Par Michel Morin
1 Introduction, pourquoi ai-je publié cet exposé?
2 Critères bibliques pour être un «ange / messager de Dieu»
3 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
4 L'appel aux «vainqueurs» de l'esprit accusateur sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal
5 Le protocole des noces de l'Agneau
6 Exposé sur le mystère de l'iniquité
7 Le mystère du procureur coupable de mépris de cour
8 William Branham et «son message», avant le retour de Christ
9 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur l'évolution progressive de la nouvelle naissance
10 Réfutation de l'enseignement de William Branham sur les 70 semaines de Daniel
11 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le rôle du pays d'Israël dans les prophéties bibliques
12 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur l'unité de Dieu et sur la divinité
13 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur le serpent ancien
14 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur les 144,000 d'Apocalypse 7:4, 14:1 et 14:3
15 Réfutation de l'interprétation de William Branham sur la marque de la bête
16 Réfutation de la prétention de William Branham déclarant que son message a «réglé les points en suspens»
17 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église d'Éphèse «Paul»
18 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Smyrne «Irénée de Lyon»
19 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Pergame, «Martin de Tours»
20 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Thyatire, Columba d'Iona
a 1e partie : Les «missionnaires» du symbole de Nicée, le crédo Trinitaire
b 2e partie : Expansion du culte de «saint» Martin et du crédo de Nicée
c 3e partie : Mythes et légendes sur le personnage de Patrick d'Irlande
4e partie : Qui est le personnage de Columba d'Iona?
e 5e partie : La piste hagiographique, les légendes sur Columba
f 6e partie : L'héritage diabolique de Columba d'Iona
g 7e partie : L'Église Irlandaise et sa relation avec Rome
21 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Sardes «Martin Luther»
22 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Philadelphie, «John Wesley»
23 Réfutation Exposé des 7 Âges de l'Église - Le pseudo messager de l'Église de Laodicée «William Branham»
24 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 sceaux et les 7 tonnerres par William Branham
25 Réfutation de l'enseignement et de l'interprétation sur les 7 trompettes par William Branham
26 Clarence Larkin, sa publication de 1918
27 À propos de «Voice of God Recordings»
28 Lettre ouverte de Sarah Branham aux croyants (du Message) datée de 1989




Quatrième partie de 7

«Ils étaient absolument indépendants de Rome.» « Le messager de cet âge fut Columban. C’était un grand homme de Dieu. J’ai son histoire écrite ici. (...) Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, (...) et ne suivit jamais les enseignements de Rome. (...) Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!"
Prédication Exposé des sept âges de l'Église : Âge de l’Eglise de Thyatire de William Branham a été prêchée 65-0005  - Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER

Cette page se réfère à la prédication de William Branham, prêchée le 8 décembre 1960, jeudi soir, Jeff. (Indiana).

Lien vers le texte original en Anglais: Thyatirean Church Age, [60-1208] Ce lien s'ouvre dans une fenêtre extérieure
Lien vers le texte traduit en Français: L'âge de l'Église de Thyatire [60-1208]
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Section consacrée au personnage de Columba d'Iona
Ascétisme, monachisme, prosélytisme, évangélisation et christianisation


1) Afin d'éviter la confusion, vérifions l'identité du personnage que William Branham a choisi
2) William Branham a choisi le personnage de Columba d'Iona, et non pas Columban de Luxeuil
3) William Branham a repris les mêmes dates des soi-disant âges, publiées dans les travaux de Clarence Larkin
4) Question de logique...savez-vous compter?
5) À propos de Columban de Luxeuil, un moine contemporain de Columba d'Iona
6) Connaître Columban de Luxeuil, c'est connaître Comgall de Bangor, et par conséquent Columba d'Iona


7) D'ou provient ce qu'on sait sur Columba? Les principales sources historiques sur la vie de Columba d'Iona
8) Qu'est-ce qu'une hagiographie?
9) L'hagiographie «Vita Columbae» - un recueil d'anecdotes folkloriques et de traditions orales sans fondement
10) La crédibilité de l'hagiographie d'Adamnán sur la «vie de Columba d'Iona»
11) La principale source d'inspiration de William Branham sur Columba d'Iona est une «hagiographie»
12) La crédibilité de l'enseignement des 7 âges de l'Église ne vaut guère mieux que celle du personnage de Columba
13) Résumé sur la «vie de Columba d'Iona», première partie
14) L'Altus Prosator, un hymne à la gloire du dogme trinitaire Nicéen, composé par Columba d'Iona
15) Un nom à retenir: Finnian de Moville, un «professeur de Columba»
16) Un litige à propos «d'un droit de copie» va précipiter Columba dans l'infamie
17) Columba accepta que le litige «du droit de copie» soit arbitré par le roi, mais perdit sa cause
18) Un deuxième motif va pousser Columba à soulever son clan contre ceux du roi
19) La véracité des faits historiques dérapent, les légendes sur Columba vont remplacer la réalité
20) Résumé sur la «vie de Columba d'Iona», deuxième partie
21) Tableau chronologique du transfert pédagogique monastique en Irlande sur presque deux siècles


22) Commençons par mettre des choses au clair, en corrigeant des erreurs de William Branham sur le personnage
23) Réfutation de la déclaration de William Branham: «le pur Évangile que prêchait Columba (...) »
24) Réfutation de la déclaration de William Branham: «(...) Columba et ses collaborateurs...»
25) Réfutation de la déclaration de William Branham: « (...) Columba fondateur d'un grand institut biblique...»
26) Réfutation de la déclaration de William Branham: « Ces hommes (ses collaborateurs) pouvaient se marier...»
27) Réfutation de la déclaration de William Branham: «(Columba) ils restèrent à l'écart de la politique»
28) La principale raison pourquoi Columba fut impliqué activement en politique
29) Le «pénitentiel de Finnian de Moville» et Columba d'Iona
30) Columba d'Iona savait comment trouver du financement pour construire son réseau de monastères
31) Est-ce que Columba se démarqua des autres fondateurs de monastères? Avait-il un «message particulier»?
32) Cheminement de Columba, Finnian de Moville, monastère de Clonard, prêtrise, monastère de Confad
33) Le prosélytisme dans le sens «d'évangélisation» ou de «christianisation»
34) Le prosélytisme missionnaire de Patrick d'Irlande et de Columba d'Iona
35) Parallèle entre les missionnaires de la Nouvelle-France et les missionnaires en Irlande
36) Les règles monastiques contemporaines de Columba d'Iona, transmises en Irlande et en Europe
37) L'héritage diabolique qu'a laissé Columba d'Iona aux Irlandais et aux Écossais
38) Chronologie biographique de Columba d'Iona

En rappel
(39) L'intégrité de la Parole de Dieu dans l'évangile de grâce est liée à celle de l'Esprit de Christ
(40) Rappel: Pourquoi ai-je publié cet exposé?
(41) Rappel: 1954, l'Église aurait pu vivre un grand réveil! Mais l'étincelle fut éteinte avant d'avoir pu mettre le feu
(42) Rappel: L'appel des vainqueurs - la trompette qui ressuscitent les morts
(43) Rappel: C'est un appel pour les vainqueurs, comme ceux d'Apocalypse 3:5, revêtus de vêtements blancs
(44) Rappel: Les 7 «anges/messagers» des 7 Églises, partagent exactement les mêmes caractéristiques spirituelles
(45) Rappel: Quelle est la signification originale du mot «devant»?
(46) Rappel: Les 7 «anges/messagers» sont tous réunis, et se tiennent «devant Dieu», tous en même temps
(47) Rappel: Que signifie «se tenir devant Dieu»? ou «être dans la présence de Dieu»?
(48) Rappel: Le seul et unique Protocole Divin qui permet à quelqu'un de se tenir dans la présence de Dieu
(49) Rappel: Selon William Branham, nous sommes parfaits par «représentation» devant le trône de grâce? ...là-bas

(50) Rappel: Qu'est-ce que «l'ascèse»? Qu'est-ce que «l'ascétisme»?
(51) Rappel: Les origines de la vie ascétique sont contemporaines de Martin de Tours
(52) Rappel: Sauf que celui qui a écrit «la vie d'Antoine» n'avait rien compris du vrai Évangile
(53) Rappel: La notion de martyr «non-sanglant» a fertilisé le monachisme ascétique dans l'église catholique
(54) Rappel: Qu'est-ce que le «monachisme»? Qu'est-ce qu'un «anachorète»?
(55)
Rappel Qu'est-ce que le prosélytisme?

(56) Rappel: William Branham confirme: «Les messages ne sont pas adressés à l'Église, mais à «l'ange/messager»
(57) Rappel: William Branham «Au mieux de ma connaissance, car la Bible ne dit pas qui ils sont»


Réfutation de l'enseignement des Sept Âges de l'Église
concernant le moine et missionnaire Columba d'Iona
en tant que soi-disant messager de l'Église de Thyatire
(années 606 à 1520)



*
(1)

J'ai observé qu'à quelques endroits, William Branham a prêché que le «soi-disant» «ange/messager» de l'Église de Thyatire, était «Columban», nom qui s'écrit à la fin, (avec la lettre «n» après le «a»). Or, deux personnages avec des noms similaires, ont vécu à la même époque. D'autant plus qu'ils étaient amis et partageaient plusieurs liens en commun. Aussi, avant d'aller plus loin, assurons-nous de l'identité du personnage que William Branham a choisi, et regardons à partir de ses prédications, s'il s'agissait plutôt de Columba d'Iona, et non pas de son contemporain Irlandais, nommé «saint Columban de Luxeuil», lequel fut moine comme Columba, et qui fonda plusieurs monastères. J'ai du moi-même porter attention afin de ne pas me méprendre et attribuer des actes et des témoignages au mauvais personnage. Cependant, si William Branham a réellement voulu parler de Columba d'Iona, j'utiliserai le nom de Columba d'Iona tout au long de cette étude, et non pas Columban. De plus, contrairement à William Branham, il me semble inapproprié de toujours appeler les personnages «vénérés par l'Église Catholique romaine» des «saints», car de mon point de vue spirituel, ils ne le sont pas et ne l'ont jamais été. Maintenant vérifions et voyons comment les départager pour bien les identifier.

Columban de Luxeuil (selon Wikipedia)

«Columban de Luxeuil, est le plus célèbre des saints Columban. Il est né en 543 à Navan - † mort le 21 novembre 614 ou 615 à Bobbio près de Plaisance, en Italie. Il est un moine irlandais qui a évangélisé les populations campagnardes de Gaule, d'Allemagne, d'Helvétie, et d'Italie. Il est fêté le 23 novembre selon le martyrologe romain, car il est mort le jour de la présentation de Marie au Temple, le 21 novembre.
Il est parfois considéré comme le saint patron des motards, notamment en Italie. Columban, après avoir quitté l'Irlande avec 12 compagnons, sillonne les Cornouailles anglaises. Il aurait débarqué en Bretagne, à Saint-Coulomb près de Saint-Malo, dans les années 580 ou 590, puis, jusqu'en 615, évangélisé la France, l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche et l'Italie. Après les troubles apportés par les invasions germaniques, son œuvre évangélique en Europe occidentale fut capitale pour la conversion des populations germaniques et la rechristianisation des campagnes.» Note: Dans les recherches sur Internet, ce personnage est souvent nommé Columbanus et on dit de lui:

«Moine Irlandais. Fondateur des monastères d'Annegray, Luxeuil, Fontaine (Haute-. Saône), Bobbio (Province de Piacenza – Italie). Rédacteur d'une règle monastique. Fêté le 23 novembre. Né (vers 540-43) dans le comté de Leinster en Irlande, formé à la vie cénobitique ...(Monachisme ascétique rigoureux)»

Columba d'Iona (selon Wikipedia)

«Columba d'Iona ou Columkill ou Colomkille ou Colombeau ou Colme ou Colombus ou Saint Columba (né le 7 décembre 521 - mort le 9 juin 597), ou Colum(b) Cille en gaélique irlandais (c'est-à-dire « Colombe de l'église »)
C'est en effet un prince de la maison des O'Neill de Tir Conail dans l'actuel Comté de Donegal en Irlande. Il est le fils de « Feidlimid mac Fergus Cendfota mac Conall Gulban » (...) Par ses origines, il est représentatif du haut Moyen Âge irlandais où la réalité du pouvoir est détenue par les abbés issus des familles princières (...) il est un «missionnaire» irlandais qui aida à réintroduire le christianisme en Écosse et dans le nord de l'Angleterre. Il établit un nouvel ordre monastique dont la principale communauté s'installa sur l'île de Iona en 563. La légende veut qu'il soit arrivé sur la petite île des Hébrides avec douze compagnons, métaphore christique visant à renforcer son caractère sacré. Il a été enterré à Downpatrick avec saint Patrick et sainte Brigitte d'Irlande qui sont les autres saints patrons de l'Irlande. Saint Columba est fêté le 9 juin. (...) »

« Columba arriva en Bretagne la neuvième année du règne de Bruide, fils de Maelchon, roi très puissant de la nation des pictes. Et par sa prédication, autant que par son exemple, il convertit cette nation à la foi du Christ. Sur quoi il reçut des Pictes une île, dont il a été question plus haut pour y édifier un monastère.» ...(Monachisme ascétique rigoureux)»

Note: Columba d'Iona n'a jamais fondé de monastères en Europe ou en Italie

Observez bien: le seul personnage qui a «chevauché» le soi-disant âge de Pergame et celui de Thyatire, est Columban de Luxeuil.
 


Ce graphique vous montre que seul Columban de Luxeuil est né durant le soi-disant âge de Thyatire. William Branham aurait-il fait erreur sur le personnage? Possiblement oui. Ce qui prouve que William Branham n'a pas fait beaucoup de recherches sur les personnages de cette époque.


Columban de Luxeuil n'est pas allé en Écosse. La seule similitude entre Columba d'Iona et Columban de Luxeuil est que tous les deux étaient contemporains et qu'ils sont partis tous les 2, avec «12 moines» et se sont concentrés à fonder des abbayes et des monastères


*
(2)


William Branham:

(14) (...) Et saint Patrick était le - le neveu du grand saint Martin. Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ. (20) «L'étoile fut Columba; il était originaire d'Irlande et d'Écosse, c'était un neveu de saint Martin; il a vécu environ soixante ans après saint Patrick, et son ministère commença donc environ soixante ans après celui de Patrick...(...)  Il s'attacha à l'enseignement de la Bible, à l'instar de sa pieuse mère, la sœur de saint Martin,(...) » Âge de l'Église de Thyatire - 60-1208


William Branham:
«(...) Environ soixante ans après la mort de saint Patrick naquit Columba dans le comté de Donegal en Irlande du Nord. Il appartenait à la famille royale des Fergus. Il devint un érudit brillant et consacré, connaissant par cœur la plus grande partie des Écritures... (...) »
  Exposé des sept âges de l'Église : Âge de l’Eglise de Thyatire 65-0005

Note: L'historique personnage catholique «saint Patrick» est mort le 17 mars 461. Si l'on ajoute 60 ans, nous trouvons Columba né vers 521, ce qui est l'année exacte de la naissance de Columba d'Iona, mais contrairement à ce qu'affirme William Branham, cette date n'est pas «le commencement de son ministère» comme il le dit en 1960, mais de sa naissance. Quant à Columban de Luxeuil, il est né en l'an 543, et les deux personnages avaient 22 ans de différence. Ensuite, certaines archives sur Internet mentionnent effectivement que «saint Patrick» était le neveu de Martin de Tours, même si cela est contesté par des historiens. Néanmoins il est assez clair que «Columban de Luxeuil» a concentré ses efforts de prosélytisme catholique sur le continent Européen plutôt qu'en Irlande ou en Écosse et c'est à Columba d'Iona que revient la «pseudo-évangélisation» de l'Écosse. Donc, avec les indices recueillis à propos du comté de Donegal et de la famille des Fergus, William Branham fait allusion à Columba d'Iona, et non pas à «Columban de Luxeuil».

Note: Tout comme Irénée de Lyon et Martin de Tours, Columba d'Iona est un «saint» catholique reconnu et vénéré par l'Église Catholique romaine. Leur «canonisation» est le résultat du culte populaire de leur époque et dans le cas des 3 personnages cités précédemment, il s'agit d'une « canonisation équipollente» qui permet à une personne dont la «pseudo-sainteté» est attestée de longue date par une vénération locale et dont le culte existe déjà, d'être déclarée sainte, même si aucun miracle n'a été rapporté et accepté comme tel par l'Église catholique. En conclusion, les personnages qui sont nommés «saints» par l'Église catholique, tels que ceux mentionnés par William Branham (Irénée, Martin et Columba) n'ont de «sainteté» que le titre qu'on leur a donné.


*
(3)

Question: Au fait qui avait décidé en premier lieu de fixer les dates de 606 à 1520?

Réponse: En 1918, un théologien baptiste nommé Clarence Larkin, décida de sa propre initiative de placer le soi-disant âge de Thyatire entre les années 606 et 1520. Ce fut publié en 1918. Larkin n'osa jamais nommer quelque personnage historique en tant que «messager» pour les soi-disant âges qu'il avait suggérés. Mais William Branham prit les dates de Larkin, fouilla dans l'histoire et ayant consulté quelques «hagiographies de saints catholiques» assigna des personnages historiques ayant eu «une certaine renommée du point de vue religieux» aux dates de Larkin! Sauf que pour «l'âge de Thyatire», William Branham s'est vraiment trompé dans les années.

Traduction française
Chapitre IV. Le message à l'Église de Thyatire. Apocalypse 2: 18-29. Extrait: «... Une étude attentive du «système papal de l'an 606 à la Réforme en 1520, avec son institution du «sacrifice de la messe» et d'autres rites païens, révèle en elle l'emprise du «Jézébélisme». C'était aussi une période de «persécution jézéliste», comme on le voit dans les guerres des Croisades, et la montée de l'Inquisition Une comparaison soigneuse de ce «Message» avec la parabole de «Le Lévier» (voir le chapitre sur «Le Royaume»), révélera la merveilleuse correspondance entre les deux, la «Jézabel de l'Église de Thyatire», étant la «Femme» de la Parabole, qui a inséré le «levain de la fausse doctrine» «dans le Repas de l'Évangile» Cette période s'étend de 606 à la Réforme en 1520. (Clarence Larkin: Dispensational Truth 1918, chapitre 22. Les Sept églises)

* Texte original en Anglais:
IV. The Message to the Church at Thyatira. Revelation 2:18-29 . Excerpt: «... A careful study of the «Papal System» from A.D. 606 to the Reformation A.D. 1520, with its institution of the «Sacrifice of the Mass» and other Pagan rites, reveals in it the sway of «Jezebelism.» It was also a period of «Jezebelistic Persecution»," as seen in the wars of the Crusades, and the rise of the Inquisition. A careful comparison of this "Message" with the Parable of "The Leaven," (see the chapter on «The Kingdom»), will reveal the wonderful correspondence between the two, the "Jezebel" of the Church of Thyatira, being the «Woman» of the Parable, who inserted the «Leaven» of «False Doctrine» into the Meal of the Gospel. This Period extended from A.D. 606 to the Reformation A.D. 1520. (Clarence Larkin : Dispensational Truth 1918, Chapter 22. The Seven Churches)
* Référence sur http://www.preservedwords.com/disptruth/chap22.html

Clarence Larkin a clairement défini les Sept Périodes d'années des Sept Églises dans l'histoire. William Branham emprunta «les mêmes dates», et choisit des messagers afin de les aligner avec
Graphique dessiné par Clarence Larkin, 1918   Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

 


*
(4)

Selon les enseignements de William Branham, le «principe de base» qui s'applique à tous les «pseudo âges» et leurs «soi-disant messagers respectifs» est qu'il y a «un chevauchement du messager» qui débute à la fin de l'âge précédent et qui continue dans l'âge suivant, celui qui est attribué au «soi-disant messager». William Branham l'a affirmé et bien que ses explications n'étaient pas toujours claires, il n'en demeure pas moins que dans le cas du «messager Columba d'Iona», selon la logique de William Branham, ce dernier aurait du apparaitre à la fin de l'âge de  Pergame et vivre durant les premières années du soi-disant âge de Thyatire. Cet anachronisme, ou erreur de chronologie, dénote encore une fois de plus, que tout l'enseignement a été bricolé sommairement avec des personnages choisis approximativement selon les dates que Clarence Larkin avait suggéré en 1918 pour «chaque âge».

Voici la citation de William Branham qui tente d'expliquer ce principe:

William Branham: (59) L'ange de cette Église de Laodicée, pour achever celui-ci... Eh bien, il viendra à la fin de l'âge,  comme les autres , selon ce que nous montre la Bible. Il viendra à la fin de l'âge. Pas au début, mais à la fin, parce que l'ange vient toujours pour réprimander les gens à cause de ce qu'ils ont fait. "Écris ces choses au - à l'ange de l'Église de Laodicée.» Vous voyez? (60) « Écris ces choses à l'ange de l'Église de Smyrne.» Vous voyez?

Chaque message est adressé à l'ange, à la fin de l'âge. Paul est venu à la fin de l'âge. (???) Et ainsi de suite, toujours à la fin de l'âge. Le chevauchement se fait à la fin de l'âge. La fin de l'âge amène un chevauchement. Vous voyez, "À l'ange..."; il leur dit ce qu'il en était. Celui-ci se chevauche avec celui-là. "À l'ange...", à la fin de cet âge. Vous voyez, il s'achève ici même, mais le chevauchement fait que ces sept âges de l'Église soient comme les marches d'un escalier qui montent.» - William M. Branham ---- Sermon: --- L'Âge de Laodicée [60-1211E]

Voici la citation de Clarence Larkin qui déclare la période de l'âge de l'Église de Thyatire:

« (...) la «Jézabel de l'Église de Thyatire», étant la «Femme» de la Parabole, qui a inséré le «levain de la fausse doctrine» «dans le Repas de l'Évangile» Cette période s'étend de 606 à la Réforme en 1520.» (Clarence Larkin: Dispensational Truth 1918, chapitre 22. Les Sept églises)

Note: Puisque Columba est mort avant même que «son âge commence» .... par conséquent cet anachronisme situe le personnage «délinquant» choisi par William Branham en dehors de la période qui «chevauche deux âges» comme il l'avait pourtant affirmé. Cette fois, William Branham a oublié de vérifier les dates ou encore s'est trompé de «Columban».

Le seul personnage qui aurait pu «chevaucher le soi-disant âge» de Pergame et celui de Thyatire, est le moine Columban de Luxeuil qui vécut de 543 à 614 ou 615. Est-ce que William Branham aurait mélangé les 2 personnages? Peut-être, et cela ne ferait de démontrer que tout l'enseignement a été bâclé sur des faits non-vérifiés, tout comme pour sa version «du chevauchement  entre deux âges» qui explique que l'apôtre Paul serait venu à la fin de l'âge...[60-1211E]

Souvenez-vous que les déclarations de William Branham avaient également soulevé un anachronisme semblable pour le «soi-disant ange/étoile/messager d'Éphèse». Si vous calculez que l'apôtre Paul est mort vers l'an 66, ce que William Branham ne conteste pas, et que «son âge d'Éphèse» a duré jusqu'en l'an 170, expliquez-moi comment «Paul serait venu à la fin de l'âge» puisque le soi-disant âge d'Éphèse est le premier?

L'enseignement de l'Exposé des sept âges de l'Église ne tient non seulement la route de la logique et du bon sens, mais prouve que William Branham a erré dans tout «son exposé» prétendant «expliquer» les Écritures prophétiques du Livre de l'Apocalypse. En élevant ses personnages historiques au rang spirituel «d'anges/étoiles/messagers», William Branham a donné à ses disciples des modèles «de sainteté artificielle» et je peux prouver que tous, sauf l'apôtre Paul, ne se sont jamais tenus «continuellement» et «consciemment» dans la présence de Dieu, et qu'ils n'ont jamais eu la moindre expérience spirituellement authentique avec l'Esprit du Seigneur.

Est-ce que le «pseudo ange/messager» Columba d'Iona était un vainqueur, selon les critères des messages envoyés aux 7 messagers des 7 églises? Non. Columba d'Iona fut un personnage complètement aveugle spirituellement dans le sens biblique du terme. Ce personne était plutôt «une marionnette» et un ouvrier d'iniquité, dominé par l'accusateur, adorant une «sainte Trinité» et en vénérant ou rendant un culte à des «saints» catholiques, tels que «saint» Martin de Tours, qu'il admirait pour «sa vie d'ascèse» exemplaire...

Est-ce que Columba d'Iona était revêtu «du vêtement blanc d'Apocalypse 3:5» ? Non! Ce personnage mit toute son espérance spirituelle et son énergie à pratiquer des règles monastiques par la mortification de la chair dans un monachisme ascétique rigoureux, à faire du prosélytisme pour le monachisme et construire des monastères afin de les remplir de moines comme lui, et à chercher continuellement du financement auprès des rois et de la noblesse en leur vendant l'équivalent des «indulgences» permettant à leur service des «moines» qui priaient constamment pour eux.

« Eh bien, quand l'âge de Luther s'achevait, c'est alors que Wesley est venu. Et ce fut quand le message de sanctification de Wesley s'achevait que l'âge de la Pentecôte a commencé. Vous voyez? Le messager introduit toujours le nouveau message à la fin de l'ancien. C'est un - c'est ce qui est arrivé dans chaque âge. Nous savons que c'est la vérité. Cela s'est chaque fois répété dans la Bible. Nous voyons cela tout du long des Saintes Ecritures, c'est juste à la fin de l'ancien âge que commence le nouveau, l'âge en question s'achève et le nouvel âge commence, Dieu envoie le messager.» [William Branham, 63-0116 - Le Messager du soir (Le Messager du temps de la fin), paragraphe 79-80]


*
(5)
(Les liens soulignés en bleu , s'ouvrent dans des fenêtres extérieures)

Columba de Luxeuil naquit en 543, alors que Columba d'Iona avait déjà 22 ans. Par contre, quand Columban de Luxeuil eut atteint la vingtaine en 563, Columba d'Iona partait en exil, la même année, en Écosse accompagné de «12 moines». Quant à Columban de Luxeuil, vers l'âge de 46 ans, lui aussi quitta l'Irlande pour le continent Européen, accompagné de douze moines, vers l'an 589. Il est intéressant de suivre la piste en remontant à partir de Columban de Luxeuil, car ce dernier a laissé quelques lettres et ouvrages qui en disent long sur la «théologie» de l'époque ainsi que les relations entre le clergé monastique d'Irlande et Rome.

Voici quelques détails historiques que Columban de Luxeuil partage avec Columba d'Iona

  1. L’église d’Armaght est fondée vers 445.

  2. Columba d'Iona, reçut une formation monastique et eut pour maître, un personnage nommé «saint Finnian de Moville » Finnian de Moville eut comme maître Colmán de Dromore (450-520), lequel vécut après la génération de «saint Patrick d'Irlande» (+/- 407 - +/-461). Colman de Dromore est étroitement lié avec le monastère qui avait été fondé à Dromore entre 497 and 513. Les archives historiques mentionnent un lien entre Patrick et la cité de Dromore. Les historiens rapportent que Finnian de Moville effectua un pèlerinage à Rome d’où il rapporta en l'an 540, le premier exemplaire parvenu en Irlande de la «Vulgate de saint Jérôme». Il fonda le monastère de Druim Fionn en 540 et le monastère de Moville, et qu'il dota d'une école en 545. Notez que dans l'hagiographie de «la vie de Columba», l'hagiographe Adomnan mentionne que Finnian de Moville fut un maître/professeur de Columba d'Iona.

  3. En 545, Columba d'Iona a 24 ans. Il fonde son premier monastère à Derry. Le monastère fut occupé principalement par des proches de sa parenté, incluant son cousin, un «autre saint» Irlandais, nommé  Baithéne mac Brénainn, qui devint plus tard, son successeur en tant que 2ième abbé au monastère d'Iona. Pendant qu'il était à Derry, on raconte qu'il planifia de faire un pèlerinage à Rome et à Jérusalem, mais qu'il n'alla jamais plus loin que la ville de Tours (Gaule) là ou Martin vécut. On prétend qu'il rapporta une copie des «évangiles» (reliques) qui reposaient sur la dépouille de Martin depuis près de 100 ans. Note: La vénération de Martin de Tours est attestée en Irlande depuis l'époque de «saint Patrick» d'Irlande.

  4. Avant de rencontrer Columba d'Iona, un autre «saint» Irlandais, nommé Comgall de Bangor fut instruit dans un monastère par un autre «saint» Irlandais nommé «Finnian de Moville», le même dont Columba d'Iona fut l'élève.

  5. En 554, Columba d'Iona a 33 ans. Il fonde le monastère de Kells, à 40 miles au nord de Dublin.

  6. Comme Columba d'Iona était «abbé» et enseignant, il fut le maître de Comgall de Bangor, lequel reçut une  formation monastique de Columba pour devenir «fondateur» de monastères à son tour. Par la suite, vers l'an 555, Comgall fut l'abbé fondateur de l'abbaye de Bangor, dans le comté de Down, en Irlande du Nord. L'hagiographe de Columba mentionne qu'il était l'élève et ami proche de Columba d'Iona.

  7. En 556, Columba d'Iona, fonde le monastère de Durrow en Irlande centrale.

  8. Columban de Luxeuil a eut pour maître Comgall de Bangor, et il est devenu moine à l'abbaye de Bangor vers l'an 560 avant d'en partir vers 589 pour «évangéliser l'Europe». Columban de Luxeuil fut l'élève de Comgall. Plus tard, Columban de Luxeuil rédigea une règle monastique et un «pénitentiel» pour ses moines.

  9. En l'an 564Comgall de Bangor aurait accompagné Columba d'Iona dans sa «mission d'évangélisation» lors de sa visite à la cour du roi picte Brude mac Maelchon. Il serait aussi connu sous le nom de «saint Congard» : un village de Bretagne (Morbihan) porte ce nom. À la mort de Comgall en 601 ou 603, plus de 3,000 moines sont déjà formés à l'abbaye de Bangor.

    Note: L'hagioraphe de Columba, Adomnan d'Iona, mentionne les liens entre Columba, Comgall et Columban dans «La Vie de saint Columba».
    Réf. (en Anglais). Finnian de Moville; Finnian de Moville; Colman of Dromore; Colman of Dromore

La transmission de la pédagogie et la didactique monastique reliant Columba d'Iona et Columban de Luxeuil.


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Note: Les liens sont soulignés en bleu    

Ici, je vais reculer dans le temps et vous parler de personnages historiques contemporains de Columba d'Iona. Les noms mentionnés sont tous des figures historiques, tous liés au clergé monastique Irlandais, et l'on peut aisément les retrouver dans la majorité des encyclopédies qui traitent de l'histoire de l'Irlande.

Dans le dictionnaire, il est mentionné que le terme «pédagogie», est l'art d'enseigner ou les méthodes d'enseignement propres à une discipline, à une matière, à un ordre d'enseignement, à un établissement d'enseignement ou à une philosophie de l'éducation. L'usage a retenu du mot «pédagogie» son sens de méthode éducative, ce qui a donné lieu à des expressions du type pédagogie universitaire. La didactique porte sur les méthodes ou les pratiques d'enseignement tandis que la pédagogie porte sur l'éducation ou l'action éducative.


Ainsi, lorsqu'on examine l'enseignement et la formation académique et religieuse qu'a reçu un certain personnage, on observe que plus tard, l'élève reprend souvent à son compte la «pédagogie», «la didactique» et le style de son professeur. Lorsque «l'élève» devient à son tour un «enseignant» c'est une continuité dans la tradition pédagogique qui se transmet à ses élèves. On sait que dans l'Église de Rome, c'est ainsi qu'a toujours fonctionné l'hiérarchie de «la Tradition» et de la «succession apostolique».

Note: La didactique, c'est l'étude systématique des méthodes et des pratiques d'enseignement en général, ou de l'enseignement d'une discipline ou d'une matière...

Colman de Dromore fut maître/professeur de Finnian de Moville qui lui enseigna tout ce qu'il savait afin que Finnian de Moville devienne à son tour un maître pour enseigner le monachisme et fonder des monastères. Ce qui fait que la pédagogie d'enseignement de Colman de Domore s'est transmise plus tard lorsque Finnian de Moville fut maître/professeur de Columba d'Iona (vers 540-545) et lui enseigna toutes les règles monastiques et ce qu'il avait appris de Colman de Dromore, dont les connaissances nécessaires pour fonder des monastères et recruter des moines.

* Donc, connaître Finnian de Moville, c'est connaître la pédagogie et la didactique monastique apprise par Columba d'Iona.

Columba d'Iona (né en 521) fut maître de Comgall de Bangor et lui enseigna toutes les règles monastiques et ce qu'il avait appris de Finnian de Moville, dont les connaissances nécessaires pour fonder des monastères et recruter des moines.

* Donc, connaître Comgall de Bangor c'est connaître la dicdactique qu'enseignait Columba d'Iona.

Comgall de Bangor fut maître de Columban de Luxeuil.  Le monastère de Bangor a hébergé jusqu'à 3000 moines à la fois.

Columban de Luxeuil né en 543, est devenu moine à l'abbaye de Bangor, y reçut une formation pour devenir «fondateur d'abbayes et de monastères». Il quitta Bangor vers 589 pour fonder un réseau de monastères en Europe.

Donc, connaître Columban de Luxeuil, c'est connaître Comgall de Bangor, et par conséquent, la didactique qu'enseignait également Columba d'Iona.

Je peux prouver à quiconque que la transmission des règles monastiques contemporaines à Columba d'Iona s'est perpétuée en Irlande et en Écosse ainsi qu'en Europe, par Columban de Luxeuil, et que leur origine vient du monachisme ascétique de Martin de Tours (Gaule) qui fut calqué et adopté par « le monachisme de l'époque de «saint Patrick». Mais l'influence du monachisme de «saint-Martin» a sans doute beaucoup d'autres origines. Il est prouvé historiquement que les moines Irlandais et Écossais vénérèrent «saint» Martin, et cela est largement documenté, car même l'hagiographie de Columba d'Iona en fait mention.

Bien que dans l'hagiographie de «la vie de Columba», Adomnan dit que Finnian de Moville fut un maître/professeur de Columba d'Iona, il fut aussi le maître de Columban de Luxeuil. Il rédigea une règle monastique (code religieux) pour ses moines, également un code pénitentiel monastique. Columba a probablement été inspiré par le code de Finnian toute sa vie, car semble-t-il, il était le meilleur élève de Finnian de Moville.




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À ce jour, il y a deux principales sources d'information sur le personnage de Columba d'Iona. La plus notoire et celle qu'a utilisée William Branham est «La Vie de saint Columba» ou «La Vitae Columbae», qui est une hagiographie écrite par un moine nommé Adamnán d'Iona plus de 100 ans après la mort de Columba d'Iona. C'est sans doute celle qu'a consulté William Branham.

La «Vitae Columbae» d'Adomnán se compose de 3 livres:

  1. BOOK I. «OF HIS PROPHETIC REVELATIONS»
  2. BOOK II. «ON HIS MIRACULOUS POWERS»
  3. BOOK III. «HERE BEGINNETH THE THIRD BOOK»
                  «OF THE VISIONS OF ANGELS»

Pour vous illustrer ce qu'Adamnán a raconté sur Columba dans le livre II «ON HIS MIRACULOUS POWERS» voici le récit d'un miracle du prêtre Columba d'Iona, qui va changer l'eau en vin, afin de célébrer sa messe. Le récit se trouve dès le premier chapitre:

CHAPITRE I. Du vin qui s'est formé à partir d'eau.
«À une autre époque, alors que le vénérable homme était encore un jeune homme en Scotia (Irlande) apprenant la sagesse de la sainte Écriture sous saint Finbarr (saint Finnian), l’évêque, il arriva que lors d’une fête, pas la moindre goutte de vin ne fut trouvée pour le sacrifice mystique.»

«En entendant les ministres de l'autel se plaindre de ce besoin, il prit le vaisseau et alla à la fontaine, pour que, diacre, il puisse apporter de l'eau de source pure pour la célébration de la sainte Eucharistie; car, à cette époque, il servait lui-même sous l'ordre des diacres. Le saint homme a ensuite béni avec foi cet élément d'eau prélevé au printemps, invoquant, comme il l'a fait, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, qui à Cana en Galilée avait changé l'eau en vin. Dans ce miracle aussi, un élément inférieur, à savoir de l'eau pure, a été transformé en un type plus excellent, à savoir le vin, par les mains de cet homme illustre.»

«Le saint homme revenant alors de la fontaine et entrant dans l'église, mit à côté de l'autel le vase contenant ce liquide et dit aux ministres: «Voici le vin que le Seigneur Jésus a envoyé pour célébrer ses mystères.» Le saint évêque et ses ministres ayant constaté le fait, grâce à Dieu, remercièrent Dieu plus ardemment. Mais le jeune saint attribua cela, non pas à lui-même, mais au saint évêque Vinnian. C'est la première preuve de la puissance miraculeuse du Christ, le Seigneur, manifestée dans son disciple, comme dans des circonstances similaires, il en avait fait le premier de ses propres miracles à Cana de Galilée. Laissez ce miracle divin, opéré par notre Columba, briller comme une lumière au début de ce livre, afin qu'il nous conduise aux autres pouvoirs divins et miraculeux qui ont été vus en lui. »

Les textes en langue anglaise des 3 livres sont accessibles à l'adresse Internet de l'université de Fordham https://sourcebooks.fordham.edu/basis/columba-e.asp

Note: William Branham a puisé dans le LIVRE II d'Adamnán tout ce qui, à son avis, lui semblait plausible, en omettant de raconter, évidemment, les aberrations des légendes folkloriques d'Adamnán.

L'autre source d'information historique nous vient d'un auteur anglais nommé Bède, dit le Vénérable, né vers 672/673 en *Northumbrie et mort le 26 mai 735. Son œuvre la plus célèbre, l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais. Dans son œuvre, Bède mentionne des actions de Columba d'Iona et ajoute des détails que l'on ne trouve pas dans «La Vita Columbae» d'Adamnán.
* La Northumbrie, est un royaume médiéval situé dans le nord de l'actuelle Angleterre.


Je suis presque assuré que très peu d'entre vous ont pris le temps de lire à propos du personnage de Columba d'Iona et que tout ce que vous avez entendu et connu du personnage, provient de l'enseignement «des 7 âges de l'Église» lorsque William Branham a prêché sur le «soi-disant» messager de l'Église de Thyatire. Cette page a pour but de vous montrer comment William Branham s'est littéralement inspiré des «légendes hagiographiques» d'un personnage «très religieux» que William Branham nomme «saint Columba» et dont «la réputation hagiographique» a été créée par un auteur nommé Adamnán d'Iona ou «saint Adamnan».

Après la mort de Columba (juin 597) la direction de la communauté monastique d’Iona fut assurée pendant au moins un siècle et demi, à une exception près par des princes abbés issus directement du clan Cenél Conaill, dont son biographe et neuvième successeur comme abbé d'Iona, Adamnán d'Iona.

L'hagiographe de la «Vie de Columba d'Iona» a été écrite plus de 100 ans après la mort de Columba. Adamnán, était lui aussi un moine pratiquant la vie ascétique  - selon la règle monastique de Columba -  et la rédaction de la «vie de saint Columba» fut publiée dans la dernière décennie du 7e siècle, avec l'intention avouée de lui rendre un culte «en tant que saint». Grand admirateur de Columba, Adomnan y retrace «à sa manière» la vie du «moine fondateur» à qui l'on attribue l'implantation du «phare catholique du monachisme»  dans les îles Britanniques, un peu plus d'un siècle auparavant. Les légendes folkloriques sur «saint Columba d'Iona» mentionnent entre autres, que Columba rencontra le monstre du Loch Ness. (Wikipédia).

Bède le vénérable
Bède, dit le Vénérable (en latin : Beda Venerabilis, en anglais : Bede, prononcé /bi:d/), est un moine et lettré anglo-saxon né vers 672/673 en Northumbrie et mort le 26 mai 735. Son œuvre la plus célèbre, l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais, lui a valu le surnom de « Père de l'histoire anglaise ». Ses écrits servent de référence historique pour l'époque de Columba d'Iona et l'activité religieuse du 15ième siècle. Bède est également linguiste et traducteur, et ses traductions des œuvres grecques et latines des premiers pères de l'Église ont joué un rôle important dans le développement du christianisme en Angleterre. En 1899, Bède est proclamé docteur de l'Église par le pape Léon XIII ; il est à ce jour le seul natif de Grande-Bretagne à avoir été ainsi honoré.

Les légendes folkloriques de Bède «le vénérable»
Alors qu'un jour Saint Columba séjourne chez les Pictes (qu'il a évangélisé, d'après Bède le Vénérable dans l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais), il se rend au bord de la rivière Nesa (le Loch Ness). C’est ici qu’est mentionnée pour la première fois la légende du monstre du Loch Ness: alors que des autochtones enterrent l'un des leurs, récemment attaqué par un monstre aquatique dans le lac, Columba envoie le courageux Lugne Mocumin nager vers l'autre rive du lac. Alors que la bête surgit pour attaquer Lugne, Columba la conjure en invoquant la puissance divine; le monstre disparaît alors dans les profondeurs.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bède_le_Vénérable


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(8)Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hagiographie

L’hagiographie est l'écriture de la vie et / ou de l'œuvre des saints (catholiques). Le texte hagiographique étant destiné à être lu, soit lors de la prière chrétienne de la nuit (Lectures) soit en public dans le cadre de la prédication (catholique) , on lui donne souvent le nom de légende (du latin legenda. Le glissement de sens opéré durant le XVIe siècle au terme légende qui désigne alors un « récit à caractère merveilleux où les faits historiques sont transformés par l'imagination populaire ou par l'invention poétique » résulte de la nécessité devant laquelle se sont trouvés beaucoup d'hagiographes médiévaux de fournir la matière destinée à alimenter le culte de saints personnages dont ils ignoraient à peu près tout.

Le genre littéraire hagiographique, s'est développé dès les débuts du christianisme. De très nombreux récits de martyres chrétiens des trois premiers siècles nous sont parvenus, en grec, en latin et dans plusieurs langues orientales. Dans cette abondante littérature hagiographique, la majorité des textes se soucient peu de vraisemblance historique. Le culte des martyrs a été légitimé par le soi-disant «édit de Milan en 313», d'où la popularité de ce genre littéraire pour «élever certains personnages» au rang de «saints» intercesseurs.  Rappelons-nous qu'en 313, une politique de tolérance envers le «christianisme de l'époque» qu'on réfère à «l'édit de Milan», fut promulgué par l'empereur d'occident Constantin Ier (et par l'empereur d'Orient Licinius, avant que Constantin élimine ce rival). Contrairement à ce que beaucoup croient, cette politique de tolérance religieuse visait tous les cultes religieux sans exception, païens ou «chrétiens». Néanmoins ce qui a été retenu par l'Église de Rome, c'est que cette «politique impériale de tolérance religieuse» instaura une liberté de culte pour les «chrétiens», et pour les historiens, cette tolérance religieuse n'avait pour but que de résoudre «les problèmes relatifs à la sécurité et au bien public». Donc, pour revenir sur le sujet, gardons en mémoire que les textes hagiographiques utilisent «des récits stéréotypés» et un fonds de lieux communs qui enlève toute personnalité, voire toute épaisseur historique, à celui dont elles font l'éloge.

Dans le monde latin, on peut citer parmi les textes les plus anciens, «la Vie de saint Martin» par Sulpice-Sévère, œuvre hagiographique qui est devenue l'un des textes les plus réputés.

Par rapport à une biographie, l'hagiographie est un genre littéraire qui veut mettre en avant le caractère de sainteté du personnage dont on raconte la vie. L'écrivain, l'hagiographe n'a pas d'abord une démarche d'historien, surtout lorsque le genre hagiographique s'est déployé. Aussi les hagiographies anciennes sont parsemées de passages merveilleux à l'historicité douteuse. Au sens plus large, l'hagiographie désigne l'étude de la littérature hagiographique et du culte des saints. Cette approche scientifique est parfois appelée hagiologie. D'une manière plus polémique, on parle aussi d'hagiographie pour désigner un écrit (une biographie) trop favorable à son objet, c'est-à-dire manquant de recul et/ou ne laissant guère de place à la critique.
 
Après l'hagiographie monastique qui célèbre à travers des saints l'idéal de la communauté (ascèse, travail manuel, hospitalité, prière) pour promouvoir ce type de sainteté, se développe l'hagiographie épiscopale en lien avec l'établissement des évêchés (hagiographie s'appuyant sur le modèle des évêques fondateurs et évangélisateurs — voire martyrs) et l'hagiographie royale et dynastique. De plus, des typologies de saints existaient au Moyen Âge, ce qui a conduit les hagiographes à se conformer à ces modèles et à faire de nombreux emprunts à des récits antérieurs. La typologie est à l'origine de ce que l'on appelle l'allégorie médiévale et est considérée comme une méthode d'interprétation de la Bible.  L'hagiographie est ainsi un récit fortement stéréotypé dont la fonction pastorale est de servir à l'instruction et l'édification religieuse, mais qui peut avoir aussi une fonction normative, politique et de propagande religieuse.

Au Moyen Âge, l'hagiographie dominicaine et franciscaine invente alors des modèles de vie de saints sous la forme d'exemplum à prêcher, leurs textes ayant une fonction homilétique mais aussi récréative avec de nombreuses anecdotes mises au service d'une catéchèse destinée aux fidèles. La littérature hagiographique, d'abord destinée aux communautés religieuses, s'est diffusée dans le monde laïc où elle a servi progressivement d'auxiliaire au clergé local pour favoriser le culte des saints proposé à la piété populaire.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Exemplum

Dans le langage théologique de l'Église catholique, un exemplum (latin: au pluriel exempla) est une forme de récit bref qui vise à donner un modèle de comportement ou de morale. L'exemplum est directement relié au genre littéraire hagiographique. Il s’agit à la fois d’une fonction rhétorique (qui a été codifiée entre autres par Quintilien qui fut un pédagogue latin du Ier siècle apr. J.-C.) et d’un type particulier de récit qui vise à persuader l’auditoire ou le lecteur. Son contenu est très varié, de même que ses emplois : dans les sermons, les ouvrages moraux ou théologiques, les discours juridiques… Ses deux principales formes sont l’exemplum rhétorique, porteur d’une morale et d’un modèle de comportement que l’on pourrait qualifier de civique, et l’exemplum homilétique, qui véhicule une morale religieuse et est principalement employé par les prédicateurs à partir du XIIIe siècle.
L’un des principaux sens du mot exemplum au Moyen Âge est celui d’exemple à suivre, de modèle de comportement. L’exemplum médiéval et le renouveau de la prédication. La prédication connaît un profond renouvellement dès la fin du XIIe siècle, et surtout au XIIIe siècle. Dans ce contexte, l’exemplum sort de sa fonction strictement persuasive pour revêtir l’aspect d’une illustrative story (récit qui illustre), donnant une leçon salutaire à un auditoire en étant inséré dans un discours religieux, et se retrouve chargé d’une plus grande valeur morale. Les sources des exempla sont très diverses, allant de la Bible aux légendes, en passant par les vies de saints, les chroniques, les textes patristiques et les fables. Au XIIIe siècle, il est courant que le prédicateur tire certains exempla de sa propre expérience. Leur vraisemblance est exprimée, pour la plupart d’entre eux, par leur inscription dans un espace défini, proche et que les fidèles assistant au sermon du prédicateur sont capables d’appréhender. Méprisés pendant des années car dépourvus de recherche littéraire, ces ouvrages ne sont pas des objets de consommation littéraire, mais bien des outils de travail pour les prédicateurs. Pour le public, il n’est pas non plus question de voir dans ces recueils un genre littéraire, car les exempla ne font sens qu’une fois insérés dans le sermon du prédicateur : lui seul lui donne en effet sa valeur de discours convaincant et salutaire, l’exemplum n’ayant pas de valeur littéraire autonome.

Dans le cas de l'hagiographie de Columba d'Iona, il est évident que son auteur en a fait un héros plus grand que nature.


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Les «pseudo miracles» de Columba racontés plus de 100 ans après sa mort, n'ont d'autres objectifs que d'élever le personnage au «rang de saint» afin qu'on le vénère comme le veut la tradition de l'Église de Rome. En fait, les hagiographies des premiers saints étaient souvent «embellies ou inventées» à des fins de persuasion religieuse plutôt que d'archives historiques.

Selon Wikipedia, «...l'œuvre la plus important d'Adamnán, et celui pour lequel il est le plus connu, est la «Vita Columbae» (La vie de Columba), une hagiographie du fondateur de l'abbaye d'Iona, «Saint» Columba, probablement écrite entre 697 et 700. Le format emprunte dans une certaine mesure de le même style hagiographique utilisé par Sulpice Sévère qui publia «la vie de Saint Martin de Tours.» Adamnán a adapté les formes traditionnelles de la «biographie chrétienne» pour regrouper des anecdotes et des légendes sur Columba thématiquement plutôt que chronologiquement,  et présente Columba en le comparant à un héros dans la mythologie gaélique. L'historien Jeffrey Wetherill suggère que l'une des motivations pour écrire la Vita était d'offrir Columba comme un modèle pour les moines, et ainsi améliorer la position d'Adamnán en tant qu'abbé.  La biographie est de loin l'œuvre survivante la plus importante écrite au début de l'Écosse médiévale, et est une source vitale pour notre connaissance des Pictes, ainsi qu'un aperçu de la vie d'Iona et du moine gaélique du début du Moyen Age.»

La légende du monstre du Loch Ness - «Saint» Columba (année 565)
«Le premier rapport du monstre du Loch Ness connu a eu lieu dans la vie de Columba par Adamnán.
Il décrit comment vers l'an 565 Columba a sauvé la vie d'un Pict, nommé Lugne, qui était censé être attaqué par le monstre. Adamnán décrit l'événement comme suit:

«... (Il) a levé sa main sainte, tandis que tous les autres, frères et étrangers, étaient stupéfaits de terreur, et, invoquant le nom de Dieu, a formé le signe de la croix en l'air, et a commandé au monstre féroce, en disant: Tu n'iras pas plus loin, tu ne toucheras pas l'homme; reviens à toute vitesse.»

Alors, à la voix du saint, le monstre était terrifié et s'enfuit plus vite que s'il avait été tiré avec des cordes, bien qu'il eût été si près de Lugne pendant qu'il nageait, qu'il n'y avait pas plus que la longueur d'un bâton de lance entre l'homme et la bête: alors les frères voyant que le monstre était rentré, et que leur camarade Lugne leur fut rendu dans la barque, sain et sauf, furent frappés d'admiration, et Dieu a rendu gloire à l'homme béni, et même les païens barbares qui étaient présents ont été forcés par la grandeur de ce miracle, qu'ils avaient vu, à magnifier le Dieu des chrétiens ».

Source: CHAPTER XXVIII. How an Aquatic Monster was driven off by virtue of the blessed man's prayer. Source(s): Life of St. Columba, Adamnán (W. Reeves), 1874, http://www.fordham.edu/halsall/basis/columba-e.asp Life of St Columba: founder of Hy (Iona), Adamnan (W. Reeves), Llanerch Press, 1988, ISBN 10: 0947992197 / ISBN 13: 9780947992194

Source: http://esmeond.wixsite.com/resumestableronde/la-vie-de-columba

La plupart des archives historiques, sont actuellement disponibles en quelques clics et des centaines de graphiques et d'illustrations deviennent accessibles pour tout chercheur sérieux, ce qui n'était pas le cas il y a 50 ans. Néanmoins vous devez comprendre que tout enseignant crédible et intègre qui se respecte s'en tient aux faits véridiques et vérifiables dans tout leur contexte, qu'ils soient politiques, sociaux ou religieux. Lorsqu'un historien se base sur des fables, des légendes (hagiographies) et des allégations pour interpréter l'histoire, c'est tout son enseignement au complet qui est visé et remis en question, peut importe qu'il soit sincère ou non. Les faits historiques vérifiés ne s'inventent pas ni s'interprètent, car ils parlent d'eux-mêmes. Cette étude soulignera implacablement tous les anachronismes rencontrés, les erreurs et omissions historiques ainsi que les aberrations par rapport au bon sens et confrontera les doctrines théologiques acceptées comme norme avec la vérité dans une logique implacable.


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Adamnán (en anglais Adomnán), l'hagiographe qui écrivit de la «vie de Columba d'Iona», n'a jamais connu Columba puisqu'il est né plus de 27 ans après la mort de Columba. Ils ne se sont jamais rencontrés. Adamnán a écrit l'hagiographie de Columba d'Iona entre les années 697 et 700.

Bien qu'il n'ait jamais rencontré Columba d'Iona, voici ce qu'Adamnán a écrit à propos de Columba d'Iona...
« Il avait, (dit Adamnán), une figure angélique : c’était une nature d’élite ; il était brillant dans ses paroles, saint dans ses actions, grand dans ses conseils. Il ne perdait pas un moment, toujours à prier, à lire ou à écrire ; il supportait le poids des jeûnes et des veilles sans répit. »
Source: http://www.eoc-coc.org/accueil/saints-du-mois/juin/saint-Columba/

Note: Comment Adamnán pouvait savoir si Columba d'Iona avait «une figure angélique» puisqu'il l'avait jamais rencontré ? Comme tout le reste, le «portrait» qu'il dresse de Columba est un plaidoyer visant à

Lorsque la vie du personnage de Columba d'Iona est examinée avec soin, l'on comprend alors que le personnage que William Branham a choisi ne fut qu'un pantin habilement inspiré par le même «esprit du monachisme de Martin de Tours» dont le focus était complètement centré sur l'ascétisme monastique», et qui n'avait absolument rien en commun avec la foi apostolique. D'ailleurs vous aurez beau faire des recherches et même une thèse universitaire sur le personnage de Columba d'Iona, vous ne trouverez jamais chez-lui ni chez ses «compagnons» aucun «message évangélique» autre que celui de son «ascétisme monastique» et son ambition de construire des abbayes et des monastères, et de les remplir d'hommes comme lui mettant tous leurs «efforts pour plaire à Dieu» dans une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une «perfection», par une forme de renoncement ou d'abnégation. Ce personnage n'a jamais prêché l'Évangile ni d'ailleurs partagé quoi que ce soit d'évangélique de la part du Seigneur.

Jamais, ce personnage s'approcha à moins de mille milliards d'années-lumière du vrai salut, tel qu'enseigné par l'Évangile apostolique. En fait, je crois que William Branham n'aurait pu choisir pire personnage que Columba d'Iona pour donner un «exemple de saint» dans l'époque historique du 6e siècle.

Et comme vous le constaterez, «le pur Évangile» de Columba était encore plus «orthodoxe» que le catholicisme romain d'aujourd'hui. Quand vous aurez compris ce que fut en réalité «la vie de saint Columba» vous ne verrez plus l'enseignement des 7 âges de l'Église de la même façon. Les pseudo-miracles légendaires de «ce saint» sont des aberrations que William Branham a naïvement pris pour d'authentiques signes divins que Dieu avait «choisi» ce personnage pour «porter Sa Lumière».


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William Branham semble s'être inspiré de beaucoup d'hagiographies, comme il l'a d'ailleurs mentionné lui-même à plusieurs reprises. Cependant, deux hagiographies ont beaucoup marqué son imagination, celle sur la vie de Martin de Tours et celle sur la vie de Columba d'Iona. William, Branham croyait que ces «hagiographies» étaient des «biographies» crédibles comme il l'a déclaré dans sa prédication «Les oints du temps de la fin 65-0725M» à propos de Martin de Tours. «c'est ce que rapportent les écrits de saint Martin. Lisez-le. Et c'est authentique. C'est de l'histoire.» Maintenant, imaginez ce qu'il a pensé de l'hagiographie de Columba d'Iona!

Citation de William Branham:
(18) Le messager de cet âge fut Columban. C’était un grand homme de Dieu. (19) J’ai son histoire écrite ici. (21) C’était un homme d’une grande foi. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. (22) Il entendit l’appel audible de la Voix de Dieu. C’est un bon point de plus en sa faveur. Alors, après cela, rien ne put plus l’arrêter: il partit, il se mit en route dès qu’il entendit la Voix audible de Dieu. (23) L’un des miracles… J’en ai noté plusieurs ici,»
L'Âge de l’Église de Thyatire 60-1208

Note: William Branham fait allusion aux miracles de Columba d'Iona à partir du Livre II d'Adamnán:  BOOK II. «ON HIS MIRACULOUS POWERS»

Évidemment, vous comprendrez que pour William Branham, généralement, les «qualités spirituelles» appliquées à Irénée de Lyon ou Martin de Tours, sont également valables pour Columba d'Iona. Les liens soulignés ci-après afficheront quelques citations lorsque vous les survolerez avec votre curseur.

Concernant Martin de Tours
61-0211, 60-1207, 60-1208, 60-1209, 61-1217, 61-1224,
63-0801, 63-1201M, 64-0500, 64-0621, 65-0725M, 65-0725M (2)

Concernant Columba d'Iona
60-1204E, 60-1208, 60-1209, 61-0117, 61-0211, 61-0219, 62-0117, 62-0123


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Ce site Internet a été créé dans le but précis d'examiner soigneusement tous les critères requis selon la Parole de Dieu pour qu'une personne soit spirituellement qualifiée pour être un «ange» ou un «messager» du Seigneur dans la présence de Dieu. Cette étude vise expressément la crédibilité de l'enseignement et la «doctrine dispensationaliste» des 7 dispensations ou «7 âges de l'Église» ainsi que celle de la «révélation progressive» sur laquelle repose tout l'enseignement des Sept Âges de l'Église, des «7 sceaux» et des «7 tonnerres», tel que prêché par William M. Branham. Ce site n'est pas une attaque sur le «don de guérison» de William M. Branham, mais cible seulement la crédibilité de William Branham en tant qu'enseignant biblique, laquelle est à mon avis, complètement nulle, et je réfute toutes «ses interprétations» qui sont liées aux volets historiques et spirituels, lesquels sont associés à des personnages qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative, afin d'enseigner les soi-disant «âges» de l'Église... Ainsi, avec ce site web, William Branham reçoit ce qu'il mérite, «selon ses œuvres».

La clé de mes réfutations se trouve dans l'analyse soigneuse, que j'ai effectué sur le «personnage historique» qu'a choisi William Branham, «Columba d'Iona», sur sa vie, ses quelques écrits et témoignages, ses préceptes centrés sur son «monachisme ascétique», sa «théologie catholique» ainsi que les personnes avec lesquelles il s'est associé et tous ceux qu'il a admirés et qui l'ont inspiré.

Dans le cas du choix et de l'évaluation du personnage de Columba d'Iona par William Branham, ses déclarations sont carrément de la «haute-voltige acrobatique» d'un raisonnement délirant, lorsqu'il affirme que : (...) Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. » *** [65-0005]  Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER *** 

Je suis presque assuré que très peu d'entre vous ont pris le temps de lire à propos du personnage de Columba d'Iona et que tout ce que vous avez entendu et connu du personnage, provient de l'enseignement «des 7 âges de l'Église» lorsque William Branham a prêché sur le «soi-disant» messager de l'Église de Thyatire. Cette page a pour but de vous montrer comment William Branham s'est littéralement inspiré des «légendes hagiographiques» d'un personnage «très religieux», complètement obsédé par le monachisme ascétique, que William Branham nomme «saint Columba» et dont «la réputation hagiographique» a été créée par un auteur nommé Adomnan d'Iona ou «saint Adamnan» (saint catholique).

Vous verrez que Columba d'Iona ne s'est jamais approché de l'authentique prédication du salut par le sacrifice expiatoire de Jésus, même pas à 100 milliards d'années lumière et que cet homme ne s'est jamais tenu dans la présence de Dieu. Le personnage de Columba d'Iona avait tout misé sur l'obéissance à des règles monastiques très rigoureuses, tout comme l'avait fait plus d'un siècle auparavant, le moine Martin de Tours. En proposant les personnages de Martin de Tours et de Columba d'Iona, en tant «qu'anges/messagers» William Branham a méprisé l'enseignement apostolique et la foi de Paul, tentant de vous faire croire qu'un moine pratiquant l'ascétisme rigoureusement était «rempli de l'Esprit».

Bien que cette page en particulier s'adresse au personnage de Columba d'Iona qui vécut du 7 décembre 521 au 9 juin 597 de notre ère,  (saint Columba d'Iona pour les catholiques, ne pas confondre avec Columban de Luxeuil), vous comprendrez que les textes de cette page en particulier ont été rédigés pour démontrer clairement que ceux qui sont qualifiés «d'anges/messagers»  qui se «tiennent devant Dieu» (Apocalypse 8: 2) ne peuvent en aucun cas être les personnages historiques nommés dans l'enseignement de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» prêché par William Branham. Tout comme Columba d'Iona, ces personnages, soi-disant «messagers» sont certes des personnages historiques ayant eu un impact sur le volet religieux du «christianisme», mais à la lumière des Écritures, la majorité d'entre eux n'ont jamais rencontré les critères requis pour «se tenir dans la présence de Dieu» (sauf Paul) ni ont satisfait aux détails particuliers des «lettres adressées personnellement» à chaque «ange/messager», que ce soit les louanges, ou les instructions et exhortations du Seigneur. Je reconnais que William M. Branham a effectivement eu un «impact» sur les frères et sœurs francophones, non seulement du Québec, mais chez tous les francophones du monde entier, mais maintenant je crois qu'il était temps que ce site web voit le jour en langue Française, car l'appel aux vainqueurs cible également tous les francophones répartis dans l'Église de Dieu.


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Pour situer le personnage de Columba d'Iona dans l'histoire, voyons ici quelques informations historiques et quelques explications sur les termes utilisés par les historiens qui ont étudié cette époque de l'Irlande du nord.

Gael: Les Gaels ou Gaëls (irlandais : Gael, plur. Gaeil ) sont un groupe ethno-linguistique qui comprend les Irlandais, les Écossais et les Mannois de culture gaéliques. La langue et la culture gaéliques sont originaires d'Irlande, mais se sont propagées en Écosse à l'époque du royaume de Dál Riata. Pour donner un exemple, les francophones du Canada, forment un groupe ethno-linguistique dans plusieurs provinces du Canada.

Dál Riata ou Dál Riada (également Dalriada) est un royaume gaël comprenant une partie du nord-est de l'Irlande et de l'ouest de l'Écosse de chaque côté du Canal du Nord. À son apogée à la fin du 6e siècle et au début du 7e siècle, il comprenait ce qui est aujourd'hui l'Argyll en Écosse et une partie de l'actuel comté d'Antrim d'Ulster, en Irlande du Nord. Le royaume était réparti en quatre principaux clans qui avaient chacun leur propre chef : Cenél Loairn (clan de Loarn), Cenél nÓenguso (clan d'Óengus), Cenél nGabráin (clan de Gabrán) et Cenél Comgaill (clan de Comgall). Parmi les Gaels célèbres, on compte Colum(b) Cille en gaélique irlandais ou «Columba d'Iona» Par sa grand-mère, Erca, fille de Loarn mac Eirc, le fondateur du Cenél Loairn, Columba est également apparenté aux rois de l'Irlande du nord (Dál Riada). C'est en effet un prince de la maison des O'Neill de Tir Conail dans l'actuel Comté de Donegal en Irlande.

Gaélie: Irlande, Écosse, contrées où règne la culture gaélique. Contrairement à l’Angleterre, au Pays de Galles et aux Lowlands écossais, la terre des Gaels n’a jamais été colonisée par les Romains.

Ce qui est certain, c'est que Columban est né d'une famille noble autour de 521 à Gartan (Donegal), en Irlande du nord, et est mort le 8 septembre 597 sur l'île d'Iona, au large de la côte ouest de l'Écosse. Columba appartenait au clan O'Donnell et était apparenté à la famille royale de son clan de la maison des O'Neill.

Au début destiné à la prêtrise, il fit plus tard des vœux monastiques et les conserva avec un zèle fougueux (on lui attribue d'avoir fondé de pas moins de vingt-cinq monastères et quarante églises à l'âge de vingt-cinq ans!).

Columba vécut 76 ans. Il était dans sa (44e) quarante-quatrième année quand il est parti d'Irlande, sous la pression du clergé irlandais, dans des circonstances dont il était lui-même responsable. Selon son hagiographe Adomnán, les trente-deux dernières années de la vie de Columba ont été principalement consacrées à la prédication de la foi «catholique irlandaise» aux habitants des vallons et des forêts du nord de l'Écosse. Toujours selon Adomnán, les prédications du personnage de Columba ont été confirmées par beaucoup de «miracles», et Columba a participé à l'instruction et «l'éducation religieuse» de ses convertis, par l'érection de nombreuses églises et monastères. Il a fréquemment visité l'Irlande; En 570, il assista au synode de Drumceatt, en compagnie du roi écossais Aidan, peu de temps avant l'inauguration du successeur de Conall de Dalriada. On raconte que lorsqu'il n'était pas engagé dans des «voyages missionnaires», il résidait toujours à Iona. De Iona il gouvernait ces nombreuses communautés en Irlande et en Calédonie, qui le considéraient comme leur «père et fondateur».

Le système de l'Église Irlandaise (Hibernie) et de l'Église Écossaise différait de celui des Églises des autres pays européens dans l'empire romain, tels que la Gaule, la Germanie, l'Italie, etc..., et cet aspect est très bien documenté sur Internet. Le système hiérarchique de l'Église irlandaise du temps de Columba était fondé sur le monachisme (moines). Les moines étaient à la tête du clergé et avaient même autorité sur les «évêques». Le monachisme irlandais de l'époque est appelé «christianisme gael».

Rappelez-vous que l'Irlande ainsi que l'Écosse n'ont jamais été conquis par l'empire romain, ce qui explique que la forme de christianisme de ces 2 nations échappait à la formule hiérarchique de Rome, la «Rome politique» étant «fusionnée avec la Rome religieuse». L'Irlande et l'Écosse ont combattu les armées romaines pour ne pas se laisser envahir et devenir des provinces romaines comme l'Angleterre (Britannia). Ceci explique la position unique occupée par les successeurs de Columba, qui gouvernaient toute la province des Pictes du Nord, bien qu'ils n'aient reçu que des ordres de prêtres. Ainsi dans le christianisme irlandais, Il était inconvenant que tout successeur à la charge d'abbé du monastère d'Iona eût une dignité plus haute que celle du fondateur. Les évêques étaient considérés comme d'un ordre supérieur, mais soumis néanmoins à la juridiction de l'abbé.

Mais, vers l'an 664, la forme de christianisme irlandais fut finalement rejetée au profit des coutumes romaines par les Northumbriens, lors du synode de Whitby qui opposa Wilfrid d'York à l'évêque irlandais Colman. Ensuite il est rapporté que les moines de l'abbaye d'Iona, fondé par Columba, se placèrent complètement sous l'autorité de l'Église de Rome en l'an 712.

Selon les légendes, on raconte que Columba n'a jamais passé une heure sans étude, prière ou occupations similaires. À la maison, il était souvent engagé dans la transcription de livres. À la veille de sa mort, il était engagé dans le travail de transcription. Il est dit qu'il a écrit 300 livres de sa propre main, dont deux, «Le Livre de Durrow» et le psautier appelé «Le Cathach», lesquels ont été conservés jusqu'à nos jours. Le psautier (un livre biblique contenant tous les psaumes) enfermé dans un «sanctuaire», a été initialement porté dans la bataille par les O'Donnells comme un gage de la victoire (relique ayant quelque pouvoir divin). Plusieurs de ses compositions en latin et en irlandais nous sont parvenues, le plus connu étant le poème «Altus Prosator», publié dans le «Liber Hymnorum», ainsi que sous une autre forme par feu le marquis de Bute. (Wikipédia)


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Annexe:
Selon O'Donnell, il fut composé lorsque les envoyés de saint Grégoire le Grand, pape de Rome, vinrent à Columba apporter une grande croix du pape, et il n'y avait pas de nourriture dans le monastère pour les visiteurs distingués. Par un miracle de Dieu, la nourriture a été fournie, et Columba a composé cet hymne en thanksgiving. C'est un récit de la Création, de la Chute, du Jugement et de l'État futur de l'humanité écrit en rimes, la première lettre de chaque verset suivant étant la lettre suivante de l'alphabet.

L'attribution de «l'Altus» à Columba ne remonte qu'aux préfaces vernaculaires du 11e siècle dans les deux exemplaires du Liber hymnorum irlandais; mais il est encore largement accepté comme «probable», mais pas, bien sûr, certain.
Sources externes: http://stmungomusic.org.uk/st-columba-the-altus-prosator/
http://hungerandthirst4.blogspot.ca/2015/06/saint-columba-day-altus-prosator.html
https://hymnology.hymnsam.co.uk/a/altus-prosator
http://www.pilgrimjournal.com/altus_prosator.html (site catholique)
Page Facebook sur l'Altus Prosator

«À un niveau beaucoup plus intelligible se situe l'hymne Altus Prosator, une séquence si riche dans son vocabulaire abstrus et si puissant dans sa gravité poétique que, dès une date très ancienne, la tradition l'a attribuée à saint Columba. Le texte présente de nombreuses caractéristiques d'hiberno-latin ; le terme prosator, le « premier semeur » qui désigne le Créateur, fait allusion à Dieu en utilisant un néologisme. Le texte contient aussi le mot iduma avec le sens de « mains » ; il s'agit probablement de l'hébreu yadim. Le poème appartient au genre abécédaire :

«Altus *prosator, *vetustus dierum et ingenitus erat absque origine primordii et *crepidine est et erit in sæcula sæculorum infinita; cui est unigenitus Xristus et sanctus spiritus coæternus in gloria deitatis perpetua. Non tres deos *depropimus sed unum Deum dicimus, salva fide in personis tribus gloriosissimis.»

Traduction : « Le créateur suprême, plus ancien que les jours et non engendré, qui sans origine se trouvait au commencement et à la fondation, qui était et qui sera jusque dans l'infini et aux siècles de siècles, à qui seul le Christ a été engendré avec le Saint-Esprit, coéternel dans la gloire éternelle de la divinité. Nous ne proposons pas trois Dieux, mais nous parlons d'un Dieu, conservant notre foi dans les trois Personnes les plus glorieuses ». Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hiberno-latin

«Le plus célèbre des écrits de St. Columba était l'Altus Prosator. Extrait: CAPITULUM A»

A - Altus
The High Creator, Ancient of Days, and Unbegotten
was without origin of beginning and without end;
He is and shall be to infinite ages of ages
with Whom is Christ the only begotten and the Holy Spirit,
coeternal in the everlasting glory of the Godhead.
We set forth not three gods, but we say there is One God,
saving our faith in three most glorious Persons.
http://www.pilgrimjournal.com/altus_prosator.html

Titre latin: De unitate et Trinitate trium personarum.
Argument: Vetustus dierum sedebat super sedem suam.
(Daniel vii. 9.)

ALTUS prosator vetustus
dierum et ingenitus
erat absque origine
primordii et crepidine
est et erit in secula
seculorum infinita
cui est unigenitus
christus et sanctus spiritus
coeternus in gloria
dietatis perpetuae
non tris deos depromimus
sed unum deum dicimus
salva fide in personis
tribus gloriosissimis.
English title: The Unity and Trinity of three persons.
Argument older days sitting on the seat. (Daniel vii. 9.)

High Creator Unbegotten;
Ancient of Eternal days,
Unbegun ere all beginning,
Him the world's one source we praise;
God who is and God who shall be:
All that was and is before;
Him with Christ the Sole-Begotten;
And the Spirit we worship;
Co-eternal one in glory,
Evermore and evermore: -
Not three Gods are,
They we worship,
But the Three which are the One,
Most glorious God in three Persons: -
Saving faith is none other.
The Irish-Latin abecedarian hymn Altus prosator a sequence attributed to Columba, from Lays of Iona and other poems; English translation by John Stone.

Sources externes:
http://stmungomusic.org.uk/st-columba-the-altus-prosator/
http://hungerandthirst4.blogspot.ca/2015/06/saint-columba-day-altus-prosator.html
https://hymnology.hymnsam.co.uk/a/altus-prosator
https://www.christianforums.com/threads/altus-prosator-columba-celtic-orthodoxy-whats-good-or-bad-within-it.7847716/
http://www.pilgrimjournal.com/altus_prosator.html (hymne complet, traduit en anglais)
http://www.eccentricbliss.com/2014/03/altus-prosator/

Le poème est remarquablement ambitieux dans son contenu: les vingt-trois strophes commencent par Dieu et la Création et se terminent par l'Apocalypse. Aucun autre poème hiberno-latin n’a autant de portée et d’originalité. L’antiphonaire de Bangor, construit au VIIe siècle, offre deux points de repère: «Audite omnes» et «Precamur patrem». Le premier reprend sa forme en racontant la vie et l'œuvre de St Patrick, et le second, plus ambitieux, passe du récit de la traversée de la mer Rouge à la vie du Christ, en utilisant le sens naturel et métaphorique du mot lumière 'comme image centrale.


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Note: Les liens sont soulignés en bleu    

Le personnage de Finnian de Moville est né en Ulster vers 495 et est décédé en 589. Son nom s'écrit aussi «Finan», «Finian», «Finien ou Finnien». (Ne pas confondre avec Finien de Clonard, mort en 549) que Columba connut également lorsqu'il fut initié à la vie monastique par ce personnage)

Finnian de Moville fut un moine et un abbé irlandais qui fonda en 545 un monastère à proximité de ce qui est maintenant Newtownards. Il le nomme Moville (en gaélique irlandais Magh Bile, « la plaine de l’arbre sacré »).

Les historiens rapportent que Finnian de Moville effectua un pèlerinage à Rome d’où il rapporta en l'an 540, le premier exemplaire parvenu en Irlande de la «Vulgate de saint Jérôme». Il fonda le monastère de Druim Fionn en 540 et le monastère de Moville, et qu'il dota d'une école en 545. Bien que dans l'hagiographie de «la vie de Columba», Adomnan dit que Finnian de Moville fut un maître/professeur de Columba d'Iona, il fut aussi le maître de Columban de Luxeuil (ne pas confondre avec Columba d'Iona). Il rédigea une règle monastique et un «pénitentiel» pour ses moines. Finnian de Moville est honoré comme «le saint (catholique) patron de l’Ulster».

Le lien entre Columba et Finnian de Moville, crée historiquement une certaine reconnaissance et un lien direct entre Columba avec l'église de Rome
, et par conséquent contredit William Branham sur ses affirmations:

«Le messager de cet âge fut Columba. C’était un grand homme de Dieu. J’ai son histoire écrite ici. (...)  Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, suivant en cela l’exemple de sa pieuse mère, la sœur de Martin, et ne suivit jamais les enseignements de Rome. Il enseigna que les signes de Marc 16 devaient accompagner chaque croyant. Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant!» Certainement!" - William Branham - L'âge de l'église de Thyatire, 60-1208, paragraphes 18 à 21

Prédication L’Alliance confirmée d’Abraham [61-0210] « (23) Mais quand je… quand je vois des choses et que je sais que c’est la vérité, alors je… Il y a quelque chose en moi qui fait que je ne peux pas me tenir tranquille; il faut que j’en parle simplement parce… Et après tout, je ne parle que par inspiration. Ainsi, ce n’est pas mon – mon intention de vous blesser. Mais je – j’aimerais que vous acceptiez cela de cette façon-là. »

Selon Wikipédia, l'élève le plus distingué de Finnian de Moville était Columba. La tradition veut que la «copie non-autorisée» d'un «psautier» par Columba le conduise finalement à l'exil, ce qui l'amena à s'installer sur l'île d'Iona. Ce qui reste de la copie est aujourd'hui conservé à la Royal Irish Academy de Dublin. Le cercueil qui le contenait est maintenant au Musée national d'Irlande. Il est connu comme le «Cathach de St. Columba» ou «Cathach», et était habituellement porté par les clans des O'Donnells dans les batailles. L'hagiographe Adomnan d'Iona, qui a écrit «la vie de saint Columba d'Iona» a prétendu que Columba a servi en tant que diacre sous Finnian et que Finnian était évêque. Dans son hagiographie de Columba, Adomnan raconté une histoire suggérant que Columba a accompli le miracle de transformer l'eau en vin. Selon Adomnan, Finnian faisait la messe à une occasion, mais ils étaient à court de vin. Columba s'est dirigé vers un puits et en a puisé de l'eau. Il a alors invoqué le nom du Christ et a béni l'eau du puits, après quoi l'eau s'est transformée en vin et il a apporté le vin à la messe. Selon Adomnan, ce fut le premier miracle que fit Columba dans sa vie.

Après avoir terminé sa formation à Moville, Columba se rendit dans le sud de l'Irlande, dans la province du Leinster, où il devint l'élève d'un barde âgé nommé Gemman. En le quittant, Columba entra au monastère (abbaye) de Clonard (fondé vers 520), et gouverné à cette époque par Finien (de Clonard), (mort en 549), homme remarquable, comme son homonyme de Moville, pour «sa sainteté et son savoir». C'est à cet endroit que Columba fut «imbibé des traditions de l'Église galloise». On raconte également qu'au même endroit, Columba devint l'un de ces «douze disciples de Clonard» connus plus tard dans l'histoire comme étant «les Douze Apôtres d'Irlande». A peu près à la même époque, il fut promu au sacerdoce par l'évêque Etchén, qui habitait non loin du monastère de Clonfad. En 544, la peste dévasta l'Irlande causa la dispersion des disciples du professeur de Columba, l'abbé du monastère de Glasnevin, Mobhi Clárainech (parfois nommé st. Berchan), qui fait également partie de la liste des «douze apôtres irlandais», et Columba retourna en Ulster, dans sa terre natale. Aujourd'hui il y a une longue route qui s'appelle «Iona Road» à Glasnevin, en l'honneur de Columba et l'église sur la route Iona Road porte le nom de «saint Columba»

521: Naissance le 7 décembre 521
541: Alors qu'il est âgé d'environ 20 ans, et qu'il est un «diacre», ayant complété sa formation monastique à Moville, il se déplace vers le sud à Leinster, ou il devint le disciple d'un barde nommé Gemman. Lorsqu'il le quitte, Columba entre au monastère de Clonard, dirigé par Finnian. Il est instruit dans les traditions de l'Église de (Welsh Church) parce que Finnian avait été instruit dans les écoles de St. David. Columba fut l'un des douze disciples de Finnian, lesquels devinrent connus sous l'appellation «des douze apôtres de l'Irlande». Columba après avoir été moine, fut ordonné prêtre.
544: Ravages de la peste en Irlande.
545: Fondation de son premier monastère à Derry.
556: Fondation du monastère de Durrow en Irlande centrale.
561: Guerre civile. Tenu moralement responsable de 3000 morts dans une sanglante bataille contre le roi Diarmait
563: Exil en Écosse accompagné de «12 moines»
565: Se dirige vers le royaume des Pics du Nord
597: Mort le 9 juin 597
On prétend qu'il a fondé pas moins de 27 monastères irlandais, ainsi qu'une quarantaine d'églises.

Annexe: D'autres monastères qu'il fonda à cette époque étaient Durrow (milieu 556) en Irlande centrale, Raphoe, Drumcliffe à Sligo, Swords près de Dublin, Glen Columcille à Donegal (dont on peut encore voir les ruines), Tory island, Moone à Kildare et Kells à Meath.

À Raphoe, la légende raconte qu'il «a donné vie à un homme qui avait été noyé dans un étang». À Swords, «il a délimité un puits, nommé Sord, c'est-à-dire« pur », et dédié une croix. Car c'était son habitude de faire des croix et d'écrire des tablettes, des cartables et d'autres instruments d'église "

Le plus célèbre des écrits de St. Columba était l'Altus Prosator. Selon O'Donnell, il fut composé lorsque les envoyés de Grégoire le Grand, pape de Rome, vinrent à Columba apporter une grande croix du pape, et il n'y avait pas de nourriture dans le monastère pour les visiteurs distingués. Par un miracle de Dieu, la nourriture a été fournie, et Columba a composé cet hymne en thanksgiving. C'est un récit de la Création, de la Chute, du Jugement et de l'État futur de l'humanité écrit en rimes, la première lettre de chaque verset suivant étant la lettre suivante de l'alphabet.

L'attribution de l'Altus à Columba ne remonte qu'aux préfaces vernaculaires du XIe siècle dans les deux exemplaires du Liber hymnorum irlandais; mais il est encore largement accepté comme «probable», mais cela n'a pu être prouvé complètement.
Sources externes: http://stmungomusic.org.uk/st-columba-the-altus-prosator/
http://hungerandthirst4.blogspot.ca/2015/06/saint-columba-day-altus-prosator.html
https://hymnology.hymnsam.co.uk/a/altus-prosator

Cet anecdote se retrouve fréquemment sur Internet: On raconte que pendant que Columba était à Derry on dit qu'il planifia un pèlerinage à Rome et à Jérusalem, mais qu'il n'a pas été plus loin que la ville de Tours (France), lieu où Martin de Tours vécut. De là, il apporta une «copie des évangiles» qui «reposaient» sur le sein de «saint Martin de Tours», depuis plus de 100 ans. Par contre, on sait que «saint» Patrick y est allé. (à développer)
Autre source externe: http://www.orthodoxchristianbooks.com/articles/508/-lives-st-columba-iona-saints-iona/

Les reliques rapportées par Columba ont été déposées à Derry (Skene, Celtic Scotland, II, 483). Columba a quitté l'Irlande et est passé en Écosse en 563. Les motifs de cette migration ont été fréquemment discutés. Bede dit simplement: «Venit de Hibernia ... praedicaturus verbum Dei» (H.E., III, iv); Adamnan: "pro Christo perigrinari volens enavigavit" (Praef., II). Les auteurs postérieurs déclarent que son départ était dû au fait qu'il avait incité le clan Neill à se lever et à s'engager dans la bataille contre le roi Diarmait à Cooldrevny en 561. Les raisons alléguées pour cette action de Columba sont: (1) La violation du roi droit de sanctuaire appartenant à la personne de Columba en tant que moine, à l'occasion du meurtre du prince Curnan, parent du saint; (2) Le jugement défavorable de Diarmait concernant la copie secrètement faite par Columba du psautier de St. Finnian. Columba aurait soutenu par ses prières les hommes du Nord qui se battaient, tandis que Finnian a fait de même pour les hommes de Diarmait. Ces derniers ont été vaincus avec une perte de trois mille.
Lien externe: https://en.wikisource.org/wiki/1911_Encyclopædia_Britannica/Columba,_Saint


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Note: Les liens sont soulignés en bleu    

Selon les historiens, et la documentation historique disponible sur Internet maintenant accessible et facilement vérifiable, Columba a été tenu personnellement responsable d'une guerre civile en l'an 561 et la bataille se solda par une condamnation «officielle et publique» et même à son «excommunication» par le clergé de l'Église pendant un certain temps. Des historiens insistent qu'il n'eut pas d'autre choix que l'exil. Pourtant, son hagiographe et plus tard, son successeur, Adomnán, a interprété les faits historiques différemment : Au lieu de mentionner quoi que ce soit à propos de l'excommunication de Columba, Adomnán mentionne seulement : «Dans la deuxième année suivant la bataille de Cúl Drebene, lorsqu'il était âgé de 41 ans, Columba a navigué loin de l'Irlande en Grande-Bretagne, choisissant de devenir un pèlerin.» C'est peut-être la version «hagiographique» qu'a lu William Branham lorsque ce dernier ne souligne que «le côté missionnaire» de Columba. Sauf que, comme on le sait maintenant, une hagiographie cherchera à tout prix d'éviter de mentionner «les erreurs et les squelettes dans le placard» du «saint» qu'on veut «élever» et «vénérer».

D'après l'histoire, il semble que Columba aimait les livres et comme «la copie des livres et des manuscrits» était souvent une occupation importante de la vie monastique, Columba aimait «copier» des livres. On raconte qu'il aurait copié durant sa vie, près de 300 livres, à la main bien sûr, et qu'il continua à en transcrire jusque dans la nuit avant sa mort. C'est ainsi qu'il copia de sa main un «psautier» (un livre biblique contenant tous les psaumes) lequel, appartenait à son ancien professeur «saint Finnian» (en anglais: Finbarr) Selon une autre version plus élaborée de cette histoire, il s'agissait d'un livre de «la Vulgate», une traduction latine de la Bible, et c'était semble-t-il, la première copie de celle-ci pour atteindre l'Irlande, ce qui en faisait un document littéraire très convoité. Il semble que Columba avait même emprunté le manuscrit de Finnian, probablement sans permission, et qu'il l'avait secrètement copié avec l'intention de garder la copie pour son propre usage.

Saint Finnian de Moville (+ 589). Son nom s'écrit aussi Finan, Finian, Finien ou Finnien. en anglais: Finbarr). Il fut un moine et un abbé irlandais qui fonda en 545 un monastère à proximité de ce qui est maintenant Newtownards. Il le nomme Moville (en gaélique irlandais Magh Bile, « la plaine de l’arbre sacré »). L'Église le fête le 10 septembre (son natalice). Il est né en Ulster vers 495 et était descendant de Fiatach le Fair. Il fut disciple de saint Colman de Dromore et de saint Mochae de Noendrum à l’école de saint Ninian en Écosse (Candida Casa à Whithorn). Il effectue un pèlerinage à Rome d’où il rapporta en 540 le premier exemplaire parvenu en Irlande de la Vulgate de saint Jérôme. Il fonda le monastère de Druim Fionn en 540 et le monastère de Moville, dans le Down, en 545 qu'il dota d'une école. Il fut le maître de saint Columban de Luxeuil. Il rédigea une règle et un pénitentiel pour ses moines. Il est honoré comme le patron de l’Ulster.

Lien externe: https://www.ria.ie/cathach-psalter-st-columba (The Royal Irish Academy) (of Ireland)


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Note: Les liens sont soulignés en bleu    

Mais Finnian avait des principes et entendait faire respecter «les droits de reproduction» (copyright): et Finnian revendiqua non seulement l'original, mais aussi la dite copie. Finnian, son ancien professeur,  accusa Columba de vol - de «copie illégale» ! et il exigea que Columba remette la copie qu'il avait faite. Finnian porta l'affaire devant le roi d'Irlande, Diarmait Mac Cerbhiall, pour arbitrage. Croyant peut-êttre qu'il n'avait rien fait de mal dans sa tentative de «répandre la parole de l'Église», Columba accepta. L'argument de Finnian était simple: «mon livre, tu ne peux pas le copier, c'est tout!».
Il estimait que si quelqu'un devait le copier, cela devait se faire selon «certaines procédures et permissions» et certainement «pas en secret» sous son propre toit. Il est raconté, qu'à la fin du procès, Columba, clôtura son discours en déclarant à la cour que tous ceux qui possédaient «le savoir et les connaissances» par le biais des livres, avaient «l'obligation morale» de diffuser ces connaissances, en les copiant et en les partageant. Columba estimait que le fait de ne pas partager «la connaissance» était une offense beaucoup plus grande que de copier un livre qui n'a rien perdu en étant copié. «Il n'est pas juste, disait-il, que les paroles divines de ce livre périssent, ou que moi ou n'importe qui d'autre soit empêché de les écrire ou de les lire ou de les répandre parmi les tribus.»

Note: La «copie» ou ce qui reste de la copie (le livre des Psaumes) est aujourd'hui conservé à la Royal Irish Academy de Dublin. Le manuscrit est incomplet, ne contenant que 58 feuillets sur les 105 qu'il devait contenir à l'origine. Il comprend le texte des Psaumes 30:10 à 105:13 en latin dans leur version de la Vulgate, précédés pour chacun d'une rubrique de commentaires.  Le cercueil qui le contenait est maintenant au Musée national d'Irlande. Il est connu comme le «Cathach de St. Columba»

Mais le roi statua en faveur de Finnian, condamna Columba de plagiat et donna des droits d'auteur légaux à Finnian, en disant: «To every cow belongs her calf, therefore to every book belongs its copy» « Comme le veau appartient à sa vache, ainsi la copie du livre appartient à son livre».  Ainsi le «petit» du manuscrit doit revenir chez «la mère du manuscrit copié» (et chez son propriétaire). En d'autres termes, chaque exemplaire (copie) d'un livre appartenait au propriétaire du livre original.  Cette affaire est considérée comme la première instance légale, enregistrée à propos d'un litige de droit d'auteur. Columba fut très furieux contre la décision du roi Diarmait et ce fut le premier motif qui le motiva Columba à se venger du roi un peu plus tard! Bien sûr, l'histoire ne s'est pas arrêtée là.


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Note: Les liens sont soulignés en bleu    

L'histoire nous enseigne qu'un deuxième motif personnel amena Columba à soulever le clan O'Neill (le clan de Columba) à se battre contre les clans du roi Diarmait à Cooldrevny en 561. Un prince, nommé Curnan de Connaught, était un fils du roi de Connaught, et aussi un parent de Columba. Or cet homme avait mortellement blessé un rival lors d'un match de hurling (sport Irlandais similaire à la crosse) et s'était réfugié chez Columba, pour échapper à une possible vengeance ou un procès défavorable. En se réfugiant chez Columba, le fugitif se croyait en sécurité parce que Columba, en tant que moine, détenait «un droit de sanctuaire» qui donnait une certaine immunité légale. Cependant, le prince réfugié fut arraché des bras de son protecteur et tué par les hommes de Diarmait, au mépris «des droits du sanctuaire». Pour Columba, tuer quelqu'un réfugié chez-lui était inacceptable» Dès lors, la «guerre» fut déclarée.

La querelle entre Columba et le roi Diarmait abouti en 561 à la sanglante bataille de Cúl Dreimne, entre le clan des «O'Neill» du Nord et ceux du «Ard rí Érenn Diarmait mac Cerbaill» (544-565). Columba souleva son clan, rassembla ses gens dans un coalition, et ces derniers battirent les clans du roi Diarmait. Selon les historiens et les archives, la sanglante bataille fit 3,000 morts et Columba fut personnellement blâmé pour «incitation à cette guerre civile» et fut tenu moralement responsable de tous les morts de cette bataille.

Après la bataille de 561, un synode de clercs de l'Église se réunit, et Columba fut sévèrement blâmé pour son rôle de provocateur de cette guerre civile qui entraina des milliers de morts inutiles, et ce, pour des motifs personnels. Columba fut reconnu moralement responsable du soulèvement et d'avoir conduit «trois mille âmes non préparées à l'éternité», et le synode l'excommunia pour ces 3,000 morts. Cependant, un moine-abbé aujourd'hui nommé «saint Brendan de Birr», fondateur du monastère de Birr, prit sa défense et parla en son nom avec le résultat que l'excommunication de Columba fut levée, à la condition qu'il devait s'exiler immédiatement. Deux ans plus tard, en 563, il quitta l'Irlande pour de bon. Nous sommes loin de la «version» de William Branham qui a fait de Columba d'Iona, un missionnaire de l'évangile....


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Et c'est à partir de ce moment que les légendes sur Columba commencent, transformant l'exil forcé en «appel missionnaire» pour «évangéliser» l'Écosse, et pour «créer» un vénérable «saint» qui devient plus tard un modèle «de sainteté» à imiter, en propulsant le monachisme ascétique comme gage de salut.

Oubliez l'Évangile Apostolique, la religion de ce personnage n'avait de foi «chrétienne» qu'un simulacre d'apparence de bonnes vertus calqué sur le monachisme européen de Martin de Tours, complètement dominé par la culpabilité et l'esprit de l'accusateur.

Il est raconté, qu'après avoir été trouvé responsable de la mort de «trois mille âmes non préparées à l'éternité», Columba fut vraiment «troublé dans l'âme», et qu'il trouva sa vie misérable, malheureuse et pleine de troubles; mais cependant, selon ses admirateurs qui l'ont vénéré, le remords avait «semé dans son âme les germes à la fois d'une conversion saisissante et de son zèle missionnaire». «Différentes légendes» nous le montrent durant cette crise de sa vie, errant longtemps de solitude en solitude, de monastère en monastère, recherchant de «saints moines», maîtres de la pénitence et de la «vertu chrétienne», et leur demandant anxieusement ce qu'il doit faire pour obtenir «le pardon de Dieu pour le meurtre de tant de victimes.» Enfin, «après de nombreuses errances dans la contrition et la mortification», «il trouva la lumière qu'il recherchait chez un saint moine», aujourd'hui nommé «saint Molaise», célèbre pour ses études des Écritures, et qui avait déjà été son confesseur.

Ce sévère ermite, «saint Molaise», confirma la décision du synode, mais ajouta l'obligation de convertir à la «pseudo foi chrétienne» un nombre égal de païens comme il y avait «d'âmes non préparées à l'éternité» tués dans la terrible bataille de Cúl Dreimhne. En d'autre mots, Columba fut «condamné à «fonder des abbayes et des monastères» et faire du «prosélytisme» pour les remplir.

En plus, le confesseur Molaise, condamna son pénitent à l'exil perpétuel d'Irlande! À partir de cet instant, on dit que «sa vie fut un acte prolongé de sacrifice pénitentiel». Pendant trente ans, il vécut et travailla dans la lointaine île d'Iona. Dans toutes ses chansons - car plusieurs de ses compositions nous sont parvenues -  sa tristesse ne trouva guère de consolation d'avoir été banni de son Irlande natale.

Citations de William Branham:
«Sûrement ces saints de Thyatire étaient la crème de la récolte, pleine du Saint-Esprit et de la foi, créée pour les bonnes œuvres, montrant sa louange, ne tenant pas leurs vies chères à eux-mêmes, mais donner avec joie leur tout comme un doux sacrifice pour le Seigneur.» - « William Branham
Source: CHAPITRE SIX, L'ÂGE DE L'ÉGLISE THYATIREEN, L'EULOGIE: https://www.biblebelievers.org.au/7ch030.htm#The Eulogy 

« Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, (...) et ne suivit jamais les enseignements de Rome. (...) Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!"
Prédication Exposé des sept âges de l'Église : Âge de l’Eglise de Thyatire de William Branham a été prêchée 65-0005  - Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER

Prédication L’Alliance confirmée d’Abraham [61-0210] « (23) Mais quand je… quand je vois des choses et que je sais que c’est la vérité, alors je… Il y a quelque chose en moi qui fait que je ne peux pas me tenir tranquille; il faut que j’en parle simplement parce… Et après tout, je ne parle que par inspiration. Ainsi, ce n’est pas mon – mon intention de vous blesser. Mais je – j’aimerais que vous acceptiez cela de cette façon-là. »


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Note: Les liens sont soulignés en bleu    

Selon Wikipédia, l'élève le plus distingué de Finnian de Moville était Columba. La tradition veut que la «copie non-autorisée» d'un «psautier» par Columba le conduise finalement à l'exil, ce qui l'amena à s'installer sur l'île d'Iona. Ce qui reste de la copie est aujourd'hui conservé à la Royal Irish Academy de Dublin. Le cercueil qui le contenait est maintenant au Musée national d'Irlande. Il est connu comme le «Cathach de St. Columba» ou «Cathach», et était habituellement porté par les clans des O'Donnells dans les batailles. L'hagiographe Adomnan d'Iona, qui a écrit «la vie de saint Columba d'Iona» a prétendu que Columba a servi en tant que diacre sous Finnian et que Finnian était évêque. Dans son hagiographie de Columba, Adomnan raconté une histoire suggérant que Columba a accompli le miracle de transformer l'eau en vin. Selon Adomnan, Finnian faisait la messe à une occasion, mais ils étaient à court de vin. Columba s'est dirigé vers un puits et en a puisé de l'eau. Il a alors invoqué le nom du Christ et a béni l'eau du puits, après quoi l'eau s'est transformée en vin et il a apporté le vin à la messe. Selon Adomnan, ce fut le premier miracle que fit Columba dans sa vie.

Après avoir terminé sa formation à Moville, Columba se rendit dans le sud de l'Irlande, dans la province du Leinster, où il devint l'élève d'un barde âgé nommé Gemman. En le quittant, Columba entra au monastère (abbaye) de Clonard (fondé vers 520), et gouverné à cette époque par Finien (de Clonard), (mort en 549), homme remarquable, comme son homonyme de Moville, pour «sa sainteté et son savoir». C'est à cet endroit que Columba fut «imbibé des traditions de l'Église galloise». On raconte également qu'au même endroit, Columba devint l'un de ces «douze disciples de Clonard» connus plus tard dans l'histoire comme étant «les Douze Apôtres d'Irlande». A peu près à la même époque, il fut promu au sacerdoce par l'évêque Etchén, qui habitait non loin du monastère de Clonfad. En 544, la peste dévasta l'Irlande causa la dispersion des disciples du professeur de Columba, l'abbé du monastère de Glasnevin, Mobhi Clárainech (parfois nommé st. Berchan), qui fait également partie de la liste des «douze apôtres irlandais», et Columba retourna en Ulster, dans sa terre natale. Aujourd'hui il y a une longue route qui s'appelle «Iona Road» à Glasnevin, en l'honneur de Columba et l'église sur la route Iona Road porte le nom de «st. Columba»

521: Naissance le 7 décembre 521
541: Alors qu'il est âgé d'environ 20 ans, et qu'il est un «diacre», ayant complété sa formation monastique à Moville, il se déplace vers le sud à Leinster, ou il devint le disciple d'un barde nommé Gemman. Lorsqu'il le quitte, Columba entre au monastère de Clonard, dirigé par Finnian. Il est instruit dans les traditions de l'Église de (Welsh Church) parce que Finnian avait été instruit dans les écoles de St. David. Columba fut l'un des douze disciples de Finnian, lesquels devinrent connus sous l'appellation «des douze apôtres de l'Irlande»
Columba après avoir été moine, fut ordonné prêtre.
544: Ravages de la peste en Irlande.
545: Fondation de son premier monastère à Derry qu'il remplit principalement avec des gens issus de sa parenté, incluant son cousin et son fils adoptif «St. Baithene», qui devint son successeur à l'abbaye d'Iona. Pendant qu'il était à Derry, il est raconté qu'il a envisagé de faire un voyage à Rome et à Jérusalem, mais qu'il n'aurait pas été plus loin que Tours en Gaule. Selon la légende, il aurait rapporté en Irlande une copie des «des évangiles» qui reposaient sur la dépouille de «saint Martin de Tours» depuis plus de 100 ans pour les vénérer comme «reliques de st-Martin».
556: Fondation du monastère de Durrow en Irlande centrale.
561: Guerre civile. Tenu moralement responsable de 3000 morts dans une sanglante bataille contre le roi Diarmait
563: Exil en Écosse accompagné de «12 moines»
565: Se dirige vers le royaume des Pics du Nord
597: Mort le 9 juin 597
On prétend qu'il a fondé pas moins de 27 monastères irlandais, ainsi qu'une quarantaine d'églises.

D'autres monastères qu'il fonda à cette époque étaient Durrow (centre 556) en Irlande centrale, Raphoe, Drumcliffe à Sligo, Swords près de Dublin, Glen Columcille à Donegal (dont on peut encore voir les ruines), Tory island, Moone à Kildare et Kells à Meath. À Raphoe, il «a donné vie à un homme qui avait été noyé dans un étang». À Swords, «il a délimité un puits, nommé Sord, c'est-à-dire « pur », et dédié une croix. Car c'était son habitude de faire des croix et d'écrire des tablettes, des cartables et d'autres instruments d'église ».

Annexe: Selon certains historiens, le plus célèbre des écrits de St. Columba était l'Altus Prosator. Selon O'Donnell, il fut composé lorsque les envoyés de saint Grégoire le Grand, pape de Rome, vinrent à Columba apporter une grande croix du pape, et il n'y avait pas de nourriture dans le monastère pour les visiteurs distingués. Par un miracle de Dieu, la nourriture a été fournie, et Columba a composé cet hymne en thanksgiving. C'est un récit de la Création, de la Chute, du Jugement et de l'État futur de l'humanité écrit en rimes, la première lettre de chaque verset suivant étant la lettre suivante de l'alphabet.

L'attribution de «l'Altus à Columba» ne remonte qu'aux préfaces vernaculaires du XIe siècle dans les deux exemplaires du Liber hymnorum irlandais; mais il est encore largement accepté comme «probable», mais pas certain.
Sources externes: http://stmungomusic.org.uk/st-columba-the-altus-prosator/
http://hungerandthirst4.blogspot.ca/2015/06/saint-columba-day-altus-prosator.html
https://hymnology.hymnsam.co.uk/a/altus-prosator


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Note: Les liens sont soulignés en bleu     (Les liens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)

« Le pur Évangile que prêchaient Columban et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. Débordant l’Écosse, il toucha aussi l’Irlande et l’Europe du Nord. Sa façon de répandre l’Évangile était la suivante : un groupe d’une douzaine d’hommes, sous la conduite d’un chef, se rendait dans une région non encore touchée par l’Évangile et y fondait une véritable petite ville centrée sur l’Évangile. Parmi ces douze hommes, on trouvait des menuisiers, des enseignants, des prédicateurs, etc., tous merveilleusement versés dans la Parole et menant une vie sainte. Cette petite colonie était entourée d’un mur. Avant longtemps, cette enceinte était entourée de maisons habitées par des étudiants et leurs familles. Ces étudiants étudiaient la Parole et se préparaient à partir au service du Seigneur comme missionnaires, comme conducteurs spirituels et comme prédicateurs. Ces hommes pouvaient se marier, bien que beaucoup s’en soient abstenus pour pouvoir mieux servir Dieu. »

« En ne demandant aucune subvention de l’État, ils restèrent à l’écart de la politique. Au lieu d’attaquer sans cesse les autres religions, ils enseignaient la vérité, car ils croyaient que la vérité était une arme suffisante pour parvenir aux fins auxquelles Dieu les avait appelés. Ils étaient tout à fait indépendants de Rome. Saint Columba fut le fondateur d’un grand institut biblique sur l’île d’I (au large de la côte sud-ouest de l’Écosse).» - William Branham
Exposition des Sept Âges de l'Église ", chapitre six, l'Église de l'âge de Thyatire, le Messager)

« Ils sont restés libre de l'aide de l'État, et ainsi évité la politique. Au lieu de jamais attaquer d'autres religions, ils ont enseigné la vérité car ils croyaient que le la vérité était une arme suffisante pour accomplir les fins que Dieu avait en tête pour leur. Ils étaient absolument indépendants de Rome.»- William Branham
(Source: https://www.biblebelievers.org.au/7ch02

Voici ce qui est complètement faux


«Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu.»

« Ces hommes pouvaient se marier, bien que beaucoup s’en soient abstenus pour pouvoir mieux servir Dieu. »

« En ne demandant aucune subvention de l’État, ils restèrent à l’écart de la politique. »

« Saint Columba fut le fondateur d’un grand institut biblique sur l’île d’I (au large de la côte sud-ouest de l’Écosse).» (L'Île d'I est l'Île d'Iona)


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Voici ce qui est réfuté et ce qui est exact 

(23) - faux


Réfutation de la déclaration de William Branham: «le pur Évangile que prêchait Columba (...) »
Citation de William Branham: «
«Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs
se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu.»
Exposition des Sept Âges de l'Église ", chapitre six, l'Église de l'âge de Thyatire, le Messager)

Ici, l'affirmation de William Branham, à propos du PUR ÉVANGILE de Columba, dénote un manque total de connaissance du personnage de Columba. Je tiens William Branham entièrement responsable d'avoir enseigné des sottises pareilles et d'avoir induit en erreur des tas de frères et sœurs qui ont tout avalé naïvement, parce que William Branham exerçait un «don de guérison»!  Ou bien, William Branham ne sait pas ce qu'est «le pur Évangile» ou bien il ne sait absolument pas ce que Columba d'Iona croyait et enseignait! Quiconque fait quelques recherches historiques sérieuses sur Columba, ne trouvera jamais rien, pouvant soutenir l'affirmation de William Branham. C'est toute la crédibilité de l'enseignement de William Branham qui encaisse le dérapage de cette affirmation, et cela devient particulièrement très gênant pour les «gens du Message»!

Columba était un moine/abbé, et sa perception du «salut de l'Évangile» était celle de ses prédécesseurs qui avaient tous, non seulement accepté le dogme de Nicée, mais également toute l'orthodoxie et la liturgie catholique de leur époque, et la compréhension du «salut» de Columba était centrée exclusivement sur une vie d'ascèse, dictée par une règle monastique (des lois et préceptes) que les moines devaient suivre et accomplir pour «atteindre la perfection» requise pour devenir «un saint catholique», comme les personnages de «saint Antoine» et de «saint Martin».

Ce n'est pas tant «l'orthodoxie et le monachisme ascétique» de Columba d'Iona qui dérangent, mais l'indéfendable enseignement de William Branham, un prédicateur qui a utilisé son extraordinaire influence, pour justifier une doctrine complètement fausse! Il me semble que si j'avais eu à présenter un personnage historique, comme «modèle» de foi du «pur Évangile», afin d'illustrer ce que pouvait être «un ange/messager», se tenant dans la présence de Dieu, je n'aurais jamais osé choisir un homme comme Columba d'Iona comme l'a fait William Branham! ou même tenter de vous faire croire qu'on avait affaire à un «saint»!

Il y en a qui diront: «La «foi» de Columba est «excusable» parce qu'il a vécut «dans la lumière» de «son âge» qui était déjà beaucoup plus que seulement «obscurcie»! C'était une époque de ténèbres complète. Désolé de vous contredire, mais «sa lumière» était entièrement «ténèbres» et jamais personne ne pourra parler DE PUR ÉVANGILE, dans le cas de Columba. Cet homme faisait du prosélytisme pour implanter un «système» contrôlé par un réseau d'abbayes et de monastères, en imposant aux populations leur «liturgie» et leurs cultes, et si Columba et ses moines avaient vécu aux jours de Jésus, ce dernier leur aurait dit:

«Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l'est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous. (Matthieu 23:15)

et  «Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés.» (Matthieu 23:27)

Colossiens 2:23 : «Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu'ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair.»


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Réfutation de la déclaration de William Branham: «(...) Columba et ses collaborateurs...»
Lorsque William Branham affirme que Columba et ses collaborateurs «prêchaient» le pur Évangile, il voulait probablement dire que son sens du mot «collaborateurs» devait être entendu dans le sens de «compagnons» ou «d'associés», tous libres et autonomes, et égaux entre eux, collaborant tous ensemble en se complétant mutuellement. Cependant, rien de tout cela n'est vrai.

Dans l'esprit du monachisme Irlandais, et particulièrement dans l'époque de Columba d'Iona, la règle monastique exigeait une stricte obéissance , contrôlée par «un abbé» au pouvoir absolu. En aucun cas, il ne s'agissait de «collaborateurs» autonomes possédant la moindre liberté d'initiative personnelle. Aucun moine ne pouvait entreprendre quoique ce soit sans avoir été préalablement autorisé. L'abbé Columba d'Iona avait reçu une formation purement monastique, au monastère de Moville, de la part d'un abbé nommé Finnian de Moville, qui lui fut élève de Colmán de Dromore, qui avait connu des disciples de Patick d'Irlande. Donc, Finnian de Moville eut pour élève, Columba d'Iona. Ensuite, Columba d'Iona devint maître à son tour pour enseigner ce qu'on lui avait appris.

Ensuite, Columba fut le maître de Comgall de Bangor, réputé pour avoir rédigé «une règle monastique» pour ses moines, et un «pénitentiel» pour expier les fautes commises. Réfléchissez bien maintenant ce que Columba d'Iona a enseigné à Comgall de Bangor. Par la suite, Comgall de Bangor eut pour élève Columban de Luxeuil , lequel fonda un grand nombre de monastères en Europe et qui rédigea lui aussi, une règle monastique et un pénitentiel pour ses moines.

La formation reçue par Columba était axée sur l'ascétisme rigoureux du monachisme. Plus tard, après avoir reçu «sa formation» , en tant qu'abbé directeur d'abbayes et de monastères, Columba et ses moines, répandirent leur propre «évangile», lequel consistait strictement par un prosélytisme perpétuant un monachisme ascétique élevé au rang «de martyr blanc» pour atteindre «la perfection» devant Dieu. L'on peut très bien comprendre qu'une «bonne famille chrétienne» se devait de fournir un prêtre ou un moine pour «être bénie»... et il n'est pas étonnant que les historiens mentionnent que vers 555 le l'abbaye de Bangor (Dublin) comptait jusqu'à 3000 moines à la fois.

La «conversion» des populations à son «pseudo-christianisme» n'avait également pour but que s'assurer un système religieux perpétuel capable de fournir des candidats potentiels pour remplir les abbayes et monastères, lesquels à leur tour, devenaient des pépinières de moines et d'abbés perpétuant le monachisme.


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Réfutation de la déclaration de William Branham: « (...) Columba fondateur d'un grand institut biblique...»
L’île d’I est également appelée l'Île d'Iona. C'est le lieu où le «monastère d'Iona» fut fondé par Columba. En fait c'était «une abbaye» car Columba d'Iona en était «l'abbé» directeur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Iona_(Écosse)

Le monastère d'Iona n'était pas «un institut biblique» dans le sens moderne de l'expression, tout au plus il pourrait être comparé à un «grand séminaire catholique». Le mot séminaire vient du latin «seminarium», qui signifie « pépinière ». Le grand séminaire est l'institution et le lieu de formation des prêtres, définie par le Concile de Trente.

Quand au monastère, c'est un ensemble de bâtiments où vit une communauté religieuse de moines. Il en existe dans les religions chrétiennes et bouddhiste. Le mot «monastère» a pour étymologie le nom latin monasterium, du grec monos, « seul ». Au Moyen Âge, le mot monastère est parfois employé pour désigner une église desservie par un moine (et non par un curé).

On parle également d'abbaye s'il est dirigé par un abbé ou de prieuré s'il est dépendant ou de moindre importance. Souvent, le prieuré est dépendant d'une abbaye ou d'un monastère. On parle de couvent pour les résidences de Franciscains et Dominicains, ainsi que d'autres ordres, tandis que les Bénédictins ou Prémontrés habitent des abbayes ou prieurés.

Les historiens mentionnent que l'abbaye (monastère) d'Iona fut «une pépinière» de moines, instruits à l'image de Columba, le fondateur. Cliquez ici| En conclusion, contrairement à ce que William Branham a déclaré, Columba ne fut pas le fondateur d'un «institut biblique» ni d'une «institution» où on enseignait les préceptes de l'Évangile Apostolique. Tous les moines Irlandais et Écossais, étaient étroitement liés à une orthodoxie héritée et ensemencée par les influences du monachisme Oriental du 4e et 5e siècle, se perpétuant par les «cultes hagiographiques» de «saint Antoine» et de «Martin de Tours». Le prosélytisme des moines ne visait qu'à propager le monachisme qui leur avait été inculquéet de trouver des candidats afin de perpétuer leur système. La déclaration de William Branham réfutée ici, nous montre non seulement son ignorance historique sur le sujet, mais un dérapage complet sur son interprétation à propos de la «vocation» du personnage de Columba.


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Réfutation de la déclaration de William Branham: « Ces hommes (collaborateurs) pouvaient se marier...»

 « Ces hommes pouvaient se marier, bien que beaucoup s’en soient abstenus pour pouvoir mieux servir Dieu. » William Branham - Exposition des Sept Âges de l'Église ", chapitre six, l'Église de l'âge de Thyatire, le Messager)
(Source: https://www.biblebelievers.org.au/7ch02

Columba d'Iona était un moine et avait adhéré à la règle monastique Irlandaise de son époque. Les moines ne pouvaient pas se marier, car toutes les règles monastiques observées dans tous les monastères d'Irlande, incluant l'abbaye d'Iona, exigeaient un célibat absolu. Le célibat était «non-négotiable». Aussi, comme les « douze collaborateurs» qui accompagnaient Columba, dont William Branham fait mention, étaient des moines, ils étaient tous célibataires et avaient endossé le célibat permanent et la «chasteté». Dire qu'ils «pouvaient» se marier, est faux.

La règle monastique de Columba ne permettait à aucun moine de ses abbayes ou monastère d'être marié.
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Les dix vertus commandées par la règle de saint Columban de Luxeuil, sont, outre la pauvreté, la chasteté et l’obéissance demandées par la plupart des règles monastiques, le silence, la frugalité dans l’alimentation, la récitation des psaumes, la modération (dans le comportement individuel), la mortification et la perfection.

À l'époque de Columba d'Iona, la règle des moines prescrit quelques principes ascétiques de base afin d’être au moins suivis par tous les monastères:
  1. -Obéissance.
  2. -Pauvreté (abandon des biens propres)
  3. -Chasteté, continence, célibat.
C’est ce dénominateur commun, du moins en théorie, qui fédère tous les comportements ascétiques, au-delà de la diversité des normes et des coutumes auxquelles chaque monastère se rattache.

Source: «L'ascétisme monastique au haut Moyen Âge». Pierre-André Bizien http://kephas.canalblog.com/  

 

L'ascétisme monastique au haut Moyen Âge. Pierre-André Bizien
Source: http://kephas.canalblog.com/

Il existe sept grandes ascèses de base dans le monachisme ascétique:

1-l’aumône
2-le jeûne
3-la prière
4-le travail
5-la lecture de l’Écriture
6-l’abstinence (continence) d’où dérive la chasteté et le célibat
7-l’ascèse la plus radicale: le martyre
Le chrétien parfait, c’est le martyre. (...) Cette conception de l’ascèse comme mortification corporelle conçoit le sang comme moyen d’accès à Dieu.(...)

NDLR: À défaut du martyr «rouge» (perte de la vie) l'ascétisme remplace «le martyr sanglant» par un «martyr non-sanglant»

La spiritualité celtique, règles et usages
Source: http://menarpalud.chez.com/expansions1c.htm  
 
La religion chrétienne qui s’est développée en Irlande était centrée sur les monastères. Dans un sens, elle était orientée selon la vie qui avait cours dans ces institutions, elle variait entre le cénobitisme et l’érémitisme.
 
«On sait que chaque monastère avait sa propre règle, mais celle ci dépendait surtout du contour que voulait en donner celui qui le dirigeait. La plupart du temps, l’abbé fondateur reprenait celle du monastère dont il était issu. On comprend parfois difficilement la différence entre une règle et une loi. En effet, il s’agit de séparer, de la part d’une autorité, " les actes d’une réforme ecclésiastique et sociale " et ceux d’un " enseignement dispensé à titre d’exemple ".»
 
«Parmi les nombreuses règles qui nous sont parvenues (on en dénombre vingt quatre) se détachaient celles mises en forme par des grands noms du christianisme celte.»
 
«Les règles étaient souvent présentées de manière versifiée ; on connaît celle de St Ailbe d’Elmy, St Ciaran de Clonmacnois, celle très courte de Columba d’Iona et celle de St Comgall de Bangor. Ces pièces étaient rédigées en vieil ou moyen irlandais. Pour les règles adaptées au monde continental et écrites en latin, on connaît celle écrite par saint Columban et qui fut sans doute une reprise de celle de Bangor puisque ce moine y avait été formé.»
 
« S’y ajoute le pénitentiel de st Columban compilé dans la Regula cujusdam patris ad monachos qui comptait vingt deux chapitres. La règle rédigée sous la dénomination Regula cujusdam patris ad virgines pour les femmes comptait vingt quatre chapitres fut, quant à elle, déjà rédigée sous l’influence bénédictine.»
«La règle de saint Columban était composée d’une liste des devoirs du moine centrés autour de dix valeurs : l’obéissance, le silence, la modération alimentaire, la pauvreté, la chasteté, la récitation des psaumes, la mesure, la mortification et la perfection. Tous ces devoirs sont réunis dans la regula monastica.»

 


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Réfutation de la déclaration de William Branham:
« ils restèrent à l'écart de la politique»
(Columba et ses «collaborateurs»)
La politique à l'époque de Columba d'Iona, n'était pas «une démocratie» et elle était constituée de royaumes avec des rois et des classes de noblesse. Toutes les richesses matérielles du pays, appartenaient, soit au roi ou au cercle de noblesse qui gravitait autour de la royauté. Lorsque Columba (issu d'une famille royale) fonda l'abbaye d'Iona, il reçut l'île d'Iona en «cadeau» de la part du roi d'Écosse qui accepta de le protéger et «de le financer». C'était dans la «continuité» de la politique de l'époque. Pour Columba, lorsqu'il s’installa avec douze moines en 563 sur la petite île d'Iona, ancien lieu sacré des druides située au large de l'île de Mull, il fut non seulement sous la protection du roi Conall mac Comgaill de Dal Riada mais également «parrainé financièrement» par ce dernier, et Columba fit de l'abbaye d'Iona une plaque tournante de son prosélytisme monarchiste et ses interventions dans la politique, tant au royaume de Dal Riada que chez les Pictes. Columba savait s'entourer de personnes de noblesse et riches. Columba s'impliqua maintes fois en politique et savait convaincre les rois et la noblesse pour le financement de ses projets.

Selon Adoman, l'hagiographe du «saint», outre Bruide le roi des Pictes, quatre rois contemporains eurent une grande importance aux yeux de Columba : Diarmait mac Cerbaill roi de Tara, Oswald de Northumbrie, Áedán mac Gabráin roi du Dal Riada en Écosse et Áed Sláine. Columba entretenait également des relations amicales avec Rhydderch Hael le roi de Strathclyde qui régnait à cette époque à Alclut. L’abbé Columba d'Iona joua également un grand rôle dans le royaume de Dal Riada. Il usa de son influence personnelle pour couronner roi à Iona, Áedán mac Gabráin, en conformité avec les règles de la tanistriepratiquées dans les royaumes irlandais, mais au détriment des droits d’Eòganán mac Gabráin, le fils aîné de Gabhran, écarté de la royauté par Columba. Dans le cas du couronnement du roi à Iona, Áedán mac Gabráin, l'ingérence politique de Columba d'Iona contredit la déclaration de William Branham, à l'effet que Columba ne s'occupa jamais de politique.

Note: La tanistrie ou tanistry est une loi de succession coutumière qui fut pratiquée sous une forme ou sous une autre par certains groupes celtes et pictes. Suivant cette coutume, le successeur d’un roi ou d’un chef de clan doit être choisi parmi sa parenté, mais de préférence parmi des collatéraux (frères, cousins, neveux) plutôt que parmi ses descendants directs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tanistrie

En 570, il assista au synode de Drumceatt, en compagnie du roi écossais Aidan peu de temps avant l'inauguration du successeur de Conall de Dal Riada.

En 575, le nouveau roi, accompagné de saint Columba, participa au concile de Druim Ceat (Comté de Derry), en Irlande, où le Dal Riada écossais fut reconnu indépendant par le futur Ard rí Érenn Áed mac Ainmerech du Cenél Conaill des O’Neill du Nord, sous réserve qu’il le soutienne toujours dans les conflits purement irlandais. Adomnan rapporte qu’un jour, le roi des Scots demanda à saint Columba lequel de ses trois fils aînés, Artuir, Eochaid Find ou Domangart, devrait selon lui succéder à sa mort. Columba répondit qu’aucun d’eux ne régnerait jamais car ils seraient tous tués au combat. Selon la légende, Columba demanda alors au roi de faire venir ses plus jeunes fils et lorsque Eochaid Buide, quatrième héritier mâle, se présenta devant lui, il le «bénit» et déclara à son père : « Voilà celui qui te survivra ! »

On raconte que lorsqu'il n'était pas engagé dans des «voyages missionnaires» pour «chercher des appuis» et «du financement pour ses projets», il résidait toujours à Iona. De Iona il gouvernait ces nombreuses communautés en Irlande et en Calédonie, qui le considéraient comme leur «père et fondateur».


Columba d'Iona n'est pas resté à l'écart de la politique. Cliquez sur les liens ci-dessous (captures d'écran)
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Certains historiens disent que Columba, à l'âge de 25 ans, avait déjà fondé 25 monastères et 40 églises... Il est possible que le nombre ne soit pas exact, mais cela laisse tout de même entendre que ce personnage avait la fibre d'un entrepreneur. Maintenant voici la question à laquelle William Branham aurait été bien embêté d'y répondre. Qui finança tous les projets de Columba? Sachant que Columba avait endossé la vie monastique et que lui et ses confrères «moines» avaient fait vœu de «pauvreté» selon les règles monastiques, il est évident que les sommes colossales requises pour l'accomplissement des projets de construction ne venaient pas du ciel. En fait la réponse est assez simple. Le financement est venu de tous ceux qui étaient riches et qui possédaient l'argent nécessaire, tels les rois d'Irlande et d'Écosse et la noblesse gravitant autour de ces royaumes. Encore fallait-il savoir comment s'y prendre pour aller chercher tout le potentiel de financement auprès de tous ces rois et nobles.

La «formation» monastique de Columba qui fit de lui un «abbé» (directeur d'abbaye) incluait un apprentissage de haut niveau, équivalent à une maîtrise universitaire, sur les diverses «stratégies d'influence» afin de «manipuler» la conscience humaine, et ce, uniquement dans le but d'aller chercher les commanditaires nécessaires pour ses projets d'expansion du monachisme ascétique. Columba eut comme maîtres, des hommes influents dans l'histoire religieuse d'Irlande, lesquels furent des «bâtisseurs» de monastères et d'églises, tels que Finnian de Moville. Selon les historiens, par exemple, le monastère de Bangor où Columban de Luxeuil a étudié, a hébergé jusqu'à 3000 moines à la fois. C'était l'équivalent d'une grande université, et la construction de ce grand monastère fut financée par la royauté d'Irlande.

www.fracademic.comFinnian de Moville

Finnian de Moville (+ 589). Son nom s'écrit aussi Finan, Finian, Finien ou Finnien. Il fut un moine et un abbé irlandais qui fonda en 545 un monastère à proximité de ce qui est maintenant Newtownards. Il le nomme Moville (en gaélique irlandais Magh Bile, « la plaine de l’arbre sacré »). L'Église catholique le fête le 10 septembre.

 

Il est né en Ulster vers 495 et était descendant de Fiatach le Fair. Il fut disciple de «saint» Colman de Dromore et de «saint» Mochae de Noendrum à l’école de saint Ninian en Écosse (Candida Casa à Whithorn). Il effectue un pèlerinage à Rome d’où il rapporta en 540 le premier exemplaire parvenu en Irlande de la Vulgate de saint Jérôme. Il fonda le monastère de Druim Fionn en 540 et le monastère de Moville, dans le Down, en 545 qu'il dota d'une école. Il fut le maître de «saint» Columban de Luxeuil. Il rédigea une règle et un pénitentiel pour ses moines. Il est honoré comme le patron de l’Ulster. Homonymes avec lesquels il ne faut pas le confondre : Finien de Clonard (+ 549-552),

Source: http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/1933247

Lien entre Finnian de Moville et Columba d'Iona
Columba est né dans le comté de Donegal, de la famille royale irlandaise des Tirconaill, Columba reçut son éducation monastique à Moville (où il devint diacre), puis à Leinster et à l’école monastique de Clonard sous l’autorité de Finien de Clonard. Il fut probablement ordonné prêtre avant de partir pour Glasnevin. Quand la peste ravagea le pays en 543, les moines furent dispersés et Columba passa les quinze années qui suivirent à voyager à travers l’Irlande : il fondait des monastères (Derry en 546), faisait du prosélytisme parmi la population. Un jour, une dispute survint entre Columba et Finnian de Moville : le premier avait copié un psautier appartenant au second, lequel, soucieux de réserver ses droits de reproduction, revendiqua la copie en question. Columba en appela au roi Diarmaid qui lui donna tort. Ce fut la première ébauche de la législation sur le copyright. L’affaire n’en resta pas là. Grâce à son influence politique, Columba incita le clan de sa famille à se battre contre les troupes du roi Diarmaid. Ses hommes gagnèrent la bataille mais ce fut un massacre. Columba fut tenu responsable par le clergé de 3000 morts et plutôt de choisir l'excommunication, s'exila Écosse pour faire du prosélytisme afin de se «racheter».

Note: Veuillez conserver en mémoire le mot « pénitentiel »

Or selon les archives historiques, Columba «fonda» beaucoup de monastères ordonna beaucoup de constructions pour les bâtiments dédiés à ses projets. C'est ici que vous allez comprendre qu'on est en présence d'un personnage qui n'a absolument rien en commun avec la prédication de l'Évangile.


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Un pénitentiel est un livre rédigé à l’intention du clergé, pour guider les clercs (moines et prêtres) dans l’administration du sacrement de pénitence. En fin de compte, un pénitentiel renferme la liste de tous les péchés inimaginables, ou tout est codé pour pouvoir appliquer «la pénitence» appropriée. Au VIIe siècle, donc au temps de Columba d'Iona, les «pénitentiels» forment une longue tradition de textes, qui sont copiés, modifiés mais qui restent très répétitifs. Comprenez bien qu'on est ici à des milliards d'années lumière de la Vérité de l'Évangile Apostolique, et que le personnage de Columba n'a jamais rien eu en commun avec le «pur» Évangile, tel que l'a déclaré William Branham.

Citation de William Branham: «Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu.» Exposition des Sept Âges de l'Église ", chapitre six, l'Église de l'âge de Thyatire, le Messager)

Les premiers pénitentiels
Les premiers pénitentiels sont d'origines celtiques et datent du VIe siècle.
Ici je fais allusion au «pénitentiel de Finnian de Moville, qui fut un maître de Columba d'Iona lorsque ce dernier étudia au monastère de Moville. Les encyclopédies qui traitent du sujet s'accordent sur ce point: Les premiers documents reconnus comme «pénitentiels» sont, premièrement le pénitentiel de Finnian (de Moville), rédigé autour de 550 - 556, et deuxièmement, le pénitentiel de «saint» Columban (de Luxeuil), lui rédigé vers la fin du siècle. Ces pénitentiels sont courts, et les tarifs pénitentiels sont portés sur les pêchés charnels.

Les tarifs pénitentiels
La pénitence, taxe ou tarif d’expiation, consiste généralement en un jeûne d’une durée proportionnelle à la gravité de la faute. La pénitence la plus fréquente est le jeûne au pain et à l’eau, mais peut-être compléter par des privations sur la viande, ou encore l'alcool. Cependant on trouve également mentions de paiement en argent, le pécheur devant payer en monnaie pour expier ses pêchés.

Comprenez bien que les rois et les nobles avaient «beaucoup de péchés» à se faire pardonner... Et Columba, lui, avait beaucoup de moines en réserve pour prier «pour eux». Ces rois et ces nobles «investirent» beaucoup d'argent pour «embaucher des moines et des nonnes» afin qu'ils prient pour eux .... Saisissez-vous?  C'était une «pratique» pour la noblesse et la royauté, de verser «le financement» nécessaire pour les projets de construction des abbés, tels que Finnian de Moville et Columba d'Iona, et leurs moines, une sorte de paiement «symbolique» pour «des indulgences», ou une «police d'assurance religieuse» qui les plaçait à l'abri de l'enfer.

Columba fonda un «ordre» qui fut l'ancêtre du futur ordre cistercien catholique, qui est un ordre religieux de moines et de nonnes. Bien que le nombre de ses les monastères ne peuvent pas être vraiment vérifiés, nous croyons toujours qu'il y a une part de vérité dans tout ça.

Indulgences:
Dans l'Église catholique romaine, l’indulgence (du latin indulgere, «accorder») est la rémission totale ou partielle devant Dieu de la peine temporelle parfois nommée pénitence encourue en raison d'un péché déjà pardonné. Sa pratique, héritée du droit romain, remonte au IIIe siècle. Il s'agit alors de réintégrer dans le giron de l'Église les chrétiens ayant apostasié pendant les persécutions.

Théoriquement, il n'existe pas de proportion entre la faute et cet acte de piété : l'indulgence est réputée être l'effet de la communion des saints. En pratique, il en va bien autrement, en partie sous l'influence des peuples germaniques, dont la législation est en fait un barème de réparations, et qui tarifient chaque faute.

Les indulgences se calquent alors sur les pénitentiels, ces manuels venus d'Irlande qui fixent pour chaque type de faute tant de jours de mortification. Moins longue, l'indulgence tend à se substituer à la pénitence physique en particulier pour les mourants. Dès cette époque, on enregistre les premiers abus, principalement la simonie : les fidèles marchandent auprès du prêtre un acte de charité, souvent sonnant et trébuchant.

Pénitentiel:
Un pénitentiel est un livre rédigé à l’intention du clergé, pour guider les clercs dans l’administration du sacrement de pénitence. Entre le VIIe et le XIIe siècle les pénitentiels forment une longue tradition de textes, qui sont copiés, modifiés mais qui restent très répétitifs.

Il existe cependant deux "types" de pénitentiels avec des destinataires différents, les pénitentiels dit "monastiques" qui se rattachent à la règle monastique et à l’encadrement des mœurs des clercs et les pénitentiels destinés aux laïcs. Les pénitentiels utilisés dans le cadre de la pénitence tarifée sont de taille variables. Ils consistent en une liste ou un interrogatoire, où chaque péché est décrit (plus ou moins en détail) et est suivi de la pénitence à effectuer pour être pardonné. Les péchés dans les pénitentiels sont divers : vol, abus physique, homicide, parjure, idolâtrie et pratiques païennes, sexualité déviante, moralité conjugale, manquements aux principes et aux devoirs chrétiens, ébriété, etc. Ces pénitentiels ont une importance forte dans la mise en place d'une "norme" dans les pratiques quotidiennes des chrétiens.

Une littérature celtique
Les premiers pénitentiels sont d'origines celtiques et datent du VIe siècle. Les premiers document reconnus comme pénitentiels sont, premièrement le pénitentiel de Vinnian ou Finnian, rédigé autour de 550 - 556, et deuxièmement, le pénitentiel de «saint» Columban, lui rédigé vers la fin du siècle. Ces pénitentiels sont courts, et les tarifs pénitentiels sont portés sur les pêchés charnels.

Importance des compilations
Les compilations, à la fois de pénitentiels, mais aussi de règles canoniques insulaires, vont permettre l'essor du genre des pénitentiels entre le VIIe et le VIIIe siècle.

Insistances sur les pratiques sexuelles
Parmi les divers crimes présent dans les pénitentiels, le respect des mœurs, notamment sexuelles, pour clercs et laïcs est un élément central, on peut le voir chez Columban, vers 600, qui dans sa règle destinée aux moines, énonce les terribles peines qu’il faut leur infliger, surtout en matière de chasteté.

Mais aussi vers 730, avec Bède le Vénérable qui consacre pas moins de quarante paragraphes de son pénitentiel (Columban) à la fornication.

Les tarifs pénitentiels
La pénitence, taxe ou tarif d’expiation, consiste généralement en un jeûne d’une durée proportionnelle à la gravité de la faute. La pénitence la plus fréquente est le jeûne au pain et à l’eau, mais peut-être compléter par des privations sur la viande, ou encore l'alcool. Cependant on trouve également mentions de paiement, le pêcheur devant payer en monnaie pour expier ses pêchés.

 


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Columba était un «vendeur» prolifique.
Lorsque l'histoire de Columba est racontée aujourd'hui par ceux qui le vénèrent, il est dit qu'avec
«12 compagnons» (12 moines), Columba navigua et s'installa dans l'île écossaise d'Iona en 563. Il avait 42 ans. Là, il érigea un monastère dont il devint abbé (directeur). Iona est devint le centre de son activité de prosélytisme du monachisme ascétique. En accord avec sa «soi-disant pénitence», Columba travailla sans relâche pour «convertir» à ses règles du monachisme, le plus de gens qu'il put, sillonnant l'Écosse et réussissant à convaincre les Pictes du Nord.  (Les Pictes étaient une confédération tribale de peuples qui vivaient dans ce qui est aujourd'hui l'est et le nord de l'Écosse au cours de la fin de l'âge du fer et Périodes médiévales tôt.)

Disons que c'est assez superficiel comme version et j'aimerais par conséquent vous donner un aperçu de la réalité dans cette «histoire de Columba». La question principale qu'un «entrepreneur» se pose toujours lors d'un projet de construction, c'est d'où viendra les fonds et le financement. Construire de abbayes, des monastères et des églises coûte cher, et comme les moines «obéissent tous» à leur vœu de «pauvreté» et ne possèdent pas d'argent, nous allons comprendre comment ils sont parvenus à trouver leur financement.

Règle monastique, supposément attribuée à Columba d'Iona

* Soit toujours dépourvu de possessions à l'imitation du Christ et des Évangélistes.
* Quoique tu possèdes, peu ou beaucoup, que ce soit vêtement ou nourriture ou boisson, que cela reste sous le contrôle et à la disposition de l'Ancien, car il ne convient pas au religieux d'avoir la moindre différence de propriété avec son propre frère libre.
* Ne parle pas sauf en affaires.
http://stmaterne.blogspot.ca/2006/11/rgle-de-saint-columba-diona.html
(Règle de saint Columba d'Iona notre père dans la Foi, Saint Columba ou Columcile d'Iona (+ 597), est fêté le 9 juin.)  Auteur Jean-Michel

Revenons à l'Angleterre médiévale, au temps de Columba, un endroit où les populations qui ne connaissent pas l'authentique Évangile, vivent dans la peur constante d'être frappées par la main toute puissante du Seigneur. Les irlandais et les Écossais (Pictes) étaient des gens très superstitieux. Ces gens n'aimaient pas Dieu comme nous, et ils craignaient la colère de Dieu au-delà de toute autre chose.

Bref, ces gens ne connaissaient pas Dieu, (ni leur moines ou prêtres d'ailleurs), et ils passaient leur vie à demander pardon pour leurs péchés et de tout ce que leur conscience les accusait et acceptaient volontiers de «faire pénitence» selon le bon plaisir de ceux à qui ils se confessaient (le clergé). Ceux et celles qui n'avaient pas d'argent pouvaient «payer» leur pénitence en «travail ou services» ou en «biens», tels que des matériaux, de la nourriture, des vêtements, etc... Ainsi, la main-d'œuvre pour «construire» des églises et des monastères pouvait venir des «pénitents», trop pauvres pour «payer en argent» leur pénitence pour leurs péchés.

Les gens de l'époque de Columba croyaient par exemple, que s'ils manquaient d'assister à un service d'église, qu'ils souffriraient dans l'enfer éternel pour cela. Au temps de Columba, la «religion» était beaucoup moins indulgente que la religion d'aujourd'hui, bien que l'Église catholique prêche toujours à l'heure actuelle la damnation et l'enfer aux non-croyants, sauf «s'ils se rachètent». Voilà l'héritage diabolique que Columba légua à l'Irlande. Donc, au temps de Columba, un roi n'avait qu'à déclarer simplement que c'était la volonté de Dieu qui l'avait fait roi et ensuite, quiconque s'opposait à lui, «se dressait contre Dieu». Cet état d'esprit existe encore aujourd'hui. Il suffit d'observer ce qui est écrit sur une pièce de monnaie anglaise ... «Elizabeth II, reine par la grâce de Dieu»... Évidemment, personne ne voudrait être celui ou celle qui défie «la volonté de la reine par la grâce de Dieu»  et on peut observer qu'à l'époque, 99% du temps, la rébellion était enrayée avant même d'avoir commencé. Cela a également bien fonctionné pendant les guerres, les gens croyaient qu'ils ne pouvaient pas perdre parce que leur roi était choisi de Dieu.

Mais, parfois, «la grâce de Dieu» était contestée...et des guerres entre clans résultaient en des multitudes de morts. On sait que Columba fut lui-même impliqué lorsqu'il se servit de son influence personnelle pour soulever son propre clan contre les troupes du roi Diarmaid, qui lui avait donné tort dans le litige qui l'opposa à Finnian de Moville. Ce dernier avait revendiqué que Columba lui remette une copie non-autorisée d'un livre qui lui appartenait. Débouté par un jugement défavorable du roi Diarmaid, Columba incita le clan de sa famille à se battre contre les troupes du roi Diarmaid. Ses hommes gagnèrent la bataille mais ce fut un massacre. Columba fut tenu responsable par le clergé de 3,000 morts et plutôt de choisir l'excommunication, s'exila Écosse pour faire du prosélytisme afin de se «racheter».

Pour poursuivre, alors, comment les rois ont-ils empêché et stoppé les rébellions qui menaçaient leur autorité à l'époque médiévale? Habituellement, sans hésiter, c'était toujours avec une force écrasante. Le roi appelait les troupes, et leur ordonnait de tuer les foules en colère, de capturer les traitres, et de tuer tous les nobles qui les menaient. Tant que la noblesse et leurs troupes se tenaient aux côtés du roi, le royaume fonctionnait bien. Donc, les rois et les nobles avaient «beaucoup de péchés» à se faire pardonner... Ils ont dépensé beaucoup d'argent pour
«embaucher des moines et des nonnes» afin qu'ils prient pour eux ....  C'était d'usage courant pour la noblesse et la royauté, de verser «le financement» nécessaire pour les projets de construction des abbés, tels que Finnian de Moville et Columba d'Iona, et leurs moines, une sorte de paiement «symbolique» pour «des indulgences», ou une «police d'assurance religieuse» qui les plaçait à l'abri de l'enfer.


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Selon l'Exposé des sept âges de l'Église, le personnage de Columban est décrit comme «un ange/messager» et comme le mot «messager» laisse entendre, Columba avait un "message". Mais, est-ce que Columba d'Iona a vraiment délivré «un message» du Seigneur? Est-ce que Columba d'Iona fut un «missionnaire» dans le sens biblique de l'évangélisation comparable aux temps apostoliques? Totalement impossible!

Évidemment la réponse est non. À la lumière des Saintes Écritures, ce «moine» animé d'un
«esprit d'auto-sanctification par la mortification de la chair» n'a jamais prêché quoi que ce soit qui ressemble au «pur Évangile» selon l'apôtre Paul.  Columba d'Iona n'a pas laissé beaucoup d'écrits, contrairement à d'autres personnages contemporains de son époque, tel que Columban de Luxeuil. En fait, Columba n'avait pas de message spécial, rien de différent que ce les enseignements partagés par ses supérieurs dans la hiérarchie catholique Irlandaise. Je défie quiconque de faire une recherche approfondie (recherche exhaustive de faits historiques) et de trouver des preuves directes que cet homme était «inspiré» par Dieu ou était «rempli du Saint-Esprit» comme l'a déclaré William Branham. Quel était la «lumière spirituelle» de cet homme? Sa lumière était une obscurité totale. Cet homme n'a jamais eu ou reçu un message particulier à partager.

« Le pur Évangile que prêchaient Columban et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. Débordant l’Écosse, il toucha aussi l’Irlande et l’Europe du Nord. Sa façon de répandre l’Évangile était la suivante : un groupe d’une douzaine d’hommes, sous la conduite d’un chef, se rendait dans une région non encore touchée par l’Évangile et y fondait une véritable petite ville centrée sur l’Évangile. Parmi ces douze hommes, on trouvait des menuisiers, des enseignants, des prédicateurs, etc., tous merveilleusement versés dans la Parole et menant une vie sainte. Cette petite colonie était entourée d’un mur. Avant longtemps, cette enceinte était entourée de maisons habitées par des étudiants et leurs familles. Ces étudiants étudiaient la Parole et se préparaient à partir au service du Seigneur comme missionnaires, comme conducteurs spirituels et comme prédicateurs. Ces hommes pouvaient se marier, bien que beaucoup s’en soient abstenus pour pouvoir mieux servir Dieu. » Exposition des Sept Âges de l'Église ", chapitre six, l'Église de l'âge de Thyatire, le Messager)

«Sûrement ces saints de Thyatire étaient la crème de la récolte, pleine du Saint-Esprit et de la foi, créée pour les bonnes œuvres, montrant sa louange, ne tenant pas leurs vies chères à eux-mêmes, mais donner avec joie leur tout comme un doux sacrifice pour le Seigneur.» William Branham
Source: CHAPITRE SIX, L'ÂGE DE L'ÉGLISE THYATIRE, L'EULOGIE: https://www.biblebelievers.org.au/7ch030.htm#The Eulogy 

En conclusion, est-ce que Columba était - un «ange/messager» dans le sens de la Parole de Dieu? Le livre de l'Apocalypse affirme que les «anges/messagers» des 7 Églises se tiennent (ils sont conscients) devant Dieu (En présence de Dieu) Columba voyait-il la présence du Seigneur? Certainement pas! Pire ... ce personnage ne mérite même pas le titre de messager!

Alors d'où vient toute cette doctrine qui prétend que Dieu a «étalé sur plusieurs siècles, une restauration» de l'église en 7 dispensations? L'Exposé des 7 âges de William Branham prétend que l'âge de l'Église de Thyatire a duré de 606 à 1520. En fait, ces dates correspondent exactement à celles publiées par Clarence Larkin, en 1918, dans son ouvrage «Dispensational Thruth». Clarence Larkin, est un pasteur baptiste Trinitaire qui eut une grande influence sur les églises évangéliques et pentecôtistes au début du 20ième siècle. Je défie n'importe qui ici de vérifier et de sonder le travail de Larkin intitulé «Dispensational Truth» et de m'explique qui a donné à Larkin des dates et périodes précises pour chaque soi-disant «âge»!

William Branham a lamentablement échoué et a erré dans l'histoire. Il n'a pas observé que la vie de Columba ne cadrait pas avec les dates qu'il avait «empruntées» à Clarence Larkin. Columban (521-597) n'était même pas vivant durant n'importe quelle période de son «soi-disant âge d'Église».

"Le messager de cet âge fut Columba. C’était un grand homme de Dieu. J’ai son histoire écrite ici. (???) Pour commencer, le nom du quatrième âge de l’église, Thyatire, signifie mou, relâché ou encore flou. Vous voyez, c’est une époque d’illégitimité, qui s’étend de 606 à 1520. L’étoile de cet âge était Columba, d’Irlande et d’Ecosse, un neveu de Martin; il a vécu environ soixante ans après Patrick, et son ministère commence donc environ soixante ans après celui de Patrick. Il n’accepta jamais la doctrine de Rome. C’était un homme d’une grande foi. Il rejeta l’enseignement de Rome; il n’alla jamais à Rome et rejeta complètement toutes ces choses. Pour autant que je le sache, on ne l’a même jamais canonisé. Comme Martin, Irénée et les autres, on ne l’a jamais canonisé, parce qu’il était encore dans cette Église qui avait les signes et les prodiges de Pentecôte, et qui croyait. Il n’accepta jamais les enseignements de Rome. Il s’attacha aux enseignements de la Bible, suivant en cela l’exemple de sa pieuse mère, la sœur de Martin, et ne suivit jamais les enseignements de Rome. Il enseigna que les signes de Marc 16 devaient accompagner chaque croyant. Amen! C’est le genre d’homme que j’aime: un croyant! Certainement!"
- William Branham, L'âge de l'église de Thyatire, 60-1208, paragraphes 18 à 21


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Finnian de Moville a fondé son nouveau monastère (Movilla Abbey) en 540, à Maigh Bhile (Movilla) - la plaine de l'arbre antique, un lieu sacré, vénéré à l'époque païenne, à environ un mile de la rive nord du Strangford Lough (les ruines de Movilla Abbey du 15ème siècle peuvent encore être vues dans Newtownards). Il a fondé une célèbre école de Druim Fionn à peu près à cette époque.

Finnian a été parrainé dans la construction et l'entretien de son monastère par le roi du Dál Fiatach. Il est devenu une communauté monastique de grande importance en Ulster et en Irlande en tant que centre «de culte chrétien celtique», d'apprentissage, de mission, et aussi de commerce. L'association de Finnian avec Moville a été commémorée dans le livre d'Armagh comme «vir vitae venerabilis qui jacet in miraculis multis dans sua civitate Maghbile» (un homme de vie vénérable qui repose dans beaucoup de miracles dans sa ville de Movilla). Au moment de la mort de Finnian en 579, Movilla était déjà reconnue comme une grande fondation monastique. L'abbaye a traversé des hauts et des bas au cours des siècles, mais a survécu comme un lieu de témoignage chrétien pendant plus de mille ans, jusqu'à la dissolution des monastères en 1542.

La règle et code monastique de Finnian de Moville qu'a suivie Columba
Finnian a écrit une règle (code religieux) pour ses moines, également un code pénitentiel monastique. Columba d'Iona a été inspiré par le code de Finnian toute sa vie, car semble-t-il selon son hagiographe, il était le meilleur élève de Finnian de Moville.

On sait que Finnian de Moville fonda le monastère de Moville en 540, lequel fut un grand centre de formation pour le monachisme. Mais comprenez bien, que si la règle monastique empêche un moine de posséder des richesses, il doit par conséquent «trouver du financement» auprès de la noblesse ou du roi. Or l'histoire nous apprend que le projet de monastère de Finnian a été financé par le roi du Dál Fiatach. (Fergnae mac Oengusso Ibdaig régna de 532 à 557)

Pour Columba, lorsqu'il s’installe avec douze moines en 563 sur la petite île de Iona, ancien lieu sacré des druides, située au large de l'île de Mull, il est non seulement sous la protection du roi Conall mac Comgaill de Dal Riada mais également «parrainé financièrement» par ce dernier, et Columba fera de l'abbaye d'Iona une plaque tournante de son prosélytisme monarchiste et ses interventions dans la politique, tant au royaume de Dal Riada que chez les Pictes. Columba savait s'entourer de personnes de noblesse et riches.

Sa «formation» monastique incluait l'apprentissage de l'art «d'être influent» pour aller chercher les commanditaires nécessaires pour ses projets d'expansion du monachisme. En 570, il assista au synode de Drumceatt, en compagnie du roi écossais Aidan, peu de temps avant l'inauguration du successeur de Conall de Dal Riada. En 575, le nouveau roi, accompagné de Columba, participe au concile de Druim Ceat (Comté de Derry), en Irlande, où le royaume du Dal Riada écossais est reconnu indépendant par le futur Ard rí Érenn Áed mac Ainmerech du Cenél Conaill des O’Neill du Nord, sous réserve qu’il le soutienne toujours dans les conflits purement irlandais. On raconte que lorsqu'il n'était pas engagé dans des «voyages missionnaires», il résidait toujours à Iona. De Iona il gouvernait ces nombreuses communautés en Irlande et en Calédonie, qui le considéraient comme leur «père et fondateur».


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Le prosélytisme religieux et l'action «missionnaire» sont intimement liés.
Si, dans le Nouveau Testament, le mot missionnaire n'apparaît pas, le mandat que donne Jésus à ses apôtres peut être considéré comme étant à l'origine du travail missionnaire chrétien : « Allez par le monde entier proclamer l’Évangile à toutes les créatures » Marc 16:15

À la lumière des Écritures, nous savons que le missionnaire ou l'évangéliste est un don de Dieu pour l'Église qui est «peuple de Dieu» : « Et il (Dieu) a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'œuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ (l'Église) » Éphésiens 4: 11-12

«évangélisation» ou «christianisation». Dans le contexte religieux actuel, les définitions de ces mots sont associés directement à l'église catholique de Rome. Évidemment, puisqu'à la lumière des Écritures, nous savons pertinemment que l'église catholique «ne répand pas » l'Évangile dans le sens apostolique du terme,  ni n'engendre d'authentiques chrétiens nés de nouveau, il faut plutôt associer ces mots au sens de prosélytisme En ce qui concerne le mot «évangélisation», les dictionnaires affichent ce qui suit:

«L'évangélisation est le fait d'annoncer l'évangile, la « bonne nouvelle » de Jésus-Christ, et donc de faire connaître la foi chrétienne.» et pour ce qui est du mot «christianisation» nous trouvons l'explication suivante: «La christianisation est un processus qui consiste à « intégrer » quelqu'un, ou quelque chose, au christianisme. Cela peut être fait de façon pacifique, avec l'évangélisation et les missionnaires, à l'image par exemple de la Colonisation européenne des Amériques.»

N'oublions pas que dès le concile de Nicée en 325, avec l'empereur Constantin, le catholicisme de l'Église de Rome rêvait «d'expansion» sur toutes les nations, tout comme l'empire romain rêvait d'assujettir le monde.

(...) les premiers missionnaires sortent de l'Empire romain dès le 4e siècle et partent «évangéliser» de nouveaux pays (la Perse, l'Arménie, le Caucase, l'Arabie, l'Ethiopie, l'Irlande, l'Ecosse...). Pendant le Moyen-Age, l'expansion du christianisme continue : l'Angleterre, l'Allemagne, la Bohème, la Slovaquie, la Bulgarie, la Roumanie, les pays scandinaves (au IXe siècle), la Pologne (au Xe siècle), les pays Baltes (aux Xe et XIe siècles), la Chine (il y a un archevêché à Pékin dès le début du XIVe siècle), et même le Groenland. Source

Un mot sur la «propagande religieuse»
La propagande est un «concept» désignant un ensemble de techniques de persuasion, mis en œuvre pour propager avec tous les moyens disponibles une idée, une opinion, une idéologie ou une doctrine et stimuler l'adoption de comportements au sein d'un public-cible. Ces techniques sont exercées sur une population afin de l'influencer, voire de l'endoctriner. (NDLR: Fêtes religieuses, canonisation de saints, publications hagiographiques, etc...)

En latin (médiéval), propaganda est l'adjectif verbal de propagare signifiant littéralement « ce qui doit être propagé ». En 1622, dans un contexte de revivification de la foi catholique consécutif au Concile de Trente (1545-1563), le pape Grégoire XV fonde la Congregatio de Propaganda Fide (« Congrégation pour la propagation de la foi »). Celle-ci réunit un comité de cardinaux chargé d´observer la propagation du christianisme par les missionnaires envoyés dans les pays à évangéliser. Source


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Historiquement, ces deux personnages sont particulièrement impliqués dans «des missions» dont l'objectif est de convertir (convaincre) des communautés d'Irlande et d'Écosse, qui n'ont jamais entendu parler de leur «orthodoxie chrétienne». Les légendes persistent à dire que leur zèle fut couronné de succès , réussissant premièrement à  convaincre les rois et chefs de clans d'adopter «leur christianisme» et leur autorité spirituelle.

Le dictionnaire de langue française propose comme signification du mot «prosélytisme» : «zèle déployé pour attirer de nouveaux adeptes, pour propager une doctrine»  et lorsqu'on parle de «prosélytisme», on a immédiatement en tête les mots «prédication», «enseignement», «influence», «conversion» et «autorité spirituelle»

En consultant les anales et archives historiques sur les personnages de Patrick d'Irlande et de Columba d'Iona, nous pouvons relever que leur zèle missionnaire pour «convertir» les populations d'Irlande utilisait sensiblement les mêmes stratégies. Et croyez-moi, cela n'a absolument rien à voir avec l'évangélisation du temps des apôtres.

La stratégie «missionnaire» pour «convertir» des populations

La stratégie consiste premièrement à influencer, convaincre et convertir le roi ou «le chef de clan» qui règne sur la population. En d'autres mots, cela signifie que si le roi est «convaincu» (qu'il se convertisse ou non) et se rallie à votre cause, vous avez gagné aussi son peuple.

Patrick d'Irlande

En ce qui concerne Patrick d'Irlande, quelques témoignages confirment que Patrick a du demander «la permission» au roi du territoire qu'il voulait «christianiser» avant d'entreprendre son prosélytisme. On raconte qu'en 432, si Patrick aurait voulu prêcher en Angleterre ( bien que les Romains avait déjà évacué la province romaine depuis 428)  il n'aurait eu aucune permission à demander à qui que ce soit, car le catholicisme était auparavant officiellement la religion de l'empire, était déjà bien implanté. Par contre, l'Irlande n'était pas une province romaine et les rois et leurs peuples étaient «païens» et leur religion était administrée par les druides celtes. À travers les mythes et les légendes entourant Patrick d'Irlande, il n'en demeure pas moins que les historiens s'accordent pour confirmer le fait que Patrick rencontrait premièrement les rois du pays, soit pour tenter de les «convertir» ou du moins obtenir leur autorisation de prêcher.

«L'Irlande était alors une île qualifiée de barbare, «la terre des Scots», et les légions romaines n'y avaient jamais mis les pieds. Si la société celte, que ce soit en en Gaule ou en Angleterre avait été ébranlée par les conquêtes romaines, l'Irlande avait conservé toutes ses traditions. L'île était divisée en clans, où les druides avaient un rôle de premier plan sur le plan religieux ou social. Patrick «convertit» en premier le chef d'un petit royaume de l'Irlande du Nord en 432 , Laoghaire puis poursuivit son œuvre. Il semble bien qu'en trente années, il ait réussi à substituer le christianisme au druidisme, et qu'à sa mort, en 461, la religion du Christ ait été solidement implantée dans l'île.»
Source

«Fidèle à ses engagements, il (Patrick) accepte sa mission et retourne dès 411 en Irlande pour tenter d’évangéliser ses habitants et sortir les irlandais de leurs « errances » druidiques pour les convertir aux préceptes chrétiens. Pour se faire, il rencontre de nombreuses personnalités influentes du pays irlandais, dont le roi Aengus. Selon les écrits, St Patrick tente alors d’expliquer au roi le concept de trinité (Père, Fils, et St- Esprit) en se servant d’un trèfle.» Source

«Le pape Célestin lui (Patrick) demanda en 432 de retourner en Irlande dans le but de convertir les irlandais, jusque là païens et proches des druides1. Il parcourut alors le pays pour initier la construction de monastères, d’églises et d’écoles, et pour former d’autres croyants (notamment les rois irlandais).» Source

« À la tête d'une petite troupe de Clercs, il (Patrick) débarqua dans l'île, à ]`endroit même où Saint Pallade était lui aussi arrivé, et il se rendit sans tarder à une grande assemblée que tenaient périodiquement les chefs de clans. Il prêcha intrépidement le Christ devant ces farouches guerriers et parvint à en convertir quelques-uns, obtenant ainsi la conversion de leurs peuples, et des terrains pour y fonder des Eglises et des Monastères. Il parcourut toute l'Irlande, surtout dans sa partie nord, proclamant infatigablement la parole de Dieu, en s'adressant de préférence d'abord aux chefs de clans et aux rois locaux. C'est ainsi qu'il put convertir les rois de Dublin, de Munster et les sept fils du roi de ConnaughtSource:

Columba d'Iona

Le personnage de Columba d'Iona, étant né de famille royale, connaissait parfaitement le milieu de la noblesse, des chefs de clan et des rois d'Irlande. Columba avait tout intérêt à s'entourer d'alliés et à faire «de la politique». Cela contredit passablement l'affirmation de William Branham qui a déclaré que Columba d'Iona s'est toujours tenu loin de la politique. Or la politique de son époque était justement des royaumes dirigés par des rois ou des chefs de guerre autour desquels gravitait une élite de nobles qui en échange de leur soutien en cas de conflit recevaient du roi des privilèges qui les plaçaient à l'abri de toute insécurité. Toutes les richesses matérielles du pays, appartenaient, soit au roi ou au cercle de noblesse qui gravitait autour de la royauté.

En parlant de Columba d'Iona
« En ne demandant aucune subvention de l’État, ils restèrent à l’écart de la politique. Au lieu d’attaquer sans cesse les autres religions, ils enseignaient la vérité, car ils croyaient que la vérité était une arme suffisante pour parvenir aux fins auxquelles Dieu les avait appelés. Ils étaient tout à fait indépendants de Rome. Saint Columba fut le fondateur d’un grand institut biblique sur l’île d’I (au large de la côte sud-ouest de l’Écosse).»
- William Branham
Exposition des Sept Âges de l'Église ", chapitre six, l'Église de l'âge de Thyatire, le Messager)

Réfutation de la déclaration de William Branham
« ils restèrent à l'écart de la politique» (Columba et ses «collaborateurs»)

Lorsque Columba (issu d'une famille royale) fonda l'abbaye d'Iona, il reçut l'île d'Iona en «cadeau» de la part du roi d'Écosse qui accepta de le protéger et «de le financer». C'était dans la «continuité» de la politique de l'époque. Pour Columba, lorsqu'il s’installa avec douze moines en 563 sur la petite île d'Iona, ancien lieu sacré des druides située au large de l'île de Mull, il fut non seulement sous la protection du roi Conall mac Comgaill de Dal Riada mais également «parrainé financièrement» par ce dernier, et Columba fit de l'abbaye d'Iona une plaque tournante de son prosélytisme monarchiste et ses interventions dans la politique, tant au royaume de Dal Riada que chez les Pictes. Columba savait s'entourer de personnes de noblesse et riches. Columba s'impliqua maintes fois en politique et savait convaincre les rois et la noblesse pour le financement de ses projets.

Selon Adoman, l'hagiographe du «saint», outre Bruide le roi des Pictes, quatre rois contemporains eurent une grande importance aux yeux de Columba : Diarmait mac Cerbaill roi de Tara, Oswald de Northumbrie, Áedán mac Gabráin roi du Dal Riada en Écosse et Áed Sláine. Columba entretenait également des relations amicales avec Rhydderch Hael le roi de Strathclyde qui régnait à cette époque à Alclut. L’abbé Columba d'Iona joua également un grand rôle dans le royaume de Dal Riada. Il usa de son influence personnelle pour couronner roi à Iona, Áedán mac Gabráin, en conformité avec les règles de la *tanistriepratiquées dans les royaumes irlandais, mais au détriment des droits d’Eòganán mac Gabráin, le fils aîné de Gabhran, écarté de la royauté par Columba. Dans le cas du couronnement du roi à Iona, Áedán mac Gabráin, l'ingérence politique de Columba d'Iona contredit la déclaration de William Branham, à l'effet que Columba ne s'occupa jamais de politique.

*Note: La tanistrie ou tanistry est une loi de succession coutumière qui fut pratiquée sous une forme ou sous une autre par certains groupes celtes et pictes. Suivant cette coutume, le successeur d’un roi ou d’un chef de clan doit être choisi parmi sa parenté, mais de préférence parmi des collatéraux (frères, cousins, neveux) plutôt que parmi ses descendants directs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tanistrie

Comment convaincre un roi - en lui offrant quelque chose qu'il ne peut refuser...
Certaines archives historiques sont riches de renseignements quant à l'importance de «convaincre un roi» de faire du prosélytisme en toute liberté dans son royaume. Le texte ci-dessous confirme la stratégie de Columba.

Aussi, toujours selon le récit hagiographique de la « Vie de Columcille (Chapitre XV, 202 Π 206) sur les travaux de Columba (Columcille) à Iona, nous avons ceci :

« En 563, (Columba) accompagné par douze amis, il prit la direction des côtes ouest de l’Écosse, s’installant sur une petite île appelée Iona, située à la frontière entre Dalriada et le Royaume des Pictes. Ceux-ci étaient des païens, et Columba essaya dès le début d’obtenir l’accord de leur roi pour pouvoir prêcher auprès d’eux. A Iona Columba fit ériger un monastère où il institua la même règle que dans les autres monastères. Conformément à cette règle, on insistait beaucoup sur une meilleure gestion du temps, le jour étant divisé en trois parties: l’une allouée à la prière et les autres à la lecture et au travail.»

(Vlad Benea, Vieţile sfinţilor ortodocşi din Apus. Sfinţii Insulelor britanice, Cluj‑Napoca, 2006, p. 137).
Source: https://www.apostolia.eu/fr/articol_1183/lapotre-des-pictes--saint-Columba.html
Source:http://www.academia.edu/25861219/Sur_la_Religion_des_Pictes_et_les_derniers_druides_dÉcosse

Que peut-on bien offrir au roi, en échange de «sa permission»? Voyez par vous-mêmes.... Un autre texte disponible sur Internet confirme encore la stratégie de Columba:

« (...) Puis, Columcille (Columba) dit ceci à sa communauté : « Il serait bon pour nous tous que nous prenions racine dans cette terre où nous sommes venus et que tout saint homme qui y trouvera la mort (ou) se faisant enterrer dans la glaise de cette île, je lui accorde le Royaume de Dieu. C'est alors que saint Odhran, qui était avec Columcille, dit ceci : « Je voudrais bien mourir en vertu de cette alliance ». « Je t'accorderai le Royaume de Dieu », répondit Columcille, « et de plus, je te promets que quiconque en fasse la demande sur ma tombe ou sur mon lieu de repos sera exhaussé que s'il te prie avant. » Source

Ceci peut être l'explication pourquoi tant de rois et de nobles sont «enterrés» à Iona, l'île ou Columba fit ériger son monastère. Croyez-vous vraiment qu'un tel personnage avait «un message de la part du seigneur» et qu'il mérite qu'on lui accorde le titre «d'étoile/ange/messager» du Seigneur ? Comment William Branham a-t-il pu errer de la sorte? Voyons donc quelques références sur le sujet:

«C’est en l’an 563, en effet, qu’un moine exilé d’Irlande fonda un monastère sur cette minuscule île de granit battue par les vents. Saint Columba, c’est son nom, et ses disciples entreprirent par la suite d’évangéliser l’Écosse, puis bien des contrées sur le continent européen. Le rayonnement du monastère de cette île sacrée fut tel que les premiers rois d’Écosse et les seigneurs des îles Hébrides demandèrent à se faire inhumer dans le cimetière qui jouxte l’abbaye. Détruite une première fois par les Vikings venus des contrées nordiques, l’abbaye fut maintes fois reconstruite.»
Source

«Vingt ans plus tard, il quitte l'Irlande avec une poignée de compagnons et fonde à Iona, l'une des îles Hébrides, un monastère appelé à un grand prestige. De là, il va évangéliser les archipels et les îles de l'Atlantique, de l'Écosse à l'Islande. (...)  Mort le 9 juin 597, saint Columba est enterré dans son cher monastère d'Iona, où se feront également enterrer les premiers rois écossais.» Source

«Bien qu’ayant beaucoup souffert des Vikings, le monastère d’Iona ne ferma pas complètement. On pense désormais que c’est de là que vient le « Book of Kells », écrit aux alentours de l’an mil, et qui montrent l’amour de la noblesse pour des objets chrétiens de grande qualité. Etant donné le rôle-clé de Columba et d’Iona au sein du Dal Riata, il n’est pas étonnant que le monastère ait continué à avoir une suprématie sur le Pictland et la création d’Alba. De nombreux rois écossais continuèrent à y être enterrés jusqu’à la fin du 11e siècle, et Columba est resté Le saint écossais,(...)» Source

«Quarante-huit rois d’Écosse seraient enterrés dans le cimetière.» Source

Columba est également apparenté aux rois de l'Irlande du nord (Dál Riada). C'est en effet un prince de la maison des O'Neill de Tir Conail dans l'actuel Comté de Donegal en Irlande.

Wikipédia:
« Columba arriva en Bretagne la neuvième année du règne de Bruide, fils de Maelchon, roi très puissant de la nation des pictes. Et par sa prédication, autant que par son exemple, il convertit cette nation à la foi du Christ. Sur quoi il reçut des Pictes une île, dont il a été question plus haut pour y édifier un monastère.
» ...(Monachisme ascétique rigoureux)»

En l'an 564Comgall de Bangor aurait accompagné Columba d'Iona dans sa «mission d'évangélisation» lors de sa visite à la cour du roi picte Brude mac Maelchon. Il serait aussi connu sous le nom de «saint Congard» : un village de Bretagne (Morbihan) porte ce nom. À la mort de Comgall en 601 ou 603, plus de 3,000 moines sont déjà formés à l'abbaye de Bangor.

Toujours selon Adomnán, les prédications du personnage de Columba ont été confirmées par beaucoup de «miracles», et Columba a participé à l'instruction et «l'éducation religieuse» de ses convertis, par l'érection de nombreuses églises et monastères. Il a fréquemment visité l'Irlande; En 570, il assista au synode de Drumceatt, en compagnie du roi écossais Aidan, peu de temps avant l'inauguration du successeur de Conall de Dalriada. On raconte que lorsqu'il n'était pas engagé dans des «voyages missionnaires», il résidait toujours à Iona. De Iona il gouvernait ces nombreuses communautés en Irlande et en Calédonie, qui le considéraient comme leur «père et fondateur».

«Ensuite, Columba quitta Leinster pour se rendre au Monastère Clonard, où il fut ordonné prêtre, puis il décida d’aller au monastère Mobhi de Glasnevin, où il prêta serment. Mais, par l’œuvre divine, Columba n’y resta pas longtemps. Brûlant d’amour pour la vie monastique, il fit construire plusieurs églises et monastères, surtout dans son pays d’origine, Donegal, mais aussi dans les autres régions de l’Irlande. Parmi les monastères importants, il faut citer celui de Derry, mais le plus important fut celui de Durrow construit en 555. Tous ces monastères fonctionnaient selon des règles que Saint Columba avait établies lui-même, où l’on ne mettait pas trop l’accent sur l’effort personnel, mais sur l’obéissance envers l’abbé et le père spirituel. L’activité missionnaire en Écosse Au bout de quinze ans, après avoir assis les bases de la vie monastique en Irlande, non sans peine, Columba fut envoyé par Dieu prêcher dans d’autres contrées. En 563, accompagné par douze amis, il prit la direction des côtes ouest de l’Écosse, s’installant sur une petite île appelée Iona, située à la frontière entre Dalriada et le Royaume des Pictes. Ceux-ci étaient des païens, et Columba essaya dès le début d’obtenir l’accord de leur roi pour pouvoir prêcher auprès d’eux. A Iona Columba fit ériger un monastère où il institua la même règle que dans les autres monastères. Conformément à cette règle, on insistait beaucoup sur une meilleure gestion du temps, le jour étant divisé en trois parties: l’une allouée à la prière et les autres à la lecture et au travail.»
(Vlad Benea, Vieţile sfinţilor ortodocşi din Apus. Sfinţii Insulelor britanice, Cluj‑Napoca, 2006, p. 137).
Source: https://www.apostolia.eu/fr/articol_1183/lapotre-des-pictes--saint-Columba.html

Et vous voulez encore accorder foi aux déclarations de William Branham? Ce prédicateur a erré à un point tel, que je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi personne n'a jamais protesté contre les inexactitudes de ses sermons! Passez votre curseur sur les liens ci-dessous et constatez-le par vous-mêmes maintenant!

Sur Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba et tous ces «saints hommes pieux qui prêchèrent»... 61-0117
60-1204E, 60-1208, 60-1209, 61-0211, 61-0219, 62-0117, 62-0123

Et que penser de cette tactique de Columba?

«En 563, Columba, ou Columcille (521 - 597), croyant l'île d'Iona déserte voulait s'y rendre avec douze de ses moines afin d'y implanter un monastère devant servir comme centre de mission auprès des populations pictes et scots d'Irlande. Il s'agit d'une vieille tactique mise au point en 410 par «saint» Honnorat sur l'île de Lérins juste en face de Cannes où lui et ses anachorètes alexandrins entreprirent la conversion de Gaule.

Dans la foulée de 430 de notre ère, saint Hilaire quitte Lérins pour Arles, puis en 360 saint Martin s'installe à Ligugé aux portes de Poitiers. La tactique est simple, former des îlots monastiques à partir desquels les missionnaires pourront prêcher auprès de l'aristocratie païenne. Bref, pour l'Hibernie (Scotia) sauvage et insoumise, Columba suit cette même règle mise au point à Lérins.» (Betha Colaim chille,  Vie de Columcille, Livre I, chapitre 1)

William Branham a affirmé que Columba d'iona, était un ange/étoile/messager de Dieu! Quel mensonge!
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Parallèle entre le prosélytisme de Columba d'Iona chez les Pictes et les Scots et les religieux qui «évangélisèrent» les autochtones de la Nouvelle-France.

En Nouvelle-France comme ailleurs, un motif déclaré de l'occupation européenne est la «christianisation» des populations autochtones, et des pressions officielles sont exercées sur les compagnies de commerce et les gouverneurs «pour qu'ils y travaillent». En pratique, ce sont surtout les sociétés et ordres religieux qui font ce travail.

La Nouvelle-France était dominée par deux familles linguistiques amérindiennes : la famille algonquienne et la famille iroquoienne. Les missionnaires jésuites tentèrent de s’imposer dans la vie des groupes d’Amérindiens appartenant à ces deux familles, surtout entre 1632 et 1658, lorsque les jésuites eurent le monopole missionnaire en Nouvelle-France. Leur contact prolongé avec divers groupes d’indigènes permit aux jésuites de devenir adeptes dans les traditions et la culture des Amérindiens.

Pour les jésuites, la conversion ne se limita pas au baptême (catholique), mais fit partie d’un projet de développement qui chercha à transformer tous les aspects de la vie des Amérindiens. Ce programme de changement fondamental, que les jésuites appelaient «metanoia», consistait en la transformation du païen et de son mode de vie barbare en un néophyte qui démontrait non seulement sa compréhension du catholicisme, mais aussi une capacité et un désir d’appliquer les instructions des jésuites dans leur vie. Ainsi, les jésuites étaient convaincus que seule une transformation complète de la vie des Amérindiens eût pu offrir à ces derniers l’espoir du salut, et ils interprétèrent le processus de civilisation des Amérindiens comme étant la phase préalable à l’adoption du «christianisme».

Les Jésuites arrivent en Acadie en 1611; les Récollets vont dans la vallée du Saint-Laurent et au pays des Hurons en 1615; les capucins, les Sulpiciens et les prêtres de la Société des missions étrangères se mettent à l'œuvre plus tard. Des missions sont progressivement établies partout où vont les Français, y compris au pays des Iroquois, jusqu'à la baie James, à l'ouest des Grands Lacs et plus loin encore.

C’est en 1615 que les Franciscains (qui portent la bure grise) arrivent au Canada. Ils sont connus en Nouvelle-France sous le nom de Récollets. Ils furent les premiers missionnaires à remonter le Saint-Laurent. En 1668, les Récollets sont en Acadie, puis en 1692 ils s’établissent à Montréal. Constitués en ordre à la fin du XVIe siècle, les Récollets proviennent d'une branche réformée de l'ordre des Franciscains se réclamant de saint François d'Assise. En 1615, les premiers missionnaires récollets arrivent en Nouvelle-France. Les Récollets constituent ainsi la toute première communauté religieuse à s'installer sur le territoire québécois. À compter de 1615, les Récollets assurent les soins spirituels de la population de Québec et se consacrent à l'instruction et à l'évangélisation des Amérindiens. Ils partent notamment à la rencontre des Montagnais de la rive nord du Saint-Laurent et des Hurons de la région des Grands Lacs. Ils établissent leur couvent en 1620 au bord de la rivière Sainte-Croix, à laquelle ils donnent le nom de Saint-Charles, probablement en l'honneur de Charles Borromée. Le couvent doit notamment servir de séminaire pour l'éducation de jeunes amérindiens. En 1625, l'arrivée des Jésuites à Québec met fin à dix années d'exclusivité missionnaire pour les Récollets. Quatre ans plus tard, à la suite de la prise de Québec par les frères Kirke, les Récollets retournent en France avec Champlain et la majorité des colons.

La plus célèbre des missions est celle des Hurons, qui est reprise par les jésuites en 1634 et prend fin en 1649-1650 lorsque les Iroquois détruisent la Confédération huronne et tuent Jean de Brébeuf et plusieurs autres missionnaires.

Les Récollets reviennent en Nouvelle-France en 1670. Ils érigent un monastère à Montréal et reprennent également possession de leur domaine à Québec, où ils font construire une église et un nouveau monastère. Ils fondent également une mission au poste de pêche de Percé en 1673. En 1692, les Récollets sont nommés aumôniers du gouverneur et des soldats en Nouvelle-France. La même année, Mgr de Saint-Vallier, évêque de Québec, fait l'acquisition du couvent Saint-Charles pour y établir l'hôpital général de Québec. Les Récollets s'installent alors à la haute ville. Ils prennent aussi la charge de certaines paroisses.

Liens Internet
Arrivée des Récollets en Nouvelle-France
Les Récollets en nouvelle-France
Missions jésuites en Nouvelle-France


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«La religion chrétienne qui s’est développée en Irlande était centrée sur les monastères. Dans un sens, elle était orientée selon la vie qui avait cours dans ces institutions, elle variait entre le cénobitisme et l’érémitisme. On sait que chaque monastère avait sa propre règle, mais celle ci dépendait surtout du contour que voulait en donner celui qui le dirigeait. La plupart du temps, l’abbé fondateur reprenait celle du monastère dont il était issu. On comprend parfois difficilement la différence entre une règle et une loi. En effet, il s’agit de séparer, de la part d’une autorité, «les actes d’une réforme ecclésiastique et sociale » et ceux d’un «enseignement dispensé à titre d’exemple». Parmi les nombreuses règles qui nous sont parvenues (on en dénombre vingt quatre) se détachaient celles mises en forme par des grands noms du christianisme celte. Les règles étaient souvent présentées de manière versifiée ; on connaît celle de St Ailbe d’Elmy, St Ciaran de Clonmacnois, celle très courte de Columba d’Iona et celle de St Comgall de Bangor. Ces pièces étaient rédigées en vieil ou moyen irlandais. Pour les règles adaptées au monde continental et écrites en latin, on connaît celle écrite par saint Columban et qui fut sans doute une reprise de celle de Bangor puisque ce moine y avait été formé. (...) La règle de saint Columban était composée d’une liste des devoirs du moine centrés autour de dix valeurs : l’obéissance, le silence, la modération alimentaire, la pauvreté, la chasteté, la récitation des psaumes, la mesure, la mortification et la perfection. Tous ces devoirs sont réunis dans la regula monastica.»

«St Columban disait : C’est chaque jour qu’il faut jeûner comme il faut prier chaque jour. Cette coutume ascétique était assez florissante en Irlande, si bien que mercredi se disait cet ain (premier jeûne) et vendredi ain didin (ou dernier jeûne). Cette pratique était aussi coutume en Orient et également implantée au mont Cassien et à Lérins. À Rome, le jeûne avait lieu le vendredi et le samedi alors que ce dernier conservait un caractère festif en Irlande. Afin d’aguerrir les corps et les cœurs au nécessaire sacrifice pour mieux comprendre celui du fils de l’homme, une série de pratiques d’auto discipline ou mortifications, étaient recommandées. Les plus célèbres consistaient en des bains dans l’eau glacée, quelle que soit l’époque… ou le lieu. On avait fréquemment recours à des séances de flagellations ou d’auto- flagellations. Ce châtiment pouvait être administré en public par une main étrangère ou de manière privée. Tous les vendredis de l’année, l’exercice de cette peine réunissait tout le monastère. On comprend mal à l’heure actuelle ce désir de souffrir en chaque instant et de ne penser qu’à Dieu. C’est pourtant dans la joie et le désir de se transcender que les moines celtes effectuaient ces pratiques. Dans cette vie marginale qu’était le monachisme celtique, on comptait cette forme particulière qu’était l’érémitisme. Certains moines se détachaient de la communauté pour vivre, à l’égal du Christ, dans une retraite solitaire, le lieu était un disert ou défini comme tel en Irlande, un pénitii en Bretagne.l
Source: http://menarpalud.chez.com/expansions1c.htm

Ce chapitre désire simplement vous renseigner sur les règles et principes, que les moines devaient suivre et prêter obéissance, à l'époque de Columba d'Iona. Le personnage de Columba eut un «confrère» plus jeune que lui, nommé par les historiens:  Columban de Luxeuil.

Columban de Luxeuil mit par écrit les principes sévères du monachisme irlandais à destination des monastères gaulois et d'Europe. Les œuvres qu’il a laissées, connues sous le nom de « règles » sont en fait des textes très différents par leur nature et leur destination :

La Règle des moines
Histoire: Rédigée entre 591 et 610 à l'intention des monastères continentaux d'Annegray, de Luxeuil et de Fontaines que le roi mérovingien Gontran lui avait demandé de réformer ; cette règle insiste sur les vertus des moines. Cette règle est d’abord en vigueur à l’abbaye de Luxeuil, la première fondée par Columban de Luxeuil (594), puis à celles de Lure et de Fontaine-lès-Luxeuil. Lorsque Columban doit quitter Luxeuil, il s’établit à Eustaise, puis fonde les monastères de Bobbio et 18 autres : abbaye de Jouarre, abbaye de Remiremont. La règle connaît un certain succès, et près de 90 monastères l’adoptent : soit fondations des disciples de Columban (comme Attala, Gall et Columban le Jeune), soit imitation1. Elle est de même utilisée par des monastères féminins ou doubles. Mais, extrêmement sévère, parfois imprécise, elle est modifiée ou abandonnée : dès 628, la règle de saint Benoît est associée à celle de saint Columban dans les monastères qui en relèvent. En 745, le concile des Francs, dirigé par saint Boniface de Mayence, préconise l’adoption de la règle bénédictine pour tous les monastères du royaume. La règle n’est jamais utilisée dans les îles Britanniques. Cependant, lors de sa réforme au IXe siècle, saint Benoît d'Aniane reprend quelques articles de la règle de saint Columban qu’il incorpore à la règle de saint Benoît.

Contenu de la règle
La règle est généralement jugée sévère, et comme insistant sur les mortifications. Elle s’articule autour d’une liste des devoirs du moine, découlant de dix vertus, et des punitions en cas de manquement à ces devoirs.

Vertus du moines
Les dix vertus commandées par la règle de saint Columban sont, outre la pauvreté, la chasteté et l’obéissance demandées par la plupart des règles monastiques, le silence, la frugalité dans l’alimentation, la récitation des psaumes, la modération (dans le comportement individuel), la mortification et la perfection.

Devoirs
Pour atteindre ces vertus, découlent des devoirs : la vie en communauté permet d’obtenir l’obéissance (au père abbé) qui donne l’humilité, la patience et la douceur (en côtoyant d’autres moines aux personnalités différentes). Le moine de Columban est pauvre : il abandonne tous ses biens, ne peut rien léguer, ni rien amasser durant sa vie. Le mépris des biens de ce monde est pour Columban la première des vertus.

La pauvreté doit s’étendre au monastère : il ne peut posséder que ses troupeaux, et donner aux pauvres tout don en numéraire.

Pour préserver la chasteté, et comme la règle permet les monastères doubles, il est interdit à un moine de passer une nuit dans une auberge où se trouve une vierge, d’avoir des conversations régulièrement avec une vierge, de voyager avec une vierge. Le jeûne quotidien est également conseillé. Les jeûnes du mercredi et du vendredi sont obligatoires (dans les monastères suivant cette règle, on désignait le mercredi le premier jeûne, et le vendredi par le second jeûne).

Les interdits et les pénitences
La règle de Columban de Luxeuil se distingue par la sévérité et le nombre de punitions prévues pour les manquements à la règle. Le devoir d’évangélisation est une forme de pénitence, dite pereginatio Dei. Elle existe déjà de façon informelle dans les monastères irlandais. Il est recommandé de dormir le moins possible : il ne faut se coucher qu’épuisé. Pour y parvenir, la règle prévoit de nombreux travaux, manuels et intellectuels : de vastes scriptoria sont aménagés pour y recopier des manuscrits enluminés, et les moines travaillent la terre, dont les fruits nourrissent les moines et les pauvres.
Source Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_de_saint_Columban

Références: SAINT ColumbaN DE LUXEUIL, Règles et pénitentiels monastiques, éd. A. de VOGÜÉ, Bellefontaine, 1989 (Vie monastique 20) [le meilleur texte de référence actuellement disponible avec une introduction historique qui fait autorité]. Site de la Fraternité de Saint Columban : communauté œcuménique vivant l'Évangile selon la règle de Saint Columban.

Contrairement à Columban de Luxeuil, Columba d'Iona n'a pas laissé de règle écrite. Mais la règle suivante, qui lui est attribuée, a été fixée bien plus tard. Elle reflète véritablement l'esprit du monachisme irlandais originel.

Règle monastique de Columba
Dans la règle de Columba d'Iona, j'ai choisi quelques préceptes suivis par les moines. C'est sans compter les diverses mortifications, jeûnes et abstinences de toutes sortes.
Référence; http://stmaterne.blogspot.com/2006/11/rgle-de-saint-columba-diona.html

* Demeure seul dans un lieu séparé près d'une ville, si ta conscience n'est pas capable de vivre en commun avec la foule.
* Soit toujours dépourvu de possessions à l'imitation du Christ et des Évangélistes.
* Quoique tu possèdes, peu ou beaucoup, que ce soit vêtement ou nourriture ou boisson, que cela reste sous le contrôle et à la disposition de l'Ancien, car il ne convient pas au religieux d'avoir la moindre différence de propriété avec son propre frère libre.
* En un lieu clos, avec une porte, enferme-toi.
* Cède en toute soumission à toute règle de dévotion.
* Un esprit préparé pour le martyre rouge [la mort pour la Foi].
* Un esprit fortifié et constant pour le martyre blanc [les pratiques ascétiques].
* Des prières constantes pour ceux qui te causent des ennuis.
* De la ferveur pour chanter l'Office des défunts, comme si chaque fidèle défunt était un de tes propres amis.
* Les Hymnes pour les âmes seront chantés debout.
* Que tes Vigiles soient constantes, de soir en soir, sous la direction d'une autre personne.
* Trois oeuvres dans la journée, à savoir les prières, les travaux et la lecture.
* Le travail sera divisé en 3 parties, à savoir ton propre travail, et le travail du lieu où tu demeures, en fonction de ses besoins réels; ensuite, ta partie dans le travail commun des frères; et enfin, ton aide pour les voisins, c'est-à-dire par l'instruction ou les écrits, ou la couture de vêtements, ou quelqu'autre travail qu'ils pourraient vouloir, ut Dominus ait : «Non apparebis ante Me vacuus» - comme le Seigneur a dit, «On ne paraîtra pas devant Moi les mains vides.» (Exode 23,15).
* Que tout soit accomplit convenablement; Nemo enim coronabitur nisi qui legitime certaverit - Car nul n'est couronné si ce n'est celui qui a justement combattu.
* Que l'aumône prime sur tout.
* Ne consomme pas de nourriture avant d'être affamé.
* Ne dors pas avant d'en ressentir le désir.
* Chaque augmentation qui te vient dans les repas réglementaires, ou dans le port de l'habillement, donne-la par pitié aux frères qui la veulent, ou au pauvre de la même manière
* Ta mesure de prière sera jusqu'à ce que les larmes te viennent; ou ta mesure de travail jusqu'à ce que les larmes te viennent; ou ta mesure de travail, ou de prosternations, jusqu'à ce que la sueur t'en viennent, si les larmes ne se libèrent pas...

http://stmaterne.blogspot.ca/2006/11/rgle-de-saint-columba-diona.html
Traduction du latin (Règle de saint Columba d'Iona Notre père dans la Foi, Saint Columba ou Columcile d'Iona (+ 597), est fêté le 9 juin.)  Auteur Jean-Michel
Également la version française du texte latin par Claude Lopez-Ginisty d'après A. W. Haddan and W. Stubbs, Councils and Ecclesiastical Documents Relating to Great Britain and Ireland II, i (Oxford: Oxford University Press, 1873), pp. 119-121.

Aujourd'hui: L'Ordre Cistercien de la Stricte Observance (connu aussi comme “Trappiste”) est un Ordre religieux contemplatif de l'Eglise Catholique Romaine composé de monastères de moines et de monastères de moniales. Nous faisons partie de la grande Famille Cistercienne dont l'origine remonte au Moyen-âge.

L'ordre cistercien apparaît, au Moyen Âge, comme l'une des réalisations les plus remarquables de l'idéal monastique. La fondation de Cîteaux (1098) s'inscrit dans le vaste mouvement de retour aux sources authentiques du christianisme, qui caractérise la réforme de l'Église inaugurée par le pape Grégoire VII. Comme beaucoup de rénovateurs de la vie monastique à cette époque, les premiers cisterciens fondent leurs abbayes loin des lieux habités, en quête d'une solitude favorable à une vie vouée à la prière. Mais, à cet élément érémitique, ils unissent harmonieusement l'idéal communautaire formulé par la Règle de «saintx Benoît, qu'ils se proposent de pratiquer dans toute sa pureté. Deux éléments achevèrent de donner à l'Ordre sa physionomie originale. D'une part, une législation fondée sur le principe de l'unanimité dans la charité permit de sauvegarder l'autonomie interne des monastères, tout en assurant une centralisation suffisante. Cette Charte de charité exerça une influence profonde sur d'autres ordres religieux. D'autre part, pour animer spirituellement l'institution, une pléiade d'écrivains cisterciens de grande qualité (saint Bernard et son école) élaborèrent une doctrine de l'union mystique avec Dieu, dans laquelle l'influence des Pères latins et celle des Pères grecs se conjuguent en une synthèse unique en Occident.


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Le moine/abbé Columba d'Iona n'a pas seulement légué à l'Irlande et à l'Écosse, des abbayes et des monastères, mais un tout concept antichrist de sainteté artificielle exclusivement fondé sur le monachisme ascétique, qui a subsisté jusqu'à maintenant. En aucun cas, le témoignage spirituel de ce personnage ne mérite même qu'on en fasse l'éloge et l'apologie. Je ne nie pas, ni sous-estime que le personnage de Columba avait probablement des manifestations d'altruisme, et devait sans doute passer «pour un saint» auprès de ceux qui le côtoyait,  mais voyez-vous, Columba d'Iona ne croyait qu'en une vie de mortification et de souffrances pour tenter de se rapprocher de Dieu. Le sacrifice de Jésus n'avait aucun effet sur sa foi, et Columba n'a sans doute jamais compris le mystère de la rédemption au travers du sang de Jésus versé, pour être restauré à égalité de perfection et de sainteté avec Jésus. Malheureusement même William Branham n'a pas su discerner l'esprit qui animait ce personnage. Columba visait peut-être «une sainteté», mais elle était diabolique et n'avait absolument rien en commun avec l'Évangile Apostolique.

À la lecture de plusieurs commentaires d'auteurs qui ont publié sur le monachisme irlandais, il semble que les règles monastiques des moines irlandais étaient très dures, voire cruelles. Les historiens s'entendent pour affirmer que leurs codes monastiques étaient d'une extrême mortification, afin d'exercer sur les masses, une grande admiration et une grande révération (révérer = révérence envers les moines)

Selon l'auteur Alain Derville dans l'ouvrage «Quarante générations de Français face au sacré», à l'époque de Martin de Tours et plus tard celui de Columba d'Iona et de Columban de Luxeuil, la «conversion au christianisme» était un prosélytisme basé sur l'admiration de la vie monastique ascétique. Leur zèle «missionnaire» visait surtout à «impressionner» le peuple et leur inspirer une crainte supérieure même, à celle qu'on accordait aux rois. Les moines «convertissaient» les masses en se livrant eux-mêmes en exemple et en aucun cas, cela peut se comparer au zèle missionnaire apostolique. Cliquez ici Il n'y avait pas un gramme d'Évangile Apostolique dans pseudo christianisme de ces époques. Désolé de contredire William Branham, mais Columba et ses moines n'ont jamais connu «le pur Évangile» comme il l'a affirmé!

Beaucoup penseront que je ne suis pas «politiquement correct» envers William Branham et que je devrais occulter ses erreurs de discernement en ce qui a trait aux personnages historiques qu'il a élevé au rang «d'étoiles/anges/messagers» divins. Citation [60-1208] Je suis désolé pour ceux qui ne comprennent pas, mais affirmer comme William Branham l'a fait, que Columba et ses moines convertirent les Pictes à Christ et que la nation se tourna vers Dieu est tout un dérapage du discernement spirituel et de la réalité, une allégation paradoxale qui fait l'apologie d'un prosélytisme diabolique et antichrist. Citation «Âge de Tyatire» Puisqu'il faut appeler les choses par leur nom, je n'ai aucun souci de me préoccuper d'inventer des euphémismes et des excuses afin de trouver des compromis avec des enseignements complètement faux. Balaam a certes prophétisé des bénédictions sur Israël, mais sa folie fut aussi manifestée, et nous savons pertinemment qu'il y a un dernier Balaam à la fin des temps.


Présumer [62-0610M] «(55) (...) Ce sont des gens sincères. Il y a des hommes et des femmes, et ils… dans leur cœur, ils–ils–ils veulent servir Dieu, ces moines qui vont aux monastères, ces prédicateurs qui vont aux séminaires. Ils décrochent des diplômes en psychologie, comment se prosterner devant les gens, comment se tenir, l’effet psychologique que cela produit sur les gens, présumant que c’est tout ce qu’ils ont à faire (...) (57) Je vous défie de me le montrer, je défie  tout historien de me dire, de me montrer dans l’histoire là où Dieu, n’importe quand, a envoyé un Message que les hommes ont organisé et qui ne soit pas aussitôt mort sans jamais se relever. C’est une chose maudite. Examinez donc l’histoire et voyez si c’est vrai. Mais ils confectionnent leurs crédos et les adoptent. On pense que c’est en ordre. (...) Et puis, si la sentinelle qui est placée sur la muraille voit l’ennemi parmi les gens et ne les avertit pas, Dieu a dit : « Je réclamerai leur sang à la sentinelle. »


Tout comme ce fut le cas en Gaule et en Europe avec le monachisme des ascètes du désert relancé par la formule «améliorée» de Martin de Tours, le même vieux concept diabolique et antichrist d'auto-sanctification du monachisme celtique devait, d'une part, visiblement créer une classe d'individus (à part) «vivant dans une apparence de sainteté», qui n'avaient d'autre «message» que de faire du prosélytisme afin d'engendrer perpétuellement le plus d'ouvriers d'iniquité à leur image,  et d'autre part, asservir et maintenir toutes les classes des populations, du plus petit au plus grand, sous l'orthodoxie d'une religion fondée sur le dogme trinitaire de Nicée et une liturgie héritée de «la Tradition» de l'Église de Rome.

Dans un ouvrage intitulé «Christians and Pagans», une référence de l'auteur souligne que la vraie motivation de Columba d'Iona, était plutôt axée sur «une vie monastique plus parfaite» ou «un martyre blanc» que pour «l'aspect missionnaire» Cliquez ici

Du point de vue de la Parole de Dieu, leurs œuvres et leurs doctrines étaient animées d'un esprit antichrist. Vous n'avez qu'à prendre connaissance des références que j'ai placées ci-dessous, en cliquant sur les liens. Les références proviennent d'Internet et sont vérifiables si vous recopiez l'adresse Internet inscrite sur la capture d'écran du lien.

La notion de l'auto-sanctification par les œuvres s'appelle le martyre blanc (white martyrdom) (anglais) Cliquez ici
Le salut de Columba était fondé sur le concept d'auto-sanctification, «le martyre blanc» : Cliquez ici
Columba a simplement propagé le concept du «martyre blanc» ascétique de Martin de Tours : Cliquez ici
Columba n'a jamais propagé d'autre «message» que celui du monachisme de Martin de Tours : Cliquez ici
Le monachisme celtique pour propager le dogme trinitaire de Nicée (anglais) : Cliquez ici lien Internet
La «règle monastique de Columba d'Iona» liée au concept du «martyre blanc» : Cliquez ici
L'influence du monachisme de Martin de Tours a nettement contribué à l'essor du monachisme irlandais Cliquez ici

 


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521: Naissance de Columba le 7 décembre 521
541: Alors qu'il est âgé d'environ 20 ans, et qu'il est un «diacre», ayant complété sa formation monastique à Moville, il se déplace vers le sud à Leinster, ou il devint le disciple d'un barde nommé Gemman. Lorsqu'il le quitte, Columba entre au monastère de Clonard, dirigé par Finnian. Il est instruit dans les traditions de l'Église de (Welsh Church) parce que Finnian avait été instruit dans les écoles de St. David. Columba fut l'un des douze disciples de Finnian, lesquels devinrent connus sous l'appellation «des douze apôtres de l'Irlande»
Columba après avoir été moine, et suivi scrupuleusement la règle monastique, fut ordonné prêtre.
540: Fondation du monastère de Moville (Movilla Abbey) par Finnian
544: Ravages de la peste en Irlande.
545: Fondation de son premier monastère à Derry. Il est raconté qu'après avoir fondé son premier monastère à Derry aux environs de 545, Columba l'a rempli principalement avec des parents, y compris son cousin et fils adoptif, St. Baithene, son successeur en tant qu'abbé d'Iona. Tandis qu'à Derry on dit qu'il a planifié un pèlerinage à Rome et à Jérusalem, mais n'est jamais allé plus loin que Tours (France) patrie monastique de Martin de Tours. On dit que c'est de là qu'il apporta une copie de ces évangiles qui étaient restés sur le sein de Martin pendant cent ans.
556: Fondation du monastère de Durrow en Irlande centrale.
561: Guerre civile. Tenu moralement responsable de 3000 morts dans une sanglante bataille contre le roi Diarmait
563: Exil en Écosse accompagné de «12 moines»
565: Se dirige vers le royaume des Pics du Nord
597: Mort le 9 juin 597. On prétend qu'il a fondé pas moins de 27 monastères irlandais, ainsi qu'une quarantaine d'églises avec le support des rois et de la noblesse.

D'autres monastères qu'il fonda à cette époque étaient Durrow (centre 556) en Irlande centrale, Raphoe, Drumcliffe à Sligo, Swords près de Dublin, Glen Columcille à Donegal (dont on peut encore voir les ruines), Tory island, Moone à Kildare et Kells à Meath. À Raphoe, il «a donné vie à un homme qui avait été noyé dans un étang». À Swords, «il a délimité un puits, nommé Sord, c'est-à-dire «pur», et dédié une croix. Car c'était son habitude de faire des croix et d'écrire des tablettes, des cartables et d'autres instruments d'église ». On prétend qu'il a fondé pas moins de 27 monastères irlandais, ainsi qu'une quarantaine d'églises.

Note: Selon certains historiens, vers l'année 565, il s'appliqua à «convertir» le royaume païen des Pictes du Nord à sa foi monastique et sa compréhension du salut par une vie centrée sur la mortification de la chair (ascétisme, jeune, prière, privations, obéissance et chasteté», il convertit le roi et beaucoup de ses sujets. Les détails précis, sauf dans quelques cas, sont inconnus ou obscurcis par l'exagération des légendes et la fiction; mais il est probable que toute la partie septentrionale de l'Écosse fut assujettie aux enseignements de Columba, et par l'instruction religieuse répandue par ses disciples (moines), et par l'érection de nombreux monastères.

Les années suivantes ont été marquées par la fondation de plusieurs monastères importants, Derry, Durrow et Kells. Derry et Durrow étaient toujours particulièrement chers à Columba.

 


Rappel

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Ce texte vise à vous introduire dans l'Esprit de cette page. Commençons donc par lire ces deux passages des Écritures:

Hébreux 4:12 « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.»

Apocalypse 2:12 « Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants:»

L'Évangile apostolique prêché par l'apôtre Paul exprimait un message d'une telle précision, d'une telle amplitude, d'une telle perfection divine, que la moindre altération du concept du salut, tel que prêché par Paul, non seulement rendait nulle l'efficacité de toute l'Alliance spirituelle en Jésus-Christ mais annulait complètement l'action de l'Esprit de rédemption. Les analogies et les métaphores modernes pour expliquer à quel point l'intégrité d'un système nécessitant une précision absolue pour fonctionner ne manquent pas.

Prenez n'importe quel programme informatique ou un système d'exploitation d'un ordinateur, et insérez-lui un élément corrompu, (bug informatique ou pilote défectueux), et c'est tout le système qui tombe en panne. Rien ne va plus. Insérez une erreur dans l'ordinateur de bord d'un avion et ce sont tous les passagers et membres d'équipage qui sont en danger. Ainsi, je désire vous faire la démonstration que toute altération de «l'Esprit de l'Évangile» de Paul rendait «vaines, obsolètes et caduques» toutes les promesses de la Nouvelle Alliance. Autrement dit, insérez un «bug» spirituel, même celui qui semble inoffensif, et c'est toute l'Alliance qui n'est plus accessible.

Toute insinuation ou allégation proposant un enseignement visant à propulser un personnage historique ayant endossé un «Évangile altéré» dans une zone spirituelle «acceptable» par l'Esprit de Christ, et ce, sous prétexte que le personnage était sincère et ne disposait pas de toute la vérité à son époque, est contraire à l'intégrité de l'Esprit de Christ. Même si vous croyez que Dieu est miséricordieux, toujours prêt à pardonner, et qu'Il peut accueillir n'importe qui à la condition que la personne est sincère, cela ne marche pas. Cette page va vous démontrer, preuves historiques irréfutables à l'appui, qu'un personnage dont William Branham a élevé au rang «d'ange/étoile/messager», soit «Columba d'Iona», était un ouvrier du mystère de l'iniquité de l'Église de Rome, ce qui contredit complètement ce que William Branham a dit à son sujet.

Même si vous tentez d'interpréter la prophétie de Joël 2:25, « Je vous remplacerai les années qu'ont dévorées la sauterelle, Le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j'avais envoyée contre vous.» en suggérant que Dieu a étalé «une restauration» de ce qui a été dévoré, sur presque 2000 ans, cela ne marche pas. Par conséquent, il est totalement impossible d'attribuer les vertus de rédemption de la Nouvelle Alliance à quiconque n'est pas «un seul esprit» avec Christ, qu'il soit un évêque, un moine prédicateur ou un réformateur.

C'est en méditant sur le passage dans Hébreux 4:12 qu'on voit que la précision de la pensée de Christ, telle que témoignée par l'apôtre Paul dans le passage de 1 Corinthiens 2:16 et celui de 1 Corinthiens 6:17 ne laisse place à aucune interprétation différente ou altérée ou variante du message de l'Évangile apostolique. Il serait par conséquent complètement faux de prétendre qu'un Évangile altéré d'un seul «iota» puisse quand même être acceptable aux yeux de Dieu et que dans «Sa grâce» Il va quand même honorer le «protocole de son Alliance» avec son peuple même si les conditions de l'Alliance ne sont pas remplies. C'est exactement ce qu'a tenté de faire croire l'enseignement «des 7 âges de l'Église».

Matthieu 5:18 « Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. »

Aucun critère, ou principe divin contenu dans la Nouvelle Alliance ne peut faire l'objet d'une altération.
En vertu du principe divin, que Dieu ne change pas Sa Parole, ses promesses et ses critères pour passer de la mort à la vie dans la nouvelle naissance, il est acquis que pas un seul «iota ou principe établi» dans la «disposition ou Alliance de Dieu» ne peut être altéré, sinon le contrat est complètement nul et sans effet. Et que disent les termes de la Nouvelle Alliance?

  • Jésus est notre frère ainé Romains 8:29 .
  • Le Père de Jésus est aussi le nôtre, son Dieu est notre Dieu Jean 20:17
  • Nous sommes de la même famille spirituelle que celle de Jésus Hébreux 2:11
  • Par son sacrifice expiatoire, nous sommes restaurés au grain de blé original (Jésus) Jean 12:24
  • Par la nouvelle naissance nous recevons le même Esprit que Jésus 1 Corinthiens 6:17
  • Nous sommes transformés à la même image et nature que celle de Jésus 2 Corinthiens 3:18
  • Nous devenons participants de la nature divine 2 Pierre 1:4
  • Nous sommes restaurés à la perfection de Dieu Matthieu 5:48
  • Nous sommes saints comme Dieu est saint 1 Pierre 1:16

Sans contredit, les 2 plus grandes promesses contenues dans la Nouvelle Alliance, promises au peuple saint, sont:

  1. La SAINTETÉ de Dieu, qui n'est pas humaine, que l'on retrouve en tant que prophétie à quelques endroits dans l'Ancien Testament Lévitique 20:26 et répété dans le Nouveau Testament ans 1 Pierre 1:16 et dans le passage de Éphésiens 4:24
  2. La JUSTICE de Dieu, qui n'est pas humaine et que l'homme ne peut produire, tel que témoigné à Moïse dans Deutéronome 9:5 et déclaré par l'apôtre Paul dans Philipiens 3:9

Ainsi tout autre Évangile prêché et enseigné qui altère les principes de Sainteté divine et de Justice divine conféré par la nouvelle naissance, est non seulement un faux Évangile mais travaille de concert avec le mystère de l'iniquité. En aucun cas, un personnage historique tel qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley n'a jamais professé la foi apostolique qui confère à celui qui croit, la nature divine, la même sainteté et perfection que celle de Jésus.

Éphésiens 4:24 « (...) et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. »

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La doctrine des «7 âges de l'Église» repose essentiellement sur des enregistrements audio Citation [63-0623M] des prédications de William Branham, Citation [57-0922E] entre 1960 et 1965, lesquelles ont été transcrites et traduites (en Français et autres langues) pour servir de références aux disciples «du Message des Temps de la fin». Selon les enseignements véhiculés par groupe du «Message», le ministère de prédication de William Branham a apporté «le véritable Message de l'heure», lequel est sensé s'adresser aux véritables croyants, l'Épouse de Christ. Citation [63-0901M].

Si les brochures contenant les transcriptions des prédications audio de William Branham étaient considérées comme des rédactions destinées à l'enseignement (incluant l'édification spirituelle), ces brochures devraient également offrir aux lecteurs une méthodologie bibliographique élémentaire, surtout lorsque des personnages historiques et des dates sont mentionnées, ce qui n'est vraisemblablement pas le cas. Malheureusement, non seulement l'absence de références et de bibliographie détaillée dans les transcriptions des enregistrements audio causent un problème pour vérifier les sources historiques, mais cette lacune entretient une confiance aveugle et inconditionnelle des lecteurs dans tout ce que William Branham a enseigné.

Dans le cas de l'enseignement «des 7 âges de l'Église», des propos mêmes de William Branham, nous savons qu'il a été appelé à consulter un grand nombre d’ouvrages, afin de livrer des prédications dont l’objectif était de convaincre son auditoire. À part quelques brèves allusions à quelques sources historiques pour tenter d’étayer ses argumentations, comme par exemple, des citations puisées dans des sources hagiographiques (mythes et légendes de saints catholiques), William Branham n'a pas su déterminer et répertorier les travaux de recherche déjà entrepris concernant le sujet, sauf peut-être «l'hagiographie» de «saint Martin» et d'autres saints catholiques.  Normalement, étant donné que la rédaction d'un travail destiné à l'enseignement se veut un travail personnel, tout ce qui est rapporté dans un document doit être le résultat de ses efforts personnels. Il est donc important de référencer les auteurs dont les écrits ont permis d’étayer ses affirmations. On ne doit en aucun cas s’approprier des travaux des autres, au risque de tomber dans le plagiat. D’autant plus que cela permet de repérer rapidement les sources citées.

Contrairement aux autres œuvres sérieuses, notamment les travaux de recherche scientifique ou les thèses universitaires portant sur des thèmes bien précis, les transcriptions des prédications audio de William Branham ne sont pas étayées par aucune référence solide, provenant de travaux dignes de crédibilité et vérifiables, avec nom de l'auteur, dates et source documentée littéraire. Dans le cas des personnages que William Branham a choisis pour «étoiles/anges/messagers», il aurait dû normalement rédiger une bibliographie permettant de rehausser son travail de recherche afin d’appuyer ses opinions par des démonstrations déjà faites par d’autres auteurs, et faire preuve d’éthique professionnelle, en reconnaissant les travaux des autres auteurs. À cet effet, j'ai comparé plusieurs extraits dans certaines brochures sur «les âges de l'Église» avec un autre auteur, et je peux facilement prouver hors de tout doute, qu'il a subtilement plagié un grand nombre de textes  sans en citer la source d'origine, textes qui lui sont maintenant personnellement attribués. En d'autres mots, tout lecteur/lectrice d'une brochure provenant de la transcription d'une prédication de William Branham doit s'en tenir au contenu et donner un «chèque en blanc» à tout ce qui est écrit.

William Branham a certes consulté beaucoup d'ouvrages disponibles dans des bibliothèques ou accessibles via divers réseaux de distribution de littérature «chrétienne» de son temps, mais il était trop souvent limité aux «hagiographies» et documents de «théologie catholique romaine» et de «théologiens» dont les travaux étaient tout aussi discutables et sans fondements solides, et qui présentent les mêmes lacunes de références crédibles, sinon des explications fondées sur des interprétations personnelles des Écritures. Bien que William Branham ait développé cet aspect de non-crédibilité à propos des théologiens, il semble qu'il a fait plusieurs «exceptions», lesquelles je ne manquerai pas de souligner implacablement. Citation [61-0730M]

Ainsi, lorsque des personnages et des faits purement historiques sont cités dans les prédications de William Branham, n'importe se rend compte que «les transcriptions des prédications» de William Branham ne renvoient leurs lecteurs à aucune référence ou source vérifiable, et que tout lecteur doit exclusivement se fier aux propres commentaires de William Branham, contenus initialement dans la transcription de sa prédication audio. Malheureusement, il semble bien que quiconque désire vérifier les allégations, affirmations et déclarations de William Branham risque de découvrir qu'un très grand nombre de celles-ci relèvent carrément de ses propres opinions personnelles, lesquelles ne reposent sur rien de concret ou tangible.

Aussi, lorsque quelqu'un doute ou remet en question les enseignements de William Branham, il semble que «le noyau dur» des disciples «du Message» ne peut admettre que leur prédicateur William Branham, se soit trompé ou ait enseigné une doctrine truffée d'erreurs, historiques et théologiques, et que tous ceux qui contestent les «allégations, déclarations et affirmations» de William Branham sont des «incrédules» rebelles «au message de l'heure» et n'ont pas «la vraie foi inconditionnelle» qui «croit aveuglément» tout ce qu'a enseigné leur «prophète William Branham» et qui est l'équivalent de «la Parole de Dieu» infaillible. Citation [57-0922E] Le fait que William Branham a intentionnellement déclaré qu'il ne parlait que lorsqu'il était «inspiré» de Dieu, Citation [61-0412],  a pu induire en erreur ceux et celles qui n'avaient pas d'autres références que son «ministère de guérison», et pourtant les écritures étaient claires sur ce point. Citation [Matthieu 7:22]

Ce site Internet a été créé dans le but précis d'examiner soigneusement tous les critères requis selon la Parole de Dieu pour qu'une personne soit spirituellement qualifiée devant Dieu, pour être un «ange» ou un «messager» du Seigneur «dans la présence de Dieu». Au risque de me répéter, je le redis encore et encore: Nul ne peut se tenir dans la présence de Dieu, et ne jamais en être conscient à 100%.

Cette étude vise expressément la crédibilité de l'enseignement et la «doctrine dispensationaliste» des 7 dispensations ou «7 âges de l'Église» ainsi que celle de la «révélation progressive» sur laquelle repose tout l'enseignement des Sept Âges de l'Église, des «7 sceaux» et des «7 tonnerres», tel que prêché par William M. Branham. Ce site n'est pas une attaque sur le «don de guérison» de William Branham, mais cible seulement la crédibilité de William Branham et ses allégations lorsqu'il affirme que tout ce qu'il dit est inspiré de Dieu.

Je réfute son enseignement sur son «Exposé des 7 âges de l'Église» et conteste sa crédibilité d'enseignant biblique, laquelle est à mon avis, complètement nulle, et je réfute toutes «ses interprétations» qui sont liées aux volets historiques et spirituels, lesquels sont associés à des personnages qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative, afin d'enseigner les soi-disant «âges» de l'Église... Ainsi, avec ce site web, William Branham reçoit ce qu'il mérite, «selon ses œuvres». William Branham se croyait inspiré, et se croyait «prophète», mais la vérité est tout autre... Je défie dans le nom du Seigneur, quiconque désire défendre les enseignements de William Branham, de prouver, avec toutes les preuves et les références historiques, que j'ai tort et que je suis dans l'erreur, lorsque je fais la démonstration des erreurs et des fausses allégations de William Branham. N'essayez pas de défendre des citations de William Branham avec d'autres citations de ce dernier en disant qu'il faut «croire» aveuglément sans poser de questions, tout ce que William Branham a dit, même si ce qu'il a dit est illogique ou erroné.

Citations de William Branham: 
[61-0209] «(...) je ne peux parler que par inspiration. (...) C’est tout ce que je sais à ce sujet.»
[61-0210] «(...) et après tout, je ne parle que par inspiration»
[61-0412] «(...) amis, je ne parle que sous inspiration, et je ne peux parler que quand Il me dit de parler»
[61-0429B] «(...) ce que j’ai dit – je l’ai dit, c’était sous l’inspiration, autant que je connaisse l’inspiration»
[61-0806] «(...) d'après la façon dont je le comprend, (...) par le Saint-Esprit»
[61-0806] «(...) ceci, c’est ce que le Saint-Esprit a mis au bout de ma plume»
[64-0125] «(...) je suis sans instruction, et je ne peux parler que par inspiration.»

La clé de mes réfutations se trouve dans l'analyse soigneusement vérifiée, que j'ai effectuée sur le «personnage historique» qu'a choisi William Branham, «Columba d'Iona», sur sa vie, ses quelques écrits et témoignages, ses préceptes centrés sur son «monachisme ascétique», sa «théologie fondée sur le dogme de Nicée» ainsi que les personnes avec lesquelles il s'est associé et tous ceux qu'il a admirés et qui l'ont inspiré.

Le serpent dit à Ève «Laisse-moi t'éclairer...»
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2 Corinthiens 11:3 «Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse,
je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.»

Dans le cas de l'évaluation de William Branham concernant le personnage de Columba d'Iona, ses déclarations frisent carrément l'obscénité et l'insulte lorsqu'il affirme que : (...) Le pur Évangile que prêchaient Columba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. » *** [65-0005]  Sept âges_chapitre 6 page 207 - LE MESSAGER *** 

Je suis presque assuré que très peu d'entre vous ont pris le temps de lire à propos du personnage de Columba d'Iona et que tout ce que vous avez entendu et connu du personnage, provient de l'enseignement «des 7 âges de l'Église» lorsque William Branham a prêché sur le «soi-disant» messager de l'Église de Thyatire. Cette page a pour but de vous montrer comment William Branham s'est littéralement inspiré des «légendes hagiographiques» d'un personnage «très religieux» que William Branham nomme «saint Columba» et dont «la réputation hagiographique» a été créée par un auteur nommé Adomnan d'Iona ou «saint Adamnan» plus de 100 ans après la mort de Columba.

Adomnan, l'hagiographe de la «vie de Columba d'Iona», était lui aussi un moine pratiquant la vie ascétique  - selon la règle monastique de Columba -  et la rédaction de la «vie de saint Columba» fut publiée dans la dernière décennie du 7e siècle, avec l'intention avouée de lui rendre un culte «en tant que saint». Grand admirateur de Columba, Adomnan y retrace «à sa manière» la vie du «moine fondateur» à qui l'on attribue l'implantation du «phare catholique du monachisme»  dans les îles Britanniques, (Irlande et Écosse) un peu plus d'un siècle auparavant. Les légendes folkloriques sur «saint» Columba d'Iona mentionnent entre autres, que Columba rencontra le monstre du Loch Ness. (Wikipédia). Lorsque la vie du personnage de Columba d'Iona est examinée avec soin, l'on comprend alors que l'homme que William Branham a choisi ne fut qu'un pantin habilement inspiré et dirigé par un «esprit» dont le focus était complètement centré sur l'ascétisme monastique, et qui n'avait absolument rien en commun avec la foi apostolique. En fait, je crois que William Branham n'aurait pu choisir pire personnage que Columba pour donner un «exemple de saint» dans l'époque historique du 6e siècle. Et comme vous le constaterez, «le pur Évangile» de Columba était encore plus «orthodoxe» que le catholicisme romain d'aujourd'hui. Quand vous aurez compris ce que fut en réalité «la vie de saint Columba d'Iona» vous ne verrez plus l'enseignement des 7 âges de l'Église de la même façon.

La plupart des archives historiques, sont actuellement disponibles en quelques clics et des centaines de graphiques et d'illustrations deviennent accessibles pour tout chercheur sérieux, ce qui n'était pas le cas il y a 50 ans. Néanmoins vous devez comprendre que tout enseignant crédible et intègre qui se respecte s'en tient aux faits véridiques et vérifiables dans tout leur contexte, qu'ils soient politiques, sociaux ou religieux. Lorsqu'un historien se base sur des fables, des légendes (hagiographies) et des allégations pour interpréter l'histoire, c'est tout son enseignement au complet qui est visé et remis en question, peut importe qu'il soit sincère ou non. Les faits historiques vérifiés ne s'inventent pas ni s'interprètent, car ils parlent d'eux-mêmes. Cette étude soulignera implacablement tous les anachronismes rencontrés, les erreurs et omissions historiques ainsi que les aberrations par rapport au bon sens et confrontera les doctrines théologiques acceptées comme norme avec la vérité dans une logique implacable.

Bien que cette page en particulier s'adresse au personnage de Columba d'Iona qui vécut du 7 décembre 521 au 9 juin 597 de notre ère,  (saint Columba d'Iona pour les catholiques, ne pas confondre avec Columban de Luxeuil), vous comprendrez que les textes de cette page en particulier ont été rédigés pour démontrer clairement que ceux qui sont qualifiés «d'anges/messagers»  qui se «tiennent devant Dieu» (Apocalypse 8: 2) ne peuvent en aucun cas être les personnages historiques nommés dans l'enseignement de «l'Exposé des 7 âges de l'Église» prêché par William Branham. Tout comme Columba d'Iona, ces personnages, soi-disant «messagers» sont certes des personnages historiques ayant eu un impact sur le volet religieux du «christianisme», mais à la lumière des Écritures, la majorité d'entre eux n'ont jamais rencontré les critères requis pour «se tenir dans la présence de Dieu» (sauf Paul) ni ont satisfait aux détails particuliers des «lettres adressées personnellement à chaque «ange/messager», que ce soit les louanges, ou les instructions et exhortations du Seigneur. Je reconnais que William M. Branham a effectivement eu un «impact» sur les frères et sœurs francophones, non seulement du Québec, mais chez tous les francophones du monde entier, mais maintenant je crois qu'il était temps que ce site web voit le jour en langue Française, car l'appel aux vainqueurs cible également tous les francophones répartis dans l'Église de Dieu.

Veuillez prendre note que vous pouvez à tout moment communiquer avec moi en m'écrivant à michel@lalumieredusoir.ca


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En 1954, William Branham avait déclaré dans une prédication intitulée «Dieu amène son Église à la perfection», que ceux qui étaient nés de nouveau étaient restaurés à égalité avec Jésus, dans la présence de Dieu. Et sur ce point je suis tout à fait d'accord avec lui. Dans cette affirmation, il y avait là, tout le conseil de Dieu au complet! Sauf, que sa déclaration n'était qu'une brève étincelle qui disparut dans la nuit et que tous oublièrent, incluant William Branham lui-même!

La citation de William Branham est ici (survolez ce lien avec votre curseur)

Ce fut probablement la première et dernière fois que William Branham déclara cela. Mes recherches dans la base de données de ses prédications originales (en anglais) m'indiquent que les expressions «co-equal with Jesus in His presence» ou «equal with Jesus in His Presence » associées à la nouvelle naissance, ne furent plus jamais utilisées dans aucun de ses sermons par la suite.

On pourra dire que l'Église est passée à un cheveu d'avoir un vrai Message de réveil! Mais le Seigneur l'a quand même laissé prêcher jusqu'en 1965, jusqu'à ce qu'il soit brusquement «retiré de la circulation» avec violence. Et pour cause! Le fondement même de toutes ses interprétations des prophéties du Livre de l'Apocalypse étaient littéralement «empruntées» des théologiens trinitaires qui enseignaient le «Dispensationalisme», tel que Darby, Scofield et Larkin! Ses enseignements s'étaient tellement écartés de la Parole de Dieu que la confusion s'est installée chez tous ceux qui l'admiraient pour son «ministère de guérison»! Comment le Seigneur aurait pu endosser tout cela? Comment ne pas vomir et être malade à vouloir digérer ses enseignements! William Branham s'est conduit comme Balaam. La bénédiction et l'erreur sortait par la même bouche!

William Branham aurait du prêcher ce qu'il avait déclaré en 1954 à propos de la nouvelle naissance, et ce, durant tout son ministère de guérison! Il aurait dû marteler cette vérité et envoyer promener la «révélation progressive» et «dispensationaliste» bricolée par des théologiens trinitaires, tels que Darby, Scofield et Larkin. Au lieu de cela, William Branham a essayé de vous faire croire que n'importe qui pouvait être perçu comme un «véritable vainqueur né de nouveau» aux yeux du Seigneur, en «autant que la personne est sincère et marche dans la seule compréhension qu'elle a» du message «évangélique» de son temps! William Branham a tenté de nous faire croire que les critères requis pour expliquer le principe spirituel de la nouvelle naissance pouvaient «évoluer» selon «le degré de «Lumière» et «de révélation» de l'Évangile apostolique que le «pseudo ange/messager» avait comprit. Sauf que, le Seigneur n'a jamais fait de compromis avec les critères requis pour être baptisé dans son Alliance! Dieu n'a jamais fait de compromis avec des personnages tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona ou Martin Luther. Dieu ne change pas sa pensée comme les hommes,, la pensée de Dieu n'est pas «progressive», et ce qui est «ténèbres spirituels» aujourd'hui, l'était tout autant hier, et le sera éternellement Jamais l'authentique foi de Dieu n'a eu besoin de «restauration»! Le fondement même de toutes les interprétations humaines des prophéties du Livre de l'Apocalypse, incluant le soi-disant «Message» de William Branham, repose essentiellement sur des travaux littéralement «empruntés» aux théologiens Trinitaires qui enseignaient «l'évolution et la restauration de la foi Apostolique» par «étapes» au cours des siècles, qu'on appelle «Dispensationalisme», tel que développé initialement par les théologiens Darby, Scofield et Larkin! Et à tous les pasteurs des assemblées de «ce Message» qui défendent les enseignements de William Branham, je déclare que la seule bonne chose à faire maintenant, est de démissionner et de laisser les vrais ouvriers faire leur travail.


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S'il est un livre du Nouveau Testament qui est différent de tous les autres, c'est bien celui de l'Apocalypse.  L'apôtre Jean, fut transporté et ravi en esprit , «au Jour du Seigneur», ce qui équivaut à «un voyage dans le futur», là où il a vu «tous les 7 anges/messagers» réunis tous ensemble, devant Dieu. C'est durant cette grande vision qu'il a reçu du Seigneur l'instruction d'écrire 7 lettres et de les adresser à «7 messagers».  Techniquement, «c'est au Jour du Seigneur» que le Seigneur s'adresse aux 7 anges des 7 Églises, et ces message sont des appels aux «vainqueurs des 7 Églises», au «Jour du Seigneur». C'est à cette période que ceux qui sont «morts en Christ» vont se «réveiller spirituellement». Le prophète Daniel a parlé de ce «Jour de réveil», un Jour extraordinaire qui réveillera tous ceux dont les noms sont inscrits dans le Livre de Vie de l'agneau»

Les Écritures nous donnent quelques indices sur ce «Jour», lequel est une courte période où les prophéties contenues dans le livre de l'Apocalypse se réalisent. Le passage de 2 Pierre 3:10 nous renseigne sur des événements majeurs qui surviendront, lesquels n'ont pas été manifestés à ce jour et dont Jésus a fait mention lorsqu'il a parlé de ce grand jour, à la fin des temps. Le caractère prophétique de ce livre est indéniable et en aucun cas, les prophéties contenues dans ce livre ne peuvent s'appliquer à des événements historiques du passé, en nous laissant croire que le Jour du Seigneur est déjà arrivé ou «s'est accompli progressivement» sur plusieurs siècles! Seule une doctrine «dispensationaliste» pouvait dénaturer le sens exact des prophéties contenues dans ce livre, et prétendre que des personnages historiques ne connaissant pas le Seigneur pouvaient être reconnus comme des vainqueurs remplis de l'Esprit.

Sachez que pour être reconnu et choisi lors de «l'appel des vainqueurs», en tant qu'«ange/messager» de Dieu, le vainqueur doit TOUJOURS être en mesure de se tenir dans la présence de Dieu, quand il le veut, jour et nuit, complètement conscient de qui il est. En anglais j'aime bien l'expression «constant self-awareness in Jesus-Christ» ou si vous voulez: «la conscience perpétuelle de soi dans l'Alliance de Dieu en Jésus-Christ». C'est un «état d'esprit» qui s'acquiert par la foi et la révélation divine, dans lequel le «soi-même crucifié en Jésus» devient le centre d'attention de notre vie. La «conscience de soi en Jésus-Christ»  génère toujours une guerre spirituelle, (en vous-même) et ceux qui persévèrent «se gardent eux-mêmes» dans l'Esprit, et l'esprit humain «adversaire» finit par être vaincu et ne le «et ne le touche pas». La particularité de «l'Esprit de l'Alliance en Jésus-Christ» est que vous avez vaincu toute culpabilité et condamnation dans votre intérieur, une fois pour toutes, et que toute forme de pratique religieuse, ou comportements basés sur des règles morales «pseudo-chrétiennes», visant à vous faire croire que cela va plaire à Dieu ou va «vous sanctifier» d'avantage, devient quelque chose que vous détestez. Autrement dit, quelqu'un réellement né de nouveau «hait toute forme de légalisme», ou «règles de comportement chrétien» enseignées pour «plaire à Dieu».


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C'est parce que voyez-vous, l'Esprit de Dieu n'a pas besoin d'aide pour écrire Lui-même, Sa Loi, dans le cœur de ses enfants! Et je crois sincèrement que William Branham ne l'a jamais compris! Croyez-vous vraiment que les «personnages historiques» choisis par William Branham aient su qu'ils étaient les «vainqueurs» des 7 Églises? Beaucoup de ces personnages historiques ont laissé des écrits, et jamais aucun d'eux n'a laissé de témoignage qu'il ait été «un ange/messager» d'une des 7 Églises.

Jean a été ravi en Esprit  «au Jour du seigneur», lequel est le même «Jour du Seigneur» dont il est parlé dans 1 Thessaloniciens 5:2 et 2 Pierre 3:10 Comprenez, que le Jour du Seigneur ne s'est jamais «déroulé sur une période de plusieurs siècles!, comme veut nous le faire croire, l'enseignement des Sept Âges de l'Église! Le «Jour du Seigneur» est un appel pour «des véritables vainqueurs»... 7 Trompettes vont les appeler simultanément!


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Martin Luther, un «ange/étoile/messager» du Seigneur se tenant «dans sa présence» ? Jamais!!!
Comment pouvez-vous imaginer un seul instant qu'un personnage historique comme Martin Luther, pourrait être «un vainqueur» dans le même sens que les vainqueurs des 7 Églises? Dans les écrits de Luther, nous découvrons que ce personnage n'avait pas une très bonne opinion sur certains livres de la Bible, notamment le livre de l'Apocalypse. Voici ce que Luther a écrit:

«À mon avis, il (le livre de l'Apocalypse) ne porte sur lui aucune marque d'un caractère apostolique ou prophétique. . . Tout le monde peut se former son propre jugement de ce livre. Quant à moi, je me sens une aversion pour lui, et pour moi, c'est une raison suffisante pour le rejeter.»
[Sämmtliche Werke, 63, pp 169-170: «Les faits sur Luther,« O'Hare, Tan Books, 1987, p. 203]

Pensez-y! Un Martin Luther qui rejette complètement tout le livre de l'Apocalypse car à ses yeux, l'Apocalypse de Jean n'est même pas un livre «inspiré» et digne de faire partie de la Bible! Croyez-vous vraiment que le Seigneur aurait dicté à Jean, d'écrire une lettre à un des «anges/messagers» sachant d'avance que le récipiendaire ne recevrait jamais la lettre? Comment Martin Luther aurait-il pu lire une lettre personnelle, dictée par le Seigneur et transcrite par Jean, prophétisée 1400 ans d'avance, alors que la lettre ne pouvait même pas l'atteindre? Tous ces personnages historiques, tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Luther et Wesley sont des inventions sorties tout droit d'une imagination basée sur un ouvrage d'interprétation humaine des Écritures!

Vu que Martin Luther sa rejeté entièrement le livre de l'Apocalypse, (il avait ce livre en aversion) il a aussi rejeté toutes les adresses du Seigneur aux «messagers des 7 Églises». Par conséquent cela prouve aussi que Martin Luther n'est qu'un pauvre personnage historique qui n'a absolument rien à voir avec les prophéties bibliques contenues dans le livre de l'Apocalypse destinées aux «anges/messagers» des 7 Églises.

«Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu lui ajoutera les plaies écrites dans ce livre. Et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et hors de la ville sainte, et de ces choses qui sont écrites dans ce livre.» [Apocalypse 22: 18-19]

Si le Seigneur a pris la peine de mentionner l'avertissement écrit dans le passage d'Apocalypse 22: 18-19, c'est parce qu'il y a, comme Martin Luther l'a fait, des gens qui ont rejeté les prophéties du livre. Vu que Martin Luther, se fichait du livre d'Apocalypse au complet, il a par conséquent «tout retranché» et le Seigneur n'a pas d'autre alternative que de retrancher sa part parmi les élus de Dieu. Et croyez-moi, c'est sans appel! Cela vous indique encore une fois combien ce personnage n'avait rien à voir avec les authentiques «anges/messagers» de 7 Églises!

Comment William Branham pouvait-il imaginer simplement que Dieu devait renoncer à tous Ses propres critères pour qu'une personne comme Martin Luther «naisse de nouveau» afin qu'il puisse VOIR (comprendre à sa manière) le Royaume de Dieu, en lui accordant plein d'exceptions et de passe-droits! Martin Luther, même après avoir quitté le catholicisme, est demeuré «tatoué spirituellement» avec des enseignements (1a) (1b) hérités de l'Église de Rome, continuant à adorer la sainte Trinité (2)  et rendant un culte à Marie (3) et aux saints de L'Église Catholique! Et William Branham il les a «excusés» parce que tous ces pauvres «personnages» marchaient dans «le peu de lumière» qu'ils avaient pour leur époque! Martin Luther n'a jamais connu l'authentique nouvelle naissance, lui qui a écrit et publié durant «sa réforme» que tuer un Juif n'était même pas un péché! Et il faudrait lui donner le titre de «vainqueur»? William Branham a essayé de vous enseigner «la restauration progressive» de «la nouvelle naissance» ce qui est une aberration diabolique!

Les Écritures sont claires et explicites, à compter du moment où une personne «nait de nouveau» la nouvelle naissance ne s'étire pas «progressivement» sur plusieurs années!  Tout comme une naissance naturelle, tant que le bébé à naitre est dans le sein de sa mère, on ne peut pas à proprement parler, de «naissance» mais plutôt de «croissance» d'une potentielle naissance. Tant que le bébé à naître ne prend pas sa première respiration dans notre monde, il n'est pas né. Il n'a pas encore droit à avoir son acte de naissance ni une identité officielle. Mais dès que l'enfant nait, il est «né» une fois pour toutes! Il est un être humain «une fois pour toutes»! Analogiquement, celui qui est né de nouveau est «saint et parfait une fois pour toutes!», et à compter de ce moment-là, il va seulement se développer, «grandir» jusqu'à maturité, jusqu'à la plénitude de l'Esprit d'Éphésiens 3:14-19 d'Éphésiens 3; 14-19 (Note: Dans le passage d'Éphésiens 3: 14-19, Paul fait allusion à la même plénitude que celle de Jésus, ce qui confirme que Jésus est notre frère ainé, et non pas une «personne de la divinité» )

Après avoir analysé les enseignements de William Branham je peux vous affirmer que la table est mise afin de réfuter toute la crédibilité de l'enseignement et la doctrine dispensationaliste «des sept dispensations ou 7 âges de l'Église». Selon son enseignement, William Branham place les «7 âges» de l'Église à l'intérieur des «soixante-dix semaines de Daniel», au «centre de la soixante-dixième semaine», et son interprétation situe le début de l'Église des nations à la mort de Jésus après son ministère de 3½ ans, et accorde à la nation littérale d'Israël une «alliance» distincte que 2 prophètes Juifs publieront pendant une période de 3½ ans, soit la dernière moitié de la «soixante-dixième semaine».

Vous observerez que tout au long de ce site Internet, je réfute intensément le concept de la «révélation progressive» de William Branham sur laquelle repose l'enseignement des Sept Âges de l'Église. Je désire surtout pointer du doigt l'absence totale de discernement spirituel de William Branham, sur la nature même «de l'esprit» qui animait ses personnages, qu'il a délibérément choisis de sa propre initiative comme «anges/messagers», pour les livrer à ses auditoires comme de «saints exemples» de «serviteurs/anges/messagers» dans la main du Seigneur, se tenant dans la présence de Dieu. Ici j'insiste pour vous rappeler que ce que le Seigneur affirmé, est non-négociable, en ce que le discernement de l'Esprit sait reconnaitre un arbre à ses fruits:

Matthieu 12:33-37 . « (33) Ou dites que l'arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l'arbre est mauvais et que son fruit est mauvais ; car on connaît l'arbre par le fruit. (34) Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l'êtes ? Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. (35) L'homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l'homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. (36) Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. (37) Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.»


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Dans chacune des lettres adressées aux «anges/messagers» le Seigneur termine toujours sa lettre avec une promesse «à celui qui vaincra». En soulignant cet aspect, au conditionnel, dans chacune des lettres, cela indique tout simplement que chaque lettre est un «appel aux vainqueurs» parmi les candidats qui discerneront le «Jour du Seigneur» dans lequel ils vivent et saisiront le sens de l'appel aux vainqueurs. Ceux qui vaincront, hériteront titre de «messager» pour leur Église. En aucun cas, l'appel aux vainqueurs est «une restauration progressive» de la foi apostolique étalée sur 2 millénaires. L'appel cible 7 vainqueurs, simultanément. Car le retour du Seigneur, est avant tout, le retour «de l'Esprit du Seigneur» dans toute Sa Perfection, toute Sa sainteté, tout Son Intégrité, toute Sa force dans Sa plénitude, tel qu'Il était aux jours de Paul.

  1. L'ange/messager doit être avant tout, le premier vainqueur de son Église. Cela s'applique à tous le messagers.
  2. «L'ange/messager vainqueur» se tient pleinement conscient, constamment devant Dieu. Jour et nuit.
  3. Les sept «anges/messagers» sont toujours «vus réunis», «tous les 7, ensemble» «devant» Dieu.
  4. Les sept «anges/messagers» sont saints. Ce sont de saints messagers, et ils n'ont d'autre pensée que Jésus crucifié»
  5. Le vainqueur ne peut vaincre le diable (Satan) que par la pensée perpétuelle du sang de l'agneau, et non pas à cause de son propre sang, même s'il doit mourir martyr.
  6. Le vainqueur est toujours revêtu des vêtements blancs symboliques de la pureté et de la perfection de Dieu
  7. Le vainqueur lave toujours sa robe symbolique «dans le sang de l'agneau
  8. Le vainqueur est restauré à égalité avec Jésus, son frère ainé,  (exactement conforme, rendu saint, comme son Père Céleste est saint) ), devant son Dieu. Le vainqueur combat «l'accusateur» dans sa conscience humaine, le précipite hors de ses pensées, et garde en lui la pensée de l'Alliance scellée dans le sang de Jésus.
  9. Le vainqueur a toujours devant lui, un sacrifice parfait (en la mort de Jésus) qui le restaure à la même perfection que celle de Jésus, et cette perfection divine, il la tient fermement et ne la lâche jamais. Son «ange» voit constamment «la présence de son Père» par l'Esprit.

Quand vous aurez compris ce que sont les caractéristiques spirituelles des vrais «vainqueurs» des 7 Églises, vous comprendrez pourquoi les personnages choisis par William Branham, dans l'enseignement des 7 âges de l'Église, tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther et John Wesley, ne peuvent même pas se qualifier comme «véritables vainqueurs», se tenant perpétuellement devant Dieu, revêtu du «vêtement blanc» symbolique lavé «dans le sang de l'agneau». Imaginez seulement un Martin Luther qui affirme dans ses écrits, que le livre de l'Apocalypse n'est même pas «inspiré» de Dieu! Comment pouvez-vous accorder à un personnage pareil la moindre crédibilité spirituelle pour être qualifié «d'ange/messager» conscient dans la présence de Dieu? Imaginez un Columba d'Iona qui a consacré sa vie à faire du prosélytisme pour «remplir» ses monastères de «moines» comme lui, mettant toute son espérance spirituelle dans une auto-sanctification dans la mortification de la chair et en obéissant à des règles issues d'un monachisme ascétique rigoureux! Et vous voudriez que le personnage de Columba d'Iona soit «un vainqueur» ? Jamais ce personnage ne s'est approché de Dieu à un milliard de milliard d'années-lumière de la vérité et du vrai Évangile!

Paul a témoigné dans Hébreux 10, verset 10, que par la volonté de Dieu, ceux qui sont appelés et qui croient, sont «sanctifiés» (rendus saints, comme leur Père Céleste est saint) une fois pour toutes!

Une fois pour toutes, n'est pas 2-3 ou 4 fois, un an, ou 10 ans ou 100 ans! Autrement dit, ceux qui croient ne se repentent qu'une seule fois, pas jour après jour, pas 1000 fois comme sous la Loi de Moise! Vous vous rendez compte? La nouvelle naissance démarre exactement au fil d'arrivée, là où ceux qui obéissaient à la Loi espéraient se rendre! En d'autres mots, leur fil d'arrivée (sous la Loi) est notre ligne de départ! Nous sommes déjà saints et parfaits! Restaurés et faits égaux avec Jésus! C'est là que le fameux passage de Jésus «Soyez parfaits comme leur Père Céleste est parfait» prend tout son sens!

Puis du verset 11 au verset 14, Paul affirme que le sacrifice de Jésus a amené «à la perfection pour toujours» ceux qui étaient sanctifiés. Qui comprend ce que cela signifie? Romains 8:29 nous confirme que Jésus est le premier-né entre plusieurs «frères et sœurs» et que par son sang et son sacrifice, nous avons été restaurés à égalité avec lui dans la présence de Dieu! Même sainteté, même perfection que celle de Jésus! Restaurés à son image! Copie conforme dans la présence de Dieu! Et à compter du moment ou une personne est vraiment née de nouveau, elle est née définitivement. Cette personne est sainte et parfaite aux yeux de Dieu définitivement. À compter du moment que la personne est réellement née de nouveau, Il ne reste plus à cette personne qu'a se «développer» jusqu'à la plénitude de l'Esprit selon Éphésiens 3; 14-19. Comment voulez-vous expliquer ce mystère à un trinitaire comme Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther ou John Wesley? Cela me met littéralement en colère de voir que les enseignements de William Branham ont berné l'Église pendant des décennies, des frères et sœurs qui cherchaient Dieu de tout leur cœur,  avec un enseignement comme les Âges de l'Église! Mais maintenant, il y a des coupes de colère qui vont être versées!


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Ce chapitre va sonder le passage d'Apocalypse 8: 2. «Et j'ai vu les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur ont été données.»

Dans la vision que Jean a reçue lorsqu'il a été «transporté»
«au Jour du Seigneur», les sept «anges/messagers» ont été vus tous ensemble. ( "Et j'ai vu les sept anges ... ) Ici, dans ce passage, quiconque tenterait de présumer que ces 7 «anges/messagers» ne sont pas conscients qu'ils sont «dans la présence de Dieu», n'aurait aucune crédibilité. Il n'y a pas un seul passage dans toutes les Écritures, qui dit qu'une personne peut se tenir devant Dieu, (dans la présence de Dieu) sans en être parfaitement conscient. Donc, ces 7 «anges/messagers» sont tous dans la Présence de Dieu, et Jean les a vus tous les sept ensemble. Or, les Écritures sont claires sur les critères requis pour «être admis dans la Présence de Dieu» et seuls «ceux qui sont saints et parfaits comme leur Père Céleste est parfait», ayant lavé leur vêtement blanc symbolique dans le sang de l'agneau , sont dignes d'accéder au trône de la grâce de Dieu

Puisqu'il est dit qu'ils se tiennent tous les 7, devant Dieu, et qu'ils sont «conscients d'être dans la présence de Dieu», il faut comprendre qu'ils ne sont pas aveugles, et qu'ils sont aussi entièrement conscients de qui ils sont.

Apocalypse 15: 1 ; «Je vis dans le ciel un autre grand et merveilleux signe: sept anges des sept derniers fléaux - enfin, car avec eux la colère de Dieu est terminée. » 
d' autres versions disent« qui apporterait La colère de Dieu jusqu'à la fin » ou « parce que la colère de Dieu est finie en eux ». Assurément, si ces 7 «anges/messagers» se tiennent en Esprit, dans la présence de Dieu, ils sont parfaitement au courant que Dieu «est en colère» et que leur témoignage accomplit les jugements de Dieu.

Remarque: Les «anges» d'Apocalypse 15:1, sont les mêmes que ceux qui sont représentés dans Apocalypse 1:20. Ils sont les sept messagers des sept Églises. Ce sont de véritables élus, nés de nouveau, marchant sur la terre, tous vivant
«au Jour du Seigneur»

Commentaire: Ils sont tous ensemble, tous les sept . Il est écrit: «en eux» la colère de Dieu est accomplie. L'expression «en eux» signifie qu'ils sont préoccupés par la colère de Dieu, ils le savent , c'est en eux, dans leur cœurIls exerceront ensemble la colère de Dieu .... Voyez? ce ne peuvent pas être les soi-disant «anges / messagers» des siècles sombres, comme Irénée, Martin de Tours, Columba, Martin Luther et John Wesley et même William Branham.

Je vais vous prouver hors de tout doute, que les 7 «anges/messagers», réunis tous ensemble «devant Dieu», que Jean a observés dans sa grande vision, n'ont absolument rien en commun avec les personnages historiques choisis par William Branham, ayant vécu dans notre passé.

Pour faciliter l'étude des textes bibliques, certains étudiants utilisent une concordance des mots hébreux et grecs. On appelle cette concordance du nom de «Strong». La Bible Louis Segond avec les «codes Strong» est la Bible Segond 1910, dans laquelle sont incorporés les codes du «lexique hébreu-grec Strong», permettant de connaitre les termes originaux grecs et hébreux d'un passage biblique. Cela permet également de comparer les mêmes mots utilisés dans deux ou plusieurs passages différents, afin de vérifier si la source originale du grec ou de l'hébreu est la même. Donc, ce n'est pas vraiment nécessaire d'avoir fait des études en théologie pour comprendre avec cet outil, si un même mot utilisé 10 fois dans 10 passages bibliques différents, a comme source initiale le même mot grec ou hébreux à chaque fois qu'on le retrouve dans la traduction française.

Chaque mot racine est numéroté, pour l'hébreu de #1 à #8674 (Ancien Testament) et pour le grec de #1 à #5523 (Nouveau Testament). Pour chaque mot, la concordance donne le mot dans la langue d'origine (hébreu, araméen, grec), ensuite le mot translitéré (convertit en alphabet latin), et donne l'origine du mot (s'il vient d'une autre langue, ou qu'il est formé à partir d'un mot plus court...), puis, sa prononciation (en phonétique), sa catégorie lexicale (nom, verbe, ...), ses différentes traductions en français et finalement, les définitions qu'il peut prendre selon les contextes. Voyons un peu quelle est la profonde signification de l'expression française, utilisant le mots: «devant», comme lorsqu'on lit «devant Dieu» et ensuite, comparons le même mot avec d'autres passages pour vérifier si les mêmes mots utilisés ont vraiment la même signification. En conclusion, vous verrez bien ce que signifie le mot «devant».

Le mot «devant» utilisé dans les Écritures, qui est régulièrement associé à «devant Dieu», porte le code Strong #40. Cette démonstration a pour but de vous illustrer que la sainteté conférée au croyant par la foi, est la sainteté même de Dieu, celle-là même que Jésus avait en lui.

Voici de quelle façon l'expression «devant Dieu» et particulièrement le mot «devant» doit être interprété.

Cette fois encore, je désire vous faire la démonstration que les mots utilisés en français dans le livre de l'Apocalypse, ont des significations assez pointues, lesquelles sont habituellement non-négociables sur le plan de la liberté d'interprétation.

Commençons par citer le passage d'Apocalypse 3:8 avec la traduction Louis Second annotée avec les numéros de référence Strong.

Prenons les 2 passages contenant le mot «devant» dans les versets d'Apocalypse 8:2  et de :
«Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.»

Apocalypse 8:2 avec codes Strong «Et 2532 je vis 1492 5627 les sept 2033 anges 32 qui 3739 se tiennent 2476 5758 devant = #1799 Dieu 2316, et 2532 sept 2033 trompettes 4536 leur 846 furent données 1325 5681.»

Actes 2:25 « Car David dit de lui : Je voyais constamment le Seigneur devant = #1799 moi, Parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé.»

Les 2 mots «devant» trouvés dans Apocalypse 8:2 et Actes 2:25 portent tous les deux, le numéro de référence Strong 1799.  Source: http://www.lexique-biblique.com/lexiques/grec/?strong=1799&x=6&y=2

Le code Strong #1799 du mot originel Grec est «ejnwvpioß» transcrit en caractères latins par «enopion». La phonétique se prononce «en-o'-pee-on» Ce mot grec n'est utilisé que dans un sens bien précis.

La définition de «enopion» signifie :  «en présence de», «devant, par rapport à la place occupée» : «ce qui est devant», contre, à l'opposé, «vers où l'on peut tourner les yeux» Les mots associés à «enopion» sont: devant, sous le regard de, en présence de.  En d'autres mots, impossible de «ne pas voir ou d'être conscient» si «on se trouve devant» ou «vers où on peut tourner les yeux»

Donc, l'expression «devant» [code Strong 1799] signifie «ce qui est devant», «sous le regard de», «en présence de», ce qui implique que la personne qui est «devant Dieu» en est 100% consciente, car cela se passe au-dedans d'elle, et c'est exactement le même mot «devant» [1799]» qui est  utilisé dans Galates 1:20 « Dans ce que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point.» et des passages comme ceux-ci: Actes 2:25, Jean 20:30, Romains 14:22, 2 Corinthiens 8:21, 1 Timothée 2:3, 1 Timothée 5:21, 1 Timothée 6:13

Puisque l'expression
«devant (quelqu'un ou quelque chose)» signifie «Occuper consciemment la position, qui permet d'observer un objet ou quelqu'un, par rapport à la place occupée par ce qui est devant lui.» alors le mot «devant» utilisé pour les 7 anges/messagers qui se tiennent devant Dieu, a exactement la même signification que dans le passage de Luc 24:43 « Il en prit, et il mangea devant [1799] eux.».

J'ajoute également que dans le cas du passage d'Apocalypse 3: 8, là où le Seigneur dit qu'Il a placé «une porte ouverte» «devant» l'ange/messager de l'Église de Philadelphie, que le mot «devant» est utilisé dans le sens spirituel, et il faut comprendre que si le Seigneur place «une porte ouverte» devant son «ange/messager» c'est pour qu'il la voit, l'observe, et en «soit 100% conscient» personnellement. Parce que si la «porte ouverte» qui est placée devant «l'ange/messager» possède un sens spirituel, c'est pour que celui qui «la regarde devant lui» «comprenne» ce qu'il voit, et croyez-moi, il ne peut être que 100% conscient, de ce qui se passe devant lui!  En d'autres mots, il est absolument impossible qu'un authentique «messager» se tenant «devant Dieu» n'en soit pas 100% conscient.

En ce qui concerne les personnages choisis par William Branham en tant que «pseudo anges/messagers», aucun de ces derniers n'a jamais fait allusion dans leurs écrits et les témoignages qu'ils ont laissés et qui nous sont parvenus, qu'ils aient eu la moindre expérience d'avoir été «consciemment devant Dieu» en tant que «vainqueurs» pour «accomplir la colère de Dieu» et commenter la lettre que le Seigneur leur a adressée en tant «qu'ange de leur Église». Il y en a qui diront: «comment auraient-ils pu savoir qu'ils étaient «des anges/messagers» ? Bien sachez, que quand quelqu'un se retrouve constamment «devant Dieu» comme Paul l'était, cette personne le sait parfaitement, et elle sait pourquoi.

Paul savait et était conscient que son cœur était constamment «devant Dieu»
Galates 1:20
  « Dans ce que je vous écris, voici,  devant Dieu , je ne mens point.»

Apocalypse 8:2 « Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.»

Apocalypse 8:4 « La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l'ange devant Dieu.»

«(...)  (286)   La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que  ces messages sont adressésnon pas à l’Églisemais à l’ange de l’ÉgliseRetournons en arrière, à la première Église: “A l’ange de l’assemblée qui est à Ephèse, écris…”. N’est-ce pas?  (287) Très bien! L’âge suivant, verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris… (288) Ensuite, verset 12: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris… D’accord?»  Sermon:  Prédication L'Âge de l’Église de Pergame (286 à 288) 60-1207

Et les 7 anges/messagers qui se tiennent devant Dieu, sont-ils vraiment «devant» ? Selon William Branham, pourraient-ils être ailleurs? ...parce que le mot «devant» semble être un terme qui «peut voyager»! Puisque «la porte ouverte» mise «devant» l'ange/messager de l'Église de Philadelphie s'est «déplacée» de plus de 100 ans, ou plutôt «s'est fait emportée», avant que cette dernière soit «vue/comprise», se pourrait-il que William Branham a raté «sa propre porte» dans «son propre soi-disant âge» et qu'il n'a pas entendu frapper à la «même porte que celle de Wesley»? On dirait bien... Peut-être qu'à sa mort en 1965, «sa porte» était partie au Moyen-Orient en Israël!

Note: Si vous observez bien, la porte ouverte de l'Église de Philadelphie, semble fermée dans l'Église de Laodicée, puisque le Seigneur frappe à la porte... À moins que ce soit une porte différente? William Branham avait pourtant affirmé que «Jésus» était «la PORTE» et qu'il y en avait qu'une! Nous verrons bien comment il va interpréter cela dans l'analyse que je fais sur l'Église de Laodicée et de son «pseudo messager».

Apocalypse 3:14-22 (Louis Segond 1910)
«(14) Écris à l'ange de l'Église de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu:  (...) (20)  Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.»

 


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Le passage d'Apocalypse 8:2 nous montre que Jean vit les 7 «anges/messagers» devant Dieu. Ces 7 «anges/messagers» sont des hommes, vivant sur terre «au Jour du Seigneur» lequel est le même «Jour du Seigneur» dont il est parlé dans 1 Thessaloniciens 5:2 et 2 Pierre 3:10. 

Comprenez bien que le Jour du Seigneur ne s'est jamais «déroulé sur une période de 2,000 ans!, comme veut nous le faire croire, l'enseignement des Sept Âges de l'Église! Le «Jour du Seigneur» est un appel pour révéler «des véritables vainqueurs»... et un «cri de commandement» sortant d'un «nuage» va les «réveiller» et les appeler simultanément! Tout cela se passe au-dedans d'eux. Aux chapitres 2 et 3 du livre de l'Apocalypse, nous observons que ces 7 messagers livrent un témoignage, accomplissent des œuvres, peuvent souffrir et même mourir. Bien que les Écritures affirment que personne ne peut «voir Dieu», il semble que dans la vision, le Seigneur a voulu faire observer à Jean, un principe et un critère qui s'applique aux 7 «messagers/vainqueurs» des 7 Églises. C'est un détail d'une importance capitale.

Donc, dans la vision, Jean a vu les 7 «anges/messagers» devant Dieu. Ce sont les mêmes «anges/messagers» que ceux qui sont représentés dans Apocalypse 1:20 Ils sont les sept messagers des sept Églises. Dans la vision, les sept anges ont été vus tous ensemble. Il faut comprendre aussi que notre Père Céleste habite une lumière inaccessible que nul ne peut voir et ne verra jamais. De plus, la vision a montré à Jean les 7 messagers, tous réunis en même temps, alors que ces derniers ont reçu «leurs coupes de colère» et s'apprêtent à «accomplir la «colère de Dieu» Apocalypse 15:1. Cette illustration des 7 messagers, «se tenant devant Dieu», tous réunis en même temps avec leurs fléaux, indique que le Jour du Seigneur ne s'est pas déroulé durant 7 dispensations qui ont duré 2,000 ans! Tous les 7, se tiennent dans la présence du Seigneur. Il est dit qu'ils se tiennent devant Dieu, totalement conscients «de la présence de Dieu», et ils ne sont pas ignorants de ce qui se passe, et de plus, ils sont entièrement conscients qui ils sont. Il est écrit: «en eux» ou «par eux», la colère de Dieu est accomplie. L'expression «en eux» signifie qu'ils sont préoccupés par la colère de Dieu, et ils le savent. Ils exerceront ensemble la colère de Dieu Voyez-vous? Ils ne peuvent pas être les soi-disant «anges/messagers» des siècles passés, tels que : Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther, John Wesley et même William M. Branham, car il est écrit dans Apocalypse 16:1, une seule voix forte, dit aux 7 anges réunis, «Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu.» Apocalypse 16:1 L'ordre de répandre les sept coupes de la colère de Dieu est donné aux sept, tous ensemble, en même temps.

Ensuite, nous observons qu'il est écrit dans Apocalypse 15:8 que « personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges fussent accomplis», ce qui indique clairement que les 7 «coupes de colère de Dieu» sont versées au même moment par les 7 «anges/messagers» (jusqu'à ce que les 7 fléaux fussent accomplis) et non pas, 7 fléaux répartis en 7 dispensations sur plusieurs siècles!


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D'abord, voyons ces passages:

Apocalypse 1:20 « le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises.» Apocalypse 1:20

Apocalypse 8:2 «Et j'ai vu les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur ont été données.»
Apocalypse 8:2

Note: Si seulement l'un d'entre eux (les personnages choisis par William Branham) n'est pas digne et ne répond pas aux critères requis pour «se tenir devant Dieu», sans aucun doute, nous rejetterons pour toujours cette doctrine des sept âges de l'Église. Ainsi, si un lecteur veut argumenter et défendre un de ces soi-disant messagers, il devra prouver que mes conclusions sont fausses, avec la Parole de Dieu. Je n'accepterai jamais que l'enseignement des sept âges de l'Église soit «de source inspirée de Dieu» simplement parce que quelqu'un appelé William Branham l'a prêché. Chaque détail tiré de la doctrine des Sept Églises enseignée et prêchée doit être soutenu par la parole de Dieu, avec la précision de cette épée à double tranchant.

Paul était constamment dans la présence de Dieu. En d'autres termes, son esprit était perpétuellement dans la présence de Dieu, et nous appelons cela «la sainte conscience» ou le «Saint-Esprit». Voyons ce que les Écritures rapportent sur les témoignages des apôtres, Paul et les disciples de l'époque apostolique, à propos d'être «dans la présence de Dieu» ou d'être «devant Dieu», exactement dans le sens donné par le passage d'Apocalypse 8:2 Je développerai un peu plus tard comment l'esprit de quelqu'un peut «se tenir» dans la Présence de Dieu et quels sont les critères pour expérimenter cette grâce.

2 Corinthiens 1:12, 2 Corinthiens 2:17, 2 Corinthiens 4:2, 2 Corinthiens 7:12, 2 Corinthiens 12:19Galates 1:20, 1 Thessaloniciens 3:13, 1 Jean 3:21, 1 Timothée 6:13, 2 Timothée 2:14, 2 Timothée 2:152 Timothée 4:1

Voyons un peu comment Paul était dans la Présence de Dieu. Les Écritures affirment que c'est «en Esprit» qu'on «adore Dieu». C'est «dans le ciel» qu'un élu «se tient dans la présence de Dieu. Et le ciel, ou si vous préférez, «le royaume des cieux» est en lui» Évidemment aucun homme,  ne peut «se tenir dans la présence de Dieu» sans en être totalement conscient, cela va de soi, parce que si le royaume des cieux est en lui, il est impossible qu'il n'en soit pas conscient, jour et nuit. »

Les Écritures affirment que c'est «en Esprit» qu'on «adore Dieu». Évidemment aucun homme,  ne peut «se tenir dans la présence de Dieu» sans en être totalement conscient, cela va de soi.»

Permettez-moi de poser la question suivante: que signifie l'expression «se tenir devant Dieu»?  En d'autres termes, comment quelqu'un peut-il être dans la Présence de Dieu? Les Écritures affirment que tous sont privés de la gloire de Dieu ce qui confirme que, naturellement, tous sont privés de la «présence de Dieu», et que l'homme «non-régénéré» ne peut voir Dieu et vivre ou autrement dit: «s'il pouvait voir Dieu, ou le simple fait de pouvoir être dans la présence de Dieu, il vivrait» ou s'il était «régénéré, il serait vivant» au sens spirituel de Dieu. Depuis la chute d'Adam tous ont péché, et tous sont «morts spirituellement» et le court passage d'Exode 33:20 signifie à lui seul, tout le mystère de la rédemption du peuple de Dieu. Car «la mort spirituelle» est synonyme de «culpabilité perpétuelle», et celui qui est «mort» ne peut «voir Dieu» ou «se tenir dans Sa présence» en esprit. Il y a un principe divin qui dit que la culpabilité n'est pas admise en présence de Dieu. Quiconque se sent accusé de cœur ne peut se tenir «devant Dieu», car la culpabilité enlève toute assurance. Et c'est sur ce principe «d'assurance du cœur» dont je désire parler.


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Note: Les liens sont soulignés en bleu     (Les hyperliens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)

Ceux qui se tiennent devant Dieu (sont dans la présence de Dieu en Esprit) le sont toujours jour et nuit. Plus personne ne peut les accuser. Ils savent qu'ils sont «rendus saints et parfaits devant Dieu» par le sang de l'agneau et qu'ils sont revêtus du vêtement blanc de la sainteté de Dieu.

Apocalypse 7:15  «C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux ;»

C'est l'Esprit de l'authentique nouvelle naissance qui révèle à la personne qui a cru, que le sacrifice de Jésus l'a restaurée à égalité de sainteté et de perfection avec Jésus lui-même. Il serait vraiment impossible qu'il n'en soit pas autrement. Car comme les Écritures l'affirment, celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui, un seul Esprit. Ce qui signifie simplement que «le Seigneur» est le Saint Esprit qui remplit l'Église Analogiquement, lorsqu'on affirme par exemple que le premier ministre du Canada et Justin Trudeau sont «une seule et même personne» je ne vois pas comment vous pourriez interpréter cela autrement.

Éphésiens 4:4 « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; »
1 Corinthiens 6:17
« Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul Esprit.»
1 Corinthiens 12:11 « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. »
1 Corinthiens 12:13 « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit

Dans les enseignements de «l'Exposé des Sept Âges de l'Église», William Branham affirme que des «pseudo anges/messagers», tels qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther et John Wesley, se tiennent «devant Dieu» et que ce sont eux qui «reçoivent les 7 trompettes»...Non seulement ces personnages ne «se sont jamais tenus dans la présence de Dieu» mais ils furent des agents «missionnaires» diaboliques qui diffusèrent le crédo de Nicée. Quant aux vrais anges/messagers, les Écritures stipulent expressément le fait «qu'ils se tiennent devant Dieu, et que leur esprit «est avec le Seigneur, un seul Esprit»:

Apocalypse 8:2 «Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.»

Version de William Branham:
Prédication LES SEPT AGES DE L'ÉGLISE 54-0512 50.

« (50) (...) D'abord, c'est Dieu qui présente la Révélation de Jésus-Christ. Ensuite : Jean aux… églises qui sont en Asie : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part de Sept Esprits qui sont devant Dieu; (51). Oh, si seulement nous avions un tableau noir ici maintenant, pour dessiner un peu, voir «Les Sept Esprits qui sont devant Dieu (52). (...) je vous donnerai le passage des Écritures en rapport avec cela. (53). Maintenant : «Les sept Esprits qui sont devant Dieu.» Ces sept Esprits étaient représentés comme les sept Esprits qui avaient été envoyés pour les Sept Âges de l'église, "Les sept Esprits qui sont devant Dieu." (...)  (55). "Il a fait de nous des sacrificateurs et des rois pour Dieu." "Nous", c'est au pluriel. Non pas qu'Il a fait de moi un sacrificateur et un roi, mais Il a fait de nous, l'Église. (56). Maintenant il adresse ceci aux sept Églises, car ce sont les sept âges de l'Église.»


Version de William Branham
Prédication Apocalypse chapitre quatre #3 (le trône de miséricorde et de jugement) 61-0108 89
« (89) Maintenant, voyons ces anciens assis sur le trône avec leurs couronnes. Commençons au verset 5: Et du trône sortent des éclairs et des voix et des tonnerres; et il y a sept lampes de feu brûlant devant le trône, qui sont les sept Esprits de Dieu. (...) « (116) Examinons ces voix qui sortent du trône.

Remarquez que devant ce Trône, il y avait sept étoiles; la Voix des étoiles.
“Des voix”, vous comprenez? Il y a quelque chose de plus dans le verset 5, nous l’avons vu: “… du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres”. Non pas une seule voix, mais DES voix, au pluriel. Qu’est-ce que c’est? C’est Dieu qui parle à l’église, Se reflétant au travers des sept Esprits. Quand le véritable oint de Dieu parle, c’est la Voix de Dieu! La rejeter, c’est ôter Sa lampe. “Des voix”, c’est la Voix des sept âges de l’Église (voyez le dessin dans le coin). Les voix parlent avec le tonnerre et les éclairs.»

Note; J'ai transcrit ces 2 citations de William Branham, juste pour vous prouver qu'il a insisté pour dire que les «7 anges/messagers» se tenaient devant Dieu (devant le trône), ce qui signifie clairement qu'Irénée de Lyon, Martin de Tours, Columba d'Iona, Martin Luther, John Wesley et William Branham se tenaient devant Dieu, jour et nuit (leur esprit). Et c'est maintenant que vous allez comprendre à quel point William Branham a erré dans ses enseignements.

Le Protocole Divin requis pour «se tenir dans la présence de Dieu»
Avez-vous déjà rêvé de rencontrer un président, ou un roi ou une reine, et de vous demander si vous vous sentiriez mal à l'aise et nerveux(se), ne sachant pas exactement comment vous comporter ou lui adresser la parole? Habituellement, il existe des protocoles, des règles d’étiquette pour donner des conseils et éviter toute gêne.

Donc, dans le naturel de ce monde, vous devez être conscient qu'il existe des protocoles et des règles d'étiquette que vous devez suivre. Si je devais aller rencontrer le président d'un grand pays ou son premier ministre, au départ, il me faudrait une invitation à le faire. Et il est probable que quelqu'un aux côtés du premier ministre devrait m'accompagner pour le voir. Je ne pouvais pas me présenter au Parlement ou au Palais présidentiel sans prévenir et m'attendre à le voir et lui parler comme l'on s'adresse à n'importe qui. Cela ne fonctionne pas comme ça. Mais comment aborderiez-vous Dieu, le Créateur et le Souverain de toutes choses? Avez-vous appris qu'il y avait un Protocole Divin que vous devez d'abord «comprendre» et suivre parfaitement? Comme c'est le cas dans ce monde, il existe aussi un Protocole Divin pour se tenir en «présence de Dieu». Se tenir dans la présence de Dieu, ou même «prier Dieu par le Saint-Esprit», signifie que vous connaissez le Protocole Divin.

Qu'est-ce qu'un protocole (dans le sens diplomatique) et qu'est-ce qu'une «étiquette» ?
Dans ce monde, un protocole est une règle qui décrit comment une activité doit être effectuée, en particulier dans le domaine de la diplomatie. Dans les services diplomatiques et gouvernementaux, les protocoles sont souvent des directives non écrites. Les protocoles spécifient le comportement approprié et généralement accepté en matière d’État et de diplomatie, par exemple en montrant un respect approprié à un chef d’État, en classant les diplomates par ordre chronologique d’accréditation au tribunal, etc. diplomatie : protocole diplomatique - règles de l'étiquette et de préséance ;

Voici une description trouvée sur Wikipédia à propos du protocole et de l'étiquette:
«Le protocole est généralement décrit comme un ensemble de règles de courtoisie internationales. Ces règles bien établies et respectées ont facilité la vie et le travail des nations et des peuples. Une partie du protocole a toujours été la suivante: la reconnaissance de la hiérarchie de tous les présents. Les règles du protocole sont basées sur les principes de la civilité.» - «La notion d'étiquette, est d'origine française et résultant des pratiques à la cour de Louis XIV, (...) Les États de France, almanach officiel de la cour de Versailles codifiait le rôle de chaque courtisan et réglait la vie quotidienne de la cour de France du lever au coucher du Roi. (...) Le non-respect de l'étiquette, s'il est grave, peut causer le déshonneur ou, dans un cadre plus privé, mener à un malentendu ou une grande douleur, (...) Beaucoup d'inimitiés. On peut considérer l'étiquette comme la politesse minimale exigée pour éviter les principaux conflits et elle est, en tant que telle, un aspect important de l'éthique sociale. Source: Wikipédia

Voici une autre description trouvée sur un autre site Internet:
«
Le protocole désigne les usages relatifs aux activités officielles, spécialement en ce qui a trait aux cérémonies, aux relations formelles entre personnalités publiques, aux préséances, à l’usage des symboles des pays et des nations. Par extension, le protocole concerne les rapports hiérarchiques entre les institutions et au sein des institutions, les rapports entre les détenteurs de pouvoirs et les rapports que les individus entretiennent entre eux. Le protocole est normatif, il répond à des normes.»

«L’étiquette, pour sa part, a trait au formalisme des relations entre particuliers, c’est-à-dire entretenues sur une base individuelle, que ce rapport soit hiérarchique ou non. Elle est également du domaine du comportement en société. Faire présider par le chef de l’État un repas offert en sa présence est une règle de protocole, mais ne pas lui couper la parole ou encore, s’il s’agit d’un monarque, attendre qu’il s’adresse à vous pour lui parler est conforme à l’étiquette. Le premier exemple est relatif à l’exercice du pouvoir, les deux autres relèvent des règles de comportement à observer envers un personnage sujet à un traitement protocolaire. Les deux termes de protocole et d’étiquette ont tendance à se confondre. Si le protocole s’applique aux rapports institutionnels et l’étiquette aux rapports individuels, il s’agit dans les deux cas de rapports entretenus dans le contexte de la vie en public. L’étiquette est normative, elle répond à des normes.»

La parabole du banquet de mariage - de Matthieu 22
«
Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en parabole, et il dit: (2) Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils (...)». « (...) et la salle des noces fut pleine de convives. (11) Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces. (12) Il lui dit: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée. (13) Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

Conclusion: Dans cette parabole, il y avait un protocole et une étiquette qui consistait d'une part à être invité, mais aussi d'avoir «revêtu» l'habit de noces. L'allégorie de l'habit de noces est également évoqué par le symbole du «vêtement blanc» que vous pouvez retrouver dans plusieurs passages, dont:

Apocalypse 3:4 «Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes.
Apocalypse 3:5 Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.
Apocalypse 3:18 « je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.»

Vous avez probablement déjà entendu une prédication sur la signification de «l'habit de noces» ou «du vêtement blanc», mais ici je vais aller beaucoup plus loin...

Dans l'allégorie des noces de Matthieu 22, les invités, lors du banquet de mariage du prince, doivent se présenter au banquet comme des invités. Or, bien que cela n'était pas mentionné au début, il y a bel et bien un protocole ou une «étiquette d'invité à un mariage» qu'il faut suivre. Les invités ne peuvent pas apparaître au banquet dans leurs vêtements de travail ou leurs vêtements de tous les jours. Et s'ils possèdent déjà un «vêtement de noces» encore faut-il qu'ils soient assurés que leur vêtement est propre et «blanchi».

Nous pouvons lire d'ailleurs un passage qui fait allusion «au vêtement blanc» des «noces de l'agneau»:

Apocalypse 7: 13-15« (13) Et l'un des vieillards (anciens) prit la parole et me dit: Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? (14) Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. (15) C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux » 
Note:
Jamais il n'a été question ici dans ce passage, que ceux qui ont «blanchi leurs robes, les ont blanchies dans leur propre sang, mais en disant «dans le sang de l'agneau», le passage fait référence à la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus.

Dans l'allégorie de Matthieu 22, ceux qui croient en l’efficacité du sang expiatoire et du sacrifice de Jésus sont revêtus de sa justice et de sa perfection, et dignes du banquet offert par le roi. Ils ont compris la nécessité de suivre le protocole royal.

Ils pourront dire avec Isaïe: «Je me réjouis beaucoup du Seigneur; mon âme se réjouit en mon Dieu. Car il m'a revêtu de vêtements de salut et m'a revêtu d'une robe de justice » (Isaïe 61:10). Cette justice divine est la sainteté de Dieu. Par le sang et le sacrifice de Jésus, nous sommes rendus saints et parfaits devant Dieu. (Hébreux 10:10, Hébreux 10:14)

Les saints de Dieu sont restaurés égaux avec Jésus. Même sainteté et même perfection que celle de Jésus. En fin de compte, le nombre de personnes vêtues de justice, dignes du banquet du roi, sera plus petit que ce à quoi on pourrait s’attendre. Comme l'a dit Jésus: «Beaucoup sont invités, mais peu sont élus » (vs. 14).


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« Dans le naturel, la récolte du blé donne un grain identique à celui qui a été semé.
Ainsi en est-il dans le spirituel. Notre Père a semé Jésus, et Il désire récolter des saints identiques à Jésus. »
Le vrai péché, c'est de se laisser accuser perpétuellement devant Dieu!

L'invitation est maintenant lancée. C'est le temps de vérifier si vous possédez le «vêtement blanc» des noces. Le véritable appel évangélique est envoyé à toutes les Églises réparties parmi les nations du monde. En effet, «beaucoup sont invités». Et pourtant, relativement peu de personnes répondront à l'invitation. Comme Jésus l'a dit: «… mais peu sont élus». Jésus a délibérément utilisé le mot «élu», afin que nous n'oublions jamais que Dieu est souverain en la matière. Bien que, de notre point de vue, nous savons que nous devons répondre au véritable appel de la trompette divine, nous devons nous-mêmes «croire et comprendre ce que signifie la robe blanche blanchie dans le sang expiatoire de Jésus» et «confesser avec notre bouche, que la pensée perpétuelle du sang expiatoire de Jésus est la clé, pour atteindre l'Esprit du Seigneur », et pourtant, Dieu est souverain dans notre décision, car c'est son Alliance entre Lui et son peuple, dont les noms sont inscrits dans le Livre de Vie. Cela pourrait sembler un concept difficile à saisir, mais sachez qu'il était prophétisé que dans les derniers jours, Dieu enverrait Michel.

Lisons dans Daniel 12: 1: «En ce temps-là se lèvera Michel, (le même que dans Apocalypse 12:7) le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. »

Et comment seront-ils sauvés? La réponse se trouve dans Apocalypse 12:11 «Ils ont triomphé de lui par le sang de l'Agneau et par la parole de leur témoignage; ils n'ont pas aimé leur vie au point de se soustraire à la mort.»

Pour résumer le point que Jésus voulait faire comprendre dans sa parabole du banquet des noces, il voulait dire que Dieu a envoyé son agneau parfait du sacrifice pour rendre disponible «la pensée perpétuelle de la Nouvelle Alliance» dans le sang de l'agneau (qui blanchit les robes de noces) et ceux-là mêmes qui auraient dû célébrer sa venue l'ont rejeté, en se jugeant eux-mêmes indignes. En conséquence, le royaume des cieux a été ouvert à quiconque mettra de côté sa propre justice et sa propre auto-sanctification, par la foi, et acceptera la justice que Dieu fournit en Jésus. Ceux qui rejette cette parabole ont manqué le point où Jésus voulait en venir.

Au verset suivant, «Alors les pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de surprendre Jésus par ses propres paroles.» (Matthieu 22:15). La parabole de la fête des noces est aussi un avertissement pour nous, afin de nous assurer que nous comptons seulement sur l'authentique protocole et étiquette du salut de Dieu, et non sur nos bonnes œuvres dictées par un code moral exemplaire ou sur notre propre obéissance aux valeurs «chrétiennes» que nous avons acquises. Comprenez bien que William Branham a tenté de nous faire croire qu'on pouvait réellement «se tenir dans la présence de Dieu» tels que les pseudo «anges/messagers», en pratiquant une vie de mortifications dans un monachisme ascétique rigoureux, tels que Martin de Tours et Columba d'Iona.

Respectez le protocole divin!
Maintenant vous comprenez qu'il n'y a qu'un seul unique protocole et étiquette pour vous tenir dans la présence de Dieu. J'avertit ceux qui contestent ce que j'ai écrit ci-dessus: Si vous continuez de penser que vous êtes digne de vous tenir dans la présence de Dieu, simplement parce que vous vivez une vie honnête et exemplaire, ou que parce que vous avez accepté aveuglément tous les enseignements de William Branham, vous finirez par appeler les choses saintes «profanes» et les choses profanes «sacrées», parce que votre relation avec Dieu est devenue centrée sur ce que vous voulez faire et non sur ce qu'Il veut faire avec vous. «Par conséquent, frères et sœurs, puisque nous avons confiance pour entrer dans le lieu très saint par le sang de Jésus» Hébreux 10:19

Sinon, si votre pensée n'est pas couverte par le sang de Jésus, jour et nuit, votre accès dans le lieu très saint n'est pas accordé… Et pire, vos prières ne peuvent même pas atteindre Dieu, car la Parole de Dieu dit que nous ne prions que par le Saint-Esprit, qui est l'Esprit de Christ, demeurant dans le Saint des Saints spirituel.


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J'ai aussi trouvé une citation d'une prédication de William Branham datant de 1964, intitulée «Des citernes crevassées, [64-0726E]», dans laquelle il semblait dire que «devant Dieu, nous étions parfaits, comme Dieu est parfait.» Jusqu'à un certain point cela semblait juste, mais un peu plus loin il laisse entendre que si nous sommes «parfait aux yeux de Dieu» c'est parce que nous sommes simplement «représentés» par Jésus qui est parfait, là-bas...!!! Hum... ce n'est pas très clair. Autrement dit, William Branham propose comme interprétation, que nous, les vivants sur terre, qui sommes «en présence de Dieu» avons délégué notre avocat, Jésus, pour nous représenter «devant Dieu». Sauf, que si nous avons l'Esprit de Christ (le Saint-Esprit) et sachant que l'Esprit est toujours dans la présence de Dieu, et que l'Esprit est en nous, alors comprenez bien que nous sommes «dans la présence de Dieu» et que «notre avocat» est en nous. Notre avocat est cette Nouvelle Alliance dans le sang de l'agneau, qui est en nous, jour et nuit.

Donc, en se qui a trait à l'expression «en présence de Dieu» vous comprendrez que c'est «en Esprit» (pensée perpétuelle) que vous êtes dans la présence de Dieu. Vous ne pouvez pas être «dans la présence de Dieu» en jeûnant, ou par des mortifications, des privations, un comportement altruiste envers les pauvres ou un code de valeurs morales et un comportement intègre devant les hommes, comme ont essayé de faire Martin de tours et Columba d'Iona. Ceux qui sont dans la présence de Dieu, en sont parfaitement conscients.

Il est vrai que l'apôtre Paul désigne Jésus comme «un avocat intercesseur», (Romains 8:34) mais ça, c'est lorsque l'Évangile de grâce est expliqué la première fois à quelqu'un, pour lui faire comprendre que l'accès à la présence de Dieu est maintenant rendu possible, ce qui n'était pas le cas avant la mort de Jésus. Comprenez que lorsque quelqu'un a besoin d'un avocat, c'est parce qu'il y a de la culpabilité dans cette personne. Or, la culpabilité n'est même pas autorisée à se rendre jusque dans la présence de Dieu! Comprenez que si la culpabilité n'a pas sa place dans la présence de Dieu, seul un «avocat» non-coupable peut vous représenter. Mais, dans ce cas n'allez pas affirmer que vous vous tenez dans la présence de Dieu! Même William Branham a déjà fait allusion à cela.  Personne ne peut se tenir dans «la présence de Dieu, et se sentir coupable de pécher. Autrement dit, vous ne pouvez vous tenir en présence de Dieu «avec des vêtements sales» mais seulement avec des «vêtements blancs» de pureté et de sainteté, lavés dans le sang de l'Agneau.

Il n'y a aucune culpabilité (dans l'esprit de la personne qui croit) dans la présence de Dieu!
Les Écritures sont parfaitement claires sur ce point: Une personne qui est réellement né de nouveau n'a pas besoin d'intermédiaire quelque part «là-bas» dans le lieu très Saint, pour «la représenter dans la présence de Dieu», d'une part parce que la pensée constante de la Nouvelle Alliance dans l'efficacité du sacrifice de Jésus est constamment en elle, et que cette pensée ne la quitte pas, jour et nuit, et d'autre part parce que cette personne est déjà «dans le lieu très saint». C'est cette pensée perpétuelle qui lui sert «d'avocat» et la pensée de cette personne n'a pas besoin d'imaginer un endroit, là-bas, où «Jésus» intercède à sa place pendant que son esprit est ailleurs. Car cette personne est une nouvelle créature, restaurée à l'image de Jésus, et aucune accusation ne peut l'atteindre, et de plus est, l'apôtre Jean affirme que celui qui est né de Dieu se «garde lui-même» et que le diable ne le touche pas, et qu'il ne peut même pas pécher. Voilà ce que signifie «se tenir devant Dieu»! Et comme cette page est consacrée au «pseudo ange/messager» Columba d'Iona, vous comprendrez plus loin pourquoi ce personnage ne s'est jamais tenu une seule fraction de seconde de sa vie dans la présence de Dieu!

Maintenant, si vous croyez vraiment que vous êtes restaurés et rendus «parfaits et saints devant Dieu» simplement parce que vous avez «un intercesseur nommé Jésus» là-bas... ce genre de raisonnement contourne habilement et subtilement le principe de «la pensée perpétuelle du sacrifice de Jésus qui rend parfait», cette pensée qui nous place perpétuellement dans la présence de Dieu, jour et nuit. Pourtant William Branham a affirmé , à maintes reprises que nous étions rendus dignes, par le sang de Jésus, d'être nous-mêmes «là-bas»..., constamment en «Sa présence» sans avoir à être «représentés» par un avocat nommé Jésus!

[64-0614M] (312), [62-0909E] (43), [62-0909E] (53), [62-0909E] (105)
«l'accusateur devant Dieu est maintenant précipité»

Version de William Branham
Des citernes crevassées 64-0726E
« (131) Oh oui, Il est cette Source. “Je ne connais point d’autre source, rien d’autre que le Sang de Jésus !” Je suis un individu méprisable, je suis un vaurien, c’est ce que nous sommes tous, mais devant Dieu nous sommes parfaits. Jé-… «Soyez donc parfaits, comme votre Père Céleste est parfait.» Comment pouvez-vous l’être? Parce que Quelqu’un qui est parfait nous représente là-bas.»

Où ça là-bas? Dans la présence de Dieu? Dans «le lieu très Saint»?
Et nous? N'avons-nous pas le privilège, par la foi dans la puissance du sang expiatoire, de nous tenir nous-mêmes «là-bas»? devant Dieu? Pourquoi serions-nous seulement «représenté» par Jésus? Est-ce que William Branham a déjà insisté pour dire que nous avions, nous-mêmes, l'accès dans la «présence de Dieu»? Est-ce que William Branham a déjà souligné le privilège de la grâce qui nous place aux côtés de Jésus dans la présence de Dieu, sur un pied d'égalité avec lui? Voilà toute la subtilité d'un enseignement qui vous empêche d'accéder vous-mêmes dans le Lieu très Saint d'Hébreux 4:16, où Paul nous commande de nous approcher nous-mêmes du trône de la grâce, et non pas juste de nous faire représenter là-bas...par Jésus!

Hébreux 4:16 «Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.»

Hébreux 10:19 «Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire (20) par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair, (...) (22) approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure»

Version de William Branham
Des citernes crevassées [64-0726E]
« (131) Oh oui, Il est cette Source. “Je ne connais point d’autre source, rien d’autre que le Sang de Jésus !” Je suis un individu méprisable, je suis un vaurien, c’est ce que nous sommes tous, mais devant Dieu nous sommes parfaits. Jé-… «Soyez donc parfaits, comme votre Père Céleste est parfait.» Comment pouvez-vous l’être? Parce que Quelqu’un qui est parfait nous représente là-bas. »

De toute façon, William Branham n'aurait jamais pu prêcher sa version des «sept âges de l'Église» fondée sur son passage préféré d'Hébreux 13:8 «Jésus Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement.» en associant des moines Trinitaires comme Martin de Tours et Columba d'Iona avec une «authentique nouvelle naissance» dont les critères n'ont jamais évolués, ou changés, puisque le fondement de la foi de la nouvelle naissance, requis pour être qualifié devant Dieu pour être un «ange/messager», n'a jamais changé, puisque Dieu est le même, hier aujourd'hui et éternellement et que Sa Lumière ne peut être altérée, atténuée ou évoluer progressivement selon des perspectives humaines, insinuant que Dieu fait des compromis avec Sa Parole et Son Esprit.

William Branham, le Balaam des temps de la fin.
Dans la tradition juive, (on prononce Bilam), ce qui signifie «qu'il est «celui qui a abîmé le peuple» : en effet, par un conseil impie que Balaam donna au roi de Moab Balak, il fit tomber les enfants d’Israël dans l’immoralité et l’idolâtrie au sens littéral. Cependant c'est une analogie du «Balaam spirituel» des temps de la fin, mélangeant le vrai et le faux, le chaud et le froid. Bien qu'à plusieurs reprises William Branham s'est élevé contre les «théologiens contemporains» de son époque, il n'a pas pu résister à «emprunter et partager» leurs études théologiques et leurs fausses interprétations des prophéties bibliques, et en ajoutant un peu par çi et un peu par là,
William Branham s'est comporté comme Balaam et a hybridé les prophéties du livre de l'Apocalypse au point tel, que tous ses enseignements sont devenus empoisonnés. Tel Balaam, il s'est servi de ses connaissances et ses expériences spirituelles pour limiter toute méfiance à son égard et a entrainé une grande foule de croyants à suivre ses enseignements. Les enseignements de William Branham étaient tellement séduisants qu'un grand nombre de chrétiens sincères les ont pris «pour la Parole de Dieu» et ont cru à tort qu'ils «mourraient» s'ils ne croyaient pas ses enseignements.

Vaincre «la mort» générée par les enseignements du «Message des temps de la fin»
Maintenant, pour eux, le seul moyen de vaincre les faux enseignements du «Message» et de ne plus «craindre la mort» consiste à revenir dans la présence de Dieu, jour et nuit, et prendre conscience de la puissance du sang expiatoire de Jésus  Les authentiques vainqueurs se reconnaissent car ils possèdent la pensée constante et perpétuelle du sacrifice de Jésus, celle qui qui confère au croyant par sa foi, la perfection et la sainteté même de Dieu, celle-là même dont Jésus était revêtue devant son Dieu et notre Dieu, devant son Père et notre Père. Car celui qui est sanctifié par le sang de Jésus et qui se tient constamment dans la présence de Dieu, jour et nuit.


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Pour bien comprendre l'importance du sujet dans lequel je désire vous conduire, je vous livre ici quelques notions sur la discipline ascétique. L'ascèse (religieuse) est une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une «soi-disant» perfection, par une forme de renoncement ou d'abnégation. Dévotion, discipline, mortification, règle, rigueur ascétique.  Ajoutez à tout cela, un peu d'altruisme pour exercer «la charité» envers les pauvres et vous obtenez «un saint» avant même d'avoir été canonisé!

Les éléments qui relèvent par excellence de «l'ascèse» sont: le jeûne prolongé, les veilles, l'exposition aux rigueurs des éléments, les disciplines et austérités, le contact avec «le répugnant», la solitude (car le mot «moine» est dérivé d'un mot grec qui signifie «seul» ), le silence, la claustration, le dénuement matériel, l'abstinence sexuelle (d’où dérive la chasteté et le célibat permanent, la non-disposition de soi, le partage d'une condition sociale méprisée, etc. En principe, tous ces éléments sont consignés, codifiés et réunis dans un «guide d'instructions» qu'on appelle «règle monastique». Nous en parlerons un peu plus loin.

L'ascétisme, une forme d'autodiscipline légaliste qui mène nulle part.
L'apôtre Paul est clair sur ce point: ceux qui pratiquent l'ascétisme, sont sans aucun mérite. Leur «auto-sanctification» ne vaut absolument rien devant Dieu. Et, cette réalité est absolument non-négociable.

Colossiens 2:23 «Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu'ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair.»

Le mot «ascétisme» vient du mot «ascèse» et peut être interprété de la même façon que «l'ascèse», comme étant l'ensemble des pratiques ascétiques (mortification, jeûne, pénitence, abstinence sexuelle, célibat …) qui ont pour but une «union intime avec Dieu» en «fuyant» «les choses du monde». D’un point de vue biblique Il est commun dans les mentalités «religieuses» d’associer la religion à des pratiques d’ascèse, d’auto-condamnation, de pauvreté, de mortification, d'abstinence, d'altruisme, etc...

Dans «la Vie de saint Antoine» publiée par l'Évêque Athanase d'Alexandrie, il est raconté qu'Antoine a pris à la lettre le passage des Écritures: « Si tu veux être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres, et viens, suis-moi, et tu auras un trésor dans les cieux (Mt 19, 21) » (Vita Antonii, 2, 1-3).

Dans l'hagiographie de «saint Antoine», son auteur l'évêque Athanase d'Alexandrie, dit qu'Antoine reçut ce passage comme si le Seigneur s’adressait à lui personnellement. De retour chez lui, il appliqua à la lettre, ou presque, la prescription de Jésus. Méditant encore une autre parole entendue à l’église, «Ne vous souciez pas pour le lendemain (Mt 6, 34)», il fut pris d’un remord intérieur, et prit une décision encore plus radicale : il vendit tout ce qu’il possédait, distribua le prix obtenu aux pauvres, et se retira loin du bruit du monde, pour suivre en tout son Maître, pauvre et chaste, et vivre une vie ascétique. Antoine ne fut pas le premier à choisir ce style de vie. Athanase nous apprend qu’il y avait un vieillard ascète dans le village voisin d’Antoine. De même il nous est dit que celui-ci allait souvent consulter d’autres ascètes qui pratiquaient une vie intense de prière et d’abstinence. De ces contacts, Antoine apprend que l’ascèse est un «métier» qui s’apprend graduellement par la pratique de la prière, l’abandon, le dépaysement. Ainsi il se retira dans un tombeau, dans la proximité des lieux habités, et vers l’âge de 35 ans il traversa le Nil et il s’établit dans une fortification abandonnée. Pendant 20 ans, il expérimenta à la fois le progrès dans la vie spirituelle, mais aussi la sècheresse spirituelle et la lutte quotidienne qu’il dut mener contre le «démon» (abstinence sexuelle).


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La vie érémitique et ascétique, qu'ont choisi des individus, tels que Martin de Tours, ainsi que les premières règles du monachisme catholique dans l'empire romain, trouvent leur source dans la rencontre entre l'évêque Athanase d'Alexandrie (qui devint patriarche d'Alexandrie) et un ascète retiré en ermite dans le désert Égyptien, nommé Antoine, également connu comme Antoine d'Égypte, Antoine l'Ermite, ou encore Antoine du désert.

La notoriété d'Antoine l'ermite, lui a été conférée par l'évêque Athanase d'Alexandrie, qui publia son hagiographie. Son récit «des faits et gestes d'Antoine» deviendra une véritable «charte de la vie spirituelle la plus haute du catholicisme» en même temps que l'évêque Athanase assigne dans le catholicisme une place importante au monachisme. La popularité de «la vie d'Antoine», s'explique par sa diffusion très rapide, en grec, en latin, mais aussi en araméen, en copte, en éthiopien, en géorgien, en syriaque et en vieux slave. Finalement, il semble que tous les monastères en avaient une copie. C'est à compter de cette époque que les peuples «évangélisés» au catholicisme de l'Église de Rome, ont commencé à vénérer ce «saint» et ont trouvé un «merveilleux intercesseur», en cet Antoine dont l'évêque Athanase avait «divulgué la sainteté».

Nul ne peut dire exactement combien de fois Athanase d'Alexandrie rencontra Antoine, mais à une occasion, probablement la seule qui fut une rencontre publique et attestée entre les deux hommes, l’évêque, en signe de reconnaissance, remit à Antoine surnommé le « père des moines » un manteau que, dix-huit ans plus tard, au moment de sa mort, Antoine va lui restituer (Vita Antonii). Selon l'interprétation que j'ai trouvé dans le contexte historique, il semble que cette restitution symbolique, à un moment ou le patriarche Athanase était sur le point d’être à nouveau chassé de son siège et exilé, signifiait que le moine ascète Égyptien ne laissait d’autre successeur, que l’évêque d’Alexandrie lui-même. Athanase publiera finalement son hagiographie «la vie de saint Antoine (Le Grand)» ou la «Vita Antonii», dont le modèle de vie a par la suite inspiré tout le monachisme catholique.

Contemporain de Martin de Tours, le patriarche Athanase d'Alexandrie vécut jusqu'en 373, mais avant de publier son ouvrage vers 360, il enseigna et propagea et glorifia les préceptes de l'ascétisme érémitique d'Antoine, lesquels imprégnèrent fortement la personnalité de Martin. Une simple recherche sur Internet nous offre beaucoup d'informations sur Athanase d'Alexandrie et les historiens font remarquer que Martin de Tours le rencontra personnellement, lorsque ce dernier, exilé par l'empereur et les évêques ariens, se réfugia chez l'évêque Maximin à Trèves (Allemagne) en 335. L'histoire nous apprend qu'il se lia d'amitié avec Maximin, avec qui il voyagea pendant quelques années, qui plus tard, lui fit connaitre et rencontrer l'évêque Hilaire de Poitiers, dont il devint le disciple inconditionnel.


La rencontre avec le patriarche Athanase imprima profondément dans l'esprit de Martin les premiers éléments de la vie érémitique et ascétique. L'influence qu'Athanase eut sur Martin est indiscutablement historique et par la suite, l'histoire nous révèle que Martin se lia presque toujours, sinon exclusivement, avec des personnages partageant les mêmes aspirations de créer un monachisme «catholique», fondé sur les notions érémitiques qu'Athanase lui avait inculquées. Ce n'est pas par hasard que le propre frère de l'évêque Maximin, nommé Mesme, devint un disciple de Martin et qui endossa la vie monastique à l'abbaye de Liguré, que Martin fonda ver 360.

Un Lien Internet (
Saint Antoine le Grand et le commencement de la vie monastique, par Lucian DINCA)

Antoine le Grand, également connu comme Antoine d'Égypte, Antoine l'Ermite, ou encore Antoine du désert, est considéré comme le fondateur de l'érémitisme chrétien. Sa vie nous est connue par le récit qu'en a fait Athanase d'Alexandrie vers 360.(Alexandre d'Alexandrie est mort en 373.)

Il serait né vers 251 et est mort vers 356 (la même année que Martin de Tours devient disciple d'Hilaire de Poitiers) à l'âge de 105 ans. Il est fêté sous le nom de saint Antoine 17 janvier par les catholiques. (...) Né en Égypte à Hérakléopolis Magna (aujourd'hui Qeman, Fayyoum) dans une famille assez riche d'agriculteurs égyptiens fervents chrétiens, Antoine devient orphelin à dix-huit ans avec une sœur cadette à élever. Ayant des terres à cultiver, il prend l'Évangile à la lettre (Mt 19,21, à l'âge de vingt ans, et distribue tous ses biens aux pauvres, après avoir installé sa sœur selon ses vœux dans une communauté féminine comme «vierge consacrée», puis il commence sa vie d'anachorète dans un lieu isolé près d'un de ses champs. Vêtu d'une haire en crin, il partage son temps entre la prière et le travail auprès de la cabane d'un vieil ascète qui l'initie à la vie érémitique. Il décide de renforcer sa retraite en partant vivre pendant 13 ans dans le désert (le chapitre V de la Vie d’Antoine mentionne qu'il va jusqu'à s'enfermer dans un des anciens tombeaux égyptiens de la montagne), fondant la communauté des Kellia (en) (vivant dans des huttes, des grottes ou de petits ermitages, il célèbre avec sa communauté le samedi) avec son disciple Ammonas qui s'est précédemment installé à Nitrie.

L'afflux de nombreux disciples troublant son isolement, il part en 285 vivre en ermite à Pispir, en plein désert, dans un fortin romain abandonné sur la route de la mer Rouge, imitant les nombreux anachorètes qui vivaient dans la pauvreté et la chasteté aux alentours des bourgs. Là, (...) , il subit les tentations du Diable ; (...) , les démons s'attaquant à sa vie. Antoine résiste à tout et ne se laisse pas détourner par les visions enchanteresses qui se multiplient.

Peu à peu, Antoine le Grand a des disciples qui viennent suivre son enseignement. Ils vivent à proximité dans des grottes et l'écoutent prêcher, s'associent à lui pour prier. Au fil des ans, ils se regroupent en différents noyaux de disciples choisissant un plus ancien à leur tête et choisissant tous Antoine comme guide spirituel. Ils sont à l'ouest et à l'est du Nil. Hilarion de Gaza le sollicite en 307 pour obtenir des conseils sur la façon d'organiser un monastère dans l'actuelle région de Gaza, considéré comme l'un des premiers de la chrétienté. En 312, Antoine s'éloigne davantage pour s'isoler. Il va en Thébaïde, sur le mont Qolzum (où se trouve aujourd'hui le monastère Saint-Antoine). Le Diable lui apparaît encore de temps en temps, mais ne le tourmente plus comme autrefois. Vénéré par de nombreux visiteurs, Antoine leur donne chaque fois des conseils de sagesse, les invitant à la prière plutôt qu'à la violence. Les religieux ayant adopté le mode de vie solitaire de saint Antoine sont appelés anachorètes, s'opposant aux cénobites qui choisissent la vie en communautés monastiques.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_le_Grand

Note: L'étude sur l'influence extérieure qu'a reçue, Martin de Tours, sur la vie ascétique et monastique, est reprise et analysée en profondeur dans la deuxième partie consacrée à Martin de Tours.


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Sauf que celui qui a écrit «la vie d'Antoine» n'avait rien compris du vrai Évangile. Le vrai modèle Apostolique que nous donne Paul s'aligne sur une sanctification qui est à un milliard d'années-lumière des pratiques ascétiques et monastiques: Paul dit expressément: Galates 6:14 «Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! » Paul avait en lui, la pensée perpétuelle d'une sanctification exclusivement validée par le sacrifice de Jésus. Lorsque Paul dit «l'être tout entier» il n'ya a aucune place pour une «auto-sanctification» par l'ascétisme.
1 Thessaloniciens 5:23
«Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ !»

Paul insiste pour dire que seul Dieu a le pouvoir de sanctifier et que c'est seulement par une pensée perpétuelle du «sang de l'Alliance en Jésus» qui sanctifie: Hébreux 2:11 «Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,» et  Hébreux 10:29 «(...) de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ? »

Comment pouvez-vous «devenir un modèle» (par une vie d'ascète et de moine) avec votre propre justice et ensuite prétendre que «vous vous tenez (en pensée) dans la présence de Dieu? Qui peut comprendre qu'un Martin de Tours n'a jamais eu en tête la valeur du «sang expiatoire de Jésus» pour «sa sanctification» devant Dieu?

Luc 16:15
«Jésus leur dit: Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu.»

Philippiens 3:9 « (...) et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi,» Romains 10:3 «(...) ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ; »

Il faut être vraiment «aveugle» spirituellement pour croire que «la sainteté divine», ou même seulement une petite portion de «sainteté»  s'acquiert par des pratiques ascétiques (mortification, jeûne, célibat et abstinence, pauvreté et altruisme. Ces pratiques existaient bien avant le «christianisme», et nous pouvons les retrouver encore de nos jours chez les moines Bouddhistes. Ces préceptes n’ont rien de scripturaire : «Ils ont à la vérité une apparence de sagesse en ce qu’ils indiquent un culte volontaire de l’humilité, et le mépris du corps. Mais ils n’ont aucun mérite et ils contribuent à la satisfaction de la chair». (Colossiens 2.23). Alors, comment expliquer qu'on accorde à un personnage tel que Martin de Tours, le rôle de «messager divin», tel que William Branham l'enseigne dans «Les 7 Âges de l'Église» ? Et vous savez quoi? Qui dit «messager», dit aussi «message». Et vous croyez vraiment qu'un homme comme Martin avait un «message de la part de Dieu»? Quand vous aurez compris que ce personnage opta pour «l'ascétisme» afin de «se rapprocher de Dieu», au lieu de se revêtir de la pensée perpétuelle du sacrifice et du sang de Jésus, et fut obsédé une grande partie de sa vie à créer des abbayes et des monastères et se donner lui-même en exemple pour les remplir de «moines» comme lui, vous rejetterez cet enseignement des Âges de l'Église, avec dégoût.

Qui veut croire que William Branham «a réellement reçu une révélation divine» seulement après avoir lu «la vie de saint Martin» ou la vie des «pseudo-saints de son époque» ? Pendant combien d'années avez-vous essayé de «digérer» cette nourriture avariée soutenue par des déclarations de William Branham, telles que:

Une question de comportement
«(56) Pour l’étoile, pour l’ange de cette église, d’après tout ce que le Saint-Esprit m’a laissé voir, j’ai choisi Martin. Ce fut la révélation qui m’en a été donnée à la suite de la lecture de l’histoire des saints de cette époque. J'ai choisi Martin parce qu’il fut un homme pieux; à mon avis, il avait dix fois plus que Patrick le ministère d’apôtre. (58) Martin a vécu de 315 à *399. La raison pour laquelle je l’ai choisi de préférence aux autres saints de ce temps, c’est à cause de la manière dont il s’est comporté.»
(William Branham : L'Âge de l’Église de Pergame prêché 60-1207

Un des plus grands personnages depuis Jésus-Christ
*** [60-1208]  L'Âge de l'Église de Thyatire *** (14) (...) ...
Et, saint Martin fut l'un des plus grands hommes que nous ayons eus depuis Jésus-Christ.»

Martin, un puissant prophète de Dieu
**** [62-0119] Une bannière -- «(89) Combien ont déjà lu sur la vie de saint Martin ? (...). Et Jésus a regardé les Anges et Il leur a demandé : «Savez-vous qui M’a enveloppé de ceci ? » Ils ont dit : «Non. » Il a dit : «C’est Martin. » Vous y êtes. Et il est devenu un saint, il a parlé en langues, a chassé les démons, il a eu des visions : Un puissant prophète de Dieu. Oui, oui. Pourquoi ? Quand il a enveloppé ce pauvre mendiant là dans la rue, c’est Jésus-Christ qu’il a enveloppé. « Toutes les fois que vous avez fait ces choses à ces plus petits de Mes enfants, c’est à Moi que vous les avez faites. »


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La notion de «martyr non-sanglant» était particulièrement chère aux milieux monastiques ET SE TROUVE DÉJÀ EXPRIMÉE dans deux œuvres hagiographiques qui ont eu le plus d'influence sur le monachisme : La «Vie de saint Antoine» et la «Vie de saint Martin».

Dans la règle de Columba d'Iona, on y trouve un précepte suivi par les moines, qui fait également allusion au «martyr non-sanglant...

* Un esprit préparé pour le martyre rouge [la mort pour la Foi].
* Un esprit fortifié et constant pour le martyre blanc [les pratiques ascétiques].


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Le monachisme est un mode de vie et de spiritualité, et ce mot englobe autant «l'état de moine» que l'ensemble des communautés monastiques et leurs règles ascétiques. Actuellement, le monachisme est l'état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux religieux et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde, les moines (moniales au féminin. Le mot vient du grec ancien monos qui signifie « solitaire » et plus particulièrement « célibataire » et le monachisme tire sa source dans les règles de «l'ermite saint Antoine» dont la vie ascétique et érémitique (du mot ermite) nous est connue par l'hagiographie du patriarche Athanase d'Alexandrie, contemporain de Martin de Tours. 

Avec assurance nous pouvons dire que le monachisme n’a jamais été le mode de vie enseigné par Jésus ni les chrétiens de l'époque apostolique. Voici ce que Jésus prêchait : " Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde, un ville située sur une montagne ne peut être cachée et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. Mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. " (Matthieu 5.13-16). La Parole de Dieu dénonce ceux qui «ayant l’apparence de la piété renient ce qui en fait la force» (2Timothée 3.5). Elle ne mentionne nulle part un quelconque avantage lié à un vœu de pauvreté.

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Un anachorète (du grec ancien : να`ieuses, afin de mener une vie ascétique (...). Les anachorètes sont des ermites. À la différence des cénobites, lesquels sont aussi des ermites, qui vivent retirés du monde mais en groupe, les anachorètes vivent retirés du monde, mais seuls, individuellement. Ils devaient faire vœux de stabilité dans leur retraite, souvent dans une cellule adjointe à une église. Ils devaient également se soumettre à un rite de consécration, voisin d'un rite de funérailles, à la suite duquel ils étaient considérés — au moins spirituellement — comme « morts au monde », sorte de saints vivants. L'anachorétisme est connu par l'archéologie et les écrits anciens et par sa survivance dans l'Angleterre médiévale. Pour l'Église catholique, l'anachorétisme est « une des autres formes de la vie consacrée » et gouvernée par les mêmes normes que l'érémitisme. Les historiens ont décelé plusieurs raisons à un tel mouvement érémitique au IIIe siècle. Outre l’aspect purement religieux qu’est la volonté de se rapprocher des martyrs et de suivre la voie indiquée par Dieu dans les Écritures, on peut corréler ce mouvement avec la situation politique du moment. Au IIIe siècle, l’Église entre en contact avec l’État. En découle une transformation du christianisme en une religion de masse6. Le christianisme de son côté, encourage la pratique de comportements conformes aux textes de l’Évangile et aux idéaux chrétiens. Par exemple, on encourage l’homme à faire subir à son corps des pratiques ascétiques avant qu’il ne ressuscite sous la forme d’un corps glorieux ; la chasteté est également prônée par le christianisme au même titre que la pauvreté ; on présente la mort comme une dormition avant la résurrection.

 


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Ici je désire vous amener à réfléchir sur la signification du mot prosélytisme. Le prosélytisme désigne l'attitude de personnes cherchant à «susciter voire forcer l'adhésion» d'autres personnes (d'un public éventuellement) à leur foi. Le «prosélytisme» est lié à la conversion religieuse, c'est dans ce sens particulier qu'il s'est répandu, grâce à la Septante, qui est la version grecque ancienne de la totalité des Écritures bibliques. Par extension, le prosélytisme désigne le « zèle » déployé afin de rallier des personnes à un dogme ou une théorie ou doctrine. Le «nouveau converti» est dit «prosélyte» (du latin ecclésiastique proselytus, et du grec προσήλυτος prosêlutos, «nouveau venu».

Le terme, en latin, n'a que le sens religieux ; mais il est un des sens possibles en français. Le dictionnaire historique de la langue française signale que le mot a été introduit en français comme antiquité hébraïque, et que dès le XVe siècle, le mot « prosélyte » se dit d'une personne récemment gagnée à une cause. Par extension, ce mot s’applique en dehors du champ de la religion et de la spiritualité pour parler du zèle déployé pour convertir quelqu’un à ses idées.

Le terme prosélyte est utilisé dans le Nouveau Testament. Matthieu 23, 15 : «Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l'est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous.» Et aussi Jean 12, 20 ; Actes 2, 10 au sujet de la Pentecôte : «Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ? Parthes, Mèdes, Élamites, (...), et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes… » ; Actes 6:5 ; 13:43.

Il est aussi un autre terme qui désigne «le nouveau converti» et c'est le mot «néophyte». Un néophyte désigne à l'origine, dans l'Église chrétienne une personne récemment baptisée et par conséquent dans un sens plus large, un néophyte est, par analogie, une personne nouvellement entrée dans un parti, une association, un groupe quelconque. John Wesley, ce grand prédicateur méthodiste, enseignait que même la «nouvelle naissance» s'obtenait par le baptême d'eau! Croyez-vous vraiment que ce prédicateur était «inspiré» de Dieu pour déclarer une telle chose? Sûrement pas!

Citation de John Wesley: « Par le baptême, nous entrons dans une alliance avec Dieu, une alliance éternelle, nous sommes admis dans l'Église, nous sommes faits membres du Christ, enfants de Dieu, nous sommes régénérés ou nés de nouveau par l'eau comme moyen, l'eau du baptême. »

Le mot néophyte peut donc avoir un sens pour désigner des personnes n'ayant aucune «connaissance particulière dans un domaine donné», et dans le domaine spirituel ce mot prend tout son sens pour justifier le prosélytisme dans un rôle missionnaire «d'évangélisation» ou de «christianisation».

Désolé de contredire William Branham, mais le baptême d'eau ne remet pas les péchés passés ni futurs. C'est la foi dans la Nouvelle Alliance que nous sommes purifiés de tout péché, à travers le sacrifice expiatoire de Jésus. Pourtant les passages bibliques ne manquent pas:

Matthieu 26:28 « car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.

1 Jean 1:7 « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché »

Ephésiens 1:7 « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce,»

Apocalypse 7:14 « Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau.»

Patrick d'Irlande et Columba d'Iona prêchaient probablement la même chose et ensuite «baptisaient» leurs prosélytes néophytes.

«(87) Maintenant, la premier pas, c'est « la repentance envers Dieu». Et ce qui vient ensuite, c'est le baptême d'eau, «le baptême d'eau»: «repentez-vous, et soyez baptisés dans le Nom de Jésus-Christ.» Vous voyez, c'est le baptême d'eau qui suit, pour montrer que la repentance était authentique. Ou pour «remettre»nos péchés passés, ça n'a rien à voir avec le péché futur. Ça ne fait que remettre. «Repentez-vous, et soyez baptisés dans le Nom de Jésus-Christ.»  Pourquoi? «Pour la rémission.» Enlever le péché passé, ça n'a rien à voir avec l'avenir. C'est seulement que votre péché a été retranché, ce que vous avez fait.»
Prédication La demeure future de l'Epoux céleste et de l'Épouse terrestre 64-0802

Par contre, Jean-Baptiste, prêchait le «baptême de la repentance» pour la rémission des péchés. Pourquoi? Parce que Jésus n'avait pas encore versé son sang, lequel est le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. (Matthieu 26:28)

Marc 1:4 «Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés.»


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Selon plusieurs affirmations de William Branham, les lettres sont des messages du Seigneur, adressés personnellement aux «anges/messagers» de chaque Église. Les messages du Seigneur ne sont pas directement adressés à l'Église, mais à l'ange de l'Église. Sur ce point, je suis entièrement d'accord.

D'accord!

Ensuite, puisque le message adressé à «l'ange/messager» le place comme responsable de «son assemblée», en aucun cas «le chandelier/Église» ne sera tenu responsable à la place de «son messager». C'est pourquoi dans les lettres du Seigneur aux «candidats-messagers» contiennent des avertissements ou des reproches, car c'est premièrement un «appel aux vainqueurs». Le Seigneur n'a jamais menacé aucune assemblée ou Église, de lui enlever son «étoile»,  mais plutôt l'inverse, c'est-à-dire que c'est «l'étoile/ange/messager» qui est menacé de se faire enlever son «chandelier/assemblée»

En guise d'analogie, comprenez que lorsque «l'entraineur» d'une équipe de sport (par exemple, le coach d'un club de soccer ou de hockey) est jugé incompétent par le ou les propriétaires de l'équipe, parce que son équipe ne gagne jamais de victoires, est-ce qu'on punit l'équipe? Non! On change le «coach»! Jamais il n'est arrivé qu'on a renvoyé toute l'équipe pour la remplacer entièrement par de nouveaux joueurs! Mais, la logique c'est de renvoyer le «coach» incompétent et de donner à l'équipe un nouvel entraineur.

Autrement dit, on lui enlève son autorité sur l'équipe et on la donne à un autre. Et c'est exactement ce que peut faire le Seigneur avec n'importe quel «candidat» aspirant à «servir de modèle» pour enseigner et parfaire «son assemblée». Si la «lampe/chandelier» représente «l'équipe» et que «l'étoile» représente «l'entraineur» vous comprendrez que si le propriétaire (le Seigneur) dit à l'entraineur : «Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier (ton équipe) de sa place, à moins que tu ne te repentes.» cela signifie que le propriétaire peut enlever l'équipe à l'entraineur et la donner à un autre, qui lui sera plus compétent et mènera son équipe à la victoire.

Cependant, nous verrons plus loin que William Branham a été forcé de «de se contredire», alors qu'il avait pourtant dit que les messages étaient adressés directement aux «anges/messagers», en modifiant son interprétation pour les adresser aux Églises. Pourquoi? Parce que son interprétation des prophéties ne pouvait accepter que les réprimandes et corrections du Seigneur contenues dans la  «lettre au messager d'Éphèse s'adressent à Paul» et que celles contenues dans le message adressé à «l'ange/messager de Laodicée» lui soient attribuées en tant que «prophète/messager» avant la venue du Seigneur.

Donc, contrairement à son affirmation du 7 décembre 1960, son changement d'interprétation lui permettait de se placer lui-même à l'abri des reproches adressés au messager de l'Église de Laodicée, car l'orientation de son enseignement des 7 âges de l'Église le plaçait directement à la fin des âges «de la dispensation des nations» en tant que «dernier messager de Laodicée», et bien que tout l'enseignement était faux, ce «conflit d'intérêt» entre un «messager-prophète» et les reproches adressés à l'ange/messager» de Laodicée, était insupportable ...

Quiconque, ajoute/modifie ou retranche les paroles des prophéties du livre de l'Apocalypse, comme l'a fait William Branham, entraine des conséquences graves. Qui se lèvera parmi les vainqueurs pour défendre William Branham? ....Personne! Les vrais vainqueurs précipiteront son enseignement dans l'étang de feu!

D'accord!«(...) (286)  La première chose dont je veux que vous vous souveniez, c’est que ces messages sont adressés, non pas à l’Église, mais à l’ange de l’Église. Retournons en arrière, à la première Église: “A l’ange de l’assemblée qui est à Ephèse, écris…”. N’est-ce pas? (287) Très bien! L’âge suivant, verset 8: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris… (288) Ensuite, verset 12: Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris… D’accord?» Sermon: L'Âge de l’Église de Pergame (286 à 288) 60-1207


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Note: Les liens sont soulignés en bleu     (Les hyperliens indiqués avec s'ouvrent dans une fenêtre extérieure)
Lorsque William Branham, faisant allusion aux «anges/messagers» des 7 Église, déclara candidement en 1960 qu'au mieux de sa connaissance, la Bible ne donnait aucun indice sur leur identité propre, il aurait mieux valu qu'il n'aille pas plus loin et qu'il s'abstienne d'essayer de coller des personnages historiques sur ces 7 «anges/messagers». Il aurait du savoir que ces 7 «anges/messagers» étaient appelés tous les 7 en même temps au «Jour du Seigneur»... Mais puisque la théorie dispensationaliste avait déjà suggéré une succession chronologique de «périodes d'années» pour chaque «Église» la tentation d'aligner des personnages historiques ayant vécu aux 7 «époques/dispensations» était trop grande. Dans le cas de la première Église, comme William Branham a désigné l'apôtre Paul pour occuper le rôle «d'ange/messager d'Éphèse», il n'a pas réalisé que cela impliquait une coordination parfaite sur le plan technique, historique, biblique et biographique de Paul et du «calendrier» proposé pour le soi-disant âge de l'Église d'Éphèse. Certaines aberrations illogiques seront réfutées dans les chapitres suivants.

 «(6) Chaque église avait une étoile qui était dans la main de Dieu, et qui représente le messager de cet âge de l’église. Au mieux de ma connaissance (car la Bible ne dit pas qui ils sont), le messager de l’âge de l’Église d’Éphèse fut Paul, car s’est lui qui a fondé l’église d’Éphèse et qui fut le pasteur de cet âge d’église; c’est lui qui apporta la lumière à l’Église, jusqu’à ce que Jean la reprît. Après cela, il y eut Polycarpe et les suivants.» William Branham ---- Sermon: L'Âge de l’Église de Smyrne [60-1206]

Voici la citation originale en Anglais
«(5) Each church had a star that was held in God's hand, which represented the messenger to that church age. The best that I could think was the messenger at the Ephesian church age (because the Bible does not say who they are) » was Paul (...) (5) Now, the Smyrna age, I believe with all the--that I have been able to find, was Irenaeus. And now, I want to give you the reason why that I chose Irenaeus instead of Polycarp.» William Branham ---- Sermon:
Smyrnaean church age [60-1206]

Maintenant j'aimerais analyser ici l'expression «au mieux de ma connaissance» de la citation ci-dessus, et vous dire ce que j'en pense. Dans cette expression, William Branham nous confie que selon «sa meilleure connaissance personnelle la plus pointue», l'ange/messager de l'Église d'Éphèse est Paul. Lorsque quelqu'un utilise l'expression «au mieux de ma connaissance» c'est qu'il a probablement aussi des évaluations inférieures de «sa connaissance», situées entre la complète ignorance et tout ce qu'il a appris. C'est probablement ce qui s'est produit lorsque William Branham a été confronté par les versets 4 et 5 au chapitre 2 du livre de l'Apocalypse, qui ne correspondaient pas à ses propres déclarations. Cette simple phrase pourrait démolir tout l'enseignement des Sept âges de l'Église. Si toutes les affirmations deviennent des «allégations au mieux de sa connaissance», avouez que l'enseignement des Sept âges de l'Église n'est pas basée sur une révélation divine, mais «selon sa propre appréciation parmi tout ce qu'il a pu apprendre», «au mieux de sa connaissance»

Comprenez bien maintenant que lorsque William Branham affirme «qu'au mieux de sa connaissance», ou encore qu'il essaie de nous convaincre pourquoi il a délibérément «choisi» l'apôtre Paul, et aussi en nous donnant «les raison» pourquoi  a choisi tous les autres, tels qu'Irénée de Lyon ou Martin de Tours, ou Columba d'Iona, a on vraiment pas l'impression qu'il n'a jamais reçu «aucune révélation» de la part du Seigneur au sujet de l'identité des «soi-disant messagers», et dans le texte original de la citation [60-1206] en Anglais, c'est mentionné entre parenthèses «(because the Bible does not say who they are). Par conséquent, les mots «who they are», signifient les 7 messagers sans exception, incluant bien sûr l'apôtre Paul.



Apocalypse 2:7 «Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: À celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.»
Apocalypse 2:11 «Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort.»
Apocalypse 2:17 «Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.»
Apocalypse 2:26 «À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations.» Apocalypse 3:5 «Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.»
Apocalypse 3:12 «Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.»
Apocalypse 3:21 «Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.»
Apocalypse 17:14 «Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi.»
Apocalypse 21:7 «Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils.»