Par Michel Morin
1 Introduction, pourquoi ai-je publié cet exposé?
2 Critères bibliques pour être un «ange / messager de Dieu»
3 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
4 L'appel aux «vainqueurs» de l'esprit accusateur sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
5 Le protocole des noces de l'Agneau
6 Exposé sur le mystère de l'iniquité
7 Le mystère du procureur coupable de mépris de cour
8 William Branham et «son message», avant le retour de Christ
9 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur l'évolution progressive de la nouvelle naissance
10 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur les 70 semaines de Daniel
11 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le rôle du pays d'Israël dans les prophéties bibliques
12 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'unité de Dieu et sur la divinité
13 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le serpent ancien
14 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur les 144,000 d'Apocalypse 7:4, 14:1 et 14:3
15 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur la marque de la bête
16 Réfutation de la prétention de William Branham déclarant que son message a «réglé les points en suspens»
17 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église d'Éphèse «Paul»
18 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Smyrne «Irénée de Lyon»
19 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Pergame, «Martin de Tours»
20 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Thyatire, Columba d'Iona
a 1e partie : Les «missionnaires» du symbole de Nicée, le crédo Trinitaire
b 2e partie : Expansion du culte de «saint» Martin et du crédo de Nicée
c 3e partie : Mythes et légendes sur le personnage de Patrick d'Irlande
d 4e partie : Qui est le personnage de Columba d'Iona?
5e partie : La piste hagiographique, les légendes sur Columba
f 6e partie : L'héritage diabolique de Columba d'Iona
g 7e partie : L'Église Irlandaise et sa relation avec Rome
21 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Sardes «Martin Luther»
22 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Philadelphie, «John Wesley»
23 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Laodicée «William Branham»
24 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 sceaux et les 7 tonnerres par William Branham
25 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 trompettes par William Branham
26 Clarence Larkin, sa publication de 1918
27 À propos de «Voice of God Recordings»
28 Lettre ouverte de Sarah Branham aux croyants (du Message) datée de 1989




Cinquième partie de 7

«Ils étaient absolument indépendants de Rome.» « Le messager de cet âge fut Columban. C’était un grand homme de Dieu. J’ai son histoire écrite ici. (...) Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, (...) et ne suivit jamais les enseignements de Rome. (...) Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!"
Prédication Exposé des sept âges de l'Église : Âge de l’Eglise de Thyatire de William Branham a été prêchée 65-0005  - Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER

Cette page se réfère à la prédication de William Branham, prêchée le 8 décembre 1960, jeudi soir, Jeff. (Indiana).

Lien vers le texte original en Anglais: Thyatirean Church Age, [60-1208] Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure
Lien vers le texte traduit en Français: L'âge de l'Église de Thyatire [60-1208]
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Section du personnage de Columba d'Iona

La piste hagiographique, les légendes sur Columba d'Iona
La principale source d'inspiration de William Branham sur Columba d'Iona est une hagiographie
Adamnán, le conteur de légendes sur Columba d'Iona.
La crédibilité de l'hagiographie d'Adamnán sur la «vie de Columba d'Iona»
Des miracles «hagiographiques» de Columba d'Iona en grande quantité
L'hagiographie «Vitae Columbae» - un recueil d'anecdotes folkloriques et de traditions orales sans fondement
Columba et «le signe de la croix »
William Branham n'enseigne rien sur ce personnage, il n'a fait que répéter des «légendes hagiographiques»
La crédibilité de William Branham est proportionnelle à celle des légendes sur Columba d'Iona
William Branham s'est inspiré des légendes contenues dans l'hagiographie d'Adamnán sur Columba d'Iona
La véracité des faits historiques dérapent, les légendes sur Columba vont remplacer la réalité
Columba d'Iona ne fut qu'un ouvrier d'iniquité dominé par l'accusateur

En rappel

Rappel: L'intégrité de la Parole de Dieu dans l'évangile de grâce est liée à celle de l'Esprit de Christ
Rappel: Pourquoi ai-je publié cet exposé?
Rappel: La puissance des mythes et des légendes
Rappel: La maturité spirituelle, quand les chrétiens cessent d'être des enfants naïfs
Rappel: Est-ce que les mythes et les légendes ont leur place dans la quête de la vérité spirituelle?
Rappel: Qu'est-ce qu'une hagiographie?
Rappel: Quelle est la différence entre une «biographie» et une «hagiographie» ?
Rappel: Qu'est-ce qu'un exemplum?


Réfutation de l'enseignement des Sept Âges de l'Église
concernant le moine et missionnaire Columba d'Iona
en tant que soi-disant messager de l'Église de Thyatire
(années 606 à 1520)




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Cette section est intitulée «la piste hagiographique, les légendes sur Columba d'Iona» C'est pourquoi mon travail soulignera implacablement tous les anachronismes rencontrés, les erreurs et omissions historiques ainsi que les aberrations par rapport au bon sens et confrontera les doctrines théologiques acceptées comme norme avec la vérité dans une logique implacable.

Éphésiens 4:13 à 15 « […]  (13) jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, (14) afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, (15) mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ.

Bien que cette section en particulier s'adresse au personnage de Columba d'Iona qui vécut du 7 décembre 521 au 9 juin 597 de notre ère,  (saint Columba d'Iona pour les catholiques, ne pas confondre avec Columban de Luxeuil), vous comprendrez que les textes de cette section ont été rédigés pour démontrer clairement que ceux qui sont qualifiés «d'anges/messagers»  qui se «tiennent devant Dieu» (Apocalypse 8: 2) ne peuvent en aucun cas être les personnages historiques nommés dans l'enseignement de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» prêché par William Branham. Aucun des personnages de William Branham, à par l'apôtre Paul, ne saurait se qualifier devant le Seigneur pour être un «ange/messager» dans la présence de Dieu. Et cela inclut William Branham. Pourquoi? Parce que leur foi était fondée sur des préceptes humains nourris par la connaissance de l'arbre du bien et du mal, dont les fruits n'ont rien à voir avec ceux de l'arbre de vie.

William Branham: «(45) Saint A... Saint... (Qu’est-ce que je cherchais à dire?) Columba a fait de même. Saint Martin de même; Irénée, de même. Eux tous croyaient dans la puissance de Dieu, dans la guérison divine, et la puissance du Saint-Esprit. Eux tous, ces saints de l’époque primitive...» Abraham 61-0211

William Branham: «(13) Comme vous autres qui étudiez l’histoire, l’histoire de la Bible, vous le savez, les apôtres du temps primitif, même après la mort de Jésus, en ce temps-là, Polycarpe, Irénée, Saint Martin, Saint Columban ainsi que tous ceux-là se référaient à ce Marc 16. Cela doit donc être authentique, sinon ils ne s’y seraient jamais référés.» Le Procès 64-0621

Tout comme Columba d'Iona, ces personnages, soi-disant «messagers» sont certes des personnages historiques ayant eu un impact sur le volet religieux du «christianisme religieux», mais à la lumière des Écritures, aucun d'entre eux n'a jamais rencontré les critères requis pour «se tenir dans la présence de Dieu» (sauf Paul) ni a satisfait aux détails particuliers des «lettres adressées personnellement à chaque «ange/messager», que ce soit les louanges, ou les instructions et exhortations du Seigneur.

Je reconnais que William M. Branham a effectivement eu un «impact» sur les frères et sœurs francophones, non seulement du Québec, mais chez tous les francophones du monde entier, mais maintenant je crois qu'il était temps que ce site web voit le jour en langue française, car l'appel aux vainqueurs cible également tous les francophones répartis dans l'Église de Dieu parmi les nations.


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William Branham semble s'être inspiré de beaucoup d'hagiographies, comme il l'a d'ailleurs mentionné lui-même à plusieurs reprises. Cependant, deux hagiographies ont beaucoup marqué son imagination, celle sur la vie de Martin de Tours et celle sur la vie de Columba d'Iona. William, Branham croyait que ces «hagiographies» étaient des «biographies» crédibles comme il l'a déclaré dans sa prédication «Les oints du temps de la fin 65-0725M»  «c'est ce que rapportent les écrits de saint Martin. Lisez-le. Et c'est authentique. C'est de l'histoire.» Les liens soulignés ci-après afficheront quelques citations lorsque vous les survolerez avec votre curseur.

Citation de William Branham:
«(18) Le messager de cet âge fut Columban. C’était un grand homme de Dieu. (19) J’ai son histoire écrite ici. (21) C’était un homme d’une grande foi. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. (22) Il entendit l’appel audible de la Voix de Dieu. C’est un bon point de plus en sa faveur. Alors, après cela, rien ne put plus l’arrêter: il partit, il se mit en route dès qu’il entendit la Voix audible de Dieu. (23) L’un des miracles… J’en ai noté plusieurs ici,»
L'Âge de l’Église de Thyatire 60-1208

61-0211, 60-1207, 60-1208, 60-1209, 61-1217, 61-1224,
63-0801, 63-1201M, 64-0500, 64-0621, 65-0725M, 65-0725M (2)


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Adamnán d'Iona ou «Saint Adamnan» pour les catholiques, est né vers 624 et est mort en 704 dans sa 77e année, est le 9e abbé d'Iona en Écosse, de 679 à 704. L'Église catholique le fête le 23 septembre. Adamnán n'a jamais fait de «miracles» et est né plusieurs décennies après la mort de Columba.  La plupart des «pseudo informations» que nous avons sur Columba d'Iona (= Colum Cille) et le monastère d'Iona nous viennent de la «Vita Columbae», une œuvre hagiographique en trois livres composée par Adamnán entre les années 697 et 700.

Adamnán d'Iona a écrit trois livres sur Columba, comme suit:

  1. The Life of Columba - Book I: Of His Prophetic Revelations  (anglais)
  2. The Life of Columba - Book II: On His Miraculous Powers (anglais)
  3. The Life of Columba - Book III: On the Visions of Angels (anglais)

Dans ces 3 livres d'Adamnán, il y a des histoires de prophéties, de visions, de miracles, de guérisons, d'anges et même de la colonne de feu, bref tout ce que les enseignements du «Message des temps de la fin» accordent également au ministère de William Branham. Il n'en fallait pas plus que William Branham accorde à ce personnage de légendes, un rôle «d'ange/messager» avec un «message» apostolique digne de celui de l'apôtre Paul. Néanmoins, il y a des limites à être naïf  et tout croyant sincère devrait à la lumière des Écritures, sonder quel fut «le soi-disant message» que Columba d'Iona a «prêché» durant son «ministère». 

Dans un cas, lors d'une réunion concernant son excommunication avant qu'il parte en exil forcé, l'un des membres du clergé a soudainement couru vers Columba et l'a embrassé respectueusement. Quand les autres membres du clergé ont demandé le motif pour le comportement du membre du clergé, il a répondu:

«Si vous aviez vu ce que le Seigneur a jugé bon de me montrer à ce sujet, que vous déshonneur, vous ne seriez jamais J'ai excommunié une personne que Dieu non seulement n'excommunie pas, selon votre sentence injuste, mais de plus en plus hautement estime. J'ai vu, un pilier des plus brillants avec des tresses enflammées précédant cet homme de Dieu que vous traitez avec mépris; J'ai également vu des saints anges l'accompagner dans son voyage à travers la plaine. Par conséquent, je n'ose pas le dénigrer que je vois prédestiné par Dieu pour être le chef de son peuple à la vie.»

Or il semble bien que Columba était un «prophète gentil», exactement avec les mêmes critères requis et énoncés par William Branham pour être défini comme étant un véritable prophète aux proportions bibliques. D'après Adamnán, Columba avait le don de guérison, lisait les pensées des cœurs, chassait des démons, opérait divers miracles comme «changer l'eau en vin», chassait des bêtes féroces et des monstres, recevait des visites d'anges, avait des lumières célestes ou une colonne de feu au-dessus de sa tête et prophétisait l'avenir. Et pourtant, ce personnage «mystique» n'était qu'un imposteur dont la religion était fondée sur des pratiques ascétiques et monastiques pour tenter d'atteindre l'apparence «d'une perfection» afin de plaire à Dieu.

William Branham place Adamnán parmi les «puissants enseignants revêtus de sagesse et de la puissance de Dieu.

William Branham: «Saint Columba fut le fondateur d’un grand institut biblique sur l’île d’I (au large de la côte sud-ouest de l’Écosse). (ndlr: Iona) Quand il y arriva, l’île était si aride et rocailleuse qu’elle n’aurait pas suffi à les nourrir tous. Mais Columba planta la semence d’une main en levant l’autre main en prière. Aujourd’hui, l’île est l’une des plus fertiles au monde. De cette île centrée sur la Bible sortirent de puissants enseignants revêtus de sagesse et de la puissance de Dieu.»

Note: Adamnán est un successeur de Columba en tant que 9e «abbé» de l'abbaye d'Iona. Dans l'hiérarchie monastique, celui qui est à la tête du monastère s'appelle un «abbé» d'où aussi le mot «abbaye». Columba fut l'abbé-fondateur du monastère d'Iona (Île d'Y, ou Iona) et c'est le soi-disant «institut biblique» fondé par Columba dont fait allusion William Branham. Laissez-moi vous dire que ce monastère n'a jamais été «centré sur la Bible» et n'a jamais produit autre chose que des moines colportant les règles monastiques et ascétiques de Columba, leur fondateur. William Branham a lamentablement erré jusque dans les détails historiques du monastère d'Iona.


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Adamnán (en anglais Adomnán), l'hagiographe qui écrivit de la «vie de Columba d'Iona», n'a jamais connu Columba puisqu'il est né plus de 27 ans après la mort de Columba. Ils ne se sont jamais rencontrés. Adamnán a écrit l'hagiographie de Columba d'Iona entre les années 697 et 700.

Bien qu'il n'ait jamais rencontré Columba d'Iona, voici ce qu'Adamnán a écrit à propos de Columba d'Iona...
« Il avait, (dit Adamnán), une figure angélique : c’était une nature d’élite ; il était brillant dans ses paroles, saint dans ses actions, grand dans ses conseils. Il ne perdait pas un moment, toujours à prier, à lire ou à écrire ; il supportait le poids des jeûnes et des veilles sans répit. »
Source: http://www.eoc-coc.org/accueil/saints-du-mois/juin/saint-Columba/

Note: Comment Adamnán pouvait savoir si Columba d'Iona avait «une figure angélique» puisqu'il l'avait jamais rencontré ? Comme tout le reste, le «portrait» qu'il dresse de Columba est à l'image de son anecdote de la rencontre de Columba avec le monstre du Loch Ness.

Adamnán, était lui aussi un moine pratiquant la vie ascétique  - selon la règle monastique de Columba -  et la rédaction de la «vie de saint Columba» fut publiée dans la dernière décennie du 7e siècle, avec l'intention avouée de lui rendre un culte «en tant que saint». Grand admirateur de Columba, Adamnán y retrace «à sa manière» la vie du «moine fondateur» à qui l'on attribue l'implantation du «phare catholique du monachisme»  dans les îles Britanniques, un peu plus d'un siècle auparavant. La «Vitae» de Columba est un parfait «exemplum» d'un personnage qu'on élève au rang d'un saint à vénérer. Les légendes folkloriques sur «saint Columba d'Iona» mentionnent entre autres, que Columba rencontra le monstre du Loch Ness. (Wikipédia).

Lorsque la vie du personnage de Columba d'Iona est examinée avec soin, l'on comprend alors que le personnage que William Branham a choisi ne fut qu'un pantin habilement inspiré par le même «esprit du monachisme de Martin de Tours» dont le focus était complètement centré sur l'ascétisme monastique», et qui n'avait absolument rien en commun avec la foi apostolique. D'ailleurs vous aurez beau faire des recherches et même une thèse universitaire sur le personnage de Columba d'Iona, vous ne trouverez jamais chez-lui ni chez ses «compagnons» aucun «message évangélique» autre que celui de son «ascétisme monastique» et son ambition de construire des abbayes et des monastères, et de les remplir d'hommes comme lui mettant tous leurs «efforts pour plaire à Dieu» dans une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une «perfection», par une forme de renoncement ou d'abnégation. Ce personnage n'a jamais prêché l'Évangile ni d'ailleurs partagé quoi que ce soit d'évangélique de la part du Seigneur.

Jamais, ce personnage s'approcha à moins de mille milliards d'années-lumière du vrai salut, tel qu'enseigné par l'Évangile apostolique. En fait, je crois que William Branham n'aurait pu choisir pire personnage que Columba d'Iona pour donner un «exemple de saint» dans l'époque historique du 6e siècle.

Et comme vous le constaterez, «le pur Évangile» de Columba était encore plus «orthodoxe» que le catholicisme romain d'aujourd'hui. Quand vous aurez compris ce que fut en réalité «la vie de saint Columba» vous ne verrez plus l'enseignement des 7 âges de l'Église de la même façon. Les pseudo-miracles légendaires de «ce saint» sont des aberrations que William Branham a naïvement pris pour d'authentiques signes divins que Dieu avait «choisi» ce personnage pour «porter Sa Lumière».


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Rappel:
L'hagiographe de Columba d'Iona, Adamnán d'Iona, n'a jamais connu Columba puisqu'il est né plus de 27 ans après la mort de Columba. Ils ne se sont jamais rencontrés. Adamnán a écrit l'hagiographie de Columba d'Iona entre les années 697 et 700. William Branham s'est inspiré des fables et légendes écrites par Adamnán sans tenir compte du témoignage «pseudo-évangélique» du personnage de Columba d'Iona. Ce moine n'a jamais compris la moindre étincelle de vérité quant à la foi apostolique, sinon s'est approprié les enseignements monastiques de Martin de Tours, misant l'accès à «sa perfection» devant Dieu, par une vie «religieuse» fondée sur un monachisme ascétique et d'altruisme, encadrée de règles monastiques sévères, (jeunes, mortifications, abstinence sexuelle, etc...) au lieu de placer son espérance dans la pensée perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus qui régénère pleinement selon Dieu et qui sanctifie pleinement le cœur qui s'est placé sous la nouvelle alliance en Jésus-Christ.

Selon Adamnán

  • «En plus de ces nombreux miracles, Columba est l'auteur de nombreuses guérisons miraculeuses comme celle de son fidèle préposé Diormit et celle du druide Broichan, à la cour du roi Brude (ou Bruide, roi picte mentionné également dans l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais).»

  • Adamnan rapporte que Columba a rencontré et conquis des «monstres» assortis à divers endroits en Écosse, tout au long de sa vie.

  • Columba est présenté par Adamnán comme un prophète faiseur de miracles, inspiré par la grâce divine, témoin de multiples apparition d'anges, souvent observées à son insu par des moines trop curieux.

  • Ainsi, par ses dons de divinations il prédit entre autre des attaques de baleines (probablement des orques) sur des navires

  • Alors qu'un jour Saint Columba séjourne chez les Pictes (qu'il a évangélisé, d'après Bède le Vénérable dans l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais), il se rend au bord de la rivière Nesa (le Loch Ness). C’est ici qu’est mentionnée pour la première fois la légende du monstre du Loch Ness: alors que des autochtones enterrent l'un des leurs, récemment attaqué par un monstre aquatique dans le lac, Columba envoie le courageux Lugne Mocumin nager vers l'autre rive du lac. Alors que la bête surgit pour attaquer Lugne, Columba la conjure en invoquant la puissance divine; le monstre disparaît alors dans les profondeurs.

  • Un jour, il change de l'eau en vin, et plus tard il parvient même à ressusciter un mort. »

  • «Saint Columba» s'oppose aussi à plusieurs reprises aux croyances des Druides pictes païens, notamment un jour où sa voix s'élève telle le tonnerre alors qu'il chante un psaume près de la forteresse de Brude, au voisinage d'Inverness.

  • Il bénit également une fontaine vénérée par des Druides pictes, qui jusqu'à son intervention rendait gravement malade tous les gens qui entraient en contact avec son eau d'une manière ou d'une autre »

  • Au cours de sa vie, Columba est souvent entouré d'éblouissantes lumières divines chez lui ou à l'église.

  • Événement invraisemblable où Columba tue un sanglier par le seul pouvoir de sa voix.

  •  Le jour de sa mort, une colonne de feu est aperçue de loin par des pêcheurs. Après quoi le moine Baithene deviendra son successeur à la tête du monastère d’Iona. Plus tard, le roi Saxon Oswald, baptisé chez les Pictes, rencontre Columba en vision, ce qui le mène à la victoire dans une bataille en sous nombre contre le roi breton Catlon (Cadwallon). Cette victoire le conduira au trône d’après l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais.»

  • La légende du livre de Columba qui ne pouvait être détruit par l'eau selon Adamnán

Source(s): Life of St. Columba, Adamnan (W. Reeves), 1874, http://www.fordham.edu/halsall/basis/columba-e.asp  Life of St Columba: founder of Hy (Iona), Adamnan (W. Reeves), Llanerch Press, 1988, ISBN 10: 0947992197 / ISBN 13: 9780947992194
Source: http://esmeond.wixsite.com/resumestableronde/la-vie-de-columba


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Les «pseudo miracles» de Columba racontés plus de 100 ans après sa mort, n'ont d'autres objectifs que d'élever le personnage au «rang de saint» afin qu'on le vénère comme le veut la tradition de l'Église de Rome. En fait, les hagiographies des premiers saints étaient souvent «embellies ou inventées» à des fins de persuasion religieuse plutôt que d'archives historiques.

Selon Wikipedia, «...l'œuvre la plus important d'Adamnán, et celui pour lequel il est le plus connu, est la «Vita Columbae» (La vie de Columba), une hagiographie du fondateur de l'abbaye d'Iona, «Saint» Columba, probablement écrite entre 697 et 700. Le format emprunte dans une certaine mesure de le même style hagiographique utilisé par Sulpice Sévère qui publia «la vie de Saint Martin de Tours.» Adamnán a adapté les formes traditionnelles de la «biographie chrétienne» pour regrouper des anecdotes et des légendes sur Columba thématiquement plutôt que chronologiquement,  et présente Columba en le comparant à un héros dans la mythologie gaélique. L'historien Jeffrey Wetherill suggère que l'une des motivations pour écrire la Vita était d'offrir Columba comme un modèle pour les moines, et ainsi améliorer la position d'Adamnán en tant qu'abbé.  La biographie est de loin l'œuvre survivante la plus importante écrite au début de l'Écosse médiévale, et est une source vitale pour notre connaissance des Pictes, ainsi qu'un aperçu de la vie d'Iona et du moine gaélique du début du Moyen Age.»

La légende du monstre du Loch Ness - «Saint» Columba (année 565)
«Le premier rapport du monstre du Loch Ness connu a eu lieu dans la vie de Columba par Adamnán.
Il décrit comment vers l'an 565 Columba a sauvé la vie d'un Pict, nommé Lugne, qui était censé être attaqué par le monstre. Adamnán décrit l'événement comme suit:

«... (Il) a levé sa main sainte, tandis que tous les autres, frères et étrangers, étaient stupéfaits de terreur, et, invoquant le nom de Dieu, a formé le signe de la croix en l'air, et a commandé au monstre féroce, en disant: Tu n'iras pas plus loin, tu ne toucheras pas l'homme; reviens à toute vitesse.» Alors, à la voix du saint, le monstre était terrifié et s'enfuit plus vite que s'il avait été tiré avec des cordes, bien qu'il eût été si près de Lugne pendant qu'il nageait, qu'il n'y avait pas plus que la longueur d'un bâton de lance entre l'homme et la bête: alors les frères voyant que le monstre était rentré, et que leur camarade Lugne leur fut rendu dans la barque, sain et sauf, furent frappés d'admiration, et Dieu a rendu gloire à l'homme béni, et même les païens barbares qui étaient présents ont été forcés par la grandeur de ce miracle, qu'ils avaient vu, à magnifier le Dieu des chrétiens ».

Source: CHAPTER XXVIII. How an Aquatic Monster was driven off by virtue of the blessed man's prayer. Source(s): Life of St. Columba, Adamnan (W. Reeves), 1874, http://www.fordham.edu/halsall/basis/columba-e.asp  Life of St Columba: founder of Hy (Iona), Adamnan (W. Reeves), Llanerch Press, 1988, ISBN 10: 0947992197 / ISBN 13: 9780947992194

Source: http://esmeond.wixsite.com/resumestableronde/la-vie-de-columba


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Lorsque William Branham a lu l'histoire, concernant le roi qui avait refusé d'ouvrir les portes de sa muraille à Columba et qui s'étaient «par miracle» ouvertes d'elles-mêmes, il a surement lu que Columba avait fait «le signe de la croix trinitaire» qui selon la légende «avait un pouvoir miraculeux» lorsque ce geste rituel était exercé par Columba. Cela aurait du sonner quelques cloches à William Branham. Au contraire, il a tout assimilé cette légende comme «un vrai miracle» et même noté et raconté l'anecdote «du miracle» dans son sermon L'Âge de l’Élise de Thyatire 60-1208.

Selon l'église catholique romaine, le signe de croix est un des gestes les plus fondamentaux de la prière chrétienne. Toujours fait au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il est sensé rappeler, en même temps que la mort du Christ sur la croix, la résurrection du Christ, la profession de foi trinitaire. Donc, le signe de croix est un geste rituel «catholique» consistant à simuler «une croix» avec deux ou trois doigts de la main droite.
Source: https://eglise.catholique.fr/glossaire/signe-de-la-croix/

Le signe de croix a longtemps été à certains niveaux associé à des pouvoirs surnaturels comme celui de repousser le mal, de chasser les démons, etc. Aujourd'hui, l'Église catholique admet que cet «aspect mystique» du signe de croix est totalement faux et n’a aucun fondement biblique.
Source: https://www.gotquestions.org/Francais/signe-de-croix.html

Les «soi-disant miracles» de Columba sont des anecdotes folkloriques, ne contenant absolument rien en rapport avec l'Évangile. D'ailleurs, lorsque Columba «fait le signe de la croix» pour chasser un monstre ou pour «ouvrir des portes» ce geste purement catholique n'a absolument rien en commun avec la puissance de Dieu. Les quelques anecdotes des «soi-disant miracles» de Columba répétés par William Branham ne mentionnent jamais «le signe de la croix» du moine/abbé Columba, lorsque ce dernier commande «au nom de Dieu». Columba et ses moines furent les «missionnaires» du dogme de trinitaire Nicée.

Ce n'est pas tant les miracles folkloriques de Columba qui dérangent, mais la «naïveté» de William Branham qui a associé le personnage de Columba à un «authentique ange/messager» du Seigneur, se tenant «dans la présence de Dieu.

La légende du démon chassé d'un seau de lait, obéissant «avec le signe de la croix» selon Adamnán
La légende du monstre du Loch Ness, obéissant «avec le signe de la croix» selon Adamnán
La légende des portes qui s'ouvrent «avec le signe de la croix» selon Adamnán
La légende du «couteau» béni «avec le signe de la croix» par Columba selon Adamnán


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Citation de William Branham «280 Revenons au commencement, au jour de Pentecôte, lorsque le Saint-Esprit tomba sur l’Église. Le Message a continué jusqu’à Smyrne; Irénée s’y trouvait, un grand saint de Dieu, parlant en langues, ayant la puissance de Dieu, ressuscitant les morts, guérissant les malades; il marchait dans la Lumière. Après lui, ce fut Columba, un grand et puissant saint de Dieu. Et beaucoup d’autres grands saints qui transmirent le Message, marchant dans la Lumière, la Lumière de l’Évangile, la même Lumière que celle qui brilla le jour de Pentecôte; Christ Se tient au milieu de Son Peuple, ces sept chandeliers d’or reflétant Son éclat comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. ...» Vision de Patmos 60-1204E

Citations de William Branham: «(20) L’étoile de cet âge était Columba, d’Irlande et d’Écosse, un neveu de Martin; il a vécu environ soixante ans après Patrick, et son ministère commence donc environ soixante ans après celui de Patrick. (21) Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses.»

William Branham:«Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, suivant en cela l’exemple de sa pieuse mère, la sœur de Martin, et ne suivit jamais les enseignements de Rome. Il enseigna que les signes de Marc 16 devaient accompagner chaque croyant. Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement! »

Note: La déclaration de William Branham concernant la non-canonisation d'Irénée de Lyon, Martin de Tours et Columba d'Iona est non-fondée. Ces 3 personnages sont des saints vénérés officiellement par l'Église Catholique romaine. Bien que William Branham l'a appelé «Saint Columba», je désire vous rappeler que ce personnage n'a de «saint» que le titre que l'Église Catholique Romaine lui a donné. De plus, je crois que William Branham n'a pas vraiment consulté certaines archives, pourtant disponibles à tout chercheur sérieux, lorsqu'il affirme que Columba n'a jamais été canonisé ou reconnu par l'Église Catholique Romaine.

La canonisation est un processus établi par l'Église catholique et les Églises orthodoxes, conduisant à la reconnaissance officielle d'une personne comme 'sainte', et proposée alors comme modèle exemplaire de vie chrétienne. Le saint ou la sainte reçoit une place dans le calendrier liturgique de l'Église, date à laquelle il est liturgiquement commémoré et invoqué. Une canonisation équipollente est une canonisation décidée par un simple décret du pape sans que la reconnaissance d'un miracle ne soit nécessaire. Cette forme de canonisation, codifiée par Benoît XIV au XVIIIe siècle, nécessite trois éléments : la possession ancienne d’un culte lié à la personne à canoniser, l’attestation constante et répandue de ses vertus ou de son martyre par des historiens dignes de foi et la réputation ininterrompue d’accomplissement de prodiges. Lorsque ces conditions sont remplies le pape peut, de sa propre autorité, sans procès ni cérémonie de canonisation, procéder à une canonisation équipollente, c’est-à-dire étendre à l’Église universelle le culte liturgique en l'honneur du bienheureux. ( Canonized: pre-Congregation - http://www.scborromeo.org/saints/columba.htm )

Wikipédia: Saints des Églises catholiques et orthodoxes: Saint Columba d'Iona († 597), « Colum(b) Cille », « Colombeau », abbé irlandais, apôtre de l'Écosse, fondateur du monastère d'Iona. Fête le 9 juin.

Source: http://fr.radiovaticana.va/news/2016/05/09/martin_de_tours__un_saint_pour_leurope/1228612

William Branham:«(22) Il entendit l’appel audible de la Voix de Dieu. C’est un bon point de plus en sa faveur. Alors, après cela, rien ne put plus l’arrêter: il partit, il se mit en route dès qu’il entendit la Voix audible de Dieu.»

William Branham:«(23) L’un des miracles… J’en ai noté plusieurs ici, mais je ne vais en raconter qu’un. Il se dirigeait vers une certaine ville où le Seigneur l’avait envoyé, mais cette ville ne voulait pas le recevoir. Les gens sortirent et essayèrent de… Ils fermèrent les portes de la ville, et y amenèrent des musiciens qui eurent pour mission de jouer assez fort pour couvrir sa voix. Mais lui commença à prêcher, et c’est sa voix qui couvrit le bruit des musiciens; alors les portes s’ouvrirent, il entra, continua à prêcher, et tous ces gens se convertirent! »

Dans l'Exposé des sept âges de l'église nous retrouvons l'anecdote écrit de la façon suivante:
«Au cours d’un de ses voyages missionnaires, en s’approchant d’une ville fortifiée, il trouva les portes closes pour l’empêcher d’entrer. Il éleva la voix en prière pour que Dieu intervienne et lui ouvre l’accès auprès des gens pour prêcher. Mais pendant qu’il priait, les magiciens de la cour firent un grand vacarme pour le déranger. Il entonna alors un psaume. Alors qu’il chantait, Dieu amplifia tellement le volume de sa voix qu’il couvrit les cris des païens. Soudain, les portes s’ouvrirent brusquement d’elles-mêmes. Columba entra, prêcha l’Évangile, et gagna beaucoup d’âmes au Seigneur. Sept âges_chapitre 6 page 210

Note: ce «miracle» se trouve au chapitre 36, du Livre II, intitulé «BOOK II. ON HIS MIRACULOUS POWERS» écrit par Adamnán . La version de William Branham semble avoir «évoluée» quelque peu.

Texte original: «Of the sudden opening of the door of the Royal Fortress of its own accord. At another time, when the saint made his first journey to King Brude, it happened that the king, elated by the pride of royalty, acted haughtily, and would not open his gates on the first arrival of the blessed man. When the man of God observed this, he approached the folding doors with his companions, and having first formed upon them the sign of the cross of our Lord, he then knocked at and laid his hand upon the gate, which instantly flew open of its own accord, the bolts having been driven back with great force. The saint and his companions then passed through the gate thus speedily opened. And when the king learned what had occurred, he and his councillors were filled~with alarm, and immediately setting out from the palace, he advanced to meet with due respect the blessed man, whom he addressed in the most conciliating and respectful language. And ever after from that day, so long as he lived, the king held this holy and reverend man in very great honour, as was due. »
https://sourcebooks.fordham.edu/basis/columba-e.asp


William Branham: «(24) Voici encore un autre petit miracle que j’aimerais vous raconter. Il entra dans une ville. En ce temps-là, les villes étaient fortifiées. Il entra donc dans la ville, mais on le mit à la porte. Il s’en allait, quand le fils du chef tomba gravement malade; on envoya alors des gens rappeler le bon saint. Celui-ci revint et s’étendit en travers du garçon mourant qui revint à la vie. »

Note: ce «miracle» se trouve au chapitre 33, du Livre II d'Adamnán, intitulé «BOOK II. ON HIS MIRACULOUS POWERS» . Là encore la version de William Branham semble avoir «évoluée» quelque peu.
Texte original: CHAPTER XXXIII. Of the boy whom the holy man raised from the dead, in the name of the Lord Christ. «AT the time when St. Columba was tarrying for some days in the province of the Picts, a certain peasant who, with his whole family, had listened to and learned through an interpreter the word of life preached by the holy man, believed and was baptized the husband, together with his wife, children, and domestics. A very few days after his conversion, one of the sons of this householder was attacked with a dangerous illness and brought to the very borders of life and death.(...)  When all this was told to the blessed man, he burned with zeal for God, and proceeded with some of his companions to the house of the friendly peasant, where he found the afflicted parents celebrating the obsequies of their child, who was newly dead. The saint, on seeing their bitter grief, strove to console them with words of comfort, and exhorted them not to doubt in any way the omnipotence of God. He then inquired, saying, "In what chamber is the dead body of your son lying?" And being conducted by the bereaved father under the sad roof, he left the whole crowd of persons who accompanied him outside, and immediately entered by himself into the house of mourning, where, falling on his knees, he prayed to Christ our Lord, having his face bedewed with copious tears. Then rising from his kneeling posture, he turned his eyes towards the deceased and said, "In the name of the Lord Jesus Christ, arise, and stand upon thy feet." At the sound of this glorious word from the saint, the soul returned to the body, and the person that was dead opened his eyes and revived. (...) We must thus believe that our saint had the gift of miracles like the prophets Elias and Eliseus, and like the apostles Peter, Paul, and John, he had the honour bestowed on him of raising the dead to life, and now in heaven, placed amid the prophets and apostles, this prophetic and apostolic man enjoys a glorious and eternal throne in the heavenly fatherland with Christ, who reigns with the Father in the unity of the Holy Ghost forever.»
https://sourcebooks.fordham.edu/basis/columba-e.asp



«
(25) Son église était remplie du Saint-Esprit, et il voulait que chaque membre de cette église fût rempli du Saint-Esprit. Il détestait de tout son cœur la hiérarchie de Rome et s’y opposait fortement. Je crois que c’est lui qui fut l’étoile de son âge. Que faisait-il? Il parlait en langues, baptisait au Nom du Seigneur Jésus, apportant les mêmes choses qu’au début.»
 L'Âge de l’Élise de Thyatire 60-1208

«D’une voix audible, Dieu l’appela à être missionnaire. Après qu’il eut entendu la voix de Dieu, rien ne put l’arrêter, et son ministère miraculeux a poussé de nombreux historiens à le ranger aux côtés des apôtres. Son ministère fut si glorieux, accompagné de grands signes surnaturels, que certains (surtout des têtes pensantes à Rome) ont cru exagérés les récits qu’on en avait faits.»
Exposé des sept âges de l'Église - L'Âge de Thyatire


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Citation de William Branham: «Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu.» Exposition des Sept Âges de l'Église ", chapitre six, l'Église de l'âge de Thyatire, le Messager)

Ici, l'affirmation de William Branham, à propos du PUR ÉVANGILE de Columba, dénote un manque total de connaissance du personnage de Columba. Je tiens William Branham entièrement responsable d'avoir enseigné des sottises pareilles et d'avoir induit en erreur des tas de frères et sœurs qui ont tout avalé naïvement, parce que William Branham exerçait un «don de guérison»!  Ou bien, William Branham ne sait pas ce qu'est «le pur Évangile» ou bien il ne sait absolument pas ce que Columba d'Iona croyait et enseignait! Quiconque fait quelques recherches historiques sérieuses sur Columba, ne trouvera jamais rien, pouvant soutenir l'affirmation de William Branham. C'est toute la crédibilité de l'enseignement de William Branham qui encaisse le dérapage de cette affirmation, et cela devient particulièrement très gênant pour les «gens du Message»!

Columba était un moine/abbé, et sa perception du «salut de l'Évangile» était celle de ses prédécesseurs qui avaient tous, non seulement accepté le dogme de Nicée, mais également toute l'orthodoxie et la liturgie catholique de leur époque, et la compréhension du «salut» de Columba était centrée exclusivement sur une vie d'ascèse, dictée par une règle monastique (des lois et préceptes) que les moines devaient suivre et accomplir pour «atteindre la perfection» requise pour devenir «un saint catholique», comme les personnages de «saint Antoine» et de «saint Martin».

Ce n'est pas tant «l'orthodoxie et le monachisme ascétique» de Columba d'Iona qui dérangent, mais l'indéfendable enseignement de William Branham, un prédicateur qui a utilisé son extraordinaire influence, pour justifier une doctrine complètement fausse! Il me semble que si j'avais eu à présenter un personnage historique, comme «modèle» de foi du «pur Évangile», afin d'illustrer ce que pouvait être «un ange/messager», se tenant dans la présence de Dieu, je n'aurais jamais osé choisir un homme comme Columba d'Iona comme l'a fait William Branham! ou même tenter de vous faire croire qu'on avait affaire à un «saint»!

Il y en a qui diront: «La «foi» de Columba est «excusable» parce qu'il a vécut «dans la lumière» de «son âge» qui était déjà pas mal «obscurcie»! Désolé de vous contredire, mais «sa lumière» était entièrement «ténèbres» et jamais personne ne pourra parler DE PUR ÉVANGILE, dans le cas de Columba. Cet homme faisait du prosélytisme pour implanter un «système» contrôlé par un réseau d'abbayes et de monastères, en imposant aux populations leur «liturgie» et leurs cultes, et si Columba et ses moines avaient vécu aux jours de Jésus, ce dernier leur aurait dit:

«Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l'est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous. (Matthieu 23:15)

et  «Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés.» (Matthieu 23:27)

Colossiens 2:23 : «Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu'ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair.»


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Columba d'Iona ou Columkill ou Colomkille ou Colombeau ou Colme ou Colombus ou Saint Columba (7 décembre 521 - 9 juin 597)

Pour commencer, les anecdotes sur les faits et gestes de Columba d'Iona publiés par Adamnan ont été écrits plus de cent ans après les événements présumés. De plus, différentes versions de l'histoire sont en désaccord les unes avec les autres. Dans la légende du monstre du Loch Ness, Columba extirpe hors de l'eau la première victime du monstre en posant son bâton sur sa poitrine. Il est noté également que ceci n'est qu'un des nombreux événements extraordinaires dans l'hagiographie d'Adamnan. Selon lui, Columba dégoulinait de prophéties et de prédictions qui devenaient réalité. Il changea l'eau en vin comme Jésus, puisa l'eau d'un rocher comme Moïse, apaisa une tempête en mer, produisit une pêche miraculeuse, multiplia un troupeau de bétail, chassa un démon d'un seau à lait et guérit des malades. Un livre appartenant à Columba ne pouvait pas être détruit par l'eau. Par ses prières, il a tué un sanglier, empêché les serpents de nuire aux habitants d'une certaine île. Les anges et des manifestations de lumière divine l'ont assisté tout au long de sa vie. Le récit d'Adamnan fourmille tellement de contes incroyables que c'est justement «incroyable».

Sources :
Adamnan. "Life of St. Columba." Medieval Sourcebook. http://www.fordham.edu/halsall/basis/columba-e.html  Edmonds, Columba. "St. Columba." The Catholic Encyclopedia. New York: Robert Appleton, 1914.
Vann, Joseph, editor. "St. Columba." Lives of Saints with Excerpts from their Writings. New York: John J. Crawley & Co., 1954. 

Et pourtant, William Branham a affirmé:

  • « Columba, un grand et puissant saint de Dieu.»
  • « C’était un homme d’une grande foi.»
  • « Dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte...»
  • « Il entendit l’appel audible de la Voix de Dieu
  • « L’un des miracles… J’en ai noté plusieurs ici,...»
  • « Voici encore un autre petit miracle que j’aimerais vous raconter.»
  • « Son église était remplie du Saint-Esprit»
  • « Il parlait en langues, baptisait au Nom du Seigneur Jésus, apportant les mêmes choses qu’au début.»
  • « Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. ».

  • L'Âge de l’Élise de Thyatire 60-1208

Les miracles de «Saint» Columba:
Sources: https://www.apostolia.eu/fr/articol_1183/lapotre-des-pictes--saint-Columba.html

«La tradition cite beaucoup de récits portant sur les miracles et les merveilleuses guérisons accomplis par Columba, qui paraît-il possédait aussi le don de prophétie. Ainsi, il dévoilait aux gens les péchés qu’ils avaient commis, connaissait les événements passés, ou annonçait des événements futurs. Columba avait aussi reçu une grande puissance sur les démons.»

«La tradition relate de nombreux miracles opérés par lui. Pour n’en citer qu’un seul : lorsqu’il habitait en Ecosse, des paysans vinrent chez lui, en amenant un enfant pour le faire baptiser. Ne trouvant pas d’eau tout près, Columba se mit à genoux et pria longtemps. Puis, il bénit un rocher, un torrent d’eau en jaillit, tel celui que Dieu fit jaillir à la prière de Moïse au milieu du désert. Avec l’eau sortie du rocher Columba baptisa l’enfant, et fit sur lui une prophétie, qui se réalisa quelques années plus tard.»

«Il s’intéressait beaucoup aux Irlandais qui vivaient en Écosse, mais en même temps il portait de l’intérêt à ses monastères d’Irlande, car les moines qui y vivaient étaient ses fils spirituels. Il priait sans cesse pour eux et il leur envoyait souvent, par ses disciples, des lettres pour les rassurer et conseiller. Il visita même quelques fois son pays natal, car il aimait sa patrie et son peuple. D’un tempérament vif et ferme, il avait toutefois une âme très sensible. Le monastère d’Iona devint le centre de l’activité missionnaire parmi les pictes, mais aussi pour les Anglais du nord du pays. Les liens étroits qui existaient entre Columba et la famille royale des Dal Riad, lui ont facilité énormément la mission parmi les nobles pictes. Bien sûr, à cause de sa mission Columba avait aussi beaucoup d’ennemis, parmi lesquels les druides, mais, de même que Saint Patrick, il les vainquit par la grâce de Dieu. Un jour, Columba célébra la Divine Liturgie aux côtés de *ceux qui allaient devenir plus tard les saints Comgall, Kenneth, Brendan et Cormac. (*saints catholiques)

«À la fin de la Liturgie, Brendan avoua à tous avoir vu une flamme au-dessus de la tête de Columba, se dressant ensuite doucement vers le ciel. Bien des fois, une lumière surnaturelle l’entourait pendant la prière, d’après le témoignage de son entourage. La merveilleuse découverte de la mort et la vénération de saint Columba Tout comme dans le cas d’autres personnes, Dieu a dévoilé à saint Columba le jour de sa mort. Une semaine avant avant celle-ci, son visage se remplit de lumière alors qu’il célébrait la divine Liturgie. Après l’office, il confia à ses moines qu’un ange était venu lui annoncer que Dieu leur demandait un trésor très cher pour Lui. Ceux-ci ne comprirent qu’une semaine plus tard, qu’il s’agissait de l’âme même de Columba. Le samedi suivant, accompagné par l’un de ses moines, il alla bénir le monastère, et après les Vêpres, il leur donna ses derniers conseils.»

«La tradition nous relate que le jour même de sa mort il copia des textes de la Sainte Ecriture. C’était une occupation qui lui était très chère, et qui était utile en même temps pour son époque, bien antérieure à la découverte de l’imprimerie. Des enluminures de Columba seraient conservées jusqu’à présent sur quelques exemplaires du Psautier (Art. Heiliger Kolumba, dans l’ouvrage de Joachim Schäfer, Das Őkumenische Heiligenlexikon, dans l’édition online http://www.heiligenlexikon.de/BiographienP/Patrick_von_Irland.htm , page consultée le 13 mars 2012). Conformément à la même tradition, Columba mourrut dans l’église, la nuit de samedi à dimanche, avant de célébrer la divine Liturgie. C’était en 597, la nuit du 9 juin, jour annuel de sa fête depuis lors. Ses reliques restèrent à Iona, accomplissant de nombreux miracles, jusqu’en 849 ; elles furent ensuite déplacées à Dunkeld, à cause des attaques des Vikings.»

«Au Moyen-âge Columba fut vénéré dans toute l’Europe. En Irlande et en d’autres lieux il est encore fêté aujourd’hui avec beaucoup de dévotion. Il est parfois représenté vêtu comme un moine bénédictin, bien qu’il n’ait jamais fait partie de cet ordre. Columba est à présent le patron des poètes irlandais, mais aussi le protecteur de ceux qui sont menacés par le feu. Dans le Massachussetts, un monastère orthodoxe est dédié à Saint Columba, placé sous la juridiction canonique de Monseigneur Nicolas, Archevêque de l’Archevêché Orthodoxe Roumain d’Amérique et du Canada.»

Autres anecdotes

Il est une anecdote qui raconte que, vers la fin de sa vie, il prit conscience qu'il ne lui restait pas longtemps à passer dans ce monde. La semaine de sa mort, fatigué après une marche, il s'assit et le cheval de trait blanc fidèle du monastère accourut vers lui, posa sa tête sur sa poitrine, et pleura comme un homme. Le saint fut étonné que l'animal soit au courant de réalités que ses moines ne connaissaient pas, et qu'il soit venu lui dire adieu. Il bénit le cheval, qui se détourna et poursuivit son chemin.

Columba était entouré de légendes, puisque certains moines pensaient qu'il avait un troisième œil et d'autres qu'il avait trois bras ou encore douze doigts à chaque main! Il faut imaginer qu'à cette époque, comme l'écriture était un savoir que peu de gens maîtrisaient, les «informations» se transmettaient essentiellement par la parole, et devenaient rapidement des «histoires»? On ne s'étonne donc pas qu'un personnage un peu exceptionnel comme Columba ait suscité l'invention de détails tout à fait fantaisistes. Le monde de relative ignorance dans lequel les gens vivaient à cette époque était donc propice au développement de croyances assez irrationnelles? où se mêlaient des croyances «chrétiennes» et des croyances païennes. Ainsi, selon la légende, ce serait Saint Columba lui-même qui serait l'artisan (ou le premier artisan) du Livre de Kells. Comme ce livre est une œuvre magistrale, il a pu se développer des croyances autour de son auteur, par exemple, que celui-ci avait un troisième œil ou un troisième bras ou des doigts surnuméraires? qui «expliqueraient» son exceptionnel talent d'artiste.
Source: https://www.grignoux.be/dossiers/270/

«Les légendes de Columba nous donne un avant-goût tant du renard que de la colombe. La Vie de Columba, par Adamnán, fourmille d'histoires où Columba parle avec des Anges, envoie un Ange sauver un moine qui tombe d'un toit, est battu par un Ange pour le convaincre d'obéir au choix de Dieu (plutôt qu'au sien) pour le choix d'un roi pour la colonie gaélique en Écosse.

Il est présenté comme ravi en contemplation, voyant «d'un esprit miraculeusement élargit... l'orbite entière du globe terrestre et la mer et le ciel qui l'entoure.» De ces visions, il proclame des prophéties, envoie des moines pour aider des gens en détresse, ou prie pour revigorer ses moines épuisés travaillant aux champs. En matière de rois, Columba s'en tient à ses propres idées. Bien qu'il prie pour le succès militaire des rois que Dieu a choisis, il discute leur choix avec les Anges. Il affronte par sa puissance le roi des Pictes, l'écrasant de Psaumes bruyants, défonçant ses lourdes portes en chêne, et repoussant la magie des druides du roi. Il bat même des animaux sauvages : un féroce sanglier tombe raide mort, et un étrange monstre sur le Loch Ness s'enfuit face à sa puissance.

Bien que la puissance de Columba soit souvent dépeinte d'une manière imagée, son influence était en fait la clé de sa victoire sur les rois de l'Écosse gaélique, et ses pouvoirs légendaires étaient suffisamment célèbres pour que ses moines, par la suite, parviennent à convaincre les Pictes de se convertir. Après sa mort, la puissance politique et militaire de Columba devint un élément-clé de son culte. Ses reliques furent emportées à la bataille par de petits chefs Irlandais et des rois Écossais – une de ses reliques précédait l'armée écossaise lors de sa victoire à Bannockburn en 1314. Des décennies après sa mort, une apparition particulière au roi anglais de Northumberland fut décisive dans l'histoire du Christianisme en Grande-Bretagne. Ce roi était Oswald, qui avait été élevé en exil sur Iona. Alors qu'Oswald livrait la bataille par laquelle il allait assurer sa royauté, Columba apparu en grand au dessus du champ, promettant la victoire, une apparition qu'un auteur moderne a comparée à Batman survolant Gotham City. En 635, Oswald envoya des missionnaires d'Iona pour renouveler par leur sobriété monastique et leurs bonnes œuvres le Christianisme du Northumberland, qui était occupé à vaciller.»
Source: http://stmaterne.blogspot.com/2007/06/saint-columba-diona-aptre-des-scots-et.html


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Et c'est à partir de ce moment que les légendes sur Columba commencent, transformant l'exil forcé en «appel missionnaire» pour «évangéliser» l'Écosse, et pour «créer» un vénérable «saint» qui devient plus tard un modèle «de sainteté» à imiter.

Il est raconté, qu'après avoir été trouvé responsable de la mort de «trois mille âmes non préparées à l'éternité», Columba fut vraiment «troublé dans l'âme», et qu'il trouva sa vie misérable, malheureuse et pleine de troubles; mais cependant, selon ses admirateurs qui l'ont vénéré, le remords avait «semé dans son âme les germes à la fois d'une conversion saisissante et de son zèle missionnaire». «Différentes légendes» nous le montrent durant cette crise de sa vie, errant longtemps de solitude en solitude, de monastère en monastère, recherchant de «saints moines», maîtres de la pénitence et de la «vertu chrétienne», et leur demandant anxieusement ce qu'il doit faire pour obtenir «le pardon de Dieu pour le meurtre de tant de victimes.» Enfin, «après de nombreuses errances dans la contrition et la mortification», «il trouva la lumière qu'il recherchait chez un saint moine», aujourd'hui nommé «saint Molaise», célèbre pour ses études des Écritures, et qui avait déjà été son confesseur.

Ce sévère ermite, «saint Molaise», confirma la décision du synode, mais ajouta l'obligation de convertir à la «pseudo foi chrétienne» un nombre égal de païens comme il y avait «d'âmes non préparées à l'éternité» tués dans la terrible bataille de Cúl Dreimhne. En d'autre mots, Columba fut «condamné à «fonder des abbayes et des monastères» et faire du prosélytisme» pour les remplir. En plus, le confesseur Molaise, condamna son pénitent à l'exil perpétuel d'Irlande! À partir de cet instant, on dit que «sa vie fut un acte prolongé de sacrifice pénitentiel». Pendant trente ans, il vécut et travailla dans la lointaine île d'Iona. Dans toutes ses chansons - car plusieurs de ses compositions nous sont parvenues -  sa tristesse ne trouva guère de consolation d'avoir été banni de son Irlande natale.

Un mot à propos de «saint Molaise» le «confesseur de Columba». Ce personnage fut clairement un individu important dans le développement du «pseudo-christianisme» en Écosse. En tant qu'évêque ordonné par le pape saint Grégoire qui plaide en faveur des pratiques romaines, il est un lien important entre la fondation primitive de l'église écossaise et l'établissement épiscopal ultérieur relevant de l'autorité romaine.

Columba quitta l'Irlande, pour revenir, semble-t-il, une seule fois, seulement plusieurs années plus tard.

Plusieurs vont peut-être penser que Columba fut «poussé à l’immigration» par son zèle missionnaire, mais il fut plutôt exilé, sans doute pas comme le veut la légende, pour des raisons politiques liées à son rôle dans les rivalités qui ont opposé les membres de la famille royale, après qu'il eut exécuté et emporté sans l'accord de Finnian de Moville, la copie d’un précieux manuscrit romain.

En Écosse Dans ce contexte, son influence ne fut pas uniquement spirituelle mais aussi fortement politique.

D'après l'histoire, en 563, Columba partit en exil et alla en Écosse avec douze compagnons (dits d'Odran d'Iona) dans un currach (embarcation) en osier recouvert de cuir. Selon la légende, il a d'abord atterri sur la péninsule de Kintyre, près de Southend. Cependant, étant toujours en vue de l'Irlande, sa terre natale, il s'est déplacé plus au nord sur la côte ouest de l'Écosse. L'île d'Iona lui fut confiée par son parent Conall mac Comgaill, roi de Dál Riata, qui l'avait peut-être invité à venir en Écosse en premier lieu.

(Référence (Anglais)
https://opensource.com/law/11/6/story-st-Columba-modern-copyright-battle-sixth-century-ireland

Autres sources:
Columban: Missionary to Scotland, by Sinclair Ferguson
http://www.ligonier.org/learn/articles/Columban-missionary-scotland/
Friends of Orthodoxy on Iona. http://www.orthodoxiona.com/saint-Columban-of-iona.html

Condamné, toujours selon la légende, à « convertir autant de nouveaux chrétiens qu’il en était morts par sa faute », il s’installe avec douze compagnons en 563 sous la protection du roi Conall mac Comgaill de Dal Riada sur la petite île de Iona, ancien lieu sacré des druides, située au large de l'île de Mull et il en fait une plaque tournante de ses missions et interventions, tant au royaume de Dal Riada que chez les Pictes.

Ici nous avons un «moine catholique de l'Église Irlandaise», lequel selon «l'histoire», à l'âge de 25 ans, est déjà le fondateur de 25 monastères et de 40 églises catholiques d'Irlande et d'Écosse. Les théologiens s'entendent pour dire que Columba a jeté les bases monastiques de l'Ordre cistercien, (abréviation OCist ou SOCist), qui est un ordre religieux de moines et de nonnes. Même si je m'efforçais  d'utiliser toutes les métaphores pour essayer de vous dire que ce personnage était à un milliard d'années lumière de l'authentique foi apostolique, je vous affirme qu'à moins de comprendre exactement et parfaitement ce que signifie «se tenir dans la présence de Dieu» par une pensée perpétuelle du sacrifice expiatoire de Jésus, vous ne pouvez saisir ce que signifie «être un ange» de Dieu et «voir» le Royaume de Dieu. William Branham a enseigné que Dieu «avait restauré» progressivement «des croyances religieuses hybrides et diaboliques» en «foi authentique» au cours des âges et que des personnages religieux imbus d'ascétisme et d'altruisme cherchant inlassablement «la perfection» pour plaire à Dieu, se sont qualifiés pour qu'on leur accorde le rôle «d'anges/messagers» de Dieu. Seuls les authentiques vainqueurs, de la pure race divine, règneront avec leur frère ainé, Jésus. C'est pourquoi, je rejette complètement tout l'enseignement dispensationaliste de William Branham, que j'assimile à l'enseignement du dragon qui cherche à entrainer l'Église...


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Le personnage de Columba d'Iona fut sans doute un homme intelligent et surtout doué pour convaincre les gens de son époque, soit pour le suivre ou le supporter dans ses multiples projets. D'après les hagiographies et documents historiques sur la vie de Columba d'Iona, il apparaît clairement que ce personnage a démontré un zèle hors du commun durant sa vie, laquelle fut vouée inconditionnellement à l'essor du monachisme ascétique.

Même en faisant abstraction des légendes sans fondement qui l'entourent, il m'apparaît vraisemblable que ce qui demeure acceptable du point de vue historique, nous renseigne sur sa propre condition morale et spirituelle, constamment tiraillé de remords, de culpabilité sans jamais obtenir de repos. Bref ce personnage fut un ouvrier du mystère de l'iniquité, ayant tout misé sur les vertus humaines concentrées dans un monachisme rigoureux, à la recherche d'une satisfaction et d'une sécurité insaisissable, et d'une paix intérieure qu'il n'a jamais pu atteindre, car dominé par l'esprit de l'accusateur, jour et nuit.

Ce personnage fondateur de monastères, tout comme celui de Martin de Tours qui a influencé le monachisme irlandais, est devenu une légende par lui-même, et encore de nos jours, ses œuvres sont encore célébrées et il suffit de quelques clics sur Internet pour consulter tout ce que l'on désire savoir sur lui. Cependant, ce n'est pas tant qu'il soit célébré chez les gardiens du mystère de l'iniquité et par ceux qui ne connaissent pas Dieu, mais le fait que William Branham ait eu l'audace de servir les œuvres de cet homme en guise d'exemple de sainteté, et de l'élever au rang «d'ange-étoile-messager» divin, se tenant dans la présence de Dieu, est désolant et inacceptable. Si William Branham a manqué de discernement et n'a pas su reconnaître l'authentique identité de Columba d'Iona, c'est probablement qu'il n'avait pas en lui-même, l'Esprit qui discerne «les pensées du cœur» comme il l'a prétendu.

Columba d'Iona fut tout le contraire de ce que William Branham a allégué sur ce personnage, tout comme pour le personnage de «saint-Martin» (Martin de Tours) . Non, William Branham n'a rien révélé du tout, il n'a fait que tout embrouiller.


En rappel

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Ce texte vise à vous introduire dans l'Esprit de cette page. Commençons donc par lire ces deux passages des Écritures:

Hébreux 4:12 « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.»

Apocalypse 2:12 « Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants:»

L'Évangile apostolique prêché par l'apôtre Paul exprimait un message d'une telle précision, d'une telle amplitude, d'une telle perfection divine, que la moindre altération du concept du salut, tel que prêché par Paul, non seulement rendait nulle l'efficacité de toute l'Alliance spirituelle en Jésus-Christ mais annulait complètement l'action de l'Esprit de rédemption. Les analogies et les métaphores modernes pour expliquer à quel point l'intégrité d'un système nécessitant une précision absolue pour fonctionner ne manquent pas.

Prenez n'importe quel programme informatique ou un système d'exploitation d'un ordinateur, et insérez-lui un élément corrompu, (bug informatique ou pilote défectueux), et c'est tout le système qui tombe en panne. Rien ne va plus. Insérez une erreur dans l'ordinateur de bord d'un avion et ce sont tous les passagers et membres d'équipage qui sont en danger. Ainsi, je désire vous faire la démonstration que toute altération de «l'Esprit de l'Évangile» de Paul rendait «vaines, obsolètes et caduques» toutes les promesses de la Nouvelle Alliance. Autrement dit, insérez un «bug» spirituel, même celui qui semble inoffensif, et c'est toute l'Alliance qui n'est plus accessible.

Toute insinuation ou allégation proposant un enseignement visant à propulser un personnage historique ayant endossé un «Évangile altéré» dans une zone spirituelle «acceptable» par l'Esprit de Christ, et ce, sous prétexte que le personnage était sincère et ne disposait pas de toute la vérité à son époque, est contraire à l'intégrité de l'Esprit de Christ. Même si vous croyez que Dieu est miséricordieux, toujours prêt à pardonner, et qu'Il peut accueillir n'importe qui à la condition que la personne est sincère, cela ne marche pas. Cette page va vous démontrer, preuves historiques irréfutables à l'appui, que le personnage choisi par William Branham, Columba d'Iona ou Columban, était un ouvrier du mystère de l'iniquité de l'Église de Rome, ce qui contredit complètement ce que William Branham a dit à son sujet.

Même si vous tentez d'interpréter la prophétie de Joël 2:25, « Je vous remplacerai les années qu'ont dévorées la sauterelle, Le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j'avais envoyée contre vous.» en suggérant que Dieu a étalé «une restauration» de ce qui a été dévoré, sur presque 2000 ans, cela ne marche pas. Par conséquent, il est totalement impossible d'attribuer les vertus de rédemption de la Nouvelle Alliance à quiconque n'est pas «un seul esprit» avec Christ, qu'il soit un évêque, un moine prédicateur ou un réformateur.

C'est en méditant sur le passage dans Hébreux 4:12 qu'on voit que la précision de la pensée de Christ, telle que témoignée par l'apôtre Paul dans le passage de 1 Corinthiens 2:16 et celui de 1 Corinthiens 6:17 ne laisse place à aucune interprétation différente ou altérée ou variante du message de l'Évangile apostolique. Il serait par conséquent complètement faux de prétendre qu'un Évangile altéré d'un seul «iota» puisse quand même être acceptable aux yeux de Dieu et que dans «Sa grâce» Il va quand même honorer le «protocole de son Alliance» avec son peuple même si les conditions de l'Alliance ne sont pas remplies. C'est exactement ce qu'a tenté de faire croire l'enseignement «des 7 âges de l'Église».

Matthieu 5:18 « Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. »

Aucun critère, ou principe divin contenu dans la Nouvelle Alliance ne peut faire l'objet d'une altération.
En vertu du principe divin, que Dieu ne change pas Sa Parole, ses promesses et ses critères pour passer de la mort à la vie dans la nouvelle naissance, il est acquis que pas un seul «iota ou principe établi» dans la «disposition ou Alliance de Dieu» ne peut être altéré, sinon le contrat est complètement nul et sans effet. Et que disent les termes de la Nouvelle Alliance?

  • Jésus est notre frère ainé Romains 8:29 .
  • Le Père de Jésus est aussi le nôtre, son Dieu est notre Dieu Jean 20:17
  • Nous sommes de la même famille spirituelle que celle de Jésus Hébreux 2:11
  • Par son sacrifice expiatoire, nous sommes restaurés au grain de blé original (Jésus) Jean 12:24
  • Par la nouvelle naissance nous recevons le même Esprit que Jésus 1 Corinthiens 6:17
  • Nous sommes transformés à la même image et nature que celle de Jésus 2 Corinthiens 3:18
  • Nous devenons participants de la nature divine 2 Pierre 1:4
  • Nous sommes restaurés à la perfection de Dieu Matthieu 5:48
  • Nous sommes saints comme Dieu est saint 1 Pierre 1:16

Sans contredit, les 2 plus grandes promesses contenues dans la Nouvelle Alliance, promises au peuple saint, sont:

  1. La SAINTETÉ de Dieu, qui n'est pas humaine, que l'on retrouve en tant que prophétie à quelques endroits dans l'Ancien Testament Lévitique 20:26 et répété dans le Nouveau Testament ans 1 Pierre 1:16 et dans le passage de Éphésiens 4:24
  2. La JUSTICE de Dieu, qui n'est pas humaine et que l'homme ne peut produire, tel que témoigné à Moïse dans Deutéronome 9:5 et déclaré par l'apôtre Paul dans Philipiens 3:9

Hébreux 6:19 « Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide ; elle pénètre au delà du voile, »

Restauré à la semence originale
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Apocalypse 7:3
« Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que
nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.»

La sainteté progressive ou progressive n'a jamais existé dans l'Esprit de Dieu qui réside dans l'Alliance de la réconciliation! Et pourtant, la plupart des Églises enseignent une auto-sanctification progressive qui est contraire aux Écritures! C'est pourquoi je réfute de telles doctrines, telles que l'Exposé des 7 Âges de l'Église!

Lisons dans Hébreux:

Hébreux 8:10 « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.»

Ainsi tout autre Évangile prêché et enseigné qui altère les principes de Sainteté divine et de Justice divine conféré par la nouvelle naissance, est non seulement un faux Évangile mais travaille de concert avec le mystère de l'iniquité. En aucun cas, un personnage historique tel qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley n'a jamais professé la foi apostolique qui confère à celui qui croit, la nature divine, la même sainteté et perfection que celle de Jésus.

Éphésiens 4:24 « (...) et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. »

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La doctrine des «7 âges de l'Église» repose essentiellement sur des enregistrements audio qui ont été produits lors des prédications de William Branham. Les principales prédications portant sur le thème des 7 âges de l'Église, ont été prêchées entre 1960 et 1965, lesquelles par la suite, ont été transcrites et traduites (en Français et autres langues) pour servir de références aux disciples «du Message des Temps de la fin». Selon les enseignements véhiculés par le groupe du «Message», le ministère de prédication de William Branham a apporté «le véritable Message de l'heure» , lequel est sensé s'adresser aux véritables croyants, l'Épouse de Christ. Citation WMB. Lorsque le livre de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» parut, ce livre devint très important pour les disciples du «Message», malgré le manque flagrant de références et de bibliographie sur les personnages cités par William Branham. Et c'est malheureusement là que les transcriptions des enregistrements audio des prédications, causent un grave problème.

Si les brochures contenant les transcriptions des prédications audio de William Branham étaient considérées comme des rédactions destinées à l'enseignement (incluant l'édification spirituelle), ces brochures devraient également offrir aux lecteurs une méthodologie bibliographique élémentaire, surtout lorsque des personnages historiques et des dates sont mentionnées, ce qui n'est vraisemblablement pas le cas. Dans le cas de l'enseignement «des 7 âges de l'Église», William Branham a été appelé à consulter un grand nombre d’ouvrages, afin de livrer des prédications dont l’objectif était de convaincre son auditoire. À part quelques brèves allusions à quelques sources historiques pour tenter d’étayer ses argumentations, comme par exemple, des citations puisées dans des sources hagiographiques (mythes et légendes de saints catholiques), William Branham n'a pas su déterminer et répertorier les travaux de recherche déjà entrepris concernant le sujet, sauf peut-être «l'hagiographie de saint Martin» et d'autres saints catholiques.  De même, l'absence de sources bibliographiques dans les brochures de ses prédications, n'offre aucun moyen d’étayer ses argumentations par des citations puisées dans des sources. Normalement, étant donné que la rédaction d'un travail destiné à l'enseignement se veut un travail personnel, tout ce qui est rapporté dans un document doit être le résultat de ses efforts personnels. Il est donc important de référencer les auteurs dont les écrits ont permis d’étayer ses affirmations. On ne doit en aucun cas s’approprier des travaux des autres, au risque de tomber dans le plagiat. D’autant plus que cela permet de repérer rapidement les sources citées.

Contrairement aux autres œuvres écrites sérieuses, notamment les travaux de recherche scientifique ou les thèses universitaires portant sur des thèmes bien précis, les transcriptions des prédications audio de William Branham ne sont pas étayées par aucune référence solide, provenant de travaux dignes de crédibilité et vérifiables, avec nom de l'auteur, dates et source documentée littéraire. Dans le cas des personnages que William Branham a choisis pour «anges/messagers», il aurait dû normalement rédiger une bibliographie permettant de rehausser son travail de recherche afin d’appuyer ses opinions par des démonstrations déjà faites par d’autres auteurs, et faire preuve d’éthique professionnelle, en reconnaissant les travaux des autres auteurs. À cet effet, j'ai comparé plusieurs extraits dans certaines brochures sur «les âges de l'Église» avec un autre auteur, et je peux facilement prouver hors de tout doute, qu'il a subtilement plagié un grand nombre de textes  sans en citer la source d'origine, textes qui lui sont maintenant personnellement attribués. En d'autres mots, tout lecteur/lectrice d'une brochure provenant de la transcription d'une prédication de William Branham doit s'en tenir au contenu et donner un «chèque en blanc» à tout ce qui est écrit.

Le serpent dit à Ève «Laisse-moi t'éclairer...»
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2 Corinthiens 11:3 «Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse,
je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.»

William Branham a certes consulté beaucoup d'ouvrages disponibles dans des bibliothèques ou accessibles via divers réseaux de distribution de littérature «chrétienne» de son temps, mais il était trop souvent limité aux «hagiographies» et documents de «théologie catholique romaine» et de «théologiens» dont les travaux étaient tout aussi discutables et sans fondements solides, et qui présentent les mêmes lacunes de références crédibles, sinon des explications fondées sur des interprétations personnelles des Écritures. Bien que William Branham ait développé cet aspect de non-crédibilité à propos des théologiens, il semble qu'il a fait plusieurs «exceptions», lesquelles je ne manquerai pas de souligner implacablement. Citation [61-0730M]

Ainsi, lorsque des personnages et des faits purement historiques sont cités dans les prédications de William Branham, n'importe se rend compte que «les transcriptions des prédications» de William Branham ne renvoient leurs lecteurs à aucune référence ou source vérifiable, et que tout lecteur doit exclusivement se fier aux propres commentaires de William Branham, contenus initialement dans la transcription de sa prédication audio. Malheureusement, il semble bien que quiconque désire vérifier les allégations, affirmations et déclarations de William Branham risque de découvrir qu'un très grand nombre de celles-ci relèvent carrément de ses propres opinions personnelles, lesquelles ne reposent sur rien de concret ou tangible. Aussi, lorsque quelqu'un doute ou remet en question les enseignements de William Branham, il semble que «le noyau dur» des disciples «du Message» ne peut admettre que leur prédicateur William Branham, se soit trompé ou ait enseigné une doctrine truffée d'erreurs, historiques et théologiques, et que tous ceux qui contestent les «allégations, déclarations et affirmations» de William Branham sont des «incrédules» rebelles «au message de l'heure» et n'ont pas «la vraie foi inconditionnelle» qui «croit aveuglément» tout ce qu'a enseigné leur «prophète William Branham» et qui est l'équivalent de «la Parole de Dieu» infaillible. Citation [57-0922E] Le fait que William Branham a intentionnellement déclaré qu'il ne parlait que lorsqu'il était «inspiré» de Dieu, Citation [61-0412],  a pu induire en erreur ceux et celles qui n'avaient pas d'autres références que son «ministère de guérison», et pourtant les écritures étaient claires sur ce point. Citation [Matthieu 7:22]

Ce site Internet a été créé dans le but précis d'examiner soigneusement tous les critères requis selon la Parole de Dieu pour qu'une personne soit spirituellement qualifiée pour être un «ange» ou un «messager» du Seigneur dans la présence de Dieu. Cette étude vise expressément la crédibilité de l'enseignement et la «doctrine dispensationaliste» des 7 dispensations ou «7 âges de l'Église» ainsi que celle de la «révélation progressive» sur laquelle repose tout l'enseignement des Sept Âges de l'Église, des «7 sceaux» et des «7 tonnerres», tel que prêché par William M. Branham. Ce site n'est pas une attaque sur le «don de guérison» de William M. Branham, mais cible seulement la crédibilité de William Branham en tant qu'enseignant biblique, laquelle est à mon avis, complètement nulle, et je réfute toutes «ses interprétations» qui sont liées aux volets historiques et spirituels, lesquels sont associés à des personnages qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative, afin d'enseigner les soi-disant «âges» de l'Église... Ainsi, avec ce site web, William Branham reçoit ce qu'il mérite, «selon ses œuvres».

La clé de mes réfutations se trouve dans l'analyse soigneuse, que j'ai effectué sur le «personnage historique» qu'a choisi William Branham, «Columba d'Iona», sur sa vie, ses quelques écrits et témoignages, ses préceptes centrés sur son «monachisme ascétique», sa «théologie catholique» ainsi que les personnes avec lesquelles il s'est associé et tous ceux qu'il a admirés et qui l'ont inspiré.

Dans le cas de l'évaluation de William Branham concernant le personnage de Columba d'Iona, ses déclarations frisent carrément l'obscénité et l'insulte lorsqu'il affirme que : (...) Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. » *** [65-0005]  Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER *** 

Je suis presque assuré que très peu d'entre vous ont pris le temps de lire à propos du personnage de Columba d'Iona et que tout ce que vous avez entendu et connu du personnage, provient de l'enseignement «des 7 âges de l'Église» lorsque William Branham a prêché sur le «soi-disant» messager de l'Église de Thyatire. Cette page a pour but de vous montrer comment William Branham s'est littéralement inspiré des «légendes hagiographiques» d'un personnage «très religieux» que William Branham nomme «saint Columba» et dont «la réputation hagiographique» a été créée par un auteur nommé Adomnan d'Iona ou «saint Adamnan».

Adomnan, l'hagiographe de la «vie de Columba d'Iona», était lui aussi un moine pratiquant la vie ascétique  - selon la règle monastique de Columba -  et la rédaction de la «vie de saint Columba» fut publiée dans la dernière décennie du 7e siècle, avec l'intention avouée de lui rendre un culte «en tant que saint». Grand admirateur de Columba, Adomnan y retrace «à sa manière» la vie du «moine fondateur» à qui l'on attribue l'implantation du «phare catholique du monachisme»  dans les îles Britanniques, un peu plus d'un siècle auparavant. Les légendes folkloriques sur »saint Columba d'Iona» mentionnent entre autres, que Columba rencontra le monstre du Loch Ness. (Wikipédia). Lorsque la vie du personnage de Columba d'Iona est examinée avec soin, l'on comprend alors que l'homme que William Branham a choisi ne fut qu'un pantin habilement inspiré et dirigé par un «esprit» dont le focus était complètement centré sur l'ascétisme monastique, et qui n'avait absolument rien en commun avec la foi apostolique. En fait, je crois que William Branham n'aurait pu choisir pire personnage que Columba pour donner un «exemple de saint» dans l'époque historique du 6e siècle. Et comme vous le constaterez, «le pur Évangile» de Columba était encore plus «orthodoxe» que le catholicisme romain d'aujourd'hui. Quand vous aurez compris ce que fut en réalité «la vie de saint Columba» vous ne verrez plus l'enseignement des 7 âges de l'Église de la même façon.

La plupart des archives historiques, sont actuellement disponibles en quelques clics et des centaines de graphiques et d'illustrations deviennent accessibles pour tout chercheur sérieux, ce qui n'était pas le cas il y a 50 ans. Néanmoins vous devez comprendre que tout enseignant crédible et intègre qui se respecte s'en tient aux faits véridiques et vérifiables dans tout leur contexte, qu'ils soient politiques, sociaux ou religieux. Lorsqu'un historien se base sur des fables, des légendes (hagiographies) et des allégations pour interpréter l'histoire, c'est tout son enseignement au complet qui est visé et remis en question, peut importe qu'il soit sincère ou non. Les faits historiques vérifiés ne s'inventent pas ni s'interprètent, car ils parlent d'eux-mêmes. Cette étude soulignera implacablement tous les anachronismes rencontrés, les erreurs et omissions historiques ainsi que les aberrations par rapport au bon sens et confrontera les doctrines théologiques acceptées comme norme avec la vérité dans une logique implacable.

Bien que cette page en particulier s'adresse au personnage de Columba d'Iona qui vécut du 7 décembre 521 au 9 juin 597 de notre ère,  (saint Columba d'Iona pour les catholiques, ne pas confondre avec Columban de Luxeuil), vous comprendrez que les textes de cette page en particulier ont été rédigés pour démontrer clairement que ceux qui sont qualifiés «d'anges/messagers»  qui se «tiennent devant Dieu» (Apocalypse 8: 2) ne peuvent en aucun cas être les personnages historiques nommés dans l'enseignement de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» prêché par William Branham. Tout comme Columba d'Iona, ces personnages, soi-disant «messagers» sont certes des personnages historiques ayant eu un impact sur le volet religieux du «christianisme», mais à la lumière des Écritures, la majorité d'entre eux n'ont jamais rencontré les critères requis pour «se tenir dans la présence de Dieu» (sauf Paul) ni ont satisfait aux détails particuliers des «lettres adressées personnellement à chaque «ange/messager», que ce soit les louanges, ou les instructions et exhortations du Seigneur. Je reconnais que William M. Branham a effectivement eu un «impact» sur les frères et sœurs francophones, non seulement du Québec, mais chez tous les francophones du monde entier, mais maintenant je crois qu'il était temps que ce site web voit le jour en langue Française, car l'appel aux vainqueurs cible également tous les francophones répartis dans l'Église de Dieu.


Veuillez prendre note que vous pouvez à tout moment communiquer avec moi en m'écrivant à michel@lalumieredusoir.ca

Que le Seigneur ajoute Sa bénédiction à la lecture de cette publication!


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Les faits historiques vérifiables avec preuves à l'appui, ne s'inventent pas ni ne s'interprètent, car ils parlent d'eux-mêmes, et ne comportent aucun «mystère» à élucider, et évidemment les histoires vraies n'attirent pas les enfants. Aucun parent ne borde son enfant à l'heure du dodo, avec des histoires sur la découverte du Canada par Jacques Cartier ou la première traversée de l'atlantique en avion par Charles Lindbergh. Par contre, qui n'a jamais été fasciné par les contes et les légendes ? Ces histoires ont souvent bercé notre enfance pendant quelques années et une fois qu'on a grandi, c'est avec nostalgie qu'on se rend compte que notre entendement rationnel a fait basculer notre doute de leur authenticité pour de bon.

Mme Garine Papazian-Zohrabian, psychologue clinicienne et professeure adjointe en psychopédagogie à l’Université de Montréal, explique :

« Vers 6 ou 7 ans, les enfants atteignent l’âge de raison et commencent à développer la notion du temps, de l’espace… C’est à ce moment-là que le doute s’installe », explique la psychologue. En invitant l’enfant à réfléchir de lui-même, on évite de le « désinformer », ce qui pourrait nuire à son développement. En bas âge, les légendes se veulent des repères importants pour les tout-petits, alors qu’ils essaient de s’expliquer la réalité. « L’enfant ne comprend pas encore le monde comme nous, et les légendes deviennent alors des symboles des thèmes universels comme le bien et le mal. Dans les histoires, le bien finit toujours par gagner et c’est pourquoi il est rassurant d’y croire. »

Mme Papazian précise également que « les enfants qui vivent dans un contexte difficile ont un plus grand besoin de ces personnages, qui deviennent une source de réconfort ». Même si la découverte de la vérité entraîne une déception, c’est une étape à franchir pour grandir. « Une fois l’enfant prêt, il doit reconnaître le bien dans le vrai monde et ne pas s’accrocher à l’imaginaire.»

Source: http://www.yoopa.ca/education/developpement-de-lenfant/limportance-de-croire-aux-legendes

Les psychologues expliquent que chez plusieurs individus adultes, certains mythes persistent, car semble-t-il, l'être humain a besoin d’eux et aussi parce qu'il peut s’identifier aux différents héros ou personnages de ces mythes… On admet que les personnages de cinéma ou de roman transmettent «des valeurs morales». Par conséquent, l'on peut dire que le mythe «idéalisé» absorbé par la naïveté de l'enfance est le dernier rempart avant que la quête de la vérité n’aboutisse pour qu'un jour, une conscience rationnelle équilibrée témoigne enfin du stade de la maturité.

Est-ce que les «valeurs» de certains personnages mythiques seraient une «version de réponse» à des questions que l'être humain se pose, c’est-à-dire une proposition pour la vérité que l’on ne sait pas ? Les industries du roman et du cinéma peinent à fournir à une demande continuelle, des héros exemplaires et des aventures extraordinaires, afin d’illustrer des rêves et des idéaux, inculquant des valeurs morales et sociales.

Prenons par exemple, le mythe du cowboy incorruptible, le héros que tout le monde aimerait avoir comme ami: c'est un personnage mythique qui a survécu à l'enfance d'un grand nombre d'adultes, et sa personnalité est fondée sur les valeurs américaines. Il est  un homme  libre et nomade, éloigné de la réalité. C'est un habile cavalier n’ayant peur de rien. C'est le héro mythique qui est toujours prêt a braver le soleil et la pluie et sait toujours se tirer d'affaire dans les situations périlleuses ou problématiques. Son foulard le protège du vent et de la poussière. Avec ses bottes, il porte aussi des jambières. Il sait manier le revolver et se transforme volontiers en justicier pour défendre la veuve et l'orphelin. Son intégrité ne s'achète pas. L’outil principal d’un cowboy est son cheval et bien entendu sa seule richesse est la selle de celui-ci. Le cowboy est aventureux et possède de multiples savoirs. Les héros mythiques et légendaire illustrent généralement des valeurs telles la détermination et le courage, l’intrépidité et la bravoure. Encore aujourd'hui, l’image du cowboy coiffé d’un chapeau en feutre indéformable et aux bords larges, est un personnage inconditionnel du Stampede de Calgary ou du festival western de St-Tite au Québec.

Mais, direz-vous, nous sommes aujourd'hui, moins naïfs et plus rationnels qu'autrefois: peut-être, par exemple, si vous observez ce qui se passe en politique. Après avoir fait confiance au progrès social promis par les politiciens-prophètes pendant plusieurs générations, avec leurs promesses de prospérité qui devaient résoudre tous les problèmes de leur société, injustice, maladie et pauvreté, le public les condamne maintenant avec leur «système de collusion corrompu». Observez ces manifestants qui défient les autorités et qui sont poussés par un vent «d'intégrité» n'exigeant pas moins qu'une «transparence complète» dans toute l'administration de leurs politiciens et le libre accès à toutes les informations sur leurs faits et gestes. Que s'est-il passé? Il fut pourtant une époque où la société croyait naïvement aux promesses et les politiciens n'avaient pas de comptes à rendre... tout comme la société faisait confiance aveuglément à l'intégrité du clergé catholique œuvrant dans les séminaires et les pensionnats, sans même imaginer que leurs enfants risquaient d'être abusés. Serait-ce que la naïveté sociale d'une certaine époque est révolue? La société a-t-elle évoluée? Peut-être qu'une certaine maturité sociale s'est manifestée...

Et l'Église «catholique» ? Qu'en est-il de la naïveté des chrétiens, qui ont cru aveuglément les fables, les mythes et les légendes sans jamais poser de questions, et tout ce qu'on leur a enseigné? À quand la démission des pasteurs du «Message des Temps de la fin« qui ont abusé de la naïveté des frères et sœurs en colportant l'ignorance fondée sur des mythes et des légendes ?



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Dans le chapitre précédent, j'ai fait allusion au phénomène d'une certaine prise de conscience sociale vis-à-vis la politique et le clergé catholique. Mais voyez-vous, il n'y avait pas seulement des «prophètes-politiciens du progrès technique et scientifique» et un clergé qui nous faisait «acheter des petits chinois» via leur œuvre de «la sainte enfance», mais il y avait également d'autres sortes de prophètes dont «l'inspiration»  aux discours prometteurs et subtils, lesquels par leurs enseignements religieux ont berné plusieurs personnes «sincères» dans leur quête de la vérité.

Malheureusement, les disciples de ces prédicateurs étaient trop «naïfs» pour faire la part des choses, pour vérifier la source des «mystères» qui leur étaient «interprétés» et comprendre qu'ils s'étaient aveuglément réfugiés dans de fausses sécurités, bâties sur des «héros» qui n'en étaient pas, des mythes et des légendes sans fondement créés pour entretenir l'imposture spirituelle. Regardez tous ces groupes de gens qui suivent aveuglément les enseignements de leurs ministres du culte, sans jamais se poser de question. Pourquoi n'osent-ils pas vérifier si ce que l'on leur enseigne est juste? Ils ont peur! La peur de «vérifier» un enseignement religieux auquel on a donné foi au début, dénote un manque de maturité spirituelle. Dans le cas du groupe du «message des temps de la fin», qui «oserait» sonder les enseignements d'un prophète sans «risquer» d'attirer sur lui la réprobation du Seigneur et de ses frères et sœurs?

Voici ce que dit l'apôtre Paul sur son ministère:

«C'est lui que nous annonçons, en avertissant tout homme et en instruisant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait (homme parfait, ayant atteint la maturité spirituelle) en Christ. C'est à cela que je travaille, en combattant avec sa force qui agit puissamment en moi.» Colossiens 1:28-29

«[…] jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’homme adulte, à la mesure de la stature parfaite du Christ.» Éphésiens 4 : 13.

« […] Mes frères, ne soyez pas des enfants pour ce qui est du jugement ; pour ce qui est du mal, soyez des enfants, mais pour ce qui est du jugement, soyez des adultes. » 1 Corinthiens 14 : 20.

Comment percevons-nous les choses et jugeons-nous les priorités dans nos vies ? Recherchons-nous toujours le Royaume de Dieu et sa justice, comme des adultes expérimentés et matures ou bien nous conduisons-nous comme des enfants ? Paul nous conseille de garder la naïveté de l’enfance uniquement en ce qui concerne la malice, la méchanceté, le désir de nuire mais en ce qui concerne nos raisonnements, nos priorités, nos jugements, comportons-nous en hommes faits. Ne jouons pas avec la vie spirituelle.

Et, comme si nous n’avions pas compris, Paul rajoute : «…parce que vous êtes devenus lents à comprendre. Alors que vous devriez, avec le temps, être des maîtres… » Hébreux 5 : 11-12.

L’apôtre Paul voudrait nous faire comprendre les profondeurs de Christ, les mystères de la Parole de Dieu, mais il constate notre incapacité alors que nous confessons «connaître» le Seigneur depuis longtemps. Nous devrions être des maîtres, capables d’éduquer, d’enseigner, d’entraîner, d’exhorter les autres mais nous nous conduisons comme des enfants dont la compréhension est lente et limitée.

Déjà, dans Matthieu 17 :17, Jésus s’est impatienté : « […] jusqu’à quand vous supporterai-je ?… ».

Nous passons notre temps à prier le Seigneur et Lui demander de nous instruire pour faire ce que nous devrions faire…. D’autre part, notre jugement d’homme mature devrait nous permettre de discerner ce qui est faux et ce qui est vrai. Il n'y a que les enfants qui croient n'importe quoi sans poser de questions. Notre conscience, guidée par l'Esprit de Dieu doit nous permettre de distinguer ce qui est de Dieu de ce qui ne l’est pas, dans le monde qui nous entoure. Du moins, si nous sommes réellement «en Jésus-Christ» et comprenons qui nous sommes et qui Il est.



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S'il fut un temps ou les croyants sincères, cherchant véritablement Dieu, ont adhéré à des enseignements, ou des interprétations particulières des Écritures, en donnant «carte blanche» à des «prophètes» qui eux-mêmes, ont «emprunté» et relayé des enseignements de théologiens qui les ont précédés, le temps est peut-être arrivé que quelques-uns se réveillent enfin et pose des questions et demandent qu'on rende des comptes.

Aujourd'hui, la plupart des «archives historiques» incluant les ouvrages sur la «vie des pseudo-saints», sont actuellement disponibles en quelques clics sur Internet et des centaines de graphiques et d'illustrations deviennent accessibles pour tout chercheur sérieux, ce qui n'était pas le cas il y a 50 ans. Aujourd'hui, tout peut être analysé et vérifié. Des «contrepoids» historiques existent et offrent beaucoup plus d'options pour discerner «la légende de la réalité». Autrefois, il fallait du courage pour consulter les ouvrages dans les bibliothèques et décortiquer les informations utiles ou fiables, parmi les travaux publiés par des historiens ou par des théologiens approuvés par le catholicisme.  Dans les années 50-60, les gens ont fait confiance à William Branham, et ont tout accepté sans discuter ce qu'il enseignait, parce que ce dernier avait un don de guérison et était entouré d'expériences surnaturelles. On se disait: Comment pourrait-il se tromper, puisque Dieu est avec lui? Mais ils oubliaient le passage de Matthieu 7:22

«Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? »

Voyez-vous, «en ce jour-là», le Seigneur ne niera pas qu'ils ont véritablement prophétisé en son nom, ni chassé des démons ou fait des miracles en son nom. Il leur dira simplement, «je ne vous ai jamais connus»

  «(23) Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, (...)»

Vous direz, oui mais William Branham n'a jamais connu l'Internet! C'est vrai, mais cela n'excuse pas William Branham d'avoir erré comme il l'a fait en empruntant systématiquement des théologies dispensationalistes et en colportant les fables et les légendes sur les personnages des «saints catholiques», tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours et Columba d'Iona. Vous devez comprendre que tout enseignant crédible et intègre qui se respecte s'en tient aux faits véridiques et vérifiables dans tout leur contexte, qu'ils soient politiques, sociaux ou religieux. Lorsqu'un historien se base sur des fables, des légendes (hagiographies) et des allégations pour interpréter l'histoire, c'est tout son enseignement au complet qui est visé et remis en question, peut importe qu'il soit sincère ou non. Le temps est est arrivé pour que les pendules soient remises à l'heure.... Et les pasteurs et enseignants du «Message» sont 100% responsables d'avoir erré comme ils l'ont fait et de ne pas avoir vérifié les sources des enseignements de William Branham. Je n'exige pas moins que leur démission sans condition...

À ce jour, les enseignements de William Branham n'ont été réfutés que par des adversaires désirant seulement le dénigrer pour mieux consolider leur propre fondement doctrinal, tels les pasteurs des différentes dénominations religieuses du milieu évangélique ou baptiste. Il est vrai que les enseignements de William Branham dérangent passablement, lorsqu'il s'attaque au système dénominationnel des églises ou au dogme trinitaire de Nicée. De plus, William Branham en a impressionné beaucoup avec son ministère de guérison, et c'est sans aucun doute ce qui a attiré les croyants sincères, lesquels lui ont accordé toute leur confiance dans ses enseignements. Néanmoins ce n'est pas tant ses erreurs de date, ou ses allégations erronées sur des faits historiques concernant les personnages qu'il a commentés, qui portent préjudice aux croyants qui suivent ses enseignements, mais plutôt ses allégations sur la nature spirituelle de ses personnages cités en exemple. Quand William Branham déclare que des personnages, tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther et John Wesley étaient aux yeux de Dieu, «des étoiles/anges/messagers» , c'est là que ses allégations font mal et portent préjudice aux authentiques enfants de Dieu.

Considérez par exemple, qu'en plaçant des personnages historiques comme Martin de Tours ou Columba d'Iona, au statut de «messager divin», rempli de l'Esprit et se tenant constamment «dans la présence de Dieu», William Branham ramène la glorieuse et authentique nouvelle naissance à un «modèle artificiel de sainteté» fondé sur une vie consacrée au monachisme ascétique, n'ayant pour but que de faire du prosélytisme visant à propager l'orthodoxie religieuse qui a combattu pour asservir les peuples dans la doctrine Nicéenne et qui a rejeté entièrement la notion d'une sanctification complète du croyant par le sacrifice expiatoire de Jésus. Trouvez-moi un seul document ou preuve historique que les personnages (à part l'apôtre Paul) choisis par William Branham ont rejeté le dogme de la Trinité. Même avant Nicée, l'évêque Irénée de Lyon a professé son crédo trinitaire. Quant à Martin de Tours, il s'est publiquement rangé du côté des Trinitaires de Nicée en devenant le disciple d'Hilaire de Poitiers. Le personnage de Martin de Tours n'a fait qu'inspirer l'église de Rome pour créer le monstre spirituel du réseau monastique, qui s'encra d'abord en France, puis migra dans tout l'empire romain et même au-delà en passant par l'Irlande. Et vous voudriez croire que ces personnages étaient des «saints» nés de nouveau? Les personnages de William Branham, n'ont jamais connu l'authentique nouvelle naissance, et n'ont été que des rouages au service du diable!



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L’hagiographie est l'écriture de la «vie et / ou de l'œuvre des saints (catholiques)» et cette forme littéraire n'a qu'un seul et unique but: «promouvoir et attiser le culte des saints» de l'Église catholique de Rome. Parce que voyez-vous, les «saints» de l'Église de Rome ont un «soi-disant» pouvoir «d'intercéder» pour les vivants qui leur rendent un culte.... Contrairement à une «biographie» seuls les «côtés positifs» dans la vie du «soi-disant saint» sont exploités et présentés de manière à «placer» les actions et les œuvres du «saint» au-dessus de tout ce qui lui est contemporain. Le texte hagiographique se place toujours hors d'atteinte de toutes critiques, car il est destiné à être lu, soit lors de la prière chrétienne (catholique) de la nuit (lectures) soit en public dans le cadre de la prédication (catholique), on lui donne souvent le nom de légende (du latin legenda). Dans l'encyclopédie Wikipedia, il est mentionné que le glissement de sens de l'hagiographie, opéré au terme légende, désigne un « récit à caractère merveilleux où les faits historiques sont transformés par l'imagination populaire ou par l'invention poétique » et résulte de la nécessité devant laquelle se sont trouvés beaucoup d'hagiographes médiévaux de fournir la matière destinée à alimenter le culte de saints personnages dont ils ignoraient à peu près tout. Dans le cas de Columba d'Iona, son hagiographie fut écrite plus de 100 ans après sa mort par un moine-abbé nommé Adamnán qui ne l'avait jamais connu.

Le genre littéraire hagiographique, s'est développé dès les débuts du christianisme. De très nombreux récits de martyres chrétiens des trois premiers siècles nous sont parvenus, en grec, en latin et dans plusieurs langues orientales. Dans cette abondante littérature hagiographique, la majorité des textes se soucient peu de vraisemblance historique. Le culte des martyrs a été légitimé par le soi-disant «édit de Milan en 313», d'où la popularité de ce genre littéraire pour «élever certains personnages» au rang de «saints» intercesseurs.  Rappelons-nous qu'en 313, une politique de tolérance envers le «christianisme de l'époque» qu'on réfère à «l'édit de Milan», fut promulgué par l'empereur d'occident Constantin Ier (et par l'empereur d'Orient Licinius, avant que Constantin élimine ce rival). Contrairement à ce que beaucoup croient, cette politique de tolérance religieuse visait tous les cultes religieux sans exception, païens ou «chrétiens». Néanmoins ce qui a été retenu par l'Église de Rome, c'est que cette «politique impériale de tolérance religieuse» instaura une liberté de culte pour les «chrétiens», et pour les historiens, cette tolérance religieuse n'avait pour but que de résoudre «les problèmes relatifs à la sécurité et au bien public». Donc, pour revenir sur le sujet, gardons en mémoire que les textes hagiographiques utilisent «des récits stéréotypés» et un fonds de lieux communs qui enlève toute personnalité, voire toute épaisseur historique, à celui dont elles font l'éloge.

Dans le monde latin, on peut citer parmi les textes les plus anciens, «la Vie de saint Martin» .
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hagiographie/


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Par rapport à une biographie, l'hagiographie est un genre littéraire qui veut mettre en avant le caractère de sainteté du personnage dont on raconte la vie. L'écrivain, l'hagiographe n'a pas d'abord une démarche d'historien, surtout lorsque le genre hagiographique s'est déployé. Aussi les hagiographies anciennes sont parsemées de passages merveilleux à l'historicité douteuse. Au sens plus large, l'hagiographie désigne l'étude de la littérature hagiographique et du culte des saints. Cette approche scientifique est parfois appelée hagiologie. D'une manière plus polémique, on parle aussi d'hagiographie pour désigner un écrit (une biographie) trop favorable à son objet, c'est-à-dire manquant de recul et/ou ne laissant guère de place à la critique.

 

Après l'hagiographie monastique qui célèbre à travers des saints l'idéal de la communauté (ascèse, travail manuel, hospitalité, prière) pour promouvoir ce type de sainteté, se développe l'hagiographie épiscopale en lien avec l'établissement des évêchés (hagiographie s'appuyant sur le modèle des évêques fondateurs et évangélisateurs — voire martyrs) et l'hagiographie royale et dynastique. De plus, des typologies de saints existaient au Moyen Âge, ce qui a conduit les hagiographes à se conformer à ces modèles et à faire de nombreux emprunts à des récits antérieurs. La typologie est à l'origine de ce que l'on appelle l'allégorie médiévale et est considérée comme une méthode d'interprétation de la Bible.  L'hagiographie est ainsi un récit fortement stéréotypé dont la fonction pastorale est de servir à l'instruction et l'édification religieuse, mais qui peut avoir aussi une fonction normative, politique et de propagande religieuse.

Au Moyen Âge, l'hagiographie dominicaine et franciscaine invente alors des modèles de vie de saints sous la forme d'exemplum à prêcher, leurs textes ayant une fonction homilétique mais aussi récréative avec de nombreuses anecdotes mises au service d'une catéchèse destinée aux fidèles. La littérature hagiographique, d'abord destinée aux communautés religieuses, s'est diffusée dans le monde laïc où elle a servi progressivement d'auxiliaire au clergé local pour favoriser le culte des saints proposé à la piété populaire.


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Dans le langage théologique de l'Église catholique, un exemplum (latin: au pluriel exempla) est une forme de récit bref qui vise à donner un modèle de comportement ou de morale. L'exemplum est directement relié au genre littéraire hagiographique. Il s’agit à la fois d’une fonction rhétorique (qui a été codifiée entre autres par Quintilien qui fut un pédagogue latin du Ier siècle apr. J.-C.) et d’un type particulier de récit qui vise à persuader l’auditoire ou le lecteur. Son contenu est très varié, de même que ses emplois : dans les sermons, les ouvrages moraux ou théologiques, les discours juridiques… Ses deux principales formes sont l’exemplum rhétorique, porteur d’une morale et d’un modèle de comportement que l’on pourrait qualifier de civique, et l’exemplum homilétique, qui véhicule une morale religieuse et est principalement employé par les prédicateurs à partir du XIIIe siècle.

L’un des principaux sens du mot exemplum au Moyen Âge est celui d’exemple à suivre, de modèle de comportement. L’exemplum médiéval et le renouveau de la prédication. La prédication connaît un profond renouvellement dès la fin du XIIe siècle, et surtout au XIIIe siècle. Dans ce contexte, l’exemplum sort de sa fonction strictement persuasive pour revêtir l’aspect d’une illustrative story (récit qui illustre), donnant une leçon salutaire à un auditoire en étant inséré dans un discours religieux, et se retrouve chargé d’une plus grande valeur morale. Les sources des exempla sont très diverses, allant de la Bible aux légendes, en passant par les vies de saints, les chroniques, les textes patristiques et les fables. Au XIIIe siècle, il est courant que le prédicateur tire certains exempla de sa propre expérience. Leur vraisemblance est exprimée, pour la plupart d’entre eux, par leur inscription dans un espace défini, proche et que les fidèles assistant au sermon du prédicateur sont capables d’appréhender. Méprisés pendant des années car dépourvus de recherche littéraire, ces ouvrages ne sont pas des objets de consommation littéraire, mais bien des outils de travail pour les prédicateurs. Pour le public, il n’est pas non plus question de voir dans ces recueils un genre littéraire, car les exempla ne font sens qu’une fois insérés dans le sermon du prédicateur : lui seul lui donne en effet sa valeur de discours convaincant et salutaire, l’exemplum n’ayant pas de valeur littéraire autonome.

Dans le cas de l'hagiographie de Martin de Tours, il est évident que son auteur (Sulpice Sévère) en a fait un héros plus grand que nature. Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Exemplum Il en fut de même pour le personnage de Columba d'Iona, dont l'hagiographie par Adamnán fut rédigée plus de 100 ans après sa mort.