenir à l’exil, il faut constater qu’il n’y a pas de recherche sur cette question en Israël. Et il faut dire clairement que les Romains n’ont pas exilé les juifs. Ils ont fait beaucoup de prisonniers, des esclaves, mais la population est restée. Qu’est-elle alors devenue ? Je suis arrivé à la conclusion qu’elle a été en grande partie christianisée sous l’Empire byzantin ; et, à partir du VIIe siècle, la majorité restante s’est convertie à l’islam. Parallèlement, et c’est important à comprendre, la religion juive était prosélyte entre le IIe siècle avant notre ère et le IVe siècle de notre ère. Les lois d’Hadrien qui interdisent le prosélytisme juif le prouvent. Le christianisme a modelé le judaïsme, plus que l’inverse. Il n’était pas facile de vivre avec des voisins qui vous accusent d’avoir tué Jésus. Les juifs restés en Palestine se sont pour la plupart convertis au christianisme, ou à l’islam plus tard, tandis que les juifs dits de la diaspora sont pour beaucoup descendants de convertis au judaïsme. Il y a aussi eu une poignée de royaumes juifs à l’extérieur, comme au Yémen (le royaume himyarite), au sud de la Russie (l’empire khazar), au Maghreb (le royaume de Dihya al-Kahina) et en Éthiopie. En Israël, la plupart croient qu’il y a un ADN juif. Cela pose problème quand le ministère de l’Intérieur demande à des immigrées juives venues de Russie de faire des tests ADN pour prouver leur judéité. C’est fou, mais c’est officiel»

Shlomo Sand « Depuis 1967, la vision sioniste change vers une fermeture, une biologisation plus grande »



#32)

Dans l'interprétation des prophéties, doit-on attribuer à une nation terrestre située au Moyen-Orient, laquelle depuis 1948, s'est appelée «Israël» , un rôle quelconque dans l'accomplissement des prophéties sur «l'Israël» de Dieu? La réponse est non seulement négative mais le fait de se poser cette question nous indique que la confusion actuelle au sujet de ce pays est la preuve que le diable a vraiment tout fait pour changer le sens des prophéties bibliques afin de détourner l'attention sur ses mensonges.

Il y a plusieurs années j'ai publié un article similaire sur ce thème afin de mettre au point, une fois pour toutes, le mensonge au sujet de l'Israël ethnique au sens littéral, une doctrine humaine et empruntée au Dispensationalisme. J'ai prouvé que tout ce qui découle du Dispensationalisme, n'est pas de Dieu. Cette doctrine a été élaborée par des théologiens trinitaires, ne connaissant pas Dieu ni étant né de nouveau, et ont interprété les prophéties avec leur intelligence humaine.

William Branham s'est fait prendre et même s'il était sincèrement bien intentionné, a repris à son compte les études des théologiens qu'il avait dénoncés, peut-être en pensant bien faire et a élaboré une bonne partie de son enseignement sur ces connaissances erronées. Quel gâchis !....Pas étonnant, que ce groupe de croyants soit confus! Après plusieurs décennies d'études des sermons de William Branham, les «soi-disant anciens» des assemblées du «message» vont encore s'agenouiller devant la chaire, lorsque le pasteur lance «un appel à l'autel»! Pourquoi? Parce qu'ils n'ont encore rien compris.

La grande sincérité de William Branham ne l'a pas empêché d'errer avec le Dispensationalisme
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La grande sincérité de William Branham ne l'a pas empêché d'errer avec le Dispensationalisme

Je tiens à préciser que ceux qui sont prédestinés et appelés pour faire partie du peuple saint, du peuple des vainqueurs de Dieu, proviennent de toutes les nations, car effectivement toutes les prophéties à propos du peuple d'Israël mentionnent que le peuple saint doit être ramené dans son pays spirituel d'origine, là où ils peuvent se tenir constamment dans la présence de leur Père et de leur Dieu. Ce peuple saint avait été vaincu par l'accusateur et aux yeux de Dieu, l'expression «parmi les peuples ou les nations» signifie simplement que les vrais vainqueurs qui mériteront le privilège de s'appeler du nom d'Israël proviendront de toutes les nations terrestres. C'est justement sur ces prophéties que le diable s'est acharné à contrefaire la vérité, en altérant le sens profond du nom d'Israël et de la nation sainte.

Ceux qui sont saints sont sanctifiés

Dieu a déclaré (à son peuple): «Vous serez saints car je suis saint» 1 Pierre 1:16
En conséquence il n'y a de saint que celui qui est sanctifié par l'Esprit de Dieu.
« Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,» Hébreux 2:11

Ceux qui sont saints sont parfaits

« Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» Matthieu 5:48

« Cependant, c'est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis ;» 1 Corinthiens 2:6

« Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus.» Philippiens 3:15

Mais un jour le peuple saint fut vaincu par l'accusateur, lorsque le mystère de l'iniquité a dominé l'Église.

« Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.» 2 Thessaloniciens 2:7

« Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplies. »  Luc 21:24  - Note: Cette prophétie s'est accomplie littéralement et présageait également une captivité spirituelle lorsque le mystère de l'iniquité dominerait.

« Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux Daniel 7:21

« Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.»
Apocalypse 13:7

Il n'y a qu'un peuple saint et ceux qui appartiennent à ce peuple sont saints.

Les prophètes ont parlé qu'un jour il y aurait «un retour» des saints d'Israël, lesquels étaient disséminés (littéralement et plus tard, spirituellement) à travers les nations. Plusieurs de ces prophéties étaient un figure de style voulant dire qu'un jour, l'Israël spirituel serait vaincu et que ceux qui se réclameraient de cet Israël vaincu seraient emportés par les enseignements et les doctrines des nations, ceux qui ne sont pas sous l'alliance éternelle. Le peuple saint est un peuple de vainqueurs et le nom du peuple saint est Israël.

« Quand je les ramènerai d’entre les peuples, quand je les rassemblerai du pays de leurs ennemis, je serai sanctifié par eux aux yeux de beaucoup de nations.  Et ils sauront que je suis l’Éternel, leur Dieu, qui les avait emmenés captifs parmi les nations, et qui les rassemble dans leur pays ; Je ne laisserai chez elles aucun d’eux, et je ne leur cacherai plus ma face, car je répandrai mon Esprit sur la maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel. »   Ézéchiel 39:27-29

« Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où (...)  Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël ; Ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils établiront des jardins et en mangeront les fruits.  Je les planterai dans leur pays, et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, dit l’Éternel, ton Dieu. » Amos 9:13-15

« Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Écris dans un livre toutes les paroles que je t’ai dites.  Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël et de Juda, dit l’Éternel ; Je les ramènerai dans le pays que j’ai donné à leurs pères, et ils le posséderont. » Jérémie 30:2-3

« Nations, écoutez la parole de l’Éternel, et publiez-la dans les îles lointaines !  Dites : Celui qui a dispersé Israël le rassemblera, et il le gardera comme le berger garde son troupeau. »  Jérémie 31:10

« Et tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, je prendrai les enfants d’Israël du milieu des nations où ils sont allés, je les rassemblerai de toutes parts, et Je les ramènerai dans leur pays.  Je ferai d’eux une seule nation dans le pays, dans les montagnes d’Israël ; Ils auront tous un même roi, ils ne formeront plus deux nations, et ne seront plus divisés en deux royaumes. » Ézéchiel 37:21-22

« Ainsi a parlé le Seigneur, l’Eternel : Voici : Je lèverai ma main vers les nations, je dresserai ma bannière vers les peuples ; Et ils ramèneront tes fils entre leurs bras, ils porteront tes filles sur les épaules.» Isaïe 49:22

La libération des captifs du peuple saint
La première libération a eue lieu avec la venue du messie, Jésus-Christ. Cette première libération des captifs était cette année de grâce mentionnée dans Isaïe 61:2. Les faits sont rapportés dans Luc 4:19

« (18) L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, (19) pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur.» Luc 4:19 

La deuxième libération des captifs a lieu à la fin des temps. Lorsque Jésus lut le passage d'Isaïe 61, il s'arrêta avant la fin du verset 2, là où il est mentionné juste après «la proclamation d'une année de grâce», « un jour de vengeance». Le ministère de Jésus ne publia pas «le jour de vengeance», car ce jour de vengeance était réservée pour l'appel des vainqueurs de la fin des temps. Comparé à «l'année de grâce», ici l'on parle symboliquement d'un jour, ce qui nous place dans la perspective d'un court laps de temps. Ce Jour de vengeance est le jour du Seigneur prophétisé et qui survient comme un voleur dans la nuit. C'est lors de ce jour de vengeance que le Seigneur rend à chacun selon ses œuvres.

Isaïe 61:2 « (...) et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés; »

Daniel 12: 9-10 « Et il dit : Va, Daniel, car ces paroles sont serrées et scellées jusqu'au temps final. (10) Qu'il y en ait beaucoup qui soient purifiés, blanchis et éprouvés, et que les méchants fassent le mal, et qu'aucun méchant ne comprenne ; mais les intelligents comprendront. »

Matthieu 16:27 « Car le fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres.» Note: Ici, c'est le «Jour» de vengeance prophétisé.

Note: À la fin des temps, le fils de l'homme oint de l'Esprit vient avec «ses anges/vainqueurs». Son nom est un cri de commandement, car l'Esprit qui est sur lui commande. Son nom signifie «Qui est comme Dieu ?» Et les vainqueurs répondront «Nous, qui sommes saints comme Dieu est saint, et parfaits comme notre Père Céleste est parfait» Les ouvriers du mystère de l'iniquité n'auront aucune chance, car c'est un jour de jugement, un jour de vengeance.

2 Corinthiens 11:15 « il n'est donc pas surprenant que ses serviteurs se déguisent aussi en serviteurs de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres.»

Apocalypse 2:23 « Et ses enfants, je les frapperai de mort ; et toutes les Églises connaîtront que je suis Celui qui sonde les reins et les cœurs ; et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres

Par conséquent, ceux qui sont restaurés saints et parfaits, et qui sont vainqueurs par le sang de l'agneau, sont les seuls qui sont autorisés dans la présence de Dieu, à s'identifier au peuple d'Israël, et nous qui croyons, sommes les tribus d'Israël. Ne cherchez pas 144,000 juifs ethniques, debout sur une grande montagne au Moyen-Orient! Ce sont 144,000 vainqueurs, debout sur la montagne de Sion décrite dans Hébreux 12:22

Hébreux 12:22 « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et des myriades qui forment le chœur des anges, (...) »

Apocalypse 14:1 « Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts.»

Cette montagne est une illustration métaphorique de la dimension spirituelle conférée au peuple de Dieu. Le peuple de Dieu se tient sur une montagne spirituelle, dont la dimension symbolique, hauteur, largeur, profondeur est égale et parfaite, car la sainteté et la perfection conférée par la Nouvelle Alliance est égale à la perfection divine.

Apocalypse 12:11 « Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.»

Hébreux 12:18 « Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête, »

Cette montagne est la conscience du sacrifice perpétuel restauré au Jour du Seigneur, de la sainteté et de la perfection divine restaurée au peuple saint, aux vrais vainqueurs qui ont vaincu l'accusateur par le sang de l'agneau.

Apocalypse 8:8 « Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang,»

Pour conclure, je désire vraiment que vous compreniez qu'aujourd'hui en cette fin des temps, Dieu ne fera jamais une alliance de salut avec les Gentils ou une nation ethnique particulière, mais seulement et toujours qu'avec Israël. Le peuple de Dieu est avant tout un peuple spirituel, un peuple dont le nom signifie «victoire sur l'adversaire», c'est-à-dire «Satan» qui signifie «accusateur». Le Jour du seigneur est un jour de vengeance, c'est-à-dire que Dieu redonne au peuple saint la victoire sur l'accusateur qui accusait les frères jour et nuit! Apocalypse 12:10

Le peuple d'Israël est un peuple spirituel de vainqueurs. À cleui qui vaincra....
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#33)

Israël est un NOM DIVIN, pas humain. Ce détail est essentiel. Il est impossible de comprendre clairement le sujet d'Israël en dehors d'une étude attentive de l'Ancien Testament. La première fois que le nom «Israël» apparaît dans l'Écriture, c'est quand il a été mentionné par l'ange de Dieu à Jacob, après que ce dernier eut lutté avec lui durant toute la nuit. L'étranger céleste a finalement dit , «Tu ne sera plus appelé Jacob , mais Israël, car en tant que prince tu as luté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur» (Genèse 32:28 ). Plus tard, nous verrons qu'Israël est transféré à tous les authentiques vainqueurs. Rappelez-vous les lettres adressées aux 7 anges des 7 Églises....«À celui qui vaincra» Pourquoi? Parce que lorsque l'Esprit d'Israël revient à la fin des temps, c'est un appel «aux vrais vainqueurs»

Ainsi, le nom «Israël» fut d'abord un nom d'origine divine appliquée à Jacob. Seul Jacob avait le droit au début, de porter ce nom, car dans ce nom il y a une victoire d'ordre divine. Ce nom représente sa victoire sur le péché spirituel , par la prière et la lutte en affirmant la grâce de Dieu. Jacob avait douze fils, lesquels allèrent vivre plus tard en Égypte. Les descendants de ces 12 fils, se sont par la suite multipliés et nous avons là, les 12 tribus de Jacob, qui ont ensuite été contraints à l'esclavage par les Égyptiens jusqu'à l'époque de Moïse. Tout cela était une préfiguration spirituelle de l'authentique peuple saint de Dieu.

Rappelez-vous que Dieu avait parlé à Pharaon à travers Moïse , «Israël est mon fils , mon premier-né ... Laisse aller mon Fils » Exode 04:22-23. C'est que dans cette histoire, Moïse représentait Christ et Pharaon représentait le diable, l'accusateur Apocalypse 12:10 .

Notez ici que par la suite, dans l'Ancien Testament, la signification du nom «d'Israël» est élargie pour inclure les descendants de Jacob et que les descendants physiques de Jacob sont une «analogie préfiguratrice» des vrais descendants spirituels de Jacob/Israël.  Par conséquent , le nom «d'Israël» d'abord appliqué à un homme victorieux sur le plan spirituel, puis ensuite à son peuple, les descendants de sa semence spirituelle. Commencez-vous à voir pourquoi c'est un point très important?

Ainsi donc, le nom d'Israël est un nom que Dieu a choisi afin que tous «les enfants de son peuple saint» s'identifient spirituellement comme faisant partie de «la famille de Dieu» (Isaïe 44: 5). C'est Dieu qui a choisi le nom. Personne ne mérite ce nom, à moins qu'il ne soit un fils spirituel d'Abraham. Personne. La famille de Dieu est sainte, parce que Dieu est saint. La famille de Dieu rassemble « les esprits des justes restaurés à la perfection de Dieu», comme la perfection de leur Père Céleste.

Matthieu 5:48 « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.»
1 Pierre 1:16 «Vous serez saints, car Je suis saint.»

Le nom d'Israël sera toujours lié avec les mots «prévaloir», «vaincre» et «victoire». Puisque les Écritures nous affirment que Jacob a prévalu et fut reconnu par Dieu comme «un vainqueur», la véritable semence spirituelle de Jacob prévaudra toujours, et sera toujours identifiée comme étant une famille de «vainqueurs». La semence de Jacob est une nation spirituelle, un peuple saint et «l'adn spirituel» de Jacob les distingue parmi tous. Ils sont tenaces, acharnés, persévérants au-delà du commun, ne lâchent jamais prise si Dieu leur donne l'opportunité de les rencontrer face-à-face. Et le nom «d'Israël» est exclusivement réservé aux princes spirituels (ceux qui sont véritablement nés de nouveau), à ceux qui gouverneront les nations du monde.

Dieu donna à Jacob un nom, lequel fut choisit en fonction de son acharnement à saisir la bénédiction directement de Dieu, et dans Genèse 32:28, il est dit: «... ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur.» Évidemment, cette notion de victoire extraordinaire a été complètement occultée et aujourd'hui le sens réel de ce nom a été complètement perdu.
Mon emphase: «tu as été vainqueur» dans le même sens que: «tu as prévalu - triomphé - tu as conquis - tu as remporté la victoire» .

Israel, un nom synonyme de vainqueur
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Lisons ce passage d'Apocalypse 12: 7-9 « Et il y eut guerre dans le ciel: Michel et ses anges combattirent contre le dragon; et le dragon et ses anges combattirent, et ils ne l'emportèrent pas. Leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et le grand dragon fut chassé, ce vieux serpent , appelé le diable et Satan, qui trompe le monde entier: il a été jeté sur la terre, et ses anges ont été chassés avec lui. »
Mon emphase: "... ils (le diable et ses anges) ne l'emportèrent pas, ils n'ont pas prévalu ...l'accusateur qui les accusait devant Dieu jour et nuit a été précipité!»

C'est donc le sens exact que Dieu a en tête, quand il regarde le nom d'Israël! Voyez-vous? Le nom d'Israël est pour ceux qui l'emportent, ceux qui triomphent, ceux qui sont victorieux ...

Voici les promesses faites aux victorieux d'Israël, le peuple de Dieu.

  1. ISRAËL ! *** « À celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu»
  2. ISRAËL !  *** « Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort.»
  3. ISRAËL !  *** « À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.»
  4. ISRAËL !  *** « À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l'étoile du matin.»
  5. ISRAËL !  *** « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.»
  6. ISRAËL !  *** « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.»
  7. ISRAËL !  *** « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.»
Ils ont vaincu l'accusateur, une fois pour toutes
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Et j'ajouterai que les vrais vainqueurs sur l'accusateur, recevront la révélation qu'ils font partie de la famille de Dieu, le peuple d'Israël. Tous les membres de la famille de Dieu, ceux qui ont vaincu l'accusateur, reçoivent un vêtement blanc de justice et de perfection, car ils ont en eux, la flamme perpétuelle du sacrifice de Jésus.



#34)

Avant d'entrer dans le vif du sujet voyons quelques passages des écritures à propos d'Israël. Dans Exode 4:22 , l'Éternel dit à Moïse de répéter à Pharaon que le nom d'Israël était le Fils premier-né de l'Éternel. En d'autres mots, le Fils de Dieu, le Logos s'identifiait sous le nom d'Israël. Je ne parle pas de Jésus, mais du Fils, l'Esprit qui oignit plus tard le Fils de l'homme, Jésus.

Exode 4:22 « (...) Ainsi parle l'Éternel: Israël est mon Fils, mon premier-né.»

Matthieu 11:27 « Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.»

Jean 5:26>« Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi Il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.»

1 Jean 5:12>« Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.»

Et moi j'ajoute: Celui qui s'identifie à Israël est aussi un premier-né. Seuls les premiers-nés possèdent le droit d'ainesse divin. Celui qui n'a pas le Fils n'a pas l'Esprit d'Israël. Celui qui ne peut s'identifier à Israël ne fait pas partie de l'assemblée des premiers-nés, car il est écrit:

Hébreux 12: 22-23 « 22 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, 23 de l'assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, »

Hébreux 1:14 : Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ?
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Apocalypse 7:3 « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres,
jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.»

Le nom d'Israël est un nom que Dieu a choisi afin que tous «ses enfants» s'identifient spirituellement comme faisant partie de «la famille de Dieu» (Isaïe 44: 5). C'est Dieu qui a choisi le nom. Personne ne mérite ce nom, à moins qu'il ne soit un fils spirituel d'Abraham. Personne. La famille de Dieu est sainte, parce que Dieu est saint. La famille de Dieu rassemble « les esprits des justes restaurés à la perfection de Dieu» , comme la perfection de leur Père Céleste.

Matthieu 5:48 « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.»
1 Pierre 1:16 «Vous serez saints, car Je suis saint.»

Les doctrines issues du dispensationalisme sont antichrist
Les érudits de la Bible et les théologiens avaient tort. Ils ont interprété la plupart des prophéties concernant Sion ou Israël, comme une alliance parallèle spéciale avec les Juifs naturels. Cette conception théologique est aussi appelée «dispensationalisme». Cet enseignement n'a pas de sens et est totalement antichrist. Dieu n'a jamais fait d'alliance éternelle avec aucune autre nation qu'Israël. Je veux dire l'Israël spirituel.

Jérémie 32:40 « Je traiterai avec eux une alliance éternelle; je n'arrêterai jamais de leur faire du bien, et je les forcerai à me craindre, afin qu'ils ne se détournent jamais de moi.» L'Alliance éternelle est la nouvelle naissance! C'est le sacrifice perpétuel en Esprit! La propre perfection et sainteté de Dieu, transférée au peuple de Dieu! L'Esprit de Christ, (et ses anges) contemplant constamment, jour et nuit, «l'Alliance dans le sang de l'Agneau!» Luc 22:20 et Hébreux 10:16

La révélation est que la NOUVELLE ALLIANCE en Jésus-Christ est faite avec la maison d'Israël ! Ce n'est pas l'ancienne alliance que Dieu avait fait avec la descendance naturelle d'Abraham qui est renouvelée. Remarquez que Dieu n'a jamais fait une alliance de salut avec les nations païennes. Jamais. En fait, nulle part dans les Écritures vous trouvez que Dieu a fait alliance avec personne autre que les Israélites! Or, nous comprenons qu'il n'y a pas 2 nouvelles alliances, mais une seule.

Lorsque nous lisons le passage d'Hébreux 8:10 « et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » nous voyons que l'apôtre Paul reprend la prophétie que l'on retrouve dans Jérémie 31:33 et il est clair que le mot «ils» (seront mon peuple) fait allusion à l'Église et non pas à la nation naturelle de l'ancien peuple d'Israël, d'autant plus que le verbe «seront mon peuple» est conjugué au futur, donc un «peuple à venir», et nous voyons parfaitement que la prophétie s'est accomplie tel que déclaré en Jean 19:30 , ce qui exclut que l'accomplissement de la prophétie ne pouvait s'appliquer à une nation littérale et naturelle déjà existante. La Nouvelle Alliance n'est que pour le peuple de Dieu, et il n'y a qu'un seul peuple de Dieu. Cette Nouvelle Alliance n'est accessible que par la foi dans le sacrifice expiatoire et le sang versé de Jésus. Luc 22:20 .

DIEU N'A JAMAIS FAIT AFFAIRES AVEC Gentils , Dieu n'a jamais fait d'alliance avec une nation autre que la Sienne.
La nouvelle alliance est faite «avec la Maison d'Israël» ! Dieu fait JAMAIS une alliance de salut avec les Gentils. Mettez-vous cela dans la tête une fois pour toutes! JAMAIS AVEC les Gentils (les nations) .

En fait , nulle part dans l'Écriture trouvez-vous une alliance faite avec n'importe qui d'autre que les Israélites! Donc, si vous voulez être sauvés , vous devez naître de nouveau en tant que Juif spirituel . Cela ne veut pas dire que tous les chrétiens doivent maintenant être circoncis et offrir des agneaux en sacrifice, mais nous devons avoir l'équivalent spirituel de ces choses - Jésus , l'Agneau de Dieu (le sacrifice final) , et la circoncision du cœur .

Dieu ne possède pas de méthode de salut POUR LES JUIFS ET UNE AUTRE POUR LES NON-JUIFS.
Dieu n'a pas une méthode de salut pour les Juifs et un autre pour les non-Juifs . Tout le monde est sauvé de la même manière sous le même programme par la grâce, par la foi . Paul utilise l'analogie d'un olivier pour expliquer que tous les païens qui sont sauvés sont greffés sur le tronc d'Israël. «Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui était un olivier sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte» (Romains 11:17 , 18).

Le nom d'Israël est un nom donné par Dieu SEULEMENT.
C'est un NOM DIVIN, pas humain. Ce détail est essentiel. Il est impossible de bien comprendre le sujet d'Israël en dehors d'une révélation des prophéties de l'Ancien Testament. La première fois que le nom «Israël» apparaît dans l'Écriture, c'est quand il a été mentionné par l'ange de Dieu à Jacob, après que ce dernier eut lutté avec lui durant toute la nuit. L'étranger céleste a finalement dit, «Tu ne sera plus appelé Jacob , mais Israël, car en tant que prince tu as luté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur» (Genèse 32:28 ). Plus tard, nous verrons qu'Israël est transféré à tous les authentiques vainqueurs. Rappelez-vous les lettres adressées aux 7 anges des 7 Églises....«À celui qui vaincra» Pourquoi? Parce que lorsque l'Esprit d'Israël revient à la fin des temps, c'est un appel «aux vrais vainqueurs»

Ainsi, le nom «Israël» fut d'abord un nom d'origine divine appliquée à Jacob. Seul Jacob avait le droit au début, de porter ce nom, car dans ce nom il y a une victoire d'ordre divine. Ce nom représente sa victoire sur le péché spirituel , par la prière et la lutte en affirmant la grâce de Dieu. Jacob avait douze fils, lesquels allèrent vivre plus tard en Égypte. Les descendants de ces 12 fils, se sont par la suite multipliés et nous avons là, les 12 tribus de Jacob, qui ont ensuite été contraints à l'esclavage par les Égyptiens jusqu'à l'époque de Moïse.

Ce nom d'Israël, représente une véritable filiation spirituelle avec notre Dieu. Israël est un nom qui appartient à la pensée de Christ, qui nous amène à faire la volonté du Dieu d'Israël. La profondeur du nom d'Israël signifie le Saint-Esprit qui habite à l'intérieur de tous les enfants du Dieu d'Israël. Ce n'est pas un nom de l'homme, mais un nom qui nous est donné du Dieu d'Israël, Christ. Nous devons aussi nous rappeler que ce nom représente un changement de caractère pour tous ceux qui acceptent de porter ce nom. Ce ne serait pas suffisant de porter son nom en donnant une main d'association (Isaïe dit «écrire avec ou sur la main») et accepter de prendre le nom d'Israël, nous devons devenir, jour et nuit, un authentique fils d'Abraham, qui garde continuellement dans ses pensées les promesses de la Nouvelle Alliance au moyen du sang de Jésus, qui nous justifie devant Dieu, une fois pour toutes (Hébreux 10:10).

En conclusion: Le nom d'Israël représente ce qui est à l'intérieur de nous, c'est-à-dire la victoire totale sur l'esprit accusateur. Nous ne changeons pas notre nom de naissance naturellement donné, mais nous portons son nom à l'intérieur. Le changement d'Israël est la modification apportée par le Saint-Esprit à l'intérieur , dans nos cœurs et nos esprits. Ensuite, nous pouvons vraiment être fils de Dieu , frères du premier-né de l'Église, Jésus, fait à l'image de notre Père Céleste. Donc, je tiens à vous dire qu'il n'y a pas d'Israël au sens littéral, au Moyen-Orient, qui mérite un autre Alliance avec Dieu que la seule et unique Nouvelle Alliance donnée à Abraham, et si cette nation est une nation parmi les nations, alors l'Israël littérale actuelle n'est qu'une nation gentille aux yeux de Dieu.



#35)

Dans l'interprétation des prophéties, doit-on attribuer au nom d'Israël un sens littéral ou spirituel? Personne ne contestera que le peuple de Dieu est saint parce que Dieu est saint. Dieu a dit «vous serez saints, car je suis saint.» Ceux qui font partie du peuple saint sont fils, car Dieu est leur Père. Ils ont en eux et sur eux le Fils de Dieu, ISRAËL , ce qui signifie qu'ils habitent un royaume entièrement spirituel, l'Israël spirituelle.

Environ 800 ans avant Jésus-Christ, le Seigneur a parlé par le prophète Osée , disant: «Quand Israël était jeune, je l'aimais , et appelé mon fils hors d'Égypte » (Osée 11:01 ). Pourtant, à cette époque, la nation d'Israël avait lamentablement échoué spirituellement concernant la signification spirituelle de son nom. L'ancienne nation ethnique d'Israël n'était qu'un type prophétique de l'authentique Israël à venir. Certes, Dieu avait suscité des prophètes et des hommes oints de l'Esprit, tels que David, Salomon, etc.. mais ils ne représentaient que l'authentique Israël spirituel à venir.

Lorsque Jésus parut, cette nation ne méritait en aucun cas le nom d'Israël. Vous voyez ce verset dans Osée nous explose en pleine figure avec une énorme importance, quand on regarde le Nouveau Testament. Environ 800 ans après la prophétie d'Osée, nous apprenons , « que Jésus naquit à Bethléem de Judée, au temps du roi Hérode » (Matthieu 2:1) . Car Hérode se sentait menacé par ce «nouveau roi» enfant , alors il a envoyé des soldats «tuer tous les enfants qui étaient à Bethléem » (v.16). Joseph fut averti de l'imminence de la crise quand l'ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Lève-toi, et prends le petit enfant et sa mère, et fuis en Égypte, et restes-y jusqu'à ce que je te le dise » (v. 13). Ainsi, la famille se leva, et «se retira en Égypte» (v. 14). C'était là une préfiguration du passage obligé du peuple saint en «Égypte», c'est-à-dire, sous la domination de l'accusateur. Effectivement, après l'ère apostolique, le peuple saint fut vaincu par les ouvriers du mystère de l'iniquité, lesquels commencèrent leur séduction durant le ministère de l'apôtre Paul.

Matthieu écrit que Jésus enfant resta en Égypte «jusqu'à la mort d'Hérode, qu'il fût accompli ce qui avait été annoncé du Seigneur par le prophète: «Hors d'Égypte j'ai appelé mon fils » (v. 15) . Notez que Matthieu cite Osée 11:01, qui désignait à l'origine la nation d'Israël sortant d'Égypte et déclare que la prophétie s'est «accomplie» en Jésus. Tout cet épisode de l'enfance de Jésus préfigurait le volet spirituel de l'Église. Ne manquez pas ce point important selon que les prophéties dans la Bible ont un double sens, soit un accomplissement littéral et spirituel à la fois.

Ici, Matthieu n'a touché que la surface d'un principe vraiment important développé tout au long de son évangile. L'Israël actuelle au Moyen-Orient, est une nation nouvelle (1948), et sa «création» est très discutable. Aux yeux de Dieu, Israël dans le sens naturel et ethnique, n'existe même pas. Cette doctrine qui affirme que l'Israël actuelle qui a été installée avec l'aide des nations en 1948 est le peuple de Dieu, est contraire aux Écritures et à l'Esprit de la Nouvelle Alliance. En fait cette doctrine provient de théologiens trinitaires, qui ont interprété les Écritures. Ce fut probablement la plus belle tentative du diable pour essayer de changer les temps et les prophéties et distraire les croyants, en leur faisant miroiter un faux espoir.

La Parole de Dieu nous enseigne que Jésus a été oint du Fils de Dieu (notez que ce n'est pas Jésus qui s'est oint lui-même, mais Christ, le Fils de Dieu qui possède le droit d'aînesse de notre Père Céleste). Voyons ce que rapporte le passage de Luc 4.18

«L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé»

L'Esprit du Seigneur, LE FILS, a oint Jésus qui est devenu «Christ» en tant que commencement de la nouvelle création de Dieu ( l'Assemblée visible du Premier-né - l'Église ) et de ce fait Jésus devint le premier-né (parmi tous ses frères et sœurs) à l'Assemblée du Fils premier-né de Dieu.

Apocalypse 03:14 « Écrits à l'ange de l'Église de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen , le témoin fidèle et vrai, le commencement de la création de Dieu ».

Hébreux 2:11 « Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,»

Que voulait dire Jésus, en disant qu'il «resterait seul» ?
Jean 12:24
« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. »

Maintenant , quand le Fils de Dieu (Christ) oint son peuple , ils deviennent tous comme Lui , et le peuple saint acquiert la même nature spirituelle du premier-né (Jésus), c'est-à-dire qu'ils deviennent une copie conforme à Jésus, même niveau d'égalité, même justice, même sainteté, même perfection, et ils appartiennent tous à l'Assemblée du Premier-né.

Ainsi, lorsque Dieu, par le Fils «sema» Jésus, Il s'attendait à récolter des saints justifiés comme Jésus. Cohéritiers, frères de Jésus devant notre Dieu et son Dieu

  • Jésus est notre frère ainé Romains 8:29 .
  • Le Père de Jésus est aussi le nôtre, son Dieu est notre Dieu Jean 20:17
  • Nous sommes de la même famille spirituelle que celle de Jésus Hébreux 2:11
  • Par son sacrifice expiatoire, nous sommes restaurés au grain de blé original (Jésus) Jean 12:24
  • Par la nouvelle naissance nous recevons le même Esprit que Jésus 1 Corinthiens 6:17
  • Nous sommes transformés à la même image et nature que celle de Jésus 2 Corinthiens 3:18
  • Nous devenons participants de la nature divine 2 Pierre 1:4
  • Nous sommes restaurés à la perfection de Dieu Matthieu 5:48
  • Nous sommes saints comme Dieu est saint 1 Pierre 1:16


#36)

Je désire traiter ici du «vol d'identité» de l'état terrestre d'Israël dans l'esprit du monde religieux, qui est une imposture diabolique pour détourner le sens des écritures et des prophéties bibliques . En soulignant l'analogie existante entre un «vol d'identité», tel que celui qui concerne la nation ethnique d'Israël, et l'imposture au d'un fraudeur sens littéral, nous voyons à quel point les «christianisme» s'est fait berné par une fraude spirituelle incroyable. Au sens naturel, actuellement le vol d’identité est perçu comme étant un crime grave en vertu duquel vos renseignements personnels (p. ex. votre nom, votre permis de conduire ou votre numéro d’assurance sociale) ont été usurpés par un imposteur qui tente de commettre une fraude en votre nom. Grâce à votre numéro d’assurance sociale, une personne peut facilement obtenir des marges de crédit illicites et vous entraîner des dettes considérables. À l’aide d’une identité volée, quelqu’un pourrait se cacher derrière votre nom pour des questions juridiques, vous laissant avec un casier judiciaire injustifié. Et pourtant, c'est ce qui se passe avec la nation ethnique d'Israël au Moyen-Orient. Cette nation détourne sur elle toute l'attention de ceux et celles qui cherchent à comprendre les prophéties de la fin des temps.

Rappelez-vous que le nom «Israël» fut non seulement donné à Jacob , mais aussi à ses descendants - lesquels sont devenus la nation de l'ancien Israël. Néanmoins bien que les descendants de Jacob furent identifiés avec ce nom divin, ils ne furent qu'un fil conducteur éphémère qui révéla le Messie pour les vrais descendants spirituels de Jacob.

Le même principe s'applique dans le Nouveau Testament. Du point de vue spirituel, le diable a toujours concentré ses efforts à pervertir la vérité et à se faire passer pour ce qu'il n'était pas. Rappelez-vous le récit de Moïse à propos de lla séduction que le serpent exerça sur Ève. Dans le Nouveau testament, l'apôtre Paul s'adresse aux Corinthiens en leur disant: « Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. » (2 Corinthiens 11:3) Et comment Paul appréhendait-il la séduction du serpent chez les chrétiens de son époque? Paul était conscient que le diable était en train de changer tactique, et allait dans les décennies futures passer de la persécution pure et dure à la séduction... « Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; » 2 Thessaloniciens 2:7

Les Écritures nous éclairent pour nous faire comprendre que tous ceux qui sont faits à l'image du premier-né (Jésus) (le premier entre plusieurs frères) sont fils de Dieu, car en eux habite le Fils, l'Esprit Premier-né.

Romains 8:29 «Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils , afin qu'il soit le premier-né entre plusieurs frères.» En d'autres mots, des «grains de blé» identiques à celui qui a été semé en terre.

IMPORTANT :
Ceux qui sont fils de Dieu appellent Dieu, leur Père. Cependant, un serviteur de Dieu n'appelle pas Dieu son Père, mais son maître. Seuls les fils appellent Dieu, leur Père, sinon le titre Père n'aurait pas de sens. Le nom d'Israël est le nom de Dieu, et ce nom est divin. C'est ce nom d'Israël que notre Dieu a choisi pour tous ses enfants pour les nommer spirituellement (Isaïe 44:5). Dieu avait choisi le nom avant la fondation du monde. Personne ne mérite ce nom, à moins qu'il est un fils spirituel d'Abraham. Personne. Mais beaucoup d'imposteurs se réclameront eux-mêmes parmi les vainqueurs.

Isaïe (44:5) a vu notre futur, et nous a averti À PROPOS DES FAUX ISRAÉLITES Je veux vous montrer ce verset des Écritures, avec des variantes de nombreuses autres versions. S'il vous plaît lire attentivement. Voici la version française Louis Second d'Isaïe 44:5

«Celui-ci dira: Je suis à l'Éternel ; Celui-là se réclamera du nom de Jacob ; Cet autre écrira de sa main: à l'Éternel ! Et prononcera avec amour le nom d'Israël.»

Par contre je préfère les traductions de langue anglaise, beaucoup plus explicites

Isaïe 44:5 New International Version ( © 1984) «Some will say, 'I belong to the LORD'; others will call themselves by the name of Jacob; still others will write on their hand, 'The LORD's,' and will take the name Israel.» Traduction: « Plusieurs diront : «J'appartiens à l'Éternel » , et d'autres s'appelleront eux-mêmes du nom de Jacob ; encore d'autres écriront sur leur main : « du Seigneur» et prendront le nom d'Israël.»

Isaïe 44:5 New Living Translation ( © 2007 ) «Some will proudly claim, ‘I belong to the LORD.’ Others will say, ‘I am a descendant of Jacob.’ Some will write the LORD’s name on their hands and will take the name of Israel as their own.» Traduction: « Certains affirmer avec fierté : «Je suis à l'Éternel. D'autres diront : «Je suis un descendant de Jacob. Certains écriront le nom de l'Éternel, sur leurs mains et prendront le nom d'Israël comme leur propre nom » .

Isaïe 44:5 English Standard Version ( © 2001 ) «This one will say, ‘I am the LORD’s,’ another will call on the name of Jacob, and another will write on his hand, ‘The LORD’s,’ and name himself by the name of Israel.»  Traduction: « Celui-ci dira: «Je suis de l'Éternel, et un autre s'appellera du nom de Jacob , et un autre écrira de sa main :« Je suis du SEIGNEUR, ' et s'auto identifiera du nom d'Israël ».

Isaïe 44:5 King James Bible 2000 ( © 2003 ) « One shall say, I am the LORD'S; and another shall call himself by the name of Jacob; and another shall subscribe with his hand unto the LORD, and surname himself by the name of Israel.»  Traduction: « On dira, je suis du Seigneur , et un autre se réclamera du nom de Jacob , et un autre souscrira de sa main son appartenance à l'Éternel , et s'identifiera lui-même le nom d'Israël.»

Ce nom , d'Israël, représente une véritable filiation spirituelle avec notre Dieu. Israël est un nom qui appartient à la pensée de Christ, qui nous amène à faire la volonté du Dieu d'Israël. La profondeur du nom d'Israël signifie le Saint-Esprit qui habite à l'intérieur de tous les enfants du Dieu d'Israël. Ce n'est pas un nom de l'homme, mais un nom qui nous est donné du Dieu d'Israël, Christ. Nous devons aussi nous rappeler que ce nom représente un changement de caractère pour tous ceux qui acceptent de porter ce nom. Ce ne serait pas suffisant de porter son nom en donnant une main d'association (Isaïe dit "écrire avec ou sur la main") et accepter de prendre le nom d'Israël, nous devons devenir, jour et nuit, un authentique fils d'Abraham, qui garde continuellement dans ses pensées les promesses de la Nouvelle Alliance au moyen du sang de Jésus, qui nous justifie devant Dieu, une fois pour toutes (Hébreux 10:10).

Le vrai peuple saint de Dieu est un peuple de vainqueurs au sens spirituel, ce qui n'a rien à voir avec la naissance naturelle ou la prétention d'appartenir aux descendants de l'ancien peuple d'Israël. Le vrai peuple saint, est un peuple séparé «en esprit». Le nom d'Israël est le nom divin que l'Éternel avait donné à Jacob après que ce dernier eut prévalu lors de sa lutte avec l'ange de l'Éternel. C'était un type des vainqueurs spirituels à venir. Rappelez-vous que dans le livre de l'Apocalypse, les vainqueurs sur l'accusateur chantent le même cantique que celui de Moïse et Jésus. Apocalypse 15:3.

La nation terrestre d'Israël au Moyen-Orient a usurpé le nom du peuple vainqueur
Jamais une nation terrestre qui s'est autoproclamée du nom d'Israël ne pourra prétendre être une nation de vainqueurs aux yeux de Dieu! C'est de la fausse représentation! Non seulement cette nation du Moyen-Orient a usurpé le nom d'Israël, un nom divin dont la signification spirituelle est symbolique de la victoire des saints sur l'esprit accusateur, mais même au sein des nations soi-disant chrétiennes qui enseignent les meilleures valeurs morales, ces dernières doivent reconnaître que la capitale de l'état Juif d'Israël, Tel Aviv,  a acquis la piètre réputation d'une ville immorale peu enviable, étant maintenant définie comme étant la capitale mondiale de l'homosexualité. Pas étonnant que les pays voisins, de confession musulmane, voient cette nation comme une abomination!

 



#37)

Sachez que Dieu n'a jamais fait d'alliance avec une nation autre que la sienne. La nation divine est 100% spirituelle. C'est un peuple de vainqueurs, et ce peuple saint est protégé par une alliance divine irréversible Ce sont les vrais descendants spirituels d'Abraham et de Jacob. Et lorsque Jésus a déclaré que son sang était l'accomplissement de «la nouvelle alliance» cela régla le sens spirituel réel de l'identité spirituelle du peuple de Dieu.

Luc 22:20 « Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.»

L'apôtre Paul est catégorique sur ce point. La nouvelle alliance est 100% spirituelle.
2 Corinthiens 3:6
« Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit ; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie. »

Dieu n'a pas deux alliances, une pour les saints de son peuple sous le sang de Jésus-Christ et une autre alliance distincte pour une nation terrestre qui s'est approprié le nom d'Israël en 1948. L'ancienne alliance de la lettre (la loi) n'existe plus, car elle a été entièrement remplacée par le sacrifice expiatoire de Jésus, lequel a restauré la perfection et la sainteté du vrai peuple de Dieu.

Hébreux 8:8 « Car c'est avec l'expression d'un blâme que le Seigneur dit à Israël: Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,»

Le passage d'Hébreux 8:13 nous indique que l'ancienne alliance s'appliquait à l'ancien Israel et que la nouvelle alliance s'applique à la nouvelle nation spirituelle d'Israël.

Hébreux 8:13 « En disant: une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne ; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître

Or l'héritage éternel promis aux authentiques vainqueurs de la nouvelle Israël ne peut s'accomplir que par la pensée perpétuelle du sang de Jésus-Christ, un esprit nouveau qui scelle les saints dans la nouvelle alliance.

Hébreux 9:15 « Et c'est pour cela qu'il est le médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis

Hébreux 12:24 « (...) de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel.»

Notez que la nouvelle alliance mentionnée dans Hébreux 8:8 est faite «avec la Maison d'Israël» ! Dieu fait JAMAIS une alliance de salut avec les Gentils. Mettez-vous cela dans la tête une fois pour toutes! JAMAIS AVEC les Gentils (les nations) . Par contre, son peuple est constitué de saints provenant de toutes les nations, y compris ceux qui étaient de l'ancienne nation d'Israël.

En fait, nulle part dans l'Écriture trouvez-vous une alliance faite avec n'importe qui d'autre que les authentiques Israélites, les vrais vainqueurs spirituels, ceux qui ont reçu la circoncision du cœur! Les Écritures parlent alors de «d'Israéliens intérieurs» qui n'ont absolument rien en commun avec des juifs ethniques! Et puisque la nouvelle alliance donne un héritage éternel, ceux qui sont concernés par la nature de leur héritage sont aussi des «israéliens éternels» et ce principe ne supporterait pas une autre sorte d'alliance avec une nation d'Israël terrestre. La nation d'Israël au Moyen-Orient ne saurait prétendre qu'elle possède un «droit acquis» et de par la prétention de son identité terrestre, elle glisse automatiquement dans une «alliance perpétuelle»

Romains 2:29 « Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement ; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.»

Donc, si vous voulez être sauvés , vous devez naître de nouveau en tant que Juif spirituel . Cela ne veut pas dire que tous les hommes qui veulent être sauvés doivent maintenant être circoncis et offrir des agneaux en sacrifice, mais nous devons avoir l'équivalent spirituel de ces choses - Jésus , l'Agneau de Dieu (le sacrifice final) , et la circoncision du cœur , la victoire de Jacob qui a prévalu et qui par la suite reçut le nom divin d'Israël.

Par conséquent, Dieu ne possède pas d'alliance de salut pour les juifs du Moyen-Orient et une deuxième pour le nations de la terre. Dieu n'a pas une méthode de salut pour les Juifs et un autre pour les non-Juifs. Tout le monde est appelé de la même manière sous le même programme par la grâce, par la foi, dans la puissance de régénération spirituelle conférée par la Nouvelle Alliance accomplie par le sacrifice de Jésus. Paul utilise l'analogie d'un olivier pour expliquer que tous ceux des nations qui sont appelés et qui reçoivent la sainteté de Dieu par la foi dans le sacrifice propitiatoire de Jésus, sont greffés sur le tronc d'un Israël spirituel. Mais c'est exactement là que la confusion s'est installée. Il se pourrait même que certains traducteurs des Écritures pourraient ne pas avoir saisi ce détail.



#38)Le peuple d'Israël est un peuple saint, une assemblée des premiers-nés, le peuple des vainqueurs

Le vrai Premier-né spirituel, c'est Christ, et Il existait bien avant Jésus. Quand une âme est ointe du Fils premier-né, il devient un premier-né. C'est une loi divine. Pourquoi devenons-nous des premiers-nés de nature spirituelle? à cause du droit d'aînesse , le trône appartient seulement au Fils premier-né de Dieu , et ceux qui appartiennent à Sa Maison . Nous devons aussi nous rappeler qu'Abraham était un fils de Dieu , oint par Christ , le Fils premier-né de Dieu.

Dieu a montré à Abraham l'époque de Jésus et Abraham fut pleinement justifiée par sa foi . Ceci est soutenu par Jean 8:56 quand Jésus dit à ceux qui l' ont été un défi pour être les vrais fils d'Abraham «Abraham, votre père se réjouissait de voir mon jour : il l'a vu, et il s'est réjoui.» I Jean 3:01 se lit «Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu.» et Romains 8:14 lit «Comme ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu , ils sont fils de Dieu».

Ces Écritures nous éclairent de comprendre que tous ceux qui obéissent à Dieu sont fils de Dieu. Spirituellement parlant , l'Esprit qui nous amène à devenir fils de Dieu , indépendamment du nom de naissance naturel qui nous a été attribué est Israël , et ce nom a été choisi par Dieu. Cet Esprit d'Israël est l'Esprit qui oignait Abraham , qui nous transforme et nous rend saint, parfait et sans péché à travers la parfaite Nouvelle Alliance . Lorsque nous devenons vraiment Israël, notre nature va représenter les fruits de l'Esprit (Galates 5:22 ) . La raison pour laquelle nous ne savions pas que nous étions Israël c'est simplement parce que nous étions coupés de cette connaissance . Psaumes 83:4 «Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, et qu'on ne se souvienne plus du nom d'Israël!»

Beaucoup de gens n'ont jamais été instruits concernant le nom d'Israël et la relation de ce nom divin avec l'Esprit, ni ce que le nom d'Israël représente, mais ont été mal enseignés et se sont tournés vers une forme d’idolâtrie spirituelle, une forme de prostitution, présentée à tort comme l'image de Dieu. Les vrais vainqueurs, selon les critères de l'Évangile apostolique, sont collectivement Israël , un peuple saint servant le Dieu d'Israël, notre Père, et nous sommes individuellement Israël lorsque nous apprenons à développer notre relation avec le Dieu d'Israël. Le nom d'Israël est très important . Le Dieu d'Israël tout au long de l'histoire biblique a fait beaucoup de promesses à son peuple d'Israël et ceux qui deviennent un véritable Israël de Dieu hériteront ces promesses.

En conclusion: Le nom d'Israël représente ce qui est à l'intérieur de nous. La victoire totale. Nous ne changeons pas notre nom de naissance naturellement donné, mais nous portons son nom à l'intérieur. Le changement d' Israël est la modification apportée par le Saint- Esprit à l'intérieur , dans nos cœurs et nos esprits. Ensuite, nous pouvons vraiment être fils de Dieu , frères du premier-né de l'Église, Jésus, fait à l'image de notre Père Céleste. Donc, je tiens à vous dire qu'il n'y a pas d'Israël au sens littéral, au Moyen-Orient, qui mérite un autre Alliance avec Dieu que la seule et unique Nouvelle Alliance donnée à Abraham, et si cette nation est une nation parmi les nations, alors ils ne sont une nation gentille aux yeux de Dieu.




#39)
 

J'ai démontré que toute la doctrine dispensationaliste est à la base des interprétations bibliques des prophéties du livre de Daniel et du livre de l'Apocalypse. Or j'ai aussi démontré que le «message» de William Branham endosse les points de vue des églises «chrétiennes-sionistes» trinitaires qui enseignent les doctrines dispensationalistes..

Je me suis procuré l'édition de 344 pages «Stone Mountain to Dallas» (the untold Story of Roy E. Davis) par John Andrew Collins, et on y apprend en autres que William Branham était un ancien de l'assemblée de Roy Davis, et fut «ordonné» par ce dernier en tant qu'assistant-pasteur en 1933, et qu'ensuite il devint un «pilier» de cette assemblée locale, avant que l'église soit détruite lors d'un incendie. Or, ici l'on parle d'une assemblée enseignant les principes évangéliques-baptistes. Ces événements sont aussi corroborés sur un grand nombre de sites web.

Or, qu'est-ce qu'on croyait et qu'est-ce qu'on enseignait en 1933 dans les assemblées baptistes-évangéliques? Rappelez-vous que l'un des hommes les plus influents de l'histoire évangélique fut le théologien Cyrus I. Scofield (1843-1921), lequel avait profondément modelé la pensée théologique des églises protestantes évangéliques. 

Selon la biographie "The Life Story of CI Scofield" par Charles Trumbull, Oxford University Press, New York, 1920, les notes de Scofield avaient conquis les églises par son interprétation du futurisme par le dispensationalisme, une théologie avancée au début du XIXe siècle par l'ecclésiastique anglo-irlandais John Nelson Darby, qui, comme Scofield, avait également reçu une formation d'avocat.

À l'époque de William Branham, la Bible de référence de Scofield était parmi les seules sources proposées par les évangéliques pour étudier et interpréter les Écritures. En 1933, le pasteur Davis enseigna à William Branham sans doute tout ce qu'il savait, c'est-à-dire, le dogme trinitaire, les doctrines théologiques endossées par le protestantisme trinitaire, ce qui inclut le dispensationalisme de Darby, Scofield et Larkin. Tous les théologiens ayant consolidé le dispensationalisme étaient trinitaires.

La bible annotée Scofield
William Branham a utilisé régulièrement sa bible annotée Scofield, et bien qu'il disait qu'il n'était pas tout à fait d'accord avec tout ce que publiait Scofield, il n'en demeure pas moins que l'influence de ce théologien sur Branham était incontestable. J'ai relevé quelques citations à propos de références Scofield qu'il a utilisées dans ces enseignements. En voici quelques unes:

Sermon: Le péché Impardonnable [54-1024] [Passages E-121-E122]
Il est évident que William Branham tient à démontrer un point de vue sur le péché en s'appuyant sur des notes de Scofield concernant une version déjà enseignée de la semence du serpent.

Citation:. « (121) Regardez ici maintenant. Le premier péché... (122) Il y a un endroit que je voulais vous montrer, le premier endroit de cette Bible Scofield, sa note de bas de page, ici... Je crois que ça se trouve dans les Romains, au 3e chapitre. Il dit là, et selon le dictionnaire Webster, en bas de page, il dit: Le péché est le rejet de la volonté révélée de Dieu. (...) »
Source: https://www.branham.fr/sermons/41-The_Unpardonable_Sin

Sermon: Sceau de Dieu [54-0514] [P 27-28]  William Branham s'appuie encore sur des annotations de Scofield concernant les sept âges de l'Église.

Citation: 27. « Bon, je ne cherche vraiment pas à prêcher avec deux Bibles, une seule suffit. Mais j'ai amené l'une d'elles ici dans un but, pour ses petites notes au bas de la page et tout, des références, au cas où quelqu'un poserait une question. (il s'agit de sa bible Scofield) Et alors, demain soir, le Seigneur voulant, après la prédication… 28. La première soirée, c'était les Sept âges de l'Eglise, on a vu où nous en étions, où nous sommes, côté position, en ce jour où nous vivons. »
Source: https://www.branham.fr/sermons/427-The_Seal_Of_God

Sermon: Monsieur, est-ce signe de la fin ? [62-1230E] P. 167-168
Note: Ici les explications recueillies dans les annotations de Scofield nous dressent un portrait des enseignements globaux de William Branham, du pur Dispensationalisme. L'influence de Scofield ne fait aucun doute. William Branham a cité Cyrus I. Scofield intégralement. Les partisants de «la révélation progressive» de William Branham, noteront que la citation ci-dessous date de 1962.

Citation: (167) « Maintenant, relevons quelques-uns de ces mystères. Si vous voulez, vous pouvez les inscrire. Premièrement, je prendrai ce que dit Scofield ici, dans Matthieu 13. Si vous voulez en inscrire certains... Si vous n'avez pas de Bible Scofield, vous voudrez peut-être lire ce que sont, d'après lui, certains des mystères…..(la révélation des mystères selon Scofield)»

(168) « Voici ce qu'est un mystère: Un mystère, dans l'Écriture, est une vérité qui a été préalablement cachée et qui est maintenant révélée divinement, mais à laquelle reste toujours attaché un élément surnaturel malgré la révélation. Les plus grands mystères, et les grands mystères sont: Numéro un: Le mystère du Royaume des Cieux. C'est celui dont nous sommes en train de parler maintenant. (Matthieu 13:3-15) Le deuxième mystère est le mystère de l'aveuglement d'Israël pendant cet âge. (Romains 11:25 avec le contexte) Le troisième mystère est le mystère de la translation des saints vivants à la fin de cet âge. (I Corinthiens 15, et aussi I Thessaloniciens 4:14-17) Le quatrième mystère, c'est celui de l'Église du Nouveau Testament formant un seul Corps, composé à la fois de Juifs et de Gentils. (Éphésiens 3:1-11, Romains 16:25; et aussi Éphésiens 6:19, Colossiens 4:3) Le cinquième mystère, c'est celui de l'Église en tant qu'Épouse de Christ. (Éphésiens 5:28-32) Le sixième mystère, c'est celui du Christ vivant, étant le même hier, aujourd'hui et éternellement. (Galates 2, et Hébreux 13:8, et de nombreux autres passages semblables) Le septième mystère, c'est celui de Dieu, soit de Christ, en tant que plénitude incarnée de la divinité, en Qui toute la sagesse divine et la divinité sont restaurées à l'homme. Le neuvième mystère est le mystère de l'iniquité mentionné dans II Thessaloniciens, etc. Le dixième mystère, c'est celui des Sept Étoiles d'Apocalypse 1. (Nous en avons déjà traité. Les Sept Étoiles étaient les Sept Églises. Les Sept Messagers, etc.) Et le onzième mystère, c'est mystère Babylone, la prostituée d'Apocalypse 17:5-7.» (NDLR: Il manque le 8ième mystère)

« (169) Ce sont certains des mystères que cet ange est censé conclure – tous les mystères; tous les mystères de Dieu.»

« Et les autres – puis-je dire ceci avec respect, et sans faire allusion à moi-même mais plutôt à l'Ange de Dieu: La semence du serpent, qui fut un mystère caché durant toutes ces années. La grâce, redressée – non pas la disgrâce, mais la réelle et véritable grâce. Il n'existe pas d'enfer qui brûle éternellement. Vous brûlerez pendant des millions d'années, mais tout ce qui est éternel n'a ni commencement ni fin, et l'enfer fut créé. Tous ces mystères. Le mystère du Baptême du Saint-Esprit, sans sensation, mais la Personne de Christ accomplissant en vous les mêmes œuvres qu'Il a faites. Le mystère du baptême d'eau, que le trinitarisme extrême a changé en des titres de Père, Fils et Saint-Esprit; et le mystère de la divinité s'accomplissant dans le baptême au Nom de Jésus-Christ, selon le Livre de la Révélation, que l'Église, en ce temps, devait recevoir. Voilà certains des mystères. Le retour de la Colonne de Feu. Amen! C'est la chose qui est censée arriver, et nous la voyons! »

« (170) Oh, comme nous pourrions continuer à nommer ces mystères. Nous voyons cette Colonne de Feu qui conduisit les enfants d'Israël – la même qui frappa Saul en route pour Damas, et la même qui vient avec la même puissance, faisant les mêmes choses, et révélant la même Parole, tout en restant mot à mot avec la Bible.»

Source: https://www.branham.fr/sermons/252-Is_This_The_Sign_Of_The_End_Sir

Note: Scofield avait inscrit au numéro 8 de sa liste: « le mystère des processus par lesquels la divinité est restituée à l'homme » 1 Timothée 3:16
Texte original Scofield: « (8) the mystery of the processes by which godlikeness is restored to man » 1 Timothy 3:16

Références:
https://www.biblestudytools.com/commentaries/scofield-reference-notes/matthew/matthew-13.html
The Scofield Study Bible: New American Standard Bible - reproduction page Matthew 13: 4-17
https://baptist-distinctives.blogspot.com/2010/04/mysteries-in-scriptures-from-scofield.html
Comparez avec les notes de Scofield de 1917, où William Branham a pratiquement copié Scofield mot-à-mot

Depuis 1933, William Branham avait été instruit du dogme trinitaire.
À titre d'exemple. ne vous faites pas d'idée sur cela, car jusqu'en 1951, il est évident que William Branham était encore un authentique «trinitaire» dans la ligne de pensée des dénominations évangéliques.

51-0729A La Résurrection De Lazare
«E-28 Et maintenant, il y en a qui sont assis ici, faibles cet après-midi, et ils ont besoin de la guérison physique. Et nous avons choisi ces quelques paroles à lire de Ta part. Et puisse le Saint-Esprit, la troisième Personne de la trinité, venir maintenant, la Promesse, le Consolateur, que Tu avais dit que Tu enverrais; et qu’Il prendrait les choses de Dieu et qu’Il nous les montrerait. Et quand Ton humble serviteur ici parlera, sanctifie les lèvres qui parlent.»

Un peu d'histoire
À propos de celui qui «ordonna» William Branham, on raconte que le personnage de Roy Davis était en procès de justice pour un litige de succession lorsque William Branham épousa sa première femme, Hope Brumbach, en juin 1934, qui fréquentait l'assemblée de Roy Davis et qui était la «directrice» des services d'adoration. Le livre de Collins raconte que William Branham «fut le parfait remplaçant de Roy Davis, pendant que ce dernier était en procès», «ayant absorbé comme une éponge» tout ce que Roy Davis lui avait enseigné. Bien que William Branham ne partageait pas tous les points de vue de Davis, il est quand même dit qu'il avait le même style de prédication «passionné» que Davis. (page 174).

Roy Davis s'était auto-proclamé «pasteur», «révérend» et même «docteur». William Branham a appelé Roy Davis (Docteur) à plusieurs reprises, bien que ce dernier n'avait aucun «doctorat» ou diplôme quelconque.  [59-0419][63-0721][63-1114]

Nul doute que Roy Davis eut une influence sur William Branham, comme cette allusion et encore celle-ci qu'il avait mémorisée et encore cette autre

Dans son «ministère» de prédicateur, il est évident que la table était mise depuis longtemps pour canaliser l'enseignement des 7 âges de l'Église, reposant sur les bases des doctrines dispensationalistes, comme dans une citation de William Branham datée de 1947. Or vous pouvez vérifier à partir de la base de données des sermons de William Branham, que son enseignement «des 7 âges de l'Église» se retrouve facilement dans un sermon intitulé : «Les Enfants d’Israël (Les enfants dans le désert)» [47-1123], bien avant 1963, considéré comme l'année où «les sceaux mystérieux» ont été ouverts, et «les mystères en suspens ont été révélés», après avoir mentionné «qu'il n'en savait rien». Alors que toutes les interprétations de William Branham sur «les sceaux et les 7 tonnerres» repose sur la base de l'enseignement des 7 âges de l'Église, et qu'il enseignait cela depuis au moins 1947, il devient évident qu'en 1963, ses enseignements n'étaient pas nouveau. Dire qu'au sujet des sceaux «qu'il n'en savait rien» est probablement exact, car il n'en a jamais rien su de toute sa vie. Mais lorsqu'en mars 1963, il prétend ouvrir les 7 sceaux, là nous comprenons qu'il méprise le bon sens et la naïveté de ceux qui l'écoutent. Et c'est pour cette raison, que son enseignement est maintenant précipité en enfer.

Voyez par vous-mêmes. Voici une citation fondée sur le dispensationalisme de 1947:
(51) (...) Et rappelez-vous, l'âge de la Pentecôte, c'est un âge rejeté. Je déteste le dire, car je n'avais point trouvé la foi dans une quelconque église comme j'en ai trouvé dans l'Église pentecôtiste. Mais elle est rejetée, parce que c'est le dernier âge de l'église de Laodicée : tiède. (...). Rappelez-vous donc, le dernier âge de l'église, c'est l'âge de l'église de Laodicée, l'âge tiède qui est vomi de la bouche de Dieu.  (...)  Et je crois que c'est dans cet âge-ci, où nous nous attachons trop à telle église et à telle autre. Dieu n'aime pas ça. Il nous faut sortir de cela. Il nous faut nous rassembler, que nos cœurs soient ensemble. C'est vrai.»

William Branham est un des initiateurs du mouvement de guérison par la foi lancé en 1947. Il influença certains sous-groupes du mouvement pentecôtiste et charismatique, comme le mouvement La Pluie de l’Arrière Saison, Manifestation des fils de Dieu et le Royaume de la théologie actuelle. Son ministère suscita les vocations de plusieurs évangélistes[1], dont Oral Roberts et T.L. Osborn.



#40)

Apocalypse 14:1 « Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. »

Ce passage a été interprété de bien des façons, notamment par les enseignants du dispensationalisme, et qui attribuent ce passage à 144,000 juifs ethniques au sens littéral. Mais de quelle montagne s'agit-il? Voyons le passage d'Hébreux 12:22-23. Notez bien qu'il s'agit de la même montagne, portant le même nom. Il n'y a pas de confusion là-dessus.

Hébreux 12: 22-23 « 22 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, 23 de l'assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, »

La montagne de Sion n'est pas une montagne terrestre au sens littéral. Donc, lorsque William Branham a interprété la montagne de Sion comme étant le mont Sinaï, actuellement localisé en Égypte, il était 100% dans l'erreur. C'est dans cette montagne qui est une métaphore spirituelle, qu'est ancrée la Jérusalem céleste, la Cité de Dieu faite d'or pur, (Apo. 21:18) et où sont campés «les esprits des justes» restaurés à la perfection de Dieu. Cette montagne est purement spirituelle. C'est une dimension dont l'analogie en fait un sommet culminant en Esprit. C'est exactement là que l'esprit humain, celui de l'accusateur, a prétendu être, afin de régner sur le peuple saint. C'est là qu'il «s'est assis» sur le trône de Dieu et s'est pris pour Dieu. Mais maintenant, il en est précipité, jeté en bas, démasqué et déchu.

Ézéchiel 28:12 « Fils de l'homme, Prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Tu mettais le sceau à la perfection, Tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. (...) Je te précipite de la montagne de Dieu, Et je te fais disparaître, chérubin protecteur, Du milieu des pierres étincelantes. 17 Ton cœur s'est élevé à cause de ta beauté, Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; Je te jette par terre, »

Luc 10:18 « Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair.»

Le «chérubin protecteur» dont parle Ézéchiel au chapitre 28, est cet esprit universel «accusateur» que Dieu avait donné à la première création, avant Adam. Rappelez-vous qu'il est écrit, qu'avant que «l'iniquité» soit trouvé en lui, cet «esprit» était en Éden, signifiant «la présence de Dieu» ou encore il était «sur la montagne de Dieu». Lorsque l'iniquité fut trouvée en lui, il fut prophétisé qu'il serait «précipité» de la montagne de Dieu. Or Dieu, n'a qu'une montagne, et Paul l'appelle «Sion», «la Cité du Dieu vivant», «la Jérusalem céleste», là où sont rassemblés les «justes restaurés parfaits», comme leur Père céleste est parfait. Matthieu 5:48 ,

Jésus avait parlé brièvement de ce «chérubin» accusateur, lorsqu'il s'est adressé à l'apôtre Pierre, en l'appelant «Satan», Matthieu 16:23 , Marc 8:33 , nom qui signifie «accusateur/adversaire», et en ajoutant que Pierre était «inspiré» par l'esprit «de tous les hommes», bref «de toute la race humaine». C'est toujours de ce même esprit accusateur dont il est parlé en Apocalypse 12:10 . Dans une étude disponible sur ce site internet, je vous rappelle qu'à l'origine (avant la fondation du monde) il y avait 3 chérubins, et depuis un des 3 est tombé, emportant dans sa perte le tiers des anges avec lui. Apocalypse 12:24 . Les 2 autres étaient représentés sur l'arche de l'alliance que Moïse avait fait construire. Un des deux chérubins est celui qui a le droit d'ainesse divin et est l'héritier du trône de Dieu, son Père et possède les 144,000 qui sont les vainqueurs d'Apocalypse 14:1. Ce nombre est compté (144,000) et ne peut être identifié comme étant l'autre groupe que personne ne peut compter» et qui se tient devant le trône, l'agneau et les 144,000. Ainsi, l'autre chérubin est celui qui «oint» la foule que personne ne peut compter, et qui se tient «devant le trône» sur la montagne de Dieu.
Apocalypse 7:9 Ce thème fait l'objet d'une étude séparée.

Rappelons-nous les passages prophétiques d'Isaïe 14:13 et celui d'Ézéchiel 28:2, lorsqu'il est dit que Satan n'avait pour objectif que de régner sur «la montagne de l'assemblée», cette même montagne décrite par Paul dans Hébreux 12:22-24

Isaïe 14:13 « Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion»

Ézéchiel 28:2 « Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: ton cœur s'est élevé, et tu as dit: je suis Dieu, je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers ! Toi, tu es homme et non Dieu, et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu.»

Voilà le mystère de l'iniquité! L'esprit de l'adversaire, l'esprit de l'accusateur qui accusait les saints jour et nuit devant Dieu, celui qui désire toujours prendre la place de Dieu pour contrôler la pensée et le cœur du peuple de Dieu!

La montagne embrasée par le feu est la montagne de Sion
Lorsque Paul écrivit la description de la montagne spirituelle de Sion, il fit référence à la montagne de l'Éternel sur laquelle Moïse était monté pour aller à la rencontre de l'Éternel. Paul affirme que ce n'est pas cette montagne littérale terrestre dont les élus se sont approchés, mais d'une autre sorte de montagne embrasée par un autre sorte de «feu», le feu divin, celui qui éprouve l'or de Dieu. Apocalypse 3:18

Hébreux 12:18 « Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête, ...»

Et l'apôtre Paul de continuer en déclarant :

Hébreux 12: 22-23 « 22 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, 23 de l'assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, »

Maintenant, cette «montagne» embrasée par le feu de la perfection qui appelle les vainqueurs, est jetée dans la mer, cette mer qui représente l'esprit.

Apocalypse 8:8 « Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang ...»

L'épopée de Moïse était une figure prophétique montrant que Moïse fut un authentique vainqueur, comme l'affirme le passage d'Apocalypse 15:3 qui déclare que les vrais vainqueurs chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu et le cantique de l'agneau. Et qui vainquit pour Moïse? Qui se disputait la pensée de Moïse avec le diable et remporta la victoire? Son nom est le même que celui qui vient avec ses anges combattre pour les saints, dans Apocalypse 12;7

Souvenez-vous de cette étoile, nommée absinthe, qui avait pollué les sources d'eau et les fleuves, qui étaient des métaphores des élus appelés par le message de l'évangile apostolique. Maintenant, les eaux qui abreuvent les élus vont redevenir saines ... mais un tiers périra...

Ezéchiel 47:8 « Il me dit: Cette eau coulera vers le district oriental, descendra dans la plaine, et entrera dans la mer ; lorsqu'elle se sera jetée dans la mer, les eaux de la mer deviendront saines. »