Par Michel Morin
1 Introduction, pourquoi ai-je publié cet exposé?
2 Critères bibliques pour être un «ange / messager de Dieu»
3 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
4 L'appel aux «vainqueurs» de l'esprit accusateur sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
5 Le protocole des noces de l'Agneau
6 Exposé sur le mystère de l'iniquité
7 Le mystère du procureur coupable de mépris de cour
8 William Branham et «son message», avant le retour de Christ
9 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur l'évolution progressive de la nouvelle naissance
10 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur les 70 semaines de Daniel
11 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le rôle du pays d'Israël dans les prophéties bibliques
12 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'unité de Dieu et sur la divinité
13 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le serpent ancien
14 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur les 144,000 d'Apocalypse 7:4, 14:1 et 14:3
15 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur la marque de la bête
16 Réfutation de la prétention de William Branham déclarant que son message a «réglé les points en suspens»
17 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église d'Éphèse «Paul»
18 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Smyrne «Irénée de Lyon»
19 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Pergame, «Martin de Tours»
20 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Thyatire, Columba d'Iona
a 1e partie : Les «missionnaires» du symbole de Nicée, le crédo Trinitaire
b 2e partie : Expansion du culte de «saint» Martin et du crédo de Nicée
c 3e partie : Mythes et légendes sur le personnage de Patrick d'Irlande
d 4e partie : Qui est le personnage de Columba d'Iona?
e 5e partie : La piste hagiographique, les légendes sur Columba
6e partie : L'héritage diabolique de Columba d'Iona
g 7e partie : L'Église Irlandaise et sa relation avec Rome
21 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Sardes «Martin Luther»
22 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Philadelphie, «John Wesley»
23 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Laodicée «William Branham»
24 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 sceaux et les 7 tonnerres par William Branham
25 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 trompettes par William Branham
26 Clarence Larkin, sa publication de 1918
27 À propos de «Voice of God Recordings»
28 Lettre ouverte de Sarah Branham aux croyants (du Message) datée de 1989




Sixième partie de 7

«Ils étaient absolument indépendants de Rome.» « Le messager de cet âge fut Columban. C’était un grand homme de Dieu. J’ai son histoire écrite ici. (...) Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, (...) et ne suivit jamais les enseignements de Rome. (...) Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!"
Prédication Exposé des sept âges de l'Église : Âge de l’Eglise de Thyatire de William Branham a été prêchée 65-0005  - Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER

Cette page se réfère à la prédication de William Branham, prêchée le 8 décembre 1960, jeudi soir, Jeff. (Indiana).

Lien vers le texte original en Anglais: Thyatirean Church Age, [60-1208] Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure
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1) Introduction

Rappel: Pourquoi ai-je publié cet exposé?
Rappel: Qu'est-ce que «l'ascèse»? Qu'est-ce que «l'ascétisme»?
Rappel: Sauf que celui qui a écrit «la vie d'Antoine» n'avait rien compris du vrai Évangile
Rappel: Qu'est-ce que le «monachisme»? Qu'est-ce qu'un «anachorète»?
Rappel: Le contexte politique et religieux du début du 4e siècle va favoriser le culte du martyr «non-sanglant»
Rappel: Tableau 1: La notion du «martyre non-sanglant» ou «martyre blanc» a fertilisé le monachisme ascétique
Rappel: Tableau 2: Le cheminement de la pensée du monachisme ascétique jusqu'à Martin de Tours
Rappel: Les réseaux martiniens en Irlande médiévale
Rappel: tableau 3: Le cheminement du monachisme martinien jusqu'en Irlande

L'héritage diabolique qu'a laissé Columba d'Iona aux Irlandais et aux Écossais
William Branham a fait l'apologie de personnages de légendes qui n'avaient rien en commun avec Dieu


Réfutation de l'enseignement des Sept Âges de l'Église
concernant le moine et missionnaire Columba d'Iona
en tant que soi-disant messager de l'Église de Thyatire
(années 606 à 1520)





01)

La doctrine des «7 âges de l'Église» repose essentiellement sur des enregistrements audio Citation [63-0623M] des prédications de William Branham, Citation [57-0922E] entre 1960 et 1965, lesquelles ont été transcrites et traduites (en Français et autres langues) pour servir de références aux disciples «du Message des Temps de la fin». Selon les enseignements véhiculés par groupe du «Message», le ministère de prédication de William Branham a apporté «le véritable Message de l'heure», lequel est sensé s'adresser aux véritables croyants, l'Épouse de Christ. Citation [63-0901M].

Si les brochures contenant les transcriptions des prédications audio de William Branham étaient considérées comme des rédactions destinées à l'enseignement (incluant l'édification spirituelle), ces brochures devraient également offrir aux lecteurs une méthodologie bibliographique élémentaire, surtout lorsque des personnages historiques et des dates sont mentionnées, ce qui n'est vraisemblablement pas le cas. Malheureusement, non seulement l'absence de références et de bibliographie détaillée dans les transcriptions des enregistrements audio causent un problème pour vérifier les sources historiques, mais cette lacune entretient une confiance aveugle et inconditionnelle des lecteurs dans tout ce que William Branham a enseigné.

Dans le cas de l'enseignement «des 7 âges de l'Église», des propos mêmes de William Branham, nous savons qu'il a été appelé à consulter un grand nombre d’ouvrages, afin de livrer des prédications dont l’objectif était de convaincre son auditoire. À part quelques brèves allusions à quelques sources historiques pour tenter d’étayer ses argumentations, comme par exemple, des citations puisées dans des sources hagiographiques (mythes et légendes de saints catholiques), William Branham n'a pas su déterminer et répertorier les travaux de recherche déjà entrepris concernant le sujet, sauf peut-être «l'hagiographie» de «saint Martin» et d'autres saints catholiques.  Normalement, étant donné que la rédaction d'un travail destiné à l'enseignement se veut un travail personnel, tout ce qui est rapporté dans un document doit être le résultat de ses efforts personnels. Il est donc important de référencer les auteurs dont les écrits ont permis d’étayer ses affirmations. On ne doit en aucun cas s’approprier des travaux des autres, au risque de tomber dans le plagiat. D’autant plus que cela permet de repérer rapidement les sources citées.

Contrairement aux autres œuvres sérieuses, notamment les travaux de recherche scientifique ou les thèses universitaires portant sur des thèmes bien précis, les transcriptions des prédications audio de William Branham ne sont pas étayées par aucune référence solide, provenant de travaux dignes de crédibilité et vérifiables, avec nom de l'auteur, dates et source documentée littéraire. Dans le cas des personnages que William Branham a choisis pour «étoiles/anges/messagers», il aurait dû normalement rédiger une bibliographie permettant de rehausser son travail de recherche afin d’appuyer ses opinions par des démonstrations déjà faites par d’autres auteurs, et faire preuve d’éthique professionnelle, en reconnaissant les travaux des autres auteurs. À cet effet, j'ai comparé plusieurs extraits dans certaines brochures sur «les âges de l'Église» avec un autre auteur, et je peux facilement prouver hors de tout doute, qu'il a subtilement plagié un grand nombre de textes  sans en citer la source d'origine, textes qui lui sont maintenant personnellement attribués. En d'autres mots, tout lecteur/lectrice d'une brochure provenant de la transcription d'une prédication de William Branham doit s'en tenir au contenu et donner un «chèque en blanc» à tout ce qui est écrit.

William Branham a certes consulté beaucoup d'ouvrages disponibles dans des bibliothèques ou accessibles via divers réseaux de distribution de littérature «chrétienne» de son temps, mais il était trop souvent limité aux «hagiographies» et documents de «théologie catholique romaine» et de «théologiens» dont les travaux étaient tout aussi discutables et sans fondements solides, et qui présentent les mêmes lacunes de références crédibles, sinon des explications fondées sur des interprétations personnelles des Écritures. Bien que William Branham ait développé cet aspect de non-crédibilité à propos des théologiens, il semble qu'il a fait plusieurs «exceptions», lesquelles je ne manquerai pas de souligner implacablement. Citation [61-0730M]

Ainsi, lorsque des personnages et des faits purement historiques sont cités dans les prédications de William Branham, n'importe se rend compte que «les transcriptions des prédications» de William Branham ne renvoient leurs lecteurs à aucune référence ou source vérifiable, et que tout lecteur doit exclusivement se fier aux propres commentaires de William Branham, contenus initialement dans la transcription de sa prédication audio. Malheureusement, il semble bien que quiconque désire vérifier les allégations, affirmations et déclarations de William Branham risque de découvrir qu'un très grand nombre de celles-ci relèvent carrément de ses propres opinions personnelles, lesquelles ne reposent sur rien de concret ou tangible.

Aussi, lorsque quelqu'un doute ou remet en question les enseignements de William Branham, il semble que «le noyau dur» des disciples «du Message» ne peut admettre que leur prédicateur William Branham, se soit trompé ou ait enseigné une doctrine truffée d'erreurs, historiques et théologiques, et que tous ceux qui contestent les «allégations, déclarations et affirmations» de William Branham sont des «incrédules» rebelles «au message de l'heure» et n'ont pas «la vraie foi inconditionnelle» qui «croit aveuglément» tout ce qu'a enseigné leur «prophète William Branham» et qui est l'équivalent de «la Parole de Dieu» infaillible. Citation [57-0922E] Le fait que William Branham a intentionnellement déclaré qu'il ne parlait que lorsqu'il était «inspiré» de Dieu, Citation [61-0412],  a pu induire en erreur ceux et celles qui n'avaient pas d'autres références que son «ministère de guérison», et pourtant les écritures étaient claires sur ce point. Citation [Matthieu 7:22]

Ce site Internet a été créé dans le but précis d'examiner soigneusement tous les critères requis selon la Parole de Dieu pour qu'une personne soit spirituellement qualifiée devant Dieu, pour être un «ange» ou un «messager» du Seigneur «dans la présence de Dieu». Au risque de me répéter, je le redis encore et encore: Nul ne peut se tenir dans la présence de Dieu, et ne jamais en être conscient à 100%.

Cette étude vise expressément la crédibilité de l'enseignement et la «doctrine dispensationaliste» des 7 dispensations ou «7 âges de l'Église» ainsi que celle de la «révélation progressive» sur laquelle repose tout l'enseignement des Sept Âges de l'Église, des «7 sceaux» et des «7 tonnerres», tel que prêché par William M. Branham. Ce site n'est pas une attaque sur le «don de guérison» de William Branham, mais cible seulement la crédibilité de William Branham et ses allégations lorsqu'il affirme que tout ce qu'il dit est inspiré de Dieu.

Je réfute son enseignement sur son «Exposé des 7 âges de l'Église» et conteste sa crédibilité d'enseignant biblique, laquelle est à mon avis, complètement nulle, et je réfute toutes «ses interprétations» qui sont liées aux volets historiques et spirituels, lesquels sont associés à des personnages qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative, afin d'enseigner les soi-disant «âges» de l'Église... Ainsi, avec ce site web, William Branham reçoit ce qu'il mérite, «selon ses œuvres». William Branham se croyait inspiré, et se croyait «prophète», mais la vérité est tout autre... Je défie dans le nom du Seigneur, quiconque désire défendre les enseignements de William Branham, de prouver, avec toutes les preuves et les références historiques, que j'ai tort et que je suis dans l'erreur, lorsque je fais la démonstration des erreurs et des fausses allégations de William Branham. N'essayez pas de défendre des citations de William Branham avec d'autres citations de ce dernier en disant qu'il faut «croire» aveuglément sans poser de questions, tout ce que William Branham a dit, même si ce qu'il a dit est illogique ou erroné.

Citations de William Branham: 
[61-0209] «(...) je ne peux parler que par inspiration. (...) C’est tout ce que je sais à ce sujet.»
[61-0210] «(...) et après tout, je ne parle que par inspiration»
[61-0412] «(...) amis, je ne parle que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me dit de parler»
[61-0429B] «(...) ce que j’ai dit – je l’ai dit, c’était sous l’inspiration, autant que je connaisse l’inspiration»
[61-0806] «(...) d'après la façon dont je le comprend, (...) par le Saint-Esprit»
[61-0806] «(...) ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume»
[64-0125] «(...) je suis sans instruction, et je ne peux parler que par inspiration.»

La clé de mes réfutations se trouve dans l'analyse soigneusement vérifiée, que j'ai effectuée sur le «personnage historique» qu'a choisi William Branham, «Columba d'Iona», sur sa vie, ses quelques écrits et témoignages, ses préceptes centrés sur son «monachisme ascétique», sa «théologie fondée sur le dogme de Nicée» ainsi que les personnes avec lesquelles il s'est associé et tous ceux qu'il a admirés et qui l'ont inspiré.

Le serpent dit à Ève «Laisse-moi t'éclairer...»
Cliquez pour agrandir
2 Corinthiens 11:3 «Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse,
je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.»

Dans le cas de l'évaluation de William Branham concernant le personnage de Columba d'Iona, ses déclarations frisent carrément l'obscénité et l'insulte lorsqu'il affirme que : (...) Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. » *** [65-0005]  Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER *** 

Je suis presque assuré que très peu d'entre vous ont pris le temps de lire à propos du personnage de Columba d'Iona et que tout ce que vous avez entendu et connu du personnage, provient de l'enseignement «des 7 âges de l'Église» lorsque William Branham a prêché sur le «soi-disant» messager de l'Église de Thyatire. Cette page a pour but de vous montrer comment William Branham s'est littéralement inspiré des «légendes hagiographiques» d'un personnage «très religieux» que William Branham nomme «saint Columba» et dont «la réputation hagiographique» a été créée par un auteur nommé Adomnan d'Iona ou «saint Adamnan» plus de 100 ans après la mort de Columba.

Adomnan, l'hagiographe de la «vie de Columba d'Iona», était lui aussi un moine pratiquant la vie ascétique  - selon la règle monastique de Columba -  et la rédaction de la «vie de saint Columba» fut publiée dans la dernière décennie du 7e siècle, avec l'intention avouée de lui rendre un culte «en tant que saint». Grand admirateur de Columba, Adomnan y retrace «à sa manière» la vie du «moine fondateur» à qui l'on attribue l'implantation du «phare catholique du monachisme»  dans les îles Britanniques, (Irlande et Écosse) un peu plus d'un siècle auparavant. Les légendes folkloriques sur «saint» Columba d'Iona mentionnent entre autres, que Columba rencontra le monstre du Loch Ness. (Wikipédia). Lorsque la vie du personnage de Columba d'Iona est examinée avec soin, l'on comprend alors que l'homme que William Branham a choisi ne fut qu'un pantin habilement inspiré et dirigé par un «esprit» dont le focus était complètement centré sur l'ascétisme monastique, et qui n'avait absolument rien en commun avec la foi apostolique. En fait, je crois que William Branham n'aurait pu choisir pire personnage que Columba pour donner un «exemple de saint» dans l'époque historique du 6e siècle. Et comme vous le constaterez, «le pur Évangile» de Columba était encore plus «orthodoxe» que le catholicisme romain d'aujourd'hui. Quand vous aurez compris ce que fut en réalité «la vie de saint Columba d'Iona» vous ne verrez plus l'enseignement des 7 âges de l'Église de la même façon.

La plupart des archives historiques, sont actuellement disponibles en quelques clics et des centaines de graphiques et d'illustrations deviennent accessibles pour tout chercheur sérieux, ce qui n'était pas le cas il y a 50 ans. Néanmoins vous devez comprendre que tout enseignant crédible et intègre qui se respecte s'en tient aux faits véridiques et vérifiables dans tout leur contexte, qu'ils soient politiques, sociaux ou religieux. Lorsqu'un historien se base sur des fables, des légendes (hagiographies) et des allégations pour interpréter l'histoire, c'est tout son enseignement au complet qui est visé et remis en question, peut importe qu'il soit sincère ou non. Les faits historiques vérifiés ne s'inventent pas ni s'interprètent, car ils parlent d'eux-mêmes. Cette étude soulignera implacablement tous les anachronismes rencontrés, les erreurs et omissions historiques ainsi que les aberrations par rapport au bon sens et confrontera les doctrines théologiques acceptées comme norme avec la vérité dans une logique implacable.

Bien que cette page en particulier s'adresse au personnage de Columba d'Iona qui vécut du 7 décembre 521 au 9 juin 597 de notre ère,  (saint Columba d'Iona pour les catholiques, ne pas confondre avec Columban de Luxeuil), vous comprendrez que les textes de cette page en particulier ont été rédigés pour démontrer clairement que ceux qui sont qualifiés «d'anges/messagers»  qui se «tiennent devant Dieu» (Apocalypse 8: 2) ne peuvent en aucun cas être les personnages historiques nommés dans l'enseignement de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» prêché par William Branham. Tout comme Columba d'Iona, ces personnages, soi-disant «messagers» sont certes des personnages historiques ayant eu un impact sur le volet religieux du «christianisme», mais à la lumière des Écritures, la majorité d'entre eux n'ont jamais rencontré les critères requis pour «se tenir dans la présence de Dieu» (sauf Paul) ni ont satisfait aux détails particuliers des «lettres adressées personnellement à chaque «ange/messager», que ce soit les louanges, ou les instructions et exhortations du Seigneur. Je reconnais que William M. Branham a effectivement eu un «impact» sur les frères et sœurs francophones, non seulement du Québec, mais chez tous les francophones du monde entier, mais maintenant je crois qu'il était temps que ce site web voit le jour en langue Française, car l'appel aux vainqueurs cible également tous les francophones répartis dans l'Église de Dieu.

Veuillez prendre note que vous pouvez à tout moment communiquer avec moi en m'écrivant à michel@lalumieredusoir.ca


L'ascèse (religieuse) est une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une «soi-disant» perfection, par une forme de renoncement ou d'abnégation. Dévotion, discipline, mortification, règle, rigueur ascétique.

Les éléments qui relèvent par excellence de «l'ascèse» sont: le jeûne prolongé, les veilles, l'exposition aux rigueurs des éléments, les disciplines et austérités, le contact avec «le répugnant», la solitude (car le mot "moine" est dérivé d'un mot grec qui signifie «seul» ), le silence, la claustration, le dénuement matériel, l'abstinence sexuelle (d’où dérive la chasteté et le célibat permanent), la non-disposition de soi, le partage d'une condition sociale méprisée, etc.

De manière générale, l’ascèse consiste à résister à ses besoins autant qu’il est possible en les étouffant par des exercices divers. Dans l'hagiographie de «saint» Martin, Sulpice Sévère fait mention que l'ascèse de Martin est centrée sur la pauvreté, l'altruisme et la charité, l’austérité et la prière, la communauté des biens, le repas commun, la copie de manuscrits. Il est mentionné que Martin couche à même la cendre sur une banquette de pierre dans une grotte. Ainsi, comme au monastère de Marmoutier, fondé par Martin de Tours, la discipline est affiliée à celle de Martin, réglée non pas sur une règle écrite, mais avant tout sur le «charisme et l’exemple ascétique» de Martin. C'était là, son seul «message»....et, cela n'avait absolument rien en commun avec l'Évangile Apostolique de Paul. Et malheureusement, c'est ce même «monachisme» de martin de Tours qui fut «exporté» en Irlande, «emprunté» par «saint Patrick» et dans le siècle suivant, propulsé par Columba d'Iona et Columban de Luxeuil.

Extraits de: L'ascétisme monastique au haut Moyen Âge. par Pierre-André Bizien
Mémoire de maîtrise de Pierre-André Bizien (mention très bien). pierreandrebizien@yahoo.fr Site:
http://kephas.canalblog.com/

«(...) Les deux premières traditions monastiques gauloises proviennent de deux régions différentes: le monachisme Martinien s’ancre autour de la Loire, et le monachisme Lérinien est d’origine méridionale.

Le monachisme Martinien.
C’est en 361 que saint Martin de Tours fonde le premier monastère gaulois à Ligugé près de Poitiers. À l’origine, une communauté d’anachorètes se regroupent autour de Martin dans des cavités rocheuses. En 375, après avoir été élu évêque (371), il crée un second monastère, Marmoutier (
maius monasterium. Son ascèse est centrée sur la pauvreté, l’austérité et la prière. Il impose à ses disciples la communauté des biens, le repas commun, mais dispense du travail manuel comme ascèse, si l’on excepte les plus jeunes disciples qui s’adonnent à la copie de manuscrits. Martin couche à même la cendre sur une banquette de pierre dans une grotte. (...) »

«Les pratiques de mortification corporelle utilisées au sein des monastères gaulois sont très variées. De nombreux instruments comme la discipline, le cilice, les ceintures de fer ou autres croix armées de pointes sont utilisés. C’est le fouet qui prédomine, surtout au sein des monastères provençaux. « qui aime son fils lui prodiguera le fouet », « Si, pour une faute quelconque, quelqu’un doit recevoir la discipline du fouet, on ne dépassera jamais le nombre légal de coups, c’est-à-dire 39 » . Cette conception de l’ascèse comme mortification corporelle conçoit le sang comme moyen d’accès à Dieu. La coutume d’aller pieds nus, soit habituellement, soit pendant un temps prolongé ou dans des circonstances déterminées, est adoptée par de certains ascètes. Elle est souvent imposée comme acte de pénitence. Le danger de tous ces exemples d’ascétisme extrême, érémitique avant tout, est le repliement exagéré sur soi-même débouchant sur un individualisme étroit contradictoire avec l’esprit évangélique que les ascètes sont sensés imiter. Il fait encourir à ses adeptes le danger d’un amour-propre excessif, et il induit le désir de battre des records pouvant aboutir, comme en Orient, à des « concours d‘ascétisme » . L’ascèse n’étant pas un but mais un moyen, l’ascétisme extrême dévoie son sens originel.»

Vu ainsi de l'extérieur, l'ascète fait l'effet d'un masochiste, voire d'un désespéré, et sa vie prend l'allure d'un lent et savant processus d'autodestruction.

Le mot «ascétisme» vient du mot «ascèse» et peut être interprété de la même façon que «l'ascèse», comme étant l'ensemble des pratiques ascétiques (mortification, jeûne, pénitence, abstinence sexuelle, célibat …) qui ont pour but une «union intime avec Dieu» en «fuyant» «les choses du monde». D’un point de vue biblique Il est commun dans les mentalités «religieuses» d’associer la religion à des pratiques d’ascèse, d’auto-condamnation, de pauvreté, de mortification, d'abstinence, d'altruisme, etc... Dans «la Vie de saint Antoine» publiée par l'Évêque Athanase d'Alexandrie, il est raconté qu'Antoine a pris à la lettre le passage des Écritures: « Si tu veux être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres, et viens, suis-moi, et tu auras un trésor dans les cieux (Mt 19, 21) » (Vita Antonii, 2, 1-3).

Dans l'hagiographie de «saint» Antoine, son auteur l'évêque Athanase d'Alexandrie, dit qu'Antoine reçut ce passage comme si le Seigneur s’adressait à lui personnellement. De retour chez lui, il appliqua à la lettre, ou presque, la prescription de Jésus. Méditant encore une autre parole entendue à l’église, «Ne vous souciez pas pour le lendemain (Mt 6, 34)», il fut pris d’un remord intérieur, et prit une décision encore plus radicale : il vendit tout ce qu’il possédait, distribua le prix obtenu aux pauvres, et se retira loin du bruit du monde, pour suivre en tout son Maître, pauvre et chaste, et vivre une vie ascétique. Antoine ne fut pas le premier à choisir ce style de vie. Athanase nous apprend qu’il y avait un vieillard ascète dans le village voisin d’Antoine. De même il nous est dit que celui-ci allait souvent consulter d’autres ascètes qui pratiquaient une vie intense de prière et d’abstinence. De ces contacts, Antoine apprend que l’ascèse est un «métier» qui s’apprend graduellement par la pratique de la prière, l’abandon, le dépaysement. Ainsi il se retira dans un tombeau, dans la proximité des lieux habités, et vers l’âge de 35 ans il traversa le Nil et il s’établit dans une fortification abandonnée. Pendant 20 ans, il expérimenta à la fois le progrès dans la vie spirituelle, mais aussi la sècheresse spirituelle et la lutte quotidienne qu’il dut mener contre le «démon» (abstinence sexuelle). C'est ce personnage qui inspira plus tard Martin de Tours, le pseudo «ange/messager» de l'Église de Pergame.


Sauf que l'évêque Athanase d'Alexandrie qui a écrit «la vie d'Antoine» n'avait rien compris du vrai Évangile. L'Histoire se rappelle qu'Athanase d'Alexandrie, succéda au patriarcat d'Alexandre d'Alexandrie et reprit la lutte contre l'arianisme pour défendre le «symbole de Nicée» (la Trinité). Athanase d'Alexandrie est cet évêque qui était présent au Concile de Nicée et qui «inspira» Hilaire de Poitiers, le maître qui «forma» Martin de Tours et l'encouragea à suivre la voie du monachisme. Le vrai modèle Apostolique que nous donne Paul s'aligne sur une sanctification qui est à un milliard d'années-lumière des pratiques ascétiques et monastiques: Paul dit expressément: Galates 6:14 «Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! » Paul avait en lui, la pensée perpétuelle d'une sanctification exclusivement validée par le sacrifice de Jésus. Lorsque Paul dit «l'être tout entier» il n'ya a aucune place pour une «auto-sanctification» par l'ascétisme.

1 Thessaloniciens 5:23 «Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ !»

Paul insiste pour dire que seul Dieu a le pouvoir de sanctifier et que c'est seulement par une pensée perpétuelle du «sang de l'Alliance en Jésus» qui sanctifie: Hébreux 2:11 «Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,» et  Hébreux 10:29 «(...) de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ? »

Comment pouvez-vous «devenir un modèle» (par une vie d'ascète et de moine) avec votre propre justice et ensuite prétendre que «vous vous tenez (en pensée) dans la présence de Dieu? Qui peut comprendre qu'un Martin de Tours n'a jamais eu en tête la valeur du «sang expiatoire de Jésus» pour «sa sanctification» devant Dieu?

Luc 16:15 «Jésus leur dit: Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu.»

Philippiens 3:9 « (...) et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi,» Romains 10:3 (...) ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ; »

Qui veut croire que William Branham «a réellement reçu une révélation divine» seulement après avoir lu «la vie de saint Martin» ou la vie des «pseudo-saints de son époque» ? Pendant combien d'années avez-vous essayé de «digérer» cette nourriture avariée soutenue par des déclarations de William Branham, telles que:

«(56) Pour l’étoile, pour l’ange de cette église, d’après tout ce que le Saint-Esprit m’a laissé voir, j’ai choisi Martin. Ce fut la révélation qui m’en a été donnée à la suite de la lecture de l’histoire des saints de cette époque. J'ai choisi Martin parce qu’il fut un homme pieux; à mon avis, il avait dix fois plus que Patrick le ministère d’apôtre. (58) Martin a vécu de 315 à *399. La raison pour laquelle je l’ai choisi de préférence aux autres saints de ce temps, c’est à cause de la manière dont il s’est comporté.» (William Branham : L'Âge de l’Église de Pergame prêché 60-1207

*** [60-1208]  L'Âge de l'Église de Thyatire *** (14) (...) ... Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ.  »

**** [62-0119] Une bannière -- «(89) Combien ont déjà lu sur la vie de saint Martin ? (...). Et Jésus a regardé les Anges et Il leur a demandé : «Savez-vous qui M’a enveloppé de ceci ? » Ils ont dit : «Non. » Il a dit : «C’est Martin. » Vous y êtes. Et il est devenu un saint, il a parlé en langues, a chassé les démons, il a eu des visions : Un puissant prophète de Dieu. Oui, oui. Pourquoi ? Quand il a enveloppé ce pauvre mendiant là dans la rue, c’est Jésus-Christ qu’il a enveloppé. « Toutes les fois que vous avez fait ces choses à ces plus petits de Mes enfants, c’est à Moi que vous les avez faites. »

Il faut être vraiment «aveugle» spirituellement pour croire que «la sainteté divine», ou même seulement une petite portion de «sainteté»  s'acquiert par des pratiques ascétiques (mortification, jeûne, célibat et abstinence, pauvreté et altruisme. Ces pratiques existaient bien avant le «christianisme», et nous pouvons les retrouver encore de nos jours chez les moines Bouddhistes. Ces préceptes n’ont rien de scripturaire : «Ils ont à la vérité une apparence de sagesse en ce qu’ils indiquent un culte volontaire de l’humilité, et le mépris du corps. Mais ils n’ont aucun mérite et ils contribuent à la satisfaction de la chair». (Colossiens 2.23). Alors, comment expliquer qu'on accorde à un personnage tel que Martin de Tours, le rôle de «messager divin», tel que William Branham l'enseigne dans «Les 7 Âges de l'Église» ? Et vous savez quoi? Qui dit «messager», dit aussi «message». Et vous croyez vraiment qu'un homme comme Martin avait un «message de la part de Dieu»?

Quand vous aurez compris que des personnages comme Martin de Tours et Columba d'Iona optèrent pour «le monachisme ascétique» afin de «se rapprocher de Dieu», au lieu de se revêtir continuellement de la pensée perpétuelle du sacrifice et du sang de Jésus, et furent obsédés toute leur vie à créer des abbayes et des monastères et se donner eux-mêmes en exemple pour les remplir de «moines» comme eux, vous rejetterez cet enseignement des Âges de l'Église, avec dégoût. Jamais le prosélytisme de ces personnages ne mérite qu'on nomme cela, de l'évangélisation.


Le monachisme est un mode de vie et de spiritualité, et ce mot englobe autant «l'état de moine» que l'ensemble des communautés monastiques et leurs règles ascétiques. Actuellement, le monachisme est l'état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux religieux et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde, les moines (moniales au féminin. Le mot vient du grec ancien monos qui signifie « solitaire » et plus particulièrement « célibataire » et le monachisme tire sa source dans les règles de «l'ermite saint Antoine» dont la vie ascétique et érémitique (du mot ermite) nous est connue par l'hagiographie du patriarche Athanase d'Alexandrie, contemporain de Martin de Tours. 

Avec assurance nous pouvons dire que le monachisme n’a jamais été le mode de vie enseigné par Jésus ni les chrétiens de l'époque apostolique. Voici ce que Jésus prêchait : " Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde, un ville située sur une montagne ne peut être cachée et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. Mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. " (Matthieu 5.13-16). La Parole de Dieu dénonce ceux qui «ayant l’apparence de la piété renient ce qui en fait la force» (2Timothée 3.5). Elle ne mentionne nulle part un quelconque avantage lié à un vœu de pauvreté.

Lien Internet
Un anachorète (du grec ancien : να`ieuses, afin de mener une vie ascétique (...). Les anachorètes sont des ermites. À la différence des cénobites, lesquels sont aussi des ermites, qui vivent retirés du monde mais en groupe, les anachorètes vivent retirés du monde, mais seuls, individuellement. Ils devaient faire vœux de stabilité dans leur retraite, souvent dans une cellule adjointe à une église. Ils devaient également se soumettre à un rite de consécration, voisin d'un rite de funérailles, à la suite duquel ils étaient considérés — au moins spirituellement — comme « morts au monde », sorte de saints vivants. L'anachorétisme est connu par l'archéologie et les écrits anciens et par sa survivance dans l'Angleterre médiévale. Pour l'Église catholique, l'anachorétisme est « une des autres formes de la vie consacrée » et gouvernée par les mêmes normes que l'érémitisme. Les historiens ont décelé plusieurs raisons à un tel mouvement érémitique au IIIe siècle. Outre l’aspect purement religieux qu’est la volonté de se rapprocher des martyrs et de suivre la voie indiquée par Dieu dans les Écritures, on peut corréler ce mouvement avec la situation politique du moment. Au IIIe siècle, l’Église entre en contact avec l’État. En découle une transformation du christianisme en une religion de masse6. Le christianisme de son côté, encourage la pratique de comportements conformes aux textes de l’Évangile et aux idéaux chrétiens. Par exemple, on encourage l’homme à faire subir à son corps des pratiques ascétiques avant qu’il ne ressuscite sous la forme d’un corps glorieux ; la chasteté est également prônée par le christianisme au même titre que la pauvreté ; on présente la mort comme une dormition avant la résurrection.


 

Quand vous aurez pris connaissance des textes que j'ai recopiés ci-dessous, vous comprendrez parfaitement quel était l'esprit qui animait le personnage de «Martin de Tours», et par la suite «Columba d'Iona», le soi-disant «ange/messager» de l'Église de Thyatire. Ces 2 personnages que William Branham a choisis, Martin de Tours et Columba d'Iona, étaient tous deux, des moines entièrement «possédés» par «l'esprit du monachisme ascétique» des plus rigoureux, et ces deux personnages n'avaient en tête, que d'étendre le monachisme partout ou ils le pouvaient, de construire des abbayes et des monastères, et de faire partout du prosélytisme catholique romain, pour les remplir. Leur «évangile» n'avait absolument rien à voir avec l'évangélisation apostolique. Lorsque William Branham prêcha son sermon «L'Âge de l’Église de Pergame» le 7 décembre 1960, il eut l'audace de dire «qu'il était inspiré de Dieu!» Incroyable! Le lendemain, il déclara: Et «saint Martin» fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ»


Extraits des règles monastiques du monastère Saint-Antoine-le-Grand

« Le renoncement aux satisfactions et aux plaisirs sensibles est inséparablement un fruit du don de l’Esprit que nous avons reçu comme prémices du monde à venir, et un moyen pour nous de coopérer à ce don afin de nous l’approprier davantage et de le faire fructifier. Il nous permet ainsi de vivre et d’exprimer, dans tout notre être, corps et âme, le mystère de mort et de résurrection auquel nous avons été sacramentellement initiés par le baptême. Par ce renoncement, nous nous dépouillons déjà en partie de notre nature « animale », (...) Le jeûne et l’abstinence auxquels le moine est appelé ne sont donc pas une simple modération dans le boire et le manger, qui nous ferait éviter tout excès, ni une simple observation de règles extérieures, encore que celles-ci soient nécessaires et doivent être gardées très fidèlement, dans l’esprit qui les a dictées»


Le monastère est le symbole du désert, lieu de retrait pour réaliser son salut

« (...)  l’engagement monastique suppose une fuite au désert. (...) Le moine fuyait son « siècle » et trouvait dans le désert un lieu « hors du monde » propice pour se défaire d’une volonté « naturellement » sensible aux plaisirs mondains. Là, pas de distractions, de sollicitations extérieures, de tentations et voilà le moine livré à lui-même dans l’épreuve de soi. (...) Le désert se trouve alors identifié comme le lieu privilégié de ce deuil de soi, à tel point qu’il va, en théologie monastique, se confondre avec un ensemble de pratiques ascétiques qui visent à « mourir au monde » (...) Le désert géographique des premiers moines cède la place au désert intérieur éprouvé dans l’enceinte monastique. Ainsi, le désert monastique se trouve davantage lié à certaines modalités d’action sur soi plutôt qu’à un lieu déterminé. Le retrait géographique du monde n’est en fait que la condition extérieure d’un retranchement intérieur qui seul compte. L’ « épreuve du désert » devient pour le moine le moyen de réaliser son salut.»

«La logique de l’ascétisme s’énonce à partir de la situation du martyre. Les récits hagiographiques sont là pour rappeler aux moines la durée rédemptrice de la souffrance...

«Le moine s’emploie à vivre une secula christi et à faire l’expérience, « à la suite du Christ », de sa propre crucifixion. Dans les pratiques ascétiques, le moine participe, sur un mode mineur, aux souffrances du Christ sur la croix. Force est de constater que la logique de l’ascétisme s’énonce à partir de la situation du martyre. L’engagement monastique propose, en échos à la passion christique mais aussi aux premiers saints et à leurs douloureux témoignages des béatitudes, la voie d’un « martyre non sanglant ». Comme dans la situation du martyre, la mort (qui est dans la voie monastique une « mort au monde ») devient paradoxalement la condition d’une renaissance. Mais ce n’est pas tant la mort qui compte, que la durée des souffrances au terme de laquelle elle intervient. En témoigne toute une sainte littérature qui ne manque pas de laisser la part belle aux croustillants détails d’interminables agonies de martyrs. Leurs supplices, longuement détaillés dans les récits hagiographiques présentés sous forme d’inventaire de quelques délectables manières d’agresser le corps , sont là pour rappeler aux moines la durée rédemptrice de la souffrance. Ainsi, la mort se transforme en épreuve dans laquelle le moine, tout comme le martyr, se trouve sanctifié. Tout l’objectif étant de « mourir au monde », nous pouvons dire que la vie monastique se présente en premier lieu comme une « longue agonie » 

Le «message» que véhiculaient Martin de Tours et Columba d'Iona

«La douleur est comme une version de la mort dans le vif du sujet, elle impose un deuil de soi. (...) C’est dans cette brèche instaurée par les pratiques ascétiques que s’énoncent pour le moine les modalités d’une expérience de Dieu. (...) Les pratiques ascétiques permettent alors aux moines de se dévêtir de la « tunique de peau » léguée par les « premiers parents »

La «voie du salut» ... passe par le refus des satisfactions du corps... alimentaires et sexuelles

«(...) La souffrance physique est une conséquence du désordre instauré par le péché originel (...) Le corps éprouvé dans l’ascèse est appréhendé par les acteurs que nous rencontrons comme un corps « malade ». Tout l’effort monastique (et plus largement chrétien) est de recouvrer sa santé originelle. Le monastère se présente alors comme un « hôpital pour les âmes », dont le supérieur serait le « médecin ». Tout le rôle joué par les pratiques ascétiques serait à ce moment là d’«épuiser le corps » selon les propos des acteurs, pour le détourner de ses penchants et contribuer à « ordonner » la vie du moine, c’est-à-dire l’amener à orienter sa vie selon l’ordre à venir (envisagé, rappelons-le, comme une restauration de l’ordre originel). (...) La voie du salut passe par le refus des satisfactions du corps, d’abord dans ses expressions alimentaires et sexuelles, mais aussi dans son repos et ses mouvements.»

Le sens associé à l'épreuve et la souffrance du corps ... est source de salut

«(...) La douleur n’est créatrice que dans la mesure où elle se voit attribuer un sens. Elle n’est pas seulement sensation mais avant tout signification. C’est l’univers de représentations chrétiennes associées à la souffrance du corps qui va déterminer son usage spirituel. Comme nous venons de le voir, la conscience chrétienne l’envisage comme l’expression de l’imperfection associée au monde. (...) Le sens de la douleur en fait une douleur acceptée, voire valorisée pour sa dimension expiatoire. Entendons-nous bien, ce n’est pas la douleur en elle-même qui est source de salut, mais bien le sens associé à son épreuve. Et dans cette attribution de sens, l’épreuve devient source de joie spirituelle.»

 Les hagiographies des saints (Vie de saint Antoine et Vie de saint Martin) fertilisent le monachisme

«Ces caractéristiques d’un corps en « odeur de sainteté » sont récurrentes dans les nombreux récits de vie de saints qui accompagnent le moine dans ses propres épreuves. En effet, ces récits constituent les principales lectures des moines : vies de saints moines récents (...) Ils sont encore rapportés oralement comme autant de petites histoires rappelant l’efficacité des pratiques ascétiques au gré des conversations. Ces différents récits témoignent d’un état spiritualisé du corps comme terme des nombreuses privations d’une longue ascèse. Ils contribuent donc à construire du sens autour de la douleur. Ils rappellent aussi que d’autres y sont parvenus, en des temps et lieux précis, avant ceux qui s’engagent actuellement sur les éprouvants chemins de l’ascèse. (...) Le moine n’est finalement pas si « seul » sur les chemins éprouvants de l’ascèse, en témoignent ces récits de ceux qui l’ont précédé et qui ont réussi à parvenir à cet état spiritualisé du corps que lui-même recherche.»

Voilà pourquoi Sulpice Sévère a écrit «La Vie de saint Martin»

«Ces récits nous le montrent, la douleur est indissociable de l’espérance de son soulagement. L’épreuve du quotidien monastique n’est surmontable qu’en mobilisant les récits de ses prédécesseurs qui rappellent l’issue heureuse d’une telle souffrance,(...)  Et puis plus rien, si l’on n’est un saint. Il faudra lire en biais dans la biographie des autres – les saints, les mystiques – le quotidien d’une existence en souffrance de Ciel.»

Le «martyr non-sanglant» monastique
Source: http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2007.denizeau_l&part=130812




Les réseaux martiniens en Irlande médiévale
(Martinian networks in early medieval Ireland)
Par Jean-Michel Picard
http://journals.openedition.org/abpo/2473
«Le culte de saint Martin en Irlande remonte au moins au 6e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Columban, à Iona fondé par Columba en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Columban, dans la Vita Columbani de Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona. On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin. La Collectio canonum hibernensis composée au début du 8e siècle contient des références à Martin placé à l’égal de Jérôme, Augustin, Hilaire ou Origène. Le Livre d’Armagh écrit au début du ixe siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la Vita Tripartita de saint Patrick, rédigée aussi au 9e siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque. Enfin le mouvement des Céli Dé, à partir du 8e siècle, revendique aussi son attachement à Martin. Ces différents réseaux étaient encore actifs à l’arrivée des Normands dans les années 1170.»

«(...) C’est dans ce contexte-là, du vivant du saint, que Sulpice Sévère commença à rédiger son œuvre, la Vita Martini, la première et la plus célèbre hagiographie du saint (6). Son premier hagiographe (et ceux qui suivirent) dut faire face à un problème capital : comment intégrer Martin – un non-gaulois illettré et ascète – dans le cadre hagiographique qui conviendrait au milieu éduqué, aristocratique et gaulois dans lequel Sulpice évoluait (7) ? La réponse est une œuvre dans laquelle Martin, de thaumaturge controversé travaillant en marge de la société romaine, est transformé en moine-évêque situé en son centre même. C’est cette image de Martin qui a traversé les siècles et a été transmise de la Gaule au domaine des Francs puis à Rome, en Bretagne, en Irlande et au-delà.»

Références:
6 FONTAINE, Jacques, Sulpice Sévère : Vie de saint Martin, Sources chrétiennes 133-5, Paris, 1967-9 ; HALM, Karl, Sulpicius Severus : opera qui supersunt, Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum 1, Vienna, 1866.

7 Sur le désir d’intégrer Martin aux aspirations d’autorité et de communauté pré-existantes, cf. VAN DAM, Raymond, Leadership and community in late antique Gaul, London, 1985, 119-40 ; VAN DAM, Raymond, Saints and their miracles in late antique Gaul, Princeton, 1993, 13-15. Sur le contexte dans lequel les œuvres de Sulpice ont été écrites et les préoccupations contemporaines qu’elles contiennent, cf. STANCLIFFE, Clare, St Martin and his hagiographer : history and miracle in Sulpicius Severus, Oxford, 1983.

 

Contact our AssociationVoyez par vous-mêmes! La dévotion à Martin de Tours subsiste encore aujourd'hui en Irlande!
Traduction Française de la page http://catholicheritage.blogspot.ca/2010/11/irish-devotion-to-saint-martin-of-tours.html

Irish Devotion to Saint Martin of Tours
Dévotion irlandaise à Saint Martin de Tours

«Le 11 novembre est le jour de la fête d'un des pères du monachisme gaulois, Saint Martin de Tours, dont la vie de Sulpice Sévère a influencé la future écriture de l'hagiographie. Martin était un saint très vénéré par la première église irlandaise. Le Martyrologe d'Oengus lui rend un vibrant hommage ...

Ainsi, il semblerait qu'au début du 9ème siècle, la dévotion à Saint Martin était bien établie en Irlande...(...) Dans la vie de Columba d'Iona, Adamnan mentionne en passant que St Martin a été commémoré pendant la messe à Iona. Nous ne pouvons pas être sûrs, bien sûr, si Adamnan reflète la pratique de son temps à la fin du 7ème siècle ou celle de St Columba un siècle plus tôt. En outre, en écrivant sa vie de Columba, Adamnan a été clairement influencé par la vie de St Martin par Sulpice Sévère...»



En Occident, le monachisme est importé d’Orient dans la deuxième moitié du 4e siècle. Avant cela, c’était le modèle ascétique qui prédominait mais sans les aspects de la solitude ou de l’errance. Les religieux vivaient dans la privation, la chasteté et la pauvreté mais ne quittaient pas leur maison ni leur famille. Un conflit entre Arius, fondateur de l’arianisme (Unité de Dieu), et Athanase (Trinitarianisme), au début du 4e siècle, force ce dernier à s’exiler en Occident. Il propage alors les idées des «Pères du désert», notamment grâce l'hagiographie, «la Vie de Saint Antoine». C’est ainsi que les principes de l’érémitisme oriental se répandent en Occident. Par la suite, Martin, évêque de Tours, tentera de vivre une vie d'ermite selon le modèle égyptien et cherchera à revenir aux sources du monachisme ancien.

Les préceptes de l'ascétisme de Martin vont servir de modèle aux ermites du Haut Moyen Âge. Son idéal ascétique se propage. En Occident, l’ascétisme oriental se répand : au même titre qu’en Orient, le rapprochement de l’Église et de l’État provoque un besoin de retrouver un idéal religieux ancien. Le moine Jean Cassien, dans le but d’organiser et d’administrer les moines dans la Gaule méridionale, prône les valeurs apostoliques, « cette antique perfection ». Il encourage les moines à partir des villes et pratiquer les règles établies par les apôtres. Le centre de spiritualité se déplace de Tours à Lérins, puis les idées se propagent par la vallée du Rhône et atteignent l’île de Bretagne. Saint Patrick, au milieu du 4e siècle, a le désir «d’évangéliser l’Irlande». « Le courant monastique passe du continent à l’île des Saints. ». (...) À la fin du 5e siècle et au début du 6e siècle, il est interdit aux moines de vivre dans des cellules personnelles, excepté dans l’enceinte d’un monastère. (...)  Les conséquences d’une telle propagation de l’idéologie ascétique à travers le mouvement des anachorètes ne sont pas négligeables dans l’histoire du monachisme occidentale. Entre le 5e siècle et le 8e siècle, on ne dénombre pas moins de 52 fondations de centres monastiques et 78 villes, en Gaule du nord.


Les opinions des historiens divergent sur l'exactitude du voyage de Columba à Rome,
malgré que cet anecdote se retrouve sur plusieurs sites Internet consacrés à la vie de Columba d'Iona.





La vie érémitique et ascétique, qu'ont choisi des individus, tels que Martin de Tours, ainsi que les premières règles du monachisme catholique dans l'empire romain, trouvent leur source dans la rencontre entre l'évêque Athanase d'Alexandrie (qui devint patriarche d'Alexandrie) et un ascète retiré en ermite dans le désert Égyptien, nommé Antoine, également connu comme Antoine d'Égypte, Antoine l'Ermite, ou encore Antoine du désert.

La notoriété d'Antoine l'ermite, lui a été conférée par l'évêque Athanase d'Alexandrie, qui publia son hagiographie. Son récit «des faits et gestes d'Antoine» deviendra une véritable «charte de la vie spirituelle la plus haute du catholicisme» en même temps que l'évêque Athanase assigne dans le catholicisme une place importante au monachisme. La popularité de «la vie d'Antoine», s'explique par sa diffusion très rapide, en grec, en latin, mais aussi en araméen, en copte, en éthiopien, en géorgien, en syriaque et en vieux slave. Finalement, il semble que tous les monastères en avaient une copie. C'est à compter de cette époque que les peuples «évangélisés» au catholicisme de l'Église de Rome, ont commencé à vénérer ce «saint» et ont trouvé un «merveilleux intercesseur», en cet Antoine dont l'évêque Athanase avait «divulgué la sainteté».

Nul ne peut dire exactement combien de fois Athanase d'Alexandrie rencontra Antoine, mais à une occasion, probablement la seule qui fut une rencontre publique et attestée entre les deux hommes, l’évêque, en signe de reconnaissance, remit à Antoine surnommé le « père des moines » un manteau que, dix-huit ans plus tard, au moment de sa mort, Antoine va lui restituer (Vita Antonii). Selon l'interprétation que j'ai trouvé dans le contexte historique, il semble que cette restitution symbolique, à un moment ou le patriarche Athanase était sur le point d’être à nouveau chassé de son siège et exilé, signifiait que le moine ascète Égyptien ne laissait d’autre successeur, que l’évêque d’Alexandrie lui-même. Athanase publiera finalement son hagiographie «la vie de saint Antoine (Le Grand)» ou la «Vita Antonii», dont le modèle de vie a par la suite inspiré tout le monachisme catholique.

Contemporain de Martin de Tours, le patriarche Athanase d'Alexandrie vécut jusqu'en 373, mais avant de publier son ouvrage vers 360, il enseigna et propagea et glorifia les préceptes de l'ascétisme érémitique d'Antoine, lesquels imprégnèrent fortement la personnalité de Martin. Une simple recherche sur Internet nous offre beaucoup d'informations sur Athanase d'Alexandrie et les historiens font remarquer que Martin de Tours le rencontra personnellement, lorsque ce dernier, exilé par l'empereur et les évêques ariens, se réfugia chez l'évêque Maximin à Trèves (Allemagne) en 335. L'histoire nous apprend qu'il se lia d'amitié avec Maximin, avec qui il voyagea pendant quelques années, qui plus tard, lui fit connaitre et rencontrer l'évêque Hilaire de Poitiers, dont il devint le disciple inconditionnel.


La rencontre avec le patriarche Athanase imprima profondément dans l'esprit de Martin les premiers éléments de la vie érémitique et ascétique. L'influence qu'Athanase eut sur Martin est indiscutablement historique et par la suite, l'histoire nous révèle que Martin se lia presque toujours, sinon exclusivement, avec des personnages partageant les mêmes aspirations de créer un monachisme «catholique», fondé sur les notions érémitiques qu'Athanase lui avait inculquées. Ce n'est pas par hasard que le propre frère de l'évêque Maximin, nommé Mesme, devint un disciple de Martin et qui endossa la vie monastique à l'abbaye de Liguré, que Martin fonda ver 360.

Un Lien Internet (
Saint Antoine le Grand et le commencement de la vie monastique, par Lucian DINCA)

Antoine le Grand, également connu comme Antoine d'Égypte, Antoine l'Ermite, ou encore Antoine du désert, est considéré comme le fondateur de l'érémitisme chrétien. Sa vie nous est connue par le récit qu'en a fait Athanase d'Alexandrie vers 360.(Alexandre d'Alexandrie est mort en 373.)

Il serait né vers 251 et est mort vers 356 (la même année que Martin de Tours devient disciple d'Hilaire de Poitiers) à l'âge de 105 ans. Il est fêté sous le nom de saint Antoine 17 janvier par les catholiques. (...) Né en Égypte à Hérakléopolis Magna (aujourd'hui Qeman, Fayyoum) dans une famille assez riche d'agriculteurs égyptiens fervents chrétiens, Antoine devient orphelin à dix-huit ans avec une sœur cadette à élever. Ayant des terres à cultiver, il prend l'Évangile à la lettre (Mt 19,21, à l'âge de vingt ans, et distribue tous ses biens aux pauvres, après avoir installé sa sœur selon ses vœux dans une communauté féminine comme «vierge consacrée», puis il commence sa vie d'anachorète dans un lieu isolé près d'un de ses champs. Vêtu d'une haire en crin, il partage son temps entre la prière et le travail auprès de la cabane d'un vieil ascète qui l'initie à la vie érémitique. Il décide de renforcer sa retraite en partant vivre pendant 13 ans dans le désert (le chapitre V de la Vie d’Antoine mentionne qu'il va jusqu'à s'enfermer dans un des anciens tombeaux égyptiens de la montagne), fondant la communauté des Kellia (en) (vivant dans des huttes, des grottes ou de petits ermitages, il célèbre avec sa communauté le samedi) avec son disciple Ammonas qui s'est précédemment installé à Nitrie.

L'afflux de nombreux disciples troublant son isolement, il part en 285 vivre en ermite à Pispir, en plein désert, dans un fortin romain abandonné sur la route de la mer Rouge, imitant les nombreux anachorètes qui vivaient dans la pauvreté et la chasteté aux alentours des bourgs. Là, (...) , il subit les tentations du Diable ; (...) , les démons s'attaquant à sa vie. Antoine résiste à tout et ne se laisse pas détourner par les visions enchanteresses qui se multiplient.

Peu à peu, Antoine le Grand a des disciples qui viennent suivre son enseignement. Ils vivent à proximité dans des grottes et l'écoutent prêcher, s'associent à lui pour prier. Au fil des ans, ils se regroupent en différents noyaux de disciples choisissant un plus ancien à leur tête et choisissant tous Antoine comme guide spirituel. Ils sont à l'ouest et à l'est du Nil. Hilarion de Gaza le sollicite en 307 pour obtenir des conseils sur la façon d'organiser un monastère dans l'actuelle région de Gaza, considéré comme l'un des premiers de la chrétienté. En 312, Antoine s'éloigne davantage pour s'isoler. Il va en Thébaïde, sur le mont Qolzum (où se trouve aujourd'hui le monastère Saint-Antoine). Le Diable lui apparaît encore de temps en temps, mais ne le tourmente plus comme autrefois. Vénéré par de nombreux visiteurs, Antoine leur donne chaque fois des conseils de sagesse, les invitant à la prière plutôt qu'à la violence. Les religieux ayant adopté le mode de vie solitaire de saint Antoine sont appelés anachorètes, s'opposant aux cénobites qui choisissent la vie en communautés monastiques.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_le_Grand

Note: L'étude sur l'influence extérieure qu'a reçue, Martin de Tours, sur la vie ascétique et monastique, sera reprise et analysée en profondeur dans la deuxième partie consacrée à Martin de Tours.


Le moine/abbé Columba d'Iona n'a pas seulement légué à l'Irlande et à l'Écosse, des abbayes et des monastères, mais un tout concept antichrist de sainteté artificielle exclusivement fondé sur le monachisme ascétique, qui a subsisté jusqu'à maintenant. En aucun cas, le témoignage spirituel de ce personnage ne mérite même qu'on en fasse l'éloge et l'apologie. Je ne nie pas, ni sous-estime que le personnage de Columba avait probablement des manifestations d'altruisme, et devait sans doute passer «pour un saint» auprès de ceux qui le côtoyait,  mais voyez-vous, Columba d'Iona ne croyait qu'en une vie de mortification et de souffrances pour tenter de se rapprocher de Dieu. Le sacrifice de Jésus n'avait aucun effet sur sa foi, et Columba n'a sans doute jamais compris le mystère de la rédemption au travers du sang de Jésus versé, pour être restauré à égalité de perfection et de sainteté avec Jésus. Malheureusement même William Branham n'a pas su discerner l'esprit qui animait ce personnage. Columba visait peut-être «une sainteté», mais elle était diabolique et n'avait absolument rien en commun avec l'Évangile Apostolique.

À la lecture de plusieurs commentaires d'auteurs qui ont publié sur le monachisme irlandais, il semble que les règles monastiques des moines irlandais étaient très dures, voire cruelles. Les historiens s'entendent pour affirmer que leurs codes monastiques étaient d'une extrême mortification, afin d'exercer sur les masses, une grande admiration et une grande révération (révérer = révérence envers les moines)

Selon l'auteur Alain Derville dans l'ouvrage «Quarante générations de Français face au sacré», à l'époque de Martin de Tours et plus tard celui de Columba d'Iona et de Columban de Luxeuil, la «conversion au christianisme» était un prosélytisme basé sur l'admiration de la vie monastique ascétique. Leur zèle «missionnaire» visait surtout à «impressionner» le peuple et leur inspirer une crainte supérieure même, à celle qu'on accordait aux rois. Les moines «convertissaient» les masses en se livrant eux-mêmes en exemple et en aucun cas, cela peut se comparer au zèle missionnaire apostolique. Cliquez ici Il n'y avait pas un gramme d'Évangile Apostolique dans pseudo christianisme de ces époques. Désolé de contredire William Branham, mais Columba et ses moines n'ont jamais connu «le pur Évangile» comme il l'a affirmé!

Beaucoup penseront que je ne suis pas «politiquement correct» envers William Branham et que je devrais occulter ses erreurs de discernement en ce qui a trait aux personnages historiques qu'il a élevé au rang «d'étoiles/anges/messagers» divins. Citation [60-1208] Je suis désolé pour ceux qui ne comprennent pas, mais affirmer comme William Branham l'a fait, que Columba et ses moines convertirent les Pictes à Christ et que la nation se tourna vers Dieu est tout un dérapage du discernement spirituel et de la réalité, une allégation paradoxale qui fait l'apologie d'un prosélytisme diabolique et antichrist. Citation «Âge de Tyatire» Puisqu'il faut appeler les choses par leur nom, je n'ai aucun souci de me préoccuper d'inventer des euphémismes et des excuses afin de trouver des compromis avec des enseignements complètement faux. Balaam a certes prophétisé des bénédictions sur Israël, mais sa folie fut aussi manifestée, et nous savons pertinemment qu'il y a un dernier Balaam à la fin des temps.


Présumer [62-0610M] «(55) (...) Ce sont des gens sincères. Il y a des hommes et des femmes, et ils… dans leur cœur, ils–ils–ils veulent servir Dieu, ces moines qui vont aux monastères, ces prédicateurs qui vont aux séminaires. Ils décrochent des diplômes en psychologie, comment se prosterner devant les gens, comment se tenir, l’effet psychologique que cela produit sur les gens, présumant que c’est tout ce qu’ils ont à faire (...) (57) Je vous défie de me le montrer, je défie  tout historien de me dire, de me montrer dans l’histoire là où Dieu, n’importe quand, a envoyé un Message que les hommes ont organisé et qui ne soit pas aussitôt mort sans jamais se relever. C’est une chose maudite. Examinez donc l’histoire et voyez si c’est vrai. Mais ils confectionnent leurs crédos et les adoptent. On pense que c’est en ordre. (...) Et puis, si la sentinelle qui est placée sur la muraille voit l’ennemi parmi les gens et ne les avertit pas, Dieu a dit : « Je réclamerai leur sang à la sentinelle. »


Tout comme ce fut le cas en Gaule et en Europe avec le monachisme des ascètes du désert relancé par la formule «améliorée» de Martin de Tours, le même vieux concept diabolique et antichrist d'auto-sanctification du monachisme celtique devait, d'une part, visiblement créer une classe d'individus (à part) «vivant dans une apparence de sainteté», qui n'avaient d'autre «message» que de faire du prosélytisme afin d'engendrer perpétuellement le plus d'ouvriers d'iniquité à leur image,  et d'autre part, asservir et maintenir toutes les classes des populations, du plus petit au plus grand, sous l'orthodoxie d'une religion fondée sur le dogme trinitaire de Nicée et une liturgie héritée de «la Tradition» de l'Église de Rome.

Dans un ouvrage intitulé «Christians and Pagans», une référence de l'auteur souligne que la vraie motivation de Columba d'Iona, était plutôt axée sur «une vie monastique plus parfaite» ou «un martyre blanc» que pour «l'aspect missionnaire» Cliquez ici

Du point de vue de la Parole de Dieu, leurs œuvres et leurs doctrines étaient animées d'un esprit antichrist. Vous n'avez qu'à prendre connaissance des références que j'ai placées ci-dessous, en cliquant sur les liens. Les références proviennent d'Internet et sont vérifiables si vous recopiez l'adresse Internet inscrite sur la capture d'écran du lien.

La notion de l'auto-sanctification par les œuvres s'appelle le martyre blanc (white martyrdom) (anglais) Cliquez ici
Le salut de Columba était fondé sur le concept d'auto-sanctification, «le martyre blanc» : Cliquez ici
Columba a simplement propagé le concept du «martyre blanc» ascétique de Martin de Tours : Cliquez ici
Columba n'a jamais propagé d'autre «message» que celui du monachisme de Martin de Tours : Cliquez ici
Le monachisme celtique pour propager le dogme trinitaire de Nicée (anglais) : Cliquez ici lien Internet
La «règle monastique de Columba d'Iona» liée au concept du «martyre blanc» : Cliquez ici
L'influence du monachisme de Martin de Tours a nettement contribué à l'essor du monachisme irlandais Cliquez ici


Si William Branham a élevé de tels personnages au rang d'individus remplis du Saint-Esprit, Citation [60-1209], il faut comprendre qu'il est tombé dans le même piège que tous ses personnages historiques qui ont cru que la perfection divine s'obtenait par une vie fondé sur le mépris de la chair, et non sur le sacrifice parfait de Jésus.

Ainsi, lorsque des personnages et des faits purement historiques sont cités dans les prédications de William Branham, n'importe se rend compte que «les transcriptions des prédications» de William Branham ne renvoient leurs lecteurs à aucune référence ou source vérifiable, et que tout lecteur doit exclusivement se fier aux propres commentaires de William Branham, contenus initialement dans la transcription de sa prédication audio. Malheureusement, il semble bien que quiconque désire vérifier les allégations, affirmations et déclarations de William Branham risque de découvrir qu'un très grand nombre de celles-ci relèvent carrément de ses propres opinions personnelles, lesquelles ne reposent sur rien de concret ou tangible.

Aussi, lorsque quelqu'un doute ou remet en question les enseignements de William Branham, il semble que «le noyau dur» des disciples «du Message» ne peut admettre que leur prédicateur William Branham, se soit trompé ou ait enseigné une doctrine truffée d'erreurs, historiques et théologiques, et que tous ceux qui contestent les «allégations, déclarations et affirmations» de William Branham sont des «incrédules» rebelles «au message de l'heure» et n'ont pas «la vraie foi inconditionnelle» qui «croit aveuglément» tout ce qu'a enseigné leur «prophète William Branham» et qui est l'équivalent de «la Parole de Dieu» infaillible. Citation [57-0922E] Le fait que William Branham a intentionnellement déclaré qu'il ne parlait que lorsqu'il était «inspiré» de Dieu, Citation [61-0412],  a pu induire en erreur ceux et celles qui n'avaient pas d'autres références que son «ministère de guérison», et pourtant les écritures étaient claires sur ce point. Citation [Matthieu 7:22]

William Branham a cru qu'il était inspiré, Citation [61-0210] lorsqu'il allégua que le personnage de Columba d'Iona et ses «12 compagnons», (12 moines éduqués à son image), prêchaient «le pur Évangile» et aussi que ce personnage était «rempli de l'Esprit divin» Citation [61-0806]. Si les mots et les termes utilisés par William Branham sont pour tout lecteur, d'une grande clarté spirituelle et sans équivoque, comme dans le cas de «pur Évangile» par exemple, il semble cependant que William Branham a démontré une parfaite ignorance des faits historiques et que spirituellement parlant, ses expressions de «pur Évangile» et «être rempli de l'Esprit» n'avaient surement pas la même signification pour lui que pour nous. Si vous prenez l'expression «être rempli», normalement cela signifie «être plein» dans le même sens que «ce qui était vide» ou «absent» a été comblé complètement. D'ailleurs, William Branham ne dit pas «rempli un peu» ou juste «à moitié», mais il dit «rempli complètement» (lire citation transcrite ci-dessous, mise en évidence couleur bleu)

Lorsque William Branham parle des personnages qu'il a désignées comme «étoile/ange/messager» des 7 Églises d'Apocalypse 2 et 3, il n'hésite pas à tous le «remplir de l'Esprit», y compris Columba d'Iona. Voyons ce qu'il affirme:

« (97) Donc, si c’est le Saint-Esprit de Christ qui est venu le jour de Pentecôte et qui a fait ces choses, c’est le Saint-Esprit de Christ qui est venu ici, ici, ici… jusqu’à la fin du monde. Le Saint-Esprit dont Paul fut rempli et qui lui fit faire les choses qu’il a faites est le même Saint-Esprit qui remplira *celui-ci (*Irénée), Martin, et tous les *autres (*Columba, Luther, Wesley) Il les remplit complètement, et Il nous remplira complètement, vous et moi. C’est une bénédiction de Pentecôte qui se transmet d’un âge de l’église à l’autre; (...) » - William Branham - Prédication L'Age de l’Eglise de Sardes 60-1209

Quiconque est moindrement intelligent et ouvert d'esprit, se rend compte à tel point l'enseignement de William Branham est complètement faux. Il suffit de citer William Branham à propos de Columba d'Iona pour comprendre que le personnage qu'il a voulu élever au rang «d'étoile/ange/messager» et «rempli du Saint-Esprit», de l'Église de Thyatire, n'était qu'un pauvre moine idolâtre ayant placé toute «sa foi» dans le monachisme ascétique fondé sur la notion du «martyre blanc, non-sanglant» et que son modèle spirituel était Martin de Tours, qu'il vénérait ouvertement. La position de William Branham est indéfendable, et ceux et celles qui persisteront à vouloir le défendre ne sont pas dignes d'être des vainqueurs de Christ. Jamais l'Église n'aura connu de tels mensonges!

Citations de William Branham
«Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs
 se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu.
Débordant l’Écosse, il toucha aussi l’Irlande et l’Europe du Nord. Sa façon de répandre l’Évangile était la suivante : un groupe d’une douzaine d’hommes, sous la conduite d’un chef, se rendait dans une région non encore touchée par l’Évangile et y fondait une véritable petite ville centrée sur l’Évangile. » Exposition des Sept Âges de l'Église ", chapitre six, l'Église de l'âge de Thyatire, le Messager)

Prédication La Soixante-dixième semaine de Daniel [61-0806 ]
«(107) Mais voilà, comme vous le savez, je suis allé consulter l’histoire : Les Pères à Nicée, Les Pères avant Nicée, et toutes les histoires de l’église, et le manuscrit le plus ancien que j’ai pu trouver; et chacun d’eux vous a prouvé que l’Église dont Dieu parlait n’était pas cette église catholique organisée ni aucune autre organisation. Ce dont Dieu parlait...Et toutes ces grandes étoiles de l’âge, c’étaient des hommes qui enseignaient le baptême du Saint-Esprit, le baptême au Nom de Jésus-Christ, et la venue de l’Esprit de Dieu, et–et le parler en langues, l’interprétation des langues, la guérison, les miracles et les signes.(...) Et, ensuite, nous prenons la–l’histoire, qui montre que c’est arrivé exactement tel quel; au jour précis, au moment précis, tout ce que Dieu avait annoncé à travers Jean, c’est arrivé à cet âge des nations. (109) (...) Les sept étoiles dans Sa main, qui étaient Sept Esprits qui sont sortis devant Dieu. Chacune avait un messager. Et nous avons continué et avons trouvé, par la Bible, ce que serait la nature de ce messager, quelle nature aurait ce messager. Et nous sommes allés trouver quel homme, dans l’histoire, avait cette nature. (...) Et nous avons vu qu’il était un saint rempli du Saint-Esprit, saint Irénée et tous les autres, et–et saint Columba, et tous ces hommes remplis de l’Esprit(...) Et c’est ça, donc ça ne peut pas être faux. Amen ! Gloire à Dieu ! C’est juste...»  - William Branham