Par Michel Morin
1 Introduction, pourquoi ai-je publié cet exposé?
2 Critères bibliques pour être un «ange / messager de Dieu»
3 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
4 L'appel aux «vainqueurs» de l'esprit accusateur sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
5 Le protocole des noces de l'Agneau
6 Exposé sur le mystère de l'iniquité
7 Le mystère du procureur coupable de mépris de cour
8 William Branham et «son message», avant le retour de Christ
9 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur l'évolution progressive de la nouvelle naissance
10 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur les 70 semaines de Daniel
11 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le rôle du pays d'Israël dans les prophéties bibliques
12 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'unité de Dieu et sur la divinité
13 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le serpent ancien
14 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur les 144,000 d'Apocalypse 7:4, 14:1 et 14:3
15 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur la marque de la bête
16 Réfutation de la prétention de William Branham déclarant que son message a «réglé les points en suspens»
17 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église d'Éphèse «Paul»
18 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Smyrne «Irénée de Lyon»
19 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Pergame, «Martin de Tours»
20 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Thyatire, Columba d'Iona
1e partie : Les «missionnaires» du symbole de Nicée, le crédo Trinitaire
b 2e partie : Expansion du culte de «saint» Martin et du crédo de Nicée
c 3e partie : Mythes et légendes sur le personnage de Patrick d'Irlande
d 4e partie : Qui est le personnage de Columba d'Iona?
e 5e partie : La piste hagiographique, les légendes sur Columba
f 6e partie : L'héritage diabolique de Columba d'Iona
g 7e partie : L'Église Irlandaise et sa relation avec Rome
21 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Sardes «Martin Luther»
22 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Philadelphie, «John Wesley»
23 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Laodicée «William Branham»
24 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 sceaux et les 7 tonnerres par William Branham
25 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 trompettes par William Branham
26 Clarence Larkin, sa publication de 1918
27 À propos de «Voice of God Recordings»
28 Lettre ouverte de Sarah Branham aux croyants (du Message) datée de 1989

Cette illustration circule parmi les assemblées «du Message des temps de la fin» qui suivent les enseignements de William Branham.
L'illustration est celle d'un chandelier à 7 branches, lequel est jumelé à 7 phases «lunaires» assorties d'étoiles représentant chacune un personnage identifié en tant «qu'ange/messager» pour son «pseudo âge».



Première partie de 7

«Ils étaient absolument indépendants de Rome.» « Le messager de cet âge fut Columban. C’était un grand homme de Dieu. J’ai son histoire écrite ici. (...) Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, (...) et ne suivit jamais les enseignements de Rome. (...) Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!"
Prédication Exposé des sept âges de l'Église : Âge de l’Eglise de Thyatire de William Branham a été prêchée 65-0005  - Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER

Cette page se réfère à la prédication de William Branham, prêchée le 8 décembre 1960, jeudi soir, Jeff. (Indiana).

Lien vers le texte original en Anglais: Thyatirean Church Age, [60-1208] Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure
Lien vers le texte traduit en Français: L'âge de l'Église de Thyatire [60-1208]
Télécharger: .doc Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure    .pdf Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure   .pdf (brochure) Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure
Voir les textes français et anglais simultanement Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure




Veuillez noter que ce site Internet est présentement en développement et certaines pages ne sont pas complétées.


Note: Les liens sont soulignés en bleu     (Les liens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)

Acteurs et chronologie de la diffusion du symbole de Nicée, le crédo Trinitaire

Préambule

#1) Cheminement du mystère de l'iniquité au moyen du monachisme, dans l'empire romain et en Irlande
#2) Le prosélytisme du catholicisme s'est fait par les communautés et les ordres monastiques
#3) Ne cherchez pas le catholicisme romain, mais cherchez le trinitarisme de Nicée
#4) Le rayonnement du crédo de Nicée par le monachisme - Montage graphique
#5) Le mystère de l'iniquité s'est propagé par la diffusion du trinitarisme partout dans le monde «chrétien»
#6) L'Église de Rome n'est que le premier vecteur «transmetteur et diffuseur» de la pensée trinitaire.
#7) L'influence de l'Église de Rome en Irlande s'est d'abord répandue par le Trinitarisme
#8) Patrick d'Irlande, sa foi trinitaire et sa position face au monachisme
#9) Relation entre Colomban de Luxeuil et Rome. (Extraits de lettres de Colomban au Pape Grégoire le Grand)
#10) Tous les personnages qui ont témoigné de leur foi trinitaire, étaient des ennemis de la foi apostolique
#11) À partir de Nicée, la foi trinitaire va être diffusée graduellement dans le monde par le monachisme ascétique
#12) Martin de Tours, disciple d'un trinitaire engagé du nom d'Hilaire de Poitiers
#13) L'influence du monachisme de Martin de Tours propulsée par l'hagiographie de Sulpice Sévère, la Vita Martini
#14) Attestation du culte de «saint Martin» chez les moines Irlandais
#15) Columba d'Iona aurait composé «l'Altus Prosator», un hymne à la gloire du dogme trinitaire Nicéen
#16) Le monachisme de Columba d'Iona fut le vecteur qui répandit la foi trinitaire de Rome (Nicée)
#17) Relations étroites entre les formations monastiques de Columba d'Iona et Columban de Luxeuil
#18) Columba d'Iona et Colomban de Luxeuil, l'influence du monachisme Irlandais en Irlande et en Europe

Rappel:
Pourquoi ai-je publié cet exposé?
En 1954, l'Église aurait pu vivre un grand réveil! Mais l'étincelle fut éteinte avant même d'avoir pu mettre le feu
L'appel des vainqueurs - la trompette qui ressuscitent les morts
C'est un appel pour les vainqueurs, comme ceux d'Apocalypse 3:5, revêtus de vêtements blancs symboliques
Les 7 «anges/messagers» des 7 Églises, partagent exactement les mêmes caractéristiques spirituelles
Quelle est la signification originale du mot «devant»?
Les 7 «anges/messagers» sont tous réunis, et se tiennent «devant Dieu», tous en même temps
Que signifie «se tenir devant Dieu»? ou «être dans la présence de Dieu»?
Le seul et unique Protocole Divin qui permet à quelqu'un de se tenir dans la présence de Dieu
Selon William Branham, nous sommes parfaits par «représentation» devant le trône de grâce? ...là-bas...
Qu'est-ce que «l'ascèse»? Qu'est-ce que «l'ascétisme»?
Les origines de la vie ascétique sont contemporaines de Martin de Tours
Sauf que celui qui a écrit «la vie d'Antoine» n'avait rien compris du vrai Évangile
La notion de martyr «non-sanglant» a fertilisé le monachisme ascétique dans l'église catholique
Qu'est-ce que le «monachisme»? Qu'est-ce qu'un «anachorète»?
L'influence de la vie «ascétique» de Martin de Tours dans l'Histoire du monachisme
Qu'est-ce que le prosélytisme?
Le prosélytisme dans le sens «d'évangélisation» ou de «christianisation»
Le prosélytisme missionnaire de Patrick d'Irlande et de Columba d'Iona
Parallèle entre les missionnaires de la Nouvelle-France et les missionnaires en Irlande
La spiritualité celtique, règles monastiques et usages


Réfutation de l'enseignement des Sept Âges de l'Église
concernant le moine et missionnaire Columba d'Iona
en tant que soi-disant messager de l'Église de Thyatire
(années 606 à 1520)




#1)

D'après mes recherches, il est dit que Martin qu'après avoir quitté l'armée, il vécut à Trèves un certain nombre d'années, et c'est là qu'il fit la connaissance de l'évêque Maximin et qu'il connut l'évêque Athanase d'Alexandrie (vers 337) quand ce dernier se réfugia chez Maximin, après avoir été exilé par Constantin. Il semble que ce soit à Trèves qu'il fut initié à l'ascétisme sous la direction et dans l'amitié de Maximin.

Tous les historiens s'accordent sur le fait que l'évêque Hilaire a joué un rôle déterminant dans la vie de Martin de Tours. Ce personnage est historique et ses œuvres littéraires nous sont réellement parvenues. Selon ce qu'on trouve sur Internet et particulièrement sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia, nous apprenons qu'Hilaire de Poitiers, fut évêque de Poitiers (ville de France), qu'il est né en 315 et est mort en 367. Or Hilaire et Martin de Tours sont contemporains des luttes entre les trinitaires du concile de Nicée en 325 et l'arianisme.

Cet homme avait le même âge que Martin de Tours. Hilaire de Poitiers fut un écrivain latin de l'Église de Rome. Théologien du 4e siècle, il fut un grand défenseur de l'orthodoxie nicéenne (Concile de Nicée) face à l'arianisme. Il a été désigné par le titre d’«Athanase de l’Occident» en raison de son action énergique et pastorale dans la lutte pour l'orthodoxie catholique romaine. Il a été élevé au rang de docteur de l'Église par le pape Pie IX en 1851. En l'an 355, alors que l’arianisme s’étend en Gaule, il s’oppose farouchement à l'arianisme. Dans l'Empire romain du milieu du 4e siècle, c'est aussi s'opposer à l'empereur Constance II (qui protège l'arianisme). Lors du concile de Béziers de 356, dominé par les ariens unis autour de Saturnin, l'évêque d'Arles, il est excommunié et exilé en Phrygie (dans l'actuelle Turquie). C’est là qu’il découvre la pensée des théologiens orientaux et qu'il écrit ses grands traités de doctrine trinitaire : de Trinitate, de Synodis.


À la fin du 4e siècle, Martin de Tours, après avoir été le disciple de l'évêque Hilaire de Poitiers, grand défenseur du dogme trinitaire du concile de Nicée de l'an 325, fait du  prosélytisme dans les campagnes gauloises, et fonde un monastère à Ligugé, près de la ville de Poitiers. C'est l'évêque Hilaire qui lui donne une propriété afin qu'il fonde son premier monastère. Devenu à son tour évêque, Martin organise un autre monastère, en face de la ville de Tours dont il est l'évêque :


Ce monastère sera connu après sa mort comme étant « l'abbaye saint-Martin» à
Marmoutier (Gaule).

Ensuite nous observons qu'avant que l'empire romain s'effondre, «l'apôtre de l'Irlande» «saint Patrick» organise en Irlande au 5e siècle, une «Église» calquée sur le catholicisme de l'empire, avec la même liturgie, en créant des monastères, ce qui deviendra le «cadre ecclésiastique particulier de l'Église Irlandaise», car les Irlandais ont toujours combattu les armées romaines et l'Irlande n'a jamais fait partie de l'empire romain. Sous le système de l'Église irlandaise certains abbés sont en même temps évêques ou exercent leur autorité sur les évêques et ne relèvent pas du système ecclésiastique du catholicisme de l'empire. Selon certains historiens, Patrick aurait reçu «sa formation» en Gaule (France) Quelle coïncidence!

Selon l'encyclopédie Larousse, l'on prétend que Patrick est allé acquérir en Gaule la formation religieuse qui lui manquait. Il est possible qu'il se soit fixé à Auxerre, comme l'affirme «La vie de Saint Patrick» de Muirchu, et même qu'il ait été consacré des mains de «saint» Germain avant d'être envoyé en Irlande par le pape Célestin. D'origine orientale, le monachisme s'est rapidement développé en Irlande où, dans un pays dépourvu de villes, des monastères ruraux s'adaptaient mieux qu'une organisation épiscopale urbaine aux structures sociales et politiques de la civilisation celtique. Ce sont souvent des clans entiers qui, à la suite de la conversion de leurs rois et de leurs druides, adhérèrent au pseudo christianisme catholique, et les moines apparurent comme les nouveaux guides spirituels de ces communautés, les héritiers directs de la classe sacerdotale païenne. Il est significatif que bon nombre de fondateurs de monastères étaient de sang royal, ou filid – poètes –, ou fils de druides : c'est notamment le cas de  Columba (d'Iona) à Derry et Durrow… Source

Patrick d'Irlande séjourna plusieurs année en Gaule, à Auxerre

«L’Irlande chrétienne • La conversion. À la différence de la « Bretagne » (l’Angleterre d’aujourd’hui), l’Irlande, qui n’avait pas connu la conquête romaine et dont poètes et druides préservaient l’homogénéité culturelle, était restée à l’écart du christianisme. Patrick, pendant les six années de captivité qu’il passa dans l’Antrim, conçut le dessein de gagner les turbulents Irlandais au christianisme comme à la romanité. Ayant réussi à s’échapper, il alla en Gaule, où il passa de longues années à Auxerre, alors l’un des centres intellectuels les plus vivaces de l’Occident. »

Certaines autres sources mentionnent qu'après avoir passé quatre ans au monastère de Saint-Martin de Tours, trois ans sous la direction de Germain évêque d'Auxerre, et neuf ans avec les moines du monastère de Lérins, près de Cannes en Gaule (France), Patrick accompagna en Grande-Bretagne l'évêque Germain, et lui parla de l'évangélisation de l'Irlande. Germain l'encouragea dans ce dessein et l'envoya à Rome avec une lettre de recommandation. Ayant reçu du Saint-Siège, avec le titre d'évêque, «la mission» à laquelle il se «sentait appelé», Patrick aborda, avec plusieurs ecclésiastiques (moines), ses coopérateurs, en Irlande dans le courant de l'été 432. Il se rendit aussitôt à l'assemblée générale des chefs et des guerriers de la nation, et prêcha intrépidement la foi catholique. Un grand nombre embrassèrent le christianisme de Rome. En quelques années, des églises, des monastères s'élevèrent comme par enchantement. Source

Des anales historiques racontent que le pape Grégoire le Grand envoya en l'an 596, des moines pour faire du prosélytisme en Angleterre; et que ces moines créent des monastères pour assurer l'office dans les cathédrales. Le prosélytisme des pays germaniques aux 8e et 9e siècles est, elle aussi, l'œuvre des moines. Et finalement, la découverte du nouveau monde, les 2 Amériques seront «évangélisées» par les divers ordres monastiques de France et d'Espagne.

Tout au long de cette publication, vous comprendrez le degré de «désolation» dévastateur dont William Branham a voulu donner à ceux qui ont cru sincèrement à «son inspiration» en tant que «prophète» et homme de Dieu. Vous comprendrez aussi que les modèles et personnages qu'il a choisis (sauf Paul) pour illustrer la théorie des 7 dispensations de L'Église en 7 périodes distinctes ne peuvent en aucun cas satisfaire aux critères élémentaires de l'authentique nouvelle naissance telle que mentionnée par Jésus lui-même, et les Écritures apostoliques, et particulièrement les Épitres de Paul.

 

Les réseaux martiniens en Irlande médiévale
(Martinian networks in early medieval Ireland)
Par Jean-Michel Picard
http://journals.openedition.org/abpo/2473
«Le culte de saint Martin en Irlande remonte au moins au 6e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Columban, à Iona fondé par Columba en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Columban, dans la Vita Columbani de Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona. On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin. La Collectio canonum hibernensis composée au début du 8e siècle contient des références à Martin placé à l’égal de Jérôme, Augustin, Hilaire ou Origène. Le Livre d’Armagh écrit au début du ixe siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la Vita Tripartita de saint Patrick, rédigée aussi au 9e siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque. Enfin le mouvement des Céli Dé, à partir du 8e siècle, revendique aussi son attachement à Martin. Ces différents réseaux étaient encore actifs à l’arrivée des Normands dans les années 1170.»

«(...) C’est dans ce contexte-là, du vivant du saint, que Sulpice Sévère commença à rédiger son œuvre, la Vita Martini, la première et la plus célèbre hagiographie du saint (6). Son premier hagiographe (et ceux qui suivirent) dut faire face à un problème capital : comment intégrer Martin – un non-gaulois illettré et ascète – dans le cadre hagiographique qui conviendrait au milieu éduqué, aristocratique et gaulois dans lequel Sulpice évoluait (7) ? La réponse est une œuvre dans laquelle Martin, de thaumaturge controversé travaillant en marge de la société romaine, est transformé en moine-évêque situé en son centre même. C’est cette image de Martin qui a traversé les siècles et a été transmise de la Gaule au domaine des Francs puis à Rome, en Bretagne, en Irlande et au-delà.»

Références:
6 FONTAINE, Jacques, Sulpice Sévère : Vie de saint Martin, Sources chrétiennes 133-5, Paris, 1967-9 ; HALM, Karl, Sulpicius Severus : opera qui supersunt, Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum 1, Vienna, 1866.

7 Sur le désir d’intégrer Martin aux aspirations d’autorité et de communauté pré-existantes, cf. VAN DAM, Raymond, Leadership and community in late antique Gaul, London, 1985, 119-40 ; VAN DAM, Raymond, Saints and their miracles in late antique Gaul, Princeton, 1993, 13-15. Sur le contexte dans lequel les œuvres de Sulpice ont été écrites et les préoccupations contemporaines qu’elles contiennent, cf. STANCLIFFE, Clare, St Martin and his hagiographer : history and miracle in Sulpicius Severus, Oxford, 1983.

.
Contact our Association Voyez par vous-mêmes! La dévotion à Martin de Tours subsiste encore aujourd'hui en Irlande!
Traduction Française de la page
http://catholicheritage.blogspot.ca/2010/11/irish-devotion-to-saint-martin-of-tours.html
Irish Devotion to Saint Martin of Tours
Dévotion irlandaise à Saint Martin de Tours

«Le 11 novembre est le jour de la fête d'un des pères du monachisme gaulois, Saint Martin de Tours, dont la vie de Sulpice Sévère a influencé la future écriture de l'hagiographie. Martin était un saint très vénéré par la première église irlandaise. Le Martyrologe d'Oengus lui rend un vibrant hommage ...

Ainsi, il semblerait qu'au début du 9ème siècle, la dévotion à Saint Martin était bien établie en Irlande...(...) Dans la vie de Columba d'Iona, Adamnan mentionne en passant que St Martin a été commémoré pendant la messe à Iona. Nous ne pouvons pas être sûrs, bien sûr, si Adamnan reflète la pratique de son temps à la fin du 7ème siècle ou celle de St Columba un siècle plus tôt. En outre, en écrivant sa vie de Columba, Adamnan a été clairement influencé par la vie de St Martin par Sulpice Sévère...»
.


#2)

Les premiers moines apparaissant en Égypte ont un premier foyer au sud d’Alexandrie, marqué par la figure d'Antoine. Ensuite, l'évêque d'Alexandrie «saint Athanase» popularise la figure d'Antoine, considéré comme le «fondateur du monachisme» dès le lendemain de sa mort en 357 en rédigeant le «récit» de sa vie (hagiographie). Ce «récit» circule à travers tout le monde chrétien, qu'il soit d'expression grecque, latine ou araméenne. L'érémitisme (du mot ermite) en Basse Égypte, premier grand foyer du monachisme, précède de peu le «cénobitisme», c'est-à-dire une vie d'ermite mais dans un cadre de communauté, qui est le second foyer se développant en Haute Égypte. Il semble que le vrai fondateur du mode de vie du monachisme cénobitique soit Pacôme le Grand. Au début du 4e siècle, (contemporain du Concile de Nicée) il établit une première communauté à Tabennèse, une île sur le Nil à mi-chemin entre Le Caire et Alexandrie. Il fonde huit autres monastères dans la région au cours de sa vie, totalisant 3,000 moines. Peu à peu, les moines errants sont contraints de se fixer. Les empereurs nomment les abbés à la tête des grands monastères, provoquant parfois le mécontentement des moines. En Occident, les moines sont pendant le premier millénaire, les fers de lance du prosélytisme des masses pour les inciter à joindre le catholicisme. Ils créent des monastères dans des régions encore païennes.


Suivez le trinitarisme à travers l'expansion du monachisme
Cliquez pour agrandir

Pauvreté, obéissance, renoncement et abnégation personnelle sont le fondement de toute vie monastique. Les règles monastiques sont les règles par lesquelles sont gouvernés les ordres monastiques (le terme monastique fait référence au monachisme, la condition des moines et de leurs monastères fondés à l’origine dans le désert, dans des environnements éloignés du monde) ;

Les règles monastiques les plus répandues sont :
 - La Règle de saint Augustin, de «saint Augustin» (4e siècle-5e siècle).
 - Règle de saint Basile (4e siècle).
 - Règle de saint Benoît (règle bénédictine), de saint Benoit de Nursie (5e siècle). Suivie par l'Ordre de saint Benoit (clunisiens, cisterciens, etc.)
 - Règle de saint Albert, (vers 1209), donnée à des ermites sur le Mont Carmel, qui deviendra la base de l'Ordre du Carmel.
 - Règle de saint François (règle franciscaine ou Règle des Frères mineurs), de saint François d’Assise (1223) suivie par l'Ordre Franciscain et d'autres.

La règle de Benoît est signalée en Gaule dès 625. Son succès n'est pas étonnant car, en comparaison des autres règles monastiques existant à l'époque, celle de Benoît fait preuve d'un peu plus d'équilibre humain et de modération ascétique : si l'office divin prend une place importante, il n'est pas exagérément lourd, et elle ne comporte pas de pénitences extraordinaires comme celle de «*Columba d'Iona» (Irlande).

* Le moine Columba d'Iona a été choisi par William Branham en tant que «soi-disant» «ange/messager» de l'Église de Thyatire. Les historiens se réfèrent à l'hagiographie de «la vie de Columba» (Vita Columbae) écrite par le neuvième successeur comme abbé d'Iona, «Adomnán d'Iona». Columba est crédité comme étant une figure de premier plan dans la revitalisation du monachisme en Irlande.

La vie de ce personnage est étroitement liée à l'ascétisme monastique, et l'histoire lui crédite la fondation de plusieurs monastères dont un monastère à Derry en 545, un monastère à Durrow en 553, et un monastère à Kells en 554, et de tout un réseau d'autres monastères et églises fondées par ses moines.  Selon Adomnán, l'hagiographe de Columba d'Iona, le culte de saint Martin en Irlande remonte au moins au 6e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Columban de Luxeuil, et à Iona fondé par Columba en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande.

La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Columban, dans la Vita Columbani de l'hagiographe Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona. On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin. Le Livre d’Armagh écrit au début du 9e siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la Vita Tripartita de saint Patrick, rédigée aussi au 9e siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque.
Source: http://journals.openedition.org/abpo/2473?lang=fr
Les réseaux martiniens en Irlande médiévale (Martinian networks in early medieval Ireland) par Jean-Michel Picard.

Note: Dans la «vie de Columba d'Iona», son hagiographe Adamnan mentionne en passant que «St Martin» a été commémoré pendant la messe à Iona. Nous ne pouvons pas prouver si Adamnan reflète la pratique de son temps à la fin du 7ème siècle ou celle de Columba un siècle plus tôt. En outre, en écrivant la «vie de Columba d'Iona», Adamnan a été clairement influencé par la «vie de St Martin» publiée par l'hagiographe Sulpice Sévère...


Suivez le trinitarisme à travers l'expansion du monachisme
Cliquez pour agrandir



En Occident, le monachisme est importé d’Orient dans la deuxième moitié du 4e siècle. Avant cela, c’était le modèle ascétique qui prédominait mais sans les aspects de la solitude ou de l’errance. Les religieux vivaient dans la privation, la chasteté et la pauvreté mais ne quittaient pas leur maison ni leur famille. Un conflit entre Arius, fondateur de l’arianisme (Unité de Dieu), et Athanase (Trinitarianisme), au début du 4e siècle, force ce dernier à s’exiler en Occident. Il propage alors les idées des «Pères du désert», notamment grâce l'hagiographie, «la Vie de Saint Antoine». C’est ainsi que les principes de l’érémitisme oriental se répandent en Occident. Par la suite, Martin, évêque de Tours, tentera de vivre une vie d'ermite selon le modèle égyptien et cherchera à revenir aux sources du monachisme ancien.

Les préceptes de l'ascétisme de Martin vont servir de modèle aux ermites du Haut Moyen Âge. Son idéal ascétique se propage. En Occident, l’ascétisme oriental se répand : au même titre qu’en Orient, le rapprochement de l’Église et de l’État provoque un besoin de retrouver un idéal religieux ancien. Le moine Jean Cassien, dans le but d’organiser et d’administrer les moines dans la Gaule méridionale, prône les valeurs apostoliques, « cette antique perfection ». Il encourage les moines à partir des villes et pratiquer les règles établies par les apôtres. Le centre de spiritualité se déplace de Tours à Lérins, puis les idées se propagent par la vallée du Rhône et atteignent l’île de Bretagne. Saint Patrick, au milieu du 4e siècle, a le désir d’évangéliser l’Irlande. « Le courant monastique passe du continent à l’île des Saints. » (...) À la fin du 5e siècle et au début du 6e siècle, il est interdit aux moines de vivre dans des cellules personnelles, excepté dans l’enceinte d’un monastère. (...)  Les conséquences d’une telle propagation de l’idéologie ascétique à travers le mouvement des anachorètes ne sont pas négligeables dans l’histoire du monachisme occidentale. Entre le 5e siècle et le 8e siècle, on ne dénombre pas moins de 52 fondations de centres monastiques et 78 villes, en Gaule du nord.

**** [63-0801]  Un paradoxe --  FAUX   «(160) Saint Martin a été l’un des hommes qui a combattu pour la foi qui a été délivrée pour les saints.  FAUX   Il croyait dans les miracles de Dieu.  FAUX   Il croyait au parler en langues.  FAUX   Il croyait à tout le Testament qui avait été écrit par les apôtres.  FAUX   Il y croyait et il combattit pour cela tout au long de sa vie, et Dieu accomplissait des miracles. »



#3)




Capture d'écran

 



#4)




#5)

Lorsque William Branham a développé son Exposé des 7 Âges de l'Église, il a choisi des personnages historiques pour leur attribuer le rôle «d'ange/étoile/messager» pour les Églises citées dans les chapitres 2 et 3 du livre de l'Apocalypse. Ainsi, pour l'Église de Smyrne, William Branham a choisi l'évêque Irénée de Lyon et pour l'Église de Pergame, l'évêque et moine Martin de Tours, pour l'église de Thyatire, le moine Columba d'Iona, pour l'Église de Sardes, Martin Luther et pour l'Église de Philadelphie, John Wesley. Et qu'est-ce que tous ces personnages partagent en commun? Le trinitarisme.

S'il est un détail, dans les enseignements de l'Exposé des 7 âges de l'Église de William Branham qui revient sans cesse, c'est que les pseudo «anges/étoiles/messagers» tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours ou Columba d'Iona, ont tous «rejeté» l'autorité ecclésiastique et papale de Rome, et même protesté contre «les enseignements de Rome». Sauf qu'après étude et analyse des témoignages et des œuvres écrites laissées par ces personnages, la vérité est tout autre, et contredit implacablement les allégations de William Branham. En ce qui concerne Irénée de Lyon, Martin de Tours et Columba d'Iona, aucun d'eux n'a rejeté «la liturgie» de l'Église de Rome et les 3 personnages que je viens de citer, endossèrent tous le trinitarisme. Irénée de Lyon ainsi que Martin de Tours furent tous deux impliqués au sein du clergé de l'Église romaine et furent «évêques» au sien du système de la «succession apostolique» soutenu par «La Tradition». Quant à Columba d'Iona, ce personnage endossa le monachisme, fonda des monastères et des Églises (communautés) et fut «ordonné» dans la prêtrise, avec la même liturgie que celle des prêtres de l'Église de Rome. Dans l'hagiographie (la vie de Columba) racontant les faits et gestes de Columba, il est mentionné que Columba disait la messe exactement comme tous les prêtres de l'Église de Rome. Il est même raconté, qu'un jour, n'ayant plus de vin pour dire la messe, il «changea» l'eau en vin!

Extrait du «miracle de Columba» qui changea l'eau en vin pour dire sa messe

Ce qu'il faut souligner, ce n'est pas tant l'organisation ou la structure ecclésiastique de l'Église catholique romaine ou orthodoxe d'Alexandrie qu'il faut chercher, mais plutôt la pensée de l'esprit antéchrist qui la caractérise. Le dogme ou crédo fondamental qui caractérise cet esprit est le trinitarisme de Nicée. Bref, ce «crédo» fondamental est «sa signature spirituelle» et peut importe le nom dénominationnel ou d'assemblée que cet esprit se donne, la doctrine fondamentale de la «sainte Trinité» est toujours la même. Or je vais seulement vous démontrer comment le trinitarisme et la liturgie de l'Église catholique romaine, a traversé en Irlande, bien que pendant un certain temps, le christianisme d'Irlande a eu son propre système ecclésiastique indépendant de Rome. Mais l'iniquité n'était pas dans le romanisme, mais dans le trinitarisme et la liturgie empruntée à l'Église de Rome.

Voici les allégations que William Branham a faites concernant les divers personnages qu'il a nommés dans ses enseignements:

Affirmation qu'Irénée de Lyon était opposé au système organisé de l'Église de Rome

Citation: ---- L'Âge de l’Église de Smyrne - 60-1206
«Voici pourquoi j’ai choisi Irénée:  FAUX  je pense qu’Irénée était plus près de l’Écriture que Polycarpe. Polycarpe inclinait plutôt vers l’idée romaine d’établir une organisation.  FAUX   Tandis qu’Irénée y était fermement opposé, et dénonça formellement cela. D’ailleurs, comme nous le savons tous, ce grand débat aboutit au Concile de Nicée; l’un des plus grands points de litige fut de savoir si Dieu était trois ou un.  FAUX   Irénée prit le parti de ceux qui disaient que Dieu était Dieu, un Dieu unique.»  --- William M. Branham  Prédication L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206]

Voyons maintenant comment William Branham a occulté la position trinitaire de Columba, lorsqu'il l'a choisi comme «ange/étoile/messager» pour son âge de l'église de Thyatire. William Branham est catégorique: Columba d'Iona ne suivit jamais les enseignements de Rome...

Réfutation des afirmations sur Patrick d'Irlande et Columba d'Iona

[60-01208] L'Âge de l'Église de Thyatire
https://www.branham.fr/sermons/bss-online/60-1208?findme=Thyatire#1321118
«E-13 Après avoir examiné et étudié ceci, saint Patrick était un grand homme. En considérant donc certains des anciens manuscrits,  FAUX   saint Patrick n'était pas catholique.  FAUX   Il s'est opposé à l'Église catholique. Et pendant la Réforme, les dogmes qu'ils avaient ont été dévoilés,  FAUX   et il a été prouvé que saint Patrick s'opposait à l'Église catholique. Cela... Saint Patrick semble avoir été plus un homme d'organisation; il avait sa propre école.»

Commentaire: Je doute que William Branham ait jamais lu les quelques écrits laissés par Patrick d'Irlande, les seuls qui sont formellement attestés par les historiens. Deux textes sont attribués à Patrick, dont un s'appelle «Confession».
«La traduction anglaise standard du titre (du texte) de l'écriture la plus longue de Patrick est simplement «Confession», telle qu'adoptée dans (par exemple) la traduction de Duffy; mais d'autres versions ont adopté des expansions telles que Confession of Grace (Conneely) et la reconnaissance par Patrick des relations entre Dieu et lui (O'Loughlin); en irlandais, nous avons Dearbhú Grásta de Ó Fiannachta . La première ligne de la Confessio indique déjà qu'il est l'auteur et l’écrivain et comment il s’évalue:
«Ego Patricius peccator rusticissimus»

(C 1), «Je m'appelle Patrick. Je suis un pécheur, un simple paysan».

Se référant à son esclavage en Irlande et à son manque de foi à l'époque, il dit:

«C'est là que le Seigneur m'a ouvert la conscience de mon manque de foi. Même si c'est arrivé tard, j'ai reconnu mes échecs. Alors je me suis tourné de tout mon cœur vers le Seigneur mon Dieu»

( C 2). Sa confession ou son témoignage de foi apparaît dans son inclusion d'un credo formel concernant la Trinité: «C'est celui que nous reconnaissons et adorons - un seul Dieu dans une trinité du nom sacré»

« Et dedit illi omnem potestatem super omne nomen, ut in nomine Iesu omne genu flectatur caelestium, et terrestrium et infernorum, et omnis lingua confiteatur ei, quia Dominus et Deus est Iesus Christus: quem credimus et expectamus aduentum ipsius, mox futurum: iudex uiuorum atque mortuorum, qui reddet unicuique secundum facta sua, et effudit in nobis habunde Spiritum Sanctum donum et pignus inmortalitatis, qui facit credentes et oboedientes ut sint filii Dei et coheredes Christi; quem confitemur et adoramus, unum Deum in Trinitate sacri nominis.»
Texte latin original de Patrick sur «sa foi» en la Trinité

Allusion à un clergé «successoral»
«Je suis grandement redevable à Dieu. Il m'a donné une grâce si grande que, par mon intermédiaire, de nombreuses personnes soient nées de nouveau en Dieu et pleinement vivantes. De plus, des clercs devraient être ordonnés partout pour ce peuple récemment croyant, et que le Seigneur a enlevé des extrémités de la Terre. ( C 38 )»

«Revenir à la question de savoir si les croyances de Patrick ou leur orthodoxie avait été remise en question nous amène à la question suivante des circonstances qui ont amené Patrick à rédiger cette confession, ce témoignage, cette déclaration de sa foi et de sa relation de Dieu avec lui. Dans ses écrits, Patrick nous dit qu'il a été critiqué par d'autres personnes, y compris celles qu'il appelle «ses aînés:»

Allusion à une «succession apostolique»
«Une fois, certains de mes supérieurs m'ont mis à l'épreuve. Ils sont venus et ont mis mes péchés contre mon dur travail d'évêque.» ( C 26 )»

Si Patrick fut un pionnier en Irlande pour faire du prosélytisme, il s'avère que ce qu'il a laissé était aligné sur l'orthodoxie de l'Église de Rome. Plus tard nous verrons qu'il en fut pareil avec Columba d'Iona. Voyons ce que William Branham avance à propos de Columba d'Iona:

« (E-19) J'ai, disons, son histoire écrite ici. Pour commencer, le quatrième âge de l'Église, "Thyatire", ça signifie "mou", relâché ou encore flou. Vous voyez, c'est une époque d'illégitimité, qui s'étend de 606 à 1500. (E-20) L'étoile fut Columba; il était originaire d'Irlande et d'Ecosse, c'était un neveu de saint Martin; il a vécu environ soixante ans après saint Patrick, et son ministère commença donc environ soixante ans après celui de Patrick. Son..

 FAUX  (E-21) Il n'avait jamais accepté la doctrine de Rome. C'était un grand homme de foi.  FAUX   Il rejeta l'enseignement de Rome; il ne s'est jamais rendu à Rome, et il rejeta tout cela. Pour autant que je le sache, on ne l'a même jamais canonisé, comme on l'avait fait pour saint Martin et les autres; lui et Irénée n'ont jamais été canonisés, parce qu'ils étaient encore dans cette Église qui avait les miracles et les prodiges de la Pentecôte, et qui croyait.  FAUX  Quant à l'enseignement, il n'accepta jamais l'enseignement de Rome. Il s'attacha à l'enseignement de la Bible, à l'instar de sa pieuse mère, la sœur de saint Martin,  FAUX  et ne suivit jamais les enseignements de Rome, à aucun moment. Il enseigna que les signes de Marc 16 devaient accompagner chaque croyant. Amen! Je... C'est le genre d'homme que j'aime: des croyants! Certainement!»

« (E-25) Son église était remplie du Saint-Esprit, il ne voulait rien de moins, car chaque membre de son église devait être rempli du Saint-Esprit.  FAUX  Il réfutait et détestait fortement la hiérarchie de Rome. Je crois que c'est lui l'étoile de cet âge. Que faisait-il? Il parlait en langues, baptisait au Nom du Seigneur Jésus, ramenant les mêmes choses qu'on avait au début.»

Bien que le système catholique Irlandais ne fonctionnait pas comme le système ecclésiastique romain d'Europe, les Irlandais témoignaient quand même un attachement à l'autorité romaine, mais à leur façon.

Les historiens mentionnent que l'Irlande ne fut jamais conquise par l'empire romain et ne fut jamais annexée à l'empire romain d'aucune manière. Les Irlandais avaient toujours combattu l'empire romain afin de conserver leur autonomie et leur indépendance. Lorsque l'empire romain d'occident s'est effondré en l'an 476, l'Irlande avait quand même un système ecclésiastique bien ancré, différent de l'Europe d'alors, lequel n'a pas changé tout de suite après 476.

Donc il faut ne pas perdre de vue que l'empire romain n'avait «politiquement» aucune autorité sur les Irlandais et les Pictes, car l'Irlande et l'Écosse ont combattu les armées romaines pour ne pas se laisser envahir et devenir des provinces romaines comme l'Angleterre (Encyclopédie Britania). Rappelons-nous aussi, ce qui est important pour comprendre le statut ecclésiastique irlandais, que dans l'empire romain, il n'y avait pas de séparation entre l'Église et l'état, et toutes les Églises des autres pays européens, tels que la Gaule, la Germanie, l'Italie, étaient soumises au système ecclésiastique dirigé par l'évêque de Rome (pape). Or, ce système ne pouvait pas fonctionner en Irlande, pour des raisons politiques.

Puisque l'Irlande et les Pictes (Écosse) n'ont jamais fait partie de l'empire romain, dès le début du «christianisme» en Irlande, un système ecclésiastique différent s'est développé et s'est poursuivi même après la chute de l'empire romain pendant plus de 150 ans. Ainsi, à l'origine, où l'on estime que le «christianisme» a pénétré en Irlande, soit vers l'an 430, du temps de Patrick, le dilemme pour Rome fut d'envoyer «des missionnaires» faire du prosélytisme en Irlande, sans pouvoir y installer un clergé soumis à l'évêque de Rome (le pape), pour des raisons politiques. C'est pourquoi un système ecclésiastique «parallèle et autonome» s'est développé en Irlande durant l'existence de l'empire romain et jusqu'à plus de 150 ans après la chute de Rome. Mais bien que l'Église d'Irlande n'était pas sous l'autorité de Rome, elle avait néanmoins les doctrines et la liturgie romaine.

Selon l'histoire, l'empire romain s'effondra en l'an 476. Dans l'empire Romain, aux jours de Patrick qui vécut de 386 à 432 environ, la religion catholique de Rome et le pouvoir politique de l'empereur ne faisait qu'un. Donc, Rome ne pouvait pas régner en Irlande avec un clergé ou une «succession apostolique» issue de la structure cléricale soumise à l'évêque de Rome (pape). Par contre, le système féodal des Iles du Nord Britannique,  (rois d'Irlande et d'Écosse), était étroitement lié au système monastique, lequel était complètement autonome et indépendant de Rome. Ainsi le pouvoir clérical monastique devait «s'harmoniser» avec et le pouvoir laïc, lequel avait toujours conservé «ses distances» avec l'empire romain, et c'est la raison pourquoi l'Irlande avait plutôt opté pour un système ecclésiastique «d'adaptation» avec le système romain.  Le clergé Irlandais ne parlait pas ou peu le latin. De plus, le système ecclésiastique Irlandais était complètement contrôlé par les «abbés» des abbayes et monastères. Même les «évêques» étaient soumis aux «abbés» sous le régime Irlandais. Pour Rome, l'Irlande n'était pas une «société dissidente» mais plutôt un «système ecclésiastique à part», pour des considérations politiques.

De l'époque de Columba d'Iona, le système hiérarchique de l'Église Irlandaise était encore fondé sur le monachisme (moines). Les moines étaient à la tête du clergé et même «les évêques» étaient soumis aux moines et abbés.  Le monachisme irlandais de l'époque est appelé «christianisme gael». Si William Branham aurait pris le temps de lire sur le sujet de l'origine du monachisme en Irlande, il n'aurait jamais osé prétendre que le personnage de Columba d'Iona n'avait rien en commun avec les doctrines du catholicisme romain. De plus, Columba d'Iona a laissé quelques œuvres et par elles, nous observons que ce personnage avait de toute évidence, endossé toutes les doctrines du catholicisme de Rome. Il est vrai que Columba d'Iona et ses moines n'étaient pas sous l'autorité de Rome, mais ils avaient toute la liturgie et les doctrines de Rome, incluant le trinitarisme de Nicée.

EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.6 PG. 211-2 (E-219-2)
« Ils sont restés libre de l'aide de l'État, et ainsi évité la politique. Au lieu de jamais attaquer d'autres religions,  FAUX   ils ont enseigné la vérité car ils croyaient que le la vérité était une arme suffisante pour accomplir les fins que Dieu avait en tête pour leur.
 FAUX  Ils étaient absolument indépendants de Rome.»
- William Branham
Source: https://www.branham.fr/sermons/bss-online/Chap_06?findme=%20indépendants%20de%20Rome#1456238

Note: Or il semble bien que William Branham n'a pas su faire la différence entre «les enseignements de Rome» et «l'autorité hiérarchique de la succession de Rome», c'est-à-dire la «succession apostolique romaine» avec les prêtres, les évêques et le pape. Néanmoins du point de vue religieux, selon toute vraisemblance, Columba d'Iona et ses disciples avaient adopté les mêmes doctrines que celles de l'Église de Rome, incluant le dogme trinitaire de Nicée, le culte à la vierge Marie «mère de Dieu» et la vénération des «saints et leurs reliques». William Branham a honteusement erré dans son «évaluation» de la «spiritualité» de Columba d'Iona lorsqu'il déclare que Columba s'attacha «aux enseignements de la Bible» simplement en déduisant que si le système Irlandais n'était pas «rattaché hiérarchiquement» à Rome, le personnage était un véritable «messager de Dieu» !


Annexe:
Selon O'Donnell, l'hymne Altus Prosator fut composé lorsque les envoyés de Grégoire le Grand, pape de Rome, vinrent en Irlande, apporter à Columba une grande croix du pape, alors qu'il n'y avait pas de nourriture dans le monastère pour les visiteurs distingués. Par un miracle de Dieu, la nourriture a été fournie, et Columba a composé cet hymne en Thanksgiving. C'est un récit de la Création, de la Chute, du Jugement et de l'État futur de l'humanité écrit en rimes, la première lettre de chaque verset suivant étant la lettre suivante de l'alphabet.

L'attribution de «l'Altus» à Columba ne remonte qu'aux préfaces vernaculaires du 11e siècle dans les deux exemplaires du Liber hymnorum irlandais; mais il est encore largement accepté comme «probable», mais pas, bien sûr, certain.
Sources externes: http://stmungomusic.org.uk/st-columba-the-altus-prosator/
http://hungerandthirst4.blogspot.ca/2015/06/saint-columba-day-altus-prosator.html
https://hymnology.hymnsam.co.uk/a/altus-prosator
http://www.pilgrimjournal.com/altus_prosator.html (site catholique)
Page Facebook sur l'Altus Prosator

«À un niveau beaucoup plus intelligible se situe l'hymne Altus Prosator, une séquence si riche dans son vocabulaire abstrus et si puissant dans sa gravité poétique que, dès une date très ancienne, la tradition l'a attribuée à saint Columba. Le texte présente de nombreuses caractéristiques d'hiberno-latin ; le terme prosator, le « premier semeur » qui désigne le Créateur, fait allusion à Dieu en utilisant un néologisme. Le texte contient aussi le mot iduma avec le sens de « mains » ; il s'agit probablement de l'hébreu yadim. Le poème appartient au genre abécédaire :

«Altus *prosator, *vetustus dierum et ingenitus erat absque origine primordii et *crepidine est et erit in sæcula sæculorum infinita; cui est unigenitus Xristus et sanctus spiritus coæternus in gloria deitatis perpetua. Non tres deos *depropimus sed unum Deum dicimus, salva fide in personis tribus gloriosissimis.»

Traduction : « Le créateur suprême, plus ancien que les jours et non engendré, qui sans origine se trouvait au commencement et à la fondation, qui était et qui sera jusque dans l'infini et aux siècles de siècles, à qui seul le Christ a été engendré avec le Saint-Esprit, coéternel dans la gloire éternelle de la divinité. Nous ne proposons pas trois Dieux, mais nous parlons d'un Dieu, conservant notre foi dans les trois Personnes les plus glorieuses ».
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hiberno-latin

Règle monastique de Columba
Dans la règle de Columba d'Iona, j'ai choisi quelques préceptes suivis par les moines. C'est sans compter les diverses mortifications, jeûnes et abstinences de toutes sortes.
Référence: http://stmaterne.blogspot.com/2006/11/rgle-de-saint-columba-diona.html

  • Demeure seul dans un lieu séparé près d'une ville, si ta conscience n'est pas capable de vivre en commun avec la foule.
  • Soit toujours dépourvu de possessions à l'imitation du Christ et des Évangélistes.
  • Quoique tu possèdes, peu ou beaucoup, que ce soit vêtement ou nourriture ou boisson, que cela reste sous le contrôle et à la disposition de l'Ancien, car il ne convient pas au religieux d'avoir la moindre différence de propriété avec son propre frère libre.
  • En un lieu clos, avec une porte, enferme-toi.
  • Cède en toute soumission à toute règle de dévotion.
  • Un esprit préparé pour le martyre rouge [la mort pour la Foi].
  • Un esprit fortifié et constant pour le martyre blanc [les pratiques ascétiques].
  • Des prières constantes pour ceux qui te causent des ennuis.
  • De la ferveur pour chanter l'Office des défunts, comme si chaque fidèle défunt était un de tes propres amis.
  • Les Hymnes pour les âmes seront chantés debout.
  • Que tes Vigiles soient constantes, de soir en soir, sous la direction d'une autre personne.
  • Trois œuvres dans la journée, à savoir les prières, les travaux et la lecture.
  • Le travail sera divisé en 3 parties, à savoir ton propre travail, et le travail du lieu où tu demeures, en fonction de ses besoins réels; ensuite, ta partie dans le travail commun des frères; et enfin, ton aide pour les voisins, c'est-à-dire par l'instruction ou les écrits, ou la couture de vêtements, ou quelqu'autre travail qu'ils pourraient vouloir, ut Dominus ait : «Non apparebis ante Me vacuus» - comme le Seigneur a dit, «On ne paraîtra pas devant Moi les mains vides.» (Exode 23,15).
  • Que tout soit accomplit convenablement; «Nemo enim coronabitur nisi qui legitime certaverit » - Car nul n'est couronné si ce n'est celui qui a justement combattu.
  • Que l'aumône prime sur tout.
  • Ne consomme pas de nourriture avant d'être affamé.
  • Ne dors pas avant d'en ressentir le désir.
  • Chaque augmentation qui te vient dans les repas réglementaires, ou dans le port de l'habillement, donne-la par pitié aux frères qui la veulent, ou au pauvre de la même manière.
  • Ta mesure de prière sera jusqu'à ce que les larmes te viennent; ou ta mesure de travail jusqu'à ce que les larmes te viennent; ou ta mesure de travail, ou de prosternations, jusqu'à ce que la sueur t'en viennent, si les larmes ne se libèrent pas...

Source: http://stmaterne.blogspot.ca/2006/11/rgle-de-saint-columba-diona.html
Traduction du latin (Règle de Columba d'Iona «Notre père dans la Foi»  Auteur Jean-Michel
Également la version française du texte latin par Claude Lopez-Ginisty d'après A. W. Haddan and W. Stubbs, Councils and Ecclesiastical Documents Relating to Great Britain and Ireland II, i (Oxford: Oxford University Press, 1873), pp. 119-121.




#6)
 

#7) L'influence de l'Église de Rome en Irlande s'est d'abord répandue par le Trinitarisme


7)

Comment pouvez-vous être restauré à égalité avec Jésus, si Jésus est une «personne divine» de la «même essence» que notre Père Céleste, qui habite une Lumière inaccessible et que nul ne peut voir, ni n'a jamais vue?

8)


9)


Lettres de Columban (extraits) contredisent quelque peu les déclarations de William Branham.

Lettre de Columban au pape Grégoire le Grand: autour + 590 AD. Controverse concernant la date de Pâques:
Source en français: http://amisaintColumban.org/wordpress/le-chemin-de-saint-Columban/lettres-de-saint-Columban-extraits/

«Au Seigneur saint, au Père qui est à Rome le plus bel ornement de l’Église du Christ et comme la fleur auguste de l’Europe languissante, à l’éminent gardien, au maître dans la comtemplaton de Dieu et de ses anges, moi, vil Columban, j’adresse mon salut. (…); »

Extrait de
l’adresse d’une lettre au pape Boniface IV (ep. 5), vers 613-615:
«A toi, la plus belle tête de toutes les Églises dans toute l’Europe, le cher pape, le prélat exalté, le pasteur des pasteurs, le plus vénérable penseur: le plus humble au plus élevé, le plus petit au plus grand, le rustique au civilisé, le court en paroles au plus éloquent, le dernier au premier, l’étranger à l’indigène, le pauvre au puissant — étrange à dire et nouveauté — le minuscule oiseau Columban ose écrire au père Boniface.»

Lettre au Pape Boniface IV, 608 ou 609. Toujours au sujet de la date de Pâques
«(…) Puisque le tumulte a dominé la raison et que nos droits n’ont pas été reconnus, nous sollicitons la décision de votre autorité, afin que par votre jugement nous puissions vivre parmi les justes dans la paix et l’unité de l’Eglise. (…) »   Note: Columban confirme l'autorité de Rome.

Lettre au Pape Boniface IV, an 614, lors d’un séjour chez le roi des Lombards.
Columban de Luxeuil interroge le Pape Boniface IV sur ses relations et celles de son prédécesseur, le Pape Vigilius (537-555), avec des hérétiques issus du Nestorianisme.

«Au chef très beau des Églises de l’Europe tout entière, au Pape très doux, au maître très haut, au pasteur des pasteurs, au révérendissime Veilleur, le plus bas (Columban se désigne ici) au plus élevé, au plus grand ; le rustique au civilisé ; le balbutieur à l’éloquent orateur ; le dernier au premier ; l’étranger à l’indigène ; le petit pauvre au tout-puissant, chose merveilleuse à dire, chose inouïe,
le minuscule oiseau Columban, à l’audace d’écrire au Père Boniface ! (…) "Si en effet le Christ notre Sauveur et vrai Dieu, est éternel, et hors du temps, il est aussi un homme véritable de notre temps et sans péché. Par sa divinité il est coéternel au Père, et par son humanité il est plus jeune que sa Mère. Né de la chair, il n’était pas absent du Ciel ; habitant la Trinité, il a vécu dans le monde.»
Note: Columban confirme que le Pape règne sur les Églises de toute l'Europe

Reprenons d’abord les deux lettres dans lesquelles Columban s'adresse au pape de l'Église Catholique Romaine.
Source: https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00968977/document
Il s’agit de l’adresse de la lettre envoyée au pape Grégoire le Grand, vers 600: «À toi, saint seigneur et père dans le Christ, le plus bel ornement de l’Eglise romaine, empereur très auguste comme une certaine fleur de toute l’Europe desséchée, excellent penseur, expert dans la théorie divine de la causalité, moi, Bargoma [pauvre colombe], je t’envoie le salut dans le Christ”
Note: Encore ici, Columban confirme l'autorité de Rome sur toute l'Europe

Mon commentaire:  Observez bien que ce personnage a reçut sa formation théologique et monastique d'un élève et disciple de Columba d'Iona. D'ailleurs, ils se connaissaient et étaient même amis. Comment pouvez-vous dire que Columban ne reconnaissait pas l'autorité de Rome?  Je vous assure que ce personnage était exactement sur la même longueur d'onde en ce qui concerne «la théologie» catholique que celle de Columba d'Iona. Columban de Luxeuil, tout comme Columba d'Iona, étaient à un milliard d'années-lumière d'être remplis du Saint-Esprit! Comment voulez-vous croire que Columba d'Iona «voyait la Présence de Dieu»! Comment pouvez-vous avaler que ces moines, fondateurs de monastères catholiques, prêchaient «le pur Évangile» comme se plait à l'affirmer, William Branham? Comment pouvez-vous accorder à William Branham la moindre crédibilité lorsqu'il déclara: " Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses.

*

 


10)

À l'ange/étoile/messager» de Pergame, l'Esprit déclare qu'aux temps de la fin, il y a effectivement un «Balaam» qui entretient «une fausse doctrine», laquelle devient un «pierre d'achoppement» et incite les derniers croyants à s'adonner à de «l'impudicité spirituelle». Il faut s'entendre que l'allégorie et le parallèle que fait le Seigneur entre ce «dernier prophète» et le Balaam historique de l'ancien Israël a de quoi étonner, car habituellement un «prophète» est soit : «authentiquement un vrai prophète de Dieu» ou «authentiquement un faux prophète» et non pas les deux natures en même temps. Sauf qu'à la fin, il y en a un, et c'est là que le Seigneur doit intervenir.  Voyons maintenant ce qui est écrit dans Apocalypse 2:14-16

Apocalypse 2:14-16 « (14) Mais j'ai quelque chose contre toi, c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. (15) De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. (16) Repens-toi donc ; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l'épée de ma bouche»

La double personnalité spirituelle de Balaam
Balaam est le modèle parfait du «prophète» au sein duquel règnent des tendances spirituelles diamétralement opposées, du fait qu’il utilise simultanément «son réservoir de lumière» et «son réservoir d’obscurité», ce qui aboutit à des attitudes et des témoignages contradictoires. En effet, il est capable, d’un côté, de proclamer les plus grandes et belles prophéties sur Israël et donc, sans aucun doute, de donner de magnifiques enseignements et d’un autre côté, il est capable de commettre les pires abominations et d’adopter un comportement d’impie; Balaam semble être un profil similaire au «lunatique», c'est-à-dire une personne dont l'esprit est changeant, versatile et souvent contradictoire!

Dans Nombres 24 :16, n’oublions pas effectivement qu’il est dit au sujet de Balaam qu’il est «celui qui entend les paroles de Dieu et connaît les desseins du Très-Haut qui perçoit la vision du Tout-Puissant». En parallèle, nous savons également qu’il a été capable de donner les pires idées à Balak afin de faire chuter Israël. (pierre d'achoppement). Ce n’est pas sans raison que Pierre, fait référence au «prophète Balaam» lorsqu’il parle d’une certaine catégorie de croyants ayant quitté le chemin de la foi : « (15) Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, (16)mais qui fut repris pour sa transgression : une ânesse muette, faisant entendre une voix d’homme, arrêta la démence du prophète  (2 Pierre 2 :15-16)

Exemple de William Branham, style Balaam côté lumière

En d'autres mots, William Branham disait :« Je prophétise (ainsi dit le Seigneur) et je vous dit de la part du Seigneur que le trinitarisme est du diable, et ceux qui croient, témoignent ou enseignent cette doctrine, sont «inspirés par le diable» .

«Mes chers frères, je sais que tout cela est enregistré. Ne vous excitez pas! Laissez-moi vous dire ceci dans l’amour divin, parce que l’heure est venue où je ne peux me taire davantage sur ces choses: la venue du Seigneur est trop proche! Le trinitarisme est du diable! Je le dis comme étant AINSI DIT LE SEIGNEUR! »

«Regardez d’où c’est venu: c’est venu du concile de Nicée, quand l’église Catholique a commencé à dominer. Le mot “trinité” n’est mentionné dans aucun des livres de la Bible! Et pour ce qui est de trois Dieux, cela vient de l’enfer. Il y a un seul Dieu! c’est l’exacte vérité!» - William Branham
Apocalypse chapitre quatre #3 (le trône de miséricorde et de jugement) [61-0108]

Si le Seigneur dit que le trinitarisme est du diable, sachez que ce qui était du diable hier, est du diable aujourd'hui et éternellement.
« (95) Nous allons devoir rendre compte de ce que nous avons fait de Jésus-Christ. Est-ce juste ? Et qui est Jésus-Christ ? La Parole. « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous ; Jésus-Christ le même hier, aujourd’hui et éternellement. »
- William Branham
Les Conférences, [63-0608]

Exemple de William Branham, style Balaam côté obscur

À propos de Martin de Tours, un personnage trinitaire qui a tout misé dans le monachisme ascétique, est le plus grand personnage vivant sur terre en dehors de Jésus-Christ :

«(160) Saint Martin a été l’un des hommes qui a combattu pour la foi qui a été délivrée pour les saints. Il croyait dans les miracles de Dieu. Il croyait au parler en langues. Il croyait à tout le Testament qui avait été écrit par les apôtres. Il y croyait et il combattit pour cela tout au long de sa vie, et Dieu accomplissait des miracles. »  - William Branham
Un paradoxe [63-0801]

« (54) L’ange qui porta la Lumière à Pergame fut le grand Martin. Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu de plus grand homme vivant sur la terre, en dehors de Jésus-Christ, que Martin . De la puissance? (...)  C’est historique, au même titre que l’histoire de George Washington, d’Abraham Lincoln, et d’autres encore. C’est historique! » - William Branham
Prédication L'Âge de l'Église d'Éphèse [60-1205]

Note à propos du commentaire de William Branham, concernant le côté «historique» de Martin:

Hilaire de Poitiers, communément appelé "saint Hilaire" par les catholiques
Tous les historiens s'accordent sur le fait que cet homme (Hilaire) a joué un rôle déterminant dans la vie de Martin de Tours. Ce personnage est historique et ses œuvres littéraires nous sont réellement parvenues. Selon ce qu'on trouve sur Internet et particulièrement sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia, nous apprenons qu'Hilaire de Poitiers, fut évêque de Poitiers (ville de France), qu'il est né en 315 et est mort en 367.

Cet homme avait le même âge que Martin de Tours. Hilaire de Poitiers fut un écrivain latin de l'Église de Rome. Théologien du 4e siècle, il fut un grand défenseur de l'orthodoxie nicéenne (Concile de Nicée) face à l'arianisme (Unicité de Dieu). Il a été désigné par le titre d’«Athanase de l’Occident» en raison de son action énergique et pastorale dans la lutte pour l'orthodoxie chrétienne. Il a été élevé au rang de docteur de l'Église par le pape Pie IX en 1851. En l'an 355, alors que l’arianisme s’étend en Gaule, il s’oppose farouchement à l'arianisme. Dans l'Empire romain du milieu du 4e siècle, c'est aussi s'opposer à l'empereur Constance II (qui protège l'arianisme). Lors du concile de Béziers de 356, dominé par les ariens unis autour de Saturnin, l'évêque d'Arles, il est excommunié (par les ariens) et exilé en Phrygie (dans l'actuelle Turquie). C’est là qu’il découvre la pensée des théologiens orientaux et qu'il écrit ses grands traités de doctrine trinitaire : de Trinitate, de Synodis. Rappelons qu'en 356, lorsqu'Hilaire est exilé par les «hérétiques ariens au pouvoir», Martin va également être forcé de s'enfuir et quitter la Gaule. Son errance durera environ 4-5 ans.

Dans sa fuite, Martin trouve alors refuge, entre 358 et 360, dans la petite île inhabitée de Gallinara près de la côte ligure face à Albenga, à quelque cinquante milles au sud-ouest de Gênes, avec un prêtre qui partageait les mêmes aspirations que lui.

La suite de l'histoire est convaincante, qu'il existait une relation très serrée entre Hilaire et Martin. Un jour, apprenant qu'Hilaire est rentré d'exil, il s'empresse de regagner Poitiers pour le rejoindre et avec l'aide et le soutien d'Hilaire il fonde, à Ligugé, un abbaye (monastère), sur un terrain que lui donne Hilaire,  le premier de Gaule. Plus tard, Sulpice Sévère deviendra le disciple inconditionnel de Martin, et publia son hagiographie «Vita Sancti Martini» pour élever Martin au rang de »saint» à vénérer. Les légendes de Martin contribueront pendant des siècles, à générer des fondateurs de monastères, tels que «saint Columba d'Iona» en Irlande, qui implanteront des systèmes inspirés par la vie ascétique et monastique de Martin de Tours.

Résumons: Nous savons très bien que Martin de Tours s'est rangé complètement du côté des trinitaires de Nicée, et qu'il fut même persécuté par les évêque ariens qui luttaient contre le trinitarisme de Nicée. Martin de Tours est présenté par William Branham comme un «saint modèle» disant qu'il n'y avait pas eu de plus grand homme de foi depuis Jésus-Christ sur terre. Martin de Tours devint le disciple d'Hilaire de Poitiers, un trinitaire enragé, lequel a combattu toute sa vie tous ceux qui étaient contre le crédo trinitaire de Nicée.

William Branham a servi à l'Église de la nourriture spirituelle (des viandes) «sacrifiées» aux idoles, représentées par des personnages tels qu'Irénée de Lyon qui fit l'apologie du trinitarisme et de la Tradition par la succession ecclésiastique romaine, et Martin de Tours et Columba d'Iona, lesquels étaient également trinitaires et mirent toute leur énergie et leur confiance dans l'auto-sanctification monastique ascétique pour leur salut. Ses enseignements sont «une doctrine» qui entretient chez les gens du «Message des temps de la fin» une impudicité spirituelle qu'il faut maintenant rejeter. C'est pourquoi le Seigneur vomit littéralement les enseignements de William Branham à propos des 7 âges de l'Église!

 

 

12) L'influence de l'Église de Rome en Irlande s'est d'abord répandue par le Trinitarisme

16) L'influence du monachisme de Martin de Tours propulsée par l'hagiographie de Sulpice Sévère, la Vita Martini

 

18) Le monachisme de Columba d'Iona fut le vecteur qui répandit la foi trinitaire de Rome (Nicée)


13)


14)


15)


16)


17)


*

Ce texte vise à vous introduire dans l'Esprit de cette page. Commençons donc par lire ces deux passages des Écritures:

Hébreux 4:12 « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.»

Apocalypse 2:12 « Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants:»

L'Évangile apostolique prêché par l'apôtre Paul exprimait un message d'une telle précision, d'une telle amplitude, d'une telle perfection divine, que la moindre altération du concept du salut, tel que prêché par Paul, non seulement rendait nulle l'efficacité de toute l'Alliance spirituelle en Jésus-Christ mais annulait complètement l'action de l'Esprit de rédemption. Les analogies et les métaphores modernes pour expliquer à quel point l'intégrité d'un système nécessitant une précision absolue pour fonctionner ne manquent pas.

Prenez n'importe quel programme informatique ou un système d'exploitation d'un ordinateur, et insérez-lui un élément corrompu, (bug informatique ou pilote défectueux), et c'est tout le système qui tombe en panne. Rien ne va plus. Insérez une erreur dans l'ordinateur de bord d'un avion et ce sont tous les passagers et membres d'équipage qui sont en danger. Ainsi, je désire vous faire la démonstration que toute altération de «l'Esprit de l'Évangile» de Paul rendait «vaines, obsolètes et caduques» toutes les promesses de la Nouvelle Alliance. Autrement dit, insérez un «bug» spirituel, même celui qui semble inoffensif, et c'est toute l'Alliance qui n'est plus accessible.

Toute insinuation ou allégation proposant un enseignement visant à propulser un personnage historique ayant endossé un «Évangile altéré» dans une zone spirituelle «acceptable» par l'Esprit de Christ, et ce, sous prétexte que le personnage était sincère et ne disposait pas de toute la vérité à son époque, est contraire à l'intégrité de l'Esprit de Christ. Même si vous croyez que Dieu est miséricordieux, toujours prêt à pardonner, et qu'Il peut accueillir n'importe qui à la condition que la personne est sincère, cela ne marche pas. Cette page va vous démontrer, preuves historiques irréfutables à l'appui, que le personnage choisi par William Branham, Columba d'Iona ou Columban, était un ouvrier du mystère de l'iniquité de l'Église de Rome, ce qui contredit complètement ce que William Branham a dit à son sujet.

Même si vous tentez d'interpréter la prophétie de Joël 2:25, « Je vous remplacerai les années qu'ont dévorées la sauterelle, Le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j'avais envoyée contre vous.» en suggérant que Dieu a étalé «une restauration» de ce qui a été dévoré, sur presque 2000 ans, cela ne marche pas. Par conséquent, il est totalement impossible d'attribuer les vertus de rédemption de la Nouvelle Alliance à quiconque n'est pas «un seul esprit» avec Christ, qu'il soit un évêque, un moine prédicateur ou un réformateur.

C'est en méditant sur le passage dans Hébreux 4:12 qu'on voit que la précision de la pensée de Christ, telle que témoignée par l'apôtre Paul dans le passage de 1 Corinthiens 2:16 et celui de 1 Corinthiens 6:17 ne laisse place à aucune interprétation différente ou altérée ou variante du message de l'Évangile apostolique. Il serait par conséquent complètement faux de prétendre qu'un Évangile altéré d'un seul «iota» puisse quand même être acceptable aux yeux de Dieu et que dans «Sa grâce» Il va quand même honorer le «protocole de son Alliance» avec son peuple même si les conditions de l'Alliance ne sont pas remplies. C'est exactement ce qu'a tenté de faire croire l'enseignement «des 7 âges de l'Église».

Matthieu 5:18 « Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. »

Aucun critère, ou principe divin contenu dans la Nouvelle Alliance ne peut faire l'objet d'une altération.
En vertu du principe divin, que Dieu ne change pas Sa Parole, ses promesses et ses critères pour passer de la mort à la vie dans la nouvelle naissance, il est acquis que pas un seul «iota ou principe établi» dans la «disposition ou Alliance de Dieu» ne peut être altéré, sinon le contrat est complètement nul et sans effet. Et que disent les termes de la Nouvelle Alliance?

  • Jésus est notre frère ainé Romains 8:29 .
  • Le Père de Jésus est aussi le nôtre, son Dieu est notre Dieu Jean 20:17
  • Nous sommes de la même famille spirituelle que celle de Jésus Hébreux 2:11
  • Par son sacrifice expiatoire, nous sommes restaurés au grain de blé original (Jésus) Jean 12:24
  • Par la nouvelle naissance nous recevons le même Esprit que Jésus 1 Corinthiens 6:17
  • Nous sommes transformés à la même image et nature que celle de Jésus 2 Corinthiens 3:18
  • Nous devenons participants de la nature divine 2 Pierre 1:4
  • Nous sommes restaurés à la perfection de Dieu Matthieu 5:48
  • Nous sommes saints comme Dieu est saint 1 Pierre 1:16

Sans contredit, les 2 plus grandes promesses contenues dans la Nouvelle Alliance, promises au peuple saint, sont:

  1. La SAINTETÉ de Dieu, qui n'est pas humaine, que l'on retrouve en tant que prophétie à quelques endroits dans l'Ancien Testament Lévitique 20:26 et répété dans le Nouveau Testament ans 1 Pierre 1:16 et dans le passage de Éphésiens 4:24
  2. La JUSTICE de Dieu, qui n'est pas humaine et que l'homme ne peut produire, tel que témoigné à Moïse dans Deutéronome 9:5 et déclaré par l'apôtre Paul dans Philipiens 3:9

Hébreux 6:19 « Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide ; elle pénètre au delà du voile, »

Restauré à la semence originale
Cliquez pour agrandir
Apocalypse 7:3
« Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que
nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.»

La sainteté progressive ou progressive n'a jamais existé dans l'Esprit de Dieu qui réside dans l'Alliance de la réconciliation! Et pourtant, la plupart des Églises enseignent une auto-sanctification progressive qui est contraire aux Écritures! C'est pourquoi je réfute de telles doctrines, telles que l'Exposé des 7 Âges de l'Église!

Lisons dans Hébreux:

Hébreux 8:10 « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.»

Ainsi tout autre Évangile prêché et enseigné qui altère les principes de Sainteté divine et de Justice divine conféré par la nouvelle naissance, est non seulement un faux Évangile mais travaille de concert avec le mystère de l'iniquité. En aucun cas, un personnage historique tel qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley n'a jamais professé la foi apostolique qui confère à celui qui croit, la nature divine, la même sainteté et perfection que celle de Jésus.

Éphésiens 4:24 « (...) et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. »

..


 

 

 

On se rappellera qu'en l'an 180 - Irénée de Lyon déclara: «Mais le Fils, coexistant éternellement avec le Père, depuis toujours, oui, depuis le commencement, révèle toujours le Père aux anges, aux archanges, aux puissances, aux vertus ..."  (Contre les hérésies, livre II, 30, 9)

et qu'il terminait son ouvrage intitulé «Exposé de la prédication apostolique» par: «Gloire à la toute Sainte Trinité et à l'unique Dieu, au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, présent à tous depuis toujours et pour toujours. Amen»

Ainsi, lorsque les théologiens catholiques consultent les écrits d'Irénée, ils ne trouve absolument rien à redire, tout ce qu'Irénée a écrit semble conforme à ce que l'Église catholique romaine enseigne. Dans son œuvre «L'Exposé de la prédication apostolique, au paragraphe 47, intitulé «Le Fils est Dieu et Seigneur»

Voici ce qu'on retrouve dans l'œuvre d'Irénée de Lyon, dont le titre est «L'Exposé de la prédication apostolique, au paragraphe 47, intitulé «Le Fils est Dieu et Seigneur»

«Donc le Père est Seigneur, et le Fils est Seigneur. Et le Père est Dieu, et le Fils est Dieu, car ce qui est né de Dieu est Dieu. Donc, si nous regardons l'être de Dieu, sa puissance et sa nature, nous reconnaissons qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Mais, si nous regardons l'œuvre accomplie par Dieu pour notre salut, il y a et le Père et le Fils. Car le Père de toutes choses étant invisible et impossible à atteindre, c'est par l'intermédiaire du Fils que ceux qui doivent s'approcher de Dieu arrivent au Père.»

et au paragraphe suivant 47b « (...) Car le Fils, qui est Dieu, a reçu du Père, c'est-à-dire de Dieu, le trône royal pour toujours et il a reçu aussi l'huile de fête plus abondamment que ceux qui la partagent avec lui...»

https://catholicapedia.net/Documents/saint_irenee-de-lyon/St.Irenee-de-Lyon_Traite-Contre-les-Heresies_Livre-3.pdf


et ensuite au paragraphe 51, il écrit:
«Voici ce qu'on peut tirer de ce texte. D'abord, le Fils de Dieu existe depuis toujours.»
 (ce qu'a répété 150 ans plus tard le crédo trinitaire de Nicée)

Effectivement, bien qu'Irénée fasse référence «à l'unique Dieu» il n'en demeure pas moins qu'Irénée avait en tête l'unique Dieu en 3 personnes, ce qui contredit complètement ce à quoi William Branham a fait référence.

«(...) D’ailleurs, comme nous le savons tous, ce grand débat aboutit au Concile de Nicée; l’un des plus grands points de litige fut de savoir si Dieu était trois ou un. Irénée prit le parti de ceux qui disaient que Dieu était Dieu, un Dieu unique.  (...) (10) Irénée disait que tous ces titres se résument en un seul Nom, qui se rapporte à un seul Dieu, et ce ne sont que des titres de ce qu'Il était. Il était la Rose de Saron. C'est ce qu'Il était. C'est un titre. Il était l'Étoile du Matin. Il était l'Alpha; Il était l'Oméga; ce sont des titres de ce qu'Il était. Il était le Père, Il était le Fils, Il était le Saint-Esprit. Mais il n'y a qu'un seul Dieu. Un seul Dieu, et Son Nom est un. Et c'est la raison pour laquelle je pense qu'Irénée était alors dans le vrai quant à son - quant à son analyse ou plutôt son interprétation des Écritures.»  
---
William M. Branham  --- Citation:
Prédication L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206]


Lors du concile de Nicée, il fallu écrire un exposé de foi, adopté par tous, et c'est ce texte qui fut finalement accepté par la majorité du concile.

« Nous croyons en un seul Dieu, Père tout-puissant, Créateur de toutes choses visibles et invisibles. Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, engendré du Père, c'est-à-dire, de la substance du Père. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père ; par qui toutes choses ont été faites au ciel et en la terre. Qui, pour nous autres hommes et pour notre salut, est descendu des cieux, s'est incarné et s'est fait homme ; a souffert, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux, et viendra juger les vivants et les morts. Et au Saint-Esprit. Ceux qui disent : il y a un temps où il n’était pas : avant de naître, il n’était pas ; il a été tiré du néant ; il est d’une substance (hypostasis), d’une essence (ousia) différente, il a été créé ; le Fils de Dieu est muable et sujet au changement, l’Église catholique et apostolique les anathématise »

Cet exposé, par l'utilisation du terme «homoousios» (consubstantialité) s'opposait nettement aux affirmations subordinatianistes (Unicité de Dieu) d'Arius.

Le symbole de Nicée est une profession de foi  d'abord catholique romain, puis reprise et acceptée par le protestantisme. Cette profession de foi résume les points fondamentaux sur la divinité (Trinité). Il fut promulgué lors du concile de Nicée de 325 et complété lors du concile de Constantinople de 381 : de là, l'expression « symbole de Nicée-Constantinople » qui sert parfois à la désigner. L'essentiel des affirmations du symbole de Nicée est partagé par les confessions «pseudo-chrétiennes majoritaires», à savoir le catholicisme, l'orthodoxie et la plupart des églises issues du protestantisme. Les tableaux ci-dessous sont tirés du site web Wikipédia.

Note: Les parties du texte de 325 (ci-dessus) qui sont omises ou déplacées dans la version de 381 sont mises entre parenthèses, les phrases ajoutées en 381 sont écrites en italiques. Cependant veuillez noter que les 2 versions ont conservé la même expression «consubstantiel» et c'est sur ce terme que je désire argumenter et réfuter.


Caractéristique d'une naissance naturelle

Dans le naturel, lorsqu'on parle de naissance, nous savons très bien que c'est un événement qui n'arrive qu'une seule fois, et cela se passe à un instant bien précis. À partir du moment ou il y a naissance, la nature de l'être qui nait est «irréversible». Lorsqu'un être humain nait, peut importe qu'ensuite le bébé ait 6 mois, ou qu'on parle d'un adulte de 20 ans ou d'un vieillard de 80 ans, on ne peut pas dire que sa «nature» d'être humain a changé. Une fois né, un être humain reste un être humain toute sa vie. Un acte de naissance officiel, porte une date bien précise, et même l'heure et la minute de la naissance peut être inscrite. Bien que le processus d'un accouchement se déroule parfois pendant plusieurs heures, jamais il n'est question que la naissance en tant que telle, soit progressive et dure pendant des semaines, des mois ou plusieurs années. La seule chose qui a été progressive, c'est le développement du bébé à naître dans le sein de sa mère. Mais tant que l'enfant n'est pas né officiellement, personne ne peut lui attribuer un certificat de naissance.

Caractéristique de la nature spirituelle de celui qui est né de nouveau

Analogiquement, comme il en est pour la naissance naturelle, ainsi il en est pour l'authentique nouvelle naissance spirituelle. Une fois qu'une personne est réellement née de nouveau, sa nouvelle nature spirituelle ne change plus. Vu que les Écritures nous font comprendre que personne ne peut avoir deux natures spirituelles opposées en même temps, cela revient à dire que: ou bien vous êtes né de nouveau, ou vous ne l'êtes pas.

L'apôtre Jean a été assez précis sur ce fait. Jean a déclaré que celui qui est né de nouveau, ne change plus de nature, tout simplement parce que cela n'est pas possible. Alors, quelle est la caractéristique fondamentale qui prouve que quelqu'un est vraiment né de nouveau? Jean a déclaré que la nouvelle nature remplaçait l'ancienne nature, définitivement, une fois pour toutes. Jean a clairement déclaré sans équivoque quel était la caractéristique (le signe) de celui qui est né de Dieu. Comprenez-vous vraiment ce que veut dire le mot «sans équivoque»? Ce mot signifie «certain, direct, évident, sans ambigüité, clair; ayant seulement une seule interprétation possible.»  

1 Jean 3: 9 « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu'il est né de Dieu.»

J'insiste sur l'expression «NE PEUT PAS PÉCHER» dans le même sens que «ce n'est pas possible», ou «qu'il en est incapable.»

J'aime particulièrement certaines versions en langue anglaise, qui ont traduit le même passage en disant que celui qui est né de Dieu (de nouveau) ne peut même plus pécher, ou qu'il en est absolument incapable.

INCAPABLE DE PÉCHER (NOT ABLE TO SIN)
Survolez les liens suivants avec votre curseur pour comparer les versions bibliques:
Christian Standard Bible Holman Christian Standard Bible Net Bible Aramaic Bible

NE PEUX MÊME PAS PÉCHER (CANNOT SIN)
Survolez les liens suivants avec votre curseur pour comparer les versions bibliques:
New American Standard 1977 Jubilee Bible 2000 King James 2000 Bible American King James Version American Standard Version Douay-Rheims Bible Darby Bible Translation English Revised Version Webster's Bible Translation


La caractéristique de l'ancienne nature, qui est aussi appelée «vieille nature» est celle du «pécheur». Nous savons parfaitement qu'un pécheur n'est pas né de nouveau, puisque sa «nature» de pécheur est toujours en vie, et non seulement celui qui n'est pas né de nouveau ne peut même pas «entrer dans le Royaume de Dieu» mais ne peut même pas «voir» ou «comprendre» le Royaume de Dieu. Jean 3:3-5 C'est ici que l'on comprend la prédestination de ceux qui sont d'abord appelés. Analogiquement, nous savons fort bien que lorsque le cœur d'une personne s'arrête «une fois pour toutes», la mort est irréversible et ne se produit qu'une seule fois, Hébreux 9:27 , c'est-à-dire qu'on ne peut mourir naturellement «qu'une fois pour toutes», ainsi donc, celui qui est né de nouveau, n'est plus un pécheur, car sa vieille nature est morte «une fois pour toutes» et que sa nouvelle naissance est arrivée «une fois pour toutes».

Aujourd'hui, lorsqu'une personne décède, les autorités par le biais du Directeur de l'état civil, émettent un certificat de décès. Sur l'acte de décès officiel habituellement signé par un médecin, on peut y lire la date du décès, et parfois même l'heure où le décès a été constaté. Donc, on ne meurt qu'une seule fois, et c'est lorsque le coeur cesse de battre «une fois pour toutes».

Analogiquement, puisque la mort naturelle se produit à un instant précis, il en est de même avec la mort de la vieille nature, celle que l'apôtre Paul appelle «le vieil homme». Si dans le naturel, l'instant de la mort ne s'étale pas sur plusieurs mois ou plusieurs années, mais à un moment particulier, ainsi en est-il avec la mort du «vieil homme» et la «nouvelle naissance». Les Écritures sont claires à ce sujet, une personne ne peut posséder simultanément les deux natures spirituelles opposées.

Donc, ce «moment précis» se décrit comme étant une situation, laquelle lorsqu'elle est arrivée, se produit «une fois pour toutes», exactement comme la mort naturelle arrive «une fois pour toutes» et évidemment tout comme la naissance arrive et se produit «une fois pour toutes», lorsque le nouveau-né se met à respirer pour la première fois et continuera à le faire jusqu'à la mort.

Si Jésus est mort une fois pour toutes, et qu'il est ressuscité une fois pour toutes, ainsi en est -il avec celui qui est identifié avec Jésus. Voyons comment l'apôtre Paul insiste sur l'expression «une fois pour toutes» et décrit cela dans Romains chapitre 6 : 6-10

Paul dit que lorsque le «vieil homme» ou la «vieille nature» est morte en Jésus crucifié, elle est est morte une fois pour toutes (J'insiste sur l'expression une fois pour toutes)


J'aimerais ici développer mon exposé sur le sens qu'on accorde au mot «pensée», ou si vous désirez «l'esprit», car bibliquement, la pensée humaine est aussi appelée «l'esprit humain». J'aimerais vous citer quelques passages pour vous convaincre qu'esprit et pensée sont deux expressions qui se rejoignent et partagent la même signification. Voyons d'abord ce qui est dit dans le l'Ancien Testament à propos de l'Esprit de Dieu (de l'Éternel).

Isaïe 40:13
Prenons le passage dans Isaïe 40:13, et observons ce qui est écrit dans la Bible Segond 1910 :

«Qui a sondé l'Esprit de l'Éternel, Et qui l'a éclairé de ses conseils ?» 

Note: Les autres versions bibliques de langue française donnent exactement la même expression
Darby (fr),   Martin,   Ostervald,   Annotée Neuchâtel,   Segong 21

Ici vous remarquez que la traduction française nous donne l'expression «l'Esprit de l'Éternel» et nous verrons que ce passage sera repris dans le Nouveau Testament avec une traduction légèrement différente. Pour pour prouver hors de tout doute que le terme «Esprit» a bel et bien été utilisé, voyons quelques traductions de langue anglaise pour le même passage d'Isaïe 40:13

Dans Isaïe 40:13, si vous observez les différentes versions en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression «Spirit of the Lord» pour remplacer l'expression française «l'Esprit de l'éternel»
New International Vers., New Living Translation, English Standard Vers., Darby Bible Translation,
New American Standard Bible, King James Bible, Christian Standard Bible, GOD'S WORD® Translation, American Standard 1977, Jubilee Bible 2000, American King James Vers., International Standard Version

Note: J'ai trouvé seulement 3 versions anglaises ont traduit l'expression «Spirit» par «The Mind of the Lord»
NET Bible, New Heart English Bible Brenton Septuagint Translation


Maintenant, lisons le passage de Romains 11:34, lorsque l'apôtre Paul a explicitement fait référence et cité le même passage d'Isaïe 40:13. Vous observerez que l'expression «l'Esprit de l'Éternel» a été remplacée par «la pensée du Seigneur»

Romains 11:34
Voyons maintenant si «l'Esprit de Dieu» sa la même signification que «la pensée de Dieu».

Dans le Nouveau Testament, l'apôtre Paul a cité EXACTEMENT le même passage d'Isaïe 40:13, et cela se trouve dans Romains 11:34 où il est écrit:
« Qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller ?»
(Segond 1910)
Note: Les autres versions bibliques de langue française donnent exactement la même expression
Darby (fr),   Martin,   Ostervald,   Annotée Neuchâtel,   Segong 21

1 Corinthiens 2:16
(Note: Paul utilise le mot «pensée», alors qu'Isaïe utilise le mot «Esprit»). Le même mot «pensée» est également utilisé dans 1 Corinthiens 2:16: «Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l'instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ

Paul connaissait parfaitement la signification derrière le mot «pensée» et il était parfaitement conscient que le mot «Esprit» était utilisé dans le livre d'Isaïe.

Romans 11:34 (anglais)
Dans Romans 11:34, si vous observez les différentes versions en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression «the Mind of the Lord» qui signifie «la pensée du Seigneur».
New International Version, English Standard Version, Berean Study Bible, New American Standard Bible, King James Bible, Christian Standard Bible, Good News Translation, Holman Christian Standard Bible, International Standard Version, NET Bible, New Heart English Bible, Aramaic Bible in Plain English, GOD'S WORD® Translation, American King James Version, American Standard Version, Douay-Rheims Bible, Darby Bible Translation, English Revised Version, Webster's Bible Translation

Note: J'ai trouvé seulement 2 versions anglaises ont traduit l'expression «Mind of the Lord» par «the Lord's thoughts ou the thoughts of the Lord»: New Living Translation, Contemporary English Version

1 Corinthians 2:16 (anglais)
Dans 1 Corinthiens 2:16, si vous observez les différentes versions en langue anglaise, vous retrouverez presque exclusivement l'expression «the Mind of the Lord» qui signifie «la pensée du Seigneur».
New International Version, English Standard Version, Berean Study Bible, New American Standard Bible, King James Bible, Christian Standard Bible, Good News Translation, Holman Christian Standard Bible, International Standard Version, NET Bible, New Heart English Bible, Aramaic Bible in Plain English, GOD'S WORD® Translation, American King James Version, American Standard Version, Darby Bible Translation

Note: J'ai trouvé seulement 2 versions anglaises ont traduit l'expression «Mind of the Lord» par «The thoughts of the Lord» et aussi utilisé l'expression « what Christ is thinking »
New Living Translation, Contemporary English Version

 

L'esprit humain, c'est la pensée humaine non-régénérée

Dans Luc 10:18, Jésus a mentionné Satan en train de tomber du ciel. Qui est Satan? L'esprit de l'humanité est le diable. C'est la seule raison pour laquelle vous devez être né de nouveau. Vous ne pouvez pas appartenir au Royaume de Dieu avec cet esprit. Jésus a dit ça. Nous sommes conscients que le champ de bataille est le mental, la source des pensées.

Jésus a reconnu que le champ de bataille était dans l'esprit. Ceci est soutenu par Marc 8:33 et Matthieu 16:23 "Marc 8:33 «Mais Jésus, se retournant et regardant ses disciples, réprimanda Pierre, et dit: Arrière de moi, Satan ! car tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n'as que des pensées humaines.»

--- en d'autres termes «votre esprit est le diable .....»

Matthieu 16:23  «Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.»

(Remarque: tous les humains ou tous les hommes, dans le sens de l'humanité) Voici ce que Jésus a dit: «"En vérité, en vérité, je vous le dis, à moins que l'esprit (l'esprit) d'une personne soit né de nouveau (ou réactivé), cette personne ne serait pas consciente de la manifestation de son Royaume.» ( voir Jean 3: 1-18)

Le protocole spirituel de la Nouvelle Alliance.

Luc 22:20 «Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.»

2 Corinthiens 3:6 «Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit ; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie.»

Hébreux 9:15 «Et c'est pour cela qu'il est le médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis.»
 
Hébreux 12:24 « de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel.»

Maintenant, réfléchissez à ces passages: 1 Chroniques 16:15-17 il est écrit: «. (15) Rappelez 02142 -vous à toujours 05769 son alliance, ses promesses pour mille générations, (16) l'alliance qu'il a traitée avec Abraham, et le serment qu'il a fait à Isaac ; (17) il l'a érigé pour Jacob en loi, pour Israël en alliance éternelle,»

(Rappelez-vous signifie = rempli d'un esprit tourné vers l'alliance éternelle )

Code Strong , traduction hébreu/français 1 Chroniques 16:15
« (15) Rappelez 02142 -vous à toujours 05769 son alliance, ses promesses pour mille générations, »

Pour le mot hébreu «Rappelez» code Strong 02142 (zakar) ce mot est est un terme hébreu trouvé 233 fois dans la Bible. Ce terme peut être traduit en français par se souvenir, penser, se rappeler, se remettre en mémoire» Ce terme est exclusivement lié à la pensée, l'esprit.

Pour l'expression hébreu «à toujours» code Strong 05769 (‘owlam) . C'est un terme hébreu trouvé 439 fois dans la Bible. Ce terme peut être traduit en français par éternel, éternellement, perpétuellement (lorsque associé avec le code Strong 02142 (zakar) l'expression a le même sens que «pensée perpétuelle» ou «sacrifice perpétuel».

Lien ici
Pour l'expression hébreu «à toujours» code Strong 05769  (‘owlam) « C'est un terme hébreu trouvé 439 fois dans la Bible. Ce terme peut être traduit en français par éternel, éternellement, perpétuellement (associé avec le code Strong 02142 (zakar) l'expression a le même sens que «pensée perpétuelle» ou «sacrifice perpétuel»

 

 

et Éphésiens 5:18, il est écrit "... mais remplis-toi de l'Esprit», Dans beaucoup de mes publications, j'ai expliqué ce que c'était «être attentif", parce que toute la clé pour comprendre la nouvelle naissance réside dans cette * expression (* être toujours attentif).

Ensuite, je vous ai montré que la pratique de la pleine conscience de l’Alliance de Dieu était le «signe» du Saint-Esprit. La plupart de mes lecteurs savent que j'ai toujours enseigné que le mot "esprit" signifiait "esprit" et que "l'esprit du Christ", à savoir le "Saint-Esprit" ... et que le Saint-Esprit exerçait la conscience de l'esprit.

1 Corinthiens 2:1-2 « (...) je suis venu vous annoncer le témoignage de Dieu, (2) car j'avais décidé de ne connaître parmi vous rien d'autre que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.»

L'esprit de Dieu est l'esprit de Christ, comme le dit 1 Corinthiens 2:16

 
 
Lien ici
Pour le mot grec «dei» code Strong 1163,  qui se retrouve traduit en français dans l'expression «il faut»  (dei vient du mot δέω (deo, Strong 1210) Définition: «il est nécessaire, il est besoin de, il est juste et correct, nécessité liée à la nature du cas, nécessité conduite par les circonstances ou la conduite des autres envers nous, nécessité en référence à ce qui est requis pour atteindre une finalité, nécessité de la loi, des commandements, du devoir, nécessité établie par le conseil et les décrets de Dieu »

 

Voyons ce qu'on dit de l'esprit et de l'esprit à partir de la Bible.

Dans la Bible, nous avons constaté que les deux mots peuvent avoir le même sens, comme MESSAGE EST ESPRIT ET ESPRIT MENTAL.

En plus, par exemple, en français, il n'y a qu'un seul mot pour traduire "Esprit" et "Esprit" et ce mot est "Esprit" (Esprit) Dernièrement, dans une autre publication, j'ai indiqué que la véritable prière était liée à votre esprit ... et que Dieu a aussi son esprit.

Rappelez-vous Jésus a utilisé un petit enfant comme une figure des élus? Jésus nous a donné un détail sur les «anges» et c'était si étrange, que peu ont jamais compris. Cette vérité n'a jamais été encore expliquée.  texte

Jésus a fait une déclaration sur les «anges» avec un sens similaire à celui d '«être  toujours attentif». Cela se trouve dans Matthieu 18:10  « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ...»  Matthieu 18:10 (* Les petits = tous ceux du Royaume de Son Père)  « car je vous dis que leurs anges dans les cieux  voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux.»  texte

De nombreuses religions utilisent ce passage pour justifier leur enseignement sur les anges gardiens. Mais ils sont assez loin de la vérité. Alors, mon point ici est que dans  Matthieu 18:10 , si Jésus aurait dit  «Car je vous dis que leurs anges dans les cieux contemplent la face de mon Père qui est dans les cieux, et ceci, JOUR ET NUIT», alors cela aurait signifié la même chose. Maintenant, comprenez s'il vous plaît: Jésus a utilisé un petit enfant comme une figure de style.  texte

« Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit: Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux.» 
Matthieu 18:2-4 
Matthieu 18:2-4

Et pourtant, de  Matthieu 18:10  Jésus a apporté quelque chose de différent.

«Veillez à ne pas mépriser un de ces petits (ceux du Royaume qui sont nés de nouveau, ces petits = tous ceux du Royaume de Son Père) car je vous dis que leurs anges (ESPRITS) dans le ciel VOIR CONTINUELLEMENT la face de Mon Père qui est aux cieux. »  texte

D'autres traductions de  Matthieu 18:10  disent:  «leurs anges sont toujours en présence de mon Père céleste», «leurs anges dans les cieux contemplent continuellement la face de mon Père, qui est dans les cieux». « voient toujours», «toujours voir»,«continuellement voir» continuellement» et plus comme ça.

En d'autres termes, leurs «anges sont TOUJOURS » de la présence de Dieu. Et quoi d'autre les anges regardent-ils? Eh bien, il semble que l'apôtre Pierre a ajouté une déclaration sur les «anges» ... Alors, Jésus a souligné ce qui suit:  «En vérité, je vous le dis, à moins que vous ne changiez et ne deveniez comme de petits enfants». Je désire souligner ici:  «tu deviens COMME UN PETIT ENFANT»  Matthieu 18:2-4

Un Enfant de Dieu, étant «enlevé» par «un ange ministre» qui voit la Présence de Dieu, JOUR et NUIT et qui vous rend «TOUJOURS conscient de la Présence de Dieu» !!! Ne voyez-vous pas? Jésus parlait des enfants de Dieu, et nous sommes les enfants de Dieu, comme Jésus l'a expliqué dans Matthieu 19:14 où nous lisons:  « Et Jésus dit: Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.» Matthieu 19:14

Maintenant, en tant qu'enfants de Dieu, si nous avons un «ange ministre» (un esprit qui appartient à chacun de nous), nous devrions toujours contempler le visage de notre Père céleste. L'expression «être toujours attentif» telle qu'utilisée dans 1 Chroniques 15:16, qui signifie  «nuit et jour», s'oppose directement à la même expression  «nuit et jour» que l'on trouve dans Apocalypse 12:10 «Apocalypse 12:10 Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.» texte

Gardez à l'esprit: «En vérité, je vous le dis, si vous ne changez pas et ne devenez comme de petits enfants, vous n'entrerez jamais dans le royaume des cieux." Et quelle est la condition d'esprit de ceux qui sont devenus comme de petits enfants? »... leurs anges dans les cieux contemplent continuellement la face de mon Père, qui est dans les cieux."

1 Chroniques 16:15  « Rappelez-vous à toujours son alliance, Ses promesses pour mille générations,»  1 Chronique 16:15 La version anglaise King James semble être plus explicite, car l'expression utilisée «be ye mindful always» signifie «soyez perpétuellement, toujours conscient» ou « ayez toujours à l'esprit de façon constante»

« Be ye mindful always of his covenant; the word which he commanded to a thousand generations;» - TOUJOURS TOUJOURS - dans le sens de «JOUR ET NUIT» - tout le temps! C'est le sens réel de «contempler la présence de Dieu» ou «se tenir devant Dieu»! Jean 3: 3 «Jésus répondit: En vérité, je vous le dis, nul ne peut voir le royaume de Dieu à moins qu'ils ne soient nés de nouveau.» (À MOINS D'ÊTRE NÉ DE NOUVEAU)

Plus tôt, j'ai publié à propos de «La pleine conscience de l'Alliance de Dieu» et cité 1 Chroniques 15:16 qui dit: «Soyez toujours conscient de son alliance, la parole qu'il a commandée à mille générations" et ensuite j'ai expliqué ce que c'était «être toujours attentif» parce que toute la clé pour comprendre la véritable nouvelle naissance réside dans cette * expression (* être toujours attentif). texte

Alors, n'importe quel ange authentique du Seigneur, est une "attention" vivante (esprit) du Seigneur. Puis j'ai montré que la pratique constante et perpétuelle de la conscience de l'Alliance de Dieu était le "Signe" du Saint-Esprit. La plupart de mes lecteurs savent que j'ai toujours enseigné que le mot «esprit» signifie «esprit» et «esprit du Christ», à savoir le «Saint-Esprit» ... et que le Saint-Esprit exerce la pleine conscience du pouvoir du sang expiatoire de Jésus.

Ainsi, la vigilance de Dieu est consciente de la présence continuelle de Dieu et est définie comme étant prudente, ouverte, pour ainsi dire: une conscience consciente perpétuelle dans la pensée du sang expiatoire de l'Alliance de Dieu telle qu'elle est écrite. «Quant à vous, à cause du sang de mon alliance avec vous, je vais libérer vos prisonniers de la fosse sans eau.» - Zacharie 9: 11 Donc, gardez à l'esprit tout au long de cette étude que la vigilance de Dieu est la pratique d'être très conscient de la sainteté et de la perfection accordée par le sang expiatoire de Jésus. Et nous savons que Jésus a pratiqué «l'attention de Dieu». texte

Apocalypse 13:7  «Il lui fut permis de faire la guerre aux saints  et de les vaincre . Elle reçut l'autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue et toute nation»

Daniel 8:11 « (...) Elle a grandi jusqu'au niveau du chef de l'armée. Elle lui a enlevé le sacrifice perpétuel et a bouleversé les fondations de son sanctuaire.»

Daniel 8:12 « L'armée (des cieux) lui a été livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause de la transgression. La corne a jeté la vérité par terre et réussi dans ses entreprises.»

Daniel 8:13 « J'ai entendu un saint parler et un autre saint dire à celui qui parlait: «Jusqu'à quand durera cette vision à propos du sacrifice perpétuel et de la transgression dévastatrice? Jusqu'à quand le sanctuaire et l'armée seront-ils livrés au piétinement?»

Daniel 11:31 « Des troupes se présenteront sur son ordre et elles souilleront le sanctuaire, la forteresse. Elles feront cesser le sacrifice perpétuel et dresseront l'abominable dévastation.»

Daniel 12:11 « Depuis le moment où le sacrifice perpétuel sera supprimé et où l'abominable dévastation sera dressée, il y aura 1290 jours.»

Naître de nouveau signifie être restauré par l'Esprit Saint, à égalité de sainteté avec Jésus

Éphésiens 2:1-4-5-6 « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, (4 ) Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, (5) nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés) ; (6) Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ,»

1 Pierre 1:16 «En effet, il est écrit: Vous serez saints car moi, je suis saint.»

ais devient «un saint» aux yeux de Dieu. De pécheur qu'il était, par la mort du vieil homme en Jésus-Christ, le croyant devient saint, restauré à égalité de sainteté avec Jésus. Les Écritures disent que celui qui est né de nouveau est sanctifié. Rendu saint, par l'Esprit de Dieu qui habite en lui, une fois pour toutes.

Hébreux 10:10 « C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes Note: en anglais: «Once for all.»

Spirituellement parlant, tant que la vieille nature» n'est pas complètement morte, elle est toujours en vie. Et si cette vieille nature meurt, elle meurt une fois pour toutes, et elle ne revient plus à la vie. Qu'est-ce que Jean a dit?

1 Jean 3: 9 «Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que sa semence demeure en lui, et il ne peut continuer à pécher, parce qu'il est né de Dieu.»

Analogiquement, tout comme la mort naturelle, comprenez bien que celui dont le «vieil homme» ou la «vieille nature» est morte, ne (J'insiste sur l'expression une fois pour toutes)

Analogiquement, tout comme la mort naturelle, quand le «vieil homme» ou la «vieille nature» est morte, elle est est morte une fois pour toutes (J'insiste sur l'expression une fois pour toutes)

 Qu'est-ce que Jean a dit? (Dieu ne change jamais Son Esprit, ni Ses règles) 

Note: d'autres traductions de la Bible disent: Personne qui est né de Dieu continuera à pécher ", quiconque né de Dieu refuse de pratiquer le péché, il ne peut pas continuer à pécher»  texte

L'authentique nouvelle naissance spirituelle n'est pas progressive, c'est-à-dire que cet événement ne s'étale pas pendant des années ou sur toute une vie! Une fois né de nouveau, la nature spirituelle de celui qui est né, ne change plus!

Qu'est-ce que Jean a dit? (Dieu ne change jamais Son Esprit, ni Ses règles) Analogiquement, tout comme la mort naturelle, comprenez bien que celui dont le «vieil homme» ou la «vieille nature» est morte, texte


Pourquoi quelqu'un qui est né de Dieu ne peut-il pas pécher, ou même ne peut-il pas pécher? Je vais vous montrer pourquoi ici. texte

Parce que comme Jésus l'a dit, le moindre dans le Royaume de Dieu qui est né de nouveau, celui qui est dit être plus grand que Jean-Baptiste, a toujours son esprit éveillé (conscience perpétuelle) et sait qu'il se tient toujours en présence du Seigneur, en d'autres termes, il est toujours conscient de la Nouvelle Alliance plutôt que de le restaurer à la ressemblance de Jésus. texte

La nouvelle naissance mentionnée par Jésus doit être comprise comme une naissance de l'esprit, à savoir l'Esprit de Dieu. texte

1 Jean 2:27 «Et pour vous, l'onction que vous avez reçue de Lui demeure en vous, et vous n'avez besoin de personne pour vous enseigner. Mais de même que son onction vraie et authentique vous enseigne toutes choses, demeurez en Lui comme vous l'avez appris.» 1 Jean 2:27

Critères pour être un vainqueur : Robes blanchies dans le sang de l'agneau.


Apocalypse 3: 5-6 «Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises !» Apocalypse 3: 5-6

Apocalypse 3:18 « je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.»

Apocalypse 12:11 «Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.» Apocalypse 12:11

Jésus a donné la réponse à Nicodème: Jésus a dit: «Nicodème, tu dois être né de nouveau!» (... autrement, tu ne peux pas «voir» ou «comprendre» le Royaume de Dieu)

Jean 3: 5: «Jésus a répondu: « En vérité, en vérité, je vous le dis, nul ne peut entrer dans le royaume de Dieu s'il n'est né d'eau et d'Esprit. » Jean 3:5

À moins de naître de nouveau, personne n'a accès au Royaume de Dieu. La véritable nouvelle naissance est obligatoire. Ce critère s'applique aux sept «messagers», quels qu'ils soient. Personne ne peut se tenir devant Dieu, s'il n'est pas né de nouveau!

un trinitaire ne peut pas naître de nouveau et se tenir devant Dieu! Parce que ceux qui sont nés de nouveau, voient ou comprennent le Royaume de Dieu, ils comprennent la nature de Dieu, pour ainsi dire: la Divinité.

Ils comprennent parfaitement comment ils sont restaurés à la ressemblance de Jésus et pourquoi! Ils comprennent qui est Jésus et qui est le Saint-Esprit, et qui est leur Père céleste. Comment pourraient-ils être conscients et conscients qu'ils sont restaurés à la même ressemblance ou Sainteté que celle de Jésus, s'ils croient que Jésus est une personne dans la Divinité? Voir? Le Trinitarisme est la marque du diable! texte

Ils comprennent qu'ils sont rendus saints et parfaits, une fois pour toutes! (Hébreux 10:10) Cela signifie que les 7 anges / messagers qui se tenaient devant Dieu étaient authentiquement nés de nouveau, parce que c'est le critère pour "entrer" dans le Royaume, et avoir leur "esprit / esprit" TOUJOURS voyant la Présence de leur Père à travers le Saint-Esprit. texte

Maintenant, ces sept messagers ne sont pas des êtres spirituels avec des corps glorifiés! Ils sont vivants, marchent sur la terre et ils ont une trompette, un message pour leur peuple. Ils vivent à "LE JOUR DU SEIGNEUR"!texte

Afin de se tenir devant Dieu, les critères de la nouvelle naissance ne peuvent être négociés. Quand Jésus a dit "Personne" il n'y a évidemment pas d'exception, parce que Dieu ne change jamais Ses règles.

Gardez à l'esprit: "En vérité, je vous le dis, si vous ne changez pas et ne devenez comme de petits enfants, vous n'entrerez jamais dans le royaume des cieux." Et quelle est la condition d'esprit de ceux qui sont devenus comme de petits enfants? "... leurs anges dans les cieux contemplent continuellement la face de mon Père, qui est dans les cieux."

Vous pouvez me dire: «Oh frère Michel, je reconnais que le don de guérison de William Branham venait de Dieu, à cause de son grand ministère de guérison!» et je vous dis: «Vous devez être né de nouveau!»  texte

Tu ne vois pas? C'est la faiblesse de l'esprit humain! L'esprit humain ne sait pas que les Écritures lui sont scellées et même s'il les lisait en utilisant sa logique, elles ne sont pas pour lui. Il y a un mur spirituel entre lui et l'Esprit de Dieu. Bien que Nicodème reconnaisse que Jésus a été envoyé de Dieu à cause de ses œuvres, Jésus a fait redresser les choses immédiatement: texte

Laissez-moi vous montrer comment la réponse de Jésus contient tout le mystère du salut.

Dans ce passage de Jean 3:3-5, nous lisons: « Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.» Jean 3:3-5

Ici, le terme que Jésus a utilisé pour "voir" signifie "connaître, connaître ou comprendre" et Jésus a ajouté: "En vérité, je vous le dis, à moins que quelqu'un ne naisse d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume "Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit." Ne soyez pas étonnés que je vous ai dit: «Vous devez naître de nouveau» Jean 3: 6-7

C'est la vraie preuve que l'Esprit de Dieu habite dans un homme! Une véritable personne née de nouveau «voit» ou «comprend» le Royaume de Dieu. Cela n'a rien à voir avec les miracles que Dieu pouvait faire à travers le ministère d'un homme, et même les œuvres de Dieu ne lui permettraient pas d'interpréter les prophéties bibliques. Mais la véritable nouvelle naissance serait. Voulez-vous comprendre maintenant?

Nicodème n'est pas né de nouveau, et évidemment c'est un fait biblique, et pourtant bien que Nicodème reconnaisse que Jésus était de Dieu, à cause des miracles que Jésus a fait, il ne pouvait pas "voir" (ou comprendre "le Royaume de Dieu! Comme Nicodème, vous pouvez voir de véritables miracles et reconnaître qu'ils viennent de Dieu, et vous n'êtes pas encore nés de nouveau, vous pouvez croire que l'homme qui fait des miracles vient de Dieu, et pourtant, comme Nicodème, vous n'êtes pas né de nouveau. Nicodème, vous ne pouvez pas "voir" le Royaume de Dieu.

Et même si vous croyez que l'homme qui fait des miracles vient de Dieu, et a l'autorité d'interpréter les Écritures, vous pouvez vous tromper à ce sujet. Pourquoi? Parce que vous n'avez pas de repères, vous n'avez rien, vous n'êtes pas «né de nouveau» et vous ne pouvez même pas voir (comprendre) le Royaume de Dieu. texte

Nicodème croyait simplement que reconnaître les miracles authentiques lui accordait une sorte de privilège divin, tel que recevoir des félicitations de Jésus. Mais Jésus a fait redresser les choses: "Nicodème, bien que vous croyiez que Dieu soit avec moi à cause des miracles, vous ne voyez pas (ou ne comprenez pas) le Royaume de Dieu." Bien que le raisonnement de Nicodème ait semblé juste, ce n'était pas une garantie ou un signe pour la nouvelle naissance véritable. Voyons ce que Matthieu 7.22 dit: «Plusieurs me diront en ce jour: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton nom, et en ton nom chassé des démons, et en ton nom fais-nous beaucoup de miracles? dis-leur: Je ne vous ai jamais connus, éloignez-vous de moi, ceux qui travaillent sans loi. texte

LA SAINTETÉ DE DIEU IMPARTEE AU SAINT-ESPRIT DE DIEU EST LA MÊME SAINTETÉ SATISFAISANTE À JÉSUS. CETTE SAINTETÉ N'A RIEN EN COMMUN AVEC NOTRE PROPRE SAINTE-SAINTETÉ. Dieu veut vous faire ressembler à Jésus, et Jésus a été créé à l'image du Fils Premier-né de Dieu. (Notre Esprit-Oint) texte

2 Corinthiens 3:18 dit que «nous sommes transformés en [Jésus] ressemblance» alors que Romains 8:29 déclare que Dieu "a prédestiné [tous les croyants] à être conformes à la ressemblance de son Fils.» texte

PAR LE SANG ET LE SACRIFICE DE JÉSUS, NOUS SOMMES ÉGAUX AVEC JÉSUS DEVANT DIEU! C'EST LA VOLONTÉ DE DIEU.

Nous sommes rendus saints, une fois pour toutes! (Hébreux 10:10) Nous sommes conformes à l'image de Dieu, exactement comme Jésus! Par son sang et son sacrifice, nous partageons avec Jésus la même sainteté, la même justice, la même perfection. Jésus est notre frère aîné. C'est la montagne du Seigneur! Et cette montagne spirituelle (Sion) a été jetée dans la mer ... Votre sanctification (sainteté) ne dépendra jamais de vos efforts personnels. Votre sanctification ne dépend pas de vous. Votre volonté n'a rien à faire pour vous d'obtenir la sainteté de Dieu, conférée par le sacrifice expiatoire de Jésus. Pourquoi? texte

Parce que c'est la même sanctification à celle de Dieu. Alors vous comprendrez que cette sainteté est le fondement de votre foi. Vous devez commencer sur cette base. Cette sainteté n'est pas votre but spirituel. Ceci est juste la base. C'est sur cette sainteté acquise que vous allez construire. Votre zèle personnel ou vos œuvres, et non votre propre auto-sanctification, ne sont ajoutés que sur la base de votre parfaite sainteté! texte

Comment pouvez-vous vraiment croire qu'Irénée de Lyon, Columba d'Iona, Martin de Tours, Martin Luther ou John Wesley, étaient sept messagers contemplant la présence de Dieu, jour et nuit? «Le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite et des sept chandeliers d'or est celui-ci: Les sept étoiles sont les anges des sept églises, et les sept lampes sont les sept églises.» Apocalypse 1:20

Pourquoi ces sept «anges» ne peuvent pas être les réformateurs?

Ils ne peuvent pas être les réformateurs ... Ces hommes qui sont dits les «anges / messagers» authentiques des sept Églises n'ont rien de commun avec Irénée, Columba, Saint Martin, Martin Luther ou John Wesley. Pourquoi? Ces hommes étaient tous des croyants trinitaires. Il y avait tous adorer Marie comme la mère de Dieu le Fils. Ils ne se sont jamais tenus en présence de Dieu de la manière dont il est dit dans la Bible. Ils n'étaient pas nés de nouveau et ne pouvaient pas voir ou comprendre le Royaume de Dieu. Ils ne pouvaient pas se tenir devant Dieu. Ils ont probablement fait quelques «découvertes» dans les Écritures, mais ils n'ont jamais atteint la Haute Chambre de la Nouvelle Naissance. Par exemple, bien que Martin Luther soit considéré comme un réformateur, il vénérait la Vierge Marie et était très catholique dans sa pensée. Il n'était pas conscient des choses de Dieu. Regardons une autre raison pour laquelle ils ne peuvent pas être les sept messagers. La réponse est dans le livre de l'Apocalypse. texte «Et j'ai vu les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur ont été données.» Apocalypse 8: 2 Voyez?

Dans la vision, les sept anges ont été vus tous ensemble. («Et j'ai vu les sept anges» ...) texte Ils voient tous la Présence du Seigneur, tous les sept messagers, on dit qu'ils se tiennent devant Dieu Ils sont conscients de la présence de Dieu, ils ne sont pas aveugles, ils sont entièrement conscients de qui ils sont. texte

Apocalypse 15:1« Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable: sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s'accomplit la colère de Dieu.» D'autres versions disent: «ce qui amènerait la colère de Dieu à son terme» ou "parce que la colère de Dieu est finie en eux». Apocalypse 15:1

Note: ce sont les mêmes que ceux qui sont représentés dans Apocalypse 1:20 Ils sont les sept messagers des sept Églises. Ce sont de véritables êtres nés de nouveau, marchant sur la terre, tous vivant au Jour du Seigneur.

Commentaire: Ils sont tous ensemble, tous les sept . Il est écrit: «en eux» la colère de Dieu est accomplie. L'expression «en eux» signifie qu'ils sont préoccupés par la colère de Dieu, ils le savent , ils sont irrités, c'est en eux, dans leur cœur. Ils comprennent que l'Église «s'est fait avoir» et qu'ils ont eux-mêmes perdu un temps précieux à essayer de comprendre les «explications des soi-disant mystères cachés». C'est ensemble, tous les 7, qu'ils exerceront ensemble la colère de Dieu .... Comment? En nettoyant l'Église comme l'a annoncé Jésus.

Matthieu 13:41 « Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité: »

Voyez? Ils (les anges) ne peuvent pas être les «soi-disant anges / messagers» des siècles sombres, comme Irénée, Martin de Tours, Columba, Martin Luther et John Wesley et même William Branham. texte


 


S'il est un détail, dans les enseignements de l'Exposé des 7 âges de l'Église de William Branham qui revient sans cesse, c'est que les pseudo «anges/étoiles/messagers» tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours ou Columba d'Iona, ont tous «rejeté» l'autorité ecclésiastique et papale de Rome, et même protesté contre «les enseignements de Rome». Sauf qu'après étude et analyse des témoignages et des œuvres écrites laissées par ces personnages, la vérité est tout autre, et contredit implacablement les allégations de William Branham.

Ce qu'il faut souligner, ce n'est pas tant l'organisation ou la structure ecclésiastique de l'Église catholique romaine ou orthodoxe d'Alexandrie qu'il faut chercher, mais plutôt la pensée de l'esprit antéchrist qui la caractérise. Le dogme ou crédo fondamental qui caractérise cet esprit est le trinitarisme de Nicée. Bref, ce «crédo» fondamental est «sa signature spirituelle» et peut importe le nom dénominationnel ou d'assemblée que cet esprit se donne, la doctrine fondamentale de la «sainte Trinité» est toujours la même.

Voici les allégations que William Branham a faites concernant les divers personnages qu'il a nommés dans ses enseignements:

Sur Irénée de Lyon

 

Citation: ---- L'Âge de l’Église de Smyrne - 60-1206
«Voici pourquoi j’ai choisi Irénée: je pense qu’Irénée était plus près de l’Écriture que Polycarpe. Polycarpe inclinait plutôt vers l’idée romaine d’établir une organisation. Tandis qu’Irénée y était fermement opposé, et dénonça formellement cela. D’ailleurs, comme nous le savons tous, ce grand débat aboutit au Concile de Nicée; l’un des plus grands points de litige fut de savoir si Dieu était trois ou un. Irénée prit le parti de ceux qui disaient que Dieu était Dieu, un Dieu unique.»  --- William M. Branham  Prédication L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206]

Irénée a toujours fait passer la Tradition qui ne pouvait être «interprétée» que par la succession ecclésiastique des évêques. Contrairement à ce qu'affirme William Branham, Irénée a jeté les bases de la succession ecclésiastique qui seule, avait le pouvoir et l'autorité d'enseigner «la Tradition» (incluant les mythes et légendes de tous les saints issus de la succession»
«Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c'est en toute Église qu'elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises, et leurs successeurs jusqu'à nous. Or ils n'ont rien enseigné ni connu qui ressemble aux imaginations délirantes de ces gens-là.(..)»  
- Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III, p.2

Citation: ---- L'Âge de l’Église de Smyrne - 60-1206
« (...) D’ailleurs, comme nous le savons tous, ce grand débat aboutit au Concile de Nicée; l’un des plus grands points de litige fut de savoir si Dieu était trois ou un. Irénée prit le parti de ceux qui disaient que Dieu était Dieu, un Dieu unique. (...) (10) Irénée disait que tous ces titres se résument en un seul Nom (...). Il était le Père, Il était le Fils, Il était le Saint-Esprit. Mais il n'y a qu'un seul Dieu. Un seul Dieu, et Son Nom est un. Et c'est la raison pour laquelle je pense qu'Irénée était alors dans le vrai quant à son - quant à son analyse ou plutôt son interprétation des Écritures.» --- William M. Branham

Dans son œuvre «L'Exposé de la prédication apostolique, au paragraphe 47B intitulé «Le Fils est Dieu et Seigneur» Irénée témoigne de sa foi trinitaire
« (...) Car le Fils, qui est Dieu, a reçu du Père, c'est-à-dire de Dieu, le trône royal pour toujours et il a reçu aussi l'huile de fête plus abondamment que ceux qui la partagent avec lui...»
Source

En l'an 180 - Irénée écrivit: « Mais le Fils, coexistant éternellement avec le Père, depuis toujours, oui, depuis le commencement, révèle toujours le Père aux anges, aux archanges, aux puissances, aux vertus ..."  (Contre les hérésies, livre II, 30, 9)

 «(64) Dieu n'avait pas trois personnes là-haut, dont il en aurait envoyé une, son fils. C'était Dieu Lui-même, qui est venu sous forme de fils, un fils a un commencement, et le Fils a eu un commencement. voilà quelques-uns d'entre vous, chers catholiques... J'ai votre livre, « Faits de notre Foi », où il est dit: « l'Éternelle filiation de Dieu. » Comment allez-vous exprimer cette parole? Comment pouvez-vous faire en sorte qu'elle ait un sens? Comment cette chose peut-elle être éternelle? Cela n'est pas la Bible, c'est votre livre. « Filiation éternelle », ils n'ont pas... Cette parole n'est pas juste, car tout ce qui est un fils a un commencement, et ce qui est éternel n'a pas de commencement. (...)» --- Hébreux chapitres 5 et 6 - première partie [57-0908M]


Sur Martin de Tours

**** [63-0801]  Un paradoxe -- «(160) Saint Martin a été l’un des hommes qui a combattu pour la foi qui a été délivrée pour les saints. Il croyait dans les miracles de Dieu. Il croyait au parler en langues. Il croyait à tout le Testament qui avait été écrit par les apôtres. Il y croyait et il combattit pour cela tout au long de sa vie, et Dieu accomplissait des miracles. »

« (54) L’ange qui porta la Lumière à Pergame fut le grand Martin. Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu de plus grand homme vivant sur la terre, en dehors de Jésus-Christ, que Martin . De la puissance? (...)  C’est historique, au même titre que l’histoire de George Washington, d’Abraham Lincoln, et d’autres encore. C’est historique! »(Note: Des légendes historiques?)
Prédication L'Âge de l'Église d'Éphèse [60-1205]

« (14) (...) Et saint Patrick était le - le neveu du grand saint Martin. Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ.  »
Prédication L'Âge de l’Église de Thyatire [60-1208]

[60-1207] - L'Âge de l'Église de Pergame * (61) «La vie de Martin» a été l’une des vies les plus remplies de miracles que l’on trouve dans tous les âges de l’église. Dans tous les âges de l’église depuis Paul, il a été l’un des hommes les plus spirituels. (66)(...) Oh, il y avait tout le temps des miracles dans ses réunions!»
Prédication L'Âge de l’Église de Pergame [60-1207]

Une des clés qui va vous permettre de saisir l'importance du débat historique sur la controverse dogmatique de Nicée en 325, est de comprendre l'enjeu et la «réelle» position théologique respective des 2 camps opposés, et ensuite quelle fut la «position théologique/dogmatique» de Martin face à la «profession de foi dite «symbole de Nicée», et par conséquent, celle de tous ceux qu'il fréquenta et qui lui vinrent en aide et finalement quelle était la «position dogmatique» de ceux qui le chassèrent de leur ville (durant son exil en l'an 356) lorsque «la position dogmatique officielle» de l'empire changeait de camp.

Ces détails ont été complètement occultés par William Branham, sinon qu'il a tout simplement classé Martin de Tours dans un groupe de croyants «ayant une immunité politique et religieuse» qui ne relevait d'aucune «autorité» civile ou «religieuse». Le contexte politique et social de l'empire romain à l'époque de Martin ne donnait aucune chance à quiconque se dissociait des décisions de l'empereur.

Vous pouvez d'ailleurs survoler avec votre curseur, une traduction française d'un édit de Constantin , concernant le personnage d'Arius et tous ses supporteurs. Arius fut l'évêque dissident qui était à la tête de l'opposition au Concile de Nicée de 325 et dont la doctrine fut déclarée «hérétique». (l'Unicité de Dieu étant déclarée hérésie)

Martin de Tours a pris position pour le crédo de Nicée
La tenue du Concile de Nicée en 325 fut contemporaine de la vie de Martin de Tours. Lorsque Martin de Tours quitta l'armée, il était parfaitement au courant que «l'arianisme» avait été déclaré «hérésie» par la majorité des évêques de Nicée, et qu'au jours de Constantin, le seul fait d'être trouvé en possession d'un écrit d'Arius, méritait la mort par le bûcher. D'ailleurs, lorsque son hagiographe Sulpice Sévère mentionne «les hérétiques» contre Martin et Hilaire de Poitiers, il fait explicitement allusion aux ariens, ceux que Nicée a combattu.

Lorsqu'il rejoignit l'évêque Hilaire de Poitiers vers 356, pour devenir son disciple, Martin endossa parfaitement la doctrine trinitaire d'Hilaire de Poitiers. Rappelons qu'un peu plus tard, lorsqu'Hilaire est exilé par les «hérétiques ariens au pouvoir», Martin va également être forcé de s'enfuir et quitter la Gaule et sera «persécuté» à son tour par les évêques ariens. Son errance durera environ 4-5 ans. Par la suite, nous savons que Martin a choisit le monachisme ascétique et son «personnage» devint, grâce à l'hagiographie de Sulpice Sévère, un saint à vénérer et un exemple à suivre. Le fait que William Branham ait même osé faire de «saint» Martin, un «ange/étoile/messager», sachant pertinemment que ce personnage avait tout misé sur une vie monastique pour «atteindre une soi-disant perfection», au lieu de mettre sa foi dans le sang de l'agneau, nous indique sans l'ombre d'un doute, que les enseignements de William Branham ne valent guère mieux que les enseignements de Balaam aux jours de l'ancien peuple d'Israël. William Branham a tenté de nous faire croire qu'un moine trinitaire endossant le crédo nicéen à 100% et fidèle à la Tradition de la succession ecclésiastique de l'Église romaine pouvait être digne d'être un authentique vainqueur, se tenant continuellement dans la présence de Dieu! Quelle honte!

William Branham et le cas de Salomon
Parmi ceux qui, bien qu’ayant au départ marché de tout cœur avec le Seigneur, et qui plus tard, s'éloignèrent de Lui, il n’y a probablement pas d'exemple qui illustre le plus ce dérapage que celui de Salomon. La sagesse que le Seigneur avait donnée à Salomon était exceptionnelle. Comme nous pouvons le lires dans I Rois 4:29-30, 34: «Dieu donna à Salomon de la sagesse, une très grande intelligence, et des connaissances multipliées comme le sable qui est au bord de la mer. La sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les fils de l'Orient et toute la sagesse des Égyptiens (...) »

Il venait des gens de tous les peuples pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre qui avaient entendu parler de sa sagesse. et comme I Rois 3:3 nous dit: «Salomon aimait l’ÉTERNEL, et suivait les coutumes de David, son père» Salomon aimait le Seigneur et suivait ce que David, son père, lui avait ordonné. Pourtant cela ne dura pas toujours.

Les Écritures nous disent que la sagesse de Salomon ne l’a pas empêché d’agir en insensé. En dépit de tout le discernement que Dieu a donné à Salomon, il a fini par faire précisément ce que les rois d’Israël avaient l’interdiction de faire (Deutéronome 17.14‑20). Salomon fit bâtir des autels aux dieux païens de ses concubines sur la montagne en face de Jérusalem (1 Rois 11.1‑8).

C’est ainsi que nous avons le cas de Salomon: bien qu’au départ il suivît le Seigneur, il ne continua pas à le faire pour toujours. I Rois 11:1-8 nous dit ceci: «Le roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères, outre la fille de Pharaon: des Moabites, des Ammonites, des Édomites, des Sidoniennes, des Héthiennes, appartenant aux nations dont l'Éternel avait dit aux enfants d'Israël: Vous n'irez point chez elles, et elles ne viendront point chez vous; elles tourneraient certainement vos cœurs du côté de leurs dieux. Ce fut à ces nations que s'attacha Salomon, entraîné par l'amour. Il eut sept cents princesses pour femmes et trois cents concubines; et ses femmes détournèrent son cœur. »

«À l'époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son cœur vers d'autres dieux; et son cœur ne fut point tout entier à l'Éternel, son Dieu, comme l'avait été le cœur de David, son père. Salomon alla après Astarté, divinité des Sidoniens, et après Milcom, l'abomination des Ammonites. Et Salomon fit ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, et il ne suivit point pleinement l'Éternel, comme David, son père. Alors Salomon bâtit sur la montagne qui est en face de Jérusalem un haut lieu pour Kemosch, l'abomination de Moab, et pour Moloc, l'abomination des fils d'Ammon. Et il fit ainsi pour toutes ses femmes étrangères, qui offraient des parfums et des sacrifices à leurs dieux.»

Salomon ne se détourna pas PLEINEMENT de l’Éternel. Par contre, «IL NE SUIVIT POINT PLEINEMENT L’ÉTERNEL».

En d’autres mots il n’était pas froid, mais n’était pas chaud  non plus. Il était tiède. Il préféra obéir à la chair et à ses désirs qu’au Seigneur et à Ses commandements. La réaction du Seigneur à ce changement du cœur de Salomon est décrite dans I Rois 11: I Rois 11:9-12, 14, 23 ,26

«L'Éternel fut irrité contre Salomon, parce qu'il avait détourné son cœur de l'Éternel, le Dieu d'Israël, qui lui était apparu deux fois. Il lui avait à cet égard défendu d'aller après d'autres dieux; mais Salomon n'observa point les ordres de l'Éternel. Et l'Éternel dit à Salomon: Puisque tu as agi de la sorte, et que tu n'as point observé mon alliance et mes lois que je t'avais prescrites, je déchirerai le royaume de dessus toi et je le donnerai à ton serviteur. Seulement, je ne le ferai point pendant ta vie, à cause de David, ton père. C'est de la main de ton fils que je l'arracherai (...)»

«L'Éternel suscita un ennemi à Salomon: Hadad, l'Édomite, de la race royale d'Édom (...) Dieu suscita un autre ennemi à Salomon: Rezon, fils d'Éliada, qui s'était enfui de chez son maître Hadadézer, roi de Tsoba (...)

Jéroboam aussi, serviteur de Salomon, leva la main contre le roi. Il était fils de Nebath, Éphratien de Tseréda, et il avait pour mère une veuve nommée Tserua.» Malgré le fait que Salomon fut réprimandé, il ne changea pas.

Par contre, en lisant plus loin, nous le voyons lutter même contre les prophéties de Dieu concernant la chute de son royaume (I Rois 11:40)! Son exemple montre ce qui arrive quand un homme de Dieu permet que le monde vive en lui: il va se mettre à adorer ce que le monde adore. Le cas de Salomon n’est pas le seul cas où on voit un homme, qui était chaud pour le Seigneur, devenir tiède.

Plusieurs sont tombés et ils tombent dans le même piège. C’est pourquoi 2 Corinthiens 13:5 nous exhorte à «nous examiner nous-mêmes pour voir si l’on se tient dans la foi ou non». C’est pourquoi 1 Timothée 6:10 (voir également I Timothée 1:5-7, 19-20, 4:1, 5:8) parle en ces termes pour ceux-là "A cause de l’amour de l’argent.....ILS SE SONT DÉTOURNÉS DE LA FOI».

Ce que William Branham a fait
William Branham a volontairement élevé des personnages historiques, considérés comme «des saints» de l'Église catholique romaine, au rang «d'étoiles/anges/messagers» se tenant dans la présence de Dieu. Non seulement, les personnages de William Branham n'avaient absolument rien en commun avec la foi apostolique, mais ils étaient des personnages vénérés en tant que «saints» à qui que les masses demandaient des «faveurs» et des intercessions, ce qui est une abomination. Autrement dit, William Branham a pris «des idoles» pour vous les offrir en tant que modèles. Maintenant, en les «élevant» au rang «d'anges/messagers divins» vous leur rendez un culte. Avec ses enseignements sur les 7 âges de l'église, William Branham vous a livré «sa nourriture sacrifiée aux idoles», rien de moins.

 

Sur Patrick d'Irlande

 

Sur Columba d'Iona

 

 


Introduction


Note: Les liens sont soulignés en bleu     (Les hyperliens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)

La doctrine des «7 âges de l'Église» repose essentiellement sur des enregistrements audio Citation [63-0623M] des prédications de William Branham, Citation [57-0922E] entre 1960 et 1965, lesquelles ont été transcrites et traduites (en Français et autres langues) pour servir de références aux disciples «du Message des Temps de la fin». Selon les enseignements véhiculés par groupe du «Message», le ministère de prédication de William Branham a apporté «le véritable Message de l'heure», lequel est sensé s'adresser aux véritables croyants, l'Épouse de Christ. Citation [63-0901M] . Et c'est malheureusement là que les transcriptions des enregistrements audio des prédications, causent un grave problème.

Si les brochures contenant les transcriptions des prédications audio de William Branham étaient considérées comme des rédactions destinées à l'enseignement (incluant l'édification spirituelle), ces brochures devraient également offrir aux lecteurs une méthodologie bibliographique élémentaire, surtout lorsque des personnages historiques et des dates sont mentionnées, ce qui n'est vraisemblablement pas le cas. Dans le cas de l'enseignement «des 7 âges de l'Église», William Branham a été appelé à consulter un grand nombre d’ouvrages, afin de livrer des prédications dont l’objectif était de convaincre son auditoire. À part quelques brèves allusions à quelques sources historiques pour tenter d’étayer ses argumentations, comme par exemple, des citations puisées dans des sources hagiographiques (mythes et légendes de saints catholiques), William Branham n'a pas su déterminer et répertorier les travaux de recherche déjà entrepris concernant le sujet, sauf peut-être «l'hagiographie de saint Martin» et d'autres saints catholiques.  De même, l'absence de sources bibliographiques dans les brochures de ses prédications, n'offre aucun moyen d’étayer ses argumentations par des citations puisées dans des sources. Normalement, étant donné que la rédaction d'un travail destiné à l'enseignement se veut un travail personnel, tout ce qui est rapporté dans un document doit être le résultat de ses efforts personnels. Il est donc important de référencer les auteurs dont les écrits ont permis d’étayer ses affirmations. On ne doit en aucun cas s’approprier des travaux des autres, au risque de tomber dans le plagiat. D’autant plus que cela permet de repérer rapidement les sources citées.

Contrairement aux autres œuvres écrites sérieuses, notamment les travaux de recherche scientifique ou les thèses universitaires portant sur des thèmes bien précis, les transcriptions des prédications audio de William Branham ne sont pas étayées par aucune référence solide, provenant de travaux dignes de crédibilité et vérifiables, avec nom de l'auteur, dates et source documentée littéraire. Dans le cas des personnages que William Branham a choisis pour «anges/messagers», il aurait dû normalement rédiger une bibliographie permettant de rehausser son travail de recherche afin d’appuyer ses opinions par des démonstrations déjà faites par d’autres auteurs, et faire preuve d’éthique professionnelle, en reconnaissant les travaux des autres auteurs. À cet effet, j'ai comparé plusieurs extraits dans certaines brochures sur «les âges de l'Église» avec un autre auteur, et je peux facilement prouver hors de tout doute, qu'il a subtilement plagié un grand nombre de textes  sans en citer la source d'origine, textes qui lui sont maintenant personnellement attribués. En d'autres mots, tout lecteur/lectrice d'une brochure provenant de la transcription d'une prédication de William Branham doit s'en tenir au contenu et donner un «chèque en blanc» à tout ce qui est écrit.

William Branham a certes consulté beaucoup d'ouvrages disponibles dans des bibliothèques ou accessibles via divers réseaux de distribution de littérature «chrétienne» de son temps, mais il était trop souvent limité aux «hagiographies» et documents de «théologie catholique romaine» et de «théologiens» dont les travaux étaient tout aussi discutables et sans fondements solides, et qui présentent les mêmes lacunes de références crédibles, sinon des explications fondées sur des interprétations personnelles des Écritures. Bien que William Branham ait développé cet aspect de non-crédibilité à propos des théologiens, il semble qu'il a fait plusieurs «exceptions», lesquelles je ne manquerai pas de souligner implacablement. Citation [61-0730M]

Ainsi, lorsque des personnages et des faits purement historiques sont cités dans les prédications de William Branham, n'importe se rend compte que «les transcriptions des prédications» de William Branham ne renvoient leurs lecteurs à aucune référence ou source vérifiable, et que tout lecteur doit exclusivement se fier aux propres commentaires de William Branham, contenus initialement dans la transcription de sa prédication audio. Malheureusement, il semble bien que quiconque désire vérifier les allégations, affirmations et déclarations de William Branham risque de découvrir qu'un très grand nombre de celles-ci relèvent carrément de ses propres opinions personnelles, lesquelles ne reposent sur rien de concret ou tangible. Aussi, lorsque quelqu'un doute ou remet en question les enseignements de William Branham, il semble que «le noyau dur» des disciples «du Message» ne peut admettre que leur prédicateur William Branham, se soit trompé ou ait enseigné une doctrine truffée d'erreurs, historiques et théologiques, et que tous ceux qui contestent les «allégations, déclarations et affirmations» de William Branham sont des «incrédules» rebelles «au message de l'heure» et n'ont pas «la vraie foi inconditionnelle» qui «croit aveuglément» tout ce qu'a enseigné leur «prophète William Branham» et qui est l'équivalent de «la Parole de Dieu» infaillible. Citation [57-0922E] Le fait que William Branham a intentionnellement déclaré qu'il ne parlait que lorsqu'il était «inspiré» de Dieu, Citation [61-0412],  a pu induire en erreur ceux et celles qui n'avaient pas d'autres références que son «ministère de guérison», et pourtant les écritures étaient claires sur ce point. Citation [Matthieu 7:22]

Veuillez prendre note que vous pouvez à tout moment communiquer avec moi en m'écrivant à michel@lalumieredusoir.ca

Que le Seigneur ajoute Sa bénédiction à la lecture de cette publication!


Les premiers signes attestés de l'enseignement trinitaire

Le thème de la doctrine trinitaire est passablement documenté, et à ce jour, a fait certainement l'objet de plusieurs thèses. J'ai eu, en autres, accès à différentes publications, incluant «l'Histoire du dogme de la Trinité, des origines au Concile de Nicée (2 volumes)» publié en 1910, sous la direction des professeurs de théologie à l'institut catholique de Paris, et qui ne fait que confirmer ce que je savais déjà.
Lien Internet: Histoire du dogme de la Trinité des origines au Concile de Nicée

Ce qui m'a intéressé dans mes recherches, n'est pas tant les exposés philosophiques tentant de prouver un «quelconque caractère biblique ou d'orthodoxie apostolique de cette doctrine», mais c'est plutôt le volet historique de l'apparition et de la propagation du trinitarisme au cours des 7 premiers siècles à travers les nations, et les différents moyens «missionnaires» que le prosélytisme catholique romain s'est donné pour implanter cette doctrine. Après avoir considéré tout ce que les théologiens catholiques ont analysé, spéculé et publié sur le «dogme trinitaire de Nicée», et ensuite en essayant d'harmoniser et de concilier les différentes interprétations des théologiens de différentes époques, incluant tous les Pères de l'Église catholique et des «pseudo saints» ayant laissé des ouvrages ou des œuvres «racontées» par d'autres, (hagiographies, règle monastique, etc) j'ai pensé faire seulement un bref exposé en ne ciblant que les personnages-clés que William Branham a mentionnés dans ses enseignements.

Dans cette section, puisqu'il s'agit de réfuter les affirmations de William Branham, à propos du personnage de Columba d'Iona, pseudo «ange/étoile/messager» de l'Église de Thyatire,  j'utiliserai des références à partir de écrits laissés par Irénée de Lyon, pseudo «ange/étoile/messager»  de l'Église de Smyrne, puis je citerai à partir des ouvrages d'Hilaire de Poitiers, l'évêque qui devint le «maître et professeur» de son disciple Martin de Tours,  lequel est le pseudo «ange/étoile/messager» de l'église de Pergame, et finalement des citations des textes officiellement attribués au personnage de Patrick d'Irlande. Columba d'Iona n'a laissé que très peu d'écrits, mais quelques citations de ce personnage témoigneront en faveur de mes réfutations. J'utiliserai également des citations et des références tirées de divers personnages qui ont été contemporain de Columba d'Iona, soit qu'ils l'aient connu ou côtoyé. Dans le tableau ci-dessous, j'utiliserai des références liées aux noms des personnages dont le texte est en surbrillance.,

Je ferai également la démonstration que l'essor du monachisme ascétique a contribué à diffuser et à implanter l'orthodoxie de l'Église catholique de Rome, dont le fondement essentiel est le dogme trinitaire nicéen, à travers l'Europe et les Iles britanniques incluant l'Irlande et l'Écosse actuelle. Je ne me gênerai pas pour citer également William Branham à partir de ses sermons et comparer ses affirmations avec les faits historiques documentés et les commentaires des personnages historiques que tous peuvent maintenant vérifier sur Internet. Les références Internet seront accessibles et vérifiables tout au long de cet exposé.

Anténicéens (avant Nicée)
«saint Clément de Rome», (vers °? - mort vers 101)
«saint «Ignace d'Antioche», (- + entre 105 et 135)
«Hermas», (- + entre 130 et 140)
«saint Polycarpe de Smyrne», (vers °? - mort entre 155 et 167)
«saint Justin Martyr», (vers °? - +165)
«Théophile d'Antioche», (né vers 180 - °? )
«saint Irénée de Lyon», (vers - +140-208)
«saint Hippolyte de Rome», (vers - +170-235)
«Clément d'Alexandrie», (vers - +150- 220)
«Denys d'Alexandrie«, (vers °? - +264/265)
«Pierre d'Alexandrie», (vers °? - +311)
«Lactance» (°vers 260 – +325), appelé le Cicéron chrétien

Acteurs contemporains de Nicée
«Alexandre d'Alexandrie» patriarche d'Alexandrie (+-250+-328)
«saint Athanase», patriarche d'Alexandrie, (298-373)
Après Nicée (après 325)
Contemporains des guerres entre trinitaires et ariens
«saint Hilaire de Poitiers» maître de Martin de Tours, (315-367)
«Martin de Tours» élève d'Hilaire - monachisme (316-397)

«saint Basile de Césarée ou Basile le Grand, (329 - 379)
«saint Grégoire de Nazianze» dit «le Théologien» (329 - 390)
«saint Grégoire de Nysse» théologien (331+-394)
«saint Ambroise de Milan», évêque (v.340 - 397)
«saint Jean Chrysostome - patriarche (345 - 407)
«saint Jérôme» (v. 347 - 420)
«saint Paulin de Nole, évêque (v.353-431)
«saint Augustin», évêque, (règle monastique) (354-430)
«saint Jean Cassien» (v. 360 - v. 435)
«saint Vincent de Lérins, (°? +-448-450)
«saint Sulpice-Sévère» (hagiographe vita Martini) (363+-429)
«saint Léon le Grand» - Pape, (406 - 461)
«saint Patrick d'Irlande» (+-386+-461)
«saint Benoit de Nursie» (règle monastique) (480+-490-547)

«saint Finnian de Moville» (495-589)
«saint Comgall de Bangor» (515-602)
«saint Columba d'Iona»  (règle monastique) (521-597)
«saint Columban de Luxeuil»  (règle monastique) (543-615)
... sans compter une panoplie de «saints» tels que: «saint Calliste», «Tertullien», «saint Cyprien»,  «Euloge d'Alexandrie», «saint Jean Damascène», «saint Eustathe d'Antioche», «saint Cyrille d'Alexandrie», «saint Fulgence», souvent cités comme références par les théologiens. Source; https://fr.wikipedia.org/wiki/Pères_de_l%27Église

Selon Wikipédia
«Arrivé en Gaule vers 1753, il exerça d'abord la fonction de simple prêtre, et s'associa aux travaux de Pothin, premier évêque de Lyon. Quand Pothin périt victime d’une persécution de (l'empereur romain) Marc Aurèle, en 177, Irénée fut choisi pour le remplacer. Sa vie épiscopale fut alors consacrée à l'instruction des peuples et à la défense de la vérité par la lutte contre les hérésies des gnostiques et des valentiniens. Irénée est chargé de porter la Lettre sur les martyrs de Lyon, rapportée par Eusèbe de Césarée dans son Histoire ecclésiastique.

Le billet de recommandation, qui accrédite le porteur de la lettre auprès de l'évêque de Rome Éleuthère, présente Irénée comme « presbytre » (c'est-à-dire « ancien ») de l'Église. Ce terme peut être interprété comme la preuve de son accession à l'épiscopat lyonnais. Son épiscopat est marqué par une forte expansion missionnaire. Un grand nombre de diocèses sont fondés par des missionnaires envoyés par Irénée : c'est le cas de Besançon et Valence, qui doivent à l'évêque de Lyon leurs premiers pasteurs. Irénée est le premier à parler de la « Tradition » : contre les hérétiques, il défend la tradition de l'Église, qui revendique sa transmission par les apôtres (traditio ab apostolis : « tradition des Apôtres ») et se veut fondée sur la « règle de vérité » qui est la foi en Dieu et en son Fils Jésus-Christ.» Source

«Son œuvre majeure est son traité de réfutation des gnostiques, «Contre les hérésies» qu’il écrivit à la du 2e siècle.( Adversus hæreses). Œuvre en cinq livres réfutant les thèses hérétiques (gnostiques), écrite par fragments vers 180, les textes d'Irénée de Lyon sont accessibles sur Internet.» Liens: Livre I, Livre II, Livre III, Livre IV, Livre V
Un condensé comprenant les 5 parties est également accessible en suivant ce lien

«Irénée est également l'auteur de la Démonstration de la prédication apostolique, que l'on n'a connu longtemps que par Eusèbe de Césarée. En 1904, une version arménienne est retrouvée et publiée en 1907. Cet ouvrage est un résumé de la foi chrétienne». Source


Dans mon exposé sur le personnage d'Irénée de Lyon, j'ai publié et réfuté les affirmations de William Branham avec preuves historiques et références à l'appui, provenant des écrits d'Irénée de Lyon qui nous sont parvenus.

Voici d'ailleurs la première allégation de William Branham que j'ai réfutée implacablement.

«Voici pourquoi j’ai choisi Irénée: je pense qu’Irénée était plus près de l’Écriture que Polycarpe. Polycarpe inclinait plutôt vers l’idée romaine d’établir une organisation. Tandis qu’Irénée y était fermement opposé, et dénonça formellement cela. (...)»  --- William M. Branham
Prédication L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206]

À travers ses écrits «Contre les hérésies» Irénée de Lyon a explicitement insisté sur le fait que l'Église relevait de la «Tradition», laquelle est «transmise» par une succession d'évêques. Il n'en fallait pas plus pour instaurer le système ecclésiastique de l'Église de Rome, qui, selon les écrits d'Irénée, possède seul le privilège de transmettre «la foi vivifiante», car seulement les «gardiens de la Tradition», possèdent l'autorité d'interpréter (par la Tradition) les Écritures bibliques.

Ainsi donc, puisqu'il est mentionné que, durant l'épiscopat d'Irénée de Lyon, la Tradition «fut marquée par une forte expansion missionnaire», il est notable qu'un système ecclésiastique composé de «missionnaires», de presbytres (anciens), de prêtres et d'évêques a été organisé avec une vision à grande échelle. Qui dit «missionnaires» dit «prosélytisme» et qui dit «prosélytisme» dit «enseignement et doctrine fondamentale» au bénéfice de «ces fidèles de partout». Nous verrons ensuite, comment environ 100 ans après sa mort (début 4e siècle), une corne qu'on nomme «monachisme» va pousser sur la tête de ce dragon, et va engendrer plusieurs générations «de missionnaires» porteurs «de la Tradition» et du dogme «fondamental» de l'orthodoxie de l'Église de Rome, le crédo de Nicée.


«(...) l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres.»   - Contre les hérésies Livre III

On comprend immédiatement l'intérêt de l'Église catholique dans les propos d'Irénée, car assurément ce principe de «Tradition apostolique» est le fondement même de la retransmission perpétuelle du privilège d'interpréter les Écritures, lequel est réservé exclusivement au clergé, privilège «spirituel» qui se transmet dans une succession sans fin d'évêques qui ordonnent d'autres prêtres et d'archevêques qui ordonnent d'autres évêques. Les déclarations d'Irénée de Lyon ont servi de fondement aux persécutions de l'Église catholique contre «les hérétiques», ces soi-disant «groupements illégitimes» comme Irénée les appelait, qui ne s'accordaient pas avec la «Tradition» de l'Église. En aucun cas, le sens donné à la «Tradition» par Irénée n'a de lien avec la «révélation» par l'Esprit-Saint, donnée personnellement à quiconque possède la foi pour s'identifier à Jésus sur la croix, mais plutôt «une éducation spirituelle» donnée par un clergé «d'initiés», formés dans «la Tradition» universelle «non-négociable».

Comment voulez-vous interpréter le sens des mots écrits par Irénée alors qu'ils sont tellement explicites?  Croyez-vous vraiment qu'Irénée, un «évêque» nommé par le système déjà organisé de Rome, était comme l'affirme William Branham, «fermement opposé» et qu'il «a dénoncé cela» ?

Irénée de Lyon sur la «Tradition apostolique de l'Église» faisant allusion aux «hérétiques» qui n'acceptent pas la «Tradition» et la «succession apostolique»

«Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c'est en toute Église qu'elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises, et leurs successeurs jusqu'à nous. Or ils n'ont rien enseigné ni connu qui ressemble aux imaginations délirantes de ces gens-là. (...) »   - Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III, p.2

(note: les mots «les imaginations délirantes de ces gens-là» font allusion aux «hérétiques» qui n'acceptent pas l'autorité du clergé et «la Tradition»)

«(...) À ce Clément succède Évariste ; à Évariste, Alexandre ; puis, le sixième à partir des apôtres, Xyste est établi ; après lui, Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage ; ensuite Hygin ; ensuite Pie ; après lui, Anicet ; Soter ayant succédé à Anicet, c'est maintenant Éleuthère qui, en douzième lieu à partir des apôtres, détient la fonction de l'épiscopat. Voilà par quelle suite et quelle succession la Tradition se trouvant dans l'Église à partir des apôtres et la prédication de la vérité sont parvenues jusqu'à nous. Et c'est là une preuve très complète qu'elle est une et identique à elle-même, cette foi vivifiante» - Irénée de Lyon - Traité contre les hérésies, Livre III

Référence: Irénée de Lyon Traité Contre les Hérésies Dénonciation et réfutation de la gnose. LIVRE III, p. 2 et 3 Cliquez ici pour télécharger le «Traité Contre les hérésies» par Irénée de Lyon  Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure

En consultant les écrits d'Irénée, je vous cite un commentaire d'un théologien catholique sur Irénée sur «ce qui est fondamental«, en d'autres mots: «le fondement de la foi» qui doit être propagé par le système successoral ecclésiastique de l'Église de Rome:

«Dans notre vie de chrétiens, nous risquons de ne pas savoir faire la différence entre ce qui est fondamental dans la doctrine chrétienne et ce qui est moins important. Ce que l’Église (Catholique) enseigne depuis Jésus Christ, l’enseignement des apôtres et des premiers disciples, c’est-à-dire la Tradition, voilà ce qui est fondamental. Ce sont là les racines de notre vie de foi et de prière, de notre vie tout entière. (...) Ce livre d’Irénée nous aide à réfléchir avec notre intelligence et notre cœur sur notre foi et à mieux comprendre les Écritures.»


Lorsque les théologiens catholiques consultent les écrits d'Irénée, ils ne trouve absolument rien à redire, tout ce qu'Irénée a écrit semble conforme à ce que l'Église catholique romaine enseigne. Dans son œuvre «L'Exposé de la prédication apostolique, au paragraphe 47, intitulé «Le Fils est Dieu et Seigneur»


«Donc le Père est Seigneur, et le Fils est Seigneur. Et le Père est Dieu, et le Fils est Dieu, car ce qui est né de Dieu est Dieu. Donc, si nous regardons l'être de Dieu, sa puissance et sa nature, nous reconnaissons qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Mais, si nous regardons l'œuvre accomplie par Dieu pour notre salut, il y a et le Père et le Fils. Car le Père de toutes choses étant invisible et impossible à atteindre, c'est par l'intermédiaire du Fils que ceux qui doivent s'approcher de Dieu arrivent au Père.»

et au paragraphe suivant 47b « (...) Car le Fils, qui est Dieu, a reçu du Père, c'est-à-dire de Dieu, le trône royal pour toujours et il a reçu aussi l'huile de fête plus abondamment que ceux qui la partagent avec lui...»

et ensuite au paragraphe 51, il écrit: «Voici ce qu'on peut tirer de ce texte. D'abord, le Fils de Dieu existe depuis toujours.»
 
Finalement, Irénée termine son œuvre par ces mots:  Gloire à la toute Sainte Trinité et à l'unique Dieu, au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, présent à tous depuis toujours et pour toujours. Amen

Effectivement, bien qu'Irénée fasse référence «à l'unique Dieu» il n'en demeure pas moins qu'Irénée avait en tête l'unique Dieu en 3 personnes, ce qui contredit complètement ce à quoi William Branham a fait référence. Ci-dessous, une capture d'écran de la dernière page du document d'Irénée de Lyon traduit en Français.

https://catholicapedia.net/Documents/saint_irenee-de-lyon/St.Irenee-de-Lyon_Traite-Contre-les-Heresies_Livre-3.pdf

En l'an 180 - Irénée écrivit: " Par conséquent, ni le Seigneur, ni le Saint-Esprit, ni les apôtres, n'auraient jamais nommé Dieu, définitivement et absolument, celui qui n'était pas Dieu, à moins qu'il ne fût vraiment Dieu, et ils ne l'auraient nommé en personne. , sauf Dieu le Père qui domine tout, et Son Fils qui a reçu la domination de Son Père sur toute la création, comme ce passage l'a dit: "L'Éternel dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que Je fasse de Tes ennemis "Ici l'Ecriture nous représente le Père s'adressant au Fils, Lui qui lui a donné l'héritage des nations, et soumis à Lui tous ses ennemis, puisque, par conséquent, le Père est vraiment Seigneur, et le Fils vraiment Seigneur, le Saint-Esprit les a désignés avec raison par le titre de Seigneur. (Contre les hérésies, livre III, chapitre 6)

En l'an 180 - Irénée écrivit: Mais le Fils, coexistant éternellement avec le Père, depuis toujours, oui, depuis le commencement, révèle toujours le Père aux anges, aux archanges, aux puissances, aux vertus ..."  (Contre les hérésies, livre II, 30, 9)

 «C'est lui le Père de notre Seigneur Jésus-Christ : par son Verbe, qui est son Fils, il est révélé et manifesté à tous ceux à qui il est révélé, car il est connu de ceux à qui le Fils le révèle; et, comme le Fils est depuis toujours avec le Père, depuis le commencement il ne cesse de révéler le Père aux anges, aux Archanges, aux Puissances, aux Vertues, et à tous ceux que Dieu veut révéler.»
Source   Autre source

 

 



Angleterre, province romaine.

L'essor du monachisme en Irlande a été favorisé par la formation monastique d'irlandais en Angleterre. les moines irlandais parlaient le latin. Le culte de «saint Martin» est attesté à Bangor.

10. Vie des Pères du Jura, ed. François Martine, SC 142, 1968. On notera aussi que l’église du monastère fondé par Columban à Luxeuil était consacrée à saint Martin, cf. S. Bully, L. Fiocchi, A. Baradat, M. Causevic-Bully, A. Bully, M. Dupuis et D. Vuillermoz, L’église Saint-Martin de Luxeuil les Bains, première campagne, dans Bulletin du Centre d’Etudes Médiévales Auxerre 13, 2009, p. 33-38. Sébastien Bully, « Archéologie des monastères du premier millénaire dans le Centre-Est de la France. Conditions d’implantation et de diffusion, topographie historique et organisation », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre [En ligne], 13 | 2009, mis en ligne le 04 décembre 2009, Consulté le 12 mars 2010. URL : http://cem.revues.org/index11085.html. Un colloque, lié à un vaste programme de recherches, a eu lieu en juin 2006 sur l'histoire générale de Lérins et sur l'influence exercée par Lérins dans l'histoire du monachisme, un premier aperçu est disponible dans Lérins une île monastique dans l'Occident médiéval, CEPAM Nice Sophia-Antipolis 14 CNRS 2009 publié à l'occasion du 40è congrès de la SHMESP à Nice en 2009.


«Comgall appartenait à ce qu'on appelle le deuxième ordre des saints irlandais. Ceux-ci ont prospéré dans l'église irlandaise au cours du sixième siècle. Ils étaient pour la plupart éduqués en Grande-Bretagne ou avaient reçu leur formation de ceux qui avaient grandi sous l'influence des écoles britanniques.

Ils ont fondé les grandes écoles monastiques irlandaises et ont beaucoup contribué à la diffusion du monachisme dans l'Église irlandaise. En d'autres termes, Saint-Congall a-t-il donné à ses moines à Bangor une règle monastique stricte ressemblant à la règle de Saint-Benoît? L'antiphonaire de Bangor du VIIe siècle affirmait que Comgall était «strict, saint et constant», et qu'il nous est parvenu une règle de saint Comgall en irlandais, mais les preuves ne nous permettent pas de le dire ainsi. se tient à présent on pourrait lui attribuer. Cependant, le fait que Columban, disciple de Comgall et lui-même moine de Bangor, ait rédigé pour ses monastères continentaux un Regula Monachorum laisserait penser qu’il existait déjà une organisation similaire à Bangor. Cela n'est toutefois pas décisif, car Columban de Luxeuil (Columbanus) aurait pu s'inspirer de la règle bénédictine alors largement répandue dans la péninsule ibérique.

Saint Comgall est mentionné dans la "Life of Columbanus" de Jonas, en tant que supérieur de Bangor, sous lequel St. Columbanus avait étudié. Il est également mentionné sous le 10 mai, son jour de fête dans la "Felire" de Óengus of Tallaght publiée par Whitley Stokes pour la Henry Bradshaw Society (2e éd.), Et son nom est commémoré dans le Missel Stowe (MacCarthy), et dans le martyrologe de Tallaght.»


Irénée de Lyon
«Son œuvre majeure est son traité de réfutation des gnostique, «Contre les hérésies» qu’il écrivit à la du 2e siècle.( Adversus hæreses). Les textes d'Irénée de Lyon sont accessibles sur Internet.

Écoutons le véritable Irénée, qui réfute les sophistes

«(...) : Donc ni le Seigneur ni l’Esprit Saint ni les apôtres n’ont jamais appelé Dieu, au sens propre du terme, qui que ce fût qui n’eût pas été le vrai Dieu ; jamais non plus ils n’ont appelé Seigneur, de façon absolue, personne d’autre que Dieu le Père, qui domine sur toutes choses, et son Fils, qui a reçu de son Père la souveraineté sur toute la création. Comme le dit ce texte de l’Ecriture : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis comme escabeau sous tes pieds. » Le Père y est montré parlant au Fils : il lui donne l’héritage des nations et lui soumet tous ses ennemis. Puisque le Père est vraiment Seigneur et le Fils vraiment Seigneur, c’est à bon droit que l’Esprit Saint les a désignés par l’appellation de « Seigneur ». L’Ecriture dit de même dans le récit de la destruction de Sodome : « Le Seigneur fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du feu et du soufre venant du Seigneur du ciel. » Cette phrase doit s’entendre en ce sens que le Fils, qui vient de s’entretenir avec Abraham, a reçu du Père le pouvoir de condamner les habitants de Sodome à cause de leur iniquité. Il en va pareillement du texte suivant : « Ton trône, ô Dieu, est pour toujours ; c’est un sceptre de droiture que le sceptre de ta royauté. Tu as aimé la justice et haï l’iniquité; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a consacré par l’Onction. » L’Esprit les a désignés tous les deux par l’appellation de « Dieu », tant celui qui reçoit l’Onction, c’est-à-dire le Fils, que celui qui la confère, c’est-à-dire le Père. De même encore : « Dieu s’est tenu dans l’assemblée de Dieu ; au milieu de celle-ci il juge les dieux. » Ce texte parle du Père, du Fils et de ceux qui ont reçu la filiation adoptive. Ces derniers sont l’Eglise : car elle est « l’assemblée de Dieu », que « Dieu », c’est-à-dire le Fils, a lui-même et par lui-même réunie. C’est encore de ce même Fils qu’il est dit : « Le Dieu des dieux, le Seigneur, a parlé et il a appelé la terre. » Quel est ce « Dieu » ? Celui dont il est dit : « Dieu viendra d’une manière manifeste, oui, notre Dieu viendra, et il ne gardera pas le silence. » Il s’agit du Fils, venu vers les hommes dans une manifestation de lui-même, lui qui dit : « Je me suis manifesté à ceux qui ne me cherchaient pas. » Et quels sont ces « dieux » ? Ceux à qui il dit : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut. » Il s’agit de ceux qui ont reçu la grâce de la filiation adoptive par laquelle « nous crions : Abba, Père ». Ainsi personne d’autre, comme je viens de le dire, n’est appelé Dieu ou Seigneur, sinon Celui qui est Dieu et Seigneur de toutes choses — lui qui a dit à Moïse : « Je suis Celui qui suis », et: « Tu parleras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui est m’a envoyé vers vous » — et son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur, qui rend fils de Dieu ceux qui croient en son nom. Il en va encore de même lorsque le Fils dit à Moïse : « Je suis descendu pour délivrer ce peuple. » C’est bien lui, en effet, qui est descendu et qui est remonté pour le salut des hommes. Ainsi donc, par le Fils, qui est dans le Père et qui a en lui le Père, le Dieu « qui est » s’est manifesté, le Père rendant témoignage au Fils et le Fils annonçant le Père, selon ce que dit aussi Isaïe : « Je suis témoin, dit le Seigneur Dieu, ainsi que l’Enfant que j’ai choisi, pour que vous sachiez et que vous croyiez et que vous compreniez que Je suis. » – (Irénée de Lyon, Contre les hérésies, III, partie I : « Un seul Dieu, créateur de toutes choses »)

Irénée de Lyon sur la succession apostolique (système ecclésiastique de Rome)
« Mais comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d’énumérer les successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l’une d’entre elles, l’Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu’elle tient des apôtres et la foi qu’elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu’à nous par des successions d’évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de sa principauté supérieure [ou « de son origine plus excellente », selon certaines traductions], doit nécessairement s’accorder toute Église, c’est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres. »
(Irénée de Lyon - Contre les hérésies, III, 3, 2)
Source:

Irénée de Lyon: « Le Fils est Dieu et Seigneur»
«47. Donc le Père est Seigneur, et le Fils est Seigneur. Et le Père est Dieu, et le Fils est Dieu, car ce qui est né de Dieu est Dieu. Donc, si nous regardons l'être de Dieu, sa puissance et sa nature, nous reconnaissons qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Mais, si nous regardons l'œuvre accomplie par Dieu pour notre salut, il y a et le Père et le Fils. Car le Père de toutes choses étant invisible et impossible à atteindre, c'est par l'intermédiaire du Fils que ceux qui doivent s'approcher de Dieu arrivent au Père.»

Irénée de Lyon: « Le Fils de Dieu existe depuis toujours»
«(52). Tous les textes des Livres saints que je viens de citer montrent le Fils de Dieu. Il existe avant toute la création. Il est le Christ présent au Père et présent aux êtres humains. Il est le Roi de tous, car le Père lui a soumis toutes choses. Il est le Sauveur de ceux qui croient en lui. Il n'est pas possible de citer tous les textes des Livres saints qui l'affirment. Cependant, à partir de ceux que je viens de présenter, tu pourras comprendre tous les autres textes qui disent la même chose. Pour cela, il faut que tu croies au Christ et que tu demandes à Dieu sagesse et intelligence pour comprendre ce que les prophètes ont dit.»

Source, texte intégral: http://www.patristique.org/sites/patristique.org/IMG/pdf/Predication.pdf


 


Le christianisme dans la deuxième moitié du 4e siècle
«En 371, au moment où Martin accède à l'épiscopat, la religion chrétienne est officiellement reconnue depuis l'Édit de Milan (313). Bien plus, l'empereur lui-même (à l'exception du court intermède de Julien dit l'Apostat) est chrétien et prodigue à l'Église des faveurs de plus en plus manifestes : constructions de somptueuses basiliques, organisation et patronage des conciles, législation de plus en plus favorable aux chrétiens, etc.

Les évêques, passés directement de la prison ou de la clandestinité à la table impériale, ont cru que le royaume de Dieu était arrivé sur la terre. De plus, le mouvement de conversion au christianisme, que les pires persécutions n'avaient pu enrayer, profite pleinement de ces conditions favorables qui lui donnent un puissant coup de fouet. L'Église se sent le vent en poupe et cela lui donne une belle assurance qui ne va pas sans quelque triomphalisme. L'iconographie en est un reflet éloquent : oubliée la figuration de Jésus sous les traits du jeune berger en tunique courte de travailleur manuel, accompagné de sa brebis et de son petit pot de lait ; ce que l'on représente maintenant, c'est le Seigneur du ciel et de la terre, vêtu de pourpre comme l'empereur, assis sur un trône enrichi de pierres précieuses et entouré d'apôtres respectueux.

Face à cet étalage de puissance et de richesse, certains se souviennent que le message de Jésus est un message de pauvreté : * Heureux les pauvres, car ils auront le Royaume de Dieu en partage *, « Si tu veux être mon disciple, va, vends tout ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, puis viens et suis-moi ».

Leur exigence spirituelle s'accommode mal d'une Église qui s'installe trop confortablement dans le siècle. Pour ceux-là, la découverte de ce qui se pratiquait dans le désert égyptien, grâce à Athanase d'Alexandrie, fut une révélation : on a là-dessus le témoignage particulièrement éclairant d'Augustin dans les Confessions. La pratique de l'ascétisme chrétien s'est répandue comme une traînée de poudre. Des âmes éprises d'absolu cherchent à s'affranchir de toutes les préoccupations trop terrestres qui détournent de la contemplation divine pour se consacrer entièrement à la prière. Elles sacrifient allègrement richesse, vie professionnelle, vie sexuelle. L'anachorèse est vécue — les sources antiques le disent explicitement — comme un substitut du martyre désormais hors d'atteinte, un « martyre sans effusion de sang ».

C'est à cet appel de la perfection que Martin a répondu lorsqu'il a pu enfin se dégager des obligations de la vie militaire. Mais il n'est pas le seul. Presque tous les Pères de l'Église, ces grands esprits qui ont marqué les années 360-430, ont pratiqué l'ascèse du désert. Martin, pour sa part, fit sa première expérience monastique dans un ermitage à Milan du temps de l'évêque Auxence (soit vers les années 358-360), si l'on en croit Sulpice Sévère. Revenu en Gaule auprès de l'évêque Hilaire de Poitiers, il s'installa un autre ermitage à Ligugé, entre Poitiers et Tours. Il n'y vécut d'ailleurs pas seul — ou sans doute plutôt pas longtemps seul — puisque Sulpice Sévère nous dit qu'un catéchumène s'était joint à lui, « avec le désir de se conformer aux règles de vie d'un si saint homme », puis fait allusion aux « frères » qui entourent ce catéchumène à sa mort (1). Comme bien d'autres, Martin fut tiré de la vie contemplative pour être porté à la tête d'un évêché.»

Tours, 371
«(...) Il n'est pas douteux que Martin a quitté à regret sa solitude de Ligugé qui lui paraissait le genre de vie le mieux adapté pour un soldat du Christ désireux de remporter la couronne du salut. En acceptant l'épiscopat, il a eu le sentiment de combattre « dans une position défavorable », alors que les anachorètes d'Égypte pouvaient être comparés à des soldats qui ont combattu de plain pied ou même avec l'avantage de la position (8). Il se plaignait souvent, paraît-il, d'avoir moins de facilité à faire des miracles depuis qu'il était évêque (9). Mais il est loin d'être le seul des évêques de ce temps à avoir parcouru cet itinéraire.

Presque tous les Pères de l'Église, Augustin, Jean Chrysostome, Grégoire de Nazianze, Basile de Césarée, ont pratiqué la vie monastique pendant plusieurs années et en ont gardé la nostalgie une fois montés sur le trône épiscopal et revenus au milieu des tracas du siècle. Nul n'a songé à le leur reprocher. Comment se fait-il que la question se soit posée pour Martin ? »

Sulpice Sévère, un témoin engagé
«Le premier responsable en est sans doute notre unique informateur de première main, Sulpice Sévère. Cet aristocrate aquitain a renoncé aux séductions du monde et liquidé une grande partie de son patrimoine pour mener une existence ascétique. En Martin, c'est le moine qu'il admire, pas l'évêque. Or, à l'époque, on opposait volontiers dans les milieux monastiques les qualités nécessaires pour être évêque et celles qui étaient requises pour être moine, en donnant naturellement la préférence aux secondes (10). Sulpice se range résolument dans ce camp-là, non sans quelque outrance polémique. A peine a-t-il raconté l'élection contestée de Martin qu'il enchaîne aussitôt : «Avec une constance parfaite, il restait le même qu'auparavant. Même humilité en son cœur, même pauvreté dans son vêtement » (11). » Les Dialogues, qui nous renseignent mieux que la Vita Martini sur la période épiscopale, reposent entièrement sur la compétition entre Martin et les anachorètes d'Orient, pour démontrer la supériorité du premier sur les seconds (12).

D'autres évêques, il est à peine question : une allusion à Ambroise qui, contrairement à Martin, acceptait de recevoir à sa table des consuls et des préfets (13), un coup de patte à la profession dans son ensemble (14), un miracle effectué par Martin à Chartres en présence des évêques Valentinus (de Chartres) et Victricius (de Rouen), qui s'effacent devant lui (15).

Sulpice Sévère tient donc à souligner que Martin n'a pas changé de vie. C'est sûrement exact puisque nous le voyons, après avoir mené quelque temps sa vie monastique dans une cellule attenant à l'église épiscopale, s'établir à Marmoutier, à quatre km de Tours et de l'autre côté de la Loire. Il a continué à s'habiller du pallium noir à poils rudes (16) qui était l'uniforme monastique de ce temps-là : accoutrement suffisamment bizarre pour effrayer les mules d'un attelage, même si, quelques décennies plus tard, les moines de Lérins devenus évêques feront de même, s'attirant les critiques du pape Célestin qui leur conseillera de se singulariser plutôt par leur vertu que par leur vêtement (17).

Il a continué à coucher par terre (18) et à refuser toutes mondanités. Tout ceci est vrai mais la présentation de Sulpice est peut-être un peu trop unilatérale. Par exemple, il explique la fondation de Marmoutier par le fait «qu' il ne pouvait plus supporter d'être dérangé par ses visiteurs» (19) « et complète le tableau en disant que Martin ne revenait à Tours que pour célébrer les offices religieux et que, même à ce moment-là, il s'enfermait dans la solitude jusqu'au début de l'office, laissant aux prêtres le soin de recevoir les visiteurs ou de régler les affaires (20). Mais c'est peut-être que, étant donné les usages de l'époque, ceux qui auraient osé le déranger ne l'auraient fait que pour des futilités mondaines. Que l'on songe à Ambroise qui, lui, laissait sa porte ouverte à tous mais qu'Augustin, malgré le désir qu'il en avait, n'a jamais osé déranger (21), trop conscient de son infériorité sociale par rapport à ce grand aristocrate. En revanche, le pauvre venu demander l'aumône à Martin semble avoir accédé à lui sans aucune difficulté (22).

Autre exemple : il refusait, paraît-il, tout contact avec les femmes (23). C'est pourtant lui-même qui a demandé à rencontrer une vierge recluse, qui d'ailleurs l'a éconduit (24). La misanthropie de Martin semble surtout avoir concerné les notables qui n'étaient certainement pas ceux qui avaient le plus besoin de lui. Ainsi éconduit-il le préfet et «uir egregius Vincentius» désireux d'être reçu à dîner à Marmoutier (25). Encore reçoit-il volontiers un Sulpice Sévère réellement désireux de tirer de leur rencontre un profit spirituel (26). Il se laisse même extorquer des confidences ".

De même, il se rend chez le notable Evanthius qui l'appelle à l'article de la mort (28), vient en aide à l'ancien vicaire Lyconthius dont la maison était décimée par la maladie (29) et, à Trèves, cède aux supplications du proconsulaire Tetradius dont l'esclave est possédé du démon (30). Par conséquent, c'est surtout Sulpice Sévère qui pense que l'épiscopat et la vie monastique sont inconciliables et que la préférence donnée par Martin à la vie monastique n'a pu se faire qu'au détriment de sa charge épiscopale. D'ailleurs, Martin lui-même méprise si peu le service de l'Église au sein du clergé séculier que, de l'aveu même de Sulpice, beaucoup de jeunes formés à Marmoutier sont par la suite devenus prêtres ou évêques (31), y compris à Tours même (Brictio, Clans). Donc, ne soyons pas dupes d'a priori qui sont peut-être plus ceux de Sulpice Sévère que de Martin lui-même.»

Les handicaps de Martin
«Il reste que Martin, de fait, a eu des difficultés en tant qu'évêque. Contesté lors de son élection, il a continué à l'être ensuite par une partie de son clergé. On connaît ses démêlés avec le prêtre Brictio qu'il avait pourtant élevé à Marmoutier (32).

Au sein de l'épiscopat gaulois, il apparaît comme assez isolé. Il ne peut sauver la tête de Priscillien accusé d'hérésie " et ses collègues dans l'épiscopat donnent raison à son adversaire Ithace (34). D'ailleurs, Sulpice reconnaît — même si c'est pour affirmer que cela ajoute à ses mérites — que son héros a vécu s au milieu de clercs en dissidence, d'évêques déchaînés (35) Plus loin (36), il oppose les gens du peuple, admirateurs de Martin, aux clercs et aux évêques qui n'ont pas su le reconnaître et il polémique contre l'un d'entre eux qui aurait contesté les miracles racontés dans la Vita s. Martini. Comment expliquer cette impopularité ? Deux hypothèses : Son origine sociale. Un grand aristocrate comme Ambroise ou Jean Chrysostome pouvait abandonner tous ses biens et vivre dans le dénuement sans que personne songe à le prendre pour un clochard. Un intellectuel de haute volée comme Augustin pouvait avoir le souci de se faire comprendre par tous sans que personne se méprenne sur sa culture. Mais Martin, lui, n'a pas eu à quitter la classe des notables lettrés : il n'en a jamais fait partie. Sulpice-Sévère ne peut s'empêcher de le qualifier «d'inlitteratus» (illettré) (37). Dans une société où la hiérarchie sociale et la culture revêtaient une importance majeure aux yeux de tous, on ne le lui pardonna jamais (38). De plus, l'Église était assez hostile à l'intrusion dans le clergé d'anciens militaires et son prêtre Brictio, dans sa colère, ne manqua pas de lui adresser ce reproche ". »

Source L'évêque Martin et la ville de Tours:
https://www.persee.fr/doc/rhef_0300-9505_1996_num_82_209_1237

(1) SULPICE SÉVÈRE, Vita Martini, 7, 1-2, éd. J. Fontaine, Paria, 1967 (Sources chrétiennes, 133), p. 266-268 (ouvrage cité ci-après Vita Martini).
(8). SULPICE SÉVERE, Dialogi, I, 24, 4, éd. C. Halm, Vienne, 1866 (CSEL 1), p. 177: «Pute istum fuisse militera, qui pugnauerit in iniquo loto et tamen uictor euaserit, illos autem aeque conpone militibus, sed qui ex aequo loto eut etiam de superiore certauerint.»
(9). Id., Dialogi. Il, 4, 1, p. 184 : «Illucl animaduerti saepe, Sulpici, Martinum tibi dicere solitum, nequaquam sibi in episcopatu eam uirtutum gratiam suppetisse, quam prius se habuisse meminisset»
(10). Cf. JÉROME, Lettre à Rusticus (Ep. 125).
(11) Vita Martini 10, 1-2, p. 272.
(12)  On notera l'ambiguïté de l'appréciation sur Jérôme, contempteur des moines-évêques (Dialogues I, 8-9, p. 159-160).
(13) Dialogues I, 25, 6, p. 178. 14. Dial. I, 26, p. 178: « Je n'ose comparer [à Martin] aucun des moines ni, à coup sûr, des évêques».
(15) Dialogues III, 2, p. 200.
(16) Dialogues II, 3, 2, p. 183 : « in ueste hispida, nigro et penclulo patio.»
(17) Ep. 4, 1, 2.
(18). SULPICE SÉVÈRE, Ep. 1, 10, éd. J. Fontaine, p. 322 : «Nuda humo, uno tantum cilicio superiecto, accubare consueuerat.»
(19) Vita Martini. 10, 3, p. 275.
(20) Dialogues II, 1, 2, p. 180: «flanc enim sibi edam in ecclesia solitudinem permissa clericis libertate praestabat, cum guident in alio secretario presbyteri sederent, uel salutationibus uacantes uel audienclis negotiis occupati.»
(21) AUGUSTIN, Confessions, VI, 3.
(22) Dialogues II, 1, p. 180-181.
(23) Dialogues 11, 7,1, p. 188: «mulla umquam femina ferebatur propius adstitisse Martino.»
(24) Dialogues II, 12, p. 194.
(25) Dialogues I, 25, 6, p. 178.
(26) Vita Martini 25, p. 308-310.
(27) Dialogues II, 13, p. 195.
(28) Dialogues II, 2, 3-7, p. 182.
(29) Dialogues III, 14, 3-4, p. 212.
(30) Vita Martini 17, 1.4, p. 288-290.
(31) Vita Martini. 10, 8, p. 275.
(32) Dialogues III, 15, p. 213-214.
(33) SULPICE SÉVÈRE, Chron. II, 50, éd. C. Halm, p. 103.
(34) Dialogues III, 12, 3, p. 210: «Synodus Ithacium pronuntiauerat culpa non teneri.»
(35) Dialogues I, 24, 3, p. 177 : «inter clericos dissidentes, inter episcopos saeuientes.»»
(36) Ibid. 26, 3, p. 178.
http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/martin/dia1.pdf




Note: Les liens sont soulignés en bleu     (Les hyperliens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)

En 1954, William Branham avait déclaré dans une prédication intitulée «Dieu amène son Église à la perfection», que ceux qui étaient nés de nouveau étaient restaurés à égalité avec Jésus, dans la présence de Dieu. Et sur ce point je suis tout à fait d'accord avec lui. Dans cette affirmation, il y avait là, tout le conseil de Dieu au complet! Sauf, que sa déclaration n'était qu'une brève étincelle qui disparut dans la nuit et que tous oublièrent, incluant William Branham lui-même!

La citation de William Branham est ici (survolez ce lien avec votre curseur)

Ce fut probablement la première et dernière fois que William Branham déclara cela. Mes recherches dans la base de données de ses prédications originales (en anglais) m'indiquent que les expressions «co-equal with Jesus in His presence» ou «equal with Jesus in His Presence » associées à la nouvelle naissance, ne furent plus jamais utilisées dans aucun de ses sermons par la suite.

On pourra dire que l'Église est passée à un cheveu d'avoir un vrai Message de réveil! Mais le Seigneur l'a quand même laissé prêcher jusqu'en 1965, jusqu'à ce qu'il soit brusquement «retiré de la circulation» avec violence. Et pour cause! Le fondement même de toutes ses interprétations des prophéties du Livre de l'Apocalypse étaient littéralement «empruntées» des théologiens trinitaires qui enseignaient le «Dispensationalisme», tel que Darby, Scofield et Larkin! Ses enseignements s'étaient tellement écartés de la Parole de Dieu que la confusion s'est installée chez tous ceux qui l'admiraient pour son «ministère de guérison»! Comment le Seigneur aurait pu endosser tout cela? Comment ne pas vomir et être malade à vouloir digérer ses enseignements!

William Branham aurait du prêcher ce qu'il avait déclaré en 1954 à propos de la nouvelle naissance, et ce, durant tout son ministère de guérison! Il aurait dû marteler cette vérité et envoyer promener la «révélation progressive» et «dispensationaliste» bricolée par des théologiens trinitaires, tels que Darby, Scofield et Larkin. Au lieu de cela,

William Branham a essayé de vous faire croire que n'importe qui pouvait être perçu comme un «véritable vainqueur né de nouveau» aux yeux du Seigneur, en «autant que la personne est sincère et marche dans la seule compréhension qu'elle a» du message «évangélique» de son temps! William Branham a tenté de nous faire croire que les critères requis pour expliquer le principe spirituel de la nouvelle naissance pouvaient «évoluer» selon «le degré de «Lumière» et «de révélation» de l'Évangile apostolique que le «pseudo ange/messager» avait comprit. Sauf que, le Seigneur n'a jamais fait de compromis avec les critères requis pour être baptisé dans son Alliance! Dieu n'a jamais fait de compromis avec des personnages tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona ou Martin Luther. Dieu ne change pas sa pensée comme les hommes,, la pensée de Dieu n'est pas «progressive», et ce qui est «ténèbres spirituels» aujourd'hui, l'était tout autant hier, et le sera éternellement Jamais l'authentique foi de Dieu n'a eu besoin de «restauration»! Le fondement même de toutes les interprétations humaines des prophéties du Livre de l'Apocalypse, incluant le soi-disant «Message» de William Branham, repose essentiellement sur des travaux littéralement «empruntés» aux théologiens Trinitaires qui enseignaient «l'évolution et la restauration de la foi Apostolique» par «étapes» au cours des siècles, qu'on appelle «Dispensationalisme», tel que développé initialement par les théologiens Darby, Scofield et Larkin! Et à tous les pasteurs des assemblées de «ce Message» qui défendent les enseignements de William Branham, je déclare que la seule bonne chose à faire maintenant, est de démissionner et de laisser les vrais ouvriers faire leur travail.




Note: Les liens sont soulignés en bleu     (Les hyperliens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)

S'il est un livre du Nouveau Testament qui est différent de tous les autres, c'est bien celui de l'Apocalypse.  L'apôtre Jean, fut transporté et ravi en esprit , «au Jour du Seigneur», ce qui équivaut à «un voyage dans le futur», là où il a vu «tous les 7 anges/messagers» réunis tous ensemble, devant Dieu. C'est durant cette grande vision qu'il a reçu du Seigneur l'instruction d'écrire 7 lettres et de les adresser à «7 messagers».  Techniquement, «c'est au Jour du Seigneur» que le Seigneur s'adresse aux 7 anges des 7 Églises, et ces message sont des appels aux «vainqueurs des 7 Églises», au «Jour du Seigneur». C'est à cette période que ceux qui sont «morts en Christ» vont se «réveiller spirituellement». Le prophète Daniel a parlé de ce «Jour de réveil», un Jour extraordinaire qui réveillera tous ceux dont les noms sont inscrits dans le Livre de Vie de l'agneau»

Les Écritures nous donnent quelques indices sur ce «Jour», lequel est une courte période où les prophéties contenues dans le livre de l'Apocalypse se réalisent. Le passage de 2 Pierre 3:10 nous renseigne sur des événements majeurs qui surviendront, lesquels n'ont pas été manifestés à ce jour et dont Jésus a fait mention lorsqu'il a parlé de ce grand jour, à la fin des temps. Le caractère prophétique de ce livre est indéniable et en aucun cas, les prophéties contenues dans ce livre ne peuvent s'appliquer à des événements historiques du passé, en nous laissant croire que le Jour du Seigneur est déjà arrivé ou «s'est accompli progressivement» sur plus de 2000 ans! Seule une doctrine «dispensationaliste» pouvait dénaturer le sens exact des prophéties contenues dans ce livre, et prétendre que des personnages historiques ne connaissant pas le Seigneur pouvaient être reconnus comme des vainqueurs remplis de l'Esprit.

Sachez que pour être reconnu et choisi lors de «l'appel des vainqueurs», en tant qu'«ange/messager» de Dieu, le vainqueur doit TOUJOURS être en mesure de se tenir dans la présence de Dieu, quand il le veut, jour et nuit, complètement conscient de qui il est. En anglais j'aime bien l'expression «constant self-awareness in Jesus-Christ» ou si vous voulez: «la conscience perpétuelle de soi dans l'Alliance de Dieu en Jésus-Christ». C'est un «état d'esprit» qui s'acquiert par la foi et la révélation divine, dans lequel le «soi-même crucifié en Jésus» devient le centre d'attention de notre vie. La «conscience de soi en Jésus-Christ»  génère toujours une guerre spirituelle, (en vous-même) et ceux qui persévèrent «se gardent eux-mêmes» dans l'Esprit, et l'esprit humain «adversaire» finit par être vaincu et ne le «et ne le touche pas». La particularité de «l'Esprit de l'Alliance en Jésus-Christ» est que vous avez vaincu toute culpabilité et condamnation dans votre intérieur, une fois pour toutes, et que toute forme de pratique religieuse, ou comportements basés sur des règles morales «pseudo-chrétiennes», visant à vous faire croire que cela va plaire à Dieu ou va «vous sanctifier» d'avantage, devient quelque chose que vous détestez. Autrement dit, quelqu'un réellement né de nouveau «hait toute forme de légalisme», ou «règles de comportement chrétien» enseignées pour «plaire à Dieu».


C'est parce que voyez-vous, l'Esprit de Dieu n'a pas besoin d'aide pour écrire Lui-même, Sa Loi, dans le cœur de ses enfants! Et je crois sincèrement que William Branham ne l'a jamais compris! Croyez-vous vraiment que les «personnages historiques» choisis par William Branham aient su qu'ils étaient les «vainqueurs» des 7 Églises? Beaucoup de ces personnages historiques ont laissé des écrits, et jamais aucun d'eux n'a laissé de témoignage qu'il ait été «un ange/messager» d'une des 7 Églises. Pensez-y! Un Martin Luther qui rejette complètement tout le livre de l'Apocalypse car à ses yeux, l'Apocalypse de Jean n'est même pas un livre «inspiré» et digne de faire partie de la Bible! Croyez-vous vraiment que le Seigneur aurait dicté à Jean, d'écrire une lettre à un des «anges/messagers» sachant d'avance que le récipiendaire ne recevrait jamais la lettre? Comment Martin Luther aurait-il pu lire une lettre personnelle, dictée par le Seigneur et transcrite par Jean, prophétisée 1400 ans d'avance, alors que la lettre ne pouvait même pas l'atteindre? Tous ces personnages historiques, tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Luther et Wesley sont des inventions sorties tout droit d'une imagination basée sur un ouvrage d'interprétation humaine des Écritures!

Jean a été ravi en Esprit  «au Jour du seigneur», lequel est le même «Jour du Seigneur» dont il est parlé dans 1 Thessaloniciens 5:2 et 2 Pierre 3:10 Comprenez, que le Jour du Seigneur ne s'est jamais «déroulé sur une période de plusieurs siècles!, comme veut nous le faire croire, l'enseignement des Sept Âges de l'Église! Le «Jour du Seigneur» est un appel pour «des véritables vainqueurs»... 7 Trompettes vont les appeler simultanément!

Comment pouvez-vous imaginer un seul instant qu'un personnage historique comme Martin Luther, pourrait être «un vainqueur» dans le même sens que les vainqueurs des 7 Églises? Comment William Branham pouvait-il imaginer simplement que Dieu devait renoncer à tous Ses propres critères pour qu'une personne comme Martin Luther «naisse de nouveau» afin qu'il puisse VOIR (comprendre à sa manière) le Royaume de Dieu, en lui accordant plein d'exceptions et de passe-droits! Martin Luther, même après avoir quitté le catholicisme, est demeuré «tatoué spirituellement» avec des enseignements (1a) (1b) hérités de l'Église de Rome, continuant à adorer la sainte Trinité (2)  et rendant un culte à Marie (3) et aux saints de L'Église Catholique! Et William Branham il les a «excusés» parce que tous ces pauvres «personnages» marchaient dans «le peu de lumière» qu'ils avaient pour leur époque! Martin Luther n'a jamais connu l'authentique nouvelle naissance, lui qui a écrit et publié durant «sa réforme» que tuer un Juif n'était même pas un péché! Et il faudrait lui donner le titre de «vainqueur»? William Branham a essayé de vous enseigner «la restauration progressive» de «la nouvelle naissance» ce qui est une aberration diabolique! Les Écritures sont claires et explicites, à compter du moment où une personne «nait de nouveau» la nouvelle naissance ne s'étire pas «progressivement» sur plusieurs années!  Tout comme une naissance naturelle, tant que le bébé à naitre est dans le sein de sa mère, on ne peut pas à proprement parler, de «naissance» mais plutôt de «croissance» d'une potentielle naissance. Tant que le bébé à naître ne prend pas sa première respiration dans notre monde, il n'est pas né. Il n'a pas encore droit à avoir son acte de naissance ni une identité officielle. Mais dès que l'enfant nait, il est «né» une fois pour toutes! Il est un être humain «une fois pour toutes»! Analogiquement, celui qui est né de nouveau est «saint et parfait une fois pour toutes!», et à compter de ce moment-là, il va seulement se développer, «grandir» jusqu'à maturité, jusqu'à la plénitude de l'Esprit d'Éphésiens 3:14-19 d'Éphésiens 3; 14-19 (Note: Dans le passage d'Éphésiens 3: 14-19, Paul fait allusion à la même plénitude que celle de Jésus, ce qui confirme que Jésus est notre frère ainé, et non pas une «personne de la divinité» )

Après avoir analysé les enseignements de William Branham je peux vous affirmer que la table est mise afin de réfuter toute la crédibilité de l'enseignement et la doctrine dispensationaliste «des sept dispensations ou 7 âges de l'Église». Selon son enseignement, William Branham place les «7 âges» de l'Église à l'intérieur des «soixante-dix semaines de Daniel», au «centre de la soixante-dixième semaine», et son interprétation situe le début de l'Église des nations à la mort de Jésus après son ministère de 3½ ans, et accorde à la nation littérale d'Israël une «alliance» distincte que 2 prophètes Juifs publieront pendant une période de 3½ ans, soit la dernière moitié de la «soixante-dixième semaine».

Vous observerez que tout au long de ce site Internet, je réfute intensément le concept de la «révélation progressive» de William Branham sur laquelle repose l'enseignement des Sept Âges de l'Église. Je désire surtout pointer du doigt l'absence totale de discernement spirituel de William Branham, sur la nature même «de l'esprit» qui animait ses personnages, qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative comme «anges/messagers», pour les livrer à ses auditoires comme de «saints exemples» de «serviteurs/anges/messagers» dans la main du Seigneur, se tenant dans la présence de Dieu. Ici j'insiste pour vous rappeler que ce que le Seigneur affirmé, est non-négociable, en ce que le discernement de l'Esprit sait reconnaitre un arbre à ses fruits:

Matthieu 12:33-37 . « (33) Ou dites que l'arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l'arbre est mauvais et que son fruit est mauvais ; car on connaît l'arbre par le fruit. (34) Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l'êtes ? Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. (35) L'homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l'homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. (36) Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. (37) Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.»


Dans chacune des lettres adressées aux «anges/messagers» le Seigneur termine toujours sa lettre avec une promesse «à celui qui vaincra». En soulignant cet aspect, au conditionnel, dans chacune des lettres, cela indique tout simplement que chaque lettre est un «appel aux vainqueurs» parmi les candidats qui discerneront le «Jour du Seigneur» dans lequel ils vivent et saisiront le sens de l'appel aux vainqueurs. Ceux qui vaincront, hériteront titre de «messager» pour leur Église. En aucun cas, l'appel aux vainqueurs est «une restauration progressive» de la foi apostolique étalée sur 2 millénaires. L'appel cible 7 vainqueurs, simultanément. Car le retour du Seigneur, est avant tout, le retour «de l'Esprit du Seigneur» dans toute Sa Perfection, toute Sa sainteté, tout Son Intégrité, toute Sa force dans Sa plénitude, tel qu'Il était aux jours de Paul.

  1. L'ange/messager doit être avant tout, le premier vainqueur de son Église. Cela s'applique à tous le messagers.
  2. «L'ange/messager vainqueur» se tient pleinement conscient, constamment devant Dieu. Jour et nuit.
  3. Les sept «anges/messagers» sont toujours «vus réunis», «tous les 7, ensemble» «devant» Dieu.
  4. Les sept «anges/messagers» sont saints. Ce sont de saints messagers, et ils n'ont d'autre pensée que Jésus crucifié»
  5. Le vainqueur ne peut vaincre le diable (Satan) que par la pensée perpétuelle du sang de l'agneau, et non pas à cause de son propre sang, même s'il doit mourir martyr.
  6. Le vainqueur est toujours revêtu des vêtements blancs symboliques de la pureté et de la perfection de Dieu
  7. Le vainqueur lave toujours sa robe symbolique «dans le sang de l'agneau
  8. Le vainqueur est restauré à égalité avec Jésus, son frère ainé,  (exactement conforme, rendu saint, comme son Père Céleste est saint) ), devant son Dieu. Le vainqueur combat «l'accusateur» dans sa conscience humaine, le précipite hors de ses pensées, et garde en lui la pensée de l'Alliance scellée dans le sang de Jésus.
  9. Le vainqueur a toujours devant lui, un sacrifice parfait (en la mort de Jésus) qui le restaure à la même perfection que celle de Jésus, et cette perfection divine, il la tient fermement et ne la lâche jamais. Son «ange» voit constamment «la présence de son Père» par l'Esprit.

Quand vous aurez compris ce que sont les caractéristiques spirituelles des vrais «vainqueurs» des 7 Églises, vous comprendrez pourquoi les personnages choisis par William Branham, dans l'enseignement des 7 âges de l'Église, tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther et John Wesley, ne peuvent même pas se qualifier comme «véritables vainqueurs», se tenant perpétuellement devant Dieu, revêtu du «vêtement blanc» symbolique lavé «dans le sang de l'agneau». Imaginez seulement un Martin Luther qui affirme dans ses écrits, que le livre de l'Apocalypse n'est même pas «inspiré» de Dieu! Comment pouvez-vous accorder à un personnage pareil la moindre crédibilité spirituelle pour être qualifié «d'ange/messager» conscient dans la présence de Dieu? Imaginez un Columba d'Iona qui a consacré sa vie à faire du prosélytisme pour «remplir» ses monastères de «moines» comme lui, mettant toute son espérance spirituelle dans une auto-sanctification dans la mortification de la chair et en obéissant à des règles issues d'un monachisme ascétique rigoureux! Et vous voudriez que le personnage de Columba d'Iona soit «un vainqueur» ? Jamais ce personnage ne s'est approché de Dieu à un milliard de milliard d'années-lumière de la vérité et du vrai Évangile!

William Branham a affirmé que Columba d'iona, était un ange/étoile/messager de Dieu! Quel mensonge!
Cliquez pour agrandir

Paul a témoigné dans Hébreux 10, verset 10, que par la volonté de Dieu, ceux qui sont appelés et qui croient, sont «sanctifiés» (rendus saints, comme leur Père Céleste est saint) une fois pour toutes!

Une fois pour toutes, n'est pas 2-3 ou 4 fois, un an, ou 10 ans ou 100 ans! Autrement dit, ceux qui croient ne se repentent qu'une seule fois, pas jour après jour, pas 1000 fois comme sous la Loi de Moise! Vous vous rendez compte? La nouvelle naissance démarre exactement au fil d'arrivée, là où ceux qui obéissaient à la Loi espéraient se rendre! En d'autres mots, leur fil d'arrivée (sous la Loi) est notre ligne de départ! Nous sommes déjà saints et parfaits! Restaurés et faits égaux avec Jésus! C'est là que le fameux passage de Jésus «Soyez parfaits comme leur Père Céleste est parfait» prend tout son sens!

Puis du verset 11 au verset 14, Paul affirme que le sacrifice de Jésus a amené «à la perfection pour toujours» ceux qui étaient sanctifiés. Qui comprend ce que cela signifie? Romains 8:29 nous confirme que Jésus est le premier-né entre plusieurs «frères et sœurs» et que par son sang et son sacrifice, nous avons été restaurés à égalité avec lui dans la présence de Dieu! Même sainteté, même perfection que celle de Jésus! Restaurés à son image! Copie conforme dans la présence de Dieu! Et à compter du moment ou une personne est vraiment née de nouveau, elle est née définitivement. Cette personne est sainte et parfaite aux yeux de Dieu définitivement. À compter du moment que la personne est réellement née de nouveau, Il ne reste plus à cette personne qu'a se «développer» jusqu'à la plénitude de l'Esprit selon Éphésiens 3; 14-19. Comment voulez-vous expliquer ce mystère à un trinitaire comme Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley? Cela me met littéralement en colère de voir que les enseignements de William Branham ont berné l'Église pendant des décennies, des frères et sœurs qui cherchaient Dieu de tout leur cœur,  avec un enseignement comme les Âges de l'Église! Mais maintenant, il y a des coupes de colère qui vont être versées!


Cliquez pour agrandir


Ce chapitre va sonder le passage d'Apocalypse 8: 2. «Et j'ai vu les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur ont été données.»

Dans la vision que Jean a reçue lorsqu'il a été «transporté»
«au Jour du Seigneur», les sept «anges/messagers» ont été vus tous ensemble. ( "Et j'ai vu les sept anges ... ) Ici, dans ce passage, quiconque tenterait de présumer que ces 7 «anges/messagers» ne sont pas conscients qu'ils sont «dans la présence de Dieu», n'aurait aucune crédibilité. Il n'y a pas un seul passage dans toutes les Écritures, qui dit qu'une personne peut se tenir devant Dieu, (dans la présence de Dieu) sans en être parfaitement conscient. Donc, ces 7 «anges/messagers» sont tous dans la Présence de Dieu, et Jean les a vus tous les sept ensemble. Or, les Écritures sont claires sur les critères requis pour «être admis dans la Présence de Dieu» et seuls «ceux qui sont saints et parfaits comme leur Père Céleste est parfait», ayant lavé leur vêtement blanc symbolique dans le sang de l'agneau , sont dignes d'accéder au trône de la grâce de Dieu

Puisqu'il est dit qu'ils se tiennent tous les 7, devant Dieu, et qu'ils sont «conscients d'être dans la présence de Dieu», il faut comprendre qu'ils ne sont pas aveugles, et qu'ils sont aussi entièrement conscients de qui ils sont.

Apocalypse 15: 1 ; «Je vis dans le ciel un autre grand et merveilleux signe: sept anges des sept derniers fléaux - enfin, car avec eux la colère de Dieu est terminée. » 
d' autres versions disent« qui apporterait La colère de Dieu jusqu'à la fin » ou « parce que la colère de Dieu est finie en eux ». Assurément, si ces 7 «anges/messagers» se tiennent en Esprit, dans la présence de Dieu, ils sont parfaitement au courant que Dieu «est en colère» et que leur témoignage accomplit les jugements de Dieu.

Remarque: Les «anges» d'Apocalypse 15:1, sont les mêmes que ceux qui sont représentés dans Apocalypse 1:20. Ils sont les sept messagers des sept Églises. Ce sont de véritables élus, nés de nouveau, marchant sur la terre, tous vivant
«au Jour du Seigneur»

Commentaire: Ils sont tous ensemble, tous les sept . Il est écrit: «en eux» la colère de Dieu est accomplie. L'expression «en eux» signifie qu'ils sont préoccupés par la colère de Dieu, ils le savent , ils sont irrités, c'est en eux, dans leur cœur. Ils comprennent que l'Église «s'est fait avoir» et qu'ils ont eux-mêmes perdu un temps précieux à essayer de comprendre les «explications des soi-disant mystères cachés». C'est ensemble, tous les 7, qu'ils exerceront ensemble la colère de Dieu .... Comment? En nettoyant l'Église comme l'a annoncé Jésus.

Matthieu 13:41 « Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité: »

Voyez? Ils (les anges) ne peuvent pas être les «soi-disant anges / messagers» des siècles sombres, comme Irénée, Martin de Tours, Columba, Martin Luther et John Wesley et même William Branham.

Je vais vous prouver hors de tout doute, que les 7 «anges/messagers», réunis tous ensemble «devant Dieu», que Jean a observés dans sa grande vision, n'ont absolument rien en commun avec les personnages historiques choisis par William Branham, ayant vécu dans notre passé.

Pour faciliter l'étude des textes bibliques, certains étudiants utilisent une concordance des mots hébreux et grecs. On appelle cette concordance du nom de «Strong». La Bible Louis Segond avec les «codes Strong» est la Bible Segond 1910, dans laquelle sont incorporés les codes du «lexique hébreu-grec Strong», permettant de connaitre les termes originaux grecs et hébreux d'un passage biblique. Cela permet également de comparer les mêmes mots utilisés dans deux ou plusieurs passages différents, afin de vérifier si la source originale du grec ou de l'hébreu est la même. Donc, ce n'est pas vraiment nécessaire d'avoir fait des études en théologie pour comprendre avec cet outil, si un même mot utilisé 10 fois dans 10 passages bibliques différents, a comme source initiale le même mot grec ou hébreux à chaque fois qu'on le retrouve dans la traduction française.

Chaque mot racine est numéroté, pour l'hébreu de #1 à #8674 (Ancien Testament) et pour le grec de #1 à #5523 (Nouveau Testament). Pour chaque mot, la concordance donne le mot dans la langue d'origine (hébreu, araméen, grec), ensuite le mot translitéré (convertit en alphabet latin), et donne l'origine du mot (s'il vient d'une autre langue, ou qu'il est formé à partir d'un mot plus court...), puis, sa prononciation (en phonétique), sa catégorie lexicale (nom, verbe, ...), ses différentes traductions en français et finalement, les définitions qu'il peut prendre selon les contextes. Voyons un peu quelle est la profonde signification de l'expression française, utilisant le mots: «devant», comme lorsqu'on lit «devant Dieu» et ensuite, comparons le même mot avec d'autres passages pour vérifier si les mêmes mots utilisés ont vraiment la même signification. En conclusion, vous verrez bien ce que signifie le mot «devant».

Le mot «devant» utilisé dans les Écritures, qui est régulièrement associé à «devant Dieu», porte le code Strong #40. Cette démonstration a pour but de vous illustrer que la sainteté conférée au croyant par la foi, est la sainteté même de Dieu, celle-là même que Jésus avait en lui.

Voici de quelle façon l'expression «devant Dieu» et particulièrement le mot «devant» doit être interprété.

Cette fois encore, je désire vous faire la démonstration que les mots utilisés en français dans le livre de l'Apocalypse, ont des significations assez pointues, lesquelles sont habituellement non-négociables sur le plan de la liberté d'interprétation.

Commençons par citer le passage d'Apocalypse 3:8 avec la traduction Louis Second annotée avec les numéros de référence Strong.

Prenons les 2 passages contenant le mot «devant» dans les versets d'Apocalypse 8:2  et de :
«Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.»

Apocalypse 8:2 avec codes Strong «Et 2532 je vis 1492 5627 les sept 2033 anges 32 qui 3739 se tiennent 2476 5758 devant = #1799 Dieu 2316, et 2532 sept 2033 trompettes 4536 leur 846 furent données 1325 5681.»

Actes 2:25 « Car David dit de lui : Je voyais constamment le Seigneur devant = #1799 moi, Parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé.»

Les 2 mots «devant» trouvés dans Apocalypse 8:2 et Actes 2:25 portent tous les deux, le numéro de référence Strong 1799.  Source: http://www.lexique-biblique.com/lexiques/grec/?strong=1799&x=6&y=2

Le code Strong #1799 du mot originel Grec est «ejnwvpioß» transcrit en caractères latins par «enopion». La phonétique se prononce «en-o'-pee-on» Ce mot grec n'est utilisé que dans un sens bien précis.

La définition de «enopion» signifie :  «en présence de», «devant, par rapport à la place occupée» : «ce qui est devant», contre, à l'opposé, «vers où l'on peut tourner les yeux» Les mots associés à «enopion» sont: devant, sous le regard de, en présence de.  En d'autres mots, impossible de «ne pas voir ou d'être conscient» si «on se trouve devant» ou «vers où on peut tourner les yeux»

Donc, l'expression «devant» [code Strong 1799] signifie «ce qui est devant», «sous le regard de», «en présence de», ce qui implique que la personne qui est «devant Dieu» en est 100% consciente, car cela se passe au-dedans d'elle, et c'est exactement le même mot «devant» [1799]» qui est  utilisé dans Galates 1:20 « Dans ce que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point.» et des passages comme ceux-ci: Actes 2:25, Jean 20:30, Romains 14:22, 2 Corinthiens 8:21, 1 Timothée 2:3, 1 Timothée 5:21, 1 Timothée 6:13

Puisque l'expression
«devant (quelqu'un ou quelque chose)» signifie «Occuper consciemment la position, qui permet d'observer un objet ou quelqu'un, par rapport à la place occupée par ce qui est devant lui.» alors le mot «devant» utilisé pour les 7 anges/messagers qui se tiennent devant Dieu, a exactement la même signification que dans le passage de Luc 24:43 « Il en prit, et il mangea devant [1799] eux.».

J'ajoute également que dans le cas du passage d'Apocalypse 3: 8, là où le Seigneur dit qu'Il a placé «une porte ouverte» «devant» l'ange/messager de l'Église de Philadelphie, que le mot «devant» est utilisé dans le sens spirituel, et il faut comprendre que si le Seigneur place «une porte ouverte» devant son «ange/messager» c'est pour qu'il la voit, l'observe, et en «soit 100% conscient» personnellement. Parce que si la «porte ouverte» qui est placée devant «l'ange/messager» possède un sens spirituel, c'est pour que celui qui «la regarde devant lui» «comprenne» ce qu'il voit, et croyez-moi, il ne peut être que 100% conscient, de ce qui se passe devant lui!  En d'autres mots, il est absolument impossible qu'un authentique «messager» se tenant «devant Dieu» n'en soit pas 100% conscient.

En ce qui concerne les personnages choisis par William Branham en tant que «pseudo anges/messagers», aucun de ces derniers n'a jamais fait allusion dans leurs écrits et les témoignages qu'ils ont laissés et qui nous sont parvenus, qu'ils aient eu la moindre expérience d'avoir été «consciemment devant Dieu» en tant que «vainqueurs» pour «accomplir la colère de Dieu» et commenter la lettre que le Seigneur leur a adressée en tant «qu'ange de leur Église». Il y en a qui diront: «comment auraient-ils pu savoir qu'ils étaient «des anges/messagers» ? Bien sachez, que quand quelqu'un se retrouve constamment «devant Dieu» comme Paul l'était, cette personne le sait parfaitement, et elle sait pourquoi.

Paul savait et était conscient que son cœur était constamment «devant Dieu»
Galates 1:20
  « Dans ce que je vous écris, voici,  devant Dieu , je ne mens point.»

Apocalypse 8:2 « Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.»

Apocalypse 8:4 « La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l'ange devant Dieu.»

«(...)  (286)   La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que  ces messages sont adressésnon pas à l’Églisemais à l’ange de l’ÉgliseRetournons en arrière, à la première Église: “A l’ange de l’assemblée qui est à Ephèse, écris…”. N’est-ce pas?  (287) Très bien! L’âge suivant, verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris… (288) Ensuite, verset 12: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris… D’accord?»  Sermon:  Prédication L'Âge de l’Église de Pergame (286 à 288) 60-1207

Et les 7 anges/messagers qui se tiennent devant Dieu, sont-ils vraiment «devant» ? Selon William Branham, pourraient-ils être ailleurs? ...parce que le mot «devant» semble être un terme qui «peut voyager»! Puisque «la porte ouverte» mise «devant» l'ange/messager de l'Église de Philadelphie s'est «déplacée» de plus de 100 ans, ou plutôt «s'est fait emportée», avant que cette dernière soit «vue/comprise», se pourrait-il que William Branham a raté «sa propre porte» dans «son propre soi-disant âge» et qu'il n'a pas entendu frapper à la «même porte que celle de Wesley»? On dirait bien... Peut-être qu'à sa mort en 1965, «sa porte» était partie au Moyen-Orient en Israël!

Note: Si vous observez bien, la porte ouverte de l'Église de Philadelphie, semble fermée dans l'Église de Laodicée, puisque le Seigneur frappe à la porte... À moins que ce soit une porte différente? William Branham avait pourtant affirmé que «Jésus» était «la PORTE» et qu'il y en avait qu'une! Nous verrons bien comment il va interpréter cela dans l'analyse que je fais sur l'Église de Laodicée et de son «pseudo messager».

Apocalypse 3:14-22 (Louis Segond 1910)
«(14) Écris à l'ange de l'Église de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu:  (...) (20)  Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.»


Le passage d'Apocalypse 8:2 nous montre que Jean vit les 7 «anges/messagers» devant Dieu. Ces 7 «anges/messagers» sont des hommes, vivant sur terre «au Jour du Seigneur» lequel est le même «Jour du Seigneur» dont il est parlé dans 1 Thessaloniciens 5:2 et 2 Pierre 3:10. 

Comprenez bien que le Jour du Seigneur ne s'est jamais «déroulé sur une période de 2,000 ans!, comme veut nous le faire croire, l'enseignement des Sept Âges de l'Église! Le «Jour du Seigneur» est un appel pour révéler «des véritables vainqueurs»... et un «cri de commandement» sortant d'un «nuage» va les «réveiller» et les appeler simultanément! Tout cela se passe au-dedans d'eux. Aux chapitres 2 et 3 du livre de l'Apocalypse, nous observons que ces 7 messagers livrent un témoignage, accomplissent des œuvres, peuvent souffrir et même mourir. Bien que les Écritures affirment que personne ne peut «voir Dieu», il semble que dans la vision, le Seigneur a voulu faire observer à Jean, un principe et un critère qui s'applique aux 7 «messagers/vainqueurs» des 7 Églises. C'est un détail d'une importance capitale.

Donc, dans la vision, Jean a vu les 7 «anges/messagers» devant Dieu. Ce sont les mêmes «anges/messagers» que ceux qui sont représentés dans Apocalypse 1:20 Ils sont les sept messagers des sept Églises. Dans la vision, les sept anges ont été vus tous ensemble. Il faut comprendre aussi que notre Père Céleste habite une lumière inaccessible que nul ne peut voir et ne verra jamais. De plus, la vision a montré à Jean les 7 messagers, tous réunis en même temps, alors que ces derniers ont reçu «leurs coupes de colère» et s'apprêtent à «accomplir la «colère de Dieu» Apocalypse 15:1. Cette illustration des 7 messagers, «se tenant devant Dieu», tous réunis en même temps avec leurs fléaux, indique que le Jour du Seigneur ne s'est pas déroulé durant 7 dispensations qui ont duré 2,000 ans! Tous les 7, se tiennent dans la présence du Seigneur. Il est dit qu'ils se tiennent devant Dieu, totalement conscients «de la présence de Dieu», et ils ne sont pas ignorants de ce qui se passe, et de plus, ils sont entièrement conscients qui ils sont. Il est écrit: «en eux» ou «par eux», la colère de Dieu est accomplie. L'expression «en eux» signifie qu'ils sont préoccupés par la colère de Dieu, et ils le savent. Ils exerceront ensemble la colère de Dieu Voyez-vous? Ils ne peuvent pas être les soi-disant «anges/messagers» des siècles passés, tels que : Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther, John Wesley et même William M. Branham, car il est écrit dans Apocalypse 16:1, une seule voix forte, dit aux 7 anges réunis, «Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu.» Apocalypse 16:1 L'ordre de répandre les sept coupes de la colère de Dieu est donné aux sept, tous ensemble, en même temps.

Ensuite, nous observons qu'il est écrit dans Apocalypse 15:8 que « personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges fussent accomplis», ce qui indique clairement que les 7 «coupes de colère de Dieu» sont versées au même moment par les 7 «anges/messagers» (jusqu'à ce que les 7 fléaux fussent accomplis) et non pas, 7 fléaux répartis en 7 dispensations sur plusieurs siècles!


D'abord, voyons ces passages:

Apocalypse 1:20 « le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises.» Apocalypse 1:20

Apocalypse 8:2 «Et j'ai vu les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur ont été données.»
Apocalypse 8:2

Note: Si seulement l'un d'entre eux (les personnages choisis par William Branham) n'est pas digne et ne répond pas aux critères requis pour «se tenir devant Dieu», sans aucun doute, nous rejetterons pour toujours cette doctrine des sept âges de l'Église. Ainsi, si un lecteur veut argumenter et défendre un de ces soi-disant messagers, il devra prouver que mes conclusions sont fausses, avec la Parole de Dieu. Je n'accepterai jamais que l'enseignement des sept âges de l'Église soit «de source inspirée de Dieu» simplement parce que quelqu'un appelé William Branham l'a prêché. Chaque détail tiré de la doctrine des Sept Églises enseignée et prêchée doit être soutenu par la parole de Dieu, avec la précision de cette épée à double tranchant.

Paul était constamment dans la présence de Dieu. En d'autres termes, son esprit était perpétuellement dans la présence de Dieu, et nous appelons cela «la sainte conscience» ou le «Saint-Esprit». Voyons ce que les Écritures rapportent sur les témoignages des apôtres, Paul et les disciples de l'époque apostolique, à propos d'être «dans la présence de Dieu» ou d'être «devant Dieu», exactement dans le sens donné par le passage d'Apocalypse 8:2 Je développerai un peu plus tard comment l'esprit de quelqu'un peut «se tenir» dans la Présence de Dieu et quels sont les critères pour expérimenter cette grâce.

2 Corinthiens 1:12, 2 Corinthiens 2:17, 2 Corinthiens 4:2, 2 Corinthiens 7:12, 2 Corinthiens 12:19Galates 1:20, 1 Thessaloniciens 3:13, 1 Jean 3:21, 1 Timothée 6:13, 2 Timothée 2:14, 2 Timothée 2:152 Timothée 4:1

Voyons un peu comment Paul était dans la Présence de Dieu. Les Écritures affirment que c'est «en Esprit» qu'on «adore Dieu». C'est «dans le ciel» qu'un élu «se tient dans la présence de Dieu. Et le ciel, ou si vous préférez, «le royaume des cieux» est en lui» Évidemment aucun homme,  ne peut «se tenir dans la présence de Dieu» sans en être totalement conscient, cela va de soi, parce que si le royaume des cieux est en lui, il est impossible qu'il n'en soit pas conscient, jour et nuit. »

Les Écritures affirment que c'est «en Esprit» qu'on «adore Dieu». Évidemment aucun homme,  ne peut «se tenir dans la présence de Dieu» sans en être totalement conscient, cela va de soi.»

Permettez-moi de poser la question suivante: que signifie l'expression «se tenir devant Dieu»?  En d'autres termes, comment quelqu'un peut-il être dans la Présence de Dieu? Les Écritures affirment que tous sont privés de la gloire de Dieu ce qui confirme que, naturellement, tous sont privés de la «présence de Dieu», et que l'homme «non-régénéré» ne peut voir Dieu et vivre ou autrement dit: «s'il pouvait voir Dieu, ou le simple fait de pouvoir être dans la présence de Dieu, il vivrait» ou s'il était «régénéré, il serait vivant» au sens spirituel de Dieu. Depuis la chute d'Adam tous ont péché, et tous sont «morts spirituellement» et le court passage d'Exode 33:20 signifie à lui seul, tout le mystère de la rédemption du peuple de Dieu. Car «la mort spirituelle» est synonyme de «culpabilité perpétuelle», et celui qui est «mort» ne peut «voir Dieu» ou «se tenir dans Sa présence» en esprit. Il y a un principe divin qui dit que la culpabilité n'est pas admise en présence de Dieu. Quiconque se sent accusé de cœur ne peut se tenir «devant Dieu», car la culpabilité enlève toute assurance. Et c'est sur ce principe «d'assurance du cœur» dont je désire parler.



Note: Les liens sont soulignés en bleu     (Les hyperliens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)

Ceux qui se tiennent devant Dieu (sont dans la présence de Dieu en Esprit) le sont toujours jour et nuit. Plus personne ne peut les accuser. Ils savent qu'ils sont «rendus saints et parfaits devant Dieu» par le sang de l'agneau et qu'ils sont revêtus du vêtement blanc de la sainteté de Dieu.

Apocalypse 7:15  «C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux ;»

C'est l'Esprit de l'authentique nouvelle naissance qui révèle à la personne qui a cru, que le sacrifice de Jésus l'a restaurée à égalité de sainteté et de perfection avec Jésus lui-même. Il serait vraiment impossible qu'il n'en soit pas autrement. Car comme les Écritures l'affirment, celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui, un seul Esprit. Ce qui signifie simplement que «le Seigneur» est le Saint Esprit qui remplit l'Église Analogiquement, lorsqu'on affirme par exemple que le premier ministre du Canada et Justin Trudeau sont «une seule et même personne» je ne vois pas comment vous pourriez interpréter cela autrement.

Éphésiens 4:4 « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; »
1 Corinthiens 6:17
« Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul Esprit.»
1 Corinthiens 12:11 « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. »
1 Corinthiens 12:13 « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit

Dans les enseignements de William Branham sur «l'Exposé des Sept Âges de l'Église», ce denier affirment que les 7 «pseudo anges/messagers» se tiennent «devant Dieu» et que ce sont eux qui «reçoivent les 7 trompettes» en accord avec les Écritures qui stipulent expressément le fait «qu'ils se tiennent devant Dieu, et que leur esprit est avec le Seigneur, un seul Esprit»:

Apocalypse 8:2 «Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.»

Version de William Branham:
Prédication LES SEPT AGES DE L'ÉGLISE 54-0512 50.

« (50) (...) D'abord, c'est Dieu qui présente la Révélation de Jésus-Christ. Ensuite : Jean aux… églises qui sont en Asie : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part de Sept Esprits qui sont devant Dieu; (51). Oh, si seulement nous avions un tableau noir ici maintenant, pour dessiner un peu, voir «Les Sept Esprits qui sont devant Dieu (52). (...) je vous donnerai le passage des Écritures en rapport avec cela. (53). Maintenant : «Les sept Esprits qui sont devant Dieu.» Ces sept Esprits étaient représentés comme les sept Esprits qui avaient été envoyés pour les Sept Âges de l'église, "Les sept Esprits qui sont devant Dieu." (...)  (55). "Il a fait de nous des sacrificateurs et des rois pour Dieu." "Nous", c'est au pluriel. Non pas qu'Il a fait de moi un sacrificateur et un roi, mais Il a fait de nous, l'Église. (56). Maintenant il adresse ceci aux sept Églises, car ce sont les sept âges de l'Église.


Version de William Branham
Prédication Apocalypse chapitre quatre #3 (le trône de miséricorde et de jugement) 61-0108 89
« (89) Maintenant, voyons ces anciens assis sur le trône avec leurs couronnes. Commençons au verset 5: Et du trône sortent des éclairs et des voix et des tonnerres; et il y a sept lampes de feu brûlant devant le trône, qui sont les sept Esprits de Dieu. (...) « (116) Examinons ces voix qui sortent du trône. Remarquez que devant ce Trône, il y avait sept étoiles; la Voix des étoiles. “Des voix”, vous comprenez? Il y a quelque chose de plus dans le verset 5, nous l’avons vu: “… du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres”. Non pas une seule voix, mais DES voix, au pluriel. Qu’est-ce que c’est? C’est Dieu qui parle à l’église, Se reflétant au travers des sept Esprits. Quand le véritable oint de Dieu parle, c’est la Voix de Dieu! La rejeter, c’est ôter Sa lampe. “Des voix”, c’est la Voix des sept âges de l’Église (voyez le dessin dans le coin). Les voix parlent avec le tonnerre et les éclairs.»

Note; J'ai transcrit ces 2 citations de William Branham, juste pour vous prouver qu'il a insisté pour dire que les «7 anges/messagers» se tenaient devant Dieu (devant le trône), ce qui signifie clairement qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther, John Wesley et William Branham se tenaient devant Dieu, jour et nuit (leur esprit). Et c'est maintenant que vous allez comprendre à quel point William Branham a erré dans ses enseignements.

Le Protocole Divin requis pour «se tenir dans la présence de Dieu»
Avez-vous déjà rêvé de rencontrer un président, ou un roi ou une reine, et de vous demander si vous vous sentiriez mal à l'aise et nerveux(se), ne sachant pas exactement comment vous comporter ou lui adresser la parole? Habituellement, il existe des protocoles, des règles d’étiquette pour donner des conseils et éviter toute gêne.

Donc, dans le naturel de ce monde, vous devez être conscient qu'il existe des protocoles et des règles d'étiquette que vous devez suivre. Si je devais aller rencontrer le président d'un grand pays ou son premier ministre, au départ, il me faudrait une invitation à le faire. Et il est probable que quelqu'un aux côtés du premier ministre devrait m'accompagner pour le voir. Je ne pouvais pas me présenter au Parlement ou au Palais présidentiel sans prévenir et m'attendre à le voir et lui parler comme l'on s'adresse à n'importe qui. Cela ne fonctionne pas comme ça. Mais comment aborderiez-vous Dieu, le Créateur et le Souverain de toutes choses? Avez-vous appris qu'il y avait un Protocole Divin que vous devez d'abord «comprendre» et suivre parfaitement? Comme c'est le cas dans ce monde, il existe aussi un Protocole Divin pour se tenir en «présence de Dieu». Se tenir dans la présence de Dieu, ou même «prier Dieu par le Saint-Esprit», signifie que vous connaissez le Protocole Divin.

Qu'est-ce qu'un protocole (dans le sens diplomatique) et qu'est-ce qu'une «étiquette» ?
Dans ce monde, un protocole est une règle qui décrit comment une activité doit être effectuée, en particulier dans le domaine de la diplomatie. Dans les services diplomatiques et gouvernementaux, les protocoles sont souvent des directives non écrites. Les protocoles spécifient le comportement approprié et généralement accepté en matière d’État et de diplomatie, par exemple en montrant un respect approprié à un chef d’État, en classant les diplomates par ordre chronologique d’accréditation au tribunal, etc. diplomatie : protocole diplomatique - règles de l'étiquette et de préséance ;

Voici une description trouvée sur Wikipédia à propos du protocole et de l'étiquette:
«Le protocole est généralement décrit comme un ensemble de règles de courtoisie internationales. Ces règles bien établies et respectées ont facilité la vie et le travail des nations et des peuples. Une partie du protocole a toujours été la suivante: la reconnaissance de la hiérarchie de tous les présents. Les règles du protocole sont basées sur les principes de la civilité.» - «La notion d'étiquette, est d'origine française et résultant des pratiques à la cour de Louis XIV, (...) Les États de France, almanach officiel de la cour de Versailles codifiait le rôle de chaque courtisan et réglait la vie quotidienne de la cour de France du lever au coucher du Roi. (...) Le non-respect de l'étiquette, s'il est grave, peut causer le déshonneur ou, dans un cadre plus privé, mener à un malentendu ou une grande douleur, (...) Beaucoup d'inimitiés. On peut considérer l'étiquette comme la politesse minimale exigée pour éviter les principaux conflits et elle est, en tant que telle, un aspect important de l'éthique sociale. Source: Wikipédia

Voici une autre description trouvée sur un autre site Internet:
«
Le protocole désigne les usages relatifs aux activités officielles, spécialement en ce qui a trait aux cérémonies, aux relations formelles entre personnalités publiques, aux préséances, à l’usage des symboles des pays et des nations. Par extension, le protocole concerne les rapports hiérarchiques entre les institutions et au sein des institutions, les rapports entre les détenteurs de pouvoirs et les rapports que les individus entretiennent entre eux. Le protocole est normatif, il répond à des normes.»

«L’étiquette, pour sa part, a trait au formalisme des relations entre particuliers, c’est-à-dire entretenues sur une base individuelle, que ce rapport soit hiérarchique ou non. Elle est également du domaine du comportement en société. Faire présider par le chef de l’État un repas offert en sa présence est une règle de protocole, mais ne pas lui couper la parole ou encore, s’il s’agit d’un monarque, attendre qu’il s’adresse à vous pour lui parler est conforme à l’étiquette. Le premier exemple est relatif à l’exercice du pouvoir, les deux autres relèvent des règles de comportement à observer envers un personnage sujet à un traitement protocolaire. Les deux termes de protocole et d’étiquette ont tendance à se confondre. Si le protocole s’applique aux rapports institutionnels et l’étiquette aux rapports individuels, il s’agit dans les deux cas de rapports entretenus dans le contexte de la vie en public. L’étiquette est normative, elle répond à des normes.»

La parabole du banquet de mariage - de Matthieu 22
«
Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en parabole, et il dit: (2) Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils (...)». « (...) et la salle des noces fut pleine de convives. (11) Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces. (12) Il lui dit: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée. (13) Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

Conclusion: Dans cette parabole, il y avait un protocole et une étiquette qui consistait d'une part à être invité, mais aussi d'avoir «revêtu» l'habit de noces. L'allégorie de l'habit de noces est également évoqué par le symbole du «vêtement blanc» que vous pouvez retrouver dans plusieurs passages, dont:

Apocalypse 3:4 «Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes.
Apocalypse 3:5 Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.
Apocalypse 3:18 « je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.»

Vous avez probablement déjà entendu une prédication sur la signification de «l'habit de noces» ou «du vêtement blanc», mais ici je vais aller beaucoup plus loin...

Dans l'allégorie des noces de Matthieu 22, les invités, lors du banquet de mariage du prince, doivent se présenter au banquet comme des invités. Or, bien que cela n'était pas mentionné au début, il y a bel et bien un protocole ou une «étiquette d'invité à un mariage» qu'il faut suivre. Les invités ne peuvent pas apparaître au banquet dans leurs vêtements de travail ou leurs vêtements de tous les jours. Et s'ils possèdent déjà un «vêtement de noces» encore faut-il qu'ils soient assurés que leur vêtement est propre et «blanchi».

Nous pouvons lire d'ailleurs un passage qui fait allusion «au vêtement blanc» des «noces de l'agneau»:

Apocalypse 7: 13-15« (13) Et l'un des vieillards (anciens) prit la parole et me dit: Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? (14) Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. (15) C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux » 
Note:
Jamais il n'a été question ici dans ce passage, que ceux qui ont «blanchi leurs robes, les ont blanchies dans leur propre sang, mais en disant «dans le sang de l'agneau», le passage fait référence à la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus.

Dans l'allégorie de Matthieu 22, ceux qui croient en l’efficacité du sang expiatoire et du sacrifice de Jésus sont revêtus de sa justice et de sa perfection, et dignes du banquet offert par le roi. Ils ont compris la nécessité de suivre le protocole royal.

Ils pourront dire avec Isaïe: «Je me réjouis beaucoup du Seigneur; mon âme se réjouit en mon Dieu. Car il m'a revêtu de vêtements de salut et m'a revêtu d'une robe de justice » (Isaïe 61:10). Cette justice divine est la sainteté de Dieu. Par le sang et le sacrifice de Jésus, nous sommes rendus saints et parfaits devant Dieu. (Hébreux 10:10, Hébreux 10:14)

Les saints de Dieu sont restaurés égaux avec Jésus. Même sainteté et même perfection que celle de Jésus. En fin de compte, le nombre de personnes vêtues de justice, dignes du banquet du roi, sera plus petit que ce à quoi on pourrait s’attendre. Comme l'a dit Jésus: «Beaucoup sont invités, mais peu sont élus » (vs. 14).

L'invitation est maintenant lancée. C'est le temps de vérifier si vous possédez le «vêtement blanc» des noces. Le véritable appel évangélique est envoyé à toutes les Églises réparties parmi les nations du monde. En effet, «beaucoup sont invités». Et pourtant, relativement peu de personnes répondront à l'invitation. Comme Jésus l'a dit: «… mais peu sont élus». Jésus a délibérément utilisé le mot «élu», afin que nous n'oublions jamais que Dieu est souverain en la matière. Bien que, de notre point de vue, nous savons que nous devons répondre au véritable appel de la trompette divine, nous devons nous-mêmes «croire et comprendre ce que signifie la robe blanche blanchie dans le sang expiatoire de Jésus» et «confesser avec notre bouche, que la pensée perpétuelle du sang expiatoire de Jésus est la clé, pour atteindre l'Esprit du Seigneur », et pourtant, Dieu est souverain dans notre décision, car c'est son Alliance entre Lui et son peuple, dont les noms sont inscrits dans le Livre de Vie. Cela pourrait sembler un concept difficile à saisir, mais sachez qu'il était prophétisé que dans les derniers jours, Dieu enverrait Michel.

Lisons dans Daniel 12: 1: «En ce temps-là se lèvera Michel, (le même que dans Apocalypse 12:7) le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. »

Et comment seront-ils sauvés? La réponse se trouve dans Apocalypse 12:11 «Ils ont triomphé de lui par le sang de l'Agneau et par la parole de leur témoignage; ils n'ont pas aimé leur vie au point de se soustraire à la mort.»

Pour résumer le point que Jésus voulait faire comprendre dans sa parabole du banquet des noces, il voulait dire que Dieu a envoyé son agneau parfait du sacrifice pour rendre disponible «la pensée perpétuelle de la Nouvelle Alliance» dans le sang de l'agneau (qui blanchit les robes de noces) et ceux-là mêmes qui auraient dû célébrer sa venue l'ont rejeté, en se jugeant eux-mêmes indignes. En conséquence, le royaume des cieux a été ouvert à quiconque mettra de côté sa propre justice et sa propre auto-sanctification, par la foi, et acceptera la justice que Dieu fournit en Jésus. Ceux qui rejette cette parabole ont manqué le point où Jésus voulait en venir.

Au verset suivant, «Alors les pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de surprendre Jésus par ses propres paroles.» (Matthieu 22:15). La parabole de la fête des noces est aussi un avertissement pour nous, afin de nous assurer que nous comptons seulement sur l'authentique protocole et étiquette du salut de Dieu, et non sur nos bonnes œuvres dictées par un code moral exemplaire ou sur notre propre obéissance aux valeurs «chrétiennes» que nous avons acquises. Comprenez bien que William Branham a tenté de nous faire croire qu'on pouvait réellement «se tenir dans la présence de Dieu» tels que les pseudo «anges/messagers», en pratiquant une vie de mortifications dans un monachisme ascétique rigoureux, tels que Martin de Tours et Columba d'Iona.

Respectez le protocole divin!
Maintenant vous comprenez qu'il n'y a qu'un seul unique protocole et étiquette pour vous tenir dans la présence de Dieu. J'avertit ceux qui contestent ce que j'ai écrit ci-dessus: Si vous continuez de penser que vous êtes digne de vous tenir dans la présence de Dieu, simplement parce que vous vivez une vie honnête et exemplaire, ou que parce que vous avez accepté aveuglément tous les enseignements de William Branham, vous finirez par appeler les choses saintes «profanes» et les choses profanes «sacrées», parce que votre relation avec Dieu est devenue centrée sur ce que vous voulez faire et non sur ce qu'Il veut faire avec vous. «Par conséquent, frères et sœurs, puisque nous avons confiance pour entrer dans le lieu très saint par le sang de Jésus» Hébreux 10:19

Sinon, si votre pensée n'est pas couverte par le sang de Jésus, jour et nuit, votre accès dans le lieu très saint n'est pas accordé… Et pire, vos prières ne peuvent même pas atteindre Dieu, car la Parole de Dieu dit que nous ne prions que par le Saint-Esprit, qui est l'Esprit de Christ, demeurant dans le Saint des Saints spirituel.


J'ai aussi trouvé une citation d'une prédication de William Branham datant de 1964, intitulée «Des citernes crevassées, [64-0726E]», dans laquelle il semblait dire que «devant Dieu, nous étions parfaits, comme Dieu est parfait.» Jusqu'à un certain point cela semblait juste, mais un peu plus loin il laisse entendre que si nous sommes «parfait aux yeux de Dieu» c'est parce que nous sommes simplement «représentés» par Jésus qui est parfait, là-bas...!!! Comprenez bien, que si vous vous tenez dans la présence de quelqu'un, ce «quelqu'un» n'est pas là-bas....et si vous dites qu'elle est là-bas, c'est que vous n'êtes pas dans la présence de cette personne. En se qui a trait à l'expression «en présence de Dieu» vous comprendrez que c'est «en Esprit» (pensée perpétuelle) que vous êtes dans la présence de Dieu. Vous ne pouvez pas être «dans la présence de Dieu» en jeûnant, ou par des mortifications, des privations, un comportement altruiste envers les pauvres ou un code de valeurs morales et un comportement intègre devant les hommes, comme ont essayé de faire Martin de tours et Columba d'Iona qui avaient tout misé sur leur valeurs morales pour plaire à Dieu.

Il est vrai que l'apôtre Paul désigne Jésus comme «un avocat intercesseur», (Romains 8:34) mais ça, c'est lorsque l'Évangile de grâce est expliqué la première fois à quelqu'un, pour lui faire comprendre que l'accès à la présence de Dieu est maintenant rendu possible, ce qui n'était pas le cas avant la mort de Jésus. Comprenez que lorsque quelqu'un a besoin d'un avocat, c'est parce qu'il y a de la culpabilité dans cette personne. Or, la culpabilité n'est même pas autorisée à se rendre jusque dans la présence de Dieu! Comprenez que si la culpabilité n'a pas sa place dans la présence de Dieu, seul un «avocat» non-coupable peut vous représenter. Mais, dans ce cas n'allez pas affirmer que vous vous tenez dans la présence de Dieu! Même William Branham a déjà fait allusion à cela.  Personne ne peut se tenir dans la présence de Dieu, et se sentir coupable de pécher. Autrement dit, vous ne pouvez vous tenir en présence de Dieu «avec des vêtements sales». L'heure est venue où l'accusateur qui retient les frères de se tenir constamment «dans la présence de Dieu» sera jeté dehors et cessera d'accuser les frères, pour la simple raison qu'ils comprendront qu'aucune accusation ne peut plus les atteindre.

Il n'y a aucune culpabilité (dans l'esprit de la personne qui croit) dans la présence de Dieu!
Les Écritures sont parfaitement claires sur ce point: Une personne qui est réellement né de nouveau n'a pas besoin d'intermédiaire quelque part «là-bas» dans le lieu très Saint, pour «la représenter dans la présence de Dieu», d'une part parce que la pensée constante de la Nouvelle Alliance dans l'efficacité du sacrifice de Jésus est constamment en elle, et que cette pensée ne la quitte pas, jour et nuit, et d'autre part parce que cette personne est déjà «dans le lieu très saint». C'est cette pensée perpétuelle qui lui sert «d'avocat» et la pensée de cette personne n'a pas besoin d'imaginer un endroit, là-bas, où «Jésus» intercède à sa place pendant que son esprit est ailleurs. Car cette personne est une nouvelle créature, restaurée à l'image de Jésus, et aucune accusation ne peut l'atteindre, et de plus est, l'apôtre Jean affirme que celui qui est né de Dieu se «garde lui-même» et que le diable ne le touche pas, et qu'il ne peut même pas pécher. Voilà ce que signifie «se tenir devant Dieu»! Et comme cette page est consacrée au «pseudo ange/messager» Columba d'Iona, vous comprendrez plus loin pourquoi ce personnage ne s'est jamais tenu une seule fraction de seconde de sa vie dans la présence de Dieu!

Maintenant, si vous croyez vraiment que vous êtes restaurés et rendus «parfaits et saints devant Dieu» simplement parce que vous avez «un intercesseur nommé Jésus» là-bas... ce genre de raisonnement contourne habilement et subtilement le principe de «la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus qui rend parfait», cette pensée qui nous place perpétuellement dans la présence de Dieu, jour et nuit. Pourtant William Branham a affirmé , à maintes reprises que nous étions rendus dignes, par le sang de Jésus, d'être nous-mêmes «là-bas»..., constamment en «Sa présence» sans avoir à être «représentés» par un avocat nommé Jésus!

[64-0614M] (312), [62-0909E] (43), [62-0909E] (53), [62-0909E] (105)

Version de William Branham
Des citernes crevassées 64-0726E
« (131) Oh oui, Il est cette Source. “Je ne connais point d’autre source, rien d’autre que le Sang de Jésus !” Je suis un individu méprisable, je suis un vaurien, c’est ce que nous sommes tous, mais devant Dieu nous sommes parfaits. Jé-… «Soyez donc parfaits, comme votre Père Céleste est parfait.» Comment pouvez-vous l’être? Parce que Quelqu’un qui est parfait nous représente là-bas.»

Où ça là-bas? Dans la présence de Dieu? Dans «le lieu très Saint»?
Et nous? N'avons-nous pas le privilège, par la foi dans la puissance du sang expiatoire, de nous tenir nous-mêmes «là-bas»? devant Dieu? Pourquoi serions-nous seulement «représenté» par Jésus? Est-ce que William Branham a déjà insisté pour dire que nous avions, nous-mêmes, l'accès dans la «présence de Dieu»? Est-ce que William Branham a déjà souligné le privilège de la grâce qui nous place aux côtés de Jésus dans la présence de Dieu, sur un pied d'égalité avec lui? Voilà toute la subtilité d'un enseignement qui vous empêche d'accéder vous-mêmes dans le Lieu très Saint d'Hébreux 4:16, où Paul nous commande de nous approcher nous-mêmes du trône de la grâce, et non pas juste de nous faire représenter là-bas...par Jésus!

Hébreux 4:16 «Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.»

Hébreux 10:19 «Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire (20) par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair, (...) (22) approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure»

Version de William Branham
Des citernes crevassées [64-0726E]
« (131) Oh oui, Il est cette Source. “Je ne connais point d’autre source, rien d’autre que le Sang de Jésus !” Je suis un individu méprisable, je suis un vaurien, c’est ce que nous sommes tous, mais devant Dieu nous sommes parfaits. Jé-… «Soyez donc parfaits, comme votre Père Céleste est parfait.» Comment pouvez-vous l’être? Parce que Quelqu’un qui est parfait nous représente là-bas. »

De toute façon, William Branham n'aurait jamais pu prêcher sa version des «sept âges de l'Église» fondée sur son passage préféré d'Hébreux 13:8 «Jésus Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement.» en associant des moines Trinitaires comme Martin de Tours et Columba d'Iona avec une «authentique nouvelle naissance» dont les critères n'ont jamais évolués, ou changés, puisque le fondement de la foi de la nouvelle naissance, requis pour être qualifié devant Dieu pour être un «ange/messager», n'a jamais changé, puisque Dieu est le même, hier aujourd'hui et éternellement et que Sa Lumière ne peut être altérée, atténuée ou évoluer progressivement selon des perspectives humaines, insinuant que Dieu fait des compromis avec Sa Parole et Son Esprit.

William Branham, le Balaam des temps de la fin.
Dans la tradition juive, (on prononce Bilam), ce qui signifie «qu'il est «celui qui a abîmé le peuple» : en effet, par un conseil impie que Balaam donna au roi de Moab Balak, il fit tomber les enfants d’Israël dans l’immoralité et l’idolâtrie au sens littéral. Cependant c'est une analogie du «Balaam spirituel» des temps de la fin, mélangeant le vrai et le faux, le chaud et le froid. Bien qu'à plusieurs reprises William Branham s'est élevé contre les «théologiens contemporains» de son époque, il n'a pas pu résister à «emprunter et partager» leurs études théologiques et leurs fausses interprétations des prophéties bibliques, et en ajoutant un peu par çi et un peu par là,
William Branham s'est comporté comme Balaam et a hybridé les prophéties du livre de l'Apocalypse au point tel, que tous ses enseignements sont devenus empoisonnés. Tel Balaam, il s'est servi de ses connaissances et ses expériences spirituelles pour limiter toute méfiance à son égard et a entrainé une grande foule de croyants à suivre ses enseignements. Les enseignements de William Branham étaient tellement séduisants qu'un grand nombre de chrétiens sincères les ont pris «pour la Parole de Dieu» et ont cru à tort qu'ils «mourraient» s'ils ne croyaient pas ses enseignements.

Vaincre «la mort» générée par les enseignements du «Message des temps de la fin»
Maintenant, pour eux, le seul moyen de vaincre les faux enseignements du «Message» et de ne plus «craindre la mort» consiste à revenir dans la présence de Dieu, jour et nuit, et prendre conscience de la puissance du sang expiatoire de Jésus  Les authentiques vainqueurs se reconnaissent car ils possèdent la pensée constante et perpétuelle du sacrifice de Jésus, celle qui qui confère au croyant par sa foi, la perfection et la sainteté même de Dieu, celle-là même dont Jésus était revêtue devant son Dieu et notre Dieu, devant son Père et notre Père. Car celui qui est sanctifié par le sang de Jésus et qui se tient constamment dans la présence de Dieu, jour et nuit.


Section 2


 

Pour bien comprendre l'importance du sujet dans lequel je désire vous conduire, je vous livre ici quelques notions sur la discipline ascétique. L'ascèse (religieuse) est une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une «soi-disant» perfection, par une forme de renoncement ou d'abnégation. Dévotion, discipline, mortification, règle, rigueur ascétique.  Ajoutez à tout cela, un peu d'altruisme pour exercer «la charité» envers les pauvres et vous obtenez «un saint» avant même d'avoir été canonisé!

Les éléments qui relèvent par excellence de «l'ascèse» sont: le jeûne prolongé, les veilles, l'exposition aux rigueurs des éléments, les disciplines et austérités, le contact avec «le répugnant», la solitude (car le mot «moine» est dérivé d'un mot grec qui signifie «seul» ), le silence, la claustration, le dénuement matériel, l'abstinence sexuelle (d’où dérive la chasteté et le célibat permanent, la non-disposition de soi, le partage d'une condition sociale méprisée, etc. En principe, tous ces éléments sont consignés, codifiés et réunis dans un «guide d'instructions» qu'on appelle «règle monastique». Nous en parlerons un peu plus loin.

L'ascétisme, une forme d'autodiscipline légaliste qui mène nulle part.
L'apôtre Paul est clair sur ce point: ceux qui pratiquent l'ascétisme, sont sans aucun mérite. Leur «auto-sanctification» ne vaut absolument rien devant Dieu. Et, cette réalité est absolument non-négociable.

Colossiens 2:23 «Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu'ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair.»

Le mot «ascétisme» vient du mot «ascèse» et peut être interprété de la même façon que «l'ascèse», comme étant l'ensemble des pratiques ascétiques (mortification, jeûne, pénitence, abstinence sexuelle, célibat …) qui ont pour but une «union intime avec Dieu» en «fuyant» «les choses du monde». D’un point de vue biblique Il est commun dans les mentalités «religieuses» d’associer la religion à des pratiques d’ascèse, d’auto-condamnation, de pauvreté, de mortification, d'abstinence, d'altruisme, etc... Dans «la Vie de saint Antoine» publiée par l'Évêque Athanase d'Alexandrie, il est raconté qu'Antoine a pris à la lettre le passage des Écritures: « Si tu veux être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres, et viens, suis-moi, et tu auras un trésor dans les cieux (Mt 19, 21) » (Vita Antonii, 2, 1-3).

Dans l'hagiographie de «saint Antoine», son auteur l'évêque Athanase d'Alexandrie, dit qu'Antoine reçut ce passage comme si le Seigneur s’adressait à lui personnellement. De retour chez lui, il appliqua à la lettre, ou presque, la prescription de Jésus. Méditant encore une autre parole entendue à l’église, «Ne vous souciez pas pour le lendemain (Mt 6, 34)», il fut pris d’un remord intérieur, et prit une décision encore plus radicale : il vendit tout ce qu’il possédait, distribua le prix obtenu aux pauvres, et se retira loin du bruit du monde, pour suivre en tout son Maître, pauvre et chaste, et vivre une vie ascétique. Antoine ne fut pas le premier à choisir ce style de vie. Athanase nous apprend qu’il y avait un vieillard ascète dans le village voisin d’Antoine. De même il nous est dit que celui-ci allait souvent consulter d’autres ascètes qui pratiquaient une vie intense de prière et d’abstinence. De ces contacts, Antoine apprend que l’ascèse est un «métier» qui s’apprend graduellement par la pratique de la prière, l’abandon, le dépaysement. Ainsi il se retira dans un tombeau, dans la proximité des lieux habités, et vers l’âge de 35 ans il traversa le Nil et il s’établit dans une fortification abandonnée. Pendant 20 ans, il expérimenta à la fois le progrès dans la vie spirituelle, mais aussi la sècheresse spirituelle et la lutte quotidienne qu’il dut mener contre le «démon» (abstinence sexuelle).


La vie érémitique et ascétique, qu'ont choisi des individus, tels que Martin de Tours, ainsi que les premières règles du monachisme catholique dans l'empire romain, trouvent leur source dans la rencontre entre l'évêque Athanase d'Alexandrie (qui devint patriarche d'Alexandrie) et un ascète retiré en ermite dans le désert Égyptien, nommé Antoine, également connu comme Antoine d'Égypte, Antoine l'Ermite, ou encore Antoine du désert.

La notoriété d'Antoine l'ermite, lui a été conférée par l'évêque Athanase d'Alexandrie, qui publia son hagiographie. Son récit «des faits et gestes d'Antoine» deviendra une véritable «charte de la vie spirituelle la plus haute du catholicisme» en même temps que l'évêque Athanase assigne dans le catholicisme une place importante au monachisme. La popularité de «la vie d'Antoine», s'explique par sa diffusion très rapide, en grec, en latin, mais aussi en araméen, en copte, en éthiopien, en géorgien, en syriaque et en vieux slave. Finalement, il semble que tous les monastères en avaient une copie. C'est à compter de cette époque que les peuples «évangélisés» au catholicisme de l'Église de Rome, ont commencé à vénérer ce «saint» et ont trouvé un «merveilleux intercesseur», en cet Antoine dont l'évêque Athanase avait «divulgué la sainteté».

Nul ne peut dire exactement combien de fois Athanase d'Alexandrie rencontra Antoine, mais à une occasion, probablement la seule qui fut une rencontre publique et attestée entre les deux hommes, l’évêque, en signe de reconnaissance, remit à Antoine surnommé le « père des moines » un manteau que, dix-huit ans plus tard, au moment de sa mort, Antoine va lui restituer (Vita Antonii). Selon l'interprétation que j'ai trouvé dans le contexte historique, il semble que cette restitution symbolique, à un moment ou le patriarche Athanase était sur le point d’être à nouveau chassé de son siège et exilé, signifiait que le moine ascète Égyptien ne laissait d’autre successeur, que l’évêque d’Alexandrie lui-même. Athanase publiera finalement son hagiographie «la vie de saint Antoine (Le Grand)» ou la «Vita Antonii», dont le modèle de vie a par la suite inspiré tout le monachisme catholique.

Contemporain de Martin de Tours, le patriarche Athanase d'Alexandrie vécut jusqu'en 373, mais avant de publier son ouvrage vers 360, il enseigna et propagea et glorifia les préceptes de l'ascétisme érémitique d'Antoine, lesquels imprégnèrent fortement la personnalité de Martin. Une simple recherche sur Internet nous offre beaucoup d'informations sur Athanase d'Alexandrie et les historiens font remarquer que Martin de Tours le rencontra personnellement, lorsque ce dernier, exilé par l'empereur et les évêques ariens, se réfugia chez l'évêque Maximin à Trèves (Allemagne) en 335. L'histoire nous apprend qu'il se lia d'amitié avec Maximin, avec qui il voyagea pendant quelques années, qui plus tard, lui fit connaitre et rencontrer l'évêque Hilaire de Poitiers, dont il devint le disciple inconditionnel.


La rencontre avec le patriarche Athanase imprima profondément dans l'esprit de Martin les premiers éléments de la vie érémitique et ascétique. L'influence qu'Athanase eut sur Martin est indiscutablement historique et par la suite, l'histoire nous révèle que Martin se lia presque toujours, sinon exclusivement, avec des personnages partageant les mêmes aspirations de créer un monachisme «catholique», fondé sur les notions érémitiques qu'Athanase lui avait inculquées. Ce n'est pas par hasard que le propre frère de l'évêque Maximin, nommé Mesme, devint un disciple de Martin et qui endossa la vie monastique à l'abbaye de Liguré, que Martin fonda ver 360.

Un Lien Internet (
Saint Antoine le Grand et le commencement de la vie monastique, par Lucian DINCA)

Antoine le Grand, également connu comme Antoine d'Égypte, Antoine l'Ermite, ou encore Antoine du désert, est considéré comme le fondateur de l'érémitisme chrétien. Sa vie nous est connue par le récit qu'en a fait Athanase d'Alexandrie vers 360.(Alexandre d'Alexandrie est mort en 373.)

Il serait né vers 251 et est mort vers 356 (la même année que Martin de Tours devient disciple d'Hilaire de Poitiers) à l'âge de 105 ans. Il est fêté sous le nom de saint Antoine 17 janvier par les catholiques. (...) Né en Égypte à Hérakléopolis Magna (aujourd'hui Qeman, Fayyoum) dans une famille assez riche d'agriculteurs égyptiens fervents chrétiens, Antoine devient orphelin à dix-huit ans avec une sœur cadette à élever. Ayant des terres à cultiver, il prend l'Évangile à la lettre (Mt 19,21, à l'âge de vingt ans, et distribue tous ses biens aux pauvres, après avoir installé sa sœur selon ses vœux dans une communauté féminine comme «vierge consacrée», puis il commence sa vie d'anachorète dans un lieu isolé près d'un de ses champs. Vêtu d'une haire en crin, il partage son temps entre la prière et le travail auprès de la cabane d'un vieil ascète qui l'initie à la vie érémitique. Il décide de renforcer sa retraite en partant vivre pendant 13 ans dans le désert (le chapitre V de la Vie d’Antoine mentionne qu'il va jusqu'à s'enfermer dans un des anciens tombeaux égyptiens de la montagne), fondant la communauté des Kellia (en) (vivant dans des huttes, des grottes ou de petits ermitages, il célèbre avec sa communauté le samedi) avec son disciple Ammonas qui s'est précédemment installé à Nitrie.

L'afflux de nombreux disciples troublant son isolement, il part en 285 vivre en ermite à Pispir, en plein désert, dans un fortin romain abandonné sur la route de la mer Rouge, imitant les nombreux anachorètes qui vivaient dans la pauvreté et la chasteté aux alentours des bourgs. Là, (...) , il subit les tentations du Diable ; (...) , les démons s'attaquant à sa vie. Antoine résiste à tout et ne se laisse pas détourner par les visions enchanteresses qui se multiplient.

Peu à peu, Antoine le Grand a des disciples qui viennent suivre son enseignement. Ils vivent à proximité dans des grottes et l'écoutent prêcher, s'associent à lui pour prier. Au fil des ans, ils se regroupent en différents noyaux de disciples choisissant un plus ancien à leur tête et choisissant tous Antoine comme guide spirituel. Ils sont à l'ouest et à l'est du Nil. Hilarion de Gaza le sollicite en 307 pour obtenir des conseils sur la façon d'organiser un monastère dans l'actuelle région de Gaza, considéré comme l'un des premiers de la chrétienté. En 312, Antoine s'éloigne davantage pour s'isoler. Il va en Thébaïde, sur le mont Qolzum (où se trouve aujourd'hui le monastère Saint-Antoine). Le Diable lui apparaît encore de temps en temps, mais ne le tourmente plus comme autrefois. Vénéré par de nombreux visiteurs, Antoine leur donne chaque fois des conseils de sagesse, les invitant à la prière plutôt qu'à la violence. Les religieux ayant adopté le mode de vie solitaire de saint Antoine sont appelés anachorètes, s'opposant aux cénobites qui choisissent la vie en communautés monastiques.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_le_Grand

Note: L'étude sur l'influence extérieure qu'a reçue, Martin de Tours, sur la vie ascétique et monastique, est reprise et analysée en profondeur dans la deuxième partie consacrée à Martin de Tours.


Sauf que celui qui a écrit «la vie d'Antoine» n'avait rien compris du vrai Évangile. Le vrai modèle Apostolique que nous donne Paul s'aligne sur une sanctification qui est à un milliard d'années-lumière des pratiques ascétiques et monastiques: Paul dit expressément: Galates 6:14 «Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! » Paul avait en lui, la pensée perpétuelle d'une sanctification exclusivement validée par le sacrifice de Jésus. Lorsque Paul dit «l'être tout entier» il n'ya a aucune place pour une «auto-sanctification» par l'ascétisme.
1 Thessaloniciens 5:23
«Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ !»

Paul insiste pour dire que seul Dieu a le pouvoir de sanctifier et que c'est seulement par une pensée perpétuelle du «sang de l'Alliance en Jésus» qui sanctifie: Hébreux 2:11 «Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,» et  Hébreux 10:29 «(...) de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ? »

Comment pouvez-vous «devenir un modèle» (par une vie d'ascète et de moine) avec votre propre justice et ensuite prétendre que «vous vous tenez (en pensée) dans la présence de Dieu? Qui peut comprendre qu'un Martin de Tours n'a jamais eu en tête la valeur du «sang expiatoire de Jésus» pour «sa sanctification» devant Dieu?

Luc 16:15
«Jésus leur dit: Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu.»

Philippiens 3:9 « (...) et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi,» Romains 10:3 «(...) ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ; »

Il faut être vraiment «aveugle» spirituellement pour croire que «la sainteté divine», ou même seulement une petite portion de «sainteté»  s'acquiert par des pratiques ascétiques (mortification, jeûne, célibat et abstinence, pauvreté et altruisme. Ces pratiques existaient bien avant le «christianisme», et nous pouvons les retrouver encore de nos jours chez les moines Bouddhistes. Ces préceptes n’ont rien de scripturaire : «Ils ont à la vérité une apparence de sagesse en ce qu’ils indiquent un culte volontaire de l’humilité, et le mépris du corps. Mais ils n’ont aucun mérite et ils contribuent à la satisfaction de la chair». (Colossiens 2.23). Alors, comment expliquer qu'on accorde à un personnage tel que Martin de Tours, le rôle de «messager divin», tel que William Branham l'enseigne dans «Les 7 Âges de l'Église» ? Et vous savez quoi? Qui dit «messager», dit aussi «message». Et vous croyez vraiment qu'un homme comme Martin avait un «message de la part de Dieu»? Quand vous aurez compris que ce personnage opta pour «l'ascétisme» afin de «se rapprocher de Dieu», au lieu de se revêtir de la pensée perpétuelle du sacrifice et du sang de Jésus, et fut obsédé une grande partie de sa vie à créer des abbayes et des monastères et se donner lui-même en exemple pour les remplir de «moines» comme lui, vous rejetterez cet enseignement des Âges de l'Église, avec dégoût.

Qui veut croire que William Branham «a réellement reçu une révélation divine» seulement après avoir lu «la vie de saint Martin» ou la vie des «pseudo-saints de son époque» ? Pendant combien d'années avez-vous essayé de «digérer» cette nourriture avariée soutenue par des déclarations de William Branham, telles que:

Une question de comportement
«(56) Pour l’étoile, pour l’ange de cette église, d’après tout ce que le Saint-Esprit m’a laissé voir, j’ai choisi Martin. Ce fut la révélation qui m’en a été donnée à la suite de la lecture de l’histoire des saints de cette époque. J'ai choisi Martin parce qu’il fut un homme pieux; à mon avis, il avait dix fois plus que Patrick le ministère d’apôtre. (58) Martin a vécu de 315 à *399. La raison pour laquelle je l’ai choisi de préférence aux autres saints de ce temps, c’est à cause de la manière dont il s’est comporté.»
(William Branham : L'Âge de l’Église de Pergame prêché 60-1207

Un des plus grands personnages depuis Jésus-Christ
*** [60-1208]  L'Âge de l'Église de Thyatire *** (14) (...) ...
Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ.»

Martin, un puissant prophète de Dieu
**** [62-0119] Une bannière -- «(89) Combien ont déjà lu sur la vie de saint Martin ? (...). Et Jésus a regardé les Anges et Il leur a demandé : «Savez-vous qui M’a enveloppé de ceci ? » Ils ont dit : «Non. » Il a dit : «C’est Martin. » Vous y êtes. Et il est devenu un saint, il a parlé en langues, a chassé les démons, il a eu des visions : Un puissant prophète de Dieu. Oui, oui. Pourquoi ? Quand il a enveloppé ce pauvre mendiant là dans la rue, c’est Jésus-Christ qu’il a enveloppé. « Toutes les fois que vous avez fait ces choses à ces plus petits de Mes enfants, c’est à Moi que vous les avez faites. »


La notion de «martyr non-sanglant» était particulièrement chère aux milieux monastiques ET SE TROUVE DÉJÀ EXPRIMÉE dans deux œuvres hagiographiques qui ont eu le plus d'influence sur le monachisme : La «Vie de saint Antoine» et la «Vie de saint Martin».

Dans la règle de Columba d'Iona, on y trouve un précepte suivi par les moines, qui fait également allusion au «martyr non-sanglant...

* Un esprit préparé pour le martyre rouge [la mort pour la Foi].
* Un esprit fortifié et constant pour le martyre blanc [les pratiques ascétiques].


Le monachisme est un mode de vie et de spiritualité, et ce mot englobe autant «l'état de moine» que l'ensemble des communautés monastiques et leurs règles ascétiques. Actuellement, le monachisme est l'état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux religieux et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde, les moines (moniales au féminin. Le mot vient du grec ancien monos qui signifie « solitaire » et plus particulièrement « célibataire » et le monachisme tire sa source dans les règles de «l'ermite saint Antoine» dont la vie ascétique et érémitique (du mot ermite) nous est connue par l'hagiographie du patriarche Athanase d'Alexandrie, contemporain de Martin de Tours. 

Avec assurance nous pouvons dire que le monachisme n’a jamais été le mode de vie enseigné par Jésus ni les chrétiens de l'époque apostolique. Voici ce que Jésus prêchait : " Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde, un ville située sur une montagne ne peut être cachée et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. Mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. " (Matthieu 5.13-16). La Parole de Dieu dénonce ceux qui «ayant l’apparence de la piété renient ce qui en fait la force» (2Timothée 3.5). Elle ne mentionne nulle part un quelconque avantage lié à un vœu de pauvreté.

Lien Internet
Un anachorète (du grec ancien : να`ieuses, afin de mener une vie ascétique (...). Les anachorètes sont des ermites. À la différence des cénobites, lesquels sont aussi des ermites, qui vivent retirés du monde mais en groupe, les anachorètes vivent retirés du monde, mais seuls, individuellement. Ils devaient faire vœux de stabilité dans leur retraite, souvent dans une cellule adjointe à une église. Ils devaient également se soumettre à un rite de consécration, voisin d'un rite de funérailles, à la suite duquel ils étaient considérés — au moins spirituellement — comme « morts au monde », sorte de saints vivants. L'anachorétisme est connu par l'archéologie et les écrits anciens et par sa survivance dans l'Angleterre médiévale. Pour l'Église catholique, l'anachorétisme est « une des autres formes de la vie consacrée » et gouvernée par les mêmes normes que l'érémitisme. Les historiens ont décelé plusieurs raisons à un tel mouvement érémitique au IIIe siècle. Outre l’aspect purement religieux qu’est la volonté de se rapprocher des martyrs et de suivre la voie indiquée par Dieu dans les Écritures, on peut corréler ce mouvement avec la situation politique du moment. Au IIIe siècle, l’Église entre en contact avec l’État. En découle une transformation du christianisme en une religion de masse6. Le christianisme de son côté, encourage la pratique de comportements conformes aux textes de l’Évangile et aux idéaux chrétiens. Par exemple, on encourage l’homme à faire subir à son corps des pratiques ascétiques avant qu’il ne ressuscite sous la forme d’un corps glorieux ; la chasteté est également prônée par le christianisme au même titre que la pauvreté ; on présente la mort comme une dormition avant la résurrection.


L'ascèse de Martin de Tours
De manière générale, l’ascèse consiste à résister à ses besoins autant qu’il est possible en les étouffant par des exercices divers. Dans l'hagiographie de «saint» Martin, Sulpice Sévère fait mention que l'ascèse de Martin est centrée sur la pauvreté, l'altruisme et la charité, l’austérité et la prière, la communauté des biens, le repas commun, la copie de manuscrits. Il est mentionné que Martin couche à même la cendre sur une banquette de pierre dans une grotte. Ainsi, comme au monastère de Marmoutier, fondé par Martin de Tours, la discipline est affiliée à celle de Martin, réglée non pas sur une règle écrite, mais avant tout sur le «charisme et l’exemple ascétique» de Martin. C'était là, son seul «message»....et, cela n'avait absolument rien en commun avec l'Évangile Apostolique de Paul. Et malheureusement, c'est ce même «monachisme» de martin de Tours qui fut «exporté» en Irlande, «emprunté» par «saint Patrick» et dans le siècle suivant, propulsé par Columba d'Iona et Columban de Luxeuil.

Extraits de: L'ascétisme monastique au haut Moyen Âge. par Pierre-André Bizien
Mémoire de maîtrise de Pierre-André Bizien (mention très bien). Site:
http://kephas.canalblog.com/

«(...) Les deux premières traditions monastiques gauloises proviennent de deux régions différentes: le monachisme Martinien s’ancre autour de la Loire, et le monachisme Lérinien est d’origine méridionale.

Le monachisme Martinien.
C’est en 361 que saint Martin de Tours fonde le premier monastère gaulois à Ligugé près de Poitiers. À l’origine, une communauté d’anachorètes se regroupent autour de Martin dans des cavités rocheuses. En 375, après avoir été élu évêque (371), il crée un second monastère, Marmoutier (
maius monasterium. Son ascèse est centrée sur la pauvreté, l’austérité et la prière. Il impose à ses disciples la communauté des biens, le repas commun, mais dispense du travail manuel comme ascèse, si l’on excepte les plus jeunes disciples qui s’adonnent à la copie de manuscrits. Martin couche à même la cendre sur une banquette de pierre dans une grotte. (...) »

«Les pratiques de mortification corporelle utilisées au sein des monastères gaulois sont très variées. De nombreux instruments comme la discipline, le cilice, les ceintures de fer ou autres croix armées de pointes sont utilisés. C’est le fouet qui prédomine, surtout au sein des monastères provençaux. « qui aime son fils lui prodiguera le fouet », « Si, pour une faute quelconque, quelqu’un doit recevoir la discipline du fouet, on ne dépassera jamais le nombre légal de coups, c’est-à-dire 39 » . Cette conception de l’ascèse comme mortification corporelle conçoit le sang comme moyen d’accès à Dieu. La coutume d’aller pieds nus, soit habituellement, soit pendant un temps prolongé ou dans des circonstances déterminées, est adoptée par de certains ascètes. Elle est souvent imposée comme acte de pénitence. Le danger de tous ces exemples d’ascétisme extrême, érémitique avant tout, est le repliement exagéré sur soi-même débouchant sur un individualisme étroit contradictoire avec l’esprit évangélique que les ascètes sont sensés imiter. Il fait encourir à ses adeptes le danger d’un amour-propre excessif, et il induit le désir de battre des records pouvant aboutir, comme en Orient, à des « concours d‘ascétisme » . L’ascèse n’étant pas un but mais un moyen, l’ascétisme extrême dévoie son sens originel

Vu ainsi de l'extérieur, l'ascète fait l'effet d'un masochiste, voire d'un désespéré, et sa vie prend l'allure d'un lent et savant processus d'autodestruction.

Le culte de Martin de Tours, aux jours de Columba d'Iona
«Le culte de «saint» Martin en Irlande remonte au moins au 6e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Columban, à Iona fondé par Columba en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Columban (de Luxeuil), dans la Vita Columbani de Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona.

«On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin (de Tours). La Collectio canonum hibernensis composée au début du 8e siècle contient des références à Martin placé à l’égal de Jérôme, Augustin, Hilaire ou Origène. Le Livre d’Armagh écrit au début du 9e siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la «Vita Tripartita de saint Patrick», rédigée aussi au ixe siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque. Enfin le mouvement des Céli Dé, à partir du 8e siècle, revendique aussi son attachement à Martin. Ces différents réseaux étaient encore actifs à l’arrivée des Normands dans les années 1170.» Source

Le culte de Martin de Tours en Irlande à l'époque de Columba d'Iona Source
Résumé:
«Le culte de saint Martin en Irlande remonte au moins au 7e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Columban (de Luxeuil), à Iona fondé par Columba (Colum Cille) en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Columban, dans la Vita Columbani de Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona. On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin. La Collectio canonum hibernensis composée au début du 8e siècle contient des références à Martin placé à l’égal de Jérôme, Augustin, Hilaire ou Origène. Le Livre d’Armagh écrit au début du 9e siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la Vita Tripartita de saint Patrick, rédigée aussi au 9e siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque. Enfin le mouvement des Céli Dé, à partir du 8e siècle, revendique aussi son attachement à Martin. Ces différents réseaux étaient encore actifs à l’arrivée des Normands dans les années 1170.»

Les réseaux martiniens en Irlande médiévale
Source
«Le témoignage de Jonas de Bobbio concernant l’importance de Martin chez les moines de Bangor est confirmé par Columban (de Luxeuil) lui-même dans la lettre qu’il écrit aux évêques du Concile de Chalon en 603 :

«Sed confiteor conscientiae meae secreta, quod plus credo traditioni patriae meae iuxta doctrinam et calculum octoginta quattuor annorum et Anatolium ab Eusebio ecclesiasticae historiae auctore episcopo et sancto catalogi scriptore Hieronymo laudatum Pascha celebrare, quam iuxta Uictorium nuper dubie scribentem et, ubi necesse erat, nihil definientem, ut ipse in suo testatus prologo, qui post tempora domni Martini et domni Hieronymi et papae Damasi per centum et tres annos sub Hilaro scripsit» «Mais je confesse du plus profond de ma conscience que, pour la célébration de Pâques, je crois plus à la tradition de ma patrie en accord avec la doctrine et le calcul de 84 ans et avec Anatole, loué par l’évêque Eusèbe, auteur de l’Histoire Ecclésiastique, et par Jérôme, le saint auteur du Catalogue, qu’à celle que suit Victor, qui écrit récemment et de façon douteuse sans rien définir quand c’est nécessaire, comme il l’atteste lui-même dans son prologue et qui, après l’époque des saints Martin et Jérôme, écrivit sous Hilaire un comput couvrant encore 103 ans.» (comput= calcul du calendrier des fêtes mobiles) (#1)

*Réf. (#1)  Jonas, Vita Columbani, I, 22 (éd. krusch, Bruno, Ionae vitae sanctorum Columbani, Vedastis, Johannis, Hanovre, Hahn, 1905).

«Dans le conflit qui l’oppose aux évêques gaulois, Columban défend ainsi l’orthodoxie et la précédence des usages irlandais, en invoquant les noms de Jérôme et de Martin contre la tradition plus récente de * Victor d’Aquitaine.»

«La vénération de Columban pour saint Martin reflète les traditions de la communauté irlandaise dont il était issu. Le rayonnement de Columban au sein des élites de la Gaule franque et son influence sur les grands fondateurs de monastères que furent saint Amand, Saint Ouen ou saint Philibert ne doivent pas nous faire oublier la filière en amont et son éducation à Bangor sur la côte nord-est de l’Irlande. Bangor fut fondé en 555 par Comgall, disciple du grand Columba (Colum Cille en gaélique), apôtres des Pictes et fondateur de la puissante organisation monastique d’Iona. Bien attestée dans l’hagiographie irlandaise, la tradition des liens étroits entre Bangor et Iona et de la filiation Columba d'Iona-Comgall-Columban de Luxeuil était encore connue sur le continent au 9e siècle. Comme le souligne Jonas de Bobbio au tout début de la Vita Columbani, le véritable nom de Columban est Columba, et c’est ainsi que le saint lui-même se nomme dans les lettres qu’il écrit à ses moines ou aux différents Papes. Le choix de ce nom n’est certainement pas un hasard dans le contexte que nous venons d’évoquer.»

«La plupart des informations que nous avons sur Columba d'Iona (Columba = Colum Cille) et le monastère d’Iona nous vient de la «Vita Columbae», une grande œuvre hagiographique en trois livres composée par Adomnán, abbé d’Iona entre 679 et 704. Occurrence rare pour le haut Moyen Âge irlandais, l’historien moderne a la chance de pouvoir utiliser une œuvre, écrite peu avant 700, par un érudit qui s’intéresse à l’histoire et à la géographie ecclésiastiques, responsable de la rédaction des Annales d’Iona, auteur d’un De Locis Sanctis qui sera copié par Bède, et qui, de surplus, nous est parvenue dans un manuscrit rédigé avant 713.»

«C’est le document le plus fiable que nous ayons sur la communauté monastique d’Iona pour les années 570-690 et c’est par lui que nous apprenons que Martin était vénéré à Iona du vivant même de Columba. Au livre III, qui traite des visions et des apparitions angéliques, Adomnán raconte comment Columba contempla la vision de l’âme de l’évêque Colmán emporté au paradis par les anges le jour même de sa mort. Pour marquer l’événement, Columba arrête le travail des moines, déclare un jour férié et leur demande d’inclure le nom de Colmán dans une litanie qui commémorait habituellement celui de saint Martin.»

«[…] iuxta sancti iusionem eadem otiantur die, praeparatisque sacris ad eclesiam ministeriis quasi die sollempni albati cum sancto pergunt. Sed forte, dum inter talia cum modolatione officia illa consueta decantaretur deprecatio in qua sancti Martini commemoratur nomen, subito sanctus ad cantatores eiusdem onomatis ad locum peruenientes: « Hodie, ait, “pro sancto Columbano episcopo” decantare debetis » «Et selon l’ordre du saint (= Columba), ce jour fut un jour de repos et, ayant préparé la célébration de la messe, ils se rendirent à l’église tout habillés de blanc comme pour une fête solennelle. Mais il arriva que, au cours de l’office, comme ils chantaient mélodieusement la prière habituelle dans laquelle on commémore le nom de saint Martin, le saint dit soudain aux chanteurs qui venaient d’arriver au passage où l’on prononce son nom : « Aujourd’hui vous devez chanter «pour saint Colmán, évêque » . (#2)
*Réf.(#2) Adomnán, Vita Columbae, 3, 12 (éd. Anderson, Alan Orr et Anderson, Marjorie Ogilvie, Adomnan’s Life of Columba, Oxford, Oxford University Press, 19912).

«Le sens de ce passage doit se comprendre dans le contexte du rituel de la messe célébrée à Iona, probablement similaire à celui du missel de Lorrha, qui nous est parvenu dans un manuscrit de la fin du 8e ou début du 9e siècle.»

«Aux folios 16 et 17 se trouve une litanie intitulée Deprecatio sancti Martini pro populo « Prière de saint Martin pour le peuple » . Chantée entre l’Épître et l’Évangile, cette litanie ancienne (comme le suggèrent les références aux empereurs et à l’armée romaine (#3) demande la protection du seigneur pour l’Église catholique et les diverses catégories de personnes qui la composent.»

«L’épisode de Vita Columbae et la référence à une Deprecatio sancti Martini nous laisse entendre qu’aux 6e et 7e siècles, les moines d’Iona chantaient une litanie liée à la tradition martinienne et commémoraient ainsi, chaque fois qu’une messe était célébrée, le nom du saint qu’ils considéraient comme une inspiration majeure de leur mouvement. En effet, dans sa présentation du mouvement monastique fondé par Columba (d'Iona), Adomnán insiste sur l’aspect militaire de la vie monastique. Celle-ci est présentée comme « une carrière militaire » (christiana militia) où l’on entre à l’issue d’un « apprentissage des armes » (tirocinium). Les moines d’Iona sont des « soldats du Christ » (Christi milites, Christi commilitones).»

* Réf. (#3) Manuscrit Dublin, Royal Irish Academy, D ii 3 (fin 8e siècle), f° 16 : « Deprecatio sancti Martini pro populo incipit amen Deo gratias // Dicamus omnes: Domine, exaudi et misserere, Domine, misserere // Ex toto cordo et ex tota mente : Qui respices // super terram et facis eam tremere! Oramus! // Pro altissima pace et trancillitate temporum nostrorum, pro sancta aeclessia catholica quae est a finibus // usque ad terminos orbis terrae! Oramus! // Pro pastore N. episcopo et omnibus episcopis et // praespeteris et diaconis et omni clero! Oramus! // Pro hoc loco et inhabitantibus in eo, pro pissimis imperatoribus et omni romano exercitu! Oramus! »

«L’aspect militaire du monachisme martinien est bien connu et a fait l’objet de nombreuses analyses modernes. Le modèle martinien est présent dans la «Vita Columbae» non seulement au niveau des idéaux, mais aussi au niveau de la forme. La structure même de la Vita est modelée sur celle de la Vita Martini de Sulpice Sévère, avec une double préface et une division en trois parties (9). Les emprunts verbaux confirment la volonté d’identifier Columba (d'Iona) à Martin, en particulier dans les passages stratégiques que sont les préfaces et le chapitre final.

«C’est au sein de ce réseau d’Irlande du Nord qu’a été composé un autre hymne en l’honneur de Martin, l’hymne Deus Domine meus, longtemps attribué au Pseudo-Bède, mais correctement identifié par Michael Lapidge comme une oeuvre hiberno-latine du 7e siècle. Les caractéristiques métriques de ce poème sont rares et se retrouvent dans l’hymne Martine te deprecor, dans le poème sur la règle du monastère de Bangor, intitulé «Benchuir bona regula», et dans le poème «Mundus iste transibit», qui est probablement une œuvre de Columban (de Luxeuil) (#4). Outre le thème général de demande de protection contre la maladie, la mort et les peines de l’Enfer, présents dans l’hymne «Martine te deprecor», l’un des thèmes du «Deus Domine meus» est celui du pèlerinage à Tours, entreprise difficile comprenant les risques de la traversée en mer et pour laquelle l’aide du Christ et de Martin est sollicitée :

C’est au sein de ce réseau d’Irlande du Nord qu’a été composé un autre hymne en l’honneur de Martin, l’hymne Deus Domine meus, longtemps attribué au Pseudo-Bède, mais correctement identifié par Michael Lapidge comme une oeuvre hiberno-latine du viie siècle. Les caractéristiques métriques de ce poème sont rares et se retrouvent dans l’hymne Martine te deprecor, dans le poème sur la règle du monastère de Bangor, intitulé Benchuir bona regula, et dans le poème Mundus iste transibit, qui est probablement une œuvre de Columban13. Outre le thème général de demande de protection contre la maladie, la mort et les peines de l’Enfer, présents dans l’hymne Martine te deprecor, l’un des thèmes du Deus Domine meus est celui du pèlerinage à Tours, entreprise difficile comprenant les risques de la traversée en mer et pour laquelle l’aide du Christ et de Martin est sollicitée :
«Rogo nunc regem regum qui est lumen diuinum ut ualeam nunc sanctum uisitare Martinum 4. Christe Deus deorum cuius est numen mirum fac me lugere sanum iuxta sanctum Martinum 6. Mihi adiutorium erit per naufragium Christi militis miri suffragium Martini 7. Volo te uisitare fac me ad te uenire qui es uirtutis tantae o mi sancte Martine» «Je supplie maintenant le Roi des Rois, qui est la lumière divine, qu’il me donne la force d’aller rendre visite à saint Martin. Christ, Dieu des dieux, dont la puissance est miraculeuse, amène-moi saint et sauf pleurer auprès de saint Martin. Mon secours contre le naufrage sera la faveur de Martin, merveilleux soldat du Christ. Je veux te rendre visite, fais-moi venir à toi, qui as un tel pouvoir miraculeux, O mon saint Martin.»
* Réf. (#4) Texte édité et commenté par Lapidge, Michael, « A New Hiberno-Latin hymn on St Martin », Celtica, n° 21, 1990, p. 240-251.


Quiconque est moindrement intelligent et ouvert d'esprit, se rend compte à tel point l'enseignement de William Branham est complètement faux. Il suffit de citer William Branham à propos de Columba d'Iona pour comprendre que le personnage qu'il a voulu élever au rang «d'étoile/ange/messager» «rempli du Saint-Esprit», de l'Église de Thyatire, n'était qu'un pauvre moine idolâtre ayant placé toute «sa foi» dans le monachisme ascétique et que son modèle spirituel était Martin de Tours, qu'il vénérait ouvertement. La position de William Branham est indéfendable, et ceux et celles qui persisteront à vouloir le défendre ne sont pas dignes d'être des vainqueurs de Christ.

Prédication La Soixante-dixième semaine de Daniel [61-0806 ]
«(107) Mais voilà, comme vous le savez, je suis allé consulter l’histoire : Les Pères à Nicée, Les Pères avant Nicée, et toutes les histoires de l’église, et le manuscrit le plus ancien que j’ai pu trouver; et chacun d’eux vous a prouvé que l’Église dont Dieu parlait n’était pas cette église catholique organisée ni aucune autre organisation. Ce dont Dieu parlait... Et toutes ces grandes étoiles de l’âge, c’étaient des hommes qui enseignaient le baptême du Saint-Esprit, le baptême au Nom de Jésus-Christ, et la venue de l’Esprit de Dieu, et–et le parler en langues, l’interprétation des langues, la guérison, les miracles et les signes. (...) Et, ensuite, nous prenons la–l’histoire, qui montre que c’est arrivé exactement tel quel; au jour précis, au moment précis, tout ce que Dieu avait annoncé à travers Jean, c’est arrivé à cet âge des nations. (109) (...) Les sept étoiles dans Sa main, qui étaient Sept Esprits qui sont sortis devant Dieu. Chacune avait un messager. Et nous avons continué et avons trouvé, par la Bible, ce que serait la nature de ce messager, quelle nature aurait ce messager. Et nous sommes allés trouver quel homme, dans l’histoire, avait cette nature. 9...) Et nous avons vu qu’il était un saint rempli du Saint-Esprit, saint Irénée et tous les autres, et–et saint Columba, et tous ces hommes remplis de l’Esprit. Et nous savons, par l’Écriture, que cette sorte d’Esprit là devait être sur cette sorte d’homme là, pour ce temps-là. Et c’est ça, donc ça ne peut pas être faux. Amen ! Gloire à Dieu ! C’est juste...»  - William Branham

 

Ici je désire vous amener à réfléchir sur la signification du mot prosélytisme. Le prosélytisme désigne l'attitude de personnes cherchant à «susciter voire forcer l'adhésion» d'autres personnes (d'un public éventuellement) à leur foi. Le «prosélytisme» est lié à la conversion religieuse, c'est dans ce sens particulier qu'il s'est répandu, grâce à la Septante, qui est la version grecque ancienne de la totalité des Écritures bibliques. Par extension, le prosélytisme désigne le « zèle » déployé afin de rallier des personnes à un dogme ou une théorie ou doctrine. Le «nouveau converti» est dit «prosélyte» (du latin ecclésiastique proselytus, et du grec προσήλυτος prosêlutos, «nouveau venu».

Le terme, en latin, n'a que le sens religieux ; mais il est un des sens possibles en français. Le dictionnaire historique de la langue française signale que le mot a été introduit en français comme antiquité hébraïque, et que dès le XVe siècle, le mot « prosélyte » se dit d'une personne récemment gagnée à une cause. Par extension, ce mot s’applique en dehors du champ de la religion et de la spiritualité pour parler du zèle déployé pour convertir quelqu’un à ses idées.

Le terme prosélyte est utilisé dans le Nouveau Testament. Matthieu 23, 15 : «Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l'est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous.» Et aussi Jean 12, 20 ; Actes 2, 10 au sujet de la Pentecôte : «Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ? Parthes, Mèdes, Élamites, (...), et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes… » ; Actes 6:5 ; 13:43.

Il est aussi un autre terme qui désigne «le nouveau converti» et c'est le mot «néophyte». Un néophyte désigne à l'origine, dans l'Église chrétienne une personne récemment baptisée et par conséquent dans un sens plus large, un néophyte est, par analogie, une personne nouvellement entrée dans un parti, une association, un groupe quelconque. John Wesley, ce grand prédicateur méthodiste, enseignait que même la «nouvelle naissance» s'obtenait par le baptême d'eau! Croyez-vous vraiment que ce prédicateur était «inspiré» de Dieu pour déclarer une telle chose? Sûrement pas!

Citation de John Wesley: « Par le baptême, nous entrons dans une alliance avec Dieu, une alliance éternelle, nous sommes admis dans l'Église, nous sommes faits membres du Christ, enfants de Dieu, nous sommes régénérés ou nés de nouveau par l'eau comme moyen, l'eau du baptême. »

Le mot néophyte peut donc avoir un sens pour désigner des personnes n'ayant aucune «connaissance particulière dans un domaine donné», et dans le domaine spirituel ce mot prend tout son sens pour justifier le prosélytisme dans un rôle missionnaire «d'évangélisation» ou de «christianisation».

Désolé de contredire William Branham, mais le baptême d'eau ne remet pas les péchés passés ni futurs. C'est la foi dans la Nouvelle Alliance que nous sommes purifiés de tout péché, à travers le sacrifice expiatoire de Jésus. Pourtant les passages bibliques ne manquent pas:

Matthieu 26:28 « car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.

1 Jean 1:7 « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché »

Ephésiens 1:7 « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce,»

Apocalypse 7:14 « Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau.»

Patrick d'Irlande et Columba d'Iona prêchaient probablement la même chose et ensuite «baptisaient» leurs prosélytes néophytes.

«(87) Maintenant, la premier pas, c'est « la repentance envers Dieu». Et ce qui vient ensuite, c'est le baptême d'eau, «le baptême d'eau»: «repentez-vous, et soyez baptisés dans le Nom de Jésus-Christ.» Vous voyez, c'est le baptême d'eau qui suit, pour montrer que la repentance était authentique. Ou pour «remettre»nos péchés passés, ça n'a rien à voir avec le péché futur. Ça ne fait que remettre. «Repentez-vous, et soyez baptisés dans le Nom de Jésus-Christ.»  Pourquoi? «Pour la rémission.» Enlever le péché passé, ça n'a rien à voir avec l'avenir. C'est seulement que votre péché a été retranché, ce que vous avez fait.»
Prédication La demeure future de l'Epoux céleste et de l'Épouse terrestre 64-0802

Par contre, Jean-Baptiste, prêchait le «baptême de la repentance» pour la rémission des péchés. Pourquoi? Parce que Jésus n'avait pas encore versé son sang, lequel est le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. (Matthieu 26:28)

Marc 1:4 «Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés.»

Le prosélytisme religieux et l'action «missionnaire» sont intimement liés.
Si, dans le Nouveau Testament, le mot missionnaire n'apparaît pas, le mandat que donne Jésus à ses apôtres peut être considéré comme étant à l'origine du travail missionnaire chrétien : « Allez par le monde entier proclamer l’Évangile à toutes les créatures » Marc 16:15

À la lumière des Écritures, nous savons que le missionnaire ou l'évangéliste est un don de Dieu pour l'Église qui est «peuple de Dieu» : « Et il (Dieu) a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'œuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ (l'Église) » Éphésiens 4: 11-12

«évangélisation» ou «christianisation». Dans le contexte religieux actuel, les définitions de ces mots sont associés directement à l'église catholique de Rome. Évidemment, puisqu'à la lumière des Écritures, nous savons pertinemment que l'église catholique «ne répand pas » l'Évangile dans le sens apostolique du terme,  ni n'engendre d'authentiques chrétiens nés de nouveau, il faut plutôt associer ces mots au sens de prosélytisme En ce qui concerne le mot «évangélisation», les dictionnaires affichent ce qui suit:

«L'évangélisation est le fait d'annoncer l'évangile, la « bonne nouvelle » de Jésus-Christ, et donc de faire connaître la foi chrétienne.» et pour ce qui est du mot «christianisation» nous trouvons l'explication suivante: «La christianisation est un processus qui consiste à « intégrer » quelqu'un, ou quelque chose, au christianisme. Cela peut être fait de façon pacifique, avec l'évangélisation et les missionnaires, à l'image par exemple de la Colonisation européenne des Amériques.»

N'oublions pas que dès le concile de Nicée en 325, avec l'empereur Constantin, le catholicisme de l'Église de Rome rêvait «d'expansion» sur toutes les nations, tout comme l'empire romain rêvait d'assujettir le monde.

(...) les premiers missionnaires sortent de l'Empire romain dès le 4e siècle et partent «évangéliser» de nouveaux pays (la Perse, l'Arménie, le Caucase, l'Arabie, l'Ethiopie, l'Irlande, l'Ecosse...). Pendant le Moyen-Age, l'expansion du christianisme continue : l'Angleterre, l'Allemagne, la Bohème, la Slovaquie, la Bulgarie, la Roumanie, les pays scandinaves (au IXe siècle), la Pologne (au Xe siècle), les pays Baltes (aux Xe et XIe siècles), la Chine (il y a un archevêché à Pékin dès le début du XIVe siècle), et même le Groenland. Source

Un mot sur la «propagande religieuse»
La propagande est un «concept» désignant un ensemble de techniques de persuasion, mis en œuvre pour propager avec tous les moyens disponibles une idée, une opinion, une idéologie ou une doctrine et stimuler l'adoption de comportements au sein d'un public-cible. Ces techniques sont exercées sur une population afin de l'influencer, voire de l'endoctriner. (NDLR: Fêtes religieuses, canonisation de saints, publications hagiographiques, etc...)

En latin (médiéval), propaganda est l'adjectif verbal de propagare signifiant littéralement « ce qui doit être propagé ». En 1622, dans un contexte de revivification de la foi catholique consécutif au Concile de Trente (1545-1563), le pape Grégoire XV fonde la Congregatio de Propaganda Fide (« Congrégation pour la propagation de la foi »). Celle-ci réunit un comité de cardinaux chargé d´observer la propagation du christianisme par les missionnaires envoyés dans les pays à évangéliser. Source


Historiquement, ces deux personnages sont particulièrement impliqués dans «des missions» dont l'objectif est de convertir (convaincre) des communautés d'Irlande et d'Écosse, qui n'ont jamais entendu parler de leur «orthodoxie chrétienne». Les légendes persistent à dire que leur zèle fut couronné de succès , réussissant premièrement à  convaincre les rois et chefs de clans d'adopter «leur christianisme» et leur autorité spirituelle.

Le dictionnaire de langue française propose comme signification du mot «prosélytisme» : «zèle déployé pour attirer de nouveaux adeptes, pour propager une doctrine»  et lorsqu'on parle de «prosélytisme», on a immédiatement en tête les mots «prédication», «enseignement», «influence», «conversion» et «autorité spirituelle».

En consultant les anales et archives historiques sur les personnages de Patrick d'Irlande et de Columba d'Iona, nous pouvons relever que leur zèle missionnaire pour «convertir» les populations d'Irlande utilisait sensiblement les mêmes stratégies. Et croyez-moi, cela n'a absolument rien à voir avec l'évangélisation du temps des apôtres.

La stratégie «missionnaire» pour «convertir» des populations

La stratégie consiste premièrement à influencer, convaincre et convertir le roi ou «le chef de clan» qui règne sur la population. En d'autres mots, cela signifie que si le roi est «convaincu» (qu'il se convertisse ou non) et se rallie à votre cause, vous avez gagné aussi son peuple.

Patrick d'Irlande

En ce qui concerne Patrick d'Irlande, quelques témoignages confirment que Patrick a du demander «la permission» au roi du territoire qu'il voulait «christianiser» avant d'entreprendre son prosélytisme. On raconte qu'en 432, si Patrick aurait voulu prêcher en Angleterre ( bien que les Romains avait déjà évacué la province romaine depuis 428)  il n'aurait eu aucune permission à demander à qui que ce soit, car le catholicisme était auparavant officiellement la religion de l'empire, était déjà bien implanté. Par contre, l'Irlande n'était pas une province romaine et les rois et leurs peuples étaient «païens» et leur religion était administrée par les druides celtes. À travers les mythes et les légendes entourant Patrick d'Irlande, il n'en demeure pas moins que les historiens s'accordent pour confirmer le fait que Patrick rencontrait premièrement les rois du pays, soit pour tenter de les «convertir» ou du moins obtenir leur autorisation de prêcher.

«L'Irlande était alors une île qualifiée de barbare, «la terre des Scots», et les légions romaines n'y avaient jamais mis les pieds. Si la société celte, que ce soit en en Gaule ou en Angleterre avait été ébranlée par les conquêtes romaines, l'Irlande avait conservé toutes ses traditions. L'île était divisée en clans, où les druides avaient un rôle de premier plan sur le plan religieux ou social. Patrick «convertit» en premier le chef d'un petit royaume de l'Irlande du Nord en 432 , Laoghaire puis poursuivit son œuvre. Il semble bien qu'en trente années, il ait réussi à substituer le christianisme au druidisme, et qu'à sa mort, en 461, la religion du Christ ait été solidement implantée dans l'île.»
Source

«Fidèle à ses engagements, il (Patrick) accepte sa mission et retourne dès 411 en Irlande pour tenter d’évangéliser ses habitants et sortir les irlandais de leurs « errances » druidiques pour les convertir aux préceptes chrétiens. Pour se faire, il rencontre de nombreuses personnalités influentes du pays irlandais, dont le roi Aengus. Selon les écrits, St Patrick tente alors d’expliquer au roi le concept de trinité (Père, Fils, et St- Esprit) en se servant d’un trèfle.» Source

«Le pape Célestin lui (Patrick) demanda en 432 de retourner en Irlande dans le but de convertir les irlandais, jusque là païens et proches des druides1. Il parcourut alors le pays pour initier la construction de monastères, d’églises et d’écoles, et pour former d’autres croyants (notamment les rois irlandais).» Source

« À la tête d'une petite troupe de Clercs, il (Patrick) débarqua dans l'île, à ]`endroit même où Saint Pallade était lui aussi arrivé, et il se rendit sans tarder à une grande assemblée que tenaient périodiquement les chefs de clans. Il prêcha intrépidement le Christ devant ces farouches guerriers et parvint à en convertir quelques-uns, obtenant ainsi la conversion de leurs peuples, et des terrains pour y fonder des Eglises et des Monastères. Il parcourut toute l'Irlande, surtout dans sa partie nord, proclamant infatigablement la parole de Dieu, en s'adressant de préférence d'abord aux chefs de clans et aux rois locaux. C'est ainsi qu'il put convertir les rois de Dublin, de Munster et les sept fils du roi de ConnaughtSource:

Columba d'Iona

Le personnage de Columba d'Iona, étant né de famille royale, connaissait parfaitement le milieu de la noblesse, des chefs de clan et des rois d'Irlande. Columba avait tout intérêt à s'entourer d'alliés et à faire «de la politique». Cela contredit passablement l'affirmation de William Branham qui a déclaré que Columba d'Iona s'est toujours tenu loin de la politique. Or la politique de son époque était justement des royaumes dirigés par des rois ou des chefs de guerre autour desquels gravitait une élite de nobles qui en échange de leur soutien en cas de conflit recevaient du roi des privilèges qui les plaçaient à l'abri de toute insécurité. Toutes les richesses matérielles du pays, appartenaient, soit au roi ou au cercle de noblesse qui gravitait autour de la royauté.

En parlant de Columba d'Iona
« En ne demandant aucune subvention de l’État, ils restèrent à l’écart de la politique. Au lieu d’attaquer sans cesse les autres religions, ils enseignaient la vérité, car ils croyaient que la vérité était une arme suffisante pour parvenir aux fins auxquelles Dieu les avait appelés. Ils étaient tout à fait indépendants de Rome. Saint Columba fut le fondateur d’un grand institut biblique sur l’île d’I (au large de la côte sud-ouest de l’Écosse).»
- William Branham
Exposition des Sept Âges de l'Église ", chapitre six, l'Église de l'âge de Thyatire, le Messager)

Réfutation de la déclaration de William Branham

« ils restèrent à l'écart de la politique» (Columba et ses «collaborateurs»)

Lorsque Columba (issu d'une famille royale) fonda l'abbaye d'Iona, il reçut l'île d'Iona en «cadeau» de la part du roi d'Écosse qui accepta de le protéger et «de le financer». C'était dans la «continuité» de la politique de l'époque. Pour Columba, lorsqu'il s’installa avec douze moines en 563 sur la petite île d'Iona, ancien lieu sacré des druides située au large de l'île de Mull, il fut non seulement sous la protection du roi Conall mac Comgaill de Dal Riada mais également «parrainé financièrement» par ce dernier, et Columba fit de l'abbaye d'Iona une plaque tournante de son prosélytisme monarchiste et ses interventions dans la politique, tant au royaume de Dal Riada que chez les Pictes. Columba savait s'entourer de personnes de noblesse et riches. Columba s'impliqua maintes fois en politique et savait convaincre les rois et la noblesse pour le financement de ses projets.

Selon Adoman, l'hagiographe du «saint», outre Bruide le roi des Pictes, quatre rois contemporains eurent une grande importance aux yeux de Columba : Diarmait mac Cerbaill roi de Tara, Oswald de Northumbrie, Áedán mac Gabráin roi du Dal Riada en Écosse et Áed Sláine. Columba entretenait également des relations amicales avec Rhydderch Hael le roi de Strathclyde qui régnait à cette époque à Alclut. L’abbé Columba d'Iona joua également un grand rôle dans le royaume de Dal Riada. Il usa de son influence personnelle pour couronner roi à Iona, Áedán mac Gabráin, en conformité avec les règles de la *tanistriepratiquées dans les royaumes irlandais, mais au détriment des droits d’Eòganán mac Gabráin, le fils aîné de Gabhran, écarté de la royauté par Columba. Dans le cas du couronnement du roi à Iona, Áedán mac Gabráin, l'ingérence politique de Columba d'Iona contredit la déclaration de William Branham, à l'effet que Columba ne s'occupa jamais de politique.

*Note: La tanistrie ou tanistry est une loi de succession coutumière qui fut pratiquée sous une forme ou sous une autre par certains groupes celtes et pictes. Suivant cette coutume, le successeur d’un roi ou d’un chef de clan doit être choisi parmi sa parenté, mais de préférence parmi des collatéraux (frères, cousins, neveux) plutôt que parmi ses descendants directs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tanistrie

Comment convaincre un roi - en lui offrant quelque chose qu'il ne peut refuser...

Certaines archives historiques sont riches de renseignements quant à l'importance de «convaincre un roi» de faire du prosélytisme en toute liberté dans son royaume. Le texte ci-dessous confirme la stratégie de Columba.

Aussi, toujours selon le récit hagiographique de la « Vie de Columcille (Chapitre XV, 202 Π 206) sur les travaux de Columba (Columcille) à Iona, nous avons ceci :

« En 563, (Columba) accompagné par douze amis, il prit la direction des côtes ouest de l’Écosse, s’installant sur une petite île appelée Iona, située à la frontière entre Dalriada et le Royaume des Pictes. Ceux-ci étaient des païens, et Columba essaya dès le début d’obtenir l’accord de leur roi pour pouvoir prêcher auprès d’eux. A Iona Columba fit ériger un monastère où il institua la même règle que dans les autres monastères. Conformément à cette règle, on insistait beaucoup sur une meilleure gestion du temps, le jour étant divisé en trois parties: l’une allouée à la prière et les autres à la lecture et au travail.»

(Vlad Benea, Vieţile sfinţilor ortodocşi din Apus. Sfinţii Insulelor britanice, Cluj‑Napoca, 2006, p. 137).
Source: https://www.apostolia.eu/fr/articol_1183/lapotre-des-pictes--saint-Columba.html
Source:http://www.academia.edu/25861219/Sur_la_Religion_des_Pictes_et_les_derniers_druides_dÉcosse

Que peut-on bien offrir au roi, en échange de «sa permission»? Voyez par vous-mêmes.... Un autre texte disponible sur Internet confirme encore la stratégie de Columba:

« (...) Puis, Columcille (Columba) dit ceci à sa communauté : « Il serait bon pour nous tous que nous prenions racine dans cette terre où nous sommes venus et que tout saint homme qui y trouvera la mort (ou) se faisant enterrer dans la glaise de cette île, je lui accorde le Royaume de Dieu. C'est alors que saint Odhran, qui était avec Columcille, dit ceci : « Je voudrais bien mourir en vertu de cette alliance ». « Je t'accorderai le Royaume de Dieu », répondit Columcille, « et de plus, je te promets que quiconque en fasse la demande sur ma tombe ou sur mon lieu de repos sera exhaussé que s'il te prie avant. » Source

Ceci peut être l'explication pourquoi tant de rois et de nobles sont «enterrés» à Iona, l'île ou Columba fit ériger son monastère. Croyez-vous vraiment qu'un tel personnage avait «un message de la part du seigneur» et qu'il mérite qu'on lui accorde le titre «d'étoile/ange/messager» du Seigneur ? Comment William Branham a-t-il pu errer de la sorte? Voyons donc quelques références sur le sujet:

«C’est en l’an 563, en effet, qu’un moine exilé d’Irlande fonda un monastère sur cette minuscule île de granit battue par les vents. Saint Columba, c’est son nom, et ses disciples entreprirent par la suite d’évangéliser l’Écosse, puis bien des contrées sur le continent européen. Le rayonnement du monastère de cette île sacrée fut tel que les premiers rois d’Écosse et les seigneurs des îles Hébrides demandèrent à se faire inhumer dans le cimetière qui jouxte l’abbaye. Détruite une première fois par les Vikings venus des contrées nordiques, l’abbaye fut maintes fois reconstruite.»
Source

«Vingt ans plus tard, il quitte l'Irlande avec une poignée de compagnons et fonde à Iona, l'une des îles Hébrides, un monastère appelé à un grand prestige. De là, il va évangéliser les archipels et les îles de l'Atlantique, de l'Écosse à l'Islande. (...)  Mort le 9 juin 597, saint Columba est enterré dans son cher monastère d'Iona, où se feront également enterrer les premiers rois écossais.» Source

«Bien qu’ayant beaucoup souffert des Vikings, le monastère d’Iona ne ferma pas complètement. On pense désormais que c’est de là que vient le « Book of Kells », écrit aux alentours de l’an mil, et qui montrent l’amour de la noblesse pour des objets chrétiens de grande qualité. Etant donné le rôle-clé de Columba et d’Iona au sein du Dal Riata, il n’est pas étonnant que le monastère ait continué à avoir une suprématie sur le Pictland et la création d’Alba. De nombreux rois écossais continuèrent à y être enterrés jusqu’à la fin du 11e siècle, et Columba est resté Le saint écossais,(...)» Source

«Quarante-huit rois d’Écosse seraient enterrés dans le cimetière.» Source

Columba est également apparenté aux rois de l'Irlande du nord (Dál Riada). C'est en effet un prince de la maison des O'Neill de Tir Conail dans l'actuel Comté de Donegal en Irlande.

Wikipédia:
« Columba arriva en Bretagne la neuvième année du règne de Bruide, fils de Maelchon, roi très puissant de la nation des pictes. Et par sa prédication, autant que par son exemple, il convertit cette nation à la foi du Christ. Sur quoi il reçut des Pictes une île, dont il a été question plus haut pour y édifier un monastère.
» ...(Monachisme ascétique rigoureux)»

En l'an 564Comgall de Bangor aurait accompagné Columba d'Iona dans sa «mission d'évangélisation» lors de sa visite à la cour du roi picte Brude mac Maelchon. Il serait aussi connu sous le nom de «saint Congard» : un village de Bretagne (Morbihan) porte ce nom. À la mort de Comgall en 601 ou 603, plus de 3,000 moines sont déjà formés à l'abbaye de Bangor.

Toujours selon Adomnán, les prédications du personnage de Columba ont été confirmées par beaucoup de «miracles», et Columba a participé à l'instruction et «l'éducation religieuse» de ses convertis, par l'érection de nombreuses églises et monastères. Il a fréquemment visité l'Irlande; En 570, il assista au synode de Drumceatt, en compagnie du roi écossais Aidan, peu de temps avant l'inauguration du successeur de Conall de Dalriada. On raconte que lorsqu'il n'était pas engagé dans des «voyages missionnaires», il résidait toujours à Iona. De Iona il gouvernait ces nombreuses communautés en Irlande et en Calédonie, qui le considéraient comme leur «père et fondateur».

«Ensuite, Columba quitta Leinster pour se rendre au Monastère Clonard, où il fut ordonné prêtre, puis il décida d’aller au monastère Mobhi de Glasnevin, où il prêta serment. Mais, par l’œuvre divine, Columba n’y resta pas longtemps. Brûlant d’amour pour la vie monastique, il fit construire plusieurs églises et monastères, surtout dans son pays d’origine, Donegal, mais aussi dans les autres régions de l’Irlande. Parmi les monastères importants, il faut citer celui de Derry, mais le plus important fut celui de Durrow construit en 555. Tous ces monastères fonctionnaient selon des règles que Saint Columba avait établies lui-même, où l’on ne mettait pas trop l’accent sur l’effort personnel, mais sur l’obéissance envers l’abbé et le père spirituel. L’activité missionnaire en Écosse Au bout de quinze ans, après avoir assis les bases de la vie monastique en Irlande, non sans peine, Columba fut envoyé par Dieu prêcher dans d’autres contrées. En 563, accompagné par douze amis, il prit la direction des côtes ouest de l’Écosse, s’installant sur une petite île appelée Iona, située à la frontière entre Dalriada et le Royaume des Pictes. Ceux-ci étaient des païens, et Columba essaya dès le début d’obtenir l’accord de leur roi pour pouvoir prêcher auprès d’eux. A Iona Columba fit ériger un monastère où il institua la même règle que dans les autres monastères. Conformément à cette règle, on insistait beaucoup sur une meilleure gestion du temps, le jour étant divisé en trois parties: l’une allouée à la prière et les autres à la lecture et au travail.»
(Vlad Benea, Vieţile sfinţilor ortodocşi din Apus. Sfinţii Insulelor britanice, Cluj‑Napoca, 2006, p. 137).
Source: https://www.apostolia.eu/fr/articol_1183/lapotre-des-pictes--saint-Columba.html

Et vous voulez encore accorder foi aux déclarations de William Branham? Ce prédicateur a erré à un point tel, que je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi personne n'a jamais protesté contre les inexactitudes de ses sermons! Passez votre curseur sur les liens ci-dessous et constatez-le par vous-mêmes maintenant!

Sur Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba et tous ces «saints hommes pieux qui prêchèrent»... 61-0117
60-1204E, 60-1208, 60-1209, 61-0211, 61-0219, 62-0117, 62-0123

Et que penser de cette tactique de Columba?

«En 563, Columba, ou Columcille (521 - 597), croyant l'île d'Iona déserte voulait s'y rendre avec douze de ses moines afin d'y implanter un monastère devant servir comme centre de mission auprès des populations pictes et scots d'Irlande. Il s'agit d'une vieille tactique mise au point en 410 par «saint» Honnorat sur l'île de Lérins juste en face de Cannes où lui et ses anachorètes alexandrins entreprirent la conversion de Gaule.

Dans la foulée de 430 de notre ère, saint Hilaire quitte Lérins pour Arles, puis en 360 saint Martin s'installe à Ligugé aux portes de Poitiers. La tactique est simple, former des îlots monastiques à partir desquels les missionnaires pourront prêcher auprès de l'aristocratie païenne. Bref, pour l'Hibernie (Scotia) sauvage et insoumise, Columba suit cette même règle mise au point à Lérins.» (Betha Colaim chille,  Vie de Columcille, Livre I, chapitre 1)


Parallèle entre le prosélytisme de Columba d'Iona chez les Pictes et les Scots et les religieux qui «évangélisèrent» les autochtones de la Nouvelle-France.

En Nouvelle-France comme ailleurs, un motif déclaré de l'occupation européenne est la «christianisation» des populations autochtones, et des pressions officielles sont exercées sur les compagnies de commerce et les gouverneurs «pour qu'ils y travaillent». En pratique, ce sont surtout les sociétés et ordres religieux qui font ce travail.

La Nouvelle-France était dominée par deux familles linguistiques amérindiennes : la famille algonquienne et la famille iroquoienne. Les missionnaires jésuites tentèrent de s’imposer dans la vie des groupes d’Amérindiens appartenant à ces deux familles, surtout entre 1632 et 1658, lorsque les jésuites eurent le monopole missionnaire en Nouvelle-France. Leur contact prolongé avec divers groupes d’indigènes permit aux jésuites de devenir adeptes dans les traditions et la culture des Amérindiens.

Pour les jésuites, la conversion ne se limita pas au baptême (catholique), mais fit partie d’un projet de développement qui chercha à transformer tous les aspects de la vie des Amérindiens. Ce programme de changement fondamental, que les jésuites appelaient «metanoia», consistait en la transformation du païen et de son mode de vie barbare en un néophyte qui démontrait non seulement sa compréhension du catholicisme, mais aussi une capacité et un désir d’appliquer les instructions des jésuites dans leur vie. Ainsi, les jésuites étaient convaincus que seule une transformation complète de la vie des Amérindiens eût pu offrir à ces derniers l’espoir du salut, et ils interprétèrent le processus de civilisation des Amérindiens comme étant la phase préalable à l’adoption du «christianisme».

Les Jésuites arrivent en Acadie en 1611; les Récollets vont dans la vallée du Saint-Laurent et au pays des Hurons en 1615; les capucins, les Sulpiciens et les prêtres de la Société des missions étrangères se mettent à l'œuvre plus tard. Des missions sont progressivement établies partout où vont les Français, y compris au pays des Iroquois, jusqu'à la baie James, à l'ouest des Grands Lacs et plus loin encore.

C’est en 1615 que les Franciscains (qui portent la bure grise) arrivent au Canada. Ils sont connus en Nouvelle-France sous le nom de Récollets. Ils furent les premiers missionnaires à remonter le Saint-Laurent. En 1668, les Récollets sont en Acadie, puis en 1692 ils s’établissent à Montréal. Constitués en ordre à la fin du XVIe siècle, les Récollets proviennent d'une branche réformée de l'ordre des Franciscains se réclamant de saint François d'Assise. En 1615, les premiers missionnaires récollets arrivent en Nouvelle-France. Les Récollets constituent ainsi la toute première communauté religieuse à s'installer sur le territoire québécois. À compter de 1615, les Récollets assurent les soins spirituels de la population de Québec et se consacrent à l'instruction et à l'évangélisation des Amérindiens. Ils partent notamment à la rencontre des Montagnais de la rive nord du Saint-Laurent et des Hurons de la région des Grands Lacs. Ils établissent leur couvent en 1620 au bord de la rivière Sainte-Croix, à laquelle ils donnent le nom de Saint-Charles, probablement en l'honneur de Charles Borromée. Le couvent doit notamment servir de séminaire pour l'éducation de jeunes amérindiens. En 1625, l'arrivée des Jésuites à Québec met fin à dix années d'exclusivité missionnaire pour les Récollets. Quatre ans plus tard, à la suite de la prise de Québec par les frères Kirke, les Récollets retournent en France avec Champlain et la majorité des colons.

La plus célèbre des missions est celle des Hurons, qui est reprise par les jésuites en 1634 et prend fin en 1649-1650 lorsque les Iroquois détruisent la Confédération huronne et tuent Jean de Brébeuf et plusieurs autres missionnaires.

Les Récollets reviennent en Nouvelle-France en 1670. Ils érigent un monastère à Montréal et reprennent également possession de leur domaine à Québec, où ils font construire une église et un nouveau monastère. Ils fondent également une mission au poste de pêche de Percé en 1673. En 1692, les Récollets sont nommés aumôniers du gouverneur et des soldats en Nouvelle-France. La même année, Mgr de Saint-Vallier, évêque de Québec, fait l'acquisition du couvent Saint-Charles pour y établir l'hôpital général de Québec. Les Récollets s'installent alors à la haute ville. Ils prennent aussi la charge de certaines paroisses.

Liens Internet
Arrivée des Récollets en Nouvelle-France
Les Récollets en nouvelle-France
Missions jésuites en Nouvelle-France


«La religion chrétienne qui s’est développée en Irlande était centrée sur les monastères. Dans un sens, elle était orientée selon la vie qui avait cours dans ces institutions, elle variait entre le cénobitisme et l’érémitisme. On sait que chaque monastère avait sa propre règle, mais celle ci dépendait surtout du contour que voulait en donner celui qui le dirigeait. La plupart du temps, l’abbé fondateur reprenait celle du monastère dont il était issu. On comprend parfois difficilement la différence entre une règle et une loi. En effet, il s’agit de séparer, de la part d’une autorité, «les actes d’une réforme ecclésiastique et sociale » et ceux d’un «enseignement dispensé à titre d’exemple». Parmi les nombreuses règles qui nous sont parvenues (on en dénombre vingt quatre) se détachaient celles mises en forme par des grands noms du christianisme celte. Les règles étaient souvent présentées de manière versifiée ; on connaît celle de St Ailbe d’Elmy, St Ciaran de Clonmacnois, celle très courte de Columba d’Iona et celle de St Comgall de Bangor. Ces pièces étaient rédigées en vieil ou moyen irlandais. Pour les règles adaptées au monde continental et écrites en latin, on connaît celle écrite par saint Columban et qui fut sans doute une reprise de celle de Bangor puisque ce moine y avait été formé. (...) La règle de saint Columban était composée d’une liste des devoirs du moine centrés autour de dix valeurs : l’obéissance, le silence, la modération alimentaire, la pauvreté, la chasteté, la récitation des psaumes, la mesure, la mortification et la perfection. Tous ces devoirs sont réunis dans la regula monastica.»

«St Columban disait : C’est chaque jour qu’il faut jeûner comme il faut prier chaque jour. Cette coutume ascétique était assez florissante en Irlande, si bien que mercredi se disait cet ain (premier jeûne) et vendredi ain didin (ou dernier jeûne). Cette pratique était aussi coutume en Orient et également implantée au mont Cassien et à Lérins. À Rome, le jeûne avait lieu le vendredi et le samedi alors que ce dernier conservait un caractère festif en Irlande. Afin d’aguerrir les corps et les cœurs au nécessaire sacrifice pour mieux comprendre celui du fils de l’homme, une série de pratiques d’auto discipline ou mortifications, étaient recommandées. Les plus célèbres consistaient en des bains dans l’eau glacée, quelle que soit l’époque… ou le lieu. On avait fréquemment recours à des séances de flagellations ou d’auto- flagellations. Ce châtiment pouvait être administré en public par une main étrangère ou de manière privée. Tous les vendredis de l’année, l’exercice de cette peine réunissait tout le monastère. On comprend mal à l’heure actuelle ce désir de souffrir en chaque instant et de ne penser qu’à Dieu. C’est pourtant dans la joie et le désir de se transcender que les moines celtes effectuaient ces pratiques. Dans cette vie marginale qu’était le monachisme celtique, on comptait cette forme particulière qu’était l’érémitisme. Certains moines se détachaient de la communauté pour vivre, à l’égal du Christ, dans une retraite solitaire, le lieu était un disert ou défini comme tel en Irlande, un pénitii en Bretagne.l
Source: http://menarpalud.chez.com/expansions1c.htm

Règle monastique de Columba

Dans la règle de Columba d'Iona, j'ai choisi quelques préceptes suivis par les moines. C'est sans compter les diverses mortifications, jeûnes et abstinences de toutes sortes.
Référence; http://stmaterne.blogspot.com/2006/11/rgle-de-saint-columba-diona.html

* Demeure seul dans un lieu séparé près d'une ville, si ta conscience n'est pas capable de vivre en commun avec la foule.
* Soit toujours dépourvu de possessions à l'imitation du Christ et des Évangélistes.
* Quoique tu possèdes, peu ou beaucoup, que ce soit vêtement ou nourriture ou boisson, que cela reste sous le contrôle et à la disposition de l'Ancien, car il ne convient pas au religieux d'avoir la moindre différence de propriété avec son propre frère libre.
* En un lieu clos, avec une porte, enferme-toi.
* Cède en toute soumission à toute règle de dévotion.
* Un esprit préparé pour le martyre rouge [la mort pour la Foi].
* Un esprit fortifié et constant pour le martyre blanc [les pratiques ascétiques].
* Des prières constantes pour ceux qui te causent des ennuis.
* De la ferveur pour chanter l'Office des défunts, comme si chaque fidèle défunt était un de tes propres amis.
* Les Hymnes pour les âmes seront chantés debout.
* Que tes Vigiles soient constantes, de soir en soir, sous la direction d'une autre personne.
* Trois oeuvres dans la journée, à savoir les prières, les travaux et la lecture.
* Le travail sera divisé en 3 parties, à savoir ton propre travail, et le travail du lieu où tu demeures, en fonction de ses besoins réels; ensuite, ta partie dans le travail commun des frères; et enfin, ton aide pour les voisins, c'est-à-dire par l'instruction ou les écrits, ou la couture de vêtements, ou quelqu'autre travail qu'ils pourraient vouloir, ut Dominus ait : «Non apparebis ante Me vacuus» - comme le Seigneur a dit, «On ne paraîtra pas devant Moi les mains vides.» (Exode 23,15).
* Que tout soit accomplit convenablement; Nemo enim coronabitur nisi qui legitime certaverit - Car nul n'est couronné si ce n'est celui qui a justement combattu.
* Que l'aumône prime sur tout.
* Ne consomme pas de nourriture avant d'être affamé.
* Ne dors pas avant d'en ressentir le désir.
* Chaque augmentation qui te vient dans les repas réglementaires, ou dans le port de l'habillement, donne-la par pitié aux frères qui la veulent, ou au pauvre de la même manière
* Ta mesure de prière sera jusqu'à ce que les larmes te viennent; ou ta mesure de travail jusqu'à ce que les larmes te viennent; ou ta mesure de travail, ou de prosternations, jusqu'à ce que la sueur t'en viennent, si les larmes ne se libèrent pas...



Note: Les liens sont soulignés en bleu     (Les hyperliens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)

Selon plusieurs affirmations de William Branham, les lettres sont des messages du Seigneur, adressés personnellement aux «anges/messagers» de chaque Église. Les messages du Seigneur ne sont pas directement adressés à l'Église, mais à l'ange de l'Église. Sur ce point, je suis entièrement d'accord.

D'accord!

Ensuite, puisque le message adressé à «l'ange/messager» le place comme responsable de «son assemblée», en aucun cas «le chandelier/Église» ne sera tenu responsable à la place de «son messager». C'est pourquoi dans les lettres du Seigneur aux «candidats-messagers» contiennent des avertissements ou des reproches, car c'est premièrement un «appel aux vainqueurs». Le Seigneur n'a jamais menacé aucune assemblée ou Église, de lui enlever son «étoile»,  mais plutôt l'inverse, c'est-à-dire que c'est «l'étoile/ange/messager» qui est menacé de se faire enlever son «chandelier/assemblée»

En guise d'analogie, comprenez que lorsque «l'entraineur» d'une équipe de sport (par exemple, le coach d'un club de soccer ou de hockey) est jugé incompétent par le ou les propriétaires de l'équipe, parce que son équipe ne gagne jamais de victoires, est-ce qu'on punit l'équipe? Non! On change le «coach»! Jamais il n'est arrivé qu'on a renvoyé toute l'équipe pour la remplacer entièrement par de nouveaux joueurs! Mais, la logique c'est de renvoyer le «coach» incompétent et de donner à l'équipe un nouvel entraineur.

Autrement dit, on lui enlève son autorité sur l'équipe et on la donne à un autre. Et c'est exactement ce que peut faire le Seigneur avec n'importe quel «candidat» aspirant à «servir de modèle» pour enseigner et parfaire «son assemblée». Si la «lampe/chandelier» représente «l'équipe» et que «l'étoile» représente «l'entraineur» vous comprendrez que si le propriétaire (le Seigneur) dit à l'entraineur : «Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier (ton équipe) de sa place, à moins que tu ne te repentes.» cela signifie que le propriétaire peut enlever l'équipe à l'entraineur et la donner à un autre, qui lui sera plus compétent et mènera son équipe à la victoire.

Cependant, nous verrons plus loin que William Branham a été forcé de «de se contredire», alors qu'il avait pourtant dit que les messages étaient adressés directement aux «anges/messagers», en modifiant son interprétation pour les adresser aux Églises. Pourquoi? Parce que son interprétation des prophéties ne pouvait accepter que les réprimandes et corrections du Seigneur contenues dans la  «lettre au messager d'Éphèse s'adressent à Paul» et que celles contenues dans le message adressé à «l'ange/messager de Laodicée» lui soient attribuées en tant que «prophète/messager» avant la venue du Seigneur.

Donc, contrairement à son affirmation du 7 décembre 1960, son changement d'interprétation lui permettait de se placer lui-même à l'abri des reproches adressés au messager de l'Église de Laodicée, car l'orientation de son enseignement des 7 âges de l'Église le plaçait directement à la fin des âges «de la dispensation des nations» en tant que «dernier messager de Laodicée», et bien que tout l'enseignement était faux, ce «conflit d'intérêt» entre un «messager-prophète» et les reproches adressés à l'ange/messager» de Laodicée, était insupportable ...

Quiconque, ajoute/modifie ou retranche les paroles des prophéties du livre de l'Apocalypse, comme l'a fait William Branham, entraine des conséquences graves. Qui se lèvera parmi les vainqueurs pour défendre William Branham? ....Personne! Les vrais vainqueurs précipiteront son enseignement dans l'étang de feu!

D'accord!«(...) (286)  La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que ces messages sont adressés, non pas à l’Église, mais à l’ange de l’Église. Retournons en arrière, à la première Église: “A l’ange de l’assemblée qui est à Ephèse, écris…”. N’est-ce pas? (287) Très bien! L’âge suivant, verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris… (288) Ensuite, verset 12: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris… D’accord?» Sermon: L'Âge de l’Église de Pergame (286 à 288) 60-1207



Note: Les liens sont soulignés en bleu     (Les hyperliens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)
Lorsque William Branham, faisant allusion aux «anges/messagers» des 7 Église, déclara candidement en 1960 qu'au mieux de sa connaissance, la Bible ne donnait aucun indice sur leur identité propre, il aurait mieux valu qu'il n'aille pas plus loin et qu'il s'abstienne d'essayer de coller des personnages historiques sur ces 7 «anges/messagers». Il aurait du savoir que ces 7 «anges/messagers» étaient appelés tous les 7 en même temps au «Jour du Seigneur»... Mais puisque la théorie dispensationaliste avait déjà suggéré une succession chronologique de «périodes d'années» pour chaque «Église» la tentation d'aligner des personnages historiques ayant vécu aux 7 «époques/dispensations» était trop grande. Dans le cas de la première Église, comme William Branham a désigné l'apôtre Paul pour occuper le rôle «d'ange/messager d'Éphèse», il n'a pas réalisé que cela impliquait une coordination parfaite sur le plan technique, historique, biblique et biographique de Paul et du «calendrier» proposé pour le soi-disant âge de l'Église d'Éphèse. Certaines aberrations illogiques seront réfutées dans les chapitres suivants.

 «(6) Chaque église avait une étoile qui était dans la main de Dieu, et qui représente le messager de cet âge de l’église. Au mieux de ma connaissance (car la Bible ne dit pas qui ils sont), le messager de l’âge de l’Église d’Éphèse fut Paul, car s’est lui qui a fondé l’église d’Éphèse et qui fut le pasteur de cet âge d’église; c’est lui qui apporta la lumière à l’Église, jusqu’à ce que Jean la reprît. Après cela, il y eut Polycarpe et les suivants.» William Branham ---- Sermon: L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206]

Voici la citation originale en Anglais
«(5) Each church had a star that was held in God's hand, which represented the messenger to that church age. The best that I could think was the messenger at the Ephesian church age (because the Bible does not say who they are) » was Paul (...) (5) Now, the Smyrna age, I believe with all the--that I have been able to find, was Irenaeus. And now, I want to give you the reason why that I chose Irenaeus instead of Polycarp.» William Branham ---- Sermon:
Smyrnaean church age [60-1206]

Maintenant j'aimerais analyser ici l'expression «au mieux de ma connaissance» de la citation ci-dessus, et vous dire ce que j'en pense. Dans cette expression, William Branham nous confie que selon «sa meilleure connaissance personnelle la plus pointue», l'ange/messager de l'Église d'Éphèse est Paul. Lorsque quelqu'un utilise l'expression «au mieux de ma connaissance» c'est qu'il a probablement aussi des évaluations inférieures de «sa connaissance», situées entre la complète ignorance et tout ce qu'il a appris. C'est probablement ce qui s'est produit lorsque William Branham a été confronté par les versets 4 et 5 au chapitre 2 du livre de l'Apocalypse, qui ne correspondaient pas à ses propres déclarations. Cette simple phrase pourrait démolir tout l'enseignement des Sept âges de l'Église. Si toutes les affirmations deviennent des «allégations au mieux de sa connaissance», avouez que l'enseignement des Sept âges de l'Église n'est pas basée sur une révélation divine, mais «selon sa propre appréciation parmi tout ce qu'il a pu apprendre», «au mieux de sa connaissance»

Comprenez bien maintenant que lorsque William Branham affirme «qu'au mieux de sa connaissance», ou encore qu'il essaie de nous convaincre pourquoi il a délibérément «choisi» l'apôtre Paul, et aussi en nous donnant «les raison» pourquoi  a choisi tous les autres, tels qu'Irénée de Lyon ou Martin de Tours, ou Columba d'Iona, a on vraiment pas l'impression qu'il n'a jamais reçu «aucune révélation» de la part du Seigneur au sujet de l'identité des «soi-disant messagers», et dans le texte original de la citation [60-1206] en Anglais, c'est mentionné entre parenthèses «(because the Bible does not say who they are). Par conséquent, les mots «who they are», signifient les 7 messagers sans exception, incluant bien sûr l'apôtre Paul.


J'ai observé qu'à quelques endroits, William Branham a prêché que le «soi-disant» «ange/messager» de l'Église de Thyatire, était «Columban», nom qui s'écrit à la fin, (avec la lettre «n» après le «a»). Or, deux personnages avec des noms similaires, ont vécu à la même époque. D'autant plus qu'ils étaient amis et partageaient plusieurs liens en commun. Aussi, avant d'aller plus loin, assurons-nous de l'identité du personnage que William Branham a choisi, et regardons à partir de ses prédications, s'il s'agissait plutôt de Columba d'Iona, et non pas de son contemporain Irlandais, nommé «saint Columban de Luxeuil», lequel fut moine comme Columba, et qui fonda plusieurs monastères. Moi-même, j'ai du porter attention pour ne pas me méprendre et attribuer des actes et des témoignages au mauvais personnage. Cependant, si William Branham a réellement voulu parler de Columba d'Iona, j'utiliserai le nom de Columba d'Iona tout au long de cette étude, et non pas Columban. De plus, contrairement à William Branham, il me semble inapproprié de toujours appeler les personnages «vénérés par l'Église Catholique romaine» des «saints», car de mon point de vue spirituel, ils ne le sont pas et ne l'ont jamais été. Maintenant vérifions et voyons comment les départager pour bien les identifier.

Columban de Luxeuil (selon Wikipedia)

«Columban de Luxeuil, est le plus célèbre des saints Columban. Il est né en 543 à Navan - † mort le 21 novembre 614 ou 615 à Bobbio près de Plaisance, en Italie. Il est un moine irlandais qui a évangélisé les populations campagnardes de Gaule, d'Allemagne, d'Helvétie, et d'Italie. Il est fêté le 23 novembre selon le martyrologe romain, car il est mort le jour de la présentation de Marie au Temple, le 21 novembre.
Il est parfois considéré comme le saint patron des motards, notamment en Italie. Columban, après avoir quitté l'Irlande avec 12 compagnons, sillonne les Cornouailles anglaises. Il aurait débarqué en Bretagne, à Saint-Coulomb près de Saint-Malo, dans les années 580 ou 590, puis, jusqu'en 615, évangélisé la France, l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche et l'Italie. Après les troubles apportés par les invasions germaniques, son œuvre évangélique en Europe occidentale fut capitale pour la conversion des populations germaniques et la rechristianisation des campagnes.» Note: Dans les recherches sur Internet, ce personnage est souvent nommé Columbanus et on dit de lui:

«Moine Irlandais. Fondateur des monastères d'Annegray, Luxeuil, Fontaine (Haute-. Saône), Bobbio (Province de Piacenza – Italie). Rédacteur d'une règle monastique. Fêté le 23 novembre. Né (vers 540-43) dans le comté de Leinster en Irlande, formé à la vie cénobitique ...(Monachisme ascétique rigoureux)»

Columba d'Iona (selon Wikipedia)

«Columba d'Iona ou Columkill ou Colomkille ou Colombeau ou Colme ou Colombus ou Saint Columba (né le 7 décembre 521 - mort le 9 juin 597), ou Colum(b) Cille en gaélique irlandais (c'est-à-dire « Colombe de l'église »)
C'est en effet un prince de la maison des O'Neill de Tir Conail dans l'actuel Comté de Donegal en Irlande. Il est le fils de « Feidlimid mac Fergus Cendfota mac Conall Gulban » (...) Par ses origines, il est représentatif du haut Moyen Âge irlandais où la réalité du pouvoir est détenue par les abbés issus des familles princières (...) il est un «missionnaire» irlandais qui aida à réintroduire le christianisme en Écosse et dans le nord de l'Angleterre. Il établit un nouvel ordre monastique dont la principale communauté s'installa sur l'île de Iona en 563. La légende veut qu'il soit arrivé sur la petite île des Hébrides avec douze compagnons, métaphore christique visant à renforcer son caractère sacré. Il a été enterré à Downpatrick avec saint Patrick et sainte Brigitte d'Irlande qui sont les autres saints patrons de l'Irlande. Saint Columba est fêté le 9 juin. (...) »

« Columba arriva en Bretagne la neuvième année du règne de Bruide, fils de Maelchon, roi très puissant de la nation des pictes. Et par sa prédication, autant que par son exemple, il convertit cette nation à la foi du Christ. Sur quoi il reçut des Pictes une île, dont il a été question plus haut pour y édifier un monastère.» ...(Monachisme ascétique rigoureux)»

Note: Columba d'Iona n'a jamais fondé de monastères en Europe ou en Italie

Observez bien: le seul personnage qui a «chevauché» le soi-disant âge de Pergame et celui de Thyatire, est Columban de Luxeuil.
 


Ce graphique vous montre que seul Columban de Luxeuil est né durant le soi-disant âge de Thyatire. William Branham aurait-il fait erreur sur le personnage? Possiblement oui. Ce qui prouve que William Branham n'a pas fait beaucoup de recherches sur les personnages de cette époque.


Columban de Luxeuil n'est pas allé en Écosse. La seule similitude entre Columba d'Iona et Columban de Luxeuil est que tous les deux étaient contemporains et qu'ils sont partis tous les 2, avec «12 moines» et se sont concentrés à fonder des abbayes et des monastères



William Branham:

(14) (...) Et saint Patrick était le - le neveu du grand saint Martin. Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ. (20) «L'étoile fut Columba; il était originaire d'Irlande et d'Écosse, c'était un neveu de saint Martin; il a vécu environ soixante ans après saint Patrick, et son ministère commença donc environ soixante ans après celui de Patrick...(...)  Il s'attacha à l'enseignement de la Bible, à l'instar de sa pieuse mère, la sœur de saint Martin,(...) » Âge de l'Église de Thyatire - 60-1208


William Branham:
«(...) Environ soixante ans après la mort de saint Patrick naquit Columba dans le comté de Donegal en Irlande du Nord. Il appartenait à la famille royale des Fergus. Il devint un érudit brillant et consacré, connaissant par cœur la plus grande partie des Écritures... (...) »
  Exposé des sept âges de l'Église : Âge de l’Eglise de Thyatire 65-0005

Note: L'historique personnage catholique «saint Patrick» est mort le 17 mars 461. Si l'on ajoute 60 ans, nous trouvons Columba né vers 521, ce qui est l'année exacte de la naissance de Columba d'Iona, mais contrairement à ce qu'affirme William Branham, cette date n'est pas «le commencement de son ministère» comme il le dit en 1960, mais de sa naissance. Quant à Columban de Luxeuil, il est né en l'an 543, et les deux personnages avaient 22 ans de différence. Ensuite, certaines archives sur Internet mentionnent effectivement que «saint Patrick» était le neveu de Martin de Tours, même si cela pourrait être contesté par quelques historiens. Néanmoins il est assez clair que «Columban de Luxeuil» a concentré ses efforts de prosélytisme catholique sur le continent Européen plutôt qu'en Irlande ou en Écosse et c'est à Columba d'Iona que revient la «pseudo-évangélisation» de l'Écosse. Donc, avec les indices recueillis à propos du comté de Donegal et de la famille des Fergus, William Branham fait allusion à Columba d'Iona, et non pas à «Columban de Luxeuil».

Note: Tout comme Irénée de Lyon et Martin de Tours, Columba d'Iona est un «saint» catholique reconnu et vénéré par l'Église Catholique romaine. Leur «canonisation» est le résultat du culte populaire de leur époque et dans le cas des 3 personnages cités précédemment, il s'agit d'une « canonisation équipollente» qui permet à une personne dont la «pseudo-sainteté» est attestée de longue date par une vénération locale et dont le culte existe déjà, d'être déclarée sainte, même si aucun miracle n'a été rapporté et accepté comme tel par l'Église catholique. En conclusion, les personnages qui sont nommés «saints» par l'Église catholique, tels que ceux mentionnés par William Branham (Irénée, Martin et Columba) n'ont de «sainteté» que le titre qu'on leur a donné.


Selon les enseignements de William Branham, le «principe» de base qui s'applique à tous les «pseudo âges» et leurs «soi-disant messagers respectifs» est qu'il y a «un chevauchement du «messager» qui débute à la fin de l'âge précédent et qui continue dans l'âge suivant, celui qui est attribué au «pseudo messager». William Branham l'a affirmé et bien que ses explications n'étaient pas toujours claires, il n'en demeure pas moins que dans le cas du «pseudo messager» de Columba d'Iona, ce dernier aurait du apparaitre à la fin de l'âge de  Pergame et vivre durant les premières années du soi-disant âge de Thyatire.

Voici la citation de William Branham qui tente d'expliquer ce principe:

William Branham: (59) L'ange de cette Église de Laodicée, pour achever celui-ci... Eh bien, il viendra à la fin de l'âge,  comme les autres , selon ce que nous montre la Bible. Il viendra à la fin de l'âge. Pas au début, mais à la fin, parce que l'ange vient toujours pour réprimander les gens à cause de ce qu'ils ont fait. "Écris ces choses au - à l'ange de l'Église de Laodicée.» Vous voyez? (60) «Écris ces choses à l'ange de l'Église de Smyrne.» Vous voyez?

Chaque message est adressé à l'ange, à la fin de l'âge. Paul est venu à la fin de l'âge. (???) Et ainsi de suite, toujours à la fin de l'âge. Le chevauchement se fait à la fin de l'âge. La fin de l'âge amène un chevauchement. Vous voyez, "À l'ange..."; il leur dit ce qu'il en était. Celui-ci se chevauche avec celui-là. "À l'ange...", à la fin de cet âge. Vous voyez, il s'achève ici même, mais le chevauchement fait que ces sept âges de l'Église soient comme les marches d'un escalier qui montent.» - William M. Branham ---- Sermon: --- L'Âge de Laodicée [60-1211E]

Note: Columba est mort avant même que «son âge» commence.... et par conséquent n'est pas venu dans la période qui «chevauche» deux âges. Cette fois, William Branham a oublié de vérifier les dates. Le seul personnage qui aurait pu «chevaucher le «soi-disant âge» de Pergame et celui de Thyatire, est le moine Columban de Luxeuil qui vécut de 543 à 614 ou 615. Est-ce que William Branham aurait mélangé les 2 personnages? Peut-être, et cela ne ferait de démontrer que tout l'enseignement a été bâclé sur des faits non-vérifiés, tout comme pour sa version «du chevauchement  entre deux âges» qui explique que l'apôtre Paul serait venu à la fin de l'âge...[60-1211E]

Si vous calculez que Paul étant mort vers l'an 66 et que «son âge d'Éphèse» a duré jusqu'en l'an 170, expliquez-moi comment «Paul serait venu à la fin de l'âge» puisque le soi-disant âge d'Éphèse est le premier? L'enseignement de l'Exposé des sept âges de l'Église ne tient non seulement la route de la logique et du bon sens, mais prouve que William Branham a erré dans tout «son exposé» prétendant «expliquer» les Écritures prophétiques du Livre de l'Apocalypse, en donnant à des personnages historiques des rôles «d'anges/messagers» se tenant «continuellement» et «consciemment» dans la présence de Dieu, alors qu'ils n'ont jamais eu la moindre expérience spirituellement authentique avec l'Esprit du Seigneur.

Est-ce que le «pseudo ange/messager» Columba d'Iona était un vainqueur, selon les critères des messages envoyés aux 7 messagers des 7 églises? Non. Columba d'Iona fut un personnage complètement aveugle spirituellement dans le sens biblique du terme. Ce personne était plutôt «dans la main droite» du diable, adorant la «sainte Trinité» et en vénérant ou rendant un culte à des «saints» catholiques, tels que «saint» Martin de Tours, qu'il admirait pour «sa vie d'ascèse» exemplaire...

Est-ce que Columba d'Iona était revêtu «du vêtement blanc d'Apocalypse 3:5 ? Non! Ce personnage mit toute son espérance spirituelle et son énergie à pratiquer des règles monastiques par la mortification de la chair dans un monachisme ascétique rigoureux, à faire du prosélytisme pour le monachisme et construire des monastères afin de les remplir de moines comme lui, et à chercher continuellement du financement auprès des rois et de la noblesse en leur vendant l'équivalent des «indulgences» permettant à leur service des «moines» qui priaient constamment pour eux.

Apocalypse 2:7 «Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: À celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.»
Apocalypse 2:11 «Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort.»
Apocalypse 2:17 «Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.»
Apocalypse 2:26 «À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations.» Apocalypse 3:5 «Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.»
Apocalypse 3:12 «Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.»
Apocalypse 3:21 «Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.»
Apocalypse 17:14 «Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi.»
Apocalypse 21:7 «Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils.»

« Eh bien, quand l'âge de Luther s'achevait, c'est alors que Wesley est venu. Et ce fut quand le message de sanctification de Wesley s'achevait que l'âge de la Pentecôte a commencé. Vous voyez? Le messager introduit toujours le nouveau message à la fin de l'ancien. C'est un - c'est ce qui est arrivé dans chaque âge. Nous savons que c'est la vérité. Cela s'est chaque fois répété dans la Bible. Nous voyons cela tout du long des Saintes Ecritures, c'est juste à la fin de l'ancien âge que commence le nouveau, l'âge en question s'achève et le nouvel âge commence, Dieu envoie le messager.» [William Branham, 63-0116 - Le Messager du soir (Le Messager du temps de la fin), paragraphe 79-80]


*

(Les liens soulignés en bleu , s'ouvrent dans des fenêtres extérieures)

Columba de Luxeuil naquit en 543, alors que Columba d'Iona avait déjà 22 ans. Par contre, quand Columban de Luxeuil eut atteint la vingtaine en 563, Columba d'Iona partait en exil, la même année, en Écosse accompagné de «12 moines». Quant à Columban de Luxeuil, vers l'âge de 46 ans, lui aussi quitta l'Irlande pour le continent Européen, accompagné de douze moines, vers l'an 589. Il est intéressant de suivre la piste en remontant à partir de Columban de Luxeuil, car ce dernier a laissé quelques lettres et ouvrages qui en disent long sur la «théologie» de l'époque ainsi que les relations entre le clergé monastique d'Irlande et Rome.

Voici quelques détails historiques que Columban de Luxeuil partage avec Columba d'Iona

  1. L’église d’Armaght est fondée vers 445.

  2. Columba d'Iona, reçut une formation monastique et eut pour maître, un personnage nommé «saint Finnian de Moville » Finnian de Moville eut comme maître Colmán de Dromore (450-520), lequel vécut après la génération de «saint Patrick d'Irlande» (+/- 407 - +/-461). Colman de Dromore est étroitement lié avec le monastère qui avait été fondé à Dromore entre 497 and 513. Les archives historiques mentionnent un lien entre Patrick et la cité de Dromore. Les historiens rapportent que Finnian de Moville effectua un pèlerinage à Rome d’où il rapporta en l'an 540, le premier exemplaire parvenu en Irlande de la «Vulgate de saint Jérôme». Il fonda le monastère de Druim Fionn en 540 et le monastère de Moville, et qu'il dota d'une école en 545. Notez que dans l'hagiographie de «la vie de Columba», l'hagiographe Adomnan mentionne que Finnian de Moville fut un maître/professeur de Columba d'Iona.

  3. En 545, Columba d'Iona a 24 ans. Il fonde son premier monastère à Derry. Le monastère fut occupé principalement par des proches de sa parenté, incluant son cousin, un «autre saint» Irlandais, nommé  Baithéne mac Brénainn, qui devint plus tard, son successeur en tant que 2ième abbé au monastère d'Iona. Pendant qu'il était à Derry, on raconte qu'il planifia de faire un pèlerinage à Rome et à Jérusalem, mais qu'il n'alla jamais plus loin que la ville de Tours (Gaule) là ou Martin vécut. On prétend qu'il rapporta une copie des «évangiles» (reliques) qui reposaient sur la dépouille de Martin depuis près de 100 ans. Note: La vénération de Martin de Tours est attestée en Irlande depuis l'époque de «saint Patrick» d'Irlande.

  4. Avant de rencontrer Columba d'Iona, un autre «saint» Irlandais, nommé Comgall de Bangor fut instruit dans un monastère par un autre «saint» Irlandais nommé «Finnian de Moville», le même dont Columba d'Iona fut l'élève.

  5. En 554, Columba d'Iona a 33 ans. Il fonde le monastère de Kells, à 40 miles au nord de Dublin.

  6. Comme Columba d'Iona était «abbé» et enseignant, il fut le maître de Comgall de Bangor, lequel reçut une  formation monastique de Columba pour devenir «fondateur» de monastères à son tour. Par la suite, vers l'an 555, Comgall fut l'abbé fondateur de l'abbaye de Bangor, dans le comté de Down, en Irlande du Nord. L'hagiographe de Columba mentionne qu'il était l'élève et ami proche de Columba d'Iona.

  7. En 556, Columba d'Iona, fonde le monastère de Durrow en Irlande centrale.

  8. Columban de Luxeuil a eut pour maître Comgall de Bangor, et il est devenu moine à l'abbaye de Bangor vers l'an 560 avant d'en partir vers 589 pour «évangéliser l'Europe». Columban de Luxeuil fut l'élève de Comgall. Plus tard, Columban de Luxeuil rédigea une règle monastique et un «pénitentiel» pour ses moines.

  9. En l'an 564Comgall de Bangor aurait accompagné Columba d'Iona dans sa «mission d'évangélisation» lors de sa visite à la cour du roi picte Brude mac Maelchon. Il serait aussi connu sous le nom de «saint Congard» : un village de Bretagne (Morbihan) porte ce nom. À la mort de Comgall en 601 ou 603, plus de 3,000 moines sont déjà formés à l'abbaye de Bangor.

    Note: L'hagioraphe de Columba, Adomnan d'Iona, mentionne les liens entre Columba, Comgall et Columban dans «La Vie de saint Columba».
    Réf. (en Anglais). Finnian de Moville; Finnian de Moville; Colman of Dromore; Colman of Dromore

La transmission de la pédagogie et la didactique monastique reliant Columba d'Iona et Columban de Luxeuil.


*

Note: Les liens sont soulignés en bleu    

Ici, je vais reculer dans le temps et vous parler de personnages historiques contemporains de Columba d'Iona. Les noms mentionnés sont tous des figures historiques, tous liés au clergé monastique Irlandais, et l'on peut aisément les retrouver dans la majorité des encyclopédies qui traitent de l'histoire de l'Irlande.

Dans le dictionnaire, il est mentionné que le terme «pédagogie», est l'art d'enseigner ou les méthodes d'enseignement propres à une discipline, à une matière, à un ordre d'enseignement, à un établissement d'enseignement ou à une philosophie de l'éducation. L'usage a retenu du mot «pédagogie» son sens de méthode éducative, ce qui a donné lieu à des expressions du type pédagogie universitaire. La didactique porte sur les méthodes ou les pratiques d'enseignement tandis que la pédagogie porte sur l'éducation ou l'action éducative.


Ainsi, lorsqu'on examine l'enseignement et la formation académique et religieuse qu'a reçu un certain personnage, on observe que plus tard, l'élève reprend souvent à son compte la «pédagogie», la didactique et le style de son professeur. Lorsque «l'élève» devient à son tour un «enseignant» c'est une continuité dans la tradition pédagogique qui se transmet à ses élèves.

Colman de Dromore fut maître/professeur de Finnian de Moville qui lui enseigna tout ce qu'il savait afin que Finnian de Moville devienne à son tour un maître pour enseigner le monachisme et fonder des monastères. Ce qui fait que la pédagogie d'enseignement de Colman de Domore s'est transmise plus tard lorsque Finnian de Moville fut maître/professeur de Columba d'Iona (vers 540-545) et lui enseigna toutes les règles monastiques et ce qu'il avait appris de Colman de Dromore, dont les connaissances nécessaires pour fonder des monastères et recruter des moines.

* Donc, connaître Finnian de Moville, c'est connaître la pédagogie et la didactique monastique apprise par Columba d'Iona.

Columba d'Iona (né en 521) fut maître de Comgall de Bangor et lui enseigna toutes les règles monastiques et ce qu'il avait appris de Finnian de Moville, dont les connaissances nécessaires pour fonder des monastères et recruter des moines.

* Donc, connaître Comgall de Bangor c'est connaître la dicdactique qu'enseignait Columba d'Iona.

Comgall de Bangor fut maître de Columban de Luxeuil.  Le monastère de Bangor a hébergé jusqu'à 3000 moines à la fois.

Columban de Luxeuil né en 543, est devenu moine à l'abbaye de Bangor, y reçut une formation pour devenir «fondateur d'abbayes et de monastères». Il quitta Bangor vers 589 pour fonder un réseau de monastères en Europe.

Donc, connaître Columban de Luxeuil, c'est connaître Comgall de Bangor, et par conséquent, la didactique qu'enseignait également Columba d'Iona.

Je peux prouver à quiconque que la transmission des règles monastiques contemporaines à Columba d'Iona s'est perpétuée en Irlande et en Écosse ainsi qu'en Europe, par Columban de Luxeuil, et que leur origine vient du monachisme ascétique de Martin de Tours (Gaule) qui fut adopté par «saint Patrick» qui étudia à Tours au 5ième siècle. D'ailleurs, les moines Irlandais et Écossais vénérèrent «saint» Martin, et cela est largement documenté, car même l'hagiographie de Columba d'Iona en fait mention.

Bien que dans l'hagiographie de «la vie de Columba», Adomnan dit que Finnian de Moville fut un maître/professeur de Columba d'Iona, il fut aussi le maître de Columban de Luxeuil. Il rédigea une règle monastique (code religieux) pour ses moines, également un code pénitentiel monastique. Columba a probablement été inspiré par le code de Finnian toute sa vie, car semble-t-il, il était le meilleur élève de Finnian de Moville.


Section 4


*

À ce jour, il y a deux principales sources d'information sur le personnage de Columba d'Iona. La plus notoire et celle qu'a utilisée William Branham est «La Vie de saint Columba» ou «La Vitae Columbae», qui est une hagiographie écrite par un moine nommé Adamnán d'Iona plus de 100 ans après la mort de Columba d'Iona. C'est sans doute celle qu'a consulté William Branham.

La «Vitae Columbae» d'Adomnán se compose de 3 livres:

  1. BOOK I. «OF HIS PROPHETIC REVELATIONS»
  2. BOOK II. «ON HIS MIRACULOUS POWERS»
  3. BOOK III. «HERE BEGINNETH THE THIRD BOOK»
                  «OF THE VISIONS OF ANGELS»

Pour vous illustrer ce qu'Adamnán a raconté sur Columba dans le livre II «ON HIS MIRACULOUS POWERS» voici le récit d'un miracle du prêtre Columba d'Iona, qui va changer l'eau en vin, afin de célébrer sa messe. Le récit se trouve dès le premier chapitre:

CHAPITRE I. Du vin qui s'est formé à partir d'eau.
«À une autre époque, alors que le vénérable homme était encore un jeune homme en Scotia (Irlande) apprenant la sagesse de la sainte Écriture sous saint Finbarr (saint Finnian), l’évêque, il arriva que lors d’une fête, pas la moindre goutte de vin ne fut trouvée pour le sacrifice mystique.»

«En entendant les ministres de l'autel se plaindre de ce besoin, il prit le vaisseau et alla à la fontaine, pour que, diacre, il puisse apporter de l'eau de source pure pour la célébration de la sainte Eucharistie; car, à cette époque, il servait lui-même sous l'ordre des diacres. Le saint homme a ensuite béni avec foi cet élément d'eau prélevé au printemps, invoquant, comme il l'a fait, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, qui à Cana en Galilée avait changé l'eau en vin. Dans ce miracle aussi, un élément inférieur, à savoir de l'eau pure, a été transformé en un type plus excellent, à savoir le vin, par les mains de cet homme illustre.»

«Le saint homme revenant alors de la fontaine et entrant dans l'église, mit à côté de l'autel le vase contenant ce liquide et dit aux ministres: «Voici le vin que le Seigneur Jésus a envoyé pour célébrer ses mystères.» Le saint évêque et ses ministres ayant constaté le fait, grâce à Dieu, remercièrent Dieu plus ardemment. Mais le jeune saint attribua cela, non pas à lui-même, mais au saint évêque Vinnian. C'est la première preuve de la puissance miraculeuse du Christ, le Seigneur, manifestée dans son disciple, comme dans des circonstances similaires, il en avait fait le premier de ses propres miracles à Cana de Galilée. Laissez ce miracle divin, opéré par notre Columba, briller comme une lumière au début de ce livre, afin qu'il nous conduise aux autres pouvoirs divins et miraculeux qui ont été vus en lui. »

Les textes en langue anglaise des 3 livres sont accessibles à l'adresse Internet de l'université de Fordham https://sourcebooks.fordham.edu/basis/columba-e.asp

Note: William Branham a puisé dans le LIVRE II d'Adamnán tout ce qui, à son avis, lui semblait plausible, en omettant de raconter, évidemment, les aberrations des légendes folkloriques d'Adamnán.

L'autre source d'information historique nous vient d'un auteur anglais nommé Bède, dit le Vénérable, né vers 672/673 en *Northumbrie et mort le 26 mai 735. Son œuvre la plus célèbre, l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais. Dans son œuvre, Bède mentionne des actions de Columba d'Iona et ajoute des détails que l'on ne trouve pas dans «La Vita Columbae» d'Adamnán.
* La Northumbrie, est un royaume médiéval situé dans le nord de l'actuelle Angleterre.


Je suis presque assuré que très peu d'entre vous ont pris le temps de lire à propos du personnage de Columba d'Iona et que tout ce que vous avez entendu et connu du personnage, provient de l'enseignement «des 7 âges de l'Église» lorsque William Branham a prêché sur le «soi-disant» messager de l'Église de Thyatire. Cette page a pour but de vous montrer comment William Branham s'est littéralement inspiré des «légendes hagiographiques» d'un personnage «très religieux» que William Branham nomme «saint Columba» et dont «la réputation hagiographique» a été créée par un auteur nommé Adamnán d'Iona ou «saint Adamnan».

Après la mort de Columba (juin 597) la direction de la communauté monastique d’Iona fut assurée pendant au moins un siècle et demi, à une exception près par des princes abbés issus directement du clan Cenél Conaill, dont son biographe et neuvième successeur comme abbé d'Iona, Adamnán d'Iona.

L'hagiographe de la «Vie de Columba d'Iona» a été écrite plus de 100 ans après la mort de Columba. Adamnán, était lui aussi un moine pratiquant la vie ascétique  - selon la règle monastique de Columba -  et la rédaction de la «vie de saint Columba» fut publiée dans la dernière décennie du 7e siècle, avec l'intention avouée de lui rendre un culte «en tant que saint». Grand admirateur de Columba, Adomnan y retrace «à sa manière» la vie du «moine fondateur» à qui l'on attribue l'implantation du «phare catholique du monachisme»  dans les îles Britanniques, un peu plus d'un siècle auparavant. Les légendes folkloriques sur «saint Columba d'Iona» mentionnent entre autres, que Columba rencontra le monstre du Loch Ness. (Wikipédia).

Bède le vénérable
Bède, dit le Vénérable (en latin : Beda Venerabilis, en anglais : Bede, prononcé /bi:d/), est un moine et lettré anglo-saxon né vers 672/673 en Northumbrie et mort le 26 mai 735. Son œuvre la plus célèbre, l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais, lui a valu le surnom de « Père de l'histoire anglaise ». Ses écrits servent de référence historique pour l'époque de Columba d'Iona et l'activité religieuse du 15ième siècle. Bède est également linguiste et traducteur, et ses traductions des œuvres grecques et latines des premiers pères de l'Église ont joué un rôle important dans le développement du christianisme en Angleterre. En 1899, Bède est proclamé docteur de l'Église par le pape Léon XIII ; il est à ce jour le seul natif de Grande-Bretagne à avoir été ainsi honoré.

Les légendes folkloriques de Bède «le vénérable»
Alors qu'un jour Saint Columba séjourne chez les Pictes (qu'il a évangélisé, d'après Bède le Vénérable dans l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais), il se rend au bord de la rivière Nesa (le Loch Ness). C’est ici qu’est mentionnée pour la première fois la légende du monstre du Loch Ness: alors que des autochtones enterrent l'un des leurs, récemment attaqué par un monstre aquatique dans le lac, Columba envoie le courageux Lugne Mocumin nager vers l'autre rive du lac. Alors que la bête surgit pour attaquer Lugne, Columba la conjure en invoquant la puissance divine; le monstre disparaît alors dans les profondeurs.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bède_le_Vénérable


*
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hagiographie

L’hagiographie est l'écriture de la vie et / ou de l'œuvre des saints (catholiques). Le texte hagiographique étant destiné à être lu, soit lors de la prière chrétienne de la nuit (Lectures) soit en public dans le cadre de la prédication (catholique) , on lui donne souvent le nom de légende (du latin legenda. Le glissement de sens opéré durant le XVIe siècle au terme légende qui désigne alors un « récit à caractère merveilleux où les faits historiques sont transformés par l'imagination populaire ou par l'invention poétique » résulte de la nécessité devant laquelle se sont trouvés beaucoup d'hagiographes médiévaux de fournir la matière destinée à alimenter le culte de saints personnages dont ils ignoraient à peu près tout.

Le genre littéraire hagiographique, s'est développé dès les débuts du christianisme. De très nombreux récits de martyres chrétiens des trois premiers siècles nous sont parvenus, en grec, en latin et dans plusieurs langues orientales. Dans cette abondante littérature hagiographique, la majorité des textes se soucient peu de vraisemblance historique. Le culte des martyrs a été légitimé par le soi-disant «édit de Milan en 313», d'où la popularité de ce genre littéraire pour «élever certains personnages» au rang de «saints» intercesseurs.  Rappelons-nous qu'en 313, une politique de tolérance envers le «christianisme de l'époque» qu'on réfère à «l'édit de Milan», fut promulgué par l'empereur d'occident Constantin Ier (et par l'empereur d'Orient Licinius, avant que Constantin élimine ce rival). Contrairement à ce que beaucoup croient, cette politique de tolérance religieuse visait tous les cultes religieux sans exception, païens ou «chrétiens». Néanmoins ce qui a été retenu par l'Église de Rome, c'est que cette «politique impériale de tolérance religieuse» instaura une liberté de culte pour les «chrétiens», et pour les historiens, cette tolérance religieuse n'avait pour but que de résoudre «les problèmes relatifs à la sécurité et au bien public». Donc, pour revenir sur le sujet, gardons en mémoire que les textes hagiographiques utilisent «des récits stéréotypés» et un fonds de lieux communs qui enlève toute personnalité, voire toute épaisseur historique, à celui dont elles font l'éloge.

Dans le monde latin, on peut citer parmi les textes les plus anciens, «la Vie de saint Martin» par Sulpice-Sévère, œuvre hagiographique qui est devenue l'un des textes les plus réputés.

Par rapport à une biographie, l'hagiographie est un genre littéraire qui veut mettre en avant le caractère de sainteté du personnage dont on raconte la vie. L'écrivain, l'hagiographe n'a pas d'abord une démarche d'historien, surtout lorsque le genre hagiographique s'est déployé. Aussi les hagiographies anciennes sont parsemées de passages merveilleux à l'historicité douteuse. Au sens plus large, l'hagiographie désigne l'étude de la littérature hagiographique et du culte des saints. Cette approche scientifique est parfois appelée hagiologie. D'une manière plus polémique, on parle aussi d'hagiographie pour désigner un écrit (une biographie)trop favorable à son objet, c'est-à-dire manquant de recul et/ou ne laissant guère de place à la critique.
 
Après l'hagiographie monastique qui célèbre à travers des saints l'idéal de la communauté (ascèse, travail manuel, hospitalité, prière) pour promouvoir ce type de sainteté, se développe l'hagiographie épiscopale en lien avec l'établissement des évêchés (hagiographie s'appuyant sur le modèle des évêques fondateurs et évangélisateurs — voire martyrs) et l'hagiographie royale et dynastique. De plus, des typologies de saints existaient au Moyen Âge, ce qui a conduit les hagiographes à se conformer à ces modèles et à faire de nombreux emprunts à des récits antérieurs. La typologie est à l'origine de ce que l'on appelle l'allégorie médiévale et est considérée comme une méthode d'interprétation de la Bible.  L'hagiographie est ainsi un récit fortement stéréotypé dont la fonction pastorale est de servir à l'instruction et l'édification religieuse, mais qui peut avoir aussi une fonction normative, politique et de propagande religieuse.

Au Moyen Âge, l'hagiographie dominicaine et franciscaine invente alors des modèles de vie de saints sous la forme d'exemplum à prêcher, leurs textes ayant une fonction homilétique mais aussi récréative avec de nombreuses anecdotes mises au service d'une catéchèse destinée aux fidèles. La littérature hagiographique, d'abord destinée aux communautés religieuses, s'est diffusée dans le monde laïc où elle a servi progressivement d'auxiliaire au clergé local pour favoriser le culte des saints proposé à la piété populaire.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Exemplum

Dans le langage théologique de l'Église catholique, un exemplum (latin: au pluriel exempla) est une forme de récit bref qui vise à donner un modèle de comportement ou de morale. L'exemplum est directement relié au genre littéraire hagiographique. Il s’agit à la fois d’une fonction rhétorique (qui a été codifiée entre autres par Quintilien qui fut un pédagogue latin du Ier siècle apr. J.-C.) et d’un type particulier de récit qui vise à persuader l’auditoire ou le lecteur. Son contenu est très varié, de même que ses emplois : dans les sermons, les ouvrages moraux ou théologiques, les discours juridiques… Ses deux principales formes sont l’exemplum rhétorique, porteur d’une morale et d’un modèle de comportement que l’on pourrait qualifier de civique, et l’exemplum homilétique, qui véhicule une morale religieuse et est principalement employé par les prédicateurs à partir du XIIIe siècle.
L’un des principaux sens du mot exemplum au Moyen Âge est celui d’exemple à suivre, de modèle de comportement. L’exemplum médiéval et le renouveau de la prédication. La prédication connaît un profond renouvellement dès la fin du XIIe siècle, et surtout au XIIIe siècle. Dans ce contexte, l’exemplum sort de sa fonction strictement persuasive pour revêtir l’aspect d’une illustrative story (récit qui illustre), donnant une leçon salutaire à un auditoire en étant inséré dans un discours religieux, et se retrouve chargé d’une plus grande valeur morale. Les sources des exempla sont très diverses, allant de la Bible aux légendes, en passant par les vies de saints, les chroniques, les textes patristiques et les fables. Au XIIIe siècle, il est courant que le prédicateur tire certains exempla de sa propre expérience. Leur vraisemblance est exprimée, pour la plupart d’entre eux, par leur inscription dans un espace défini, proche et que les fidèles assistant au sermon du prédicateur sont capables d’appréhender. Méprisés pendant des années car dépourvus de recherche littéraire, ces ouvrages ne sont pas des objets de consommation littéraire, mais bien des outils de travail pour les prédicateurs. Pour le public, il n’est pas non plus question de voir dans ces recueils un genre littéraire, car les exempla ne font sens qu’une fois insérés dans le sermon du prédicateur : lui seul lui donne en effet sa valeur de discours convaincant et salutaire, l’exemplum n’ayant pas de valeur littéraire autonome.

Dans le cas de l'hagiographie de Columba d'Iona, il est évident que son auteur en a fait un héros plus grand que nature.


*

Les «pseudo miracles» de Columba racontés plus de 100 ans après sa mort, n'ont d'autres objectifs que d'élever le personnage au «rang de saint» afin qu'on le vénère comme le veut la tradition de l'Église de Rome. En fait, les hagiographies des premiers saints étaient souvent «embellies ou inventées» à des fins de persuasion religieuse plutôt que d'archives historiques.

Selon Wikipedia, «...l'œuvre la plus important d'Adamnán, et celui pour lequel il est le plus connu, est la «Vita Columbae» (La vie de Columba), une hagiographie du fondateur de l'abbaye d'Iona, «Saint» Columba, probablement écrite entre 697 et 700. Le format emprunte dans une certaine mesure de le même style hagiographique utilisé par Sulpice Sévère qui publia «la vie de Saint Martin de Tours.» Adamnán a adapté les formes traditionnelles de la «biographie chrétienne» pour regrouper des anecdotes et des légendes sur Columba thématiquement plutôt que chronologiquement,  et présente Columba en le comparant à un héros dans la mythologie gaélique. L'historien Jeffrey Wetherill suggère que l'une des motivations pour écrire la Vita était d'offrir Columba comme un modèle pour les moines, et ainsi améliorer la position d'Adamnán en tant qu'abbé.  La biographie est de loin l'œuvre survivante la plus importante écrite au début de l'Écosse médiévale, et est une source vitale pour notre connaissance des Pictes, ainsi qu'un aperçu de la vie d'Iona et du moine gaélique du début du Moyen Age.»

La légende du monstre du Loch Ness - «Saint» Columba (année 565)
«Le premier rapport du monstre du Loch Ness connu a eu lieu dans la vie de Columba par Adamnán.
Il décrit comment vers l'an 565 Columba a sauvé la vie d'un Pict, nommé Lugne, qui était censé être attaqué par le monstre. Adamnán décrit l'événement comme suit:

«... (Il) a levé sa main sainte, tandis que tous les autres, frères et étrangers, étaient stupéfaits de terreur, et, invoquant le nom de Dieu, a formé le signe de la croix en l'air, et a commandé au monstre féroce, en disant: Tu n'iras pas plus loin, tu ne toucheras pas l'homme; reviens à toute vitesse.»

Alors, à la voix du saint, le monstre était terrifié et s'enfuit plus vite que s'il avait été tiré avec des cordes, bien qu'il eût été si près de Lugne pendant qu'il nageait, qu'il n'y avait pas plus que la longueur d'un bâton de lance entre l'homme et la bête: alors les frères voyant que le monstre était rentré, et que leur camarade Lugne leur fut rendu dans la barque, sain et sauf, furent frappés d'admiration, et Dieu a rendu gloire à l'homme béni, et même les païens barbares qui étaient présents ont été forcés par la grandeur de ce miracle, qu'ils avaient vu, à magnifier le Dieu des chrétiens ».

Source: CHAPTER XXVIII. How an Aquatic Monster was driven off by virtue of the blessed man's prayer. Source(s): Life of St. Columba, Adamnán (W. Reeves), 1874, http://www.fordham.edu/halsall/basis/columba-e.asp Life of St Columba: founder of Hy (Iona), Adamnan (W. Reeves), Llanerch Press, 1988, ISBN 10: 0947992197 / ISBN 13: 9780947992194

Source: http://esmeond.wixsite.com/resumestableronde/la-vie-de-columba

La plupart des archives historiques, sont actuellement disponibles en quelques clics et des centaines de graphiques et d'illustrations deviennent accessibles pour tout chercheur sérieux, ce qui n'était pas le cas il y a 50 ans. Néanmoins vous devez comprendre que tout enseignant crédible et intègre qui se respecte s'en tient aux faits véridiques et vérifiables dans tout leur contexte, qu'ils soient politiques, sociaux ou religieux. Lorsqu'un historien se base sur des fables, des légendes (hagiographies) et des allégations pour interpréter l'histoire, c'est tout son enseignement au complet qui est visé et remis en question, peut importe qu'il soit sincère ou non. Les faits historiques vérifiés ne s'inventent pas ni s'interprètent, car ils parlent d'eux-mêmes. Cette étude soulignera implacablement tous les anachronismes rencontrés, les erreurs et omissions historiques ainsi que les aberrations par rapport au bon sens et confrontera les doctrines théologiques acceptées comme norme avec la vérité dans une logique implacable.


*

Adamnán (en anglais Adomnán), l'hagiographe qui écrivit de la «vie de Columba d'Iona», n'a jamais connu Columba puisqu'il est né plus de 27 ans après la mort de Columba. Ils ne se sont jamais rencontrés. Adamnán a écrit l'hagiographie de Columba d'Iona entre les années 697 et 700.

Bien qu'il n'ait jamais rencontré Columba d'Iona, voici ce qu'Adamnán a écrit à propos de Columba d'Iona...
« Il avait, (dit Adamnán), une figure angélique : c’était une nature d’élite ; il était brillant dans ses paroles, saint dans ses actions, grand dans ses conseils. Il ne perdait pas un moment, toujours à prier, à lire ou à écrire ; il supportait le poids des jeûnes et des veilles sans répit. »
Source: http://www.eoc-coc.org/accueil/saints-du-mois/juin/saint-Columba/

Note: Comment Adamnán pouvait savoir si Columba d'Iona avait «une figure angélique» puisqu'il l'avait jamais rencontré ? Comme tout le reste, le «portrait» qu'il dresse de Columba est un plaidoyer visant à

Lorsque la vie du personnage de Columba d'Iona est examinée avec soin, l'on comprend alors que le personnage que William Branham a choisi ne fut qu'un pantin habilement inspiré par le même «esprit du monachisme de Martin de Tours» dont le focus était complètement centré sur l'ascétisme monastique», et qui n'avait absolument rien en commun avec la foi apostolique. D'ailleurs vous aurez beau faire des recherches et même une thèse universitaire sur le personnage de Columba d'Iona, vous ne trouverez jamais chez-lui ni chez ses «compagnons» aucun «message évangélique» autre que celui de son «ascétisme monastique» et son ambition de construire des abbayes et des monastères, et de les remplir d'hommes comme lui mettant tous leurs «efforts pour plaire à Dieu» dans une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une «perfection», par une forme de renoncement ou d'abnégation. Ce personnage n'a jamais prêché l'Évangile ni d'ailleurs partagé quoi que ce soit d'évangélique de la part du Seigneur.

Jamais, ce personnage s'approcha à moins de mille milliards d'années-lumière du vrai salut, tel qu'enseigné par l'Évangile apostolique. En fait, je crois que William Branham n'aurait pu choisir pire personnage que Columba d'Iona pour donner un «exemple de saint» dans l'époque historique du 6e siècle.

Et comme vous le constaterez, «le pur Évangile» de Columba était encore plus «orthodoxe» que le catholicisme romain d'aujourd'hui. Quand vous aurez compris ce que fut en réalité «la vie de saint Columba» vous ne verrez plus l'enseignement des 7 âges de l'Église de la même façon. Les pseudo-miracles légendaires de «ce saint» sont des aberrations que William Branham a naïvement pris pour d'authentiques signes divins que Dieu avait «choisi» ce personnage pour «porter Sa Lumière».


*

William Branham semble s'être inspiré de beaucoup d'hagiographies, comme il l'a d'ailleurs mentionné lui-même à plusieurs reprises. Cependant, deux hagiographies ont beaucoup marqué son imagination, celle sur la vie de Martin de Tours et celle sur la vie de Columba d'Iona. William, Branham croyait que ces «hagiographies» étaient des «biographies» crédibles comme il l'a déclaré dans sa prédication «Les oints du temps de la fin 65-0725M» à propos de Martin de Tours. «c'est ce que rapportent les écrits de saint Martin. Lisez-le. Et c'est authentique. C'est de l'histoire.» Maintenant, imaginez ce qu'il a pensé de l'hagiographie de Columba d'Iona!

Citation de William Branham:
(18) Le messager de cet âge fut Columban. C’était un grand homme de Dieu. (19) J’ai son histoire écrite ici. (21) C’était un homme d’une grande foi. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. (22) Il entendit l’appel audible de la Voix de Dieu. C’est un bon point de plus en sa faveur. Alors, après cela, rien ne put plus l’arrêter: il partit, il se mit en route dès qu’il entendit la Voix audible de Dieu. (23) L’un des miracles… J’en ai noté plusieurs ici,»
L'Âge de l’Église de Thyatire 60-1208

Note: William Branham fait allusion aux miracles de Columba d'Iona à partir du Livre II d'Adamnán:  BOOK II. «ON HIS MIRACULOUS POWERS»

Évidemment, vous comprendrez que pour William Branham, généralement, les «qualités spirituelles» appliquées à Irénée de Lyon ou Martin de Tours, sont également valables pour Columba d'Iona. Les liens soulignés ci-après afficheront quelques citations lorsque vous les survolerez avec votre curseur.

Concernant Martin de Tours
61-0211, 60-1207, 60-1208, 60-1209, 61-1217, 61-1224,
63-0801, 63-1201M, 64-0500, 64-0621, 65-0725M, 65-0725M (2)

Concernant Columba d'Iona
60-1204E, 60-1208, 60-1209, 61-0117, 61-0211, 61-0219, 62-0117, 62-0123


*

Ce site Internet a été créé dans le but précis d'examiner soigneusement tous les critères requis selon la Parole de Dieu pour qu'une personne soit spirituellement qualifiée pour être un «ange» ou un «messager» du Seigneur dans la présence de Dieu. Cette étude vise expressément la crédibilité de l'enseignement et la «doctrine dispensationaliste» des 7 dispensations ou «7 âges de l'Église» ainsi que celle de la «révélation progressive» sur laquelle repose tout l'enseignement des Sept Âges de l'Église, des «7 sceaux» et des «7 tonnerres», tel que prêché par William M. Branham. Ce site n'est pas une attaque sur le «don de guérison» de William M. Branham, mais cible seulement la crédibilité de William Branham en tant qu'enseignant biblique, laquelle est à mon avis, complètement nulle, et je réfute toutes «ses interprétations» qui sont liées aux volets historiques et spirituels, lesquels sont associés à des personnages qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative, afin d'enseigner les soi-disant «âges» de l'Église... Ainsi, avec ce site web, William Branham reçoit ce qu'il mérite, «selon ses œuvres».

La clé de mes réfutations se trouve dans l'analyse soigneuse, que j'ai effectué sur le «personnage historique» qu'a choisi William Branham, «Columba d'Iona», sur sa vie, ses quelques écrits et témoignages, ses préceptes centrés sur son «monachisme ascétique», sa «théologie catholique» ainsi que les personnes avec lesquelles il s'est associé et tous ceux qu'il a admirés et qui l'ont inspiré.

Dans le cas du choix et de l'évaluation du personnage de Columba d'Iona par William Branham, ses déclarations sont carrément de la «haute-voltige acrobatique» d'un raisonnement délirant, lorsqu'il affirme que : (...) Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. » *** [65-0005]  Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER *** 

Je suis presque assuré que très peu d'entre vous ont pris le temps de lire à propos du personnage de Columba d'Iona et que tout ce que vous avez entendu et connu du personnage, provient de l'enseignement «des 7 âges de l'Église» lorsque William Branham a prêché sur le «soi-disant» messager de l'Église de Thyatire. Cette page a pour but de vous montrer comment William Branham s'est littéralement inspiré des «légendes hagiographiques» d'un personnage «très religieux», complètement obsédé par le monachisme ascétique, que William Branham nomme «saint Columba» et dont «la réputation hagiographique» a été créée par un auteur nommé Adomnan d'Iona ou «saint Adamnan» (saint catholique). Vous verrez que Columba d'Iona ne s'est jamais approché de l'authentique prédication du salut par le sacrifice expiatoire de Jésus, même pas à 100 milliards d'années lumière et que cet homme ne s'est jamais tenu dans la présence de Dieu. Le personnage de Columba d'Iona avait tout misé sur l'obéissance à des règles monastiques très rigoureuses, tout comme l'avait fait plus d'un siècle auparavant, le moine Martin de Tours. En proposant les personnages de Martin de Tours et de Columba d'Iona, en tant «qu'anges/messagers» William Branham a méprisé l'enseignement apostolique et la foi de Paul, tentant de vous faire croire qu'un moine pratiquant l'ascétisme rigoureusement était «rempli de l'Esprit».

Bien que cette page en particulier s'adresse au personnage de Columba d'Iona qui vécut du 7 décembre 521 au 9 juin 597 de notre ère,  (saint Columba d'Iona pour les catholiques, ne pas confondre avec Columban de Luxeuil), vous comprendrez que les textes de cette page en particulier ont été rédigés pour démontrer clairement que ceux qui sont qualifiés «d'anges/messagers»  qui se «tiennent devant Dieu» (Apocalypse 8: 2) ne peuvent en aucun cas être les personnages historiques nommés dans l'enseignement de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» prêché par William Branham. Tout comme Columba d'Iona, ces personnages, soi-disant «messagers» sont certes des personnages historiques ayant eu un impact sur le volet religieux du «christianisme», mais à la lumière des Écritures, la majorité d'entre eux n'ont jamais rencontré les critères requis pour «se tenir dans la présence de Dieu» (sauf Paul) ni ont satisfait aux détails particuliers des «lettres adressées personnellement à chaque «ange/messager», que ce soit les louanges, ou les instructions et exhortations du Seigneur. Je reconnais que William M. Branham a effectivement eu un «impact» sur les frères et sœurs francophones, non seulement du Québec, mais chez tous les francophones du monde entier, mais maintenant je crois qu'il était temps que ce site web voit le jour en langue Française, car l'appel aux vainqueurs cible également tous les francophones répartis dans l'Église de Dieu.


*

Pour situer le personnage de Columba d'Iona dans l'histoire, voyons ici quelques informations historiques et quelques explications sur les termes utilisés par les historiens qui ont étudié cette époque de l'Irlande du nord.

Gael: Les Gaels ou Gaëls (irlandais : Gael, plur. Gaeil ) sont un groupe ethno-linguistique qui comprend les Irlandais, les Écossais et les Mannois de culture gaéliques. La langue et la culture gaéliques sont originaires d'Irlande, mais se sont propagées en Écosse à l'époque du royaume de Dál Riata. Pour donner un exemple, les francophones du Canada, forment un groupe ethno-linguistique dans plusieurs provinces du Canada.

Dál Riata ou Dál Riada (également Dalriada) est un royaume gaël comprenant une partie du nord-est de l'Irlande et de l'ouest de l'Écosse de chaque côté du Canal du Nord. À son apogée à la fin du 6e siècle et au début du 7e siècle, il comprenait ce qui est aujourd'hui l'Argyll en Écosse et une partie de l'actuel comté d'Antrim d'Ulster, en Irlande du Nord. Le royaume était réparti en quatre principaux clans qui avaient chacun leur propre chef : Cenél Loairn (clan de Loarn), Cenél nÓenguso (clan d'Óengus), Cenél nGabráin (clan de Gabrán) et Cenél Comgaill (clan de Comgall). Parmi les Gaels célèbres, on compte Colum(b) Cille en gaélique irlandais ou «Columba d'Iona» Par sa grand-mère, Erca, fille de Loarn mac Eirc, le fondateur du Cenél Loairn, Columba est également apparenté aux rois de l'Irlande du nord (Dál Riada). C'est en effet un prince de la maison des O'Neill de Tir Conail dans l'actuel Comté de Donegal en Irlande.

Gaélie: Irlande, Écosse, contrées où règne la culture gaélique. Contrairement à l’Angleterre, au Pays de Galles et aux Lowlands écossais, la terre des Gaels n’a jamais été colonisée par les Romains.

Ce qui est certain, c'est que Columban est né d'une famille noble autour de 521 à Gartan (Donegal), en Irlande du nord, et est mort le 8 septembre 597 sur l'île d'Iona, au large de la côte ouest de l'Écosse. Columba appartenait au clan O'Donnell et était apparenté à la famille royale de son clan de la maison des O'Neill.

Au début destiné à la prêtrise, il fit plus tard des vœux monastiques et les conserva avec un zèle fougueux (on lui attribue d'avoir fondé de pas moins de vingt-cinq monastères et quarante églises à l'âge de vingt-cinq ans!).

Columba vécut 76 ans. Il était dans sa (44e) quarante-quatrième année quand il est parti d'Irlande, sous la pression du clergé irlandais, dans des circonstances dont il était lui-même responsable. Selon son hagiographe Adomnán, les trente-deux dernières années de la vie de Columba ont été principalement consacrées à la prédication de la foi «catholique irlandaise» aux habitants des vallons et des forêts du nord de l'Écosse. Toujours selon Adomnán, les prédications du personnage de Columba ont été confirmées par beaucoup de «miracles», et Columba a participé à l'instruction et «l'éducation religieuse» de ses convertis, par l'érection de nombreuses églises et monastères. Il a fréquemment visité l'Irlande; En 570, il assista au synode de Drumceatt, en compagnie du roi écossais Aidan, peu de temps avant l'inauguration du successeur de Conall de Dalriada. On raconte que lorsqu'il n'était pas engagé dans des «voyages missionnaires», il résidait toujours à Iona. De Iona il gouvernait ces nombreuses communautés en Irlande et en Calédonie, qui le considéraient comme leur «père et fondateur».

Le système de l'Église Irlandaise (Hibernie) et de l'Église Écossaise différait de celui des Églises des autres pays européens dans l'empire romain, tels que la Gaule, la Germanie, l'Italie, etc..., et cet aspect est très bien documenté sur Internet. Le système hiérarchique de l'Église irlandaise du temps de Columba était fondé sur le monachisme (moines). Les moines étaient à la tête du clergé et avaient même autorité sur les «évêques». Le monachisme irlandais de l'époque est appelé «christianisme gael». Rappelez-vous que l'Irlande ainsi que l'Écosse n'ont jamais été conquis par l'empire romain, ce qui explique que la forme de christianisme de ces nations échappait à la formule hiérarchique de Rome, car si la «Rome politique» était «fusionnée avec la Rome religieuse», l'Irlande et l'Écosse a combattu les armées romaines pour ne pas se laisser envahir et devenir des provinces romaines comme l'Angleterre (Britannia). Ceci explique la position unique occupée par les successeurs de Columba, qui gouvernaient toute la province des Pictes du Nord, bien qu'ils n'aient reçu que des ordres de prêtres. Le christianisme irlandais  Il était inconvenant que tout successeur à la charge d'abbé de Iona eût une dignité plus haute que celle du fondateur. Les évêques étaient considérés comme d'un ordre supérieur, mais soumis néanmoins à la juridiction de l'abbé. Vers l'an 664, la forme de christianisme irlandais fut finalement rejeté au profit des coutumes romaines par les Northumbriens, lors du synode de Whitby qui opposa Wilfrid d'York à l'évêque irlandais Colman. Ensuite il est rapporté que les moines de l'abbaye d'Iona, fondé par Columba, se se placèrent complètement sous l'autorité de l'Église de Rome en l'an 712.

On raconte que Columba n'a jamais passé une heure sans étude, prière ou occupations similaires. À la maison, il était souvent engagé dans la transcription de livres . A la veille de sa mort, il était engagé dans le travail de transcription. Il est dit qu'il a écrit 300 livres de sa propre main, dont deux, «Le Livre de Durrow» et le psautier appelé «Le Cathach», lesquels ont été conservés jusqu'à nos jours. Le psautier (un livre biblique contenant tous les psaumes) enfermé dans un «sanctuaire», a été initialement porté dans la bataille par les O'Donnells comme un gage de la victoire (relique ayant quelque pouvoir divin). Plusieurs de ses compositions en latin et en irlandais nous sont parvenues, le plus connu étant le poème «Altus Prosator», publié dans le «Liber Hymnorum», ainsi que sous une autre forme par feu le marquis de Bute.


*

Note: Les liens sont soulignés en bleu    

Le personnage de Finnian de Moville est né en Ulster vers 495 et est décédé en 589. Son nom s'écrit aussi «Finan», «Finian», «Finien ou Finnien». (Ne pas confondre avec Finien de Clonard, mort en 549) que Columba connut également lorsqu'il fut initié à la vie monastique par ce personnage)

Finnian de Moville fut un moine et un abbé irlandais qui fonda en 545 un monastère à proximité de ce qui est maintenant Newtownards. Il le nomme Moville (en gaélique irlandais Magh Bile, « la plaine de l’arbre sacré »).

Les historiens rapportent que Finnian de Moville effectua un pèlerinage à Rome d’où il rapporta en l'an 540, le premier exemplaire parvenu en Irlande de la «Vulgate de saint Jérôme». Il fonda le monastère de Druim Fionn en 540 et le monastère de Moville, et qu'il dota d'une école en 545. Bien que dans l'hagiographie de «la vie de Columba», Adomnan dit que Finnian de Moville fut un maître/professeur de Columba d'Iona, il fut aussi le maître de Columban de Luxeuil (ne pas confondre avec Columba d'Iona). Il rédigea une règle monastique et un «pénitentiel» pour ses moines. Finnian de Moville est honoré comme «le saint (catholique) patron de l’Ulster».

Le lien entre Columba et Finnian de Moville, crée historiquement une certaine reconnaissance et un lien direct entre Columba avec l'église de Rome
, et par conséquent contredit William Branham sur ses affirmations:

«Le messager de cet âge fut Columba. C’était un grand homme de Dieu. J’ai son histoire écrite ici. (...)  Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, suivant en cela l’exemple de sa pieuse mère, la sœur de Martin, et ne suivit jamais les enseignements de Rome. Il enseigna que les signes de Marc 16 devaient accompagner chaque croyant. Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant!» Certainement!" - William Branham - L'âge de l'église de Thyatire, 60-1208, paragraphes 18 à 21


*

Note: Les liens sont soulignés en bleu    

Selon les historiens, et la documentation historique disponible sur Internet maintenant accessible et facilement vérifiable, Columba a été tenu personnellement responsable d'une guerre civile en l'an 561 et la bataille se solda par une condamnation «officielle et publique» et même à son «excommunication» par le clergé de l'Église pendant un certain temps. Des historiens insistent qu'il n'eut pas d'autre choix que l'exil. Pourtant, son hagiographe et plus tard, son successeur, Adomnán, a interprété les faits historiques différemment : Au lieu de mentionner quoi que ce soit à propos de l'excommunication de Columba, Adomnán mentionne seulement : «Dans la deuxième année suivant la bataille de Cúl Drebene, lorsqu'il était âgé de 41 ans, Columba a navigué loin de l'Irlande en Grande-Bretagne, choisissant de devenir un pèlerin.» C'est peut-être la version «hagiographique» qu'a lu William Branham lorsque ce dernier ne souligne que «le côté missionnaire» de Columba. Sauf que, comme on le sait maintenant, une hagiographie cherchera à tout prix d'éviter de mentionner «les erreurs et les squelettes dans le placard» du «saint» qu'on veut «élever» et «vénérer».

D'après l'histoire, il semble que Columba aimait les livres et comme «la copie des livres et des manuscrits» était souvent une occupation importante de la vie monastique, Columba aimait «copier» des livres. On raconte qu'il aurait copié durant sa vie, près de 300 livres, à la main bien sûr, et qu'il continua à en transcrire jusque dans la nuit avant sa mort. C'est ainsi qu'il copia de sa main un «psautier» (un livre biblique contenant tous les psaumes) lequel, appartenait à son ancien professeur «saint Finnian» (en anglais: Finbarr) Selon une autre version plus élaborée de cette histoire, il s'agissait d'un livre de «la Vulgate», une traduction latine de la Bible, et c'était semble-t-il, la première copie de celle-ci pour atteindre l'Irlande, ce qui en faisait un document littéraire très convoité. Il semble que Columba avait même emprunté le manuscrit de Finnian, probablement sans permission, et qu'il l'avait secrètement copié avec l'intention de garder la copie pour son propre usage.

Saint Finnian de Moville (+ 589). Son nom s'écrit aussi Finan, Finian, Finien ou Finnien. en anglais: Finbarr). Il fut un moine et un abbé irlandais qui fonda en 545 un monastère à proximité de ce qui est maintenant Newtownards. Il le nomme Moville (en gaélique irlandais Magh Bile, « la plaine de l’arbre sacré »). L'Église le fête le 10 septembre (son natalice). Il est né en Ulster vers 495 et était descendant de Fiatach le Fair. Il fut disciple de saint Colman de Dromore et de saint Mochae de Noendrum à l’école de saint Ninian en Écosse (Candida Casa à Whithorn). Il effectue un pèlerinage à Rome d’où il rapporta en 540 le premier exemplaire parvenu en Irlande de la Vulgate de saint Jérôme. Il fonda le monastère de Druim Fionn en 540 et le monastère de Moville, dans le Down, en 545 qu'il dota d'une école. Il fut le maître de saint Columban de Luxeuil. Il rédigea une règle et un pénitentiel pour ses moines. Il est honoré comme le patron de l’Ulster.

Lien externe: https://www.ria.ie/cathach-psalter-st-columba (The Royal Irish Academy) (of Ireland)


*

Note: Les liens sont soulignés en bleu    

Mais Finnian avait des principes et entendait faire respecter «les droits de reproduction» (copyright): et Finnian revendiqua non seulement l'original, mais aussi la dite copie. Finnian, son ancien professeur,  accusa Columba de vol - de «copie illégale» ! et il exigea que Columba remette la copie qu'il avait faite. Finnian porta l'affaire devant le roi d'Irlande, Diarmait Mac Cerbhiall, pour arbitrage. Croyant peut-êttre qu'il n'avait rien fait de mal dans sa tentative de «répandre la parole de l'Église», Columba accepta. L'argument de Finnian était simple: «mon livre, tu ne peux pas le copier, c'est tout!».
Il estimait que si quelqu'un devait le copier, cela devait se faire selon «certaines procédures et permissions» et certainement «pas en secret» sous son propre toit. Il est raconté, qu'à la fin du procès, Columba, clôtura son discours en déclarant à la cour que tous ceux qui possédaient «le savoir et les connaissances» par le biais des livres, avaient «l'obligation morale» de diffuser ces connaissances, en les copiant et en les partageant. Columba estimait que le fait de ne pas partager «la connaissance» était une offense beaucoup plus grande que de copier un livre qui n'a rien perdu en étant copié. «Il n'est pas juste, disait-il, que les paroles divines de ce livre périssent, ou que moi ou n'importe qui d'autre soit empêché de les écrire ou de les lire ou de les répandre parmi les tribus.»

Note: La «copie» ou ce qui reste de la copie (le livre des Psaumes) est aujourd'hui conservé à la Royal Irish Academy de Dublin. Le manuscrit est incomplet, ne contenant que 58 feuillets sur les 105 qu'il devait contenir à l'origine. Il comprend le texte des Psaumes 30:10 à 105:13 en latin dans leur version de la Vulgate, précédés pour chacun d'une rubrique de commentaires.  Le cercueil qui le contenait est maintenant au Musée national d'Irlande. Il est connu comme le «Cathach de St. Columba»

Mais le roi statua en faveur de Finnian, condamna Columba de plagiat et donna des droits d'auteur légaux à Finnian, en disant: «To every cow belongs her calf, therefore to every book belongs its copy» « Comme le veau appartient à sa vache, ainsi la copie du livre appartient à son livre».  Ainsi le «petit» du manuscrit doit revenir chez «la mère du manuscrit copié» (et chez son propriétaire). En d'autres termes, chaque exemplaire (copie) d'un livre appartenait au propriétaire du livre original.  Cette affaire est considérée comme la première instance légale, enregistrée à propos d'un litige de droit d'auteur. Columba fut très furieux contre la décision du roi Diarmait et ce fut le premier motif qui le motiva Columba à se venger du roi un peu plus tard! Bien sûr, l'histoire ne s'est pas arrêtée là.


*

 



Columba d'Iona n'est pas resté à l'écart de la politique. Cliquez sur les liens ci-dessous (captures d'écran)
Cliquez ici| Cliquez ici| Cliquez ici| Cliquez ici| Cliquez ici| Cliquez ici| Cliquez ici

 
 



1. Participer à la communauté chrétienne

Être membre de l'Église, c'est être membre de l'Église , même si vous êtes un ermite isolé. Il n’existe pas de «chrétien indépendant». Nous ne sommes pas censés vivre la vie chrétienne par nos propres moyens. La règle de St. Columba demande aux ermites de vivre «à proximité d'une grande ville». Certains traduisent «grande ville» par «le siège d'un évêque». Nous devons être soutenus par une bonne fraternité chrétienne. Nous devrions nous associer à ceux qui se trouvent plus loin sur le chemin spirituel que nous sommes, afin de nous montrer le chemin. Notez que la règle mentionne les jours de fête. Le calendrier liturgique de l'Église devrait jouer un rôle de premier plan dans notre vie de dévotion.

2. Être détaché du monde
Le détachement est une bonne pratique spirituelle, peu importe votre situation dans la vie. St. Columba appelle ses ermites à «laissez votre vie être complètement détachée du monde et suivez l'enseignement du Christ et des évangiles». Cela ne veut pas dire que vous ne possédez aucune possession. La Règle indique également: «Que vous possédiez beaucoup, peu de choses en nourriture, en boissons ou en vêtements, laissez-le être conservé avec la permission d'un aîné. Laissez-le contrôler sa disposition ... "

3. Se faire de bons amis
En plus de l'exigence ci-dessus d'avoir des personnes pieuses avec lesquelles vous pouvez discuter de Dieu et des Ecritures, la règle de St Columba met en garde également contre la conversation «avec quiconque est adonné à des commérages oisifs ou mondains, ou avec quelqu'un qui se plaint de ce qu'il ne peut ni empêchez ni rectifiez. »La Règle demande à l'ermite de bénir de telles personnes, puis de les envoyer.

4. Priez pour les autres
Il va sans dire que le disciple chrétien doit avoir une vie de prière quotidienne robuste. St. Columba's Rule dit de «chérir chaque pratique de dévotion grandement».

5. Soyez fidèle
La Règle demande aux ermites de "rester fidèles aux commandements de Dieu en tout temps". Une note de bas de page mentionne que "commandements" peut également être traduit par "testament", ce qui implique de rendre témoignage. Une autre façon de dire cela est le martyre . La règle de St. Columba mentionne deux types. Il dit: «Soyez prêt à penser au martyre rouge», le martyre du sang. Mais il dit aussi: «Soyez conservateur et tenace pour le martyre blanc.» Ce «martyre blanc» signifie tout abandonner pour l'amour du Christ. Cela signifie vivre une vie chrétienne totalement fidèle, malgré les difficultés ou les obstacles que le monde nous lance; malgré la dérision ou le mépris que cela pourrait apporter. Les ermites et les moines vivent bien sûr ce martyre blanc. Mais il n'y a aucune raison qu'un profane ne puisse vivre ce même esprit chez lui, dans son monde.

6. Faire pénitence
La règle de St Columba stipule: "Que vos veilles soient constantes de jour en jour, mais toujours sous la direction d'un autre." Une note de bas de page indique que "veillées" se réfère à " cros figell " ou "veillée croisée", forme de prière pénitentielle où L'ermite prierait debout, les bras étendus, comme sur une croix pendant de longues périodes. La pénitence devrait faire partie des pratiques spirituelles de chaque chrétien.

7. Pardonner aux autres

8. Priez, travaillez, lisez
La règle mentionne trois activités qui constituent l'occupation quotidienne de l'ermite: la prière, le travail manuel et la lectio ou «lecture sainte». Ce sont de bons efforts quotidiens pour nous tous. De toute évidence, le travail particulier d'un ermite ou d'un moine sera différent de celui d'un laïque du monde. Mais le principe s'applique toujours. Chaque jour, nous devrions consacrer du temps à la prière, à la lecture spirituelle et à un travail productif. Se souvenir des trois garantit qu’une entreprise ne domine pas les autres. Chacun est important.

9. Travailler intelligemment

10. Pratiquer la modération
La règle contient un ensemble de préceptes brefs rappelant à l'ermite d'être modéré en toutes choses. «Ne mange pas avant d'avoir faim. Ne dormez pas jusqu'à ce que ce soit nécessaire. Ne parlez pas jusqu'à ce que la nécessité l'exige.

11. Être généreux
Vivre modérément nous permet d’être plus généreux avec les autres. La règle nous rappelle que si nous prenons moins que notre allocation de nourriture et de vêtements, nous aurons plus à partager avec les pauvres. Il dit: "Avant tout, pratiquez l'aumône." Encore une fois, c'est un bon conseil spirituel pour tous.

12. Être zélé
L’attention des bénédictins sur l’ora et labora, le travail et la prière est une constante de chaque règle de vie. La Règle de Saint Columba nous demande d’être particulièrement zélés dans ces deux domaines. «L’étendue de votre prière devrait être jusqu’à ce que les larmes viennent», et «la mesure de votre travail devrait être de travailler jusqu’à ce que les larmes d’épuisement arrivent». Si vous pensez que prier et travailler jusqu'à pleurer sonne un peu trop, je serais d'accord. Surtout quand on considère que les larmes viennent plus librement à certains qu'à d'autres. Cependant, la règle considère cet idéal comme un idéal à atteindre plutôt que comme une exigence absolue. Reconnaissant que cela ne sera ni possible ni pratique pour beaucoup, la Règle stipule également que si les larmes ne viennent pas, la limite de notre prière et de notre travail «devrait être la transpiration».

13. Rappelez-vous les bases


*

Ce chapitre désire simplement vous renseigner sur les règles et principes, que les moines devaient suivre et prêter obéissance, à l'époque de Columba d'Iona. Le personnage de Columba eut un «confrère» plus jeune que lui, nommé par les historiens:  Columban de Luxeuil.

Columban de Luxeuil mit par écrit les principes sévères du monachisme irlandais à destination des monastères gaulois et d'Europe. Les œuvres qu’il a laissées, connues sous le nom de « règles » sont en fait des textes très différents par leur nature et leur destination :

La Règle des moines
Histoire: Rédigée entre 591 et 610 à l'intention des monastères continentaux d'Annegray, de Luxeuil et de Fontaines que le roi mérovingien Gontran lui avait demandé de réformer ; cette règle insiste sur les vertus des moines. Cette règle est d’abord en vigueur à l’abbaye de Luxeuil, la première fondée par Columban de Luxeuil (594), puis à celles de Lure et de Fontaine-lès-Luxeuil. Lorsque Columban doit quitter Luxeuil, il s’établit à Eustaise, puis fonde les monastères de Bobbio et 18 autres : abbaye de Jouarre, abbaye de Remiremont. La règle connaît un certain succès, et près de 90 monastères l’adoptent : soit fondations des disciples de Columban (comme Attala, Gall et Columban le Jeune), soit imitation1. Elle est de même utilisée par des monastères féminins ou doubles. Mais, extrêmement sévère, parfois imprécise, elle est modifiée ou abandonnée : dès 628, la règle de saint Benoît est associée à celle de saint Columban dans les monastères qui en relèvent. En 745, le concile des Francs, dirigé par saint Boniface de Mayence, préconise l’adoption de la règle bénédictine pour tous les monastères du royaume. La règle n’est jamais utilisée dans les îles Britanniques. Cependant, lors de sa réforme au IXe siècle, saint Benoît d'Aniane reprend quelques articles de la règle de saint Columban qu’il incorpore à la règle de saint Benoît.

Contenu de la règle
La règle est généralement jugée sévère, et comme insistant sur les mortifications. Elle s’articule autour d’une liste des devoirs du moine, découlant de dix vertus, et des punitions en cas de manquement à ces devoirs.

Vertus du moines
Les dix vertus commandées par la règle de saint Columban sont, outre la pauvreté, la chasteté et l’obéissance demandées par la plupart des règles monastiques, le silence, la frugalité dans l’alimentation, la récitation des psaumes, la modération (dans le comportement individuel), la mortification et la perfection.

Devoirs
Pour atteindre ces vertus, découlent des devoirs : la vie en communauté permet d’obtenir l’obéissance (au père abbé) qui donne l’humilité, la patience et la douceur (en côtoyant d’autres moines aux personnalités différentes). Le moine de Columban est pauvre : il abandonne tous ses biens, ne peut rien léguer, ni rien amasser durant sa vie. Le mépris des biens de ce monde est pour Columban la première des vertus.

La pauvreté doit s’étendre au monastère : il ne peut posséder que ses troupeaux, et donner aux pauvres tout don en numéraire.

Pour préserver la chasteté, et comme la règle permet les monastères doubles, il est interdit à un moine de passer une nuit dans une auberge où se trouve une vierge, d’avoir des conversations régulièrement avec une vierge, de voyager avec une vierge. Le jeûne quotidien est également conseillé. Les jeûnes du mercredi et du vendredi sont obligatoires (dans les monastères suivant cette règle, on désignait le mercredi le premier jeûne, et le vendredi par le second jeûne).

Les interdits et les pénitences
La règle de Columban de Luxeuil se distingue par la sévérité et le nombre de punitions prévues pour les manquements à la règle. Le devoir d’évangélisation est une forme de pénitence, dite pereginatio Dei. Elle existe déjà de façon informelle dans les monastères irlandais. Il est recommandé de dormir le moins possible : il ne faut se coucher qu’épuisé. Pour y parvenir, la règle prévoit de nombreux travaux, manuels et intellectuels : de vastes scriptoria sont aménagés pour y recopier des manuscrits enluminés, et les moines travaillent la terre, dont les fruits nourrissent les moines et les pauvres.
Source Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_de_saint_Columban

Références: SAINT ColumbaN DE LUXEUIL, Règles et pénitentiels monastiques, éd. A. de VOGÜÉ, Bellefontaine, 1989 (Vie monastique 20) [le meilleur texte de référence actuellement disponible avec une introduction historique qui fait autorité]. Site de la Fraternité de Saint Columban : communauté œcuménique vivant l'Évangile selon la règle de Saint Columban.

Contrairement à Columban de Luxeuil, Columba d'Iona n'a pas laissé de règle écrite. Mais la règle suivante, qui lui est attribuée, a été fixée bien plus tard. Elle reflète véritablement l'esprit du monachisme irlandais originel.

* Demeure seul dans un lieu séparé près d'une ville (dans un endroit retiré), si ta conscience n'est pas capable de vivre en communauté avec la foule.
* Sois toujours sans ornement (dépourvu de possessions), à l'imitation du Christ et des Evangélistes.
* Que tu possèdes peu ou une grande partie de quoi que ce soit, que ce soit les vêtements ou la nourriture, ou la boisson, que ce soit entre les mains de l'aîné (l'ancien) et à sa disposition, car il n'est pas digne d'un religieux d'avoir de distinction de propriété avec son propre frère qui es libre.
* En un lieu clos, avec une porte, enferme-toi. (Qu'un lieu fermé, avec une porte, t'abrite en ses murs)
* Qu'il y ait quelques hommes religieux à converser avec toi de Dieu et de son Testament; à te visiter aux jours de solennité; à te renforcer dans les Testaments de Dieu, et dans les passages des Écritures.
* Tu n'admettras pas auprès de toi, une personne qui parlerait trop avec toi en vaines paroles (ne vienne t'adresser de vaines paroles,) ou discuter du monde, ou qui murmure à propos ce qu'il ne peut réparer ou prévenir, mais qui te distrairait plus, par un bavardage (s'il était colporteur de commérages entre amis et ennemis), mais donne-lui tout de suite ta bénédiction, s'il la mérite.
* Que ton serviteur soit discret, religieux, qu'il ne fasse pas de contes (non-bavard), il t'assistera continuellement, par un travail modéré bien sûr, mais toujours prêt.
* Rends-toi avec soumission à toute règle qui est de l'ordre de la dévotion.
* [Aie] un esprit préparé pour le martyre rouge [id est la mort pour la foi].
* [Aie] un esprit fortifié et indéfectible pour le martyre blanc. [id est les pratiques ascétiques] Le pardon du cœur de chacun.
* Des prières constantes pour ceux qui te troublent.
* La ferveur dans le chant de l'Office pour les morts, comme si tout fidèle défunt était un de tes amis particuliers. °Les hymnes pour les âmes [doivent être] chantées debout.
* Que tes Vigiles soient constantes, de soir en soir, sous la direction d'une autre personne.
* Trois œuvres dans la journée, à savoir la prière, le travail et la lecture.
* Le travail sera divisé en 3 parties, à savoir ton propre travail, et le travail du lieu où tu demeures, en fonction de ses besoins réels; ensuite, ta partie dans le travail commun des frères; et enfin, ton aide pour les voisins, c'est-à-dire par l'instruction ou les écrits, ou la couture de vêtements, ou quelqu'autre travail qu'ils pourraient vouloir, ut Dominus ait : "Non apparebis ante Me vacuus - comme le Seigneur a dit, "On ne paraîtra pas devant Moi les mains vides." (Exode 23,15).
* Tout, dans son ordre propre; Nemo enim coronabitur nisi qui legitime certaverit. [Car nul n'est couronné sauf celui qui s'est efforcé de manière licite.]
* Fais l'aumône, avant toutes choses.
* Ne prends pas de nourriture jusques au temps où tu as faim.
* Ne dors pas tant que tu n'en sens pas le désir.
* Ne parle pas, sauf lorsque tu dois vaquer aux affaires.
* Tout ce qui t'es donné en surplus dans les repas légitimes, ou dans les vêtements, donne-le par pitié pour les frères qui le veulent, ou pour les pauvres de la même manière.
* L'amour de Dieu, de tout ton cœur et de toute ta force;
* L'amour de ton prochain comme toi-même
* Demeure dans le Testament de Dieu en tous temps.
* Ta mesure de prière doit être jusques au temps où viennent tes larmes;
* Ou ta mesure de travail jusques au temps où viennent tes larmes;
* Ta mesure de prière sera jusqu'à ce que les larmes te viennent; ou ta mesure de travail jusqu'à ce que les larmes te viennent; ou ta mesure de travail, ou de prosternations (génuflexions), jusqu'à ce que la sueur t'en viennent, si les larmes ne se libèrent pas.

http://stmaterne.blogspot.ca/2006/11/rgle-de-saint-columba-diona.html
Traduction du latin (Règle de saint Columba d'Iona Notre père dans la Foi, Saint Columba ou Columcile d'Iona (+ 597), est fêté le 9 juin.)  Auteur Jean-Michel
Également la version française du texte latin par Claude Lopez-Ginisty d'après A. W. Haddan and W. Stubbs, Councils and Ecclesiastical Documents Relating to Great Britain and Ireland II, i (Oxford: Oxford University Press, 1873), pp. 119-121.

Aujourd'hui: L'Ordre Cistercien de la Stricte Observance (connu aussi comme “Trappiste”) est un Ordre religieux contemplatif de l'Eglise Catholique Romaine composé de monastères de moines et de monastères de moniales. Nous faisons partie de la grande Famille Cistercienne dont l'origine remonte au Moyen-âge.

L'ordre cistercien apparaît, au Moyen Âge, comme l'une des réalisations les plus remarquables de l'idéal monastique. La fondation de Cîteaux (1098) s'inscrit dans le vaste mouvement de retour aux sources authentiques du christianisme, qui caractérise la réforme de l'Église inaugurée par le pape Grégoire VII. Comme beaucoup de rénovateurs de la vie monastique à cette époque, les premiers cisterciens fondent leurs abbayes loin des lieux habités, en quête d'une solitude favorable à une vie vouée à la prière. Mais, à cet élément érémitique, ils unissent harmonieusement l'idéal communautaire formulé par la Règle de «saint» Benoît, qu'ils se proposent de pratiquer dans toute sa pureté. Deux éléments achevèrent de donner à l'Ordre sa physionomie originale. D'une part, une législation fondée sur le principe de l'unanimité dans la charité permit de sauvegarder l'autonomie interne des monastères, tout en assurant une centralisation suffisante. Cette Charte de charité exerça une influence profonde sur d'autres ordres religieux. D'autre part, pour animer spirituellement l'institution, une pléiade d'écrivains cisterciens de grande qualité (saint Bernard et son école) élaborèrent une doctrine de l'union mystique avec Dieu, dans laquelle l'influence des Pères latins et celle des Pères grecs se conjuguent en une synthèse unique en Occident.


*

Finnian de Moville a fondé son nouveau monastère (Movilla Abbey) en 540, à Maigh Bhile (Movilla) - la plaine de l'arbre antique, un lieu sacré, vénéré à l'époque païenne, à environ un mile de la rive nord du Strangford Lough (les ruines de Movilla Abbey du 15ème siècle peuvent encore être vues dans Newtownards). Il a fondé une célèbre école de Druim Fionn à peu près à cette époque.

Finnian a été parrainé dans la construction et l'entretien de son monastère par le roi du Dál Fiatach. Il est devenu une communauté monastique de grande importance en Ulster et en Irlande en tant que centre «de culte chrétien celtique», d'apprentissage, de mission, et aussi de commerce. L'association de Finnian avec Moville a été commémorée dans le livre d'Armagh comme «vir vitae venerabilis qui jacet in miraculis multis dans sua civitate Maghbile» (un homme de vie vénérable qui repose dans beaucoup de miracles dans sa ville de Movilla). Au moment de la mort de Finnian en 579, Movilla était déjà reconnue comme une grande fondation monastique. L'abbaye a traversé des hauts et des bas au cours des siècles, mais a survécu comme un lieu de témoignage chrétien pendant plus de mille ans, jusqu'à la dissolution des monastères en 1542.

La règle et code monastique de Finnian de Moville qu'a suivie Columba
Finnian a écrit une règle (code religieux) pour ses moines, également un code pénitentiel monastique. Columba d'Iona a été inspiré par le code de Finnian toute sa vie, car semble-t-il selon son hagiographe, il était le meilleur élève de Finnian de Moville.

On sait que Finnian de Moville fonda le monastère de Moville en 540, lequel fut un grand centre de formation pour le monachisme. Mais comprenez bien, que si la règle monastique empêche un moine de posséder des richesses, il doit par conséquent «trouver du financement» auprès de la noblesse ou du roi. Or l'histoire nous apprend que le projet de monastère de Finnian a été financé par le roi du Dál Fiatach. (Fergnae mac Oengusso Ibdaig régna de 532 à 557)

Pour Columba, lorsqu'il s’installe avec douze moines en 563 sur la petite île de Iona, ancien lieu sacré des druides, située au large de l'île de Mull, il est non seulement sous la protection du roi Conall mac Comgaill de Dal Riada mais également «parrainé financièrement» par ce dernier, et Columba fera de l'abbaye d'Iona une plaque tournante de son prosélytisme monarchiste et ses interventions dans la politique, tant au royaume de Dal Riada que chez les Pictes. Columba savait s'entourer de personnes de noblesse et riches.

Sa «formation» monastique incluait l'apprentissage de l'art «d'être influent» pour aller chercher les commanditaires nécessaires pour ses projets d'expansion du monachisme. En 570, il assista au synode de Drumceatt, en compagnie du roi écossais Aidan, peu de temps avant l'inauguration du successeur de Conall de Dal Riada. En 575, le nouveau roi, accompagné de Columba, participe au concile de Druim Ceat (Comté de Derry), en Irlande, où le royaume du Dal Riada écossais est reconnu indépendant par le futur Ard rí Érenn Áed mac Ainmerech du Cenél Conaill des O’Neill du Nord, sous réserve qu’il le soutienne toujours dans les conflits purement irlandais. On raconte que lorsqu'il n'était pas engagé dans des «voyages missionnaires», il résidait toujours à Iona. De Iona il gouvernait ces nombreuses communautés en Irlande et en Calédonie, qui le considéraient comme leur «père et fondateur».


*

Cet anecdote se retrouve fréquemment sur Internet: On raconte que pendant que Columba était à Derry on dit qu'il planifia un pèlerinage à Rome et à Jérusalem, mais qu'il n'a pas été plus loin que Tours (France). De là, il apporta une «copie des évangiles» (d'autres disent «un psautier») qui «reposaient» sur le sein de «saint» Martin de Tours, depuis plus de 100 ans. Par contre, on sait que «saint» Patrick y est allé.

À propos du «psautier, ou recueil des psaumes de la bible, ou copie des évangiles» qu'il aurait rapportée, cela a été conservé comme «relique». Cette relique a été déposée à Derry (Skene, Celtic Scotland, II, 483). Columba a quitté l'Irlande et est passé en Écosse en 563. Les motifs de cette migration ont été fréquemment discutés. Bede dit simplement: «Venit de Hibernia ... praedicaturus verbum Dei» (H.E., III, iv); Adamnan: «pro Christo perigrinari volens enavigavit» (Praef., II). Les auteurs postérieurs déclarent que son départ était dû au fait qu'il avait incité le clan Neill à se lever et à s'engager dans la bataille contre le roi Diarmait à Cooldrevny en 561. Les raisons alléguées pour cette action de Columba sont: (1) La violation du roi droit de sanctuaire appartenant à la personne de Columba en tant que moine, à l'occasion du meurtre du prince Curnan, parent du saint; (2) Le jugement défavorable de Diarmait concernant la copie secrètement faite par Columba du psautier de St. Finnian. Columba aurait soutenu par ses prières les hommes du Nord qui se battaient, tandis que Finnian a fait de même pour les hommes de Diarmait. Ces derniers ont été vaincus avec une perte de trois mille hommes.

Lien externe: https://en.wikisource.org/wiki/1911_Encyclopædia_Britannica/Columba,_Saint

(1) Challoner, Richard. A Memorial of Ancient British Piety: or, a British Martyrology, p. 128. W. Needham, 1761. Retrieved 14 March 2013.
(2) Sometimes given as Uinniau in older sources.
(3) a b c Hammond, David. "St. Finnian's Cregagh"
(4) Newtown: A History of Newtownards by Trevor McCavery, p21, White Row Publications 2013
(5) a b c Grattan-Flood, William. "St. Finnian of Moville." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 19 Jul. 2013
(6) Newtown: A History of Newtownards by Trevor McCavery, pp27-28, White Row Publications 2013
(7) "Archived copy". Archived from the original on 30 April 2015. Retrieved 21 May 2015.
(8) Adomnan of Iona, Life of St Columba. Penguin books, 1995

Autre source externe: http://www.orthodoxchristianbooks.com/articles/508/-lives-st-columba-iona-saints-iona/


Note sur la «probable parenté» entre «saint Patrice et saint Martin de Tours»


Note sur le culte de «saint Martin de Tours» pratiqué par les moines d'Irlande et au monastère d'Iona