Par Michel Morin
1 Introduction, pourquoi ai-je publié cet exposé?
2 Critères bibliques pour être un «ange / messager de Dieu»
3 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
4 L'appel aux «vainqueurs» de l'esprit accusateur sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
5 Le protocole des noces de l'Agneau
6 Exposé sur le mystère de l'iniquité
7 Le mystère du procureur coupable de mépris de cour
8 William Branham et «son message», avant le retour de Christ
9 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur l'évolution progressive de la nouvelle naissance
10 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur les 70 semaines de Daniel
11 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le rôle du pays d'Israël dans les prophéties bibliques
12 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'unité de Dieu et sur la divinité
13 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le serpent ancien
14 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur les 144,000 d'Apocalypse 7:4, 14:1 et 14:3
15 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur la marque de la bête
16 Réfutation de la prétention de William Branham déclarant que son message a «réglé les points en suspens»
17 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église d'Éphèse «Paul»
18 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Smyrne «Irénée de Lyon»
19 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Pergame, «Martin de Tours»
20 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Thyatire, Columba d'Iona
a 1e partie : Les «missionnaires» du symbole de Nicée, le crédo Trinitaire
b 2e partie : Expansion du culte de «saint» Martin et du crédo de Nicée
c 3e partie : Mythes et légendes sur le personnage de Patrick d'Irlande
d 4e partie : Qui est le personnage de Columba d'Iona?
e 5e partie : La piste hagiographique, les légendes sur Columba
f 6e partie : L'héritage diabolique de Columba d'Iona
7e partie : L'Église Irlandaise et sa relation avec Rome
21 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Sardes «Martin Luther»
22 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Philadelphie, «John Wesley»
23 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Laodicée «William Branham»
24 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 sceaux et les 7 tonnerres par William Branham
25 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 trompettes par William Branham
26 Clarence Larkin, sa publication de 1918
27 À propos de «Voice of God Recordings»
28 Lettre ouverte de Sarah Branham aux croyants (du Message) datée de 1989




Septième partie de 7

«Ils étaient absolument indépendants de Rome.» « Le messager de cet âge fut Columban. C’était un grand homme de Dieu. J’ai son histoire écrite ici. (...) Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, (...) et ne suivit jamais les enseignements de Rome. (...) Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!"
Prédication Exposé des sept âges de l'Église : Âge de l’Eglise de Thyatire de William Branham a été prêchée 65-0005  - Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER

Cette page se réfère à la prédication de William Branham, prêchée le 8 décembre 1960, jeudi soir, Jeff. (Indiana).

Lien vers le texte original en Anglais: Thyatirean Church Age, [60-1208] Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure
Lien vers le texte traduit en Français: L'âge de l'Église de Thyatire [60-1208]
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Réfutation de l'enseignement des Sept Âges de l'Église
concernant le moine et missionnaire Columba d'Iona
en tant que soi-disant messager de l'Église de Thyatire
(années 606 à 1520)

Par Michel Morin



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Les origines de la vie ascétique sont contemporaines de Martin de Tours
1) L'influence de la «vie ascétique» de martin de Tours dans l'Histoire du monachisme irlandais
2) Liens historiques entre le monachisme irlandais et le monachisme gaulois de Martin de Tours
3) La piste du monachisme de «saint» Martin, en Irlande
4) Mise au point importante, sur les liens entre Columba et les enseignements de l'Église de Rome
5) L'orthodoxie des enseignements de l'église catholique romaine, est fondée sur le crédo de Nicée
6) L'influence «pseudo chrétienne» de l'Église catholique romaine, en Irlande, avant Columba d'Iona
7) Attestation de l'orthodoxie du crédo de Nicée (Trinitarisme) en Irlande, aux jours de Patrick d'Irlande
8) Citations de Patrick d'Irlande sur sa «foi en la Trinité»
9) Pourquoi l'Église «catholique» d'Irlande a échappé à l'emprise du système ecclésiastique de Rome
10) L'évolution du système ecclésiastique particulier en Irlande, avant Columba d'Iona


11) Relations étroites entre les formations monastiques de Columba d'Iona et Columba de Luxeuil (graphique)
12) Columba d'Iona et Columban de Luxeuil, l'influence du monachisme Irlandais en Irlande et en Europe
13) Influence de l'Église romaine, et attitude envers Rome
14) Relation entre Columban de Luxeuil et Rome. (Lettres de Columban au Pape Grégoire Le Grand)
15) Columba d'Iona et ses moines parlaient l'hiberno-latin
16) L'Altus Prosator, un hymne à la gloire du dogme trinitaire Nicéen, composé par Columba d'Iona
17) Lorsque les affirmations de William Branham, deviennent des insultes à l'Évangile de Vérité

Rappel
Pourquoi ai-je publié cet exposé?
Qu'est-ce que «l'ascèse»? Qu'est-ce que «l'ascétisme»?
Sauf que celui qui a écrit «la vie d'Antoine» n'avait rien compris du vrai Évangile
Qu'est-ce que le «monachisme»? Qu'est-ce qu'un «anachorète»?
Les origines de la vie ascétique sont contemporaines de Martin de Tours
01) L'influence de la vie «ascétique» de Martin de Tours dans l'Histoire du monachisme
Liens historiques entre le monachisme irlandais et le monachisme gaulois de Martin de Tours
Pour se familiariser avec les termes et noms historiques


Réfutation de l'enseignement des Sept Âges de l'Église
concernant le moine et missionnaire Columba d'Iona
en tant que soi-disant messager de l'Église de Thyatire
(années 606 à 1520)




Les origines de la vie ascétique sont contemporaines de Martin de Tours


01)

À la fin du 4e siècle, «saint» Martin, fait du  prosélytisme dans les campagnes gauloises, et fonde un monastère à Ligugé, près de Poitiers. Devenu évêque, il organise un autre monastère, en face de la ville dont il est l'évêque, Tours :« l'abbaye saint-Martin» à Marmoutier.

Ensuite «l'apôtre de l'Irlande», «saint» Patrick organise au 5e siècle, l'Église catholique en Irlande, en créant des monastères le cadre de l'Église Irlandaise ; certains abbés sont en même temps évêques. Selon certains historiens, «saint» Patrick aurait reçu «sa formation» en Gaule (France) Quelle coïncidence!

On prétend que Patrick est allé acquérir en Gaule la formation religieuse qui lui manquait. Il est possible qu'il se soit fixé à Auxerre, comme l'affirme «La vie de Saint Patrick» de Muirchu, et même qu'il ait été consacré des mains de «saint» Germain avant d'être envoyé en Irlande par le pape Célestin. D'origine orientale, le monachisme s'est rapidement développé en Irlande où, dans un pays dépourvu de villes, des monastères ruraux s'adaptaient mieux qu'une organisation épiscopale urbaine aux structures sociales et politiques de la civilisation celtique. Ce sont souvent des clans entiers qui, à la suite de la conversion de leurs rois et de leurs druides, adhérèrent au pseudo christianisme catholique, et les moines apparurent comme les nouveaux guides spirituels de ces communautés, les héritiers directs de la classe sacerdotale païenne. Il est significatif que bon nombre de fondateurs de monastères étaient de sang royal, ou filid – poètes –, ou fils de druides : c'est notamment le cas de  Columba (d'Iona) à Derry et Durrow… Source

Certaines autres sources mentionnent qu'après avoir passé quatre ans au monastère de Saint-Martin de Tours, trois ans sous la direction de «saint» Germain, évêque d'Auxerre, et neuf ans avec les moines du monastère de Lérins, près de Cannes en Gaule (France), Patrick accompagna en Grande-Bretagne «saint» Germain, et lui parla de l'évangélisation de l'Irlande. Germain l'encouragea dans ce dessein et l'envoya à Rome avec une lettre de recommandation. Ayant reçu du Saint-Siège, avec le titre d'évêque, «la mission» à laquelle il se «sentait appelé», Patrick aborda, avec plusieurs ecclésiastiques (moines), ses coopérateurs, en Irlande dans le courant de l'été 432. Il se rendit aussitôt à l'assemblée générale des chefs et des guerriers de la nation, et prêcha intrépidement la foi catholique. Un grand nombre embrassèrent le christianisme de Rome. En quelques années, des églises, des monastères s'élevèrent comme par enchantement. Source

Des anales historiques racontent que le pape Grégoire le Grand envoya en l'an 596, des moines pour faire du prosélytisme en Angleterre; et que ces moines créent des monastères pour assurer l'office dans les cathédrales. Le prosélytisme des pays germaniques aux 8e et 9e siècles est, elle aussi, l'œuvre des moines. Et finalement, la découverte du nouveau monde, les 2 Amériques seront «évangélisées» par les divers ordres monastiques de France et d'Espagne.

Tout au long de cette publication, vous comprendrez le degré de «désolation» dévastateur dont William Branham a voulu donner à ceux qui ont cru sincèrement à «son inspiration» en tant que «prophète» et homme de Dieu. Vous comprendrez aussi que les modèles et personnages qu'il a choisis (sauf Paul) pour illustrer la théorie des 7 dispensations de L'Église en 7 périodes distinctes ne peuvent en aucun cas satisfaire aux critères élémentaires de l'authentique nouvelle naissance telle que mentionnée par Jésus lui-même, et les Écritures apostoliques, et particulièrement les Épitres de Paul.


Les réseaux martiniens en Irlande médiévale
(Martinian networks in early medieval Ireland)
Par Jean-Michel Picard
http://journals.openedition.org/abpo/2473
«Le culte de saint Martin en Irlande remonte au moins au 6e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Columban, à Iona fondé par Columba en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Columban, dans la Vita Columbani de Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona. On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin. La Collectio canonum hibernensis composée au début du 8e siècle contient des références à Martin placé à l’égal de Jérôme, Augustin, Hilaire ou Origène. Le Livre d’Armagh écrit au début du ixe siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la Vita Tripartita de saint Patrick, rédigée aussi au 9e siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque. Enfin le mouvement des Céli Dé, à partir du 8e siècle, revendique aussi son attachement à Martin. Ces différents réseaux étaient encore actifs à l’arrivée des Normands dans les années 1170.»

«(...) C’est dans ce contexte-là, du vivant du saint, que Sulpice Sévère commença à rédiger son œuvre, la Vita Martini, la première et la plus célèbre hagiographie du saint (6). Son premier hagiographe (et ceux qui suivirent) dut faire face à un problème capital : comment intégrer Martin – un non-gaulois illettré et ascète – dans le cadre hagiographique qui conviendrait au milieu éduqué, aristocratique et gaulois dans lequel Sulpice évoluait (7) ? La réponse est une œuvre dans laquelle Martin, de thaumaturge controversé travaillant en marge de la société romaine, est transformé en moine-évêque situé en son centre même. C’est cette image de Martin qui a traversé les siècles et a été transmise de la Gaule au domaine des Francs puis à Rome, en Bretagne, en Irlande et au-delà.»

Références:
6 FONTAINE, Jacques, Sulpice Sévère : Vie de saint Martin, Sources chrétiennes 133-5, Paris, 1967-9 ; HALM, Karl, Sulpicius Severus : opera qui supersunt, Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum 1, Vienna, 1866.

7 Sur le désir d’intégrer Martin aux aspirations d’autorité et de communauté pré-existantes, cf. VAN DAM, Raymond, Leadership and community in late antique Gaul, London, 1985, 119-40 ; VAN DAM, Raymond, Saints and their miracles in late antique Gaul, Princeton, 1993, 13-15. Sur le contexte dans lequel les œuvres de Sulpice ont été écrites et les préoccupations contemporaines qu’elles contiennent, cf. STANCLIFFE, Clare, St Martin and his hagiographer : history and miracle in Sulpicius Severus, Oxford, 1983.

 

Contact our AssociationVoyez par vous-mêmes! La dévotion à Martin de Tours subsiste encore aujourd'hui en Irlande!
Traduction Française de la page http://catholicheritage.blogspot.ca/2010/11/irish-devotion-to-saint-martin-of-tours.html

Irish Devotion to Saint Martin of Tours
Dévotion irlandaise à Saint Martin de Tours

«Le 11 novembre est le jour de la fête d'un des pères du monachisme gaulois, Saint Martin de Tours, dont la vie de Sulpice Sévère a influencé la future écriture de l'hagiographie. Martin était un saint très vénéré par la première église irlandaise. Le Martyrologe d'Oengus lui rend un vibrant hommage ...

Ainsi, il semblerait qu'au début du 9ème siècle, la dévotion à Saint Martin était bien établie en Irlande...(...) Dans la vie de Columba d'Iona, Adamnan mentionne en passant que St Martin a été commémoré pendant la messe à Iona. Nous ne pouvons pas être sûrs, bien sûr, si Adamnan reflète la pratique de son temps à la fin du 7ème siècle ou celle de St Columba un siècle plus tôt. En outre, en écrivant sa vie de Columba, Adamnan a été clairement influencé par la vie de St Martin par Sulpice Sévère...»

Les premiers moines apparaissant en Égypte ont un premier foyer au sud d’Alexandrie, marqué par la figure d'Antoine. Ensuite, l'évêque d'Alexandrie «saint Athanase» popularise la figure d'Antoine, considéré comme le «fondateur du monachisme» dès le lendemain de sa mort en 357 en rédigeant le «récit» de sa vie (hagiographie). Ce «récit» circule à travers tout le monde chrétien, qu'il soit d'expression grecque, latine ou araméenne ». L'érémitisme (du mot ermite) en Basse Égypte, premier grand foyer du monachisme, précède de peu le «cénobitisme», c'est-à-dire une vie d'ermite mais dans un cadre de communauté, qui est le second foyer se développant en Haute Égypte. Il semble que le vrai fondateur du mode de vie cénobitique soit Pacôme le Grand. Au début du 4e siècle, (contemporain du Concile de Nicée) il établit une première communauté à Tabennèse, une île sur le Nil à mi-chemin entre Le Caire et Alexandrie. Il fonde huit autres monastères dans la région au cours de sa vie, totalisant 3,000 moines. Peu à peu, les moines errants sont contraints de se fixer. Les empereurs nomment les abbés à la tête des grands monastères, provoquant parfois le mécontentement des moines. En Occident, les moines sont pendant le premier millénaire, les fers de lance du prosélytisme des masses pour les inciter à joindre le catholicisme. Ils créent des monastères dans des régions encore païennes.

Pauvreté, obéissance, renoncement et abnégation personnelle sont le fondement de toute vie monastique. Les règles monastiques sont les règles par lesquelles sont gouvernés les ordres monastiques (le terme monastique fait référence au monachisme, la condition des moines et de leurs monastères fondés à l’origine dans le désert, dans des environnements éloignés du monde) ;

Les règles monastiques les plus répandues sont :
 - La Règle de saint Augustin, de «saint Augustin» (4e siècle-5e siècle).
 - Règle de saint Basile (4e siècle).
 - Règle de saint Benoît (règle bénédictine), de saint Benoit de Nursie (5e siècle). Suivie par l'Ordre de saint Benoit (clunisiens, cisterciens, etc.)
 - Règle de saint Albert, (vers 1209), donnée à des ermites sur le Mont Carmel, qui deviendra la base de l'Ordre du Carmel.
 - Règle de saint François (règle franciscaine ou Règle des Frères mineurs), de saint François d’Assise (1223) suivie par l'Ordre Franciscain et d'autres.

La règle de Benoît est signalée en Gaule dès 625. Son succès n'est pas étonnant car, en comparaison des autres règles monastiques existant à l'époque, celle de Benoît fait preuve d'un peu plus d'équilibre humain et de modération ascétique : si l'office divin prend une place importante, il n'est pas exagérément lourd, et elle ne comporte pas de pénitences extraordinaires comme celle de «*Columba d'Iona» (Irlande).

* Le moine Columba d'Iona a été choisi par William Branham en tant que «soi-disant» «ange/messager» de l'Église de Thyatire. Les historiens se réfèrent à l'hagiographie de «la vie de Columba» (Vita Columbae) écrite par le neuvième successeur comme abbé d'Iona, «Adomnán d'Iona». Columba est crédité comme étant une figure de premier plan dans la revitalisation du monachisme en Irlande. La vie de ce personnage est étroitement liée à l'ascétisme monastique, et l'histoire lui crédite la fondation de plusieurs monastères dont un monastère à Derry en 545, un monastère à Durrow en 553, et un monastère à Kells en 554, et de tout un réseau d'autres monastères et églises fondées par ses moines.  Selon Adomnán, l'hagiographe de Columba d'Iona, le culte de saint Martin en Irlande remonte au moins au 6e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Columban de luxeuil, et à Iona fondé par Columba en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Columban, dans la Vita Columbani de l'hagiographe Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona. On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin. Le Livre d’Armagh écrit au début du 9e siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la Vita Tripartita de saint Patrick, rédigée aussi au 9e siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque. Source: http://journals.openedition.org/abpo/2473?lang=fr
Les réseaux martiniens en Irlande médiévale (Martinian networks in early medieval Ireland) par Jean-Michel Picard.

 

*
(1)

L'ascèse de Martin de Tours
De manière générale, l’ascèse consiste à résister à ses besoins autant qu’il est possible en les étouffant par des exercices divers. Dans l'hagiographie de «saint» Martin, Sulpice Sévère fait mention que l'ascèse de Martin est centrée sur la pauvreté, l'altruisme et la charité, l’austérité et la prière, la communauté des biens, le repas commun, la copie de manuscrits. Il est mentionné que Martin couche à même la cendre sur une banquette de pierre dans une grotte. Ainsi, comme au monastère de Marmoutier, fondé par Martin de Tours, la discipline est affiliée à celle de Martin, réglée non pas sur une règle écrite, mais avant tout sur le «charisme et l’exemple ascétique» de Martin. C'était là, son seul «message»....et, cela n'avait absolument rien en commun avec l'Évangile Apostolique de Paul. Et malheureusement, c'est ce même «monachisme» de martin de Tours qui fut «exporté» en Irlande, «emprunté» par «saint Patrick» et dans le siècle suivant, propulsé par Columba d'Iona et Columban de Luxeuil.

Extraits de: L'ascétisme monastique au haut Moyen Âge. par Pierre-André Bizien
Mémoire de maîtrise de Pierre-André Bizien (mention très bien). Site:
http://kephas.canalblog.com/

«(...) Les deux premières traditions monastiques gauloises proviennent de deux régions différentes: le monachisme Martinien s’ancre autour de la Loire, et le monachisme Lérinien est d’origine méridionale.

Le monachisme Martinien.
C’est en 361 que saint Martin de Tours fonde le premier monastère gaulois à Ligugé près de Poitiers. À l’origine, une communauté d’anachorètes se regroupent autour de Martin dans des cavités rocheuses. En 375, après avoir été élu évêque (371), il crée un second monastère, Marmoutier (
maius monasterium. Son ascèse est centrée sur la pauvreté, l’austérité et la prière. Il impose à ses disciples la communauté des biens, le repas commun, mais dispense du travail manuel comme ascèse, si l’on excepte les plus jeunes disciples qui s’adonnent à la copie de manuscrits. Martin couche à même la cendre sur une banquette de pierre dans une grotte. (...) »

«Les pratiques de mortification corporelle utilisées au sein des monastères gaulois sont très variées. De nombreux instruments comme la discipline, le cilice, les ceintures de fer ou autres croix armées de pointes sont utilisés. C’est le fouet qui prédomine, surtout au sein des monastères provençaux. « qui aime son fils lui prodiguera le fouet », « Si, pour une faute quelconque, quelqu’un doit recevoir la discipline du fouet, on ne dépassera jamais le nombre légal de coups, c’est-à-dire 39 » . Cette conception de l’ascèse comme mortification corporelle conçoit le sang comme moyen d’accès à Dieu. La coutume d’aller pieds nus, soit habituellement, soit pendant un temps prolongé ou dans des circonstances déterminées, est adoptée par de certains ascètes. Elle est souvent imposée comme acte de pénitence. Le danger de tous ces exemples d’ascétisme extrême, érémitique avant tout, est le repliement exagéré sur soi-même débouchant sur un individualisme étroit contradictoire avec l’esprit évangélique que les ascètes sont sensés imiter. Il fait encourir à ses adeptes le danger d’un amour-propre excessif, et il induit le désir de battre des records pouvant aboutir, comme en Orient, à des « concours d‘ascétisme » . L’ascèse n’étant pas un but mais un moyen, l’ascétisme extrême dévoie son sens originel

Vu ainsi de l'extérieur, l'ascète fait l'effet d'un masochiste, voire d'un désespéré, et sa vie prend l'allure d'un lent et savant processus d'autodestruction.

Le culte de Martin de Tours, aux jours de Columba d'Iona
«Le culte de «saint» Martin en Irlande remonte au moins au 6e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Columban, à Iona fondé par Columba en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Columban (de Luxeuil), dans la Vita Columbani de Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona.

«On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin (de Tours). La Collectio canonum hibernensis composée au début du 8e siècle contient des références à Martin placé à l’égal de Jérôme, Augustin, Hilaire ou Origène. Le Livre d’Armagh écrit au début du 9e siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la «Vita Tripartita de saint Patrick», rédigée aussi au ixe siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque. Enfin le mouvement des Céli Dé, à partir du 8e siècle, revendique aussi son attachement à Martin. Ces différents réseaux étaient encore actifs à l’arrivée des Normands dans les années 1170.» Source

Le culte de Martin de Tours en Irlande à l'époque de Columba d'Iona Source
Résumé:
«Le culte de saint Martin en Irlande remonte au moins au 7e siècle et est attesté à Bangor, le monastère original de saint Columban (de Luxeuil), à Iona fondé par Columba (Colum Cille) en 563 et à Armagh, destiné à devenir le siège du Primat d’Irlande. La vénération pour saint Martin est attestée au 7e siècle dans les Lettres de Columban, dans la Vita Columbani de Jonas de Bobbio, et dans la Vita Columbae d’Adomnán d’Iona. On relie aussi à Adomnán des hymnes en l’honneur de Martin. La Collectio canonum hibernensis composée au début du 8e siècle contient des références à Martin placé à l’égal de Jérôme, Augustin, Hilaire ou Origène. Le Livre d’Armagh écrit au début du 9e siècle contient les œuvres de Sulpice Sévère dans une forme très ancienne. Les liens fictifs entre saint Patrick et Tours mentionnés dans la Vita Tripartita de saint Patrick, rédigée aussi au 9e siècle, reflètent l’importance du culte martinien à Armagh à cette époque. Enfin le mouvement des Céli Dé, à partir du 8e siècle, revendique aussi son attachement à Martin. Ces différents réseaux étaient encore actifs à l’arrivée des Normands dans les années 1170.»

Les réseaux martiniens en Irlande médiévale
Source
«Le témoignage de Jonas de Bobbio concernant l’importance de Martin chez les moines de Bangor est confirmé par Columban (de Luxeuil) lui-même dans la lettre qu’il écrit aux évêques du Concile de Chalon en 603 :

«Sed confiteor conscientiae meae secreta, quod plus credo traditioni patriae meae iuxta doctrinam et calculum octoginta quattuor annorum et Anatolium ab Eusebio ecclesiasticae historiae auctore episcopo et sancto catalogi scriptore Hieronymo laudatum Pascha celebrare, quam iuxta Uictorium nuper dubie scribentem et, ubi necesse erat, nihil definientem, ut ipse in suo testatus prologo, qui post tempora domni Martini et domni Hieronymi et papae Damasi per centum et tres annos sub Hilaro scripsit» «Mais je confesse du plus profond de ma conscience que, pour la célébration de Pâques, je crois plus à la tradition de ma patrie en accord avec la doctrine et le calcul de 84 ans et avec Anatole, loué par l’évêque Eusèbe, auteur de l’Histoire Ecclésiastique, et par Jérôme, le saint auteur du Catalogue, qu’à celle que suit Victor, qui écrit récemment et de façon douteuse sans rien définir quand c’est nécessaire, comme il l’atteste lui-même dans son prologue et qui, après l’époque des saints Martin et Jérôme, écrivit sous Hilaire un comput couvrant encore 103 ans.» (comput= calcul du calendrier des fêtes mobiles) (#1)

*Réf. (#1)  Jonas, Vita Columbani, I, 22 (éd. krusch, Bruno, Ionae vitae sanctorum Columbani, Vedastis, Johannis, Hanovre, Hahn, 1905).

«Dans le conflit qui l’oppose aux évêques gaulois, Columban défend ainsi l’orthodoxie et la précédence des usages irlandais, en invoquant les noms de Jérôme et de Martin contre la tradition plus récente de * Victor d’Aquitaine.»

«La vénération de Columban pour saint Martin reflète les traditions de la communauté irlandaise dont il était issu. Le rayonnement de Columban au sein des élites de la Gaule franque et son influence sur les grands fondateurs de monastères que furent saint Amand, Saint Ouen ou saint Philibert ne doivent pas nous faire oublier la filière en amont et son éducation à Bangor sur la côte nord-est de l’Irlande. Bangor fut fondé en 555 par Comgall, disciple du grand Columba (Colum Cille en gaélique), apôtres des Pictes et fondateur de la puissante organisation monastique d’Iona. Bien attestée dans l’hagiographie irlandaise, la tradition des liens étroits entre Bangor et Iona et de la filiation Columba d'Iona-Comgall-Columban de Luxeuil était encore connue sur le continent au 9e siècle. Comme le souligne Jonas de Bobbio au tout début de la Vita Columbani, le véritable nom de Columban est Columba, et c’est ainsi que le saint lui-même se nomme dans les lettres qu’il écrit à ses moines ou aux différents Papes. Le choix de ce nom n’est certainement pas un hasard dans le contexte que nous venons d’évoquer.»

«La plupart des informations que nous avons sur Columba d'Iona (Columba = Colum Cille) et le monastère d’Iona nous vient de la «Vita Columbae», une grande œuvre hagiographique en trois livres composée par Adomnán, abbé d’Iona entre 679 et 704. Occurrence rare pour le haut Moyen Âge irlandais, l’historien moderne a la chance de pouvoir utiliser une œuvre, écrite peu avant 700, par un érudit qui s’intéresse à l’histoire et à la géographie ecclésiastiques, responsable de la rédaction des Annales d’Iona, auteur d’un De Locis Sanctis qui sera copié par Bède, et qui, de surplus, nous est parvenue dans un manuscrit rédigé avant 713.»

«C’est le document le plus fiable que nous ayons sur la communauté monastique d’Iona pour les années 570-690 et c’est par lui que nous apprenons que Martin était vénéré à Iona du vivant même de Columba. Au livre III, qui traite des visions et des apparitions angéliques, Adomnán raconte comment Columba contempla la vision de l’âme de l’évêque Colmán emporté au paradis par les anges le jour même de sa mort. Pour marquer l’événement, Columba arrête le travail des moines, déclare un jour férié et leur demande d’inclure le nom de Colmán dans une litanie qui commémorait habituellement celui de saint Martin.»

«[…] iuxta sancti iusionem eadem otiantur die, praeparatisque sacris ad eclesiam ministeriis quasi die sollempni albati cum sancto pergunt. Sed forte, dum inter talia cum modolatione officia illa consueta decantaretur deprecatio in qua sancti Martini commemoratur nomen, subito sanctus ad cantatores eiusdem onomatis ad locum peruenientes: « Hodie, ait, “pro sancto Columbano episcopo” decantare debetis » «Et selon l’ordre du saint (= Columba), ce jour fut un jour de repos et, ayant préparé la célébration de la messe, ils se rendirent à l’église tout habillés de blanc comme pour une fête solennelle. Mais il arriva que, au cours de l’office, comme ils chantaient mélodieusement la prière habituelle dans laquelle on commémore le nom de saint Martin, le saint dit soudain aux chanteurs qui venaient d’arriver au passage où l’on prononce son nom : « Aujourd’hui vous devez chanter «pour saint Colmán, évêque » . (#2)
*Réf.(#2) Adomnán, Vita Columbae, 3, 12 (éd. Anderson, Alan Orr et Anderson, Marjorie Ogilvie, Adomnan’s Life of Columba, Oxford, Oxford University Press, 19912).

«Le sens de ce passage doit se comprendre dans le contexte du rituel de la messe célébrée à Iona, probablement similaire à celui du missel de Lorrha, qui nous est parvenu dans un manuscrit de la fin du 8e ou début du 9e siècle.»

«Aux folios 16 et 17 se trouve une litanie intitulée Deprecatio sancti Martini pro populo « Prière de saint Martin pour le peuple » . Chantée entre l’Épître et l’Évangile, cette litanie ancienne (comme le suggèrent les références aux empereurs et à l’armée romaine (#3) demande la protection du seigneur pour l’Église catholique et les diverses catégories de personnes qui la composent.»

«L’épisode de Vita Columbae et la référence à une Deprecatio sancti Martini nous laisse entendre qu’aux 6e et 7e siècles, les moines d’Iona chantaient une litanie liée à la tradition martinienne et commémoraient ainsi, chaque fois qu’une messe était célébrée, le nom du saint qu’ils considéraient comme une inspiration majeure de leur mouvement. En effet, dans sa présentation du mouvement monastique fondé par Columba (d'Iona), Adomnán insiste sur l’aspect militaire de la vie monastique. Celle-ci est présentée comme « une carrière militaire » (christiana militia) où l’on entre à l’issue d’un « apprentissage des armes » (tirocinium). Les moines d’Iona sont des « soldats du Christ » (Christi milites, Christi commilitones).»

* Réf. (#3) Manuscrit Dublin, Royal Irish Academy, D ii 3 (fin 8e siècle), f° 16 : « Deprecatio sancti Martini pro populo incipit amen Deo gratias // Dicamus omnes: Domine, exaudi et misserere, Domine, misserere // Ex toto cordo et ex tota mente : Qui respices // super terram et facis eam tremere! Oramus! // Pro altissima pace et trancillitate temporum nostrorum, pro sancta aeclessia catholica quae est a finibus // usque ad terminos orbis terrae! Oramus! // Pro pastore N. episcopo et omnibus episcopis et // praespeteris et diaconis et omni clero! Oramus! // Pro hoc loco et inhabitantibus in eo, pro pissimis imperatoribus et omni romano exercitu! Oramus! »

«L’aspect militaire du monachisme martinien est bien connu et a fait l’objet de nombreuses analyses modernes. Le modèle martinien est présent dans la «Vita Columbae» non seulement au niveau des idéaux, mais aussi au niveau de la forme. La structure même de la Vita est modelée sur celle de la Vita Martini de Sulpice Sévère, avec une double préface et une division en trois parties (9). Les emprunts verbaux confirment la volonté d’identifier Columba (d'Iona) à Martin, en particulier dans les passages stratégiques que sont les préfaces et le chapitre final.

«C’est au sein de ce réseau d’Irlande du Nord qu’a été composé un autre hymne en l’honneur de Martin, l’hymne Deus Domine meus, longtemps attribué au Pseudo-Bède, mais correctement identifié par Michael Lapidge comme une oeuvre hiberno-latine du 7e siècle. Les caractéristiques métriques de ce poème sont rares et se retrouvent dans l’hymne Martine te deprecor, dans le poème sur la règle du monastère de Bangor, intitulé «Benchuir bona regula», et dans le poème «Mundus iste transibit», qui est probablement une œuvre de Columban (de Luxeuil) (#4). Outre le thème général de demande de protection contre la maladie, la mort et les peines de l’Enfer, présents dans l’hymne «Martine te deprecor», l’un des thèmes du «Deus Domine meus» est celui du pèlerinage à Tours, entreprise difficile comprenant les risques de la traversée en mer et pour laquelle l’aide du Christ et de Martin est sollicitée :

C’est au sein de ce réseau d’Irlande du Nord qu’a été composé un autre hymne en l’honneur de Martin, l’hymne Deus Domine meus, longtemps attribué au Pseudo-Bède, mais correctement identifié par Michael Lapidge comme une oeuvre hiberno-latine du viie siècle. Les caractéristiques métriques de ce poème sont rares et se retrouvent dans l’hymne Martine te deprecor, dans le poème sur la règle du monastère de Bangor, intitulé Benchuir bona regula, et dans le poème Mundus iste transibit, qui est probablement une œuvre de Columban13. Outre le thème général de demande de protection contre la maladie, la mort et les peines de l’Enfer, présents dans l’hymne Martine te deprecor, l’un des thèmes du Deus Domine meus est celui du pèlerinage à Tours, entreprise difficile comprenant les risques de la traversée en mer et pour laquelle l’aide du Christ et de Martin est sollicitée :
«Rogo nunc regem regum qui est lumen diuinum ut ualeam nunc sanctum uisitare Martinum 4. Christe Deus deorum cuius est numen mirum fac me lugere sanum iuxta sanctum Martinum 6. Mihi adiutorium erit per naufragium Christi militis miri suffragium Martini 7. Volo te uisitare fac me ad te uenire qui es uirtutis tantae o mi sancte Martine» «Je supplie maintenant le Roi des Rois, qui est la lumière divine, qu’il me donne la force d’aller rendre visite à saint Martin. Christ, Dieu des dieux, dont la puissance est miraculeuse, amène-moi saint et sauf pleurer auprès de saint Martin. Mon secours contre le naufrage sera la faveur de Martin, merveilleux soldat du Christ. Je veux te rendre visite, fais-moi venir à toi, qui as un tel pouvoir miraculeux, O mon saint Martin.»
* Réf. (#4) Texte édité et commenté par Lapidge, Michael, « A New Hiberno-Latin hymn on St Martin », Celtica, n° 21, 1990, p. 240-251.


Quiconque est moindrement intelligent et ouvert d'esprit, se rend compte à tel point l'enseignement de William Branham est complètement faux. Il suffit de citer William Branham à propos de Columba d'Iona pour comprendre que le personnage qu'il a voulu élever au rang «d'étoile/ange/messager» «rempli du Saint-Esprit», de l'Église de Thyatire, n'était qu'un pauvre moine idolâtre ayant placé toute «sa foi» dans le monachisme ascétique et que son modèle spirituel était Martin de Tours, qu'il vénérait ouvertement. La position de William Branham est indéfendable, et ceux et celles qui persisteront à vouloir le défendre ne sont pas dignes d'être des vainqueurs de Christ.

Prédication La Soixante-dixième semaine de Daniel [61-0806 ]
«(107) Mais voilà, comme vous le savez, je suis allé consulter l’histoire : Les Pères à Nicée, Les Pères avant Nicée, et toutes les histoires de l’église, et le manuscrit le plus ancien que j’ai pu trouver; et chacun d’eux vous a prouvé que l’Église dont Dieu parlait n’était pas cette église catholique organisée ni aucune autre organisation. Ce dont Dieu parlait... Et toutes ces grandes étoiles de l’âge, c’étaient des hommes qui enseignaient le baptême du Saint-Esprit, le baptême au Nom de Jésus-Christ, et la venue de l’Esprit de Dieu, et–et le parler en langues, l’interprétation des langues, la guérison, les miracles et les signes. (...) Et, ensuite, nous prenons la–l’histoire, qui montre que c’est arrivé exactement tel quel; au jour précis, au moment précis, tout ce que Dieu avait annoncé à travers Jean, c’est arrivé à cet âge des nations. (109) (...) Les sept étoiles dans Sa main, qui étaient Sept Esprits qui sont sortis devant Dieu. Chacune avait un messager. Et nous avons continué et avons trouvé, par la Bible, ce que serait la nature de ce messager, quelle nature aurait ce messager. Et nous sommes allés trouver quel homme, dans l’histoire, avait cette nature. 9...) Et nous avons vu qu’il était un saint rempli du Saint-Esprit, saint Irénée et tous les autres, et–et saint Columba, et tous ces hommes remplis de l’Esprit. Et nous savons, par l’Écriture, que cette sorte d’Esprit là devait être sur cette sorte d’homme là, pour ce temps-là. Et c’est ça, donc ça ne peut pas être faux. Amen ! Gloire à Dieu ! C’est juste...»  - William Branham



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Liens historiques entre le monachisme irlandais et le monachisme gaulois de Martin de Tours

La piste de «saint» Patrick d'Irlande...

La Saint-Patrick n’est pas la fête nationale irlandaise.
Voilà un mythe qui s’effondre. L’État d’Irlande ne possède pas de fête nationale au sens propre du terme. La «Saint-Patrick» n’étant qu’une fête religieuse adoptée par l’Église au début du XVIIIe siècle. Source

Sachez que le «saint patron catholique des Irlandais» était… écossais et ne s’appelait pas Patrick ! Selon de nombreux historiens, Patrick est né entre 387 et 393 à Kilpatrick, en Écosse, sous le nom de Maewyn Succat. À l’âge de 16 ans, il fut capturé par des pirates irlandais et réduit en esclavage avant de parvenir à s’échapper pour trouver refuge dans un monastère. Après plusieurs années passées à prier, il repartit en Écosse puis en Gaule (France) avant de revenir évangéliser l’Irlande. source:

Né vers 387 à Kilpatrick, en Bretagne insulaire (l’Écosse d’aujourd’hui), Patrick, de son vrai nom Maewyn Succat, est fils d’un diacre et fonctionnaire, peu religieux au demeurant. Si on ne sait rien de son enfance, la légende dit qu’à l’âge de 16 ans, Maewyn Succat est enlevé par des pirates irlandais et vendu comme esclave. Alors qu’il sert de berger à un chef de clan vers Ulster en Irlande, il découvre le christianisme et fait une rencontre avec Dieu. En 411, il parvient à s’échapper et regagne la Bretagne insulaire ou il devient comme son père, diacre puis prêtre. «J’avais alors environ seize ans. J’ignorais le vrai Dieu et je fus emmené en captivité en Irlande avec tant de milliers d’hommes, selon ce que nous avions mérité, car nous nous étions éloignés de Dieu et nous n’avions pas gardé ses préceptes, et nous n’avions pas obéi à nos prêtres qui nous avertissaient de notre salut. Et le Seigneur lança sur nous la colère de son ressentiment et nous dispersa chez beaucoup de gentils, même jusqu’à l’extrémité de la terre, où maintenant on peut voir ma petitesse parmi les étrangers.» (Extrait des confessions de St Patrick) C’est une vision et des voix, qui le pousse à traverser la Gaule pour gagner les îles de Lerins (Baie de Cannes, NDLR) où il s’installe à l’abbaye de Saint Honorat. Il y a passera deux ans, étudiant la théologie avant de partir à Auxerre pour rejoindre St Germain d’Auxerre. Fait évêque, il prend le nom de Patrick et part en 432, sur ordre du pape Célestin Ier, en Irlande pour évangéliser. Source

Fêté le 17 mars, saint Patrick (ou « Patrice », dans sa version continentale) est, certes, le grand patron de l’Irlande qu’il aurait évangélisé au Ve siècle, à la suite d’un premier missionnaire, l’évêque Palladius. Mais à Auxerre, la figure du saint évêque a parfois pris une dimension particulière. En effet, il se dit ou s’écrit ça et là que Patrick y vécut, qu’il fut même disciple du grand saint Germain (évêque de 418 à 448), qui lui dispensa son éducation spirituelle, et particulièrement monastique, jusqu’au départ pour l’Irlande en 432. Si la chose avait été fondée de façon ancienne, même sur une légende, elle aurait laissé quelques traces dans les sources auxerroises, historiques ou liturgiques. L’Église d’Auxerre eût en effet tiré quelque gloire de cette affaire. Or, il n’en est rien. Aucun calendrier liturgique d’avant la Révolution n’en fait état, et le grand et savant historien du diocèse au XVIIIe siècle, le chanoine Jean Lebeuf, n’en dit mot dans toute son œuvre considérable. À y regarder de près, ce qu’il faut toujours faire avec une légende (le mot est ici pris dans son vrai sens, celui de récit qu’il faut lire («legenda» en latin) pour le transmettre), cette « tradition » du séjour de Patrice à Auxerre est très récente, puisqu’elle est sortie, avant-guerre de la plume de l’historien et archéologue René Louis, disparu il y a peu (1991). Dès 1932, la « Semaine religieuse » du diocèse fait état de cette hypothèse qui va vite devenir chez certains une « certitude ». Qu’en est-il en réalité ? Illustration : saint Patrick prêchant. « Vies de saint », Paris, XIVe s. BNF ms fr.185 René Louis se base sur des sources qui apparaissent aux historiens d’aujourd’hui comme confuses et surtout très tardives. La principale d’entre elles est une «Vie de saint Patrick», rédigée vers 700, soit près deux-cent-cinquante ans après la mort de saint Patrick (461 ?) par le moine irlandais Mirchu. Elle est la seule qui mentionne Germain, comme modèle de pasteur (on se rappellera que le célèbre évêque d’Auxerre séjourna une et peut-être deux fois en « Bretagne » (Grande-Bretagne actuelle) pour y combattre l’hérésie pélagienne). Or, comme on le dit en droit : «preuve unique , preuve nulle». Un autre document fait état du séjour le Patrick dans une île appelée «Aralanum», que René Louis traduit en «Orgelaine», toponyme «auxerrois», correspondant, selon lui au site de l’abbaye que fonda saint Germain, sur la rive droite de l’Yonne, en face de la cathédrale, sous le vocable de St-Côme-et-Saint-Damien, et qui devint plus tard «St-Marien». De là à penser que Patrice avait dû suivre l’enseignement de Germain dans ce monastère qui fut le premier établissement monastique de toute la Bourgogne….. Malheureusement, la plupart des auteurs actuels s’accordent sur le fait que Patrick, écossais de naissance, fut formé en Bretagne et n’a probablement jamais mis les pieds sur le continent… ou, au mieux, qu’il n’y a fait qu’un très court séjour.. Ainsi se construit le (fragile) édifice d’une fausse tradition… Mais ce jeu de construction / déconstruction, propre au travail des historiens, n’enlève rien au rayonnement du grand saint d’Irlande, ni au prestige de l’Église d’Auxerre… il en faudrait bien plus… Source

Patrick commença à accomplir sa mission quand il revint en Irlande. Il avait alors la trentaine. Ce n'est pas le premier à avoir tenté de convertir les païens au christianisme. En effet, en 431, un certain Palladius échoua dans cette mission. Les versions divergent sur la question de savoir si Patrick était seul ou accompagné pour accomplir sa quête. Certains pensent qu'il y avait en fait trois ou quatre "Patrick" et que la légende les aurait regroupés en une seule et même personne. D'autre pense que ce voyage religieux regroupait en fait Patrick, ses deux frères Ruchti et Deacon ainsi que leur six sœurs, Tigris, Lupait, Richella, Cinnenum, Liamain et Darerca mais encore une fois, il ne s'agit là que de pure spéculation. A l'heure actuelle, les seuls écrits que nous possédons concernant St Patrick sont ceux qu'il a lui-même rédigé, a savoir : la Confession qu'il a écrite alors qu'il était un vieil homme (The Confessio), et la Lettre à Coroticus, un manifeste sur la paix qu'il a écrit à un chef Gallois et ses soldats après qu'ils eurent massacrés un bon nombre d'Irlandais durant un raid. Ces écrits le présente comme un homme extrêmement simple qui craignit souvent pour sa vie lors de la mission qu'il avait à accomplir. Cette description contraste assez avec celle qui figure dans l'une de ses biographie et qui le décrit comme un homme sans peur qui pouvait faire appel à des pouvoirs surnaturels pour combattre la magie des druides. Il aurait été tellement puissant qu'il aurait pu transformer les hommes en animaux. Toujours selon cette biographie, il réussit à convaincre l'Irlande au Christianisme avec facilité. Le latin de ses lettres est plutôt pauvre et il a un peu de mal avec les mots ce qui montre que le latin n'était pas la langue qu'il utilisait tous les jours. Par rapport à cela, il écrit dans les Confessions : "Pour cette raison, j'ai beaucoup pensé à écrire mais ait hésité jusqu'à maintenant ; j'avais peur de m'exposer au langage des hommes parce que je n'ai pas étudié comme les autres, qui ont minutieusement étudié les lois et les Saintes Écritures, et qui n'ont jamais eut à changer de langage depuis leur enfance". Cette faiblesse fait surement partie des raisons qui ont rendu Patrick populaire et sympathique. De plus, la Confession est un document unique en son genre car c'est la seule œuvre autobiographique que l'on possède en Angleterre et en Irlande pour cette période aussi appelée l'Âge Sombre. Les informations que Patrick donne dans ses écrits sont donc extrêmement précieuses. source

On attribue au personnage de «saint» Patrick «l'évangélisation» de l'Irlande. D'ailleurs, ce personnage semi-légendaire est reconnu officiellement comme le «saint patron» de l'Irlande.

Quelques légendes racontent que Patrick d'Irlande rencontra son oncle Martin de Tours, en Gaule, mais si l'on compare des dates historiques sur la vie de ces deux personnages, Martin de Tours étant mort en 397 et Patrick d'Irlande étant né vers 386, (Des traditions concurrentes lui donnent une date de naissance comprise entre 373 à 390,) cela met définitivement un terme à cette légende. Par contre, il n'est pas impossible que Patrick se soit rendu en Gaude.

Il n’a d’ailleurs jamais fait fuir les serpents d’Irlande
 Saint-Patrick aurait fait fuir les serpents d’Irlande. Un fait d’arme glorieux, mais faux, comme l’explique un article du National Geographic. En réalité « l’Irlande est l’un des rares endroits dans le monde (avec la Nouvelle-Zélande, l’Islande, le Groenland) à être dépourvu de serpents ». Le dernier âge glaciaire aurait « maintenu l’île trop froide pour les reptiles », avant que « les mers environnantes », empêchent les rampants de coloniser la région. Source

Patrick d'Irlande séjourna plusieurs année en Gaule, à Auxerre

«L’Irlande chrétienne • La conversion. À la différence de la « Bretagne » (l’Angleterre d’aujourd’hui), l’Irlande, qui n’avait pas connu la conquête romaine et dont poètes et druides préservaient l’homogénéité culturelle, était restée à l’écart du christianisme. Patrick, pendant les six années de captivité qu’il passa dans l’Antrim, conçut le dessein de gagner les turbulents Irlandais au christianisme comme à la romanité. Ayant réussi à s’échapper, il alla en Gaule, où il passa de longues années à Auxerre, alors l’un des centres intellectuels les plus vivaces de l’Occident. »

Le monastère d'Auxerre

Lorsqu’en 431 Palladios, que le pape Célestin Ier venait de choisir pour partir évangéliser l’Irlande, mourut, c’est Patrick qui, tout naturellement, le remplaça dans sa mission. De 432 à 444, il évangélisa l’Ulster et finit par établir une Église à Armagh. Avant sa mort, en 461, il avait consacré trois évêques, et le christianisme gagnait sans cesse du terrain, malgré les réticences des druides.


 

 

 

La piste de Columban de Luxeuil
La piste de Columba d'Iona

Cet anecdote se retrouve fréquemment sur Internet: On raconte que pendant que Columba était à Derry on dit qu'il planifia un pèlerinage à Rome et à Jérusalem, mais qu'il n'a pas été plus loin que Tours (France). De là, il apporta une «copie des évangiles» (d'autres disent «un psautier») qui «reposaient» sur le sein de «saint» Martin de Tours, depuis plus de 100 ans. Par contre, on sait que «saint» Patrick y est allé.

À propos du «psautier, ou recueil des psaumes de la bible, ou copie des évangiles» qu'il aurait rapportée, cela a été conservé comme «relique». Cette relique a été déposée à Derry (Skene, Celtic Scotland, II, 483). Columba a quitté l'Irlande et est passé en Écosse en 563. Les motifs de cette migration ont été fréquemment discutés. Bede dit simplement: «Venit de Hibernia ... praedicaturus verbum Dei» (H.E., III, iv); Adamnan: «pro Christo perigrinari volens enavigavit» (Praef., II). Les auteurs postérieurs déclarent que son départ était dû au fait qu'il avait incité le clan Neill à se lever et à s'engager dans la bataille contre le roi Diarmait à Cooldrevny en 561. Les raisons alléguées pour cette action de Columba sont: (1) La violation du roi droit de sanctuaire appartenant à la personne de Columba en tant que moine, à l'occasion du meurtre du prince Curnan, parent du saint; (2) Le jugement défavorable de Diarmait concernant la copie secrètement faite par Columba du psautier de St. Finnian. Columba aurait soutenu par ses prières les hommes du Nord qui se battaient, tandis que Finnian a fait de même pour les hommes de Diarmait. Ces derniers ont été vaincus avec une perte de trois mille hommes.

Lien externe: https://en.wikisource.org/wiki/1911_Encyclopædia_Britannica/Columba,_Saint

(1) Challoner, Richard. A Memorial of Ancient British Piety: or, a British Martyrology, p. 128. W. Needham, 1761. Retrieved 14 March 2013.
(2) Sometimes given as Uinniau in older sources.
(3) a b c Hammond, David. "St. Finnian's Cregagh"
(4) Newtown: A History of Newtownards by Trevor McCavery, p21, White Row Publications 2013
(5) a b c Grattan-Flood, William. "St. Finnian of Moville." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 19 Jul. 2013
(6) Newtown: A History of Newtownards by Trevor McCavery, pp27-28, White Row Publications 2013
(7) "Archived copy". Archived from the original on 30 April 2015. Retrieved 21 May 2015.
(8) Adomnan of Iona, Life of St Columba. Penguin books, 1995

Autre source externe: http://www.orthodoxchristianbooks.com/articles/508/-lives-st-columba-iona-saints-iona/


Note sur la «probable parenté» entre «saint Patrice et saint Martin de Tours»


note sur le culte de «saint Martin de Tours» pratiqué par les moines d'Irlande et au monastère d'Iona

 


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Ici, je désire aborder les affirmations de William Branham, concernant le rejet des enseignements de l'Église de Rome par Columba d'Iona. William Branham prétend que Columba d'Iona était complètement coupé de toutes les doctrines de l'Église de Rome, et même qu'il «n'a jamais été canonisé» et ne fait pas partie «des saints catholiques» vénérés par l'Église catholique romaine. Non seulement Columba d'Iona est un «saint» catholique reconnu officiellement, mais «ses œuvres» témoignent du manque flagrant des connaissances de William Branham au sujet du personnage. Voyons d'abord ce qu'a affirmé William Branham à ce sujet en parlant de Columba d'Iona:

William Branham: «Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, suivant en cela l’exemple de sa pieuse mère, la sœur de Martin, et ne suivit jamais les enseignements de Rome. Il enseigna que les signes de Marc 16 devaient accompagner chaque croyant. Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant!» Certainement!" -  L'âge de l'Église de Thyatire, 60-1208

Lorsque nous parlons «des enseignements» de l'Église de Rome, il faut comprendre que la doctrine de base du catholicisme romain est sans doute le «dogme de la Trinité», lequel est aujourd'hui «partagé» par la majorité des confessions religieuses «soi-disant chrétiennes». Néanmoins William Branham a affirmé clairement que la doctrine de la Trinité a été promulguée au concile de Nicée en 325 et qu'elle appartenait en premier à l'Église de Rome.

Lorsque William Branham affirme que cet enseignement «est du diable», appuyé par son «ainsi dit le Seigneur», l'on ne peut croire que quiconque «confesserait publiquement cet enseignement» soit aussi interprété comme «un refus total» de cet «enseignement de Rome».

«Mes chers frères, je sais que tout cela est enregistré. Ne vous excitez pas! Laissez-moi vous dire ceci dans l’amour divin, parce que l’heure est venue où je ne peux me taire davantage sur ces choses: la venue du Seigneur est trop proche! Le trinitarisme est du diable! Je le dis comme étant AINSI DIT LE SEIGNEUR! Regardez d’où c’est venu: c’est venu du concile de Nicée, quand l’église Catholique a commencé à dominer. Le mot “trinité” n’est mentionné dans aucun des livres de la Bible! Et pour ce qui est de trois Dieux, cela vient de l’enfer. Il y a un seul Dieu! c’est l’exacte vérité!» Apocalypse chapitre quatre #3 (le trône de miséricorde et de jugement) 61-0108

Évidemment, ce que William Branham a déclaré au sujet de la Trinité est juste et si «l'enseignement de la Trinité» est «du diable», cette doctrine a toujours été fausse et le sera toujours. William Branham aimait bien citer Hébreux 13:8 « Jésus Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement.» et dans le même sens, ce qui était du diable hier, est du diable aujourd'hui et éternellement. Je ne vois pas comment un «soi-disant ange/messager» se tenant dans la présence de Dieu, pourrait confesser publiquement une doctrine diabolique, telle que promulguée par le catholicisme romain. Et pourtant, Columba d'Iona était Trinitaire et l'a confessé publiquement et ses écrits ont subsistés jusqu'à aujourd'hui. Voyons ce qu'est l'enseignement trinitaire de l'Église catholique.

Qu'est-ce qu'un dogme?
«
Un dogme est une expression de la foi proclamée solennellement par l'Église (catholique). Un dogme est par conséquent, une «expression de foi» non-négociable. Pour les catholiques, les seules instances qui peuvent proclamer un dogme sont les conciles. Pour les catholiques, un concile avec le pape, ou le pape seul, ont également ce pouvoir. »

Le dogme de la Trinité de Nicée (325)

«Dans le christianisme, la Trinité (ou Sainte Trinité) est le Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, participant d'une même essence divine et pourtant fondamentalement distincts. La notion a été formulée pour la première fois par Tertullien (155-220). Elle s'oppose à la fois au trithéisme (trois dieux) et au modalisme (Dieu monolithique, simplement perçu selon trois projections). Hegel en livre une analyse1 sous l'angle de la philosophie de la perception. L'énoncé du dogme de la Trinité se présente comme la conséquence de ce qui est dit du mystère de Dieu dans les Écritures : dans l'Ancien Testament, Dieu a révélé son existence et son unicité, ainsi que la venue du Verbe incarné ; dans le Nouveau Testament, ont été affirmés la divinité de Jésus-Christ et le caractère personnel de l'Esprit-Saint.»

«Le Ier concile œcuménique se réunit à Nicée en 325 pour statuer au sujet de l'arianisme. Les principales personnalités engagées dans ce débat étaient présentes, dont Arius, Eusèbe de Nicomédie qui lui était favorable, Eusèbe de Césarée, modéré, Alexandre d'Alexandrie (accompagné d'Athanase d'Alexandrie comme secrétaire) qui s'opposait à lui, de même que, de façon intransigeante, Eustathe d'Antioche et Marcel d'Ancyre. Une quasi unanimité s'est prononcée pour condamner les thèses ariennes et rédiger un symbole affirmant que le Fils est consubstantiel (homoousios) au Père, c’est-à-dire de même nature que lui.»

«À la suite de celles de Nicée puis de Constantinople, différents symboles (ou confessions de foi) sont venus apporter des précisions remarquables sur l’intelligence qu’on doit avoir du mystère trinitaire : le symbole des apôtres, celui dit d'Athanase, celui des conciles de Tolède. »

Symbole de Nicée-Constantinople (381) - La Trinité, un seul Dieu, en 3 personnes.

Texte: « Nous croyons en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles. Nous croyons en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, Dieu venu de Dieu, lumière issu de la lumière, vrai Dieu issu du vrai Dieu, engendré et non créé, d'une même substance que le Père et par qui tout a été fait ; qui pour nous les hommes et pour notre salut, est descendu des cieux et s'est incarné par le Saint-Esprit dans la vierge Marie et a été fait homme. Il a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il a souffert et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité des morts le troisième jour, conformément aux Écritures ; il est monté aux cieux où il siège à la droite du Père. De là, il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin. Nous croyons en l'Esprit-Saint, qui règne et qui donne la vie, qui procède du Père, qui a parlé par les Prophètes, qui avec le Père et le Fils est adoré et glorifié ; nous croyons une seule Église, sainte, catholique et apostolique. Nous confessons un seul baptême pour la rémission des péchés ; nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir. Amen. »

Est-ce que Columba d'Iona avait accepté l'enseignement du «dogme de la Trinité» de Rome?

 


5) L'orthodoxie des enseignements de l'église catholique romaine, est fondée sur le crédo de Nicée


6) L'influence «pseudo chrétienne» de l'Église catholique romaine, en Irlande, avant Columba d'Iona


7) Attestation de l'orthodoxie du crédo de Nicée (Trinitarisme) en Irlande, aux jours de Patrick d'Irlande


8) Citations de Patrick d'Irlande sur sa «foi en la Trinité»


9) Pourquoi l'Église «catholique» d'Irlande a échappé à l'emprise du système ecclésiastique de Rome



L'évolution du système ecclésiastique particulier en Irlande, avant Columba d'Iona

Le christianisme irlandais.
Source;
https://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/7233
«L’une des raisons de la relative lenteur de l’expansion du christianisme en Irlande réside dans le fait que Patrick avait voulu importer des structures ecclésiales classiques, celles de l’Italie et de la Gaule, sans tenir assez compte des traditions de la société irlandaise. Ce n’est pas avant 565 que l’Árd Rí se convertit au catholicisme : mais, dès ce moment, le christianisme irlandais avait acquis ses traits caractéristiques. Parmi ces signes distinctifs, il faut insister sur l’effacement de l’épiscopat, dû à la multiplicité des « tuath », auxquels correspondaient les limites des diocèses, qui étaient donc beaucoup trop petits, alors que l’élan religieux poussait vers les monastères d’innombrables jeunes gens. Les plus importants évêchés se transformèrent d’ailleurs rapidement en monastères (Armagh, Clonard).

Dans les grands monastères (Clonard, Clonfert, Clonmacnoise, Lismore, Kildare, Derry, Inishmore), animés par des hommes de très grande valeur comme Finnian, Ciaran, Brendan ou Columba, l’étude du latin et de la culture antique progressa de façon spectaculaire au moment même où elle périclitait dans le reste de l’Europe. Columba aida à résoudre les problèmes d’assimilation qui se posèrent : les poètes restèrent partie intégrante de la société irlandaise, et leur rôle auprès des grandes familles royales dont ils chantaient les hauts faits et les généalogies demeura essentiel. Ils surent d’ailleurs tirer parti de la diffusion en Irlande de l’écriture latine : on ne copia pas seulement dans les monastères irlandais les livres saints, les œuvres des théologiens et des classiques, mais aussi certaines chansons de geste et poésies gaéliques. Là ne s’arrêta pas l’action de Columba. Pour expier un péché qui l’avait entraîné à une faute politique, origine d’une guerre, il décida de s’expatrier et d’aller évangéliser les païens : il se rendit ainsi chez les Irlandais, qui, depuis le ive s., étaient passés en Écosse (Dalriada) ; il évangélisa non seulement ces Irlandais, ces Scotti, qui devaient donner leur nom à l’Écosse, mais aussi les Pictes.

Columba mourut en 597 dans le monastère écossais d’Iona, qu’il avait fondé et qui fut le centre de l’évangélisation de l’Écosse aussi bien que de celle d’une bonne partie de l’Angleterre. Nombreux furent en effet les moines qui suivirent son exemple : leurs efforts ne furent pas cependant couronnés d’un succès total, car le particularisme des Irlandais se heurta plus d’une fois aux usages de l’Église romaine. Leur habitude de célébrer Pâques à une date différente de celle de Rome fut d’ailleurs condamnée au concile de Whitby (664), et, en 716, Iona dut se conformer à l’usage romain.

Pourtant, si les missionnaires irlandais perdirent du terrain en Angleterre, ils furent ailleurs à la pointe du combat : tandis que des ermites partaient vers des terres lointaines (Islande, îles Féroé), d’autres — le plus célèbre étant Columban (v. 540-615) — gagnaient la Gaule et la Germanie, où ils fondèrent de nombreux monastères. L’évangélisation ne fut pas le seul apport des Irlandais à l’Europe. Rien n’était plus prisé (au moins jusqu’à ce que, avec Charlemagne, s’introduisît la minuscule Caroline) que l’enluminure et la calligraphie irlandaises. En outre, plusieurs intellectuels de haute volée transmirent à l’Europe les spéculations des écoles irlandaises : l’Anglais Alcuin passa quelques années en Irlande avant d’aller occuper une place essentielle à la cour de Charlemagne ; et quant à Jean Scot* Erigène et à Sedulius Scottus, ce sont de purs Irlandais.»

 
 
 

Particularités

Le christianisme irlandais se distingue principalement de celui de l'Église romaine par ses coutumes, notamment par la forme de la tonsure (celle des Irlandais découvrait l'avant du crâne d'une oreille à l'autre et laissait les cheveux longs à l'arrière) semblable aux druides, par la datation de la fête de Pâques (les Irlandais célébraient cette dernière le dimanche avant la pleine lune du printemps), par la pratique du jeûne hebdomadaire appelé des « jeûne des stations » (comme les chrétiens d'Orient, les Gaels pratiquaient le jeûne le mercredi et le vendredi) et par son organisation non centralisée. La croix celtique est le symbole caractéristique du christianisme irlandais.
Surtout dû à des moines itinérants, dans la tradition du Immram celte (pour les moines celtes la navigation est un des modes de la pénitence, et le petit navire de cuir et d'osier, le coracle, est un véritable véhicule mystique) et par la fondation d'abbayes, le christianisme irlandais s'implanta sur le continent et particulièrement en Bretagne mineure. À travers plusieurs missions irlandaises (notamment en Gaule, à la période mérovingienne) il connut un succès remarquable. Plus tard, après Charlemagne, les Églises royales y privilégièrent la tradition romaine, qui l'emporta finalement dans tout l'occident.

Néanmoins, de nombreuses fondations conservent le souvenir de la grandeur passée de la tradition irlandaise, comme l'abbaye de Luxeuil en France, celle de Bobbio en Italie ou celle de Saint-Gall en Suisse, que l'on doit toutes les trois à saint Columban (543–615) qu'il ne faut pas confondre avec saint Columba.
Plus importante fut l'influence du christianisme irlandais en Grande-Bretagne : il fut distillé dans le nord de celle-ci, auprès de tribus celtes restées païennes : les Gaels et les Pictes, depuis l'Irlande. Saint Columba (521–597) évangélisa ces peuples et fonda le monastère de Iona (563) sur une île située au large de la côte ouest de l'Écosse. Bientôt, l'influence irlandaise essaima depuis ce lieu, principalement par l'intermédiaire des Scots.
Des missionnaires écossais, en effet, se rendirent auprès des Anglo-Saxons qui étaient établis au nord de la rivière Humber (en Northumbrie) : ils furent les premiers évangélisateurs de ce peuple. Mais ils se heurtèrent à l'influence de l'Église romaine, présente dans le sud de l'île depuis l'extrême fin du VIe siècle et dès le VIIe siècle du fait de l'activité d'Augustin de Cantorbéry et de ses collaborateurs, un moine catholique qui avait été envoyé en Angleterre par saint Grégoire pour propager la suprématie de Rome.
En 664, le christianisme irlandais fut finalement rejeté au profit des coutumes romaines par les Northumbriens, lors du synode de Whitby qui opposa Wilfrid d'York à l'évêque irlandais Colman
Les Gaels d'Écosse adoptèrent finalement les traditions romaines au XIe siècle, et ceux d'Irlande au XIIe siècle.
Jeûne des stations
La pratique du jeûne hebdomadaire est une spécificité du christianisme gael par rapport au christianisme romain. Le jeûne eucharistique est ancien et a longtemps été rigoureux chez les tous les chrétiens. En revanche, le jeûne hebdomadaire est souvent considéré comme une différence entre l’église latine et les églises orientales. Le jeûne appelé des « stations » se pratiquait tous les mercredis et tous les vendredis, dès l’Antiquité chez l’ensemble des chrétiens. Cependant, les chrétiens occidentaux ont abandonné le jeûne du mercredi et réduit celui du vendredi à une abstinence de viande, alors que les chrétiens d’Orient y sont restés attachés 4. C’est aussi le cas des chrétiens gaels, qui ont conservé très longtemps la pratique du jeûne hebdomadaire, à tel point que l’on trouve encore aujourd’hui sa trace dans le nom des jours de la semaine :

le mercredi est le « jour du premier jeûne » (vieux gaélique Di-Ceudaoin, de ceud, « premier » et aoin, « jeûne » ; irlandais : Dé Céadaoin, gaélique écossais : Diciadain)
le jeudi est le « jour entre les jeûnes » (vieux gaélique : Dia dhardaoin, de eadar, « entre » et aoin ; irlandais : Déardaoin, gaélique écossais : Diardaoin)
le vendredi est le « jour du jeûne » (vieux gaélique : Dia oine, irlandais : Dé hAoine, gaélique écossais : Dihaoine)
 

Héritage

Le christianisme romain doit, dans une grande mesure et par l'entremise des missionnaires anglo-saxons, son goût pour la mission à la tradition irlandaise, importée dans le nord des îles britanniques au VIIe siècle. D'autres traditions irlandaises ont été adoptées par Rome et font partie de l'orthodoxie : c'est le cas de la confession auriculaire (en privé) et de la Toussaint, fête de « tous les saints » célébrée le premier novembre.

Différence entre l'orthodoxie catholique romaine et le système épiscopal catholique romain.
Le système ecclésiastique Irlandais et la relation avec Rome du temps de Columba d'Iona
Ce n’est qu’au 7e siècle que le synode de Whitby (664) rejette la liturgie irlandaise au profit de la liturgie romaine.

Christianisme celtique et christianisme irlandais. On parle de christianisme « irlandais » parce que cette forme de christianisme s’est développée sur l’île d'Érin (Hibernia en latin), mais il faut garder à l’esprit que l’idée de nation est un anachronisme. Ce christianisme était en réalité un christianisme gael, qui s’est exporté en Écosse à l’époque du Dàl Riata, mais qui diffère des autres formes du christianisme dit « celtique ». L’église, c’est-à-dire la communauté de chrétiens, que Patricius et les autres missionnaires ont convertie était une organisation séculière, avec des diocèses dirigés par des évêques. Cette église n’a pas duré longtemps. En effet, le clergé séculier avait besoin d’une infrastructure urbanisée : des villages et des villes principales reliées par des routes. Le centre habituel des diocèses était la cathédrale, bâtiment où siégeait l’évêque2. En Britannia, ces infrastructures existaient. Les Romains y avaient construit des routes, des forts, des forums, des amphithéâtres, etc. On peut encore identifier le cardo de leurs plans urbains aujourd’hui, par exemple à Caerleon, Carmathen ou à Caernafon. En Hibernia et en Caledonia en revanche, ces infrastructures étaient inexistantes, car ces deux régions avaient échappé à la domination de l’Empire romain. D’autre part, à partir du IVe siècle, après le règne de l’empereur Constantin 1er, le christianisme était devenu religion d’État de l’Empire romain et le christianisme s’appuyait sur les institutions de l’empire pour asseoir son pouvoir. Les provinces romaines comme la Britannia ont donc peu à peu intégré les pratiques chrétiennes des diocèses romains. En Hibernia et en Calédonia, les institutions romaines étaient inexistantes. Le christianisme s’est donc appuyé sur l’autre forme d’organisation du christianisme : le monachisme. Les premiers monastères furent fondés au VIe siècle, mais dès le VIIe siècle, un réseau élaboré de monastères couvrait toute l’île, de façon hétérogène toutefois, car les moines fondateurs provenaient essentiellement de Gaule et de Britannia et ont donc œuvré davantage dans la partie est de l’île2,3.

Le christianisme celtique (ou « chrétientés celtiques ») est un mode d’organisation de la vie religieuse, au sein du christianisme d’Occident. À l'inverse du système romain, il est fondamentalement décentralisé. Il apparaît au 5e siècle, connaît son apogée au 7e siècle, et s’éteint au 12e siècle. On peut y distinguer deux cultures : la culture brittonique (de langue brittonique) et la culture scottique, ou gaélique (de langue gaélique), ou christianisme irlandais. Le christianisme celtique, d’une orthodoxie reconnue, est d’abord circonscrit aux terres peu ou pas du tout romanisées, et vierges d'invasions germaniques (Ouest de la Bretagne insulaire, Ouest de la Bretagne armoricaine, Irlande). Au 7e siècle, grâce aux missionnaires irlandais (Gaels), il connaît un fulgurant essor en Occident, jusqu’en Italie et en Germanie.

Contexte
Dans l’empire romain, depuis Théodose (347-395), le christianisme est la religion officielle et exclusive. L’empereur est le grand pontife des chrétiens, le chef des évêques. C’est lui qui préside les conciles œcuméniques. À la mort de Théodose, l’empire est scindé en empire d'Orient et empire d'Occident. En 476, l’empire romain d’Occident disparaît. Le christianisme lui survit dans bon nombre des royaumes barbares qui se constituent (l’île de Bretagne, quant à elle, revient au paganisme). Mais les évêques de ces royaumes cessent de prêter serment à l’empereur (l’empereur d’Orient a virtuellement l’Occident sous sa coupe). Et de nombreux évêques barbares marquent encore plus leur différence3 en restant fidèles à la doctrine arienne, définitivement condamnée par le concile de Constantinople en 381.

Les « Églises » (communautés citadines, ancêtres des diocèses) des royaumes barbares sont nationales4. Leurs évêques prêtent serment au souverain de leur royaume. Dans les royaumes celtiques comme dans tous les nouveaux royaumes, le christianisme est national. Il aide les peuples à affirmer leur identité, face aux tentatives de colonisation (guerrière ou culturelle). Si les peuples de la façade atlantique adoptent contre toute attente la religion de l’ennemi romain, c’est parce que l’empire d’Occident n’est plus là pour les menacer et c’est parce que Constantinople, au 5e siècle, leur paraît trop éloignée pour représenter un danger (l’empereur d’Orient n’engage une reconquête de l’Occident qu’au 6e siècle).

L’éloignement géographique permet d’évacuer toute référence à l’empereur. Il permet d’éviter les querelles dogmatiques, chères aux évêques. Enfin, il permet au christianisme de s’adapter à la sensibilité locale (chose permise et courante, dans les premiers temps du christianisme, pourvu que le dogme soit respecté). Toute l’histoire du christianisme celtique, comme celle du christianisme, est bien entendu marquée par ses rapports avec le bras séculier.

Organisation
Dépourvus de villes, les pays celtiques ne peuvent imiter le mode d'organisation répandu dans les pays romanisés (une communauté urbaine, groupée autour d’un évêque). Le christianisme celtique est rural et n’a pas d’évêques, pas de clergé séculier, mais des moines et des ermites. Chaque abbé (ou chaque ermite) est totalement indépendant. On ne peut donc parler d’« Églises » comme dans les pays romanisés. La dénomination de « chrétientés celtiques » a été proposée par dom Gougaud. Elle a été reprise par Olivier Loyer. Bien que tardant à s’imposer, l’expression semble plus appropriée que « christianisme celtique ». Car il s’agit ici de communautés indépendantes, non d’un appareil centralisé, non plus d’une communion hérétique ou schismatique.

Moines
En Irlande et en Bretagne insulaire, de grands monastères peuvent compter jusqu’à 3 000 moines. Le maître absolu du monastère est l’abbé. En tant que chef de missionnaires, il est le descendant de saint Pierre (le chef des apôtres), et n’a de comptes à rendre qu’à ce même saint Pierre. Les abbés sont égaux entre eux et chaque monastère est indépendant.[réf. nécessaire] Les monastères jouent un rôle important dans l’organisation de la vie économique14. Certains abbés, proches d’un souverain, jouent un rôle-clé dans la vie politique. Vers 620, apparaissent les monastères doubles, qui renouent avec la tradition originelle du cénobitisme chrétien, celle de saint Pacôme (292-348). Article détaillé : Monastère double.

Ermites
La Bretagne armoricaine présente une figure originale, au sein du christianisme celtique. Elle n’a pratiquement pas de monastères. Des ermites s’isolent, chacun en un site privilégié. Chacun a la charge d’un certain nombre de familles, elles-mêmes dispersées. Ainsi se forme la paroisse rurale (le plou, du latin plebs, le peuple).

Origine
L’origine de ces chrétientés celtiques sans évêques n’est pas élucidée. Une vieille légende, attribuant à saint Martin (à la fois moine, ermite et évêque) la conversion, l'ordination et la consécration du druide armoricain Corentin, ne trouve plus d’écho de nos jours. Deux hypothèses sont soulevées, sans que l’une puisse prendre le pas sur l’autre :[réf. nécessaire] Des druides celtes voyageant en Orient, berceau du christianisme, auraient été en contact avec le monachisme oriental. Les idées de monachisme et d’ascétisme seraient venues de Gaule, via l’Armorique, jusque dans la Bretagne insulaire.

Illtud
La mission de saint Patrick (située approximativement de 432 à 461) est antérieure à celle d’Illtud (située approximativement de 447 à 522). Mais Patrick, Britton romanisé, est rattaché — tout comme Pélage ou Palladius — à l’histoire de l’Église romaine et de ses évêques citadins, non à celle du christianisme celtique et de ses monastères ruraux. Les abbés (abbayes/monastères) irlandais ne se réclament jamais de Patrick. Dans le courant proprement « chrétientés celtiques », la figure la plus ancienne que l’on connaisse est celle de saint Illtud. Pour Illtud comme pour d'autres personnages de ces temps anciens, il est bien entendu hasardeux de prétendre démêler ce qui est légendaire de ce qui est authentique. Illtud serait né vers 425, peut-être en Bretagne armoricaine (« dans le Léon », précisent certains, tel Alain Croix). Il serait mort vers 522, au pays de Galles. Illtud est formé dans la vieille école d’Enez Lavre (île Lavrec, ou île de Lavret), au nord de la Bretagne armoricaine. Cette école est alors dirigée par Budog. Au-delà, la filiation se perd. On ignore si Budog est réellement chrétien. On ignore par conséquent si son école d’Enez Lavre est déjà chrétienne. On ignore même si, dans la première moitié du 5e siècle, le christianisme a déjà touché l’ouest de la Bretagne armoricaine. Illtud a très bien pu être converti durant un voyage (on sait par exemple qu’il a rencontré saint Germain d'Auxerre). En l’état actuel des connaissances, Illtud peut être considéré comme le père des chrétientés celtiques.

Expansion dans les royaumes celtiques
Ynis Byr

Homme de vastes connaissances religieuses, mathématiques, littéraires et philosophiques, Illtud est le fondateur, au milieu du ve siècle, du monastère de Llanilltud et de l’école monastique d’Ynis Byr, tous deux au sud de l’actuel pays de Galles. On attribue à Illtud la formation de nombreux missionnaires, qui vont accomplir la pérégrination, voyage par-delà les mers, dans la tradition celtique. Depuis Ynis Byr, ils s’égaillent dans tout le pays de Galles, vers le Kernow et la Bretagne armoricaine, pays qui depuis toujours pratiquent de nombreux échanges par voie de mer. Seule l’Irlande, où le druidisme reste vivace, se montre rétive à toute approche par le sud-est. Eanna (Enda), disciple d’Illtud, décide alors d’essayer par l’ouest.

Killeany
Eanna et ses onze compagnons prennent la mer pour aller fonder dans les îles d’Aran, à l’ouest de l’Irlande, le monastère de Killeany (490). Les moines de Killeany réussissent enfin à pénétrer dans l’île d’Irlande. Ils entreprennent de l’évangéliser, ne trouvant pas trace de structures laissées par les deux tentatives antérieures (ni par celle de Palladius, en 431, ni par celle de Patrick). L’Irlande va rapidement se couvrir de monastères, comme Clonard (520) à l’est, Clonmacnoise (545) au centre, et Bangor (559) au nord-est.

Iona
En 563, l’Irlandais Colum Cille (ou Columkill, ou Columba), formé à Clonard, fonde un monastère à Iona, une île très septentrionale, dans le royaume de Dal Riada. Ce royaume est situé à l’ouest de la Calédonie. Il se distingue par la langue. Ses habitants parlent le gaélique, tout comme les Irlandais. Tandis que leurs voisins de l’est (que l’on regroupe par commodité sous le nom de Calédoniens) ont leur langue à eux, fort mal connue. Et que leurs voisins du sud, Brittons, parlent le brittonique. Le monastère d’Iona va jouer un rôle important dans l’évangélisation de l’île de Bretagne.


Saint Patrick
Fils d’un fonctionnaire britto-romain, Padraig est né en 390 en un lieu incertain de l’île de Bretagne. En 405, il est victime d’une razzia de Gaels et est emmené comme esclave en Irlande, sous le règne du Ard ri Érenn, Niall Noigiallach. Pendant six années de captivité, passées à surveiller les troupeaux, sa foi en Dieu s'affermit et une fois évadé, il poursuivit ses études théologiques en Gaule. Les dates de son retour en Irlande sont incertaines (entre 432 et 490 selon les différentes thèses) mais la conversion de l’île serait intervenue sous le règne du roi Loegaire, fils de Niall. Patrick est souvent décrit en train de discuter avec les druides et tenter de les convaincre que sa foi en Dieu est plus puissante que la « magie druidique ». La légende rapporte aussi qu’il a fait fuir tous les serpents et explique le principe de la Trinité par la feuille de trèfle (le concept de triades était très répandu dans la mythologie celtique).

La conversion du pays s'est faite pacifiquement par des filid devenus les porteurs de la nouvelle religion. Initialement romain, le rituel s’est celtisé, favorisant un monachisme qui deviendra une référence en Europe. Clonard, Clonmacnoise, Glendalough deviennent d'importants centres spirituels. L’église d’Armaght est fondée vers 445. Le 6e siècle voit la fondation du monastère de Bangor (en 558) par Comgall et celui de l’île d’Iona par Columba, qui deviennent la base de départ de l’évangélisation de l’Écosse. Ce n’est qu’au VIIe siècle que le synode de Whitby (664) rejette la liturgie irlandaise au profit de la liturgie romaine.

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12) Columba d'Iona et Columban de Luxeuil, l'influence du monachisme Irlandais en Irlande et en Europe


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Source externe: http://www.newadvent.org/cathen/04136a.htm

Dans un article de la «Franciscan University of Steubenville, OH., publié par la Catholic Encyclopedia sur la vie de Columba, on se plait à souligner que Columba n'était pas seulement un grand «missionnaire» qui a gagné tout un royaume au catholicisme, mais il était aussi un homme d'État, un érudit, un poète et le fondateur de nombreuses églises et monastères, et que même les non-catholiques tiennent sa mémoire dans la vénération. Cependant il semble que la controverse disant que Columba a ignoré la suprématie papale de Rome, ne repose que sur le seul fait qu'il est devenu «missionnaire» sans l'autorisation du pape. Comme son hagiographe, Adamnan, n'en parle pas; cela signifie simplement que la «vie de Columba» n'est pas «exhaustive» (ne traite pas tous les sujets, sans rien oublier) ni ne prétend cataloguer toutes les croyances implicites et explicites «de son patron».

En effet, à cette époque, «un mandat du pape» n'était pas jugé essentiel pour le travail entrepris par Columba. Cela peut être confirmé à partir des paroles du pape Grégoire le Grand, relatives à la négligence du clergé britannique envers les Saxons païens (Haddan et Stubbs, III, 10). Columba était un fils de l'Église irlandaise, qui a enseigné à partir de l'époque de Saint-Patrick, que des questions plus importantes devraient être référées au Saint-Siège pour la colonisation. Columban de Luxeuil, compatriote et confrère de Columba, demanda le jugement papal (judicium) sur la question de Pâques; ainsi que les évêques et les abbés d'Irlande aussi. Il n'y a pas la moindre preuve pour prouver que Columba différait sur ce point de ses compatriotes, et dire que Columba était un dissident de Rome ne tient pas la route.

De plus, le missel de Stowe, lequel, selon la plus hauteautorité, représente la messe de l'Église celtique au début du VIIe siècle, contient des prières canoniques pour le pape plus emphatiques que celles de la liturgie romaine.

Note: Le missel est un livre liturgique du rite catholique romain dans lequel on trouve tout le texte de la célébration de l'eucharistie : chants, lectures, prières, et même des indications pour les gestes. Il en existe deux modèles : le missel d'autel, destiné à l'usage du célébrant, et le missel paroissien, plus petit, destiné au fidèle.

À l'objection supplémentaire quant à l'absence supposée du culte de Notre-Dame, on peut remarquer que le même Missel de Stowe contient avant son canon, l'invocation «Sancta Maria, ora pro nobis», qui incarne toute la dévotion catholique à la Vierge Marie.»

Annexe: Le plus célèbre des écrits de St. Columba était l'Altus Prosator. Selon O'Donnell, il fut composé lorsque les envoyés de saint Grégoire le Grand, pape de Rome, vinrent à Columba apporter une grande croix du pape, et il n'y avait pas de nourriture dans le monastère pour les visiteurs distingués. Par un miracle de Dieu, la nourriture a été fournie, et Columba a composé cet hymne en thanksgiving. C'est un récit de la Création, de la Chute, du Jugement et de l'État futur de l'humanité écrit en rimes, la première lettre de chaque verset suivant étant la lettre suivante de l'alphabet.

L'attribution de `Altus 'à St Columba ne remonte qu'aux préfaces vernaculaires du XIe siècle dans les deux exemplaires du Liber hymnorum irlandais; mais il est encore largement accepté comme «probable», mais pas, bien sûr, certain.
Sources externes: http://stmungomusic.org.uk/st-columba-the-altus-prosator/
http://hungerandthirst4.blogspot.ca/2015/06/saint-columba-day-altus-prosator.html
https://hymnology.hymnsam.co.uk/a/altus-prosator

Augustin et le pape Grégoire 1er
«Le 5° siècle a vu un véritable tournant de l'Europe occidentale, alors que l'Empire romain se désagrège sous les attaques des barbares, l'Église entreprend la conversion des Germains et entend, ainsi,assurer la défense de la civilisation. L'effort des missionnaires va au delà des provinces de l'Empire romain, vers des terres lointaines encore indépendantes et restées fidèles à leurs anciennes traditions.

En Irlande, l'activité des moines irlandais a été favorisée par la papauté qui voulait évangéliser les Barbares. Vers 428, période ou les Romains avaient évacué la Grande-Bretagne, le christianisme était bien implanté dans l'île mais les envahisseurs germaniques, les Justes, Saxons, Angles venus de la mer persécutaient les communautés chrétiennes et les refoulaient dans la partie ouest du pays et au moment ou l'activité des moines irlandais ne concernait que l'Ecosse et les îles septentrionales de l'archipel britannique, les communautés chrétiennes menaient une vie précaire dans le pays de Galles.

En Irlande, en 432, saint Patrick, à la suite de l'évêque missionnaire Palladius, décédé, entreprend avec succès la conversion de l'île. L'homme,originaire de Bretagne connaissait la région pour avoir été à 16 ans enlevé par des pirates irlandais. Il s'échappe six ans plus tard pour rejoindre la Gaule où il devint moine à l'abbaye de Lérins. L'Irlande était alors une île qualifiée de barbare, "la terre des Scots", les légions romaines n'y avaient jamais mis les pieds. Si la société celte, que ce soit en en Gaule ou en Angleterre avait été ébranlée par les conquêtes romaines, l'Irlande avait conservé toutes ses traditions. L'île était divisée en clans, où les druides avaient un rôle de premier plan sur le plan religieux ou sociale.»  Source


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Pape Grégoire Le Grand)

Liens entre le pape Grégoire 1er, dit «le Grand», et Columba d'Iona
Le plus célèbre des écrits de Columba était «l'Altus Prosator». Selon O'Donnell, il fut composé lorsque les envoyés de saint Grégoire «le Grand», pape de Rome depuis l'an 590, vinrent à Columba apporter une grande croix du pape, et il n'y avait pas de nourriture dans le monastère pour les visiteurs distingués. Selon la légende hagiographique, par un miracle de Dieu, la nourriture a été fournie, et Columba a composé cet hymne en guise «d'action de grâce» (thanksgiving). C'est un récit de la Création, de la Chute, du Jugement et de l'État futur de l'humanité écrit en rimes, la première lettre de chaque verset suivant étant la lettre suivante de l'alphabet.

Sources externes: http://stmungomusic.org.uk/st-columba-the-altus-prosator/
http://hungerandthirst4.blogspot.ca/2015/06/saint-columba-day-altus-prosator.html
https://hymnology.hymnsam.co.uk/a/altus-prosator

Note sur le pape Grégoire 1er
Selon Wikipédia nous retrouvons les commentaires suivants:
«Le geste le plus important de Grégoire Ier par rapport à l'évangélisation est l'envoi en mission, en 596, de saint Augustin de Cantorbéry, accompagné de quarante moines du monastère du mont Cælius, afin de restaurer le christianisme en Grande-Bretagne. En effet, sous l’empire, la Bretagne avait été quelque peu christianisée, mais les Saxons avaient envahi l’île et repoussé vers l’ouest les chrétiens bretons.

Grégoire fait aussi racheter aux Saxons de jeunes esclaves bretons pour les faire élever dans des monastères. Edward Gibbon dira : « César avait eu besoin de six légions pour conquérir la Grande-Bretagne. Grégoire y réussit avec quarante moines ». Dans une lettre adressée à un missionnaire en partance pour la Grande-Bretagne païenne, en 601, Grégoire Ier donnait cet ordre : « Les temples abritant les idoles dudit pays ne seront pas détruits ; seules les idoles se trouvant à l’intérieur le seront […]. Si lesdits temples sont en bon état, il conviendra de remplacer le culte des démons par le service du vrai Dieu ». Augustin devint le premier archevêque de Cantorbéry. Considérée par le grand historien médiéval Henri Pirenne comme « un chef-d’œuvre de tact, de raison et de méthode », la conversion de l'Angleterre à l'Église nicéenne repose sur des consignes prudentes et réfléchies.

Les missionnaires n'arrivent dans le pays qu'après en avoir étudié la langue, les mœurs et la religion. Ils se gardent de heurter les préjugés, de rechercher des succès trop rapides ou d'ambitionner le martyre. Ils gagnent la confiance avant de gagner les âmes. Au bout de 60 ans, les Anglo-Saxons étaient non seulement devenus chrétiens, mais ils l'étaient au point de fournir à l'Église des missionnaires dignes de ceux qui les avaient convertis, tel Saint-Boniface qui entreprendra au début du 8e siècle l'évangélisation de la Germanie païenne d'au-delà du Rhin. La conversion de l'Angleterre marque une étape décisive dans l'histoire de la papauté. Fondation directe du Pape, l'Église anglo-saxonne se trouve placée dès le début sous l'obédience immédiate et la direction de Rome. Elle n'a rien d'une Église nationale ; elle est apostolique dans toute la force du terme. Et l'Église d'outre-Rhin, qu'elle va organiser, recevra d'elle le même caractère. À cette époque, l'Église nicéenne se tourne vers l'Europe du Nord pour convertir les peuples : Rome au-delà du Rhin et de la Manche vers la Grande-Bretagne, l'Irlande et la Germanie, Byzance au-delà du Danube, chez les Thraco-Romains, les Bulgares et les Slaves. (...) C'est en son honneur que, deux siècles après sa mort, le Chant messin est appelé « chant grégorien » (sans que l'on sache avec certitude son rôle dans l'évolution et la diffusion du chant liturgique).123» Source

Lettres de Columban (extraits) contredisent quelque peu les déclarations de William Branham.

Lettre de Columban au pape Grégoire le Grand: autour + 590 AD. Controverse concernant la date de Pâques:
Source en français: http://amisaintColumban.org/wordpress/le-chemin-de-saint-Columban/lettres-de-saint-Columban-extraits/

«Au Seigneur saint, au Père qui est à Rome le plus bel ornement de l’Église du Christ et comme la fleur auguste de l’Europe languissante, à l’éminent gardien, au maître dans la comtemplaton de Dieu et de ses anges, moi, vil Columban, j’adresse mon salut. (…); »

Extrait de
l’adresse d’une lettre au pape Boniface IV (ep. 5), vers 613-615:
«A toi, la plus belle tête de toutes les Églises dans toute l’Europe, le cher pape, le prélat exalté, le pasteur des pasteurs, le plus vénérable penseur: le plus humble au plus élevé, le plus petit au plus grand, le rustique au civilisé, le court en paroles au plus éloquent, le dernier au premier, l’étranger à l’indigène, le pauvre au puissant — étrange à dire et nouveauté — le minuscule oiseau Columban ose écrire au père Boniface.»

Lettre au Pape Boniface IV, 608 ou 609. Toujours au sujet de la date de Pâques
«(…) Puisque le tumulte a dominé la raison et que nos droits n’ont pas été reconnus, nous sollicitons la décision de votre autorité, afin que par votre jugement nous puissions vivre parmi les justes dans la paix et l’unité de l’Eglise. (…) »   Note: Columban confirme l'autorité de Rome.

Lettre au Pape Boniface IV, an 614, lors d’un séjour chez le roi des Lombards.
Columban de Luxeuil interroge le Pape Boniface IV sur ses relations et celles de son prédécesseur, le Pape Vigilius (537-555), avec des hérétiques issus du Nestorianisme.

«Au chef très beau des Églises de l’Europe tout entière, au Pape très doux, au maître très haut, au pasteur des pasteurs, au révérendissime Veilleur, le plus bas (Columban se désigne ici) au plus élevé, au plus grand ; le rustique au civilisé ; le balbutieur à l’éloquent orateur ; le dernier au premier ; l’étranger à l’indigène ; le petit pauvre au tout-puissant, chose merveilleuse à dire, chose inouïe,
le minuscule oiseau Columban, à l’audace d’écrire au Père Boniface ! (…) "Si en effet le Christ notre Sauveur et vrai Dieu, est éternel, et hors du temps, il est aussi un homme véritable de notre temps et sans péché. Par sa divinité il est coéternel au Père, et par son humanité il est plus jeune que sa Mère. Né de la chair, il n’était pas absent du Ciel ; habitant la Trinité, il a vécu dans le monde.»
Note: Columban confirme que le Pape règne sur les Églises de toute l'Europe

Reprenons d’abord les deux lettres dans lesquelles Columban s'adresse au pape de l'Église Catholique Romaine.
Source: https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00968977/document
Il s’agit de l’adresse de la lettre envoyée au pape Grégoire le Grand, vers 600: «À toi, saint seigneur et père dans le Christ, le plus bel ornement de l’Eglise romaine, empereur très auguste comme une certaine fleur de toute l’Europe desséchée, excellent penseur, expert dans la théorie divine de la causalité, moi, Bargoma [pauvre colombe], je t’envoie le salut dans le Christ”
Note: Encore ici, Columban confirme l'autorité de Rome sur toute l'Europe

Mon commentaire:  Observez bien que ce personnage a reçut sa formation théologique et monastique d'un élève et disciple de Columba d'Iona. D'ailleurs, ils se connaissaient et étaient même amis. Comment pouvez-vous dire que Columban ne reconnaissait pas l'autorité de Rome?  Je vous assure que ce personnage était exactement sur la même longueur d'onde en ce qui concerne «la théologie» catholique que celle de Columba d'Iona. Columban de Luxeuil, tout comme Columba d'Iona, étaient à un milliard d'années-lumière d'être remplis du Saint-Esprit! Comment voulez-vous croire que Columba d'Iona «voyait la Présence de Dieu»! Comment pouvez-vous avaler que ces moines, fondateurs de monastères catholiques, prêchaient «le pur Évangile» comme se plait à l'affirmer, William Branham? Comment pouvez-vous accorder à William Branham la moindre crédibilité lorsqu'il déclara: " Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses.


14) Columba d'Iona et ses moines parlaient l'hiberno-latin



(15)

Annexe:
Selon O'Donnell, il fut composé lorsque les envoyés de saint Grégoire le Grand, pape de Rome, vinrent à Columba apporter une grande croix du pape, et il n'y avait pas de nourriture dans le monastère pour les visiteurs distingués. Par un miracle de Dieu, la nourriture a été fournie, et Columba a composé cet hymne en thanksgiving. C'est un récit de la Création, de la Chute, du Jugement et de l'État futur de l'humanité écrit en rimes, la première lettre de chaque verset suivant étant la lettre suivante de l'alphabet.

L'attribution de «l'Altus» à Columba ne remonte qu'aux préfaces vernaculaires du 11e siècle dans les deux exemplaires du Liber hymnorum irlandais; mais il est encore largement accepté comme «probable», mais pas, bien sûr, certain.
Sources externes: http://stmungomusic.org.uk/st-columba-the-altus-prosator/
http://hungerandthirst4.blogspot.ca/2015/06/saint-columba-day-altus-prosator.html
https://hymnology.hymnsam.co.uk/a/altus-prosator

«À un niveau beaucoup plus intelligible se situe l'hymne Altus Prosator, une séquence si riche dans son vocabulaire abstrus et si puissant dans sa gravité poétique que, dès une date très ancienne, la tradition l'a attribuée à saint Columba. Le texte présente de nombreuses caractéristiques d'hiberno-latin ; le terme prosator, le « premier semeur » qui désigne le Créateur, fait allusion à Dieu en utilisant un néologisme. Le texte contient aussi le mot iduma avec le sens de « mains » ; il s'agit probablement de l'hébreu yadim. Le poème appartient au genre abécédaire :

«Altus *prosator, *vetustus dierum et ingenitus erat absque origine primordii et *crepidine est et erit in sæcula sæculorum infinita; cui est unigenitus Xristus et sanctus spiritus coæternus in gloria deitatis perpetua. Non tres deos *depropimus sed unum Deum dicimus, salva fide in personis tribus gloriosissimis.»

Traduction : « Le créateur suprême, plus ancien que les jours et non engendré, qui sans origine se trouvait au commencement et à la fondation, qui était et qui sera jusque dans l'infini et aux siècles de siècles, à qui seul le Christ a été engendré avec le Saint-Esprit, coéternel dans la gloire éternelle de la divinité. Nous ne proposons pas trois Dieux, mais nous parlons d'un Dieu, conservant notre foi dans les trois Personnes les plus glorieuses ». Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hiberno-latin

«Le plus célèbre des écrits de St. Columba était l'Altus Prosator. Extrait: CAPITULUM A»

Titre latin: De unitate et Trinitate trium personarum.
Argument: Vetustus dierum sedebat super sedem suam.
(Daniel vii. 9.)

ALTUS prosator vetustus
dierum et ingenitus
erat absque origine
primordii et crepidine
est et erit in secula
seculorum infinita
cui est unigenitus
christus et sanctus spiritus
coeternus in gloria
dietatis perpetuae
non tris deos depromimus
sed unum deum dicimus
salva fide in personis
tribus gloriosissimis.
English title: The Unity and Trinity of three persons.
Argument older days sitting on the seat. (Daniel vii. 9.)

High Creator Unbegotten;
Ancient of Eternal days,
Unbegun ere all beginning,
Him the world's one source we praise;
God who is and God who shall be:
All that was and is before;
Him with Christ the Sole-Begotten;
And the Spirit we worship;
Co-eternal one in glory,
Evermore and evermore: -
Not three Gods are,
They we worship,
But the Three which are the One,
Most glorious God in three Persons: -
Saving faith is none other.
The Irish-Latin abecedarian hymn Altus prosator a sequence attributed to Columba, from Lays of Iona and other poems; English translation by John Stone.

Sources externes:
http://stmungomusic.org.uk/st-columba-the-altus-prosator/
http://hungerandthirst4.blogspot.ca/2015/06/saint-columba-day-altus-prosator.html
https://hymnology.hymnsam.co.uk/a/altus-prosator
https://www.christianforums.com/threads/altus-prosator-columba-celtic-orthodoxy-whats-good-or-bad-within-it.7847716/
http://www.pilgrimjournal.com/altus_prosator.html (hymne complet, traduit en anglais)
http://www.eccentricbliss.com/2014/03/altus-prosator/

Le poème est remarquablement ambitieux dans son contenu: les vingt-trois strophes commencent par Dieu et la Création et se terminent par l'Apocalypse. Aucun autre poème hiberno-latin n’a autant de portée et d’originalité. L’antiphonaire de Bangor, construit au VIIe siècle, offre deux points de repère: «Audite omnes» et «Precamur patrem». Le premier reprend sa forme en racontant la vie et l'œuvre de St Patrick, et le second, plus ambitieux, passe du récit de la traversée de la mer Rouge à la vie du Christ, en utilisant le sens naturel et métaphorique du mot lumière 'comme image centrale.

16 Lorsque les affirmations de William Branham, deviennent des insultes à l'Évangile de Vérité


L'ascèse (religieuse) est une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une «soi-disant» perfection, par une forme de renoncement ou d'abnégation. Dévotion, discipline, mortification, règle, rigueur ascétique.

Les éléments qui relèvent par excellence de «l'ascèse» sont: le jeûne prolongé, les veilles, l'exposition aux rigueurs des éléments, les disciplines et austérités, le contact avec «le répugnant», la solitude (car le mot "moine" est dérivé d'un mot grec qui signifie «seul» ), le silence, la claustration, le dénuement matériel, l'abstinence sexuelle (d’où dérive la chasteté et le célibat permanent), la non-disposition de soi, le partage d'une condition sociale méprisée, etc.

De manière générale, l’ascèse consiste à résister à ses besoins autant qu’il est possible en les étouffant par des exercices divers. Dans l'hagiographie de «saint» Martin, Sulpice Sévère fait mention que l'ascèse de Martin est centrée sur la pauvreté, l'altruisme et la charité, l’austérité et la prière, la communauté des biens, le repas commun, la copie de manuscrits. Il est mentionné que Martin couche à même la cendre sur une banquette de pierre dans une grotte. Ainsi, comme au monastère de Marmoutier, fondé par Martin de Tours, la discipline est affiliée à celle de Martin, réglée non pas sur une règle écrite, mais avant tout sur le «charisme et l’exemple ascétique» de Martin. C'était là, son seul «message»....et, cela n'avait absolument rien en commun avec l'Évangile Apostolique de Paul. Et malheureusement, c'est ce même «monachisme» de martin de Tours qui fut «exporté» en Irlande, «emprunté» par «saint Patrick» et dans le siècle suivant, propulsé par Columba d'Iona et Columban de Luxeuil.

Extraits de: L'ascétisme monastique au haut Moyen Âge. par Pierre-André Bizien
Mémoire de maîtrise de Pierre-André Bizien (mention très bien). pierreandrebizien@yahoo.fr Site:
http://kephas.canalblog.com/

«(...) Les deux premières traditions monastiques gauloises proviennent de deux régions différentes: le monachisme Martinien s’ancre autour de la Loire, et le monachisme Lérinien est d’origine méridionale.

Le monachisme Martinien.
C’est en 361 que saint Martin de Tours fonde le premier monastère gaulois à Ligugé près de Poitiers. À l’origine, une communauté d’anachorètes se regroupent autour de Martin dans des cavités rocheuses. En 375, après avoir été élu évêque (371), il crée un second monastère, Marmoutier (
maius monasterium. Son ascèse est centrée sur la pauvreté, l’austérité et la prière. Il impose à ses disciples la communauté des biens, le repas commun, mais dispense du travail manuel comme ascèse, si l’on excepte les plus jeunes disciples qui s’adonnent à la copie de manuscrits. Martin couche à même la cendre sur une banquette de pierre dans une grotte. (...) »

«Les pratiques de mortification corporelle utilisées au sein des monastères gaulois sont très variées. De nombreux instruments comme la discipline, le cilice, les ceintures de fer ou autres croix armées de pointes sont utilisés. C’est le fouet qui prédomine, surtout au sein des monastères provençaux. « qui aime son fils lui prodiguera le fouet », « Si, pour une faute quelconque, quelqu’un doit recevoir la discipline du fouet, on ne dépassera jamais le nombre légal de coups, c’est-à-dire 39 » . Cette conception de l’ascèse comme mortification corporelle conçoit le sang comme moyen d’accès à Dieu. La coutume d’aller pieds nus, soit habituellement, soit pendant un temps prolongé ou dans des circonstances déterminées, est adoptée par de certains ascètes. Elle est souvent imposée comme acte de pénitence. Le danger de tous ces exemples d’ascétisme extrême, érémitique avant tout, est le repliement exagéré sur soi-même débouchant sur un individualisme étroit contradictoire avec l’esprit évangélique que les ascètes sont sensés imiter. Il fait encourir à ses adeptes le danger d’un amour-propre excessif, et il induit le désir de battre des records pouvant aboutir, comme en Orient, à des « concours d‘ascétisme » . L’ascèse n’étant pas un but mais un moyen, l’ascétisme extrême dévoie son sens originel.»

Vu ainsi de l'extérieur, l'ascète fait l'effet d'un masochiste, voire d'un désespéré, et sa vie prend l'allure d'un lent et savant processus d'autodestruction.

Le mot «ascétisme» vient du mot «ascèse» et peut être interprété de la même façon que «l'ascèse», comme étant l'ensemble des pratiques ascétiques (mortification, jeûne, pénitence, abstinence sexuelle, célibat …) qui ont pour but une «union intime avec Dieu» en «fuyant» «les choses du monde». D’un point de vue biblique Il est commun dans les mentalités «religieuses» d’associer la religion à des pratiques d’ascèse, d’auto-condamnation, de pauvreté, de mortification, d'abstinence, d'altruisme, etc... Dans «la Vie de saint Antoine» publiée par l'Évêque Athanase d'Alexandrie, il est raconté qu'Antoine a pris à la lettre le passage des Écritures: « Si tu veux être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres, et viens, suis-moi, et tu auras un trésor dans les cieux (Mt 19, 21) » (Vita Antonii, 2, 1-3).

Dans l'hagiographie de «saint» Antoine, son auteur l'évêque Athanase d'Alexandrie, dit qu'Antoine reçut ce passage comme si le Seigneur s’adressait à lui personnellement. De retour chez lui, il appliqua à la lettre, ou presque, la prescription de Jésus. Méditant encore une autre parole entendue à l’église, «Ne vous souciez pas pour le lendemain (Mt 6, 34)», il fut pris d’un remord intérieur, et prit une décision encore plus radicale : il vendit tout ce qu’il possédait, distribua le prix obtenu aux pauvres, et se retira loin du bruit du monde, pour suivre en tout son Maître, pauvre et chaste, et vivre une vie ascétique. Antoine ne fut pas le premier à choisir ce style de vie. Athanase nous apprend qu’il y avait un vieillard ascète dans le village voisin d’Antoine. De même il nous est dit que celui-ci allait souvent consulter d’autres ascètes qui pratiquaient une vie intense de prière et d’abstinence. De ces contacts, Antoine apprend que l’ascèse est un «métier» qui s’apprend graduellement par la pratique de la prière, l’abandon, le dépaysement. Ainsi il se retira dans un tombeau, dans la proximité des lieux habités, et vers l’âge de 35 ans il traversa le Nil et il s’établit dans une fortification abandonnée. Pendant 20 ans, il expérimenta à la fois le progrès dans la vie spirituelle, mais aussi la sècheresse spirituelle et la lutte quotidienne qu’il dut mener contre le «démon» (abstinence sexuelle). C'est ce personnage qui inspira plus tard Martin de Tours, le pseudo «ange/messager» de l'Église de Pergame.


Sauf que l'évêque Athanase d'Alexandrie qui a écrit «la vie d'Antoine» n'avait rien compris du vrai Évangile. L'Histoire se rappelle qu'Athanase d'Alexandrie, succéda au patriarcat d'Alexandre d'Alexandrie et reprit la lutte contre l'arianisme pour défendre le «symbole de Nicée» (la Trinité). Athanase d'Alexandrie est cet évêque qui était présent au Concile de Nicée et qui «inspira» Hilaire de Poitiers, le maître qui «forma» Martin de Tours et l'encouragea à suivre la voie du monachisme. Le vrai modèle Apostolique que nous donne Paul s'aligne sur une sanctification qui est à un milliard d'années-lumière des pratiques ascétiques et monastiques: Paul dit expressément: Galates 6:14 «Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! » Paul avait en lui, la pensée perpétuelle d'une sanctification exclusivement validée par le sacrifice de Jésus. Lorsque Paul dit «l'être tout entier» il n'ya a aucune place pour une «auto-sanctification» par l'ascétisme.

1 Thessaloniciens 5:23 «Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ !»

Paul insiste pour dire que seul Dieu a le pouvoir de sanctifier et que c'est seulement par une pensée perpétuelle du «sang de l'Alliance en Jésus» qui sanctifie: Hébreux 2:11 «Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,» et  Hébreux 10:29 «(...) de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ? »

Comment pouvez-vous «devenir un modèle» (par une vie d'ascète et de moine) avec votre propre justice et ensuite prétendre que «vous vous tenez (en pensée) dans la présence de Dieu? Qui peut comprendre qu'un Martin de Tours n'a jamais eu en tête la valeur du «sang expiatoire de Jésus» pour «sa sanctification» devant Dieu?

Luc 16:15 «Jésus leur dit: Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu.»

Philippiens 3:9 « (...) et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi,» Romains 10:3 «(...) ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ; »

Qui veut croire que William Branham «a réellement reçu une révélation divine» seulement après avoir lu «la vie de saint Martin» ou la vie des «pseudo-saints de son époque» ? Pendant combien d'années avez-vous essayé de «digérer» cette nourriture avariée soutenue par des déclarations de William Branham, telles que:

«(56) Pour l’étoile, pour l’ange de cette église, d’après tout ce que le Saint-Esprit m’a laissé voir, j’ai choisi Martin. Ce fut la révélation qui m’en a été donnée à la suite de la lecture de l’histoire des saints de cette époque. J'ai choisi Martin parce qu’il fut un homme pieux; à mon avis, il avait dix fois plus que Patrick le ministère d’apôtre. (58) Martin a vécu de 315 à *399. La raison pour laquelle je l’ai choisi de préférence aux autres saints de ce temps, c’est à cause de la manière dont il s’est comporté.» (William Branham : L'Âge de l’Église de Pergame prêché 60-1207

*** [60-1208]  L'Âge de l'Église de Thyatire *** (14) (...) ... Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ.  »

**** [62-0119] Une bannière -- «(89) Combien ont déjà lu sur la vie de saint Martin ? (...). Et Jésus a regardé les Anges et Il leur a demandé : «Savez-vous qui M’a enveloppé de ceci ? » Ils ont dit : «Non. » Il a dit : «C’est Martin. » Vous y êtes. Et il est devenu un saint, il a parlé en langues, a chassé les démons, il a eu des visions : Un puissant prophète de Dieu. Oui, oui. Pourquoi ? Quand il a enveloppé ce pauvre mendiant là dans la rue, c’est Jésus-Christ qu’il a enveloppé. « Toutes les fois que vous avez fait ces choses à ces plus petits de Mes enfants, c’est à Moi que vous les avez faites. »


Il faut être vraiment «aveugle» spirituellement pour croire que «la sainteté divine», ou même seulement une petite portion de «sainteté»  s'acquiert par des pratiques ascétiques (mortification, jeûne, célibat et abstinence, pauvreté et altruisme. Ces pratiques existaient bien avant le «christianisme», et nous pouvons les retrouver encore de nos jours chez les moines Bouddhistes. Ces préceptes n’ont rien de scripturaire : «Ils ont à la vérité une apparence de sagesse en ce qu’ils indiquent un culte volontaire de l’humilité, et le mépris du corps. Mais ils n’ont aucun mérite et ils contribuent à la satisfaction de la chair». (Colossiens 2.23). Alors, comment expliquer qu'on accorde à un personnage tel que Martin de Tours, le rôle de «messager divin», tel que William Branham l'enseigne dans «Les 7 Âges de l'Église» ? Et vous savez quoi? Qui dit «messager», dit aussi «message». Et vous croyez vraiment qu'un homme comme Martin avait un «message de la part de Dieu»?

Quand vous aurez compris que des personnages comme Martin de Tours et Columba d'Iona optèrent pour «le monachisme ascétique» afin de «se rapprocher de Dieu», au lieu de se revêtir continuellement de la pensée perpétuelle du sacrifice et du sang de Jésus, et furent obsédés toute leur vie à créer des abbayes et des monastères et se donner eux-mêmes en exemple pour les remplir de «moines» comme eux, vous rejetterez cet enseignement des Âges de l'Église, avec dégoût. Jamais le prosélytisme de ces personnages ne mérite qu'on nomme cela, de l'évangélisation.


 

d) La diffusion du monachisme dans une première phase se fait lentement à partir de l'Italie et de la Gaule méridionale, sud de la France. Il se répand petit à petit comme une tache d'huile. Il atteint bientôt l'Irlande et l'Angleterre. Ces monastères irlandais ou celtes et anglo-saxons reviendront ensuite répandre le monachisme dans le nord de l'Europe, en Germanie (Allemagne actuelle) et dans les pays scandinaves. Source: http://www.carrefourkairos.net/csp/moines.htm «L'origine du monachisme irlandais remonte à saint Patrick: vers 390-461.» Source: http://www.carrefourkairos.net/csp/moines.htm ----(LES DÉBUTS DU MONACHISME ET LE DÉVELOPPEMENT DES TRADITIONS MONASTIQUES jusqu'à Charlemagne LE MONACHISME ANCIEN (à partir du IVème siècle)

«Nous connaissons saint Martin par la "Vie de Martin" de Sulpice Sévère, vie ... et de mort de Paulin sont exactement les mêmes que celles d'Augustin : 354-430 LE MONACHISME OCCIDENTAL Source: http://users.skynet.be/am012324/studium/bresard/12monocc.htm

Augustin d'Hiponne
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d%27Hippone

Au Moyen Âge, deux civilisations chrétiennes dont l'aire d'influence recouvre celui de deux grandes langues ou de leurs dérivés, à savoir le latin et le grec, se partagent l'Europe233. En fait, cette séparation linguiste débute dès le Bas-Empire. Augustin, un maître de la langue latine, ne lit pas couramment le grec. L'orthodoxie des enseignements de l'église catholique romaine, est fondée sur le crédo de Nicée

Augustin inspire à travers la règle de saint Augustin qui régit encore actuellement de nombreux ordres ou congrégations religieuses, un des deux grands courants monachiques qui se développe aussi en Occident, l'autre étant inspiré par Jean Cassien. Si des doutes sur le rédacteur exact de la règle de Saint Augustin subsistent, l'inspiration augustinienne ne fait pas de doute. (...)

Les écrits d'Augustin furent inconnus dans l'Orient chrétien jusqu'à la fin du treizième siècle (époque des premières traductions en grec de Maxime Planude) et la place prépondérante qu'il occupe parmi les Pères pour les latins ne saurait lui être reconnue par les chrétiens orthodoxes. Pour ces derniers, « le recours trop exclusif à saint Augustin est certainement l’une des causes qui ont le plus contribué à séparer plus tard l’occident du reste du monde chrétien »239. On trouve en effet dans l’œuvre d’Augustin les racines des principaux points de divergence entre l’Église latine et l’Église orthodoxe : conception de la vie trinitaire à partir de la psychologie humaine; compréhension de la théologie (Dieu en Lui-même) à partir de l’économie du salut ; identification de l'essence et des attributs divins autorisant une connaissance de Dieu très éloignée de l’apophatisme cher aux Pères orientaux (pour qui l'essence divine est inconnaissable) ; doctrine du Filioque ; doctrine du purgatoire ; dévalorisation de la volonté et de la liberté humaine qui introduit une conception de l’ascèse et de la vie spirituelle très éloignée de celle de l’Orient chrétien (fondée sur la synergie de la grâce et de l’effort humain) ; conception d’intermédiaires créés entre Dieu et l’Homme (théophanies) qui inaugure la théorie latine de la grâce créée ; conception particulière du péché originel et de la prédestination qui ouvrira la porte à la doctrine de l’Immaculée Conception… (...)

Son ouvrage la Cité de Dieu pas toujours bien compris sert de creuset à l'ordre politique et social qui se met en place. (...)

Augustin inspire au milieu du XIe siècle non seulement Anselme de Canterbury et Abélard mais aussi leurs adversaires : Pierre Damien et Bernard de Clairvaux240. Toutefois si l'on en croit Henri-Irénée Marrou, c'est l'école de l'abbaye de Saint-Victor autour de Guillaume de Champeaux qui au XIIe siècle est la plus « intiment inspirée de l'augustinisme »241. Si des communautés de chanoines réguliers continuent de suivre la règle d'Augustin — qui inspirera au XIIIe siècle la règle des dominicains —, la règle bénédictine de Benoît d'Aniane et de Bernard de Clairvaux s'impose dans les monastères241. Durant la période suivante, la pensée d'Augustin demeurera très présente grâce au Livre des sentences de Pierre Lombard (1095-1160) qui dominera l'apprentissage de la théologie jusqu'à la fin du XIIIe siècle243.

Martin Luther
Luther, lui-même moine augustinien au début de sa carrière, est influencé à la fois par le travail de Johann von Staupitz, un néo-augustinien, et par Augustin lui-même. Dans ses commentaires bibliques, Luther fait référence 270 fois à l'œuvre d'Augustin253. Toutefois, si Luther s'inspire d'Augustin, il apporte également sa propre touche. La proximité des deux hommes est particulièrement notable sur trois points au moins : la théorie de la grâce. Pour Luther, si la grâce peut être accordée à tous ceux qui ont la foi, l'Homme n'est pas relevé de ses péchés, simplement ceux-ci ne sont-ils plus portés à son passif254 ; la question de l'Homme intérieur. Sur ce point, à partir de 1520-1521, Luther, dans son écrit De la liberté du chrétien, se rapproche, avec des nuances, de la pensée d'Augustin.

Si pour Augustin l'Homme intérieur est créé à la fois à l'image et à la ressemblance de Dieu, tandis que l'Homme extérieur — le corps —, « possède une excellence et une prédisposition à la contemplation qui en font aussi, en un certain sens, une image de Dieu »255 ; pour Luther une ascèse prudente permet à l'Homme extérieur de se régler sur l'Homme intérieur qui est « créé par Dieu »255 ; Luther reprend l'opposition d'Augustin entre Cité de Dieu et Cité des hommes en la centrant sur la primauté du Christ. C'est ainsi qu'il distingue un Royaume de Dieu, « celui de la grâce, de la foi, de l'amour, de la parole de Dieu, des préceptes évangéliques », du royaume du monde, « celui du glaive temporel, de la loi, du décalogue » 256 : si les vrais chrétiens qui appartiennent au Royaume de Dieu n'ont pas besoin de lois parce qu'ils sont gouvernés par l'esprit, les autres, ceux du monde, doivent être encadrés par le droit ; de sorte que par ce biais Luther pose les principes de la légitimité du pouvoir temporel257.

Jean Calvin Portrait de Calvin par Le Titien.

Jean Calvin.

Jean Calvin est profondément imprégné de l'œuvre d'Augustin notamment de la Cité de Dieu qu'il a étudié de mai 1532 à octobre 1533258. Dans son ouvrage majeur, l’Institution, il cite 1 700 fois Augustin tandis que de facto il y fait référence sans le citer 2 400 autres fois259. D'une façon générale, Augustin a une quadruple influence sur Calvin : il est l'auteur qui l'a conduit vers la Réforme. Dans ce cheminement, Luchesius Smits insiste sur l'influence du texte d'Augustin intitulé De la lettre et de l'esprit (De spiritu et littera) sur Calvin ; le sacrement est pour Calvin ce qu'il est pour Augustin, dont il reprend la formule une « parole visible ». Il n'a pas une efficacité en lui-même, il est seulement « l'instrument de Dieu autorisant une communion spirituelle »258 ; Calvin reprend à Augustin sa démarche exclusiviste c'est-à-dire que pour les deux auteurs, les hérésies doivent être combattues. Denis Crouzet note que pour Jean Calvin « Dieu a donné le glaive aux magistrats pour défendre la vérité de Dieu quand besoin sera, punissant les hérétiques qui la renversent »258 ; Calvin s'inspire aussi d'Augustin pour tout ce qui touche à la loi, la pénitence, le mérite et la prédestination, notions qui chez Augustin font système260. Toutefois, Calvin développe une théorie de la grâce plus dure qu'Augustin en oubliant les possibilités de régénération — de recommencement — présentes dans la pensée de l'évêque d'Hippone. Pour Luchesius Smits, cette différence d'appréciation tiendrait au fait que chez Augustin l'amour est positif — est action vers — alors que chez Calvin il est passif, il est « condescendance de Dieu à notre égard »259.


L'influence «pseudo chrétienne» de l'Église catholique romaine, en Irlande, avant Columba d'Iona

Lorsque William Branham affirme que Columba d'Iona n'a jamais accepté «les enseignements de Rome», il faut croire qu'historiquement, ses connaissances étaient très limitées. S'il avait seulement prit la peine de lire «l'autobiographie» de «saint» Patrick, un document appelé «Confessio» dont l'origine qui est attribuée à Patrick lui-même, il se serait aperçu que ce personnage était un prêtre catholique, envoyé par le pape en Irlande, et que ce dernier n'a fait que du prosélytisme pour la religion de Rome. D'ailleurs, dans «Confessio», Patrick débute sa propre histoire en soulignant le dogme trinitaire de Nicée, ce qui est le «premier fondement» de l'orthodoxie de l'Église catholique de Rome.

Patrick d'Irlande (source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_d%27Irlande )
Selon Wikipédia,
Patrick d'Irlande, saint Patrice en français ou saint Patrick en anglais (latin : Patricius ; irlandais : Pádraig), est un «saint» semi-légendaire qui a été le sujet d'une grande production hagiographique interrogée par la critique moderne qui cherche à établir le degré d’historicité de ce personnage. (...). Les dates et lieux traditionnellement retenus, relatifs à sa biographie, sont une naissance vers 386 en Bretagne insulaire (Angleterre), une mission en Irlande en 432 et une mort le 17 mars 461 à Down, Ultonie (Irlande). Cette tradition en fait «un saint chrétien» fêté le 17 mars. Des traditions concurrentes lui donnent une date de naissance comprise entre 373 à 390, une date de mort vers 460 ou entre 489 et 496, les dates tardives résultant probablement d'une confusion avec un personnage nommé Palladius. «Les plus anciennes sources relatives à Patrick sont deux textes écrits en latin dont la critique moderne reconnaît la paternité à Patrick : «La Confession» (Confessio en latin.) qui décrit son activité pastorale et donne un aperçu de sa spiritualité, et la «Lettre à Coroticus» qui n'apporte aucun élément biographique. La «Confession» est reproduite dans le Livre d'Armagh (un manuscrit du 9e siècle), et une note finale fournissant les références de l'ouvrage et les indications relatives à son édition, précise qu'elle a été recopiée de l'autographe de Patrick lui-même. (...) Tous les autres textes qui lui sont attribués sont remis en cause par la critique actuelle. On possède aussi les actes authentiques complets du premier concile qu'il a tenu comme évêque catholique d'Irlande afin d'établir une bonne discipline dans l'église nationale dont il était le fondateur. Un second concile qui porte son nom doit être attribué à son neveu.»

Sources hagiographiques
«Avec l'introduction du christianisme en Irlande au 5e siècle, se développe une littérature hagiographique essentiellement élaborée à partir du 7e siècle par des moines lettrés irlandais chargés de rédiger des Vitæ (vies de saints en latin, puis en langue vernaculaire) et qui enregistrent en même temps les récits épiques et mythologiques transmis oralement auparavant pendant des siècles. Cette production hagiographique irlandaise, intense et originale, est ainsi imprégnée de relents de « paganisme celtique » et de syncrétisme. C'est ce contexte de prosélytisme qui amène les études critiques actuelles à s'interroger sur l'historicité de ces récits, et notamment de l'hagiographie patricienne (relative à Patrick), vitæ et Annales irlandaises. Maints épisodes de la «biographie de ce saint» ne sont pas prouvés historiquement. Les très nombreux textes hagiographiques anciens le concernant rapportent beaucoup de légendes parfois contradictoires qui ne peuvent être reliées à aucun des faits historiques attestés.

Les principaux textes hagiographiques relatifs à ce saint, outre les textes très lacunaires écrits de la main de Patrick au 5e siècle (une « Confession » et une « Lettre à Coroticus », sont élaborés par des moines au 7e siècle.
Textes sujets à caution, sont élaborés par des moines au 7e siècle. Il s'agit du Liber Angeli (Livre des Anges), des Collectanea 12 de Tírechán (en) et de la Vita sancti Patricii (Vie de saint Patrick) de Muirchú (en). Ces œuvres traduisent probablement «la situation politique des monastères dont elles se fixent pour objectif de promouvoir les fondateurs » par une stratégie de récupération du culte de Patrick. Le Livre d'Armagh composé au 9e siècle et qui reprend le Liber Angeli, met en scène, de manière extravagante, la tradition de saint Patrick qui choisit Armagh pour établir sa mission et conférer à la ville, avec la première église en pierre, la primauté sur toutes les églises chrétiennes d'Irlande. De plus, ces hagiographies rédigées lors du conflit entre Rome et les chrétientés celtiques, épousent manifestement les thèses de la cause romaine, aussi manquent-elles de fiabilité.

 


Attestation de l'orthodoxie du crédo de Nicée (Trinitarisme) en Irlande, aux jours de Patrick d'Irlande

Citations de Patrick d'Irlande sur sa «foi en la Trinité»

 

 

La piste du monachisme de «saint» Martin, en Irlande



En Occident, le monachisme est importé d’Orient dans la deuxième moitié du 4e siècle. Avant cela, c’était le modèle ascétique qui prédominait mais sans les aspects de la solitude ou de l’errance. Les religieux vivaient dans la privation, la chasteté et la pauvreté mais ne quittaient pas leur maison ni leur famille. Un conflit entre Arius, fondateur de l’arianisme (Unité de Dieu), et Athanase (Trinitarianisme), au début du 4e siècle, force ce dernier à s’exiler en Occident. Il propage alors les idées des «Pères du désert», notamment grâce l'hagiographie, «la Vie de Saint Antoine». C’est ainsi que les principes de l’érémitisme oriental se répandent en Occident. Par la suite, Martin, évêque de Tours, tentera de vivre une vie d'ermite selon le modèle égyptien et cherchera à revenir aux sources du monachisme ancien.

Les préceptes de l'ascétisme de Martin vont servir de modèle aux ermites du Haut Moyen Âge. Son idéal ascétique se propage. En Occident, l’ascétisme oriental se répand : au même titre qu’en Orient, le rapprochement de l’Église et de l’État provoque un besoin de retrouver un idéal religieux ancien. Le moine Jean Cassien, dans le but d’organiser et d’administrer les moines dans la Gaule méridionale, prône les valeurs apostoliques, « cette antique perfection ». Il encourage les moines à partir des villes et pratiquer les règles établies par les apôtres. Le centre de spiritualité se déplace de Tours à Lérins, puis les idées se propagent par la vallée du Rhône et atteignent l’île de Bretagne. Saint Patrick, au milieu du 4e siècle, a le désir d’évangéliser l’Irlande. « Le courant monastique passe du continent à l’île des Saints. ». (...) À la fin du 5e siècle et au début du 6e siècle, il est interdit aux moines de vivre dans des cellules personnelles, excepté dans l’enceinte d’un monastère. (...)  Les conséquences d’une telle propagation de l’idéologie ascétique à travers le mouvement des anachorètes ne sont pas négligeables dans l’histoire du monachisme occidentale. Entre le 5e siècle et le 8e siècle, on ne dénombre pas moins de 52 fondations de centres monastiques et 78 villes, en Gaule du nord.

 


 
Columba d'Iona et Colomban de Luxeuil, l'influence du monachisme Irlandais en Irlande et en Europe

 


Relation entre Colomban de Luxeuil et Rome. (Lettres de Columban au
 
 
Saint Colomban de Luxeuil mit par écrit les principes sévères du monachisme irlandais à destination des monastères gaulois

 

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Trinité_(christianisme)

«Dans le christianisme, la Trinité (ou Sainte Trinité) est le Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, participant d'une même essence divine et pourtant fondamentalement distincts. La notion a été formulée pour la première fois par Tertullien (155-220). Elle s'oppose à la fois au trithéisme (trois dieux) et au modalisme (Dieu monolithique, simplement perçu selon trois projections). Hegel en livre une analyse1 sous l'angle de la philosophie de la perception. L'énoncé du dogme de la Trinité se présente comme la conséquence de ce qui est dit du mystère de Dieu dans les Écritures : dans l'Ancien Testament, Dieu a révélé son existence et son unicité, ainsi que la venue du Verbe incarné ; dans le Nouveau Testament, ont été affirmés la divinité de Jésus-Christ et le caractère personnel de l'Esprit-Saint.»


 


La vie érémitique et ascétique, qu'ont choisi des individus, tels que Martin de Tours, ainsi que les premières règles du monachisme catholique dans l'empire romain, trouvent leur source dans la rencontre entre l'évêque Athanase d'Alexandrie (qui devint patriarche d'Alexandrie) et un ascète retiré en ermite dans le désert Égyptien, nommé Antoine, également connu comme Antoine d'Égypte, Antoine l'Ermite, ou encore Antoine du désert.

La notoriété d'Antoine l'ermite, lui a été conférée par l'évêque Athanase d'Alexandrie, qui publia son hagiographie. Son récit «des faits et gestes d'Antoine» deviendra une véritable «charte de la vie spirituelle la plus haute du catholicisme» en même temps que l'évêque Athanase assigne dans le catholicisme une place importante au monachisme. La popularité de «la vie d'Antoine», s'explique par sa diffusion très rapide, en grec, en latin, mais aussi en araméen, en copte, en éthiopien, en géorgien, en syriaque et en vieux slave. Finalement, il semble que tous les monastères en avaient une copie. C'est à compter de cette époque que les peuples «évangélisés» au catholicisme de l'Église de Rome, ont commencé à vénérer ce «saint» et ont trouvé un «merveilleux intercesseur», en cet Antoine dont l'évêque Athanase avait «divulgué la sainteté».

Nul ne peut dire exactement combien de fois Athanase d'Alexandrie rencontra Antoine, mais à une occasion, probablement la seule qui fut une rencontre publique et attestée entre les deux hommes, l’évêque, en signe de reconnaissance, remit à Antoine surnommé le « père des moines » un manteau que, dix-huit ans plus tard, au moment de sa mort, Antoine va lui restituer (Vita Antonii). Selon l'interprétation que j'ai trouvé dans le contexte historique, il semble que cette restitution symbolique, à un moment ou le patriarche Athanase était sur le point d’être à nouveau chassé de son siège et exilé, signifiait que le moine ascète Égyptien ne laissait d’autre successeur, que l’évêque d’Alexandrie lui-même. Athanase publiera finalement son hagiographie «la vie de saint Antoine (Le Grand)» ou la «Vita Antonii», dont le modèle de vie a par la suite inspiré tout le monachisme catholique.

Contemporain de Martin de Tours, le patriarche Athanase d'Alexandrie vécut jusqu'en 373, mais avant de publier son ouvrage vers 360, il enseigna et propagea et glorifia les préceptes de l'ascétisme érémitique d'Antoine, lesquels imprégnèrent fortement la personnalité de Martin. Une simple recherche sur Internet nous offre beaucoup d'informations sur Athanase d'Alexandrie et les historiens font remarquer que Martin de Tours le rencontra personnellement, lorsque ce dernier, exilé par l'empereur et les évêques ariens, se réfugia chez l'évêque Maximin à Trèves (Allemagne) en 335. L'histoire nous apprend qu'il se lia d'amitié avec Maximin, avec qui il voyagea pendant quelques années, qui plus tard, lui fit connaitre et rencontrer l'évêque Hilaire de Poitiers, dont il devint le disciple inconditionnel.


La rencontre avec le patriarche Athanase imprima profondément dans l'esprit de Martin les premiers éléments de la vie érémitique et ascétique. L'influence qu'Athanase eut sur Martin est indiscutablement historique et par la suite, l'histoire nous révèle que Martin se lia presque toujours, sinon exclusivement, avec des personnages partageant les mêmes aspirations de créer un monachisme «catholique», fondé sur les notions érémitiques qu'Athanase lui avait inculquées. Ce n'est pas par hasard que le propre frère de l'évêque Maximin, nommé Mesme, devint un disciple de Martin et qui endossa la vie monastique à l'abbaye de Liguré, que Martin fonda ver 360.

Un Lien Internet (
Saint Antoine le Grand et le commencement de la vie monastique, par Lucian DINCA)

Antoine le Grand, également connu comme Antoine d'Égypte, Antoine l'Ermite, ou encore Antoine du désert, est considéré comme le fondateur de l'érémitisme chrétien. Sa vie nous est connue par le récit qu'en a fait Athanase d'Alexandrie vers 360.(Alexandre d'Alexandrie est mort en 373.)

Il serait né vers 251 et est mort vers 356 (la même année que Martin de Tours devient disciple d'Hilaire de Poitiers) à l'âge de 105 ans. Il est fêté sous le nom de saint Antoine 17 janvier par les catholiques. (...) Né en Égypte à Hérakléopolis Magna (aujourd'hui Qeman, Fayyoum) dans une famille assez riche d'agriculteurs égyptiens fervents chrétiens, Antoine devient orphelin à dix-huit ans avec une sœur cadette à élever. Ayant des terres à cultiver, il prend l'Évangile à la lettre (Mt 19,21, à l'âge de vingt ans, et distribue tous ses biens aux pauvres, après avoir installé sa sœur selon ses vœux dans une communauté féminine comme «vierge consacrée», puis il commence sa vie d'anachorète dans un lieu isolé près d'un de ses champs. Vêtu d'une haire en crin, il partage son temps entre la prière et le travail auprès de la cabane d'un vieil ascète qui l'initie à la vie érémitique. Il décide de renforcer sa retraite en partant vivre pendant 13 ans dans le désert (le chapitre V de la Vie d’Antoine mentionne qu'il va jusqu'à s'enfermer dans un des anciens tombeaux égyptiens de la montagne), fondant la communauté des Kellia (en) (vivant dans des huttes, des grottes ou de petits ermitages, il célèbre avec sa communauté le samedi) avec son disciple Ammonas qui s'est précédemment installé à Nitrie.

L'afflux de nombreux disciples troublant son isolement, il part en 285 vivre en ermite à Pispir, en plein désert, dans un fortin romain abandonné sur la route de la mer Rouge, imitant les nombreux anachorètes qui vivaient dans la pauvreté et la chasteté aux alentours des bourgs. Là, (...) , il subit les tentations du Diable ; (...) , les démons s'attaquant à sa vie. Antoine résiste à tout et ne se laisse pas détourner par les visions enchanteresses qui se multiplient.

Peu à peu, Antoine le Grand a des disciples qui viennent suivre son enseignement. Ils vivent à proximité dans des grottes et l'écoutent prêcher, s'associent à lui pour prier. Au fil des ans, ils se regroupent en différents noyaux de disciples choisissant un plus ancien à leur tête et choisissant tous Antoine comme guide spirituel. Ils sont à l'ouest et à l'est du Nil. Hilarion de Gaza le sollicite en 307 pour obtenir des conseils sur la façon d'organiser un monastère dans l'actuelle région de Gaza, considéré comme l'un des premiers de la chrétienté. En 312, Antoine s'éloigne davantage pour s'isoler. Il va en Thébaïde, sur le mont Qolzum (où se trouve aujourd'hui le monastère Saint-Antoine). Le Diable lui apparaît encore de temps en temps, mais ne le tourmente plus comme autrefois. Vénéré par de nombreux visiteurs, Antoine leur donne chaque fois des conseils de sagesse, les invitant à la prière plutôt qu'à la violence. Les religieux ayant adopté le mode de vie solitaire de saint Antoine sont appelés anachorètes, s'opposant aux cénobites qui choisissent la vie en communautés monastiques.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_le_Grand

Note: L'étude sur l'influence extérieure qu'a reçue, Martin de Tours, sur la vie ascétique et monastique, sera reprise et analysée en profondeur dans la deuxième partie consacrée à Martin de Tours.


 



Il appartenait au clan O'Donnell et était d'origine royale. Son père s'appelait Fedhlimdh et celui de sa mère Eithne

Columba était dans sa quarante-quatrième année quand il est parti d'Irlande

Les trente-deux dernières années de la vie de Columba ont été principalement consacrées à la prédication de la foi chrétienne aux habitants des vallons et des forêts du nord de l'Écosse. Ses pas peuvent être suivis non seulement à travers le Great Glen, mais aussi vers l'est, dans Aberdeenshire. Le "Livre des Cerfs" (page 91) nous raconte comment lui et Drostan sont venus, comme Dieu les avait montrés à Aberdour à Buchan, et comment Bede, un Pict, qui était le grand intendant de Buchan, leur a donné la ville pour toujours . La prédication du saint a été confirmée par beaucoup de miracles, et il a fourni à l'instruction de ses convertis par l'érection de nombreuses églises et monastères. Un de ses voyages l'a amené à Glasgow, où il a rencontré St. Mungo, l'apôtre de Strathclyde. Il a fréquemment visité l'Irlande; En 570, il assista au synode de Drumceatt, en compagnie du roi écossais Aidan, peu de temps avant l'inauguration du successeur de Conall de Dalriada. Quand il n'était pas engagé dans les voyages missionnaires, il résidait toujours à Iona. De nombreux étrangers l'y ont cherché et ils ont reçu de l'aide pour l'âme et le corps. De Iona il gouvernait ces nombreuses communautés en Irlande et en Calédonie, qui le considéraient comme leur père et fondateur.

Ceci explique la position unique occupée par les successeurs de Columba, qui gouvernaient toute la province des Pictes du Nord, bien qu'ils n'aient reçu que des ordres de prêtres. Il était inconvenant que tout successeur à la charge d'abbé de Iona eût une dignité plus haute que celle du fondateur. Les évêques étaient considérés comme d'un ordre supérieur, mais soumis néanmoins à la juridiction de l'abbé. A Lindisfarne, les moines reviennent à la loi ordinaire et sont soumis à un évêque (Bede, H.E., xxvii).

On dit que Columba n'a jamais passé une heure sans étude, prière ou occupations similaires. À la maison, il était souvent engagé dans la transcription. A la veille de sa mort, il était engagé dans le travail de transcription. Il est dit qu'il a écrit 300 livres de sa propre main, dont deux, "Le Livre de Durrow" et le psautier appelé "Le Cathach"nt été conservés jusqu'à nos jours. Le psautier enfermé dans un sanctuaire, a été initialement porté dans la bataille par les O'Donnells comme un gage de la victoire. Plusieurs de ses compositions en latin et en irlandais nous sont parvenues, le plus connu étant le poème "Altus Prosator", publié dans le "Liber Hymnorum", ainsi que sous une autre forme par feu le marquis de Bute. Il n'y a pas de preuve suffisante pour prouver que la règle qui lui est attribuée est vraiment son travail.


Auparavant, voici quelques termes utiles du lexique historique que vous retrouverez dans divers textes de référence:

Hibernia ou Hibernie ou Hybernie est le mot latin pour désigner l’île d’Irlande. Les Romains appelaient le nord de l’Irlande Scotia en référence aux Scots qui vivaient à cet endroit.

La Britannia: Au temps de l'empire romain, l'Angleterre d'aujourd'hui était une province romaine.

Gael: Les Gaels ou Gaëls (irlandais : Gael, plur. Gaeil ) sont un groupe ethno-linguistique qui comprend les Irlandais, les Écossais et les Mannois de culture gaéliques. La langue et la culture gaéliques sont originaires d'Irlande, mais se sont propagées en Écosse à l'époque du royaume de Dál Riata.

Dál Riata ou Dál Riada (également Dalriada) est un royaume gaël comprenant une partie du nord-est de l'Irlande et de l'ouest de l'Écosse de chaque côté du Canal du Nord. À son apogée à la fin du 6e siècle et au début du 7e siècle, il comprenait ce qui est aujourd'hui l'Argyll en Écosse et une partie de l'actuel comté d'Antrim d'Ulster, en Irlande du Nord. Le royaume était réparti en quatre principaux clans qui avaient chacun leur propre chef : Cenél Loairn (clan de Loarn), Cenél nÓenguso (clan d'Óengus), Cenél nGabráin (clan de Gabrán) et Cenél Comgaill (clan de Comgall). Parmi les Gaels célèbres, on compte Colum(b) Cille en gaélique irlandais ou «Columba d'Iona» Par sa grand-mère, Erca, fille de Loarn mac Eirc, le fondateur du Cenél Loairn, Columba est également apparenté aux rois de Dal Riada. C'est en effet un prince de la maison des O'Neill de Tir Conail dans l'actuel Comté de Donegal en Irlande.

Gaélie: Irlande, Écosse, contrées où règne la culture gaélique. Contrairement à l’Angleterre, au Pays de Galles et aux Lowlands écossais, la terre des Gaels n’a jamais été colonisée par les Romains.

Christianisme gaélique Irlandais
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme_irlandais
Le christianisme irlandais ou christianisme gael est une pratique particulière du christianisme qui se développa sur l'île d'Irlande avec l'arrivée des premiers chrétiens, puis dans le royaume gael du Dàl riada, avant de s'exporter en Bretagne inférieure, en Gaule et en Germanie. À l'inverse du système ecclésiastique romain, qui s'appuie sur les infrastructures de l'empire et la hiérarchie séculière, le christianisme gael est décentralisé et s'appuie sur le monachisme (abbayes et monastères). On considère qu'il s'est fortement développé avec la fondation du monastère d'Iona par Columba.

Vers l'an 664, la forme de christianisme irlandais fut finalement rejeté au profit des coutumes romaines par les Northumbriens, lors du synode de Whitby qui opposa Wilfrid d'York à l'évêque irlandais Colman. Ensuite il est rapporté que les moines de l'abbaye d'Iona, fondé par Columba, se se placèrent complètement sous l'autorité de l'Église de Rome en l'an 712. Les Gaels d'Écosse adoptèrent finalement les traditions romaines au 11e siècle, et ceux d'Irlande au 12e siècle.


 

 

Note: Or il semble bien que William Branham n'a pas su faire la différence entre «les enseignements de Rome» et «l'autorité hiérarchique de la succession de Rome», c'est-à-dire la «succession apostolique romaine» avec les prêtres, les évêques et le pape. Néanmoins du point de vue religieux, selon toute vraisemblance, Columba d'Iona et ses disciples avaient adopté les mêmes doctrines que celles de l'Église de Rome, incluant le dogme trinitaire de Nicée, le culte à la vierge Marie «mère de Dieu» et la vénération des «saints» et leurs reliques. William Branham a honteusement erré dans son «évaluation» de la «spiritualité» de Columba d'Iona lorsqu'il déclare que Columba s'attacha «aux enseignements de la Bible» simplement en déduisant que si le système Irlandais n'était pas «rattaché hiérarchiquement» à Rome, le personnage était un véritable «messager de Dieu» !

Historiquement, l'empire «politique» romain d'occident s'est effondré en l'an 476, et jusqu'en 476, l'empire romain n'avait «politiquement» aucune autorité sur les Irlandais et les Pictes, car l'Irlande et l'Écosse ont combattu les armées romaines pour ne pas se laisser envahir et devenir des provinces romaines comme l'Angleterre (Britania).

Dans l'empire romain,
il n'y avait pas de séparation entre l'Église et l'état, et toutes les Églises des autres pays européens, tels que la Gaule, la Germanie, l'Italie, étaient soumises au système ecclésiastique dirigé par la papauté de Rome. Puisque l'Irlande et les Pictes (Écosse) n'ont jamais fait partie de l'empire romain, dès le début du «christianisme» en Irlande, un système ecclésiastique différent s'est développé et s'est poursuivi même après la chute de l'empire romain. De l'époque de Columba d'Iona, le système hiérarchique de l'Église Irlandaise était encore fondé sur le monachisme (moines). Les moines étaient à la tête du clergé et il semble même que «les évêques» étaient soumis aux moines et abbés.  Le monachisme irlandais de l'époque est appelé «christianisme gael». Si William Branham aurait pris le temps de lire sur le sujet de l'origine du monachisme en Irlande, il n'aurait jamais osé prétendre que le personnage de Columba d'Iona n'avait rien en commun avec les doctrines du catholicisme romain. De plus, Columba d'Iona a laissé quelques œuvres et par elles, nous observons que ce personnage avait de toute évidence, endossé toutes les doctrines du catholicisme de Rome. La documentation sur Internet abonde et il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous pour en prendre connaissance.


Histoire
(...) La tradition veut que l’évangélisation des Gaels ait commencé avec l’arrivée de «saint» Patrick. Toutefois, cette assertion est sujette à caution, pour plusieurs raisons.

Selon la légende, «saint» Patrick, aurait fondé une église à Llanbadrig, au Pays de Galles, en 440 après J.-C, après avoir fait naufrage, et y aurait faire bâtir une église en bois pour remercier Dieu.

D’abord, l’existence d'un seul et même Saint Patrick ne tient qu'à deux textes écrits en latin par Patricius, l'un intitulé Confessio et l'autre, une lettre (epistola) adressée aux soldats de Coroticus.

Les références croisées se renforcent en même temps qu’elles se contredisent, ce qui tend à prouver que «saint» Patrick pourrait être un mythe, ou un récit romantique, reflétant l’existence d’une réalité, à savoir qu’un ou plusieurs évangélistes se seraient rendus en Irlande à cette époque, dont le plus influent aurait été Patricius.

D’autre part, on pense que des «communautés chrétiennes» étaient déjà présentes en Irlande avant 432, puisque Prosper d’Aquitaine note dans son Epitoma Chronicon, qu’en 431, le pape Célestin avait ordonné qu’un premier évêque, nommé Palladius, soit envoyé aux Scots (nord de l'Irlande): « Ad Scottos in Christum credentes ordinatus a papa Caelestino Palladius primus episcopus mittitur .» (Aux Scots croyants dans le Christ a été envoyé comme premier évêque, Palladius, qui a été ordonné par le pape Célestin.) » — Prosper d'Aquitaine

Pour que Rome décide d’envoyer un évêque « aux Scots soi-disant chrétiens », il fallait donc nécessairement qu’il y ait déjà des chrétiens en Irlande au début du Ve siècle, même s’il est impossible d’établir si les chrétiens en question étaient des Gaels, ou des Brito-Romains venus s’établir en Irlande.

Il est possible que ce Palladius ait été «saint» Patrick, mais cette thèse reste impossible à vérifier avec les sources dont on dispose. En revanche, il est difficile d’ignorer la quasi correspondance de cette date avec celles rencontrées dans les chroniques médiévales irlandaises, qui furent compilées jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Ces annales se fondaient sur une chronologie de la vie des prêtres, des abbés et des évêques ainsi que sur des fêtes ecclésiastiques, qui a été établie par les moines irlandais du Moyen Âge. Les chroniques irlandaises mentionnent en effet l’arrivée de plusieurs évêques dans les années 430 : Secundinus, Auxilius et Iserninus. Quoique jugées moins sûres que l’Epitoma Chronicon, elles tendent donc à confirmer que vers 430, des évêques catholiques sont arrivés en Irlande, ce qui signifie que d’autres chrétiens y étaient déjà présents.



"Puis j'entendis une voix forte du temple qui disait aux sept anges:" Allez, versez les sept coupes de la colère de Dieu sur la terre. " Apocalypse 16: 1 

Note: L'ordre de répandre les sept coupes de la colère de Dieu est donnée à sept,tous ensemble. en même temps. 

et « et le temple fut rempli de fumée de la gloire de Dieu et de sa puissance, et personne ne pouvait entrer dans le temple jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges ont été achevés. " Apocalypse 15: 8 

Cela confirme encore, qu'il n'y a pas" Ages "ou plusieurs siècles de" colère de Dieu "parce que personne ne pouvait entrer dans le temple avant que la colère ne soit finie 

Note:ce sont les mêmes que ceux qui sont représentés dansApocalypse 1: « Ce sont les sept étoiles, ou les anges des sept églises, ou les sept candélabres » Encore fois: Ils sont tous ensemble , parce que la voix parle aux sept anges, debout devant le Seigneur en même temps. 

Continuons :

"Les sept anges avec sept plaies sont sortis du temple, ils étaient vêtus de lin propre et brillant et portaient des ceintures dorées autour de leur poitrine." 
Apocalypse 15: 6 


Remarque: Il n'est pas dit qu'ils ont été distancés par plusieurs siècles, mais ils étaient tous là dans la Présence de Dieu en même temps. Ils sont authentiquement nés de nouveau. Ils vivent sur terre, maintenant! 

Vous devez exercer votre droit de vérification. "Maintenant, les Juifs Beréens étaient d'un caractère plus noble que ceux de Thessalonique, car ils recevaient le message avec beaucoup d'empressement et examinaient les Écritures chaque jour pour voir si ce que Paul disait était vrai." 
Actes 17:11

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Irénée de Lyon:

Martin de Tours:
Martin endossait à 100% l'édit de l'Empereur Romain contre les Ariens, (les Ariens étaient les gens de «l'unité de Dieu» de leur temps, tout comme les disciples du Message de la Fin du Temps aujourd'hui). L'édit en question avait été publié par Constantin Ier alors que Martin n'avait que 10 ans. (Martin est né en 315 et le Concile de Nicée a eu lieu en 325). Ensuite, gardez à l'esprit que lorsque Martin de Tours devint l'élève de Hilary de Poitiers, il était tout à fait conscient de tout cela. L'enseignement des Ariens était la dernière Lumière à cette époque, et Martin ne la voyait pas.

Lisez attentivement et rappelez-vous que Martin voulait imposer l'édit de l'empereur romain. Sur les quelque trois cents évêques présents au concile de Nicée (325 apr. J.-C.) et seulement deux évêques ne signèrent pas le symbole de Nicée, qui condamnait l'arianisme. L'empereur Constantin a également ordonné une peine de mort pour ceux qui ont refusé de rendre les écrits ariens: (5)

"En outre, si une écriture composée par Arius devait être trouvée, elle devrait être remise aux flammes, de sorte que non seulement la méchanceté de son enseignement soit effacée, mais rien ne sera laissé pour rappeler à quelqu'un de lui Et je rends par la présente un ordre public, que si l'on découvre que quelqu'un a caché une écriture composée par Arius, et ne l'ait pas immédiatement apportée et détruite par le feu, sa peine sera la mort. dans cette infraction, il sera soumis à la peine capitale. "- Édit de l'empereur Constantin contre les ariens

Columban:
Des lettres de Columban (extraits) contredisent les déclarations de William Branham.


(5) "Ils sont restés libres de l'aide de l'Etat et se sont ainsi tenus à l'écart de la politique: au lieu d'attaquer d'autres religions, ils ont enseigné la vérité car ils croyaient que la vérité était une arme suffisante pour accomplir les objectifs que Dieu leur avait fixés. étaient absolument indépendants de Rome. " - William Branham

(6) "Maintenant, ce grand saint ici était Columban, il était un grand homme de Dieu, maintenant, j'ai écrit son histoire ici: Premièrement, le quatrième âge de l'église," Thyatira "signifie" être lâché, lâche ou brumeux. "Voyez, c'était juste un temps illégitime de 606 à 1500. L'étoile était Columba, d'Irlande et d'Ecosse, qui était un neveu à Saint Martin, et a vécu environ soixante ans après Saint Patrick, et ainsi son ministère commence une soixantaine d'années après saint Patrick ... Il n'accepta jamais la doctrine romaine, il était un grand homme de foi, il rejeta l'enseignement romain, ne se rendit jamais à Rome et le rejeta complètement. - William Branham

(5) (Source: https://www.biblebelievers.org.au/7ch029.htm#THE MESSENGER)
(6) Thyatirean church age P:9 [60-1208


S'il vous plaît lisez bien ce que Columban a écrit, et souvenez-vous en longtemps.

(Lettre de Columba au pape Grégoire le Grand: vers + 590 après J.-C. Controverse concernant la date de Pâques:

"Au Saint -Saint, au Père qui est à Rome, le Pape romain, le plus bel ornement de l'Église du Christ, une fleur très auguste, pour ainsi dire, de toute l'Europe qui se dessèche, distingué spéculateur, comme jouissant contemplation divine de Dieu et de ses anges, moi, misérable Columban, j'adresse mes salutations (...) "

«Que la grâce et la paix viennent de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ, je suis heureux de penser, ô saint pape, qu'il ne vous paraîtra pas extravagant d'être interrogé sur Pâques, selon ce cantique ...» "Demande à ton père, et il te fera voir, tes anciens et ils te le diront." (Deut .. xxxii 7) ... Moi qui suis vile, écris à toi que l'art est illustre; cependant, comptant sur ma confiance dans votre humilité évangélique, je prétends t'écrire et t'imposer le sujet de mon chagrin. Car l'écriture n'est pas vaine, quand la nécessité oblige à écrire, quoique ce soit à ses supérieurs.

Mon commentaire: Comment pouvez-vous donner à Columban un chèque en blanc avec une telle preuve? Si Dieu est le même hier, aujourd'hui et pour toujours, je ne crois pas que ce type était rempli du Saint-Esprit et qu'il voyait la Présence de Dieu! Comment pouvez-vous avaler un tel mensonge!

Martin Luther:
"Tuer un paysan n'est pas un meurtre; il aide à éteindre l'incendie. Qu'il n'y ait pas de demi-mesures! Écrase-les! Couper leurs gorges! Crucifiez-les. Ne laissez rien de côté! Tuer un paysan, c'est détruire un chien enragé! "
-" S'ils disent que je suis très dur et impitoyable, que la miséricorde soit damnée. Que quiconque peut poignarder, étrangler et tuer comme des chiens enragés. »
(référence Erlangen Vol 24, Pg. 294).

«Comme les conducteurs d'ânes, qui doivent inculper incessamment les ânes avec des bâtons et des fouets, ou ils n'obéiront pas, le souverain doit faire de même avec le peuple; ils doivent conduire, battre les gaz, pendre, brûler, décapiter et torturer, de manière à se faire craindre et à tenir les gens en échec .»(référence Erlangen Vol 15, Pg. 276).

«Si nous voulons laver nos mains du blasphème des Juifs et non participer à leurs affaires coupables, nous devons nous séparer d'eux. Ils doivent être expulsés de notre pays » et « nous devons les chasser comme des chiens enragés ». (...) Aussi nous sommes nous-mêmes coupables si nous ne vengeons pas tout ce sang innocent de notre Seigneur et des chrétiens qu'ils ont répandu pendant les trois cents ans après la destruction de Jérusalem, et le sang des enfants qu'ils ont répandu depuis lors (qui brille encore de leurs yeux et de leur peau). Nous sommes fautifs de ne pas les tuer.»

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LES ORIGINES DU MONACHISME DANS L'ASSEMBLEE cette Spiritualité de l’ascétisme gallo-romain primitif » (48). Les disciples de Martin ont sans doute vécu sous l’influence de leur maitre qui exerçait son autorité de manière charismatique, avec les beautés et les limites que peut connaitre un tel régime d’organisation communautaire et de gouvernement. L’absence d’une doctrine spirituelle et d’un règlement objectif peut en partie expliquer les conflits internes du vivant de Martin, en particulier avec Brice, son successeur sur le siege de Tours. En outre, la formation militaire de celui qui était devenu le « soldat de Dieu » ne devait pas toujours s’accorder facilement avec la sensibilité et l’intellectualité des jeunes recrues ! La disparition du monachisme martinien au 5e siècle avec les invasions barbares se comprend facilement a cause de son manque apparent de structure spirituelle, intellectuelle, et même économique. La tournure très individualiste de l'ascétisme de Martin exigeait en outre des tempéraments bien trempés, zélés, finalement assez exceptionnels; cela limitait l’extension de ce monachisme réserve à ceux, peu nombreux, qui en étaient capables. Ceci ne saurait pour autant limiter ses mérites. Il semble que le principe de ce monachisme repose uniquement sur la formation des novices par un abba, figure toujours éminemment charismatique. Très probablement Martin avait reçu d’Egypte ce principe qui s’accordait bien avec son caractère. Ainsi formés, les nouveaux moines autour de leur abbé étaient destinés a devenir un foyer de ferveur d’une nouvelle communauté chrétienne. La visée n’était pas la constitution d’un ordo monasticus avant la lettre, mais de faire naitre I 'Église ou de la dynamiser la on elle était déjà vivante. La perspective de Martin et de ses frères repose sur une recherche de Dieu pour Lui-rnême inséparable d’un souci missionnaire, qui trouve son apaisement dans le témoignage de la prière et souvent de la prédication directe de l’Evangile aux païens. Comment ne pas penser alors aux réalisations similaires de ces moines d’Orient, tels Ephrem, Basile, et leurs disciples, et encore aux monazontes ou apuctatitae de Jérusalem, vivant au sein d’une communauté chrétienne la radicalité de l’Evangile ?

Ainsi on conçoit que la préoccupation de l’évangélisation l’ait emporté chez Martin sur celle de l’organisation interne de sa communauté monastique. II y a chez lui un empressement a prêcher la Parole de Vérité, seule capable de faire entrer dans l’espérance ceux qui vivent dans les ténèbres de l’ignorance ou de l’inquiétude. Apres avoir converti un bourg ou une région, Martin construit aussitôt l’église et le monastère, comme ce fut le cas à Amboise et à Clion, ou: moines et vierges consacrées, par leur présence, favorisaient l’édification de la communauté chrétienne naissante (49). De la sorte, il œuvre à l’extension de I 'Église de son temps. Au lendemain de sa mort, il laisse en héritage a son peuple l’exemple d’une vie totalement donnée è Dieu et aux hommes dans un unique élan d’amour. L’audace spirituelle et l’immense compassion de Martin en ont fait très rapidement un saint très populaire et vénéré. Pour Martin, la solitude avec Dieu ne s’oppose pas à une vie de contacts avec les frères humains chrétiens et païens. Les pratiques ascétiques, le combat spirituel, la prière ininterrompue, stimulent sa mission. Il se met à l’écart du monde pour le gagner au salut. Cette manière de concevoir l’évangélisation et la pastorale met vigoureusement en cause le style de vie de nombreux clercs et prélats gallo-romains, qui surent bien montrer leur dépit par une réelle hostilité à l’égard de leur confrère. Martin, homme spirituel, rassemble en lui seul les différentes catégories d’hommes de l’Esprit. Prophète dans sa prédication, apôtre par son zèle, martyr dans sa vie de renoncement et de mortification ascétique, ermite durant ses fréquents «face à face » avec Dieu seul, il a « l’âme emplie toute entière de l’Esprit-Saint» (50). Dans la mission dont il porte la responsabilité, il trouve équilibre et dynamisme. Lui qui est « sans culture » prêche avec « savoir» et « talent» selon Sulpice Sévère (51).

Les ministères ordonnés viennent apporter un service ecclésial à la vocation monastique sans en supprimer les éléments ascétiques. Il est l'évêque le plus missionnaire de son siècle, en fondant six paroisses rurales dans son diocèse à une époque on les campagnes n’avaient pas encore « reçu le Nom du Christ. » À plusieurs reprises il se rend à la cour a Trèves pour y régler des affaires. Il voyage hors de son diocèse — on sait qu’il a rencontré à Vienne Paulin de Nole — assisté à des Conciles, répond aux invitations d’autres évêques qui, en raison de son autorité et de son prestige, lui demandent de l’aide pour détruire idoles et temples païens. Il apparait clairement que le monachisme martinien a en en Gaule un rôle de pionnier. Il faut ajouter que ce rôle n’a pas été seulement passager mais a été déterminant pour l’avenir du monachisme occidental. Martin a su s’enraciner dans son univers culturel nouvellement christianisé et, de cette façon, assurer une durée à son œuvre de promoteur de la vie monastique. Cela doit être affirmé malgré des apparences souvent contraires, puisque nous avons peu de témoins précis au plan littéraire et archéologique. « Loin de se couper définitivement du monde comme les moines d’Egypte, les disciples de Martin imiteraient le style de vie équilibrée de leur maitre: partage entre la vie contemplative et la vie active, selon un genre “mixte” de vie spirituelle que le Pape Grégoire le Grand, ancien moine lui aussi, analyserait un jour longuement dans ses Moralia. Dans cette alternance de tournés pastorales et apostoliques, et de retraites à Marmoutier, Martin retrouvait en un style chrétien le gofit équilibré de la tradition romaine pour une existence harmonieusement partagée entre l’accomplissement des devoirs sociaux et le retrait personnel temporaire, mais indispensable. Cette alternance nouvelle de «l'otium» contemplatif et des «negotia» apostoliques devait marquer profondément le monachisme occidental (52). » L’influence martinienne donnera au monachisme bénédictin une ouverture qui manquait parfois aux Peres du désert (53).

LA CROISSANCE DU MONACHISME URBAIN DURANT LE V° SIECLE

Au lendemain de la mort de saint Martin, des moines vivaient un peu partout en Gaule. Le monachisme allait y prendre profondément racine durant le 5° siècle et lentement préciser le contour de ses structures. Parmi les sancti il faut peu à peu distinguer les conversi des monachi ou religiosi. Les conversi vivent entourés de leur familia constituée de parents, d’amis, de domestiques et d’esclaves en formant une entité, qui difière progressivement des réalisations des moines vivant en monastères. A cette époque, le mot monastère a encore une signification très diversifiée ; il veut désigner soit la cellule d’un ermite, soit un ensemble de cellules d’ermites regroupées en une colonie nommée aussi «laure» soit enfin la maison des cénobites ou coenobium (54). Des familiae constituées par un évêque s’entourant de moines apparaissent aussi dans plus d’une ville. Sous le contrôle des évêques, parfois à leur propre instigation, le monachisme urbain se répand et s’organise très en lien avec le monachisme des campagnes.

Rien ne compte et ne doit compter que le but à atteindre: l’union à Dieu. La vie, pour l’ancien soldat qu’était Victrice, pouvait-elle être conçue sous un autre aspect? La foi telle qu’il l’envisage est dès lors une foi austère, une foi agissante et agissante sans répit. II s’agit de gagner une bataille qui renait sans cesse. Victrice s’intéresse donc moins à l’acte intellectuel de la foi qu’à ses conséquences pratiques lorsqu’il envisage le cas des chrétiens consacrés au Sauveur. Les termes qu’il emploie et les circonstances dans lesquelles il les énonce ne peuvent laisser subsister aucun doute:

La foi, écrit-il, est celle qui a fortifié les âmes des confesseurs dans le combat des passions; la foi est celle qui a dévoré dans l’humilité les 'jeûnes et les nourritures frugales; la foi est celle qui a conservé dans une modeste intégrité la virginité, la viduité, la continence ; la foi est celle qui a élevé la concupiscence corporelle et a fait entrer aux cieux l'amour de l'obéissance; la foi est celle qui unit à Dieu dans l’immortalité par la mort sur la croix. La foi est l’acte de tout être humain qui adhère à Dieu et qui au besoin lui sacrifié sa vie par le martyre; c'est l’inébranlable volonté qui fait que chaque acte de l’existence est informé par l’Esprit de Dieu d’une manière aussi complète qu’il est possible de le souhaiter (62). »

Les moines sont ceux qui mènent le combat de la foi à toute heure avec patience et persévérance dans la prière, la pénitence, la charité. Ils sont dans I 'Église le rappel de la primauté des « choses célestes », aussi constituent-ils pour Victrice « l’élite » de son peuple, dont la présence dans sa basilique est un stimulant pour tous les baptisés.

Note: Victrice (Victricius), est un saint catholique. Il fut évêque de Rouen des 4e et 5e siècles, mort vers 415. Un des premiers évêques de Rouen, ami de saint Martin, Victrice est né en Gaule, aux confins des frontières de l’Empire romain, quelques années après le 1er concile de Nicée. Dans sa jeunesse, il servait dans l’armée romaine.


(48) Sulpice Sévère op. cit. T.I.,121, p. 154—155.
(49) Cf. E. GRIFFE, La Gaule chrétienne de l'époque romaine, op. cit, T. III, page 326.
(50) S. SEVERE. op. cit., T. l, p. 269, Vita 7, 3.
(51) ID, op, cit, T.I, p.311-313, Vita 25, 6-8.
(52) Cf. 10.. op. cit, p. 684. C. Stancliffe a souligné également que Martin était mal à l’aise avec la ville de Tours, mais plus à l'aise avec les paysans de la campagne et plus encore dans « cette société de remplacement, unie ensemble les llCllS étroits de la vie commune » qu’était le groupe de ses disciples. Conclusion de l’ouvrage traduit en français par P. MINARD dans la Lem de Ligugé n° 234 (nov.-déc.§985), pp. 32-33.
(53) Cf. R. GAZEAU, Saint Benoit et saint Martin dans la Lettre de Ligugé n° 204, nov.-déc. 1980), pp. 19 à 26.
(54) . P. CANIVET, op. cit., note 64, p.50, §18; p.53, § 21 et p. 285, §226. L’évolution du vocabulaire désignant le lieu de résidence des moines et son imprécision n’est pas un phénomène gaulois. L’exemple de la Syrie nous montre que la terminologie à cette époque est encore très fluctuante.
(62). P. ANDRIEU-GUITRANCOURT, art. cit., supta, p. 97-98; I'auteur cite le De Laude sanctorum. PL. XX, col. 456; nous avons traduit la citation.

 


 


Note sur la «probable parenté» entre «saint Patrice et saint Martin de Tours»
 Hibernia ou Hibernie ou Hybernie est le mot latin pour désigner l’île d’Irlande. Les Romains appelaient le nord de l’Irlande Scotia en référence aux Scots qui vivaient à cet endroit.

 

Le personnage de Finnian de Moville est né en Ulster vers 495 et est décédé en 579. Son nom s'écrit aussi «Finan», «Finian», «Finien ou Finnien». (Ne pas confondre avec Finien de Clonard, mort en 549) que Columba connut également lorsqu'il fut initié à la vie monastique par ce personnage)

Finnian de Moville fut un moine et un abbé irlandais qui fonda en 545 un monastère à proximité de ce qui est maintenant Newtownards. Il le nomme Moville (en gaélique irlandais Magh Bile, « la plaine de l’arbre sacré »).

Les historiens rapportent que Finnian de Moville effectua un pèlerinage à Rome d’où il rapporta en l'an 540, le premier exemplaire parvenu en Irlande de la «Vulgate de saint Jérôme». Il fonda le monastère de Druim Fionn en 540 et le monastère de Moville, et qu'il dota d'une école en 545. Bien que dans l'hagiographie de «la vie de Columba», Adomnan dit que Finnian de Moville fut un maître/professeur de Columba d'Iona, il fut aussi le maître de Columban de Luxeuil (ne pas confondre avec Columba d'Iona). Il rédigea une règle monastique et un «pénitentiel» pour ses moines. Finnian de Moville est honoré comme «le saint (catholique) patron de l’Ulster».

 
 

 

Saint Columba d'Iona était fréquemment visitée par des personnes de L'Irlande, qui étaient soit ses anciens amis, ou qui voulu devenir, ou qui désiraient recevoir ces des conseils sur diverses questions; et ceux-ci, avec tous les autres étrangers, il a reçu avec la plus grande gentillesse et traité le plus hospitalièrement. Outre les saints hommes déjà mentionné, Columban, un évêque dans la province Leinster, [3] est venu le voir. Le saint abbé conçu pour ce prélat une grande amitié, de sorte que, étant par la révélation de instruit sa mort, il a Les commandes du matin que les moines qui étaient la préparation de leurs professions respectives devraient ne pas travailler ce jour-là; Quand tout était prêt et pour les saints mystères, toute la communauté, vêtu Vêtements blancs comme un dimanche ou une autre solennité, a procédé à l'église ainsi que le saint. quand le chœur était venu à une partie du service dans lequel le nom de Saint- Martin utilisé pour être commémoré, l'abbé saint cria: « Aujourd'hui, vous devez chanter Columban l'évêque saint « , et donc ils sont devenus informé de sa mort.

Il est né au Dal Araide Antn'm, le fils d'un soldat, qui espérait que son fils allait suivre ses traces. Il a, au contraire, d'étudier avec un employé (Réputés pour garder une maîtresse), puis dans une école monastique, probablement cette course par saint Finian de Moville. Il semble avoir été en proie à au moins l'habituel doutes des adolescents et des tentations, mais ceux-ci après avoir confessé à son abbé, il installés dans la vie monastique et fut ordonné prêtre. Il a commencé un petit monastère sur le Lough Erne, où son extrême austérité (peut-être calqué sur celui de Saint Pacôme, au-dessus), qui comprenait la prière debout dans les rivières glaciales devait être modifié pour le bien de la santé de ses moines. Il est appelé « le fondateur de monastères « par Adomnan: d'autres fondations peuvent ne pas avoir survécu longtemps. dont une sur l'île Rathlin, au large de la côte ouest Antrirn. Il a fondé Bangor dans environ 558, sur un site bien placé pour Voyage de la mer à la fois Ecosse Gaule. On a dit d'avoir trois ou quatre mille moines, mais peut se référer au nombre qui a passé à travers elle pendant le temps était Comgall

Thebaid et le premier fondateur de la vie monastique.

Athanasius a vécu dans le désert comme l'un des pieds Anthony pendant six ans. Exilé à Treves par Constantin en 336, il a instruit le clergé par exemple et la parole dans la vie religieuse qu'il avait appris de St. ANTHONY.

De Treves se répandit rapidement à travers la Gaule, et régulièrement a été établi par Saint-Martin, qui, lorsque l'évêque de Tours, fonda le célèbre monastère de Marmoutier, sur la Loire. Ayant servi vingt campagnes avec la cavalerie, il se consacre alors à une guerre plus ardue, et comme saint Augustin, à Hippone vivait avec ses prêtres et des religieux, parmi lesquels ce dernier ont été établis tant de saints évêques.

Le monastère de Lérins, dont la constitution était la même que celle de Saint Martin, et où saint Patrick a également étudié la vie religieuse, a été fondée par saint Plus tard, sur une île rocheuse et le désert, au large des côtes de la Provence, modifié par les travaux des moines dans un paradis de verdure et de fleurs, et il est devenu une célèbre école de théologie et de la philosophie, et une pépinière aussi des saints et des évêques.

La grande et modeste St. Vincent, le premier controversialist de son âge, il était le contemporain de Saint Patrick; donc aussi était Salvien, l'homme le plus éloquent de son temps après St. Saint-Augustin, surnommé Maître des évêques, bien que lui-même que prêtre dans ces sanctuaires de la religion et l'apprentissage, et sous ces maîtres ont St. Patrick étude que la vie religieuse, d'abord pratiquée par saint Anthony, transporté en Gaule par saint Athanasius, et régulièrement établi par Saint Martin, tel était le système de la vie religieuse et établie ici par notre grand apôtre enseigné et pratiqué dans les monastères celtiques.

Il était le même système, comme nous l'avons vu, que saint Saint-Augustin établi en Afrique, dans la mesure où il provient de la même source. Après sa conversion Augustin est revenu dans sa ville natale, Thagaste, où il a formé une communauté religieuse; et après son ordination, « il a créé une maison à Hippone, dans un jardin donné à lui par Valerius, l'évêque Ceci, aussi, comme les établissements de e Saint-Martin de Tours et Saint-Elder, est devenu une école de l'Eglise. un séminaire des évêques. Posidium, élève et ami de saint Augustin, mentionne dix évêques de sa propre connaissance qui avait étudié à l'école lorsqu'ils sont élevés au episoopacy il a quitté son monastère, mais a continué à mener le même genre de vie avec le clergé de son siège, qui a renoncé à tous les biens personnels, et ont été pris en charge par un fonds commun.

Nous avons vu que, après cet exemple, la plupart des premiers évêques irlandais étaient des moines ou les disciples des moines, et ont continué à vivre dans la vie Conventuali après leur élévation à l'épiscopat, et leurs maisons t aussi les collèges où les étudiants ont été formés pour le ministère sacré. La règle donc par saint Augustin fondé à Hippone, et sur lequel il avait placé sa sœur, avec son grand ouvrage, « Le travail des moines » tiré de la même source que le système de St. Martin, ne peut manquer de nous donner une véritable idée de la manière de la vie et de l'état religieux de ces anciens moines irlandais; et un examen du respect et de particularités dont parle Adonman, O'Donnell et les autres biographies de Saint Columba, qui nous montre que le mode de vie suivi par les communautés colombiennes, a été fondée sur le système monastique mis en Irlande par saint Saint-Patrick, et était sensiblement la même que celle suivie par les moines de Saint- Martin, Sainte-Marie Plus tard, saint Augustin, différent, sans doute, en détail dans le cas de Columba. La règle de mot, par conséquent, besoin de saint Wilfrid et d'autres à l'égard de Saint- Britannique, est assez entend le respect ou la discipline des monastères celtiques, pas une règle écrite particulière à Saint Dove ft. Nous avons également la règle de saint Columban de Luxeuil, établi par lui pour les monastères qu'il fonda en Gaule, les pratiques religieuses et la vie des moines irlandais réduits à l'écriture; pour la règle de saint Columban incarne l'esprit religieux du pays, et est précisément à cet égard, distingué de la règle de saint Benoît XVI. Columban formé sa règle du système suivi dans les monastères de l'Irlande, de l'une, à savoir., Bangor, lui-même avait été un moine. Né près de quatre ans avant le départ de Columba pour Iona et mourir dix-huit ans après lui, sa règle doit être, en substance identique à celle suivie dans les monastères irlandais de Columba; pour descendre aux invasions danoises, les monastères irlandais, en particulier dans le Nord, ont été guidés et contrôlés par l'esprit de ses successeurs et disciples.



En tant que jeune homme, Columban de Luxeuil avait peur qu'il était sur le point de céder à la vaine « l'éclat du monde », alors qu'il cherchait la direction d'un ermite local ou femme abbesse. Elle a conseillé ce beau jeune homme, « Loin de moi, la jeunesse O, loin! » « Fuyez de la corruption, dans laquelle, comme vous le savez, beaucoup sont tombés. » En entendant ces paroles de remontrance, il a été secoué tellement qu'il a quitté la maison au-dessus de la protestation forte de sa mère alors qu'elle était allongée prosternent sur le seuil de leur maison, en le priant de ne pas laisser d'étudier sous un moine nommé Sinell sur l'île Cleenish dans Lough Erne. Plus tard, il est entré dans le célèbre monastère irlandais de Bangor et a étudié avec le célèbre St. Comgall (un ami et élève de Saint-Columba d'Iona). Bien qu'il y ait deux, il codifie des règles de vie dans la communauté, un pour la communauté et un pour les moines individuels. Lorsque Columban de Luxeuil fut âgé d'environ 50 ans, Comgall finalement lui a donné la permission d'aller en Europe avec douze compagnons vers l'an 589.

 

 


Note sur la «probable parenté» entre «saint Patrice et saint Martin de Tours»
 Hibernia ou Hibernie ou Hybernie est le mot latin pour désigner l’île d’Irlande. Les Romains appelaient le nord de l’Irlande Scotia en référence aux Scots qui vivaient à cet endroit.

 

 


Analyse approfondie de Columban, le soi-disant 4ème "messager" de l'église de Thyatire. (Années 606 à 1520 après J.C.) Par Michel Morin

Prédication Exposé des sept âges de l'Église :
Âge de l’Eglise de Thyatire de William Branham a été prêchée 65-0005
Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER

Toutefois, deux hommes, dans les îles Britanniques, avaient un ministère en Parole et en actes qui pouvait être soumis avec succès à l’épreuve de la vérité. C’étaient saint Patrick et saint Columba. C’est à saint Columba qu’échut le rôle de messager.

Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu

 

«Columba d'Iona ou Columkill ou Colomkille ou Colombeau ou Colme ou Colombus ou Saint Columba (7 décembre 521 - 9 juin 597), ou Colum(b) Cille en gaélique irlandais (c'est-à-dire « Colombe de l'église »), est un missionnaire irlandais»

Selon l'enseignement des Sept Âges de l'Église par William Branham, Columban est le soi-disant «messager» de l'âge de l'Église Thyatire, qui aurait duré de 606 à 1520 après J.-C. (ère médiévale) Bien que William Branot; Saint Columban", je désire vous rappeler que cet homme n'a de "saint" que le titre que l'Église Catholique Romaine lui a donné. De plus, je crois que William Branham n'a pas vraiment consulté certaines archives, pourtant disponibles à tout chercheur sérieux, lorsqu'il affirme que Columban n'a jamais été canonisé ou reconnu par l'Église Catholique Romaine.

"Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé." - William Branham

La canonisation est un processus établi par l'Église catholique et les Églises orthodoxes, conduisant à la reconnaissance officielle d'une personne comme «sainte», et proposée alors comme modèle exemplaire de vie chrétienne. Le «saint» ou la «sainte »reçoit une place dans le calendrier liturgique de l'Église, date à laquelle il est liturgiquement commémoré et invoqué. Une canonisation équipollente est une canonisation décidée par un simple décret du pape sans que la reconnaissance d'un miracle ne soit nécessaire. Cette forme de canonisation, codifiée par Benoît XIV au XVIIIe siècle, nécessite trois éléments : la possession ancienne d’un culte lié à la personne à canoniser, l’attestation constante et répandue de ses vertus ou de son martyre par des historiens dignes de foi et la réputation ininterrompue d’accomplissement de prodiges. Lorsque ces conditions sont remplies le pape peut, de sa propre autorité, sans procès ni cérémonie de canonisation, procéder à une canonisation équipollente, c’est-à-dire étendre à l’Église universelle le culte liturgique en l'honneur du bienheureux. (Canonized: pre-Congregation - http://www.scborromeo.org/saints/columba.htm)

Wikipédia: Saints des Églises catholiques et orthodoxes: Saint Columba d'Iona († 597), « Colum(b) Cille », « Colombeau », abbé irlandais, apôtre de l'Écosse, fondateur du monastère d'Iona. Fête le 9 juin.

St. Columba died in 597 on the island of Iona. He had great influence as a monk and was venerated as a saint soon after his death. This local veneration spread beyond Ireland, but there was no formal process of canonization at that time. His reputation for holiness was honored and imitated, and his memory was kept on the date of his death, June 9, which became his feast day.

Les historiens rapportent que Columban, aussi appelé Colum, ou Columcille, était un moine et un missionnaire traditionnellement crédités du rôle principal dans la conversion de l'Écosse au catholicisme de l'Église de Rome. Columban est crédité comme étant une figure de proue dans la revitalisation de le monachisme pendant sa vie.

Columban (Colum Cille signifiant «colombe de l'église») était un moine irlandais, abbé, érudit et missionnaire qui répandait l'évangile de Jésus-Christ en Ecosse, en Angleterre et dans toute l'Europe occidentale de son monastère qu'il a établi à Iona au large de l'ouest. côte de l'Ecosse. Son monastère devint le «berceau du christianisme de l'Europe de l'Ouest».

Une canonisation équipollente est une canonisation décidée par un simple décret du pape sans que la reconnaissance d'un miracle ne soit nécessaire. Cette forme de canonisation, codifiée par Benoît XIV au XVIIIe siècle, nécessite trois éléments : la possession ancienne d’un culte lié à la personne à canoniser, l’attestation constante et répandue de ses vertus ou de son martyre par des historiens dignes de foi et la réputation ininterrompue d’accomplissement de prodiges22. Lorsque ces conditions sont remplies le pape peut, de sa propre autorité, sans procès ni cérémonie de canonisation, procéder à une canonisation équipollente, c’est-à-dire étendre à l’Église universelle le culte liturgique en l'honneur du bienheureux. La canonisation est un processus établi par l'Église catholique et les Églises orthodoxes, conduisant à la reconnaissance officielle d'une personne comme 'sainte', et proposée alors comme modèle exemplaire de vie chrétienne. Le saint ou la sainte reçoit une place dans le calendrier liturgique de l'Église, date à laquelle il st liturgiquement commémoré et invoqué.

Columban est né d'une famille noble autour de 521 à Donegal, en Irlande, et est mort le 8/9, 597, Iona [Inner Hebrides, Ecosse]; fête le 9 juin), sur l'île d'Iona, au large de la côte ouest de l'Écosse, en 597. Au début destiné à la prêtrise, il fit plus tard des vœux monastiques et les conserva avec un zèle fougueux (on lui attribue d'avoir fondé de pas moins de vingt-cinq monastères et quarante églises à l'âge de vingt-cinq ans!).

Cette abbaye érudite et profondément spirituelle envoya des centaines d'évangélistes qui partagèrent l'évangile et établirent des monastères dans toute l'Angleterre et l'Europe occidentale. Columban est l'un des plus aimés des premiers saints celtes, même s'il est souvent considéré comme un «saint guerrier». Sa vie a été enregistrée par Adomnan, le neuvième abbé d'Iona qui a écrit la vie de St. Columba un siècle après Columban décédés. Une grande partie du travail d'Adomnan était basée sur une biographie antérieure enregistrée par le septième abbé d'Iona, Cummene "le Blanc". Columba a étudié sous les célèbres professeurs monastiques, Finnian de Moville et Finnian de Clonard. Jeune homme d'une vingtaine d'années, il a été ordonné diacre à l'abbaye de Moville et a ensuite été ordonné prêtre lorsqu'il avait environ trente ans.

Saint Columban de Luxeuil mit par écrit les principes sévères du monachisme irlandais à destination des monastères gaulois. Les œuvres qu’il a laissées, connues sous le nom de « règles » sont en fait des textes très différents par leur nature et leur destination :

La Règle des Moines
Histoire
Rédigée entre 591 et 610 à l'intention des monastères continentaux d'Annegray, Luxeuil et Fontaines que le roi mérovingien Gontran lui avait demandé de réformer ; elle insiste sur les vertus des moines. Cette règle est d’abord en vigueur à l’abbaye de Luxeuil, la première fondée par saint Columban (594), puis à celles de Lure et de Fontaine-lès-Luxeuil. Lorsque Columban doit quitter Luxeuil, il s’établit à Eustaise, puis fonde les monastères de Bobbio et 18 autres : abbaye de Jouarre, abbaye de Remiremont. La règle connaît un certain succès, et près de 90 monastères l’adoptent : soit fondations des disciples de Columban (comme Attala, Gall et Columban le Jeune), soit imitation1. Elle est de même utilisée par des monastères féminins ou doubles. Mais, extrêmement sévère, parfois imprécise1, elle est modifiée ou abandonnée : dès 628, la règle de saint Benoît est associée à celle de saint Columban dans les monastères qui en relèvent. En 745, le concile des Francs, dirigé par saint Boniface de Mayence, préconise l’adoption de la règle bénédictine pour tous les monastères du royaume. La règle n’est jamais utilisée dans les îles Britanniques. Cependant, lors de sa réforme au IXe siècle, saint Benoît d'Aniane reprend quelques articles de la règle de saint Columban qu’il incorpore à la règle de saint Benoît.

Contenu de la règle
La règle est généralement jugée sévère, et comme insistant sur les mortifications. Elle s’articule autour d’une liste des devoirs du moine, découlant de dix vertus, et des punitions en cas de manquement à ces devoirs.

Vertus du moines
Les dix vertus commandées par la règle de saint Columban sont, outre la pauvreté, la chasteté et l’obéissance demandées par la plupart des règles monastiques, le silence, la frugalité dans l’alimentation, la récitation des psaumes, la modération (dans le comportement individuel), la mortification et la perfection.

Devoirs
Pour atteindre ces vertus, découlent des devoirs : la vie en communauté permet d’obtenir l’obéissance (au père abbé) qui donne l’humilité, la patience et la douceur (en côtoyant d’autres moines aux personnalités différentes). Le moine de saint Columban est pauvre : il abandonne tous ses biens, ne peut rien léguer, ni rien amasser durant sa vie. Le mépris des biens de ce monde est pour saint Columban la première des vertus2. La pauvreté doit s’étendre au monastère : il ne peut posséder que ses troupeaux, et donner aux pauvres tout don en numéraire. Pour préserver la chasteté, et comme la règle permet les monastères doubles, il est interdit à un moine de passer une nuit dans une auberge où se trouve une vierge, d’avoir des conversations régulièrement avec une vierge, de voyager avec une vierge. Le jeûne quotidien est également conseillé. Les jeûnes du mercredi et du vendredi sont obligatoires (dans les monastères suivant cette règle, on désignait le mercredi par cet ain, le premier jeûne, et le vendredi par ain didin, le second jeûne).

Les interdits et les pénitences
La règle de saint Columban se distingue par la sévérité et le nombre de punitions prévues pour les manquements à la règle. Le devoir d’évangélisation est une forme de pénitence, dite pereginatio Dei. Elle existe déjà de façon informelle dans les monastères irlandais. Il est recommandé de dormir le moins possible : il ne faut se coucher qu’épuisé. Pour y parvenir, la règle prévoit de nombreux travaux, manuels et intellectuels : de vastes scriptoria sont aménagés pour y recopier des manuscrits enluminés, et les moines travaillent la terre, dont les fruits nourrissent les moines et les pauvres.
Source Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_de_saint_Columban

Références: SAINT ColumbaN DE LUXEUIL, Règles et pénitentiels monastiques, éd. A. de VOGÜÉ, Bellefontaine, 1989 (Vie monastique 20) [le meilleur texte de référence actuellement disponible avec une introduction historique qui fait autorité]. Site de la Fraternité de Saint Columban : communauté œcuménique vivant l'Évangile selon la règle de Saint Columban.

Contrairement à Columban de Luxeuil, Columba d'Iona n'a pas laissé de règle écrite. Mais la règle suivante, qui lui est attribuée, a été fixée bien plus tard. Elle reflète véritablement l'esprit du monachisme irlandais originel.

°Sois seul dans un endroit retiré près d'une grande ville, si ta conscience n'est pas prête à vivre en communauté avec la foule.
°Sois toujours sans ornement, à l'imitation du Christ et des Evangélistes.
°Que tu possèdes peu ou une grande partie de quoi que ce soit, que ce soit les vêtements ou la nourriture, ou la boisson, que ce soit entre les mains de l'aîné et à sa disposition, car il n'est pas digne d'un religieux d'avoir de distinction de propriété avec son propre frère qui es libre.
°Qu'un lieu fermé, avec une porte, t'abrite en ses murs.
°Quelques hommes religieux pour converser avec toi de Dieu et de Son Testament; te rendre visite les jours de solennité, te renforcer dans les Testaments de Dieu, et les récits de l'Ecriture.
°Tu n'admettras pas auprès de toi, une personne qui parlerait trop avec toi en vaines paroles, ou du monde, ou qui murmure à propos ce qu'il ne peut réparer ou prévenir, mais qui te distrairait plus, par un bavardage [...], mais donne-lui tout de suite ta bénédiction, s'il la mérite.
°Que ton serviteur soit discret, religieux, qu'il ne fasse pas de contes, il t'assistera continuellement, par un travail modéré bien sûr, mais toujours prêt.
°Rends-toi avec soumission à toute règle qui est de l'ordre de la dévotion.
°[Aie] un esprit préparé pour le martyre rouge [id est la mort pour la foi].
°[Aie] un esprit fortifié et indéfectible pour le martyre blanc. [id est les pratiques ascétiques] Le pardon du cœur de chacun.
° Des prières constantes pour ceux qui te troublent.
°La ferveur dans le chant de l'Office pour les morts, comme si tout fidèle défunt était un de tes amis particuliers. °Les hymnes pour les âmes [doivent être] chantées debout.
°Que ta vigile soit constante de la veille à la veille, sous la direction d'une autre personne.
°Trois travaux dans la journée, à savoir: prières, travail, et lecture.
°Les travaux seront divisés en trois parties, à savoir, le travail qui t'est propre, et le travail de ta place, avec ses besoins réels, d'autre part, la part de ton travail pour les frères, enfin, pour aider le prochain, c'est-à-dire par l'instruction ou l'écriture, ou la couture des vêtements, ou quel que soit le travail dont il puisse avoir besoin, "ut Dominus ait, Non apparebis ante me vacuus [comme le Seigneur dit: Tu n'apparaîtras pas vide devant Ma Face. "]. °Tout, dans son ordre propre; Nemo enim coronabitur nisi qui legitime certaverit. [Car nul n'est couronné sauf celui qui s'est efforcé de manière licite.]
°Fais l'aumône, avant toutes choses.
°Ne prends pas de nourriture jusques au temps où tu as faim.
°Ne dors pas tant que tu n'en sens pas le désir.
°Ne parle pas, sauf lorsque tu dois vaquer aux affaires.
°Tout ce qui t'es donné en surplus dans les repas légitimes, ou dans les vêtements, donne-le par pitié pour les frères qui le veulent, ou pour les pauvres de la même manière.
°L'amour de Dieu, de tout ton cœur et de toute ta force;
°L'amour de ton prochain comme toi-même
°Demeure dans le Testament de Dieu en tous temps.
°Ta mesure de prière doit être jusques au temps où viennent tes larmes;
°Ou ta mesure de travail jusques au temps où viennent tes larmes;
°Ou la mesure de ton œuvre de labeur, ou de tes génuflexions, jusques au temps où vient ta sueur, si tes larmes ne sont pas libres.

Version française Claude Lopez-Ginisty d'après A. W. Haddan and W. Stubbs, Councils and Ecclesiastical Documents Relating to Great Britain and Ireland II, i (Oxford: Oxford University Press, 1873), pp. 119-121.

Aujourd'hui: L'Ordre Cistercien de la Stricte Observance (connu aussi comme “Trappiste”) est un Ordre religieux contemplatif de l'Eglise Catholique Romaine composé de monastères de moines et de monastères de moniales. Nous faisons partie de la grande Famille Cistercienne dont l'origine remonte au Moyen-âge.

L'ordre cistercien apparaît, au Moyen Âge, comme l'une des réalisations les plus remarquables de l'idéal monastique. La fondation de Cîteaux (1098) s'inscrit dans le vaste mouvement de retour aux sources authentiques du christianisme, qui caractérise la réforme de l'Église inaugurée par le pape Grégoire VII. Comme beaucoup de rénovateurs de la vie monastique à cette époque, les premiers cisterciens fondent leurs abbayes loin des lieux habités, en quête d'une solitude favorable à une vie vouée à la prière. Mais, à cet élément érémitique, ils unissent harmonieusement l'idéal communautaire formulé par la Règle de saint Benoît, qu'ils se proposent de pratiquer dans toute sa pureté. Deux éléments achevèrent de donner à l'Ordre sa physionomie originale. D'une part, une législation fondée sur le principe de l'unanimité dans la charité permit de sauvegarder l'autonomie interne des monastères, tout en assurant une centralisation suffisante. Cette Charte de charité exerça une influence profonde sur d'autres ordres religieux. D'autre part, pour animer spirituellement l'institution, une pléiade d'écrivains cisterciens de grande qualité (saint Bernard et son école) élaborèrent une doctrine de l'union mystique avec Dieu, dans laquelle l'influence des Pères latins et celle des Pères grecs se conjuguent en une synthèse unique en Occident.

Sa biographie a été écrite par un moine nommé par Adomnán d'Iona. Le travail le plus important d'Adomnán, et celui pour lequel il est le plus connu, est la Vita Columbane (c.-à-d. "La vie de Columban"), une hagiographie du fondateur d'Iona, Columban, probablement écrit entre 697 et 700, qui présente Columban comme comparable à un héros de la mythologie celtique. Wetherill suggère que l'une des motivations pour écrire la Vita était d'offrir Columban comme un modèle pour les moines, et ainsi améliorer la position d'Adomnan en tant qu'abbé.

La biographie est de loin l'œuvre survivante la plus importante écrite au début l'Écosse médiévale, et est une source vitale pour notre connaissance des Pictes, comme ainsi qu'un bon aperçu de la vie de Iona et le début du Gaélique médiéval moine. En d'autres termes: nous ne connaîtrons jamais vraiment la vie complétementale de Columban, puisque la vie de Columban est présentée comme un «héros dans la mythologie celtique». et un modèle pour les moines catholiques.

Déclarations de William M. Branham à propos des soi-disant messagers des Sept âges de l'Église et Columban

(Référence 1)" Et, souvenez-vous, le messager arrive toujours à la fin du Message. Nous le savons, c’est ce que nous avons vu dans les âges de l’église."

(Référence 2) "Souvenez-vous que Paul est venu à la fin de l’âge. Tous les messagers viennent à la fin de l’âge. C’est à la fin des temps que ces choses sont apportées."

Est-ce que les messagers que William Branham a choisis ont répondu à ce critère?
L'ère Thyatire - 606 - 1520 A.D. Le Messager - Columban (est né 521 apr. est mort 597 A.D.) William Branham a indiqué que l'Âge de Thyatira a commencé en 606 ANNONCE. William Branham a nommé Columban comme le messager à l'âge de Thyatira. Columban est mort en 597 après J.-C., 9 ans avant le début de l'Âge. Comment Columban pourrait être le messager de Thyatira s'il n'était pas là? Alors comment pouvez-vous le résoudre?

Référence: Wikipédia Saint Columban: Columban est né Décembre 7, 521 A.D. et décédé le 9 juin, année 597, A.D.)

 


*
17)

Voyons un peu, si les affirmations de William Branham au sujet de «la foi» de Columba d'Iona peuvent résister aux faits historiques que tout le monde peut consulter sur Internet. D'une part, je réfute complètement l'affirmation de William Branham lorsqu'il affirme que Columba d'Iona «s'attacha aux enseignements de la Bible» ... J'ai photographié pour vous lecteurs, quelques pages web qui nous offrent des textes démontrant tout le contraire. Voici les déclarations de William Branham que je réfute à 100%.

(Référence 5) «Ils étaient absolument indépendants de Rome.» (Référence 6) "Le messager de cet âge fut Columban. C’était un grand homme de Dieu. J’ai son histoire écrite ici. (...) Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, (...) et ne suivit jamais les enseignements de Rome. (...) Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!"
Prédication Exposé des sept âges de l'Église : Âge de l’Eglise de Thyatire de William Branham a été prêchée 65-0005  - Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER

Ci-dessous dans le texte, il est mentionné qu'à l'âge de 25, on crédita à Columba la fondation d'un grand nombre de monastères en Irlande seulement (37). L'héritage «spirituel» que léga ce personnage correspond exactement aux buts visés par un «autre saint» mû par un ascétisme monastique, nommé Martin de Tours. D'ailleurs vous observerez plus loin, dans cette étude, que Columba vénérait «saint Martin» et que si vous persistez à croire que ce personnage se «tenait vraiment dans la présence de Dieu» et qu'il «rejeta l'enseignement de Rome», je suis d'avis que vous êtes de mauvaise foi et n'avez absolument rien compris.

«Il s’attacha aux enseignements de la Bible, (...) et ne suivit jamais les enseignements de Rome. (...) Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!» - William Branham


Les opinions des historiens divergent sur l'exactitude du voyage de Columba à Rome,
malgré que cet anecdote se retrouve sur plusieurs sites Internet consacrés à la vie de Columba d'Iona.

 

«Il s’attacha aux enseignements de la Bible, (...) et ne suivit jamais les enseignements de Rome. (...) Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!» - William Branham


Comment pouvez-vous donner à Columba un chèque en blanc avec de tels mots dans ses lettres aux papes de Rome? Si Dieu est le même hier, aujourd'hui et pour toujours, il est impossible que ce type était rempli du Saint-Esprit et qu'il voyait la Présence de Dieu! Il était déjà à un milliard d'années-lumière de la Vérité! Ce type n'a jamais connu la vraie nouvelle naissance!

Quand vous voyez ce que William Branham prétend concernant «le pur Évangile de Columba» (Référence 4) «Le pur Évangile que prêchaient Columban et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu.» comment pouvez-vous avaler un tel mensonge!

Comment pouvez-vous accorder à William Branham la moindre crédibilité lorsqu'il déclara: « Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. » Bien que Columba n'alla probablement jamais à Rome, il y était «âme et esprit» à 100%, complètement soumis à l'Église de Rome. Columba était comme Martin de Tours, un ascète obsédé par la propagation de ses propres règles d'un monachisme calqué sur «la vie de saint Antoine» et celle de Martin de Tours, qu'il vénérait comme «saint». Columba n'a jamais eu l'intention de prêcher autre chose que le «pur catholicisme de Rome» et de faire du prosélytisme pour remplir ses monastères!  Et dire que vous avez essayé de digérer un enseignement pareil!

 

L'excuse boiteuse qui consiste à dire que Columban a marché dans la Lumière de Dieu qu'il avait pour son temps est pure spéculation et croyez-moi, cet argument ne tient pas à la logique élémentaire de la nouvelle naissance enseignée par Jésus lui-même. Vous trouverez que Columban n'avait aucun message à partager et son héritage d'œuvres prouve juste qu'il n'avait absolument rien en commun avec un authentique né de nouveau chrétien.

De ce que je viens de découvrir parmi toutes les informations que nous pouvons maintenant avoir de différentes sources, il semble que William Branham n'aurait pas choisi le pire personnage que Columban pour entrer dans l'ère choisi par Clarence Larkin pour son interprétation du livre des Sept Églises de la Révélation. Pourquoi William Branham a choisi Columban? C'était sa propre opinion ... pas une révélation du Saint-Esprit! Les déclarations de William Branham comme les suivantes sont juste absurdité.

(7) "Tout au début de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit est tombé sur l'Eglise... Le Message a continué jusqu'à Smyrne; il y avait là Irénée, le grand saint de Dieu, qui parlait en langues, avait la puissance de Dieu, ressuscitait les morts, guérissait les malades; il marchait dans la Lumière. Après lui vint Columban, le grand et puissant saint de Dieu. Beaucoup d'autres grands saints transmirent le message, marchant dans la Lumière, la Lumière de l'Evangile, la même Lumière que celle qui brilla au jour de la Pentecôte. Christ Se tient au milieu de Son peuple, dans ces sept lampes d'or reflétant Son éclat, comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force." - William M. Branham

(8) Les six premiers siècles après Christ, il y a eu Irénée, Saint Martin, Columban et tous les autres, tous ces saints hommes. Ils prêchaient le baptême au Nom de Jésus-Christ. Ils prêchaient la rémission des péchés. Ils prêchaient le parler en langues. Ils ressuscitaient les morts; ils guérissaient les malades. Des miracles et des prodiges les ont accompagnés jusque dans les Ages des ténèbres, et les ont accompagnés pendant les Ages des ténèbres." - William M. Branham

Résumé

Les historiens catholiques disent que Columban était l'un des soi-disant "Douze Apôtres d'Irlande", enseigné sous un moine nommé Finlandais de Clonard, qui est dit être l'un des pères du monachisme irlandais. Ensuite, selon le Sept âges de l'église, Columban est dit à être "un ange" ou "messager" devant Dieu. Maintenant, qui dit "messager"? dit aussi " une message particulier " lié au messager. En d'autres termes, vous ne pouvez pas être "un messager" si vous n'avez pas de message & quot; livrer. Bien qu'il ait été constaté que Columban ne vivait pas à l'âge de Thyatire, (sa mort ne correspond pas à la chronologie pour être même dans "l'âge" de Thyatire.) vous trouverez ce lot de les faits historiques sont dévastateurs pour l'enseignement des sept âges de l'Église ...

 
Citation de William Branham:

Est-ce que Columba était - un "ange/messager" dans le sens de la Parole de Dieu?

Le livre de l'Apocalypse dit que le les anges / messagers des 7 Eglises sont debout (leur conscience) devant Dieu (En présence de Dieu)

Columban voyait-il la présence du Seigneur? Certainement pas! Pire ... Ceci Le moine catholique ne mérite même pas le titre de chrétien! William Branham prétendu que l'âge de l'Église de Thyatire a duré de 606 à 1520 A.D. dates correspondent à ceux de la vérité dispensationaliste de Clarence Larkin, qui est un livre écrit par ce pasteur baptiste Trinitaire en 1918. Je défie n'importe qui ici pour vérifier et sonder le travail de Larkin intitulé "Dispensational Truth"; et dis moi qui a donné à Larkin les dates exactes de chaque soi-disant "Âge"!

Mais William Branham a échoué à examiner la durée de vie de Columban, il prétendait être le messager de l'ère de Thyatire. Columban (521-597) n'était même pas vivant pendant n'importe quelle partie de son «âge d'église».

La doctrine des «7 âges de l'Église» repose essentiellement sur des enregistrements audio qui ont été produits lors des prédications de William Branham. Les principales prédications portant sur le thème des 7 âges de l'Église, ont été prêchées entre 1960 et 1965, lesquelles par la suite, ont été transcrites et traduites (en Français et autres langues) pour servir de références aux disciples «du Message des Temps de la fin». Selon les enseignements véhiculés par le groupe du «Message», le ministère de prédication de William Branham a apporté «le véritable Message de l'heure» , lequel est sensé s'adresser aux véritables croyants, l'Épouse de Christ. Citation WMB. Lorsque le livre de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» parut, ce livre devint très important pour les disciples du «Message», malgré le manque flagrant de références et de bibliographie sur les personnages cités par William Branham. Et c'est malheureusement là que les transcriptions des enregistrements audio des prédications, causent un grave problème. En cliquant sur le lien ci-dessous «Pour en savoir plus» vous lirez pourquoi ce livre ne respecte pas la méthodologie des ouvrages crédibles.

Si les brochures contenant les transcriptions des prédications audio de William Branham étaient considérées comme des rédactions destinées à l'enseignement (incluant l'édification spirituelle), ces brochures devraient également offrir aux lecteurs une méthodologie bibliographique élémentaire, surtout lorsque des personnages historiques et des dates sont mentionnées, ce qui n'est vraisemblablement pas le cas. Dans le cas de l'enseignement «des 7 âges de l'Église», William Branham a été appelé à consulter un grand nombre d’ouvrages, afin de livrer des prédications dont l’objectif était de convaincre son auditoire. À part quelques brèves allusions à quelques sources historiques pour tenter d’étayer ses argumentations, comme par exemple, des citations puisées dans des sources hagiographiques (mythes et légendes de saints catholiques), William Branham n'a pas su déterminer et répertorier les travaux de recherche déjà entrepris concernant le sujet, sauf peut-être «l'hagiographie de saint Martin» et d'autres saints catholiques.  De même, l'absence de sources bibliographiques dans les brochures de ses prédications, n'offre aucun moyen d’étayer ses argumentations par des citations puisées dans des sources. Normalement, étant donné que la rédaction d'un travail destiné à l'enseignement se veut un travail personnel, tout ce qui est rapporté dans un document doit être le résultat de ses efforts personnels. Il est donc important de référencer les auteurs dont les écrits ont permis d’étayer ses affirmations. On ne doit en aucun cas s’approprier des travaux des autres, au risque de tomber dans le plagiat. D’autant plus que cela permet de repérer rapidement les sources citées.

Contrairement aux autres œuvres écrites sérieuses, notamment les travaux de recherche scientifique ou les thèses universitaires portant sur des thèmes bien précis, les transcriptions des prédications audio de William Branham ne sont pas étayées par aucune référence solide, provenant de travaux dignes de crédibilité et vérifiables, avec nom de l'auteur, dates et source documentée littéraire. Dans le cas des personnages que William Branham a choisis pour «anges/messagers», il aurait dû normalement rédiger une bibliographie permettant de rehausser son travail de recherche afin d’appuyer ses opinions par des démonstrations déjà faites par d’autres auteurs, et faire preuve d’éthique professionnelle, en reconnaissant les travaux des autres auteurs. À cet effet, j'ai comparé plusieurs extraits dans certaines brochures sur «les âges de l'Église» avec un autre auteur, et je peux facilement prouver hors de tout doute, qu'il a subtilement plagié un grand nombre de textes  sans en citer la source d'origine, textes qui lui sont maintenant personnellement attribués. En d'autres mots, tout lecteur/lectrice d'une brochure provenant de la transcription d'une prédication de William Branham doit s'en tenir au contenu et donner un «chèque en blanc» à tout ce qui est écrit.

William Branham a certes consulté beaucoup d'ouvrages disponibles dans des bibliothèques ou accessibles via divers réseaux de distribution de littérature «chrétienne» de son temps, mais il était trop souvent limité aux «hagiographies» et documents de «théologie catholique romaine» et de «théologiens» dont les travaux étaient tout aussi discutables et sans fondements solides, et qui présentent les mêmes lacunes de références crédibles, sinon des explications fondées sur des interprétations personnelles des Écritures. Bien que William Branham ait développé cet aspect de non-crédibilité à propos des théologiens, il semble qu'il a fait plusieurs «exceptions», lesquelles je ne manquerai pas de souligner implacablement. Citation [61-0730M]

Ainsi, lorsque des personnages et des faits purement historiques sont cités dans les prédications de William Branham, n'importe se rend compte que «les transcriptions des prédications» de William Branham ne renvoient leurs lecteurs à aucune référence ou source vérifiable, et que tout lecteur doit exclusivement se fier aux propres commentaires de William Branham, contenus initialement dans la transcription de sa prédication audio. Malheureusement, il semble bien que quiconque désire vérifier les allégations, affirmations et déclarations de William Branham risque de découvrir qu'un très grand nombre de celles-ci relèvent carrément de ses propres opinions personnelles, lesquelles ne reposent sur rien de concret ou tangible. Aussi, lorsque quelqu'un doute ou remet en question les enseignements de William Branham, il semble que «le noyau dur» des disciples «du Message» ne peut admettre que leur prédicateur William Branham, se soit trompé ou ait enseigné une doctrine truffée d'erreurs, historiques et théologiques, et que tous ceux qui contestent les «allégations, déclarations et affirmations» de William Branham sont des «incrédules» rebelles «au message de l'heure» et n'ont pas «la vraie foi inconditionnelle» qui «croit aveuglément» tout ce qu'a enseigné leur «prophète William Branham» et qui est l'équivalent de «la Parole de Dieu» infaillible. Citation [57-0922E] Le fait que William Branham a intentionnellement déclaré qu'il ne parlait que lorsqu'il était «inspiré» de Dieu, Citation [61-0412],  a pu induire en erreur ceux et celles qui n'avaient pas d'autres références que son «ministère de guérison», et pourtant les écritures étaient claires sur ce point. Citation [Matthieu 7:22]

Ce site Internet a été créé dans le but précis d'examiner soigneusement tous les critères requis selon la Parole de Dieu pour qu'une personne soit spirituellement qualifiée devant Dieu, pour être un «ange» ou un «messager» du Seigneur «dans la présence de Dieu». Au risque de me répéter, je le redis encore et encore: Nul ne peut se tenir dans la présence de Dieu, et ne jamais en être conscient à 100%.

Cette étude vise expressément la crédibilité de l'enseignement et la «doctrine dispensationaliste» des 7 dispensations ou «7 âges de l'Église» ainsi que celle de la «révélation progressive» sur laquelle repose tout l'enseignement des Sept Âges de l'Église, des «7 sceaux» et des «7 tonnerres», tel que prêché par William M. Branham. Ce site n'est pas une attaque sur le «don de guérison» de William Branham, mais cible seulement la crédibilité de William Branham et ses allégations lorsqu'il affirme que tout ce qu'il dit est inspiré de Dieu.

Je réfute son enseignement sur son «Exposé des 7 âges de l'Église» et conteste sa crédibilité d'enseignant biblique, laquelle est à mon avis, complètement nulle, et je réfute toutes «ses interprétations» qui sont liées aux volets historiques et spirituels, lesquels sont associés à des personnages qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative, afin d'enseigner les soi-disant «âges» de l'Église... Ainsi, avec ce site web, William Branham reçoit ce qu'il mérite, «selon ses œuvres». William Branham se croyait inspiré, et se croyait «prophète», mais la vérité est tout autre... Je défie dans le nom du Seigneur, quiconque désire défendre les enseignements de William Branham, de prouver, avec toutes les preuves et les références historiques, que j'ai tort et que je suis dans l'erreur, lorsque je fais la démonstration des erreurs et des fausses allégations de William Branham. N'essayez pas de défendre des citations de William Branham avec d'autres citations de ce dernier en disant qu'il faut «croire» aveuglément sans poser de questions, tout ce que William Branham a dit, même si ce qu'il a dit est illogique ou erroné.

Citations de William Branham: 
[61-0209] «(...) je ne peux parler que par inspiration. (...) C’est tout ce que je sais à ce sujet.»
[61-0210] «(...) et après tout, je ne parle que par inspiration»
[61-0412] «(...) amis, je ne parle que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me dit de parler»
[61-0429B] «(...) ce que j’ai dit – je l’ai dit, c’était sous l’inspiration, autant que je connaisse l’inspiration»
[61-0806] «(...) d'après la façon dont je le comprend, (...) par le Saint-Esprit»
[61-0806] «(...) ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume»
[64-0125] «(...) je suis sans instruction, et je ne peux parler que par inspiration.»
[64-0802] «(...) et je vous ai parlé, par le passé, des Sept Sceaux, des Âges de l'Église, (...) Et si seulement je pouvais le donner dans l'inspiration dans laquelle je l'ai reçu»

La clé de mes réfutations se trouve dans l'analyse soigneusement vérifiée, que j'ai effectuée sur le «personnage historique» qu'a choisi William Branham, «Columba d'Iona», sur sa vie, ses quelques écrits et témoignages, ses préceptes centrés sur son «monachisme ascétique», sa «théologie catholique» ainsi que les personnes avec lesquelles il s'est associé et tous ceux qu'il a admirés et qui l'ont inspiré.

Dans le cas de l'évaluation de William Branham concernant le personnage de Columba d'Iona, ses déclarations frisent carrément l'obscénité et l'insulte lorsqu'il affirme que : (...) Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. » *** [65-0005]  Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER *** 

Je suis presque assuré que très peu d'entre vous ont pris le temps de lire à propos du personnage de Columba d'Iona et que tout ce que vous avez entendu et connu du personnage, provient de l'enseignement «des 7 âges de l'Église» lorsque William Branham a prêché sur le «soi-disant» messager de l'Église de Thyatire. Cette page a pour but de vous montrer comment William Branham s'est littéralement inspiré des «légendes hagiographiques» d'un personnage «très religieux» que William Branham nomme «saint Columba» et dont «la réputation hagiographique» a été créée par un auteur nommé Adomnan d'Iona ou «saint Adamnan» plus de 100 ans après la mort de Columba.

Adomnan, l'hagiographe de la «vie de Columba d'Iona», était lui aussi un moine pratiquant la vie ascétique  - selon la règle monastique de Columba -  et la rédaction de la «vie de saint Columba» fut publiée dans la dernière décennie du 7e siècle, avec l'intention avouée de lui rendre un culte «en tant que saint». Grand admirateur de Columba, Adomnan y retrace «à sa manière» la vie du «moine fondateur» à qui l'on attribue l'implantation du «phare catholique du monachisme»  dans les îles Britanniques, (Irlande et Écosse) un peu plus d'un siècle auparavant. Les légendes folkloriques sur «saint» Columba d'Iona mentionnent entre autres, que Columba rencontra le monstre du Loch Ness. (Wikipédia). Lorsque la vie du personnage de Columba d'Iona est examinée avec soin, l'on comprend alors que l'homme que William Branham a choisi ne fut qu'un pantin habilement inspiré et dirigé par un «esprit» dont le focus était complètement centré sur l'ascétisme monastique, et qui n'avait absolument rien en commun avec la foi apostolique. En fait, je crois que William Branham n'aurait pu choisir pire personnage que Columba pour donner un «exemple de saint» dans l'époque historique du 6e siècle. Et comme vous le constaterez, «le pur Évangile» de Columba était encore plus «orthodoxe» que le catholicisme romain d'aujourd'hui. Quand vous aurez compris ce que fut en réalité «la vie de «saint» Columba d'iona vous ne verrez plus l'enseignement des 7 âges de l'Église de la même façon.

La plupart des archives historiques, sont actuellement disponibles en quelques clics et des centaines de graphiques et d'illustrations deviennent accessibles pour tout chercheur sérieux, ce qui n'était pas le cas il y a 50 ans. Néanmoins vous devez comprendre que tout enseignant crédible et intègre qui se respecte s'en tient aux faits véridiques et vérifiables dans tout leur contexte, qu'ils soient politiques, sociaux ou religieux. Lorsqu'un historien se base sur des fables, des légendes (hagiographies) et des allégations pour interpréter l'histoire, c'est tout son enseignement au complet qui est visé et remis en question, peut importe qu'il soit sincère ou non. Les faits historiques vérifiés ne s'inventent pas ni s'interprètent, car ils parlent d'eux-mêmes. Cette étude soulignera implacablement tous les anachronismes rencontrés, les erreurs et omissions historiques ainsi que les aberrations par rapport au bon sens et confrontera les doctrines théologiques acceptées comme norme avec la vérité dans une logique implacable.

Bien que cette page en particulier s'adresse au personnage de Columba d'Iona qui vécut du 7 décembre 521 au 9 juin 597 de notre ère,  (saint Columba d'Iona pour les catholiques, ne pas confondre avec Columban de Luxeuil), vous comprendrez que les textes de cette page en particulier ont été rédigés pour démontrer clairement que ceux qui sont qualifiés «d'anges/messagers»  qui se «tiennent devant Dieu» (Apocalypse 8: 2) ne peuvent en aucun cas être les personnages historiques nommés dans l'enseignement de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» prêché par William Branham. Tout comme Columba d'Iona, ces personnages, soi-disant «messagers» sont certes des personnages historiques ayant eu un impact sur le volet religieux du «christianisme», mais à la lumière des Écritures, la majorité d'entre eux n'ont jamais rencontré les critères requis pour «se tenir dans la présence de Dieu» (sauf Paul) ni ont satisfait aux détails particuliers des «lettres adressées personnellement à chaque «ange/messager», que ce soit les louanges, ou les instructions et exhortations du Seigneur. Je reconnais que William M. Branham a effectivement eu un «impact» sur les frères et sœurs francophones, non seulement du Québec, mais chez tous les francophones du monde entier, mais maintenant je crois qu'il était temps que ce site web voit le jour en langue Française, car l'appel aux vainqueurs cible également tous les francophones répartis dans l'Église de Dieu.

Veuillez prendre note que vous pouvez à tout moment communiquer avec moi en m'écrivant à michel@lalumieredusoir.ca

Les prochains chapitres ne font que mettre la table pour réfuter les allégations de William Branham concernant le personnage de Columba d'Iona.

Que le Seigneur ajoute Sa bénédiction à la lecture de cette publication!

 



Prédication Exposé des sept âges de l'Église :
Âge de l’Eglise de Thyatire de William Branham a été prêchée 65-0005
Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER

Toutefois, deux hommes, dans les îles Britanniques, avaient un ministère en Parole et en actes qui pouvait être soumis avec succès à l’épreuve de la vérité. C’étaient saint Patrick et saint Columba. C’est à saint Columba qu’échut le rôle de messager.

Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. Débordant l’Écosse, il toucha aussi l’Irlande et l’Europe du Nord. Sa façon de répandre l’Évangile était la suivante : un groupe d’une douzaine d’hommes, sous la conduite d’un chef, se rendait dans une région non encore touchée par l’Évangile et y fondait une véritable petite ville centrée sur l’Évangile. Parmi ces douze hommes, on trouvait des menuisiers, des enseignants, des prédicateurs, etc., tous merveilleusement versés dans la Parole et menant une vie sainte. Cette petite colonie était entourée d’un mur. Avant longtemps, cette enceinte était entourée de maisons habitées par des étudiants et leurs familles. Ces étudiants étudiaient la Parole et se préparaient à partir au service du Seigneur comme missionnaires, comme conducteurs spirituels et comme prédicateurs. Ces hommes pouvaient se marier, bien que beaucoup s’en soient abstenus pour pouvoir mieux servir Dieu. En ne demandant aucune subvention de l’État, ils restèrent à l’écart de la politique. Au lieu d’attaquer sans cesse les autres religions, ils enseignaient la vérité, car ils croyaient que la vérité était une arme suffisante pour parvenir aux fins auxquelles Dieu les avait appelés. Ils étaient tout à fait indépendants de Rome.

Saint Columba fut le fondateur d’un grand institut biblique sur l’île d’I (au large de la côte sud-ouest de l’Écosse). Quand il y arriva, l’île était si aride et rocailleuse qu’elle n’aurait pas suffi à les nourrir tous. Mais Columba planta la semence d’une main en levant l’autre main en prière. Aujourd’hui, l’île est l’une des plus fertiles au monde. De cette île centrée sur la Bible sortirent de puissants enseignants revêtus de sagesse et de la puissance de Dieu. En lisant l’histoire de ce grand serviteur de Dieu et de l’œuvre merveilleuse qu’il a accomplie, j’eus le cœur attristé de voir que la puissance papale, avide de soumettre tous les hommes à son emprise, vint ensuite souiller ces champs de mission et détruire la vérité telle qu’elle avait été enseignée par Columba.

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L'Âge de l’Eglise de Thyatire 60-1208

(4) Et, Père, nous courbons humblement nos têtes par respect pour ces grands hommes de tous les âges, ces étoiles que Tu as tenues dans Ta main et que Tu as appelées les anges des âges de l’église, Tes serviteurs. Combien nous Te remercions pour ce grand Paul de l’église d’Éphèse. Combien nous Te remercions pour Irénée, ô Seigneur, pour Irénée, Ton grand serviteur; et pour Martin; et ce soir, pour Columban. Seigneur, combien nous Te remercions pour ces hommes! Au milieu de ce Romanisme de ténèbres, de ce paganisme qui est entré dans l’église, ils ont combattu vaillamment pour le message et les bénédictions de Pentecôte, parlant en langues, accompagnés de grands signes et de prodiges, guérissant les malades et ressuscitant les morts.

18 Le messager de cet âge fut Columban. C’était un grand homme de Dieu.

19 J’ai son histoire écrite ici. Pour commencer, le nom du quatrième âge de l’église, Thyatire, signifie mou, relâché ou encore flou. Vous voyez, c’est une époque d’illégitimité, qui s’étend de 606 à 1520.

20 L’étoile de cet âge était Columban, d’Irlande et d’Ecosse, un neveu de Martin; il a vécu environ soixante ans après Patrick, et son ministère commence donc environ soixante ans après celui de Patrick.

21 Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, suivant en cela l’exemple de sa pieuse mère, la sœur de Martin, et ne suivit jamais les enseignements de Rome. Il enseigna que les signes de Marc 16 devaient accompagner chaque croyant. Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!

25 Son église était ....et il voulait que chaque membre de cette église fût rempli du Saint-Esprit. Il détestait de tout son cœur la hiérarchie de Rome et s’y opposait fortement. Je crois que c’est lui qui fut l’étoile de son âge. Que faisait-il? Il parlait en langues c’est ainsi qu’Il a établi Son Église au commencement, elle doit rester la même (aussi la minorité), du commencement jusqu’à la fin; elle fut presque écrasée ici, mais nous la verrons réapparaître avec Luther. 26 Maintenant, nous allons commencer à lire ces versets. Verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Thyatire, écris…

27 Avez-vous remarqué ces adresses? Ces messages sont adressés à l’ange, ou au serviteur qui porte la lumière de cet âge de l’église. Vous voyez? Hier soir, nous avons vu, en terminant cet autre âge de l’église, celui de Pergame, que l’ange de l’église (lorsqu’il est parlé de “celui qui vaincrait” dans cet âge de l’église) recevrait un caillou. Et sur ce caillou…

28 Nous avons étudié ce caillou, et cherché de quoi il était le symbole, et nous avons vu qu’il représentait une pierre, un rocher. Qu’est-ce que cela voulait dire? Que l’ange serait comme Pierre, qui avait été appelé caillou, ou pierre.

29 Nous découvrons ainsi que votre nom a une influence sur votre vie. Je ne pourrai jamais trop insister là-dessus, parce que le diable a une fausse numérologie: nous le savons; et cela donne certains sentiments aux gens qui finissent par tomber dans le spiritisme, et le spiritisme est du diable. Nous le savons! C’est pour cela que vous devez faire attention.

31 Nous remarquons que l’ange de cet âge de l’église recevrait un caillou. C’était un caillou blanc, indiquant non pas sa propre justice, mais la “propre justice de Dieu”.

32 Et sur ce caillou blanc il y avait un nom écrit, un nom que personne ne connaissait si ce n’est celui qui le recevait. Il le connaissait, mais personne d’autre que lui ne pouvait le connaître. Quand vous entendez ces gens se flatter, disant qu’ils sont “Jean”, “Paul”, “Marie”, “celui-ci” ou “celui-là”, ne les croyez pas, parce que si c’était vrai, ils n’en diraient jamais rien: Vous voyez? C’est vrai! Il doit le garder pour lui. Il le connaît. Personne ne le connaît si ce n’est lui-même, et il le connaît, parce que tout vainqueur parfait reçoit un nom nouveau.

35 Nous voyons aussi que le vainqueur reçoit la manne cachée. La manne cachée est représentée par les pains de proposition. Les pains de proposition n’étaient que pour les sacrificateurs. C’est vrai! C’était une chose spéciale faite pour les sacrificateurs, c’est-à-dire pour les conducteurs; ces hommes ont vaincu. Toute l’assemblée recevait de la manne, mais lui avait une manne cachée, spéciale, une révélation spéciale, de qui était Jésus et de tout ce qui Le concernait. Vous voyez, cet ange, s’il avait vaincu, il recevait cette révélation. “Tiens ferme, car à celui qui vaincra…”. Il avait vaincu! C’est adressé à l’ange de l’église. Vous comprenez?


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L'ascèse ou ascétisme est une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une perfection, par une forme de renoncement ou d'abnégation. Dévotion, discipline, mortification, règle, rigueur ascétique

Le mot "moine" est dérivé d'un mot grec qui signifie «seul».


Relèvent par excellence de l'ascèse – à condition d'avoir été librement consentis – le jeûne prolongé, les veilles, l'exposition aux rigueurs des éléments, les disciplines et austérités, le contact avec le répugnant, la solitude, le silence, la claustration, le dénuement matériel, l'abstinence sexuelle, la non-disposition de soi, le partage d'une condition sociale méprisée, etc.
Vu ainsi de l'extérieur, l'ascète fait l'effet d'un masochiste, voire d'un désespéré, et sa vie prend l'allure d'un lent et savant processus d'autodestruction. Mais ce genre de jugement, fort [...]

monachisme

Abbé d'Iona (✝ 597) ou Columba.
Abbé dans l'île d'Iona au large de l'Écosse. L'un de ses successeurs trace de lui ce portrait: "Nature d'élite, brillant dans ses paroles, grand dans ses conseils, plein d'amour envers tous, rempli au fond du cœur de la sérénité et de la joie du Saint-Esprit."

Il fonda plusieurs monastères en Irlande avant de fonder celui d'Iona en Écosse, monastère célèbre qui fut une pépinière de saints moines et de missionnaires.

Il est vénéré en Irlande à l'égal de saint Patrick et de sainte Brigitte de Kildare, cette Irlande qu'il chantait: "Sur chaque branche de chêne, je vois posé un ange du ciel... tout y respire la paix, tout n'y est que délice."
 
Ascèse, prière contemplative et charité sont les grandes réalités de sa vie comme de sa règle; celle-ci franchira la mer et sera suivie par les ermites et les moines bretons. (diocèse de Quimper et Léon - saint Columba)

Dans l’île d’Iona, en Écosse, vers 597, saint Columba ou Colum Cille, prêtre et abbé. Né en Irlande et formé aux préceptes de la vie monastique, il établit son monastère dans cette île, qu’il rendit célèbre par la discipline de vie et le culte des lettres. Enfin, recru de vieillesse et prévoyant son dernier jour, il mourut devant l’autel du Seigneur.

Le mot "moine" est dérivé d'un mot grec qui signifie «seul». La question pour les pères du désert était l'un des solitaires, la lutte individuelle contre le diable, par opposition au soutien évident que venaient de vivre dans une sorte de communauté. Pacôme (c. 290-346), un moine égyptien, a préféré la seconde. Il a écrit une règle de vie pour les moines dans lequel il a insisté sur l'organisation et la primauté du moines aînés sur les nouveaux profès.

La règle est devenu populaire, et le mouvement vers la vie communale a été assurée. Pour l'idée de communauté Basile le Grand (c. 330 - 79) a ajouté un autre élément. Dans ses écrits, et surtout dans ses commentaires sur les Ecritures, ce père du monachisme oriental défini une théorie de l'humanisme chrétien qu'il jugeait contraignantes pour les monastères. Selon Basile, moines étaient tenus d'examiner leur devoir à l'ensemble de la société chrétienne. Ils doivent s'occuper des orphelins, nourrir les pauvres, maintenir les hôpitaux, éduquer les enfants, même fournir du travail aux chômeurs.


ASCÈSE & ASCÉTISME
L'essence de l'ascétisme

Quiconque cherche à dégager l'essence de l'ascèse est d'emblée confronté à la variété infinie – au moins en apparence – des pratiques ascétiques à travers le temps et l'espace, ainsi qu'à la déconcertante diversité des idéaux religieux, philosophiques, politiques, etc., censés les justifier. Qu'y a-t-il de commun, par exemple, entre un shaman sibérien se livrant à d'effrayantes austérités dans le but avoué d'acquérir des pouvoirs magiques et un prisonnier politique d'aujourd'hui prêt à jeûner jusqu'à la mort afin d'arracher sa libération aux autorités de l'État ? Et entre ces deux derniers et un moine cistercien ou un hésychaste du mont Athos ? Ici, pourtant, l'étymologie du terme s'avère, comme souvent, d'un certain secours. Le mot « ascèse » vient – on le sait – du grec askèsis dont le sens propre est « pratique » ou « entraînement ». Le terme s'applique en particulier aux athlètes qui s'exercent en vue des jeux du stade et, plus généralement, à ceux qui cherchent à se perfectionner dans un art à travers une pratique quotidienne. Mais, l'ascète – au sens religieux –, à quoi s'exerce-t-il exactement et dans quel but ?

Les pratiques ascétiques ont beau se diversifier à l'infini en fonction des époques, des climats, des religions et même des tempéraments individuels, on constate que, partout et toujours, elles concernent certains secteurs bien spécifiques du comportement humain. Relèvent par excellence de l'ascèse – à condition d'avoir été librement consentis – le jeûne prolongé, les veilles, l'exposition aux rigueurs des éléments, les disciplines et austérités, le contact avec le répugnant, la solitude, le silence, la claustration, le dénuement matériel, l'abstinence sexuelle, la non-disposition de soi, le partage d'une condition sociale méprisée, etc.

Vu ainsi de l'extérieur, l'ascète fait l'effet d'un masochiste, voire d'un désespéré, et sa vie prend l'allure d'un lent et savant processus d'autodestruction. Mais ce genre de jugement, fort [...]

Une personne ascétique est l'opposé d'une personne épicurienne. Elle refuse toute source de plaisir, afin de mener sa vie dans une austérité. L'individu ascétique consomme peu et fréquente peu de monde.
.− Emploi adj.

1. [En parlant d'une doctrine, d'une morale] Qui concerne l'ascétisme en tant que règle de vie :
1. ... si l'ordre biologique semblait peu compatible avec l'idéal de pureté et de bonté proposé à l'homme pour la vie future, et même dès ce bas monde autant que possible, on avait d'abord recours à la morale ascétique; ... Renouvier, Essais de crit. gén.,3eessai,1864, p. 173.
2. Pas d'idéal ascétique : libre essor de toutes les facultés, de tous les instincts. Jaurès, Études socialistes,1901, p. 142.
3. Même pour qui considère ainsi l'existence de Dieu comme douteuse, la prière appartient à l'ordre du « Devant Dieu ». Mais un Dieu présent est autre chose qu'un regard. L'exaucement. − Bref, la prière n'est pas moins passive qu'active : la fin de l'entreprise ascétique est l'abandon, l'accueil, l'oubli de soi. Les spirituels s'accordent à avouer que finalement, dans la vraie prière, Dieu fait tout et l'homme rien, que la prière elle-même est un don. Philos., Relig.,1957, p. 3609.
− PHILOS. [En parlant des philosophes] Qui enseigne l'ascétisme :
4. En comparant mon état actuel, le même que j'éprouve tous les hivers, avec celui où je me trouve quand la belle saison revient, j'ai pensé qu'il y avait un certain degré de vie physique, nécessaire pour que la vie intellectuelle et morale puisse s'exercer et n'est-ce pas de vie physique dont les philosophes ascétiques, comme les stoïciens, font toujours abstraction dans leur morale spéculative? Maine de Biran, Journal,1821, p. 305.
2. [En parlant des manifestations concr. de l'ascétisme] .
a) [L'accent est mis sur les pratiques de l'ascétisme] :
5. J'ai connu une jeune fille riche et belle qui, pour expier un crime qu'elle savait avoir été commis par son père, s'est condamnée à une vie d'austérités ascétiques et d'active charité. Tu peux blâmer, comme une erreur, cette expiation volontaire d'une faute qui n'est pas la sienne; moi, j'admire cette âme pure abritant une âme souillée dans un pan de sa robe blanche. Ménard, Rêveries d'un païen mystique,1876, p. 204.
SYNT. Dévotion, discipline, mortification, règle, rigueur ascétique.

L'an 565. Les moines de Saint Columban (ou Columba). Columba est né vers 520 et entre au monastère de Killéany (où il est formé), puis il passe à Moville et à Clonard. Il établit des moines à Derry, Durrow et Kells (En Irlande). Il quitte ensuite l'Irlande pour l'Ecosse et s'installe, avec ses disciples, sur l'île de Hy (appelé aujourd'hui Iona) où il fonde un monastère vers 563. Columba meurt en 597. Un de ses disciples, Aidan, fondera en 635 un monastère dans l'îlot de Lindisfarne. Il y eut par la suite beaucoup de monastères de cet Ordre par toute l'Angleterre (à Whitby, Chester, Peterborough, Boston, ..).

Saint Columban de Luxeuil est par contre né vers 540 en Irlande, d'une famille du Leinster, et se fait moine à Bangor d'Irlande sous la direction de l'abbé Congall. Il y reste près de vingt ans et, vers 575, décide de "pérégriner" avec quelques disciples. Cette pérégrination le conduit sur les côtes d'Armorique où il débarque dans la région de Cancale. Le roi Gontran lui offre de s'établir à Annegray (à l'intérieur des Vosges, dans la vallée du Breuchin), puis il se rend à Luxeuil (Lixovium) et fonde ensuite un troisième établissement, à Fontaines (dans le voisinage de Luxeuil). Il y reste près de vingt ans puis décide de partir en 610. En 611, il installe un monastère à Bregenz (à l'extrémité orientale du lac de Constance). Avec la protection du roi lombard Agilulf, il édifie en 614 une nouvelle abbaye à Bobbio (en Italie) où il meurt le 23 novembre 615.







Citation de William Branham:

«Sûrement ces saints de Thyatire étaient la crème de la récolte, pleine du Saint-Esprit et de la foi, créée pour les bonnes œuvres, montrant sa louange, ne tenant pas leurs vies chères à eux-mêmes, mais donner avec joie leur tout comme un doux sacrifice pour le Seigneur.» William Branham
Source: CHAPITRE SIX, L'ÂGE DE L'ÉGLISE THYATIREEN, L'EULOGIE: https://www.biblebelievers.org.au/7ch030.htm#The Eulogy 


Source: http://montagnedesdieux.com/saint-Columba-diona/